Des pistes d`actions pour réduire le gaspillage alimentaire
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Des pistes d`actions pour réduire le gaspillage alimentaire
CONFERENCE DE PRESSE 12 février 2015 Des pistes d’actions pour réduire le gaspillage alimentaire Depuis mars 2011, la Communauté d’agglomération Royan Atlantique participe au projet de coopération « Terroirs au menu », en partenariat avec les Pays rochefortais, de Marennes Oléron et de Saintonge romane (jusqu’en 2013). Ce projet a pour objectif d’organiser l’approvisionnement de la restauration collective en produits locaux et de saison à l’échelle des quatre territoires, ce qui représente 130 points de restaurations pour plus de 40 000 repas par jour (soit six millions par an). Le prochain forum de restitution des actions engagées par « Terroirs au menu » aura lieu le 16 février au lycée de l’Atlantique de Royan, régulièrement approvisionné en produit locaux et de saison pour les repas de ses 800 élèves. Cet établissement pilote s’est porté candidat pour la réalisation du premier test sur le gaspillage alimentaire effectué en PoitouCharentes. Les résultats de cette enquête, qui a eu lieu du 8 au 12 décembre 2014, vous seront présentés à l’occasion d’une conférence de presse : Lundi 16 février à 13h30 Au lycée de l’Atlantique (salle polyvalente, entrée par le GRETA) 2, rue de Montréal à Royan en présence de Michèle CARRÉ, maire de Semussac, élue au développement agricole de la CARA et membre du comité de pilotage « Terroirs au menu », Philippe HUVÉ, du cabinet RNC qui a réalisé le test, et Stéphane ARRIGNON, chef cuisinier du lycée. Le gaspillage alimentaire en restauration collective représente en moyenne plus de 30% de l’ensemble des produits alimentaires utilisés pour la production des repas. L’étude réalisée au Lycée de l’Atlantique de Royan, pour la première fois en Poitou-Charentes, a identifié et quantifié toutes les sources de gaspillage sur l’ensemble des repas sur une semaine. Ces sources de pertes apparaissent tout au long du cycle de production. Elles débutent dès la livraison des produits (qualité, homogénéité) jusqu’à la consommation par les élèves. Elles sont par exemple liées à la taille ou à la qualité du produit : un céleri de plus d'un kilo transformé en râpé produit deux fois moins de déchets qu'un céleri de moins de 500 grammes. La différence de qualité des viandes ou du poisson peut également conduire à des pertes variant de 6 à 30% à la cuisson. Un nombre important d'entrées différentes augmente la quantité de déchets à la fin du service. Enfin, la variation du nombre d’élèves demi-pensionnaires, quand elle n’est pas connue et anticipée, peut être à la source de plus de 10% des déchets. Des propositions de correctifs simples peuvent permettre de réduire de plus d’un quart les volumes jetés à court terme, s’ils sont accompagnés d’une prise de conscience et d’un engagement de tous les acteurs (des fournisseurs aux élèves). L’attention portée à la qualité et à l’origine des produits, les critères de sélection lors de la commande publique, le pré-enregistrement des élèves demi-pensionnaires avant l’élaboration des repas ou encore la réduction du choix entre les différentes entrées constituent autant de pistes d’action pour lutter contre ce gaspillage. Contact presse : Alexandre GARCIA, 05 46 22 19 74 / 06 17 94 09 48 / [email protected]