métabolisme anaérobie L2.pptx - Activité d`enseignement et de
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Aptitudes Physiques ANAEROBIES (10h au total) Plan général Plan Général • Processus métaboliques mis en jeu (1) • Méthodes et techniques de mesure (2) • Facteurs limitants de la performance (3) L2 UE 41.A Biologie de la performance [email protected] http://www.sargeathletics.com/media/contentNew/ Introduction Bibliographie conseillée : 1. Lacour JR, Edition Masson, 1992. Biologie de l’exercice musculaire, Chap. 2 Aspects intégratifs du métabolisme anaérobie. 2. Monod H. & Flandrois R., Edition Masson, 1997. Bases physiologiques des APS (4° édition) 3. Favier F, Candau R, La douleur sport et vie Vitesses maintenues lors des records du monde 40 35 30 v (km/h) Tout sédentaire actif (V’O2max = 45 ml/min/kg), possédant aussi un coût énergétique moyen (0,20 ml/kg/m) est capable de courir 25 20 15 10 5 pendant 7 min à VO2max : 0 0 100000 200000 Naturellement, il es capable de courir 2 fois plus vite lors d’un sprint 300000 400000 500000 600000 t (s) VMA = (VO2max- VO2repos)/C = 40 / 0,20 = 200 m/min = 12km/h. la vitesse donc la puissance diminue beaucoup pour t<7 min Existence d’une source d’énergie limitée Existence d’un métabolisme anaérobie 45 s 7 min 1h Concept de capacité anaérobie Vue intégrée du métabolisme anaérobie et aérobie Premières évidences expérimentales la glycolyse anaérobie • Présence de lactate dans les muscles du gibier forcé (Dubois-Raymond, 1874) • Intoxication à l’iodo-acétate d’un muscle anoxique bloque la glycolyse mais contraction musculaire encore possible (Lunsgard, 1934) Existence d’un métabolisme anaérobie : PCr et Glycolyse l’utilisation de PCr Bigard, 2010 1 Vitesses maintenues lors des records du monde • Puissance : 0,2 à 60s (débit d’énergie) Définitions 40 35 30 v (km/h) • Capacité anaérobie de 1 à quelques minutes minutes (quantité totale d’énergie mobilisée) 25 20 15 10 5 0 0 100000 200000 300000 400000 500000 t (s) Vitesse (km/h) 40 35 600000 • La puissance anaérobie représente le débit maximal d’énergie assuré par les seuls processus anaérobies (J/s). • VO2max • ultra-endurance 30 25 • Puissance anaérobie • Capacité anaérobie 20 15 10 • Capacité anaérobie • VO2max • La capacité anaérobie représente une quantité maximale d’énergie mobilisée (J) à partir du métabolisme anaérobie. Elle est pleinement mobilisée pour des exercices à conduit jusqu’à l’épuisement pour des durées comprises entre 1 et 7 minutes. • VO2max • Endurance 5 - 0 2 1 min 4 7 min 6 8 ln Temps (s) 10 12 14 1h Processus métaboliques mis en jeu (1) Plan Puissance consommée Processus métaboliques mis en jeu (1) • • • • 3 processus de régénération de l’ATP se chevauchent et se succèdent Dynamique des systèmes de re-synthèse de l’ATP Hydrolyse de l’ATP Métabolisme de la phospho-créatine Glycolyse Glycolyse <1’’ 6’’ Métabolisme aérobie 3’ 7’ Métabolisme Puissance Pic Epuiseme nt ATP ~ instantanée <1s Phospho créatine <1s ~ 6s Glycolyse Quelques s ~ 1min Aérobie ~1-3min ~ illimité corrigée Utilisation des substrats dépend : - de la disponibilité en substrats - du débit métabolique (dépendant de la cinétique enzymatique) notion de puissance métabolique. Bigard 2010 1. [ATP] suffisante pour exécuter 1 saut vertical 2. [PCr] Rôle tampon sur le plan énergétique 3. Glycolyse mise en route dès le début de l’exercice ; assure l’essentiel de la synthèse dans le sprint - temps maximal de sollicitation d’une filière métabolique notion d’endurance métabolique. http://xrperformance.net/wp-content/uploads/2011/05/sprint.jpg 2 Hydrolyse de l’ATP : Aspects quantitatifs Plan Processus métaboliques mis en jeu (1) • [ATP] repos = 4,5 à 5,5 mmol/kg de muscle frais • [ATP] n’est pas augmentée par l’entraînement • [ATP] ne descend pas en dessous de 50% de sa valeur de repos à l’épuisement. Déplétion locale è rigor è crampes? Rappel : étapes mécaniques et chimiques de l’hydrolyse de l’ATP • • • • Dynamique des systèmes de re-synthèse de l’ATP Hydrolyse de l’ATP Métabolisme de la phospho-créatine Glycolyse 4 Etapes essentielles Kent university Attachement Clivage de l’ATP Production de force A faible charge Détachement Consommation d’ATP (mol/mol) http://bio.winona.edu/berg Régime de contraction 2.7Concentrique µm à vitesse max Vitesse max de raccourcissement relax Temps (s) < 1 µm Isométrie Force max de raccourcissement Temps (s) Puissance chimique 3 x supérieure en concentrique par rapport à l’isométrie : Manifestation de l’effet Fenn Equilibre acide-base 2 ATP +2 H20 ßà 2 ADP + 2 Pi + 4 H++ O2 Contribue à la chute du pH et à la fatigue musculaire 3 Plan Phosphocréatine Processus métaboliques mis en jeu (1) • • • • Dynamique des systèmes de re-synthèse de l’ATP Hydrolyse de l’ATP Métabolisme de la phospho-créatine Glycolyse Rôle tampon de la PCr (sur le plan énergétique) Glycolyse Métabolisme aérobie http://www.uoregon.edu Effet d’une prise de créatine Cr.tot (mmol/kg) 140 Cr.libre (mmol/kg) 60 120 110 0 PCr (mmol/kg) 90 50 130 * 40 30 Phosphocréatine 80 * 70 20 10 0 0 Placébo Rôle tampon de la PCr (sur le plan énergétique) 60 Glycolyse Métabolisme aérobie Créatine Effet sur la perf chez les sujets sédentaires PCr et métabolisme aérobie http://www.uoregon.edu Transfert d’énergie du lieu de production vers son lieu d’utilisation H+ ADP ADP H+ H+ PCr ADP PCr ADP PCr ADP Cr ATP Cr ATP Cr ATP mi T CK ATP Whipp et al., (1999) [PCr] l’image en miroir de V’O2 lien existant entre respiration et PCr ATP Transfert d’energie Mitochondrie NB. Hypoxie ++ et Intervalles +++ Myofilaments Bigard 2010 4 H+ ADP ADP m T CK i ATP ATP H+ H+ PCr ADP PCr ADP PCr ADP Cr ATP Cr ATP Cr ATP Phosphocréatine En pratique tifs lec l o ts c por s 1. Lien direct entre métabolisme aérobie et phosphocréatine 2. l’entraînement en sprint permet également de développer le système aérobie, et donc la vitesse de régénération de la phosphocréatine. 3. les fibres rapides sont aussi capables de développer ce système de navette Créatine kinase energie transfer PCr + ADP + H+ ↔ Cr + ATP 2 ADP ↔ ATP + AMP PCr : Rôle tampon dans le maintien de l’état énergétique de la cellule et de l’équilibre acide-base Phosphocréatine et vitesse de sprint 15 ATP used, mmol.kg-1(dry).s-1 Existence d’une puissance anaérobie alactique? Non le lactate est produit dès le début! [ATP] maintenue à l’épuisement car créatine kinase (et myokinase) très efficaces Myokinase 10 1,2 0,9 O2 ATP 7,5% 5,5% 7,4 PCr 46,0% 6,6 Glycolyse 41,0% 5 0 6 seconds Hirvonen et al. (1987) Gaitanos et coll, J Appl Physiol, 1993; 75: 712-9 Eur. J. Appl. Physiol. 56, 253-259. PCr = puissance anaérobie alactique? Récup après un sprint de 30s Muscle [La] 100 7,1 Muscle [PCr] 7,0 80 6,9 60 6,8 40 20 67 0 6,6 Rest 0 2 4 6 Durée de récupération (min) 8 Muscle pH Concentration Musculaire (%) Bogdanis et al. J Physiol 1995; 482: 467-80 1. Pour un saut (0.2 s), [ATP] suffisante 2. Dès la 2ème s d’un sprint la glycolyse assure 50% de la puissance totale 3. Pas de corrélation entre [PCr] et perf (de 0,2 à 8s) 4. Corrélation [lactate] et perf du 100 au 400m PCr = puissance anaérobie alactique 5 Plan Glycolyse et métabolisme aérobie ATP Processus métaboliques mis en jeu (1) Dynamique des systèmes de re-synthèse de l’ATP Hydrolyse de l’ATP Métabolisme de la phospho-créatine Glycolyse ATP Pyruvate Lactate Mitochondries Implications pratiques Synthèse ATP Clivage Activation • • • • Glucose • 50% du glucose sanguin est utilisé par le cerveau • Le cerveau préfère le glucose • Les hypoglycémies sont dangereuses Les cellules cancéreuses sont essentiellement glycolytiques (pourquoi?) Glycolyse 10 étapes contrôlées chacune par une enzyme différente • Etape 3, PFK, enzyme limitante contrôlée par F1-6-bisphosphate, [ATP], [ADP], • L’étape 4 permet de scinder le sucre à 6 carbones en 2 x 3 carbones • Etape 6 à NAD joue son rôle de transporteur d’énergie http://www.unm.edu/~lkravitz/MEDIA2/glycolysis1aa.gif Glycogénolyse et glycolyse Bilan énergétique + vue intégrée de l’énergétique Pour une mole du glucose : • 2 ATP • 2 Lactate • 2 H20 • 2 NADH+ H+ Altération de l’équilibre acide-base 6 NADßà NADH, plusieurs éléments importants (Nicotinamide Adénine Dinucléotide) 1. Rôle de coenzyme (nécessaire à la glycolyse) d’oxydoréduction (nécessaire au métabolisme aérobie) 2. Transporteur d’énergie sous forme d’électron en acceptant un proton (noyau d’hydrogène) 3. NADH est un composé à haute énergie et NAD est un composé à faible énergie, comme pour la paire ATP/ADP 4. Une cellule peut rapidement transformer tout son NAD en NADH car NAD est en faible quantité (limitée) à pbm 5. Parce que NAD est requis avant la synthèse d’ATP par la glycolyse, l’absence de disponibilité en NAD bloque la glycolyse dans la cellule! Glycolyse 6. Heureusement NADH cède ses électrons et son proton au pyruvate et redevient NAD 7. NAD est synthétisé à partir de la vitamine B LDH : enzyme clef Lactate déshydrogénase http://www.vo2.fr/typo3temp/pics/69c6b8c1ca.jpg Lactatémie (mM) 25 Glycolyse et performance 20 90 100 Performance sur 400 m (% meilleure perf) 1. Corrélation entre [lactate] et performance dans le sprint 2. Corrélation entre gain de performance et activité de la PFK et de la LDH deux enzymes clefs de la glycolyse 3. Dès la 2ème s d’un sprint la glycolyse assure 50% de la puissance totale • LDH de type muscle en faveur de la formation de lactate • LDH de type coeur en faveur du pyruvate Rôle majeur dans le sprint Rappel : rendement musculaire anaérobie E Glucose 2867 kJ Chaleur η synthèse ATP 3% E ATP 2 x 48 kJ η musculaire 1,5% η thermodynamique 50% Chaleur E mécanique 48 kJ un débit très élevé de la glycolyse est nécessaire pour assurer une puissance mécanique élevée dans le sprint Plan général Plan Général • Processus métaboliques mis en jeu (1) • Méthodes et techniques de mesure (2) • Facteurs limitants de la performance et méthodes de développement (3) Bibliographie conseillée : 1. Lacour JR, Edition Masson, 1992. Biologie de l’exercice musculaire, Chap. 2 Aspects intégratifs du métabolisme anaérobie. 2. Monod H. & Flandrois R., Edition Masson, 1997. Bases physiologiques des APS (4° édition) 7 Mesures directes ou indirectes ? Méthodes et techniques de mesures (2) Mesure DIRECTE possible en théorie • Puissance anaérobie • Capacité anaérobie • Biopsie Désavantage : Résonance Magnétique Nucléaire (RMN) : Une solution ? + Cinétique des concentration intramusculaires en nucléotides, pH et PCr - Cependant technique limitée à l’étude de petits groupes musculaires. la RMN désigne une propriété de certains noyaux atomiques possédant un spin nucléaire (par exemple 1H, 13C, 19F, 31P, 129Xe…), placés dans un champ magnétique. Lorsqu'ils sont soumis à un rayonnement électromagnétique(radiofréquence), le plus souvent appliqué sous forme d'impulsions, les noyaux atomiques peuvent absorber l'énergie du rayonnement puis la relâcher lors de la relaxation. Le Phosphore 31 absorbe dans une longueur d’onde particulière ce qui permet d’obtenir des informations sur PCR, ATP? AMP Recours à des techniques indirectes Facteurs de variation de la puissance mécanique 1. Durée de l ’exercice Mesure de l ’énergie mécanique E chimique substrats Mesure directe Chaleur E ATP Chaleur E mécanique Mesure indirecte W’pot = m g Δh /t Juste une petite fraction de la puissance consommée est appréciée! Complexité de la coordination • Difficulté de la tâche motrice • Coordination agonistes et antagonistes • Recrutement d’un maximum d’unité motrice sur un cours laps de temps Records du monde 80 70 60 50 (W/kg) Puissance métabolique Méthode directe Méthode invasive, Nombre limité d’échantillons Délais avant congélation et nucléotides très labiles Limitée à la périphérie du muscle 40 30 20 10 0 0 2000 4000 6000 8000 10000 T (s) 8 Complexité de la coordination Tests de détente verticale Seule une partie de la puissance musculaire est vraiment utile 1. Hauteur atteinte (facteur coordination important) 2. Temps de vol (hypothèse quant à la trajectoire du centre de masse) 3. Forces de réactions au sol (outil de référence) P musculaire 1. Orientation des forces 2. Coordination Agonistesantagoniste Chaleur P mécanique utile Souvent oubliée! Principe de la mesure Grande précision car simple intégration des signaux : Test de Margaria Fin ici équations de la dynamique utilisées + simple et amusant - Ppot très dépendant de la coordination ΔH Force F = force..mesurée Vitesse v = ∫a = ∫ Hauteur F − mg m W = Fv W’ = (Ffriction + Fintertie) v Wpot = m g Δh W’pot = Wpot / t H = ∫v Puissance Ex : Ppot = 100 x 10 x 0.3 / 0.3 = 100 x 10 = 1000 W (WWW.kistler.com) Ergocycle de sprint = (Ffriction + m a) v - relation force-vitesse nondéterminée Relation force-vitesse 1. F0 = Force max isométrique Jauge de contrainte à Ffriction F (F/F0) P mécanique (FV) 1.0 Capteur de vitesse à accélération 1.0 Pmax m 0.5 Vopt 0.5 1.0 V pédalage (V/V0) 0.5 2. V0 = vitesse max de raccourcissement 3. Vopt = Vitesse optimale pour laquelle la puissance est max 4. Pmax = Puissance max 9 Force-vitesse sur le muscle isolé Applications Sports de Force Sports de Vitesse F (F/F0) P mécanique (FV) 1.0 Pmax 0.5 0.5 Vopt W’cin = F v 3. Combinaison exo de force et vitesse (Bulgare) (P+a)(V+b)=a(V0+b)=b(P0+a) 1500 Pmax Puissance 1000 500 V0 P0 20 40 60 80 Relation Force-Vitesse : 100 120 Vitesse (cm/s) Radar Tapis de sprint W’pot = (m g ΔH)/t = m g (sinα l)/t α 2000 4. Orientation des gain de force dans l’activité 0.5 1.0 V pédalage (V/V0) Force Equation de Hill : 2. Développement de la puissance à ½ de la force max Force (N) 1.0 Pour le muscle isolé et pour les mouvements mono-articulaires, la force optimale intervient à 1/3 de V0 1. Principe de spécificité 13m/s =47km/h! l l α Vitesse Quelle est la puissance développée pour accélérer le centre de masse pendant la phase d’accélération ? m= 88 kg ΔH (sinα l) = ΔH W’cin = ½ m (vmax² -Vmin²)/t = ½ . 88 (13² - 0²) /4 =1859 W W’stabilisée = Cm m V = 2 .88 . 7 = 1232 W + relation force-vitesse peut être caractérisée W’méca = 3091 W pendant 4s !! - dispositif coûteux - course un peu éloignée de la course réelle Puissance dans le sprint (Arsac et Locatelli, Evolution de la vitesse en sprint 2002) Speed (m/s) 14 Simulation : Importance des différentes aptitudes sur 100 m 12 10 8 6 laser+vidéo A partir d’une simple analyse vidéo il est possible de quantifier les aptitudes fondamentales au sprint model 4 2 Male World Champion (MWC) 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Time (s) Puissance nécessairement consommée (W’ aérodynamique + W’ cinétique + W’ Vstabilisée) Puissance des métabolismes anaérobie et aérobie Puissance maximale Résistance (τ2) anaérobie reb ond ffé Gri Puissance anaérobie, Pmax,> technique de course ,c, > rendement du stockage restitution d’énergie élastique, η , > résistance, τ2 , > qualités aérodynamiques, k Capacité anaérobie 10 Données quantitatives Vitesse de montée en force Vitesse de relaxation (s-1) • Vitesse de largage du Ca2+ • Vitesse de bascule des têtes de myosine Puissance mécanique explosive • En haltérophilie sprint, 40 à 70 W/kg pour la puissance mécanique développée • Saut vertical sans charge, la puissance atteinte par les individus jeunes et actifs est en moyenne de 20-30 W/kg. • Sprint sur tapis > 20 W/kg. • Muscle des ailes des oiseaux : > 200 W/kg (l’homme arrive à voler avec 300W pour 10 kg de muscles actifs soit 30 W/kg de muscle actifs). Vitesse de montée en force (s-1) Capacité anaérobie Déficit maximal cumulé en O2 Demande en O2 (mlO2/min/kg) Quantification indirecte : 1. Déficit maximal en O2 2. Méthode de Margaria (1971) avec variation de lactatémie 3. Modèle d’Arsac et celui de Péronnet et Thibault Demande en O2 (mlO2/min/kg) 100 60 E aérobie 5 100% Puissance (%PMA) Demande en O2 (mlO2/min/kg) Prédiction de la demande en O2 des exercices supra-max? ? 100 60 5 100% Puissance (%PMA) • Qualité de l’estimation par extrapolation linéaire avec rendement constant ? • relation demande en O2 indépendante du temps ? Oui pour des exercices de 8-10 min entre 70 et 90% de PMA • Erreur test-retest ∼4% Demande en O2 (mlO2/ min/kg) 100 140% 2 Temps (min) “all out exercises” • >1 min excellent pour déficit maximal cumulé • ≅ 30 s tel que le Wingate test : piètre estimation de la puissance et de la capacité anaérobie 11 Déficit en O2 pour un exercice “all out” Demande en O2 (ml.min-1.kg-1) Capacité anaérobie Demande totale (estimée grâce à la W’méca/η) • Déficit cumulé en O2: 50-90 mlO2/kg soit 1,1-1,9 kJ/kg • Sur les athlètes détenteurs d’un record du monde (Modèle de Péronnet et Thibault, 1989) : 1,7 kJ/kg Déficit en O2 VO2 Données quantitatives Temps (s) Synthèse • Pas de méthode précise pour quantifier la capacité anaérobie, bien qu’aptitude fondamentale • la méthode du déficit cumulé en oxygène demeure la référence Une évolution de la méthode a été proposée pour les exercices de type « all-out » • Méthode de terrain : Le modèle d’Arsac nécessite uniquement une analyse vidéo directement dans le sprint long. Alternative, la méthode de Margaria (1971) basée sur la variation de lactatémie. Plan général Plan Général • Processus métaboliques mis en jeu (1) • Méthodes et techniques de mesure (2) • Facteurs limitants de la performance (3) Bibliographie conseillée : 1. Lacour JR, Edition Masson, 1992. Biologie de l’exercice musculaire, Chap. 2 Aspects intégratifs du métabolisme anaérobie. 2. Monod H. & Flandrois R., Edition Masson, 1997. Bases physiologiques des APS (4° édition) La force en mode isométrique dépend de la masse musculaire Facteurs limitant de la puissance anaérobie 30 • commande motrice • % surface fibre rapide (II a-IIx) • activité de la PFK et de la phosphorylase Forme d’entraînement • musculation lourde avec 3-12 répet • renforcement musculaire (spécifique et à Vopt) • sprints de 2 à 10 s (répétition 2 à 10) Force Flech. Bras (kg) 25 Facteur limitant 20 15 10 5 CSA bras (cm²) 0 8 10 12 14 16 18 20 http://media.melty.fr/rafael-nadal-tennis Ikai et Fukunaga, 1978 12 Relation entre type de fibre et force max isométrique ? MHC Type 1 Type 2A Type 2X 106 109 100 210 200 190 Vitesse maximale de raccourcissement et type de fibre Type 2B Force (kN/m²) Sweeney et coll. (lapin) Larson et coll. (homme) 125 Facteurs limitant la capacité anaérobie 1. 2. 3. 4. 5. 6. Couplage Excitation-Contraction ? Réserves en glycogène ? Réserves d’ATP et de PCr au repos ? ADP? Pi? pH ? Fatigue myofibril aire K+ Couplage E-C • Fuite de potassium (K+) • Pompes Na+-K+ dépassées http://bio.winona.edu/berg ↑[K+] extracellulaire A l’épuisement au niveau du muscle Le potassium serait partiellement responsable de la fatigue musculaire mais surtout il protège l’organisme grâce à d’autres mécanismes physiologiques ↓ excitabilité ↓ fréquence de potentiel d’action ? ↓ Ca2+ ↓ force (fatigue) Effet protecteur de la cellule vis-à-vis des protéases et phospholipases 13 Facteurs limitant la capacité anaérobie 1. 2. 3. 4. 5. 6. Couplage Excitation-Contraction ? Réserves en glycogène ? Réserves d’ATP et de PCr au repos ? ADP? Pi? pH ? Fatigue myofibril aire Réserves en glycogène ? 1. Théoriquement, une limitation peut survenir à cause d’une déplétion des stocks 2. Stocks pas totalement déplétés même après 10 min d ’exercice épuisant 3. Avec l’entraînement au sprint, la concentration musculaire en glycogène musculaire de repos n’est pas augmentée Facteurs limitant la capacité anaérobie Seuls les exercices>60 min sont associés avec une diminution des réserves de glycogène 1. 2. 3. 4. 5. 6. Couplage Excitation-Contraction ? Réserves en glycogène ? Réserves d’ATP et de PCr au repos ? ADP? Pi? pH ? Fatigue myofibril aire http://www.medbio.info/Horn/Time%206/muscle7.gif Concentrations en métabolites Métabolites Au repos ATP 5 mM ADP 20 µM Pi 2 mM pH 7,0 [ATP] devient-elle limitante ? Activité ATPasique myofibrillaire décroît avec la fatigue Fatigue ÷ 1,2-1,7 3-4 mM × 12,5 250 µM × 15 Vandenboom (2004) Can. J. Appl. Physiol. 29, 330-356. Est-ce que la [ATP] intracellulaire limite la performance ? 30 mM 6,2 pH = –log[H+] = hypothèse de crise d'énergie chimique Nagesser et al. (1993) Mais, quelques dizaines de µM d’ATP sont suffisants pour les myofibrilles Hirvonen et al. (1987) Eur. J. Appl. Physiol. 56, 253-259. Hypothèse de crise d'énergie chimique : peut-être locale, mais pas globale 14 Comment expliquer les effets de l'ADP ? Effet de l'accroissement de la concentration en ADP 100 µM à 2 mM ADP: Cet état de la myosine est favorisé ð augmentation mineure de la sensibilité au Ca2+ ð augmentation mineure de Force maximale isométrique C'est un état de liaison fort à l'actine: ð diminution (jusqu'à 20%) de la vitesse de raccourcissement : K = 200-300 µM i ö Fmax : augmentation de la proportion d'états "forts" ð diminution (jusqu'à 20%) de l’activité ATPasique, Ki = 150-250 µM Métabolites Au repos Fatigue ATP 5 mM 3-4 mM ADP 20 µM 250 µM Pi 2 mM 30 mM pH 7,0 6,2 ø de kcat : compétition avec l'ATP Remarque : effet est ~ 2 × moindre sur les fibres lentes (soléaire de lapin) Facteurs limitant la capacité anaérobie 1. 2. 3. 4. 5. 6. Couplage Excitation-Contraction ? Réserves en glycogène ? Réserves d’ATP et de PCr au repos ? ADP? Pi? pH ? ø de Vmax : ralentissement du détachement Effet de l'accroissement de la concentration en Pi 20 à 30 mM Pi : ð diminution de la sensibilité au Ca2+ ð diminution (jusqu'à 50%) de Fmax : Ki = 3-12 mM Fatigue myofibril aire ð pas d'effet sur Vmax ð pas d'effet sur kcat Métabolites Au repos Fatigue ATP 5 mM 3-4 mM ADP 20 µM 250 µM Pi 2 mM 30 mM pH 7,0 6,2 Fibre musculaire pelée à 10°C activée maximalement par le Ca2+ Mécanisme d’action du Pi Effet de Pi [PI]=3mM [PI]=20mM La fatigue se manifeste par une diminution de force sous l’influence d’une accumulation de Pi Cooke et al, 1998 Liaison faible Liaison faible Pi Liaison forte L’augmentation de Pi avec la fatigue détermine une diminution des liaisons fortes et la force de contraction diminue Liaison faible Vale & Milligan (2000) Science 288, 88-95 15 Facteurs limitant la capacité anaérobie 1. 2. 3. 4. 5. 6. Couplage Excitation-Contraction ? Réserves en glycogène ? Réserves d’ATP et de PCr au repos ? ADP? Pi? pH ? D'où vient l'acidification musculaire ? Lors d'un exercice musculaire : • activité ATPasique myofibrillaire est activée de 100–200 × • augmentation de [H+] due à la réaction d'hydrolyse de l'ATP : Fatigue myofibril aire ATP → ADP + Pi + H+ Stock intracellulaire d'ATP limité, donc doit être régénéré : • glycolyse anaérobie : production d’ions H+ Effet de l'acidose 2 origines à la production d’ions H+ Abaissement du pH de 7,0 à 6,2 : ð diminution de la sensibilité au Ca2+ 1. L’hydrolyse de l’ATP produit des ions H+ : ð diminution de 50% de Fmax ATP + H20 ßà ADP + Pi + H+ ð diminution de 40% de Vmax Energie libérée :ΔG° = -30,5 kJ . mol-1 + phosphate ð diminution de 30% de kcat 2. La glycolyse produit des ions H+ : Métabolites glucose + 2 ADP + 2 Pi + 2 NAD+ → 2 pyruvate + 2 ATP + 2 (NADH,H+) + 2 H2O Le pH chute jusqu’à une valeur de 6,1 à l’épuisement Effet des produits d'hydrolyse: relation force-vitesse Au repos Fatigue ATP 5 mM 3-4 mM ADP 20 µM 250 µM Pi 2 mM 30 mM pH 7,0 6,2 Comment expliquer les effets de l'acidose ? L'acidose agit à plusieurs niveaux : 1. inhibition de l'hydrolyse de l'ATP par la myosine ADP 2. diminution de l'énergie libre H+ libérée par l'hydrolyse de l'ATP 3. compétition avec le Ca2+ au niveau Effets de Pi et H+ sur Fmax >> Vmax Pi de la troponine C H+ ADP + Pi + H+ 4. ralentissement du repompage du Ca2+ du sarcoplasme vers le réticulum 5. … tout système protéique est a T° amb. priori sensible au pH 16 Effet des produits d'hydrolyse sur Fmax et Vmax Fibres rapides Basses T° Produits Fmax Fmax H+ Fibres lentes Hautes T° Vmax Effet des produits d'hydrolyse: relation puiss.-vitesse Basses T° Hautes T° Vmax Fmax Vmax Fmax Vmax ADP ö ø ö ø ö ø ? ? Pi ø ó ø ó ø ø ? ? H+ ø ø ø ó ø ø ? ? ADP Pi Pics de puissance → V + faibles ADP + Pi + H+ Basses T° : ≤ 22°C Hautes T° : ≥ 30°C T° amb. Effet de l’exercice sur le muscle Effet de l’entraînement au sprint Linossier et al., 1997 (9 semaines d’entraînement) Force et endurance Métabolisme aérobie (PGC1α) ↑(28%) de la puissance max anaérobie (↑(3%) de VO2max) Akt Due à ↑ glycolyse : • ↑ PHOS (9%), • ↑ PFK (17%) et • ↑ LDH (31%) sans changement des enzymes oxydatives Endurance Force et mTOR AMPK Ulk1 Foxo Autophagie (Atgs) Système ubiquitine protéasome S6k Sprints répétés Chez des sujets paraplégiques L’entraînement de type résistance détermine des gains de : – force et de puissance musculaire – VO2max plus importants que l’entraînement en endurance lui même Jacobs, 2009. 17 Sprints répétés et travail supramax A quantité de travail identique les exercices de sprint sont plus intéressants 4 x 20 min de sprints pendant 15 semaines 8 s de sprint et 12 s de récup pour un total de 60 répet/ j est supérieur à 4 x 40min à faible intensité Ex intensité modérée Sédentaire Ex intense Trapp et al., 2008 Bosquet Bosquet Bosquet Bosquet 18 RSA index = 100 – ((record n)/ tpstotal) 100) Yoyo tests 2 × 20m shuttle runs at increasing speeds, interspersed with a 10-second period of active recovery (controlled by audioBangsbo signals et al., 2008 from a compactdisc player). Bangsbo et al., 2008 19 Bangsbo et al., 2008 Critère de validité d’un test 1. Reproductible (test retest) 2. Spécifique (corrélation avec la perf réelle) 3. Sensibilité du test (capable de détecter des variations fines Effet de l’hypoxie sur le métabolisme anaérobie entre 5000 et 6000m au repos Hypoxie ↓PIO2 +/- entraînement Reprogrammation du métabolisme d’après Clanton et Klawitter, 2001. Bangsbo et al., 2008 ↑LDH ↑PFK ↑Performance ↑Capacité anaérobie 20 Méthode pour développer la capacité anaérobie Adaptation de la commande motrice Les séances ont été déterminées de telles sorte que l’épuisement soit atteint à la fin et que la stimulation soit optimale. 1. Développement capacité anaérobie (Intensité >100% de PMA) 2. Développement VO2max (I entre 95-100% de PMA) 3. Endurance entre 85 et 95% de PMA Thibault and Marion, 1998 MSSE Entraînement en sprints répétés T y p e d ’ e n t r a î n e m e n t i n t r o d u i t p a r : " B i s h o p ( 2 0 0 2 ) à R S A p o u r R e p e a t e d - s p r i n t a b i l i t y " Burgomaster 2005, 2006, 2007, 2008 à SIT pour Sprint Interval Training Intérêt de ce type d’entraînement sur la performance spécialement dans les s p o r t s i n t e r m i t t e n t s " Sports d’équipe: efforts intenses ~ 4-7 sec, un pattern effort/récup de 1:6 à Med Sci Sports Exerc. 2003 Aug;35(8): 1413-8. The curvature constant parameter of the power-duration curve for varied-power exercise. Fukuba Y, Miura A, Endo M, Kan A, Yanagawa K, Whipp BJ. Department of Exercise Science and Physiology, School of Health Sciences, Hiroshima Prefectural Women's University, Hiroshima, Japan. [email protected] 1 : 1 4 (Stolen et al 2005, Spencer et al 2005) " Sports de raquette: efforts intenses ~ 5 à 10 sec, pattern 1:1 à 1:5 Fibre musculaire pelée à 10°C activée maximalement par le Ca2+ Au repos [PI]=3mM • L'activité de la pompe => [K+] est élevée dans le cytoplasme. Les seuls canaux qui soient ouverts à l’état basal sont les canaux potassiums • Tandis que [Na+] est élevée à l'extérieur de la cellule. [PI]=20mM Effet du pH • Plus l’équilibre acidebase est perturbé avec la fatigue, plus la force de contraction diminue • Le phénomène est exacerbé par l’accumulation de Pi La séparation de charge résultante crée la différence de potentiel électrique Cooke et al, 1998 21 … mais attention aux extrapolations hâtives • Études sur le muscle entier ð acidose ne contribue pas : • au déclin de force • au déclin de vitesse • A 30°C, les effets de l'acidose (pH 6,2) sont atténués : Aptitudes Physiques ANAEROBIES (10h au total) L2 UE 41.A Biologie de la performance • seulement 20% de chute de Fmax (contre 50% à 10°C) • pas de chute de Vmax (contre 30% à 10°C) Pate et al. (1995) J. Physiol. 486, 689-694. • A 30°C, les effets du Pi (25 mM) sont atténués : • seulement 20% de chute de Fmax (contre 65% à 5°C) Coupland et al. (2001) J. Physiol. 536, 879-891. • Fmax et Vmax ne sont pas réellement physiologiques (cf. S. Perrey) • quels sont les effets sur la relation force-vitesse ? [email protected] http://dailynews.runnersworld.com/ Support de cours : http://robin.candau.free.fr 22