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1 MALOUDA RETROUVE SES RACINES Noir Jaune *62 ANNÉE - N 19 377 1,90 TOUR DE FRANCE DES CLUBS : AUJOURD’HUI, VALENCIENNES ET METZ France métropolitaine ZENDEN : « L’OM, C’EST TRÈS PRO » RUGBY (Page 11) (Pages 14 et 15) DE VAL-D’ISÈRE À FONT-ROMEU, DEUX SEMAINES AVEC LES BLEUS Boudewijn Zenden, international néerlandais, est impatient de découvrir la Ligue 1. (Photo Alain Mounic) (Page 12) LE MAGAZINE o Rouge FOOTBALL AUJOURD’HUI e Bleu Les rugbymen français, emmenés ici par Serge Betsen et Rémy Martin, ont achevé un cycle de préparation physique de deux semaines. (Photo Jérôme Prévost) www.lequipe.fr Samedi 21 juillet 2007 M 00103 - 721 - F: 1,90 E 3:HIKKLA=XUV^UY:?a@r@c@b@k; LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE RASMUSSEN A L’EPREUVE Le Maillot Jaune du Tour de France est au centre d’une affaire qui secoue durement le peloton. Soupçonné de s’être soustrait à deux contrôles antidopage inopinés et exclu de l’équipe nationale danoise, il joue gros aujourd’hui dans le contre-la-montre individuel d’Albi. (Pages 3 à 8, et notre éditorial, page 2) (Photo Stéphane Mantey) (Photo Alain Mounic) BOXE CASTRES. – Assailli par les journalistes et les photographes, Michael Rasmussen a tenté de relativiser les griefs qui lui sont reprochés. « Tout cela est complètement disproportionné, a-t-il indiqué, je n’ai pas subi de contrôle antidopage positif. » (Photo Bernard Papon) J 8 MBAYE DÉFIE REES FAUTE DE MIEUX (Page 16) france2.fr L’ÉQUIPE samedi : ALLEMAGNE, 2 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ; AUTRICHE, 2,10 ; BELGIQUE, 3 ; ESPAGNE, 3,75 ; GRÈCE, 2,00 ; ITALIE, 3,75 ; LUXEMBOURG, 3 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 1,8 . Bleu Rouge Noir Jaune Rouge ALONSO FAIT UNE MISE AU POINT (Page 18) Bleu Rouge AUTOMOBILE Jaune Bleu Jaune ET DE DEUX POUR BOONEN Noir Noir CASTRES. – Le sprinteur belge a remporté, hier, sa deuxième étape du Tour 2007. Le leader de la Quick Step accentue son avance au classement du maillot vert sur Hunter et Zabel. (Photo Jean-Christian Biville) 2 Bleu Rouge Noir Jaune LA PAGE DEUX , ON EN PARLE AUJOURD HUI DANS « L’OL veut Rothen FOOTBALL. Alors que les joueurs de l’OL en tournée en Corée disputent aujourd’hui la finale de la Coupe de la Paix face à Bolton, le club continue de vouloir renforcer son effectif. Le sextuple champion de France devrait faire une première offre lundi ou mardi au PSG pour s’attacher les services de Jérôme Rothen (ci-contre) . Le milieu international français, qui a déjà été dirigé par Alain Perrin à Troyes, pourrait venir remplacer Florent Malouda, parti pour Chelsea. Du côté de l’attaque, c’est le nom de José Antonio Reyes qui circule pour pallier l’absence de Fred. Même si aucun contact n’a encore été pris. (Page 10) Les Bleuets en demi-finales BASKET. En battant l’Espagne hier soir (100-83), les Bleuets se sont qualifiés pour la première fois pour les demi-finales d’un Championnat du monde juniors. Pour aller en finale, il faudra dominer ce soir les États-Unis, qui s’étaient imposés en match de poules. (Page 15) (Photos Alain de Martignac et Christian Liewig/L’Équipe) L’ÉDITO » LES QUESTIONS 787,3 Jacquelin et Bourdy passent le cut BATEAUX. En milles nautiques, la distance parcourue par Franck Cammas (notre photo) en 24 heures, nouveau record en la matière. Le skipper de Groupama 3, qui a effacé des tablettes Orange 2 et Bruno Peyron (766,8milles), était encore susceptible d’améliorer sa marque dans la nuit. Mais c’est un autre record, détenu lui aussi par le Baulois, que Cammas veut battre, celui de la traversée de l’Atlantique Nord. « Ce midi, il va y avoir une phase de transition qu’on ne devra pas rater pour rester dans le flux de vent, estime-t-il. Si c’est le cas, on peut arriver dans les temps. » Temps à battre : 4 jours, 8 heures, 23 minutes et 54 secondes. (Page 17) GOLF. Raphaël Jacquelin, Grégory Bourdy et Grégory Havret étaient bien partis pour franchir tous les trois le cut du British Open. Mais, si les deux premiers Français ont gagné leur ticket pour le troisième tour, Havret a craqué. « Je vais pouvoir revoir ma petite fille plus vite. Il faut savoir être philosophe », se consolait le récent vainqueur de l’Open d’Écosse. Bourdy, le mieux placé (13e), n’a pas d’autre ambition pour son premier Grand Chelem que de continuer à prendre du plaisir. « Mon seul objectif, c’était de passer le cut », explique-t-il. (Page 9) La réussite de BMW Des soucis pour Lyssenko AUTO. BMW est troisième au Championnat du monde des con stru ct eurs a va nt l e G P d’Europe, ce week-end, au Nürburgring. « C’était ce que nous visions. Mais nous nous préparions à une bagarre nettement plus difficile », lâche Mario Theissen, le patron de l’écurie. (Page 17) ATHLÉTISME. Tatiana Lyssenko, recordwoman du monde du marteau, aurait été contrôlée positive (échantillon A) à un anti-œstrogènes le 9 mai dernier. Du coup, le dernier record de la Russe (78,61 m) pourrait être effacé. (Page 13) Le retour de Hayden MOTO. En 2006, Nicky Hayden était sacré champion du monde de MotoGP. Mais l’Américain a depuis sombré : il occupe actuellement la 9e place du Championnat, à 123 points du leader, Casey Stoner. Et pour cause : sa Honda, version 800 cm3, était mal née. « Il est évident depuis le premier jour que la moto n’est pas ce qu’elle aurait dû être, se justifie-t-il. Je n’ai pas oublié du jour au lendemain comment on pilote une moto. » Aujourd’hui, des remèdes ont été apportés à sa machine et le pilote peut espérer en profiter ce week-end, chez lui, pour le GP des États-Unis. (Page 17) Demongeot et Bachelot contre les abus sexuels TOUS SPORTS. Accompagnée d’Isabelle Demongeot, Roselyne Bachelot a présenté hier un plan pour lutter contre le harcèlement et les abus sexuels dans le milieu sportif. La ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports et l’ancienne joueuse de tennis, qui affirme avoir été violée par son ex-entraîneur, Régis de Camaret, et qui est « conseillère technique » sur ce dossier, vont étudier le phénomène avant de créer une charte de bonne conduite et instaurer un numéro d’écoute pour les victimes. (Page 13) ’AFFAIRE Michael Rasmussen est consternante et nous tous, amateurs de sport, sommes consternés. La situation est claire : le combat contre le dopage est loin d’être gagné et les participants à cette lutte n’ont pas tous les mêmes intérêts. Le sport est en péril. Le cyclisme est en danger de mort. Ceux qui font en sorte que rien ne change et ceux qui font comme si rien ne BASKET (Championnat du monde juniors) Quarts de finale Hier États-Unis - Argentine : 112-86 Australie - Brésil : 73-72 Serbie - Turquie : 94-56 Espagne - France : 83-100 Classement de la 12e étape MONTPELLIER - CASTRES 1 Boonen (BEL, Qsi), les 178,5 km en 4 h 25’32’’ (moy. : 40, 334 km/h) Zabel (ALL, Mrm) Hunter (AFS, Bar) Bennati (ITA, Lam) Hushovd (NOR, CA) Eisel (AUT, Tmo) Sé. Chavanel (Fdj) Jalabert (Agr) Förster (ALL, Gst) Kashechkin (KAZ, Ast) 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Programme des demi-finales Aujourd’hui Serbie - Brésil (18 heures) Etats-Unis - France (20h30) GOLF (British Open) Général 1 Deuxième tour 1 2 3 5 7 13 20 Les quatre maillots Rasmussen (DAN, Rab) Boonen (BEL, Qsi) Garcia (ESP) Choi (CDS) Jimenez (ESP) Weir (CAN) Furyk (USA) Weekley (USA) Romero (ARG) Cabrera (ARG) Westwood (ANG) Forsyth (ECO) Goosen (AFS) Henry (USA) Bourdy …Jacquelin 136 138 139 139 140 141 142 143 81. Havret, 148 (n’a pas franchi le cut) Rasmussen (DAN, Rab) Contador (ESP, Dsc) VILLAGE DÉPART avec Lillee France 3 50 min Sedann 21 15 19 13 s BEACH-VOLLEY Metz 20 13 Paris Strrasbourg ra 23 17 13 22 17 13 Besannçon o CCl Clermontt--Ferrand 19 15 19 16 20 12 vree VTT, 17 Valence Valenc 15 Perpignan Perpigna 26 21 26 22 27 24 Nicee CYCLISME 27 21 Ajaccio FOOTBALL À partir de 8 heures : football, suivi de l’actualité des transferts. À 9 h 30 : rugby, Nouvelle-Zélande Australie,match des Tri Nations,en direct. À partir de 10 h 20 : cyclisme, 13e étape, Albi-Albi (c.l.m. individuel), en direct. VÉLO CLUB 21.45 Sport + 15 min Rediff. demain à 7 h 30 21.45 NASN 195 min Championnat MLB. Los Angeles Dodgers - New York Mets. Rediff. demain à 6 h 22.00 Championnat du monde WBA. Poids super-légers. MBaye - Rees (GAL). À Cardiff (GAL). Eurosport 135 min 22.15 22.45 Sport + 120 min Rediff. demain à 22 h 15 Eurosport 75 min À voir. Rediff. demain à 7 h 30 22.55 « Une saison de rêves », de François Trillo. Canal + Sport 75 min MAGAZINE 18.00 France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 7. RTL. La France du Tour. 7.12 et 8.42 Europe 1. Sports. 8.8 France Inter. Journal des sports. 8.40 RTL. Le carnet de route de Laurent Jalabert. 10. RMC. À vos marques. 14. RMC. Spécial Tour de France. 15. Intégrale Tour de France. 18.15 RTL. Club Jalabert. 19.30 Europe 1. Europe Sport. 21. RMC. Best of Radio Moscato.23. Spécial Tour de France. Eurosport 2 60 min Grand Prix des États-Unis. Essais qualificatifs des MotoGP. À Laguna Seca. DOCUMENTAIRE 17.50 Canal + 145 min Rediff. demain à 17 h 35 Canal + Sport Championnat du monde des moins de 19 ans. 1re demi-finale. À Novi Sad (SER). MOTO 17.45 France 2 60 min FOOTBALL Rediff. lundi à 18 h BASKET Rediff. à 0 h 25 Canal + LE COIN DES RADIOS Canal + Sport 120 min Tour de France à la voile 2007. Le résumé de l’étape du jour. À Saint-Cyprien. BOXE Canal + Sport 205 min 6. Le Journal en continu. 20.55 BASEBALL 17.05 Coupe de la Ligue allemande. Quarts de finale. Werder Brême - Bayern Munich. Eurosport 2 105 min VOILE Rediff. à 22 h Championnat d’Europe des moins de 19 ans. Groupe A. Espagne-Grèce. À Linz (AUT). À partir de 12 heures : rugby, retour sur Nouvelle-Zélande - Australie. À partir de 15 heures : golf, suivi des résultats du British Open. À partir de 20 heures : cyclisme, page spéciale Tour de France avec notre consultant Jean-François Bernard. FOOTBALL Eurosport 165 min Open britannique. 3e jour. À Carnoustie (ECO). À SUIVRE Match amical. FC Porto (POR) - Monaco. À Porto (POR). 15.00 INFOSPORT 20.30 Eurosport 2 60 min Canal + 100 min Rediff. demain à 19 h 15 Canal+ Sport Tour de France 2007. 13e étape : Albi-Albi (54 km c.l.m). GOLF BASKET 15.00 Tri Nations 2007. Nouvelle-Zélande - Australie. À Auckland (NZL). France 3 10 min Championnat du monde des moins de 19 ans. 2e demi-finale. À Novi Sad (SER). Sport + 210 min RUGBY Eurosport 120 min 20.10 France 2 220 min 14.30 Tournoi ATP de Stuttgart (ALL). Demi-finales. Championnat d’Europe des moins de 19 ans. Groupe B. Allemagne-Serbie. À Pasching (AUT). Rediff. demain à 8 h 30 14.15 FIVB World Tour. 10e manche. Open de Marseille. Demi-finales F. Et à 18 heures. 12. Rugby, retour sur la dernière journée du tournoi des Tri Nations, Nouvelle-Zélande - Australie. 15. Golf, suivi des résultats du British Open. 20. Cyclisme, page spéciale Tour de France avec notre consultant Jean-François Bernard. Rediff. demain à 18 h 20.00 Eurosport 60 min 14.00 TENNIS 25 17 27 Montpellierr 21 Ta Tarbes CYCLISME Tour de France 2007. 13e étape : Albi-Albi (54 km c.l.m). L’ÉQUIPE TV Sport + 105 min LE JOURNAL DU TOUR 14.00 BEACH-VOLLEY 20 15 Bordeauxx FORMULE 1 Eurosport 60 min Championnat du monde 2007. Grand Prix d’Europe. Essais qualificatifs. Au Nürburgring (ALL). 20.00 Super League anglaise. 21e journée. Dragons Catalans - Hull FC (ANG). FOOTBALL 12.00 FIVB World Tour. 10e manche. Open de Marseille. Demi-finales F. 24 D Dijon RUGBY À XIII 11.05 À ne pas rater Les cases bleues correspondent aux retransmissions en direct. 00.20 Tour de France 2007. Le grand résumé. 13e étape : Albi-Albi (54 km c.l.m). Intéressant. France 4 60 min Du 7 au 29 juillet, tous les jours dès 20 h 00 De Londres à Paris, notre consultant cyclisme Jean-François Bernard vous livre ses analyses sur l’étape du jour. Les experts de l’info sportive sont sur Disponible sur PAGE 2 , le câble, par ADSL et sur www.lequipe.fr SAMEDI 21 JUILLET 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Rouge 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Bleu Bleu Jaune Rasmussen (DAN, Rab), en 57 h 37’10’’ Valverde (ESP, Gce), à 2’35’’ Mayo (ESP, Sdv), à 2’39’’ Evans (AUS, Prl), à 2’41’’ Contador (ESP, Dsc), à 3’8’’ Sastre (ESP, CSC), à 3’39’’ Klöden (ALL, Ast), à 3’50’’ Leipheimer (USA, Dsc), à 3’53’’ Kirchen (LUX, Tmo), à 5’6’’ Astarloza (ESP, Eus), à 5’20’’ CSC Rouenn Brest Toulouse (nombre de votants : 41 767) Selon le résultat de vos votes sur www.lequipe.fr et par SMS. Jaune Noir 19 13 19 14 OUI .................................................. 20 % NON ................................................ 78 % Ne se prononcent pas ................... 2 % LA TÉLÉVISION 21 13 16 14 Christophe Moreau montera-t-il sur le podium du Tour de France ? Par équipes LA MÉTÉO Caen D’HIER CYCLISME (Tour de France) FIN DE CYCLE 19 14 Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr. entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût de 1 SMS). Noir Armstrong en porte la preuve. Les moyens de lutte contre le dopage progressent mais la lutte elle-même ? Pour les instances sportives, elle est aujourd’hui un levier politique, un moyen de pression. Est-il encore pertinent de leur en laisser la maîtrise ? Si le dopage est un enjeu de santé publique, il faut réserver l’ordonnancement des contrôles et la communication des résultats à la puissance publique et placer les autorités du sport face au seul devoir de la sanction. Si le dopage ne connaît pas de frontières, il faut demander à l’Europe, toujours si prompte à régir, de s’emparer du sujet. La situation est dramatique. Au prochain scandale, elle sera désespérée. Au suivant, perdue. Et le cyclisme disparaîtra comme ont disparu le handball à onze et le catch, victimes de leur obsolescence ou de leur ridicule. C’est une autre bataille qui débute, contre les profiteurs et les cyniques, ceux qui font le pari du pire, ceux qui se moquent de couler avec le navire pourvu que le navire coule. Le jour où elle a révélé le mensonge Armstrong, en 2005, L’Équipe n’a pas hésité à proclamer sa foi en un sport propre. Le chemin est long mais les imposteurs ne gagneront pas. devait changer s’en préoccupent-ils seulement ? Ils sont fascinés par leurs mensonges, hypnotisés par leurs masques, envoûtés par la mise en scène de leur propre suicide. Ils se sont construit un monde parallèle. Seulement voilà, il n’y a qu’un monde et c’est le nôtre. Il a sa morale et ses règles. On n’y déroge pas impunément. En 1998, le peloton, qui allait trop vite, a été rattrapé par la justice. La suite a été terrible. Il y a eu des sanctions, souvent lourdes. Il y a eu des aveux, douloureux mais nécessaires. Il y a eu des retraits, celui de Phonak, ceux des chaînes publiques de télévision allemandes. Il y a même eu des morts, parfois célèbres. Certains ont compris la leçon. D’autres pas. On a très mal négocié le tournant capital de l’affaire Festina. L’ère Le Maillot Jaune Michael Rasmussen doit-il être exclu du Tour de France ? TABLEAU DE BORD CYCLISME L DU JOUR 3 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME SUR www.lequipe.fr Suivez le Tour en direct Un jaune en question L’avertissement de l’UCI au Maillot Jaune, Michael Rasmussen, a animé toute la journée d’hier. Récit. Le Maillot Jaune, Michael Rasmussen, a été averti le 29 juin dernier par l’Union cycliste internationale, pour s’être soustrait à deux contrôles inopinés. L’information n’a été rendue publique que jeudi soir en plein Tour de France. Beaucoup s’en étonnent. Comment en est-on arrivé là ? Récit d’une drôle d’histoire. CASTRES – de notre envoyée spéciale QU’A FAIT MICHAEL RASMUSSEN ? Michael Rasmussen fait partie d’un groupe ciblé de coureurs, contraint de donner chaque trimestre son emploi du temps précis à l’Union cycliste internationale pour être soumis à des contrôles inopinés. Le 24 mars 2006, le Danois est une première fois rappelé à l’ordre pour ne pas avoir fourni son planning à temps. Le 8 mai dernier, quatre jours avant le départ du Giro, il rate un contrôle inopiné de l’UCI (premier « no-show »), mais la Fédération ne formalise pas d’avertissement. Le 28 juin, nouveau constat de carence : Rasmussen n’est toujours pas là où il devait être. Il rentre du Mexique, le pays d’où sa femme est originaire, pour disputer son Championnat national. Pour sa défense, hier soir, il expliquait que sa lettre adressée à l’UCI s’était perdue et qu’il n’avait pas d’ordinateur avec lui pour envoyer un mail (voir page 4). Des explications très légères. Pourquoi tant d’absences ? Parce qu’il se préparait en secret pour le Tour ? Le 29 juin, Anne Gripper, la manager de l’antidopage à l’UCI, lui adresse un deuxième avertissement écrit et en informe sa fédération. Sanction immédiate : il n’est plus sélectionnable pour les Championnats du monde et les JO de Pékin. Le coureur et son équipe sont prévenus, mais l’information n’est pas rendue publique. Deux jours plus tard, le 1er juillet, Rasmussen peut néanmoins prendre le départ du Championnat danois. Et la veille, il subit un contrôle inopiné. QU’A FAIT RABOBANK ? L’équipe néerlandaise, managée par Theo De Rooy, informée des avertissements, n’a pris aucune sanction. Mais comment De Rooy, voire Breukink ou Dekker, les deux directeurs sportifs, ont-ils pu ne pas se soucier de la localisation de leur coureur dans une période aussi sensible que celle de l’avant-Tour ? Sportivement d’abord : quand on a un candidat au maillot à pois, à des victoires d’étape, voire à une place sur le podium du Tour, on se soucie logiquement de son état, de la progression de son entraînement, de sa fraîcheur mentale, etc. À moins de n’avoir aucune prise sur le bonhomme, c’est ce qui se dit dans le peloton… Éthiquement ensuite : De Rooy était à Genève, le 19 juin dernier, lorsque le président de l’UCI, Pat McQuaid, a exigé l’application du code éthique, réclamé un « pistage » des coureurs, évoqué l’interdiction pour ceux-ci de se préparer hors des structures mises en place par l’équipe. Il l’a aussi entendu parler de la « responsabilité maximale des managers ». Ce jourlà, il était d’accord avec cette ligne dure, sauf que, ce même jour, il ne savait pas ce que faisait Rasmussen. Mais il a accepté de l’engager sur le Tour. Hier, il confiait à un journaliste hollandais avoir alors reçu l’assurance de l’UCI que tous les contrôles effectués sur son coureur étaient clairs. Il l’a néanmoins soumis à un nouveau contrôle interne le 3 juillet. Le 5 juillet, à Londres, il l’a contraint, à l’heure du déjeuner, à signer la lettre d’engagement de l’UCI pour un nouveau cyclisme, signature exigée de tout coureur. Rasmussen était en effet, avec Oscar Freire, le dernier coureur à ne pas l’avoir paraphée, pour cause « d’intrusion dans sa vie privée ». QU’A FAIT LA DCU, LA FÉDÉRATION DANOISE ? Jeudi soir, le directeur général de la Fédération danoise, Jesper Wörre, annonce sur la chaîne de télé publique DR 1 l’exclusion de Rasmussen de toute sélection nationale en raison de l’avertissement de l’UCI. La machine médiatique se met en route. Hier matin, le directeur du Tour, Christian Prudhomme, s’interroge publiquement : « Pourquoi révéler cette décision en plein Tour de France ? Pourquoi ne pas l’avoir fait avant le Tour ? À qui profite le crime ? » Une heure plus tard, le président de la DCU, Tom Lund, s’explique : « On nous a interrogés. Et lorsqu’on nous pose des questions, nous n’avons pas l’habitude de mentir. » Pourtant, personne ne comprend réellement le timing de cette annonce. Estelle le fait du hasard ? Jesper Wörre avait ainsi sérieusement critiqué les organisateurs du Tour en mai dernier, à propos de leur refus d’engager Unibet (même si, depuis, Wörre, organisateur du Tour du Danemark, les a imités). Par ailleurs Copenhague, la capitale du Danemark, sacrée « UCI Bike City », a obtenu le droit d’organiser un Championnat du monde par an pendant cinq ans (toutes disciplines du cyclisme confondues). En 2010, ce sera le Mondial de piste, en 2011, le Mondial sur route, attribué par le comité directeur de l’UCI, le 26 janvier dernier, alors que le Mondial 2010 ne le sera… qu’en septembre prochain. De là à dire qu’il y a collusion d’intérêts entre l’UCI et la Fédération danoise pour salir le Tour... QU’A FAIT LE TOUR ? Hier matin, ils étaient nombreux à penser que le Maillot Jaune allait être exclu par les organisateurs. Impossible au regard des règlements, et même dans le cadre d’une atteinte à l’image de l’épreuve. L’accusation n’aurait pas tenu devant le Tribunal arbitral du sport, qui peut se réunir en urgence. Rasmussen, frappé au fond d’un simple avertissement, aurait gagné devant le TAS et aurait pu prendre le départ. En fait, les organisateurs, qui ont demandé à Rabobank le détail des contrôles du coureur (*), se sont surtout étonnés de la multiplicité des affaires depuis le départ du Tour (voir ci-dessous l’interview de Patrice Clerc). La théorie d’un complot, ourdi essentiellement par Hein Verbruggen, l’ennemi juré du président d’ASO, a peu à peu pris corps. La révélation du contrôle positif de l’échantillon A de Patrik Sinkewitz – qui a entraîné le départ des télévisions publiques allemandes, grosse source de revenus pour le Tour – mercredi dernier, alors que le contrôle inopiné avait eu lieu le 8 juin, étaye cette thèse. Sinkewitz fait partie de la T-Mobile, une équipe qui s’est désolidarisée récemment du noyau dur des managers favorables à l’UCI, et qui s’est aussi rapprochée du camp des Français, forcément favorables au Tour. Par ailleurs, Sinkewitz est également un ancien coureur de la Quick Step et de Patrick Lefèvère. Or, ce dernier est depuis plusieurs semaines en guerre ouverte avec Verbruggen qui lui reproche d’être la taupe d’ASO au sein du conseil du Pro Tour (les Grands Tours y sont interdits de séjour). D’autre part, le milieu bruit d’une rumeur inquiétante : l’UCI fait la chasse aux Français pour salir définitivement l’épreuve emblématique. Fantasme ou réalité ? Dans la volée des contrôles inopinés d’avant Tour, la part des Français serait importante, au contraire de celle des Espagnols, pourtant classés par l’UCI en tête du classement par nations des coureurs à risque. Seule certitude en tout cas : les négociations sur le Pro Tour entre l’UCI et ASO sont rompues depuis la mi-juin. Lundi dernier, à Tignes, ASO a même entamé avec plusieurs managers d’équipe des discussions pour un plan de participation directe à leurs épreuves. De quoi forcément déplaire à Hein Verbruggen, créateur du Pro Tour désormais vidé de sa substance. En mars dernier, l’ex-président de l’UCI avait cherché, via des fonds de pension hollandais, à faire une proposition de rachat du Tour de France et de ses épreuves. ASO s’était déclarée « Pas à vendre ». Puisqu’il ne peut pas avoir ce beau jouet, l’ancien président de l’UCI rêve-t-il vraiment de le détruire ? Sans se soucier des moyens utilisés ? FRÉDÉRIQUE GALAMETZ (*) Rasmussen a subi depuis le 5 juillet deux contrôles sanguins, un le 5 à Londres comme tous les coureurs, un le 17 en inopiné, à Val-d’Isère, et quatre urinaires les 15, 17, 18 et 19 juillet, en tant que porteur du Maillot Jaune. Classements 12e ÉTAPE MONTPELLIER - CASTRES 1. Boonen (BEL, Qsi), les 178,5 km en 4 h 25’32’’ (moy. : 40,334 km/h) 2. Zabel (ALL, Mrm), 3. Hunter (AFS, Bar), 4. Bennati (ITA, Lam), 5. Hushovd (NOR, CA), 6. Eisel (AUT, Tmo), 7. Sé. Chavanel (Fdj), 8. Jalabert (Agr), 9. Förster (ALL, Gst), 10. Kashechkin (KAZ, Ast), … 32. Evans (AUS, Prl), 35. Kirchen (LUX, Tmo), 40. Mayo (ESP, Sdv), 43. Contador (ESP, Dsc), 46. Leipheimer (USA, Dsc), 47. Rasmussen (DAN, Rab), 50. Pereiro (ESP, Gce), 64. Karpets (RUS, Gce), 76. Vinokourov (KAZ, Ast), 77. Valverde (ESP, Gce), 84. Sastre (ESP, CSC), 85. Klöden (ALL, Ast), 86. F. Schleck (LUX, CSC), 113. Moreau (A2r), 125. Menchov (RUS, Rab), t.m.t. GÉNÉRAL 1. Rasmussen (DAN, Rab), en 57 h 37’10’’ 2. Valverde (ESP, Gce), à 2’35’’ 3. Mayo (ESP, Sdv), à 2’39’’ 4. Evans (AUS, Prl), à 2’41’’ 5. Contador (ESP, Dsc), à 3’8’’ 6. Sastre (ESP, CSC), à 3’39’’ 7. Klöden (ALL, Ast), à 3’50’’ 8. Leipheimer (USA, Dsc), à 3’53’’ 9. Kirchen (LUX, Tmo), à 5’6’’ 10. Astarloza (ESP, Eus), à 5’20’’ 11. Kashechkin (KAZ, Ast), à 5’34’’ 12. F. Schleck (LUX, CSC), à 5’56’’ 13. Pereiro (ESP, Gce), à 6’36’’ 14. Moreau (A2r), à 6’38’’ … 18. Menchov (RUS, Rab), 7’10’’ 19. Vinokourov (KAZ, Ast), à 8’5’’ 21. Karpets (RUS, Gce), à 8’51’’ 34. Sy. Chavanel (Cof), à 20’12’’ 36. Le Mével (CA), à 22’45’’ « Une entreprise de déstabilisation » CASTRES – de notre envoyé spécial « QUE RÉPONDEZ-VOUS lorsque les organisateurs se demandent pourquoi le cas de Rasmussen éclate en plein Tour de France ? – Je suis en Irlande depuis hier pour une semaine de vacances. J’étais jeudi soir au restaurant avec ma famille quand un journaliste m’a appelé vers 22 h 30. Il m’a demandé mon avis sur la situation de Rasmussen. Je n’étais pas au courant et je lui ai demandé ce qui se passait… Dix minutes plus tard, j’ai reçu un appel de Christian Prudhomme. Il m’attaquait en me demandant si je voulais tuer le Tour de France ! Il ne m’a pas laissé parler. Après trois ou quatre minutes, j’ai coupé cette conversation. Je n’accepte pas des insinuations comme celles-là. Je suis très fâché et très déçu de l’attitude d’ASO. J’ai beaucoup travaillé pour aider le cyclisme et aussi le Tour de France. J’attends des excuses. – Quelle est la position de l’UCI vis-à-vis du cas Rasmussen ? – Au mois de juin, la fédération danoise (DCU) a pris la décision de ne pas sélectionner Rasmussen pour le Championnat du monde parce qu’il avait manqué un contrôle de l’UCI et de l’agence danoise. Elle a informé le coureur, et personne d’autre. Cela concerne la fédération danoise. C’est une information dont l’UCI n’a pas besoin. Puis le Tour a commencé et Rasmussen a pris le Maillot Jaune. Je pense que les médias ont mis beaucoup de pression sur la fédération danoise. J’ai parlé avec Jesper Wörre (directeur de la DCU) à 1 heure du matin (dans la nuit de jeudi à vendredi) et il m’a dit que la presse était très préoccupée de la situation de Rasmussen. Les journalistes savaient qu’il avait reçu un avertissement de l’UCI. C’est vrai. Mais c’est seulement s’il manque un troisième contrôle qu’une procédure disciplinaire peut être ouverte. – Dans ces conditions, l’équipe Rabobank aurait-elle dû aligner Rasmussen ? – C’est son choix. Avec cette lettre qu’il a signée (l’engagement pour un nouveau cyclisme, que le Danois a finalement paraphé tardivement et non sans réticences), c’était très difficile pour Rabobank de laisser Rasmussen à la maison. Mais d’un point de vue éthique, c’est autre chose. – Et maintenant, que convient-il de faire à son sujet ? – À mon avis, rien. Aucune procédure n’est ouverte contre un coureur qui est sur le Tour. Il a le droit de courir. – Pensez-vous, comme vous l’aviez dit pour Vinokourov, qu’une victoire de Rasmussen serait moins crédible ? – C’est un peu dangereux de dire cela. Il n’y a rien contre lui. Je sais que l’UCI et l’agence nationale danoise ont cherché Rasmussen partout. Je crois qu’ils ont fait un contrôle sur lui avant le Tour (*). Mais à ce moment, tous les contrôles sont négatifs. – Après ce nouvel épisode, le conflit avec ASO sur le dossier Pro Tour peut-il encore trouver une issue ? – Cela dépend de l’attitude d’ASO. Je suis sûr qu’il y a de la paranoïa de la part d’ASO vis-à-vis de l’UCI. Mais il n’y en a pas de la part de l’UCI. Si ASO gagne des millions d’euros, je n’en veux pas un centime. Je veux seulement le bien du cyclisme et le Tour est très important pour le cyclisme. Et je suis vraiment déçu lorsque Christian Prudhomme me demande si je veux tuer le Tour de France. » PHILIPPE BOUVET (*) Ce contrôle a été réalisé le 30 juin. SAMEDI 21 JUILLET 2007 Patrice Clerc, le président d’ASO, organisateur du Tour, a géré depuis Paris la crise qui a secoué le Tour hier. S’il trouve le comportement de Rasmussen léger, il se demande surtout si l’UCI n’a pas décidé de nuire, pour des raisons politiques, à sa course la plus emblématique. CASTRES – de notre envoyés spéciale « QUE PENSEZ-VOUS des absences de Rasmussen aux contrôles inopinés ? – Sa légéreté dans cette affaire est grave vis-à-vis de la crise que traverse actuellement son sport. S’il ne prend pas le temps de donner son lieu d’entraînement… L’avertissement de l’UCI est donc sérieusement motivé. Il dit maintenant qu’il avait envoyé une lettre à la fédération donnant son programme. À l’UCI d’enquêter là-dessus, de savoir si elle a bien reçu ce courrier. Le problème du dopage est trop grave, la croisade que nous avons entreprise trop sérieuse. Je ne peux pas admettre qu’on joue avec cela, qu’on manipule des éléments. – Avez-vous envisagé d’exclure le Maillot Jaune ? – Nous n’avions aucune raison de le faire. Il est vrai qu’il est suivi, qu’on s’interroge sur ses pics de forme, qu’on le regarde avec un œil plus soupçonneux. Mais on nous a donné le détail de ses contrôles. Comment pouvions-nous exclure quelqu’un sur une rumeur ? Pour nous, il a reçu un avertissement administratif. Mais avertissement ne veut pas dire sanction. Si on décide qu’il en va ainsi, il faut modifier le règlement, il faut dire que tout coureur averti n’a pas le droit de courir le Tour. Mais je me demande néanmoins pourquoi cette information est sortie pendant le Tour ? – Vous pensez qu’on en veut au Tour ? – Je peux légitimement me poser la question. Cela vient après une série d’éléments bizarres : l’épisode des « men in black » où Mme Gripper (la manager de l’antidopage à l’UCI) parle de contrôles non négatifs de certains coureurs susceptibles d’être révélés pendant le Tour (voir L’Équipe du 21 juin) ; les déclarations de M. Mc Quaid sur le peu de crédibilité d’une victoire de Vinokourov ; la révélation, le 18 juillet, du contrôle de Sinkewitz effectué le 8 juin. Ce coureur n’est plus en course, il est à l’hôpital. Quel est l’intérêt de le faire savoir ? En plus, on annonce le résultat d’un échantillon A sans attendre le B… Et aujourd’hui Rasmussen. Le Maillot Jaune a un comportement qui ne correspond pas au règlement. Soit, mais si on l’avertit le 29 juin, il valait mieux le faire savoir avant le Tour. Et qu’est-ce que ce sera demain ? On peut tout imaginer. – N’est-ce pas le résultat de votre grave querelle avec l’UCI ? – Cela ressemble effectivement à une entreprise de déstabilisation. Et qui a intérêt à le faire ? Pas les gens qui aiment le vélo, pas ceux qui veulent sauvegarder le cyclisme, pas ceux qui nous appuient dans notre lutte antidopage. – Vous avez parlé récemment avec Pat McQuaid ? – Pas depuis le 5 mars dernier à Bruxelles, où nous devions travailler ensemble en toute bonne foi. Les discussions n’ont pas eu de suite et j’attends toujours la bonne foi. » – F. G. PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge « Je veux des excuses » Bleu Rouge PATRICE CLERC, le patron du Tour, s’étonne de la multiplication des affaires ces derniers jours. Jaune Bleu Jaune PAT McQUAID, le président de l’UCI, n’a pas apprécié les insinuations lancées hier sur le Tour. Noir Noir MONTPELLIER. – Vent de folie hier matin autour de la frêle silhouette de Michael Rasmussen. Le Maillot Jaune a eu besoin d’un cordon de police pour aller signer la feuille de départ, conséquence d’un comportement plus que trouble vis-à-vis des contrôles antidopage. (Photo Bernard Papon) 4 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME 5 6 Victoire d’étape : Pozzato ato (Liq) Victoire d’étape : Boonen en (Qsi) VVictoire d’étape : Gerdemann mann (Tmo) VVictoire d’étape : Rasmussen ussen (Rab)) Cancellara (CSC) Champion du monde du chrono, Cancellara fait un grand numéro et relègue ses premiers dauphins à 13’’ (Klöden) et 23’’ (Hincapie). Cancellara (CSC) Isol dans le final, McEwen Isolé effectue une remontée-éclair et s’impose au sprint devant Hushovd et Boonen. Cancellara reste en jaune. Cancellara (CSC) Suit à une chute dans le final, Suite le peloton se présente pour le sprint en groupe réduit. Boonen offre la victoire à son coéquipier Steegmans. Cancellara (CSC) Au m moment où le peloton reprend les échappés à 500 mètres de la ligne, Cancellara place un contre décisif et s’impose en costaud. Pozz s’impose de justesse au Pozzato sprint devant Freire. Vinokourov, victime d’une chute, perd 1’20’’ sur les autres favoris. Cancellara (CSC) Ech Echappé toute la journée, Wiggins est repris à 7 km de la ligne. Boonen remporte facilement le sprint massif. Gerdemann (Tmo) Membre d’une échappée partie en début d de journée, Gerdemann s’impose en solitaire et prend le Maillot Jaune. Tous les favoris arrivent groupés. Londres Londres Dunkerque Waregem Chablis Semuren-Auxois 203 km Canterbury 168,5 km Gand 236,5 km 4 j Étape Dimanche 15 juillet Étape VVictoire d’étape : McEwen Ewen (Prl) Victoire d’étape : Steegmans gmans (Qsi) VVictoire d’étape : Cancellara ellara (CSC) VVictoire d’étape : Hushovd ovd (C (C.A.) A) Londres 3 j j Étape Vendredi 13 juillet Étape Samedi 14 juillet Victoire d’étape : 7,9 km 2 j j Étape Mercredi 11 juillet Étape Jeudi 12 juillet Cancellara (CSC) Hushovd, bien lancé par Dean, s’impose au sprint et remonte s’im à la 2e place au général, derrière Cancellara. Compièègne Villers-Cotter Compi Villers-Cotterêêts 193 km Joigny Cancellara (CSC) 182,5 , km Autun 199,5 , km 7 Bourg- Bourgen-Bresse en-Bresse 197,5 , km Le GrandBornand 8 Rasmussen (Rab) Grand numéro de Rasmussen, qui s’impose et endosse le Maillot Jaune. Vinokourov perd encore du temps sous les coups de boutoir de Moreau. Le GrandBornand 165 km Tignes Mardi 17 juillet j Repos po 1 j Étape Mardi 10 juillet Lundi 16 juillet Samedi 7 juillet j j j Étape Lundi 9 juillet Prologue Dimanche 8 juillet (C.l.m. individuel) j Étape Mercredi 18 juillet Étape 9 10 Victoire d’étape : Soler (Bar) Bar) VVictoire d’étape : Vasseurr (Qsi) Rasmussen (Rab) Parti dans le Galibier, Soler résiste et s’impose en solitaire. Vinokourov perd encore du temps sur ses rivaux directs. Rasmussen (Rab) À l’issue d’une échappée de 150 km, Vasseur l’emporte d’un boyau devant Casar. Rasmussen toujours en jaune. Val-d’’Is Val-d Isèère 159,5 km Brian Brianççon Tallard 229,5 km Marseille Rasmussen avec aplomb Le Danois de Rabobank a fait face hier à la pression médiatique, sans se démonter. CASTRES – de notre envoyé spécial DANS UN ENTRETIEN EXCLUSIF publié hier soir sur le site Internet américain VeloNews, un ancien vététiste amateur américain, Whitney Richards, trente et un ans, accuse Michael Rasmussen d’avoir tenté de l’abuser en lui faisant transporter des substances dopantes des États-Unis vers l’Italie, où vit l’actuel porteur du Maillot Jaune depuis 1999. Richards affirme que Rasmussen et lui ont lié une amitié quand le Danois, champion du monde de VTT cross-country en 1999, est venu aux États-Unis préparer les Mondiaux de Vail en 2001. Cette amitié se serait poursuivie pendant plusieurs mois, jusqu’au moment où Richards a décidé de déménager en Italie, en mars 2002. Rasmussen aurait alors demandé à Richards de lui apporter une boîte de chaussures de cyclisme qu’il avait oubliée aux États-Unis. Un ami commun aurait donné cette boîte à Richards deux jours avant son départ. Mais comme elle ne rentrait pas dans la valise, Richards l’aurait ouverte, découvrant alors des AVEC SAGEM, LA VICTOIRE EST UN SPORT D'ÉQUIPE. JÉRÉMIE ARBONA Pourquoi des avertissements ? LES INFORMATIONS de localisation sont exigées chaque trimestre par l’Union cycliste internationale pour un groupe cible de coureurs, soumis aux contrôles hors compétition. Ils doivent dire où ils résideront, où ils s’entraîneront et où ils participeront à des compétitions. Les informations doivent être données au plus tôt trois semaines après l’envoi de la demande par l’UCI et au plus tard deux semaines avant le début du trimestre. La mise à jour de l’emploi du temps des coureurs concernés est obligatoire par fax ou par mail. – Si les informations fournies sont incomplètes ou inexactes, le coureur reçoit un avertissement écrit. Il a sept jours pour s’expliquer, sinon il reçoit un nouvel avertissement (article XIV.V.82). – Si le coureur ne se présente pas à un contrôle, l’inspecteur constate le contrôle manqué. Le coureur a dix jours pour s’expliquer par écrit. Si l’explication n’est pas convaincante, le « no-show » est constaté et un avertissement envoyé (article XIV.V.84). – Si, en dix-huit mois, un coureur fait l’objet de trois avertissements (pour défaut de localisation, no-show), une procédure disciplinaire pour violation du règlement antidopage est engagée (article XIV.V.86). Le coureur risque alors une suspension de trois mois à deux ans. ILS ONT DIT Boyer : « Du laxisme ou de la complicité ? » Éric BOYER (manager de Cofidis) : « La responsabilité la plus importante incombe à Rabobank. Theo De Rooy a fait preuve de légèreté. C’est lui le responsable de son coureur, lui qui doit veiller à ce qu’il réponde bien aux demandes de l’UCI. Il savait très bien que Rasmussen avait des problèmes et a quand même choisi d’apposer son nom sur le bulletin d’engagement du Tour. Est-ce du laxisme ou de la complicité ? Est-ce qu’il s’est dit que, finalement, ce n’était pas si grave que ça ? C’est grave. De Rooy est quand même secrétaire général de l’AIGCP et il nous reprochait d’avoir quitté la salle à Londres parce qu’on n’était pas d’accord. Là, il nous démontre qu’on avait raison. On a l’impression qu’ils pensent :“On a besoin de lui, il peut nous gagner le Tour, on va le prendre quand même.” L’UCI, aussi, a fait preuve de légèreté. Elle a la possibilité de contraindre le coureur à se mettre en règle, à lui demander de ne pas courir le Tour, par précaution. C’est trop facile de laisser ce genre de problème s’installer et de l’instrumentaliser. S’ils voulaient déstabiliser le Tour, ils ne s’y seraient pas pris autrement. On peut y voir une manœuvre. Ils avaient les moyens de régler ce problème sans vagues. L’UCI met en difficulté le Tour et jette l’opprobre sur la compétition et ses organisateurs. Or, ce sont des victimes. Ils ne connaissaient pas les problèmes de Rasmussen et les ont découverts comme tout le monde. Face à ça, que peuvent-ils faire ? Ils ne peuvent pas le virer du Tour, ils n’ont pas assez d’éléments. » Jean-René BERNAUDEAU (manager de Bouygues Telecom) : « Si on ne sait pas où les coureurs sont, ça devient un problème pour les contrôles inopinés. Et l’organisation, le Tour, ne peut pas faire le travail des autres. Il courrait le risque de recours juridique. Aujourd’hui, le juridiquement correct l’emporte toujours sur le moralement correct. Aux gens de Rabobank de s’exprimer. Moi, je sais toujours où sont mes coureurs. Pourquoi apprend-on tout ça aujourd’hui ? Rasmussen, depuis quinze jours, on sait où il est. Ce n’est pas sérieux. Si ça les amuse aujourd’hui d’avoir un coureur que tout le monde soupçonne… » Roger LEGEAY (manager du Crédit Agricole) : « Comment une telle histoire est-elle possible alors que l’UCI a affiché une lutte à 100 % contre le dopage ? J’ai des coureurs qui ont subi des contrôles inopinés à leur domicile. Ça s’est passé tout simplement, sans problème. Les tests inopinés, ça marche. Voir l’affaire Sinkewitz. À Theo De Rooy de prendre les décisions qui s’imposent maintenant. On a un code Patrick LEFÉVÈRE (manager de la Quick Step) : « À chaque fois que je vois ce bordel, je ne comprends pas. Les instances ne sont absolument pas à la hauteur du peloton. Ce n’est pas possible que Sinkewitz fasse pipi le 8 juin et qu’on n’apprenne son contrôle positif qu’un mois après. Pas possible qu’il y ait un contrôle inopiné loupé et que la fédération danoise continue à faire courir ce coureur et communique à la presse tr o i s s e m a i ne s a p rè s . C’ e s t incroyable ! On devrait faire nos contrôles nous-mêmes, prendre nos coureurs un mois, on met 80 000 euros sur la table et on fait un système type CSC pour tout le peloton. On ne peut pas continuer comme ça. J’ai l’impression d’être dans une équipe professionnelle gérée par des amateurs. Ce n’est pourtant pas compliqué. M. Machin, vous n’êtes pas là ? Coup de fil sur le portable, e-mail, recommandé le jour d’après. Vous n’êtes toujours pas là ? Inapte pendant un mois ! C’est fini, clair, très facile. Il ne faut pas le communiquer un mois après, il faut le faire tout de suite. » éthique. Aux managers d’être très vigilants. Ce n’est pas une affaire Tour de France, c’est une affaire Raboba nk. N ous, to utes les semaines, on donne la localisation de nos coureurs. Nous, les équipes, on a mis de l’argent pour ces contrôles inopinés. Quand on parle de tolérance zéro pour le dopage, on se doit de respecter les règlements à 100 % . Il ne faut pas que ce ne soit que des mots. » Marc MADIOT (manager de la Française des Jeux) : « La réponse à cette affaire, c’est l’ignorance totale. À vous les journalistes de ne plus passer ni une image télé, ni une photo de Rasmussen. Pas un mot sur lui. Il ignore les contrôles inopinés, vous l’ignorez. Et pas question de demander à mes coureurs de faire grève. Je ne vais pas les priver de travail parce que d’autres déconnent. Nous, on donne les localisations à l’UCI, à l’Agence française de lutte contre le dopage. Récemment, Gilbert, Mourey ou Guesdon se sont fait contrôler. Sans souci : le contrôleur a juste dû attendre que Guesdon achète son journal. » PAGE 4 Sébastien HINAULT (Crédit Agricole) : « Ça me choque un peu. C’est au manager de prendre la décision. Nous, les coureurs, on fait l’effort de donner nos localisations. Dès qu’on bouge, il faut le signaler. Mais certains ne le font pas. Moi, j’ai subi un contrôle inopiné aux Championnats de France. Tous les jeudis ou vendredis, j’envoie mon programme de la semaine suivante. » Anthony CHARTEAU (Crédit Agricole) : « À Rabobank de prendre la décision. C’est choquant que Rasmussen soit là. J’ai l’impression que certains n’ont pas de scrupules. Si tu n’as rien à te reprocher, on sait où te trouver. Moi, j’ai subi deux contrôles inopinés récemment. Un aux Championnats de France, un autre quelque temps avant. Le contrôleur est venu chez moi à 8 heures du matin, j’ai pris un café avec lui, il n’y a pas eu de problème. Ça fait partie de métier et ça ne met pas en cause notre vie privée. J’espère que ça va réagir dans le peloton. » CASTRES. – Tranquille dans son Maillot Jaune, Michael Rasmussen a affronté hier sans ciller micros et caméras. Et poursuivi presque comme si de rien n’était sa route vers Paris. (Photo Richard Martin) Sous les tropiques Bien avant le Danois, d’autres coureurs avaient choisi des destinations lointaines pour s’entraîner. LE MANQUEMENT de Michael Rasmussen a pris une connotation singulière par le fait qu’il s’entraînait alors au Mexique, nourrissant l’idée d’une dissimulation volontaire loin des courses européennes. Pourtant, le Danois n’est pas le premier, ni le seul, à élire des destinations exotiques pour terrain d’entraînement. Mais, si de nombreux coureurs boudent les routes européennes l’hiver pour aller quérir des climats plus cléments, son cas interpelle car c’est, lui, en cours de saison qu’il s’exporte. Tout en reconnaissant son erreur, Rasmussen s’est étonné : « Tout le monde omet de préciser que je suis marié à une séduisante Mexicaine », sous-entendu : c’est une bonne raison pour rentrer s’entraîner au foyer conjugal. Dans les années 1980, Giuseppe Saronni, alors chez Del TongoColnago, fut un précurseur en allant peaufiner sa préparation sur les hauts plateaux mexicains. Le début d’une longue tradition italienne, d’abord entretenue par Rodolfo Massi à la fin des années 1990. Après son recrutement par Liquigas fin 2004, Danilo Di Luca réalisa ainsi plusieurs stages hivernaux à plus de 2 500 mètres, à Toluca, accompagné par des coéquipiers (Garzelli, Spezialetti, Wegelius, Calcagni, Mugerli, Zanini, Cioni). Mario Cipollini, lui, préféra l’Afrique du Sud, où il séjourna également en compagnie de quelques coéquipiers : Galletti (décédé en course en 2005), Scirea, Lombardi, Fagnini. Jan Ullrich, lui aussi, multiplia les longs stages hivernaux dans la région du Cap, entre 2001 et 2006, avec plusieurs coéquipiers (Klöden, Wesemann, Kessler, Pollack, Guerini) ou amis (Hondo, Heppner). Le petit groupe a d’ailleurs fait l’objet de plusieurs contrôles inopinés à chaque voyage. Ivan Basso se rendit également Afrique du Sud pour un stage avec CSC. L’an dernier, la formation danoise s’était aussi déplacée aux États-Unis, dans le cadre d’une préparation au Tour de Californie. Une destination évidemment habituelle pour l’équipe Discovery Channel et son prédécesseur l’US Postal, qui organisait des rassemblements au Texas, en Arizona et en Californie auxquels les Européens (Robin, Savoldelli, Popovych…) étaient évidemment conviés. – J. Ba. SAMEDI 21 JUILLET 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge de notre envoyé spécial Ayant pris connaissance entretemps du discours du directeur du Tour Christian Prudhomme (voir par ailleurs), Rasmussen se permettait même de rajouter : « J’ai le soutien entier d’ASO et je courrai cette étape avec le Maillot Jaune sur les épaules. Je suis content parce que je n’ai rien fait de mal et que les organisateurs l’ont reconnu. » À 12 h 45, alors que le départ venait d’être donné, Rasmussen tapait au carreau de la voiture de Prudhomme. Lequel baissait sa vitre. « Je n’ai rien fait, je n’ai rien fait ! » clamait le frêle Danois. « Nous voulons juste connaître la vérité », lui répondait le directeur du Tour. À 17 h 40, sur le podium, Rasmussen enfilait le Maillot Jaune pour le cinquième jour d’affilée. Puis le maillot à pois. Quelques applaudissements, deux ou trois sifflets, pas plus. Puis, il se dirigeait vers les journalistes, un sac de bonbons à la main, répliquant à chaque question avec un brin d’effronterie. « Où étiez-vous en mai ? » « Sur le Giro. Certaines personnes m’y ont vu. » « Vous dites Bleu Rouge CASTRES – poches d’hémoglobine de synthèse Hemopure à la place des chaussures. Il s’en serait débarrassé. En Italie, face au Danois, Richards aurait demandé des explications et obtenu pour seule réponse : « Tu sais ce que ça coûte ? » Ils ne se seraient plus jamais revus. Richards dit avoir livré son témoignage à plusieurs médias, ces dernières années, en ne révélant jamais l’identité de Rasmussen. Mais là, c’en était trop. Selon lui, les mots « Vous pouvez me faire confiance », prononcés par Rasmussen lors de sa conférence de presse à Tignes lundi dernier, alors qu’il était appelé à réagir sur les aveux de son compatriote et ancien directeur sportif chez CSC (stagiaire en 2001, titulaire en 2002) Bjarne Riis, dépassaient l’entendement. « Cette stupidité, cette arrogance, c’est incompréhensible. Chacun devait savoir désormais », conclut Richards. Interrogé à ce sujet hier soir, Rasmussen a simplement confié que le nom de Whitney Richards lui était bien familier, mais qu’il ne pouvait « rien confirmer de ce qui est dit ». – J. A. « Je n’ai rien fait de mal et les organisateurs l’ont reconnu » donc que c’était une erreur ? » « Pas de faire le Giro quand même ! » Petit sourire. Plus sérieusement, selon lui, il aurait envoyé fin mai son planning à l’UCI, c’est-à-dire entre la fin du Giro et son départ pour le Mexique (un séjour de deux semaines, la première quinzaine de juin), où vit la famille de son épouse et où il part s’entraîner régulièrement depuis des années. Mais la poste italienne aurait failli. « Or, je n’avais pas d’ordinateurs à ma disposition au Mexique pour envoyer un mail », se défendait-il, avant de revenir sur le nombre d’avertissements reçus : un en mars l’année dernière et un le 29 juin cette année. « En juin, j’ai reçu en même temps un avertissement de l’agence antidopage danoise, mais elle se référait à la base de données de l’UCI. Or, si je ne pouvais être là pour l’un, je ne pouvais pas l’être pour l’autre », arguait-il. Enfin, tout ce remueménage autour de lui l’avait-il perturbé ? « Un tout petit peu, comme ça », disait-il en écartant le pouce et l’index de un centimètre. Du côté de son équipe Rabobank, on se retranchait derrière les règlements, rien que les règlements. « L’équipe l’avait déjà prévenu, il en va de sa responsabilité, déclarait hier soir Erik Breukink, le directeur sportif. L’UCI lui a donné un avertissement. Qu’est-ce qu’on peut faire d’autre ? Il ne fait l’objet d’aucun contrôle positif. L’UCI n’a rien contre lui, nous n’avons donc rien contre lui. Nous n’avons absolument pas l’intention de le suspendre. » Jaune Bleu Jaune Un vététiste l’accuse Fédération. L’UCI fait son job, je le comprends. Mais c’est une petite histoire. Je connais beaucoup de coureurs qui ont reçu ce type d’avertissement. Tout ça me paraît complètement disproportionné. Je confirme que je n’ai pas subi de contrôle antidopage positif. J’ai été testé hors compétition en juin, les résultats sont négatifs. » Noir Noir LA NOUVELLE n’aurait dû sortir qu’hier matin, en exclusivité dans le journal Politiken, qui la détenait depuis mercredi soir, depuis qu’un de ses reporters avait cherché à confirmer une « rumeur », à Copenhague, auprès de Jesper Worre, le directeur de la Fédération danoise. Las, jeudi soir, sur le coup de 22 heures, le quotidien danois s’est fait griller le scoop par la chaîne de télévision publique DR 1, qui, dans son émission le Tour du soir, a donc révélé que Michael Rasmussen était coupable de deux « no show » (absences lors de contrôles inopinés). Politiken était alors contraint de tout publier à la hâte sur son site Internet. Et l’affaire s’emballait. À cette heure-là, le porteur du Maillot Jaune était dans sa chambre d’hôtel, à Montpellier, prêt à s’endormir. Prêt aussi à affronter la pression du lendemain. Et pour cause, il avait passé sa fin d’après-midi (après l’arrivée de l’étape) à s’entretenir longuement au téléphone avec un journaliste de Politiken, où il exprimait sa position, rodait déjà ses arguments. Hier matin, à 9 h 50, Rasmussen n’était donc pas surpris de voir le hall de son hôtel envahi par les journalistes, alors qu’il se rendait au petit déjeuner, en compagnie de ses coéquipiers de Rabobank, Niermann, Dekker et Menchov, en file indienne. La mâchoire serrée, le regard fixe, il marchait rapidement vers le salon privé. Avalé son muesli à l’eau (pas de lait, trop gras pour lui), il ressortait seul. Une question fusait. Un toussotement en guise de réponse. « Je ne parlerai pas maintenant. Je ferai un communiqué au bus au départ », précisait-il néanmoins, poussé dans ses retranchements. À 10 h 45, le moteur du pullman orange chauffait. Boogerd et Dekker, en tenue, prenaient la pause sur le perron de l’hôtel, attirant à eux les caméras. Une mince silhouette tout de jaune vêtue en profitait pour se faufiler par une porte dérobée et monter dans le bus. Finement joué. 11 h 45, sur le parking des équipes, départ place de la Comédie, à Montpellier. La cohue devant le bus de Rabobank. Toutes les caméras que compte le Tour s’y sont agglutinées. À l’intérieur, on se gausse derrière les vitres fumées. « On aurait dit des singes dehors, rapportait un peu plus tard l’un des directeurs sportifs, Erik Dekker, tournant l’événement en dérision. On aurait voulu leur jeter des cacahuètes. Mais, finalement, on a pris des photos. » Midi pile, Rasmussen sortait par la porte arrière, précédé par Jacob Bergsma, l’attaché de presse de l’équipe néerlandaise. Pas de communiqué finalement. Il faisait face aux questions, enchaînait les réponses avec aplomb. « Je suis très calme, très relax, commençait-il. Pour moi, il n’y a rien de nouveau. Je suis surpris que cela sorte maintenant. Il faut surtout se poser la question du timing. En tout cas, je ne blâme pas l’UCI, car je suis responsable de cette erreur administrative : je n’ai pas actualisé ma localisation et j’ai reçu un avertissement de la 5 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME Étape Hier j Étape Aujourd’hui Étape Demain j Étape Lundi 23 juillet Étape 11 12 13 14 15 Victoire d’étape : Hunter (Bar)) Rasmussen (Rab) Robert Hunter (au sprint) premier vainqueur d'étape sud-africain. Moreau, piégé dans une bordure, perd plus de 3 minutes. Marseille 182,5 km (C.l.m. individuel) Victoire d’étape : Boonen (Qsi) (Q i) Rasmussen (Rab) Fédrigo et Txurruka échouent dans le final après un raid de 125 km. Deuxième victoire au sprint pour Boonen. Montpellier Montpellier 178,5 km Albi Castres Albi 54 km Mazamet Plateau de Beille Foix 197 km LoudenvielleLe Louron 196 km Mercredi 25 juillet j Mardi 24 juillet Repos Jeudi 19 juillet Orthez j Étape Jeudi 26 juillet j Étape Vendredi 27 juillet j Étape Samedi 28 juillet Étape Dimanche 29 jjuillet Étape 16 17 18 19 GouretteCol d’ d’Aubisque Castelsarrasin Pau 218,5 km Angoulêême Angoul Cahors 188,5 km (C.l.m. individuel) Cognac 211 km Coup double pour Boonen Angoulêême Angoul 55,5 km 20 Marcoussis ParisChamps-ÉÉlys Champslyséées 146 km HIER EN IMAGES 11 H 20 Le Belge a remporté, hier, sa deuxième victoire d’étape. Il en profite pour accentuer son avance au classement du maillot vert. CASTRES. – Début d’étape agité : devant la tempête déclenchée par l’avertissement donné par l’UCI au Maillot Jaune Michael Rasmussen, le patron du Tour, Christian Prudhomme, et le directeur de course, JeanFrançois Pescheux (à g.), font une déclaration devant la presse pour faire part de leurs interrogations. (Photo Richard Martin) LENTEMENT, TOM BOONEN remonte la ligne d’arrivée de Castres en direction du podium protocolaire. À chaque fois qu’il croise un coureur de son équipe, la même scène se joue. Congratulations, embrassades, rires partagés, le leader de Quick Step tient à féliciter chacun de ses coéquipiers. Pour la quatrième fois depuis le départ de Londres, et la deuxième à titre personnel pour Boonen, la victoire échoit à un coureur de l’équipe de Patrick Lefévère. Une manière, cette fois-ci, de célébrer la fête nationale belge (ce 21 juillet) avec un jour d’avance. Cette fois-ci, pourtant, ce n’était pas gagné d’avance. Dans une étape au profil bosselé, avec notamment la montée de la Jeante (2e catégorie), le sprinter belge ne partait pas favori hier matin. Mais l’ancien champion du monde avait une revanche à prendre. La veille, lors du sprint de Montpellier, Boonen avait raté une occasion immanquable d’assurer un peu plus sur ses épaules ce maillot vert qu’il n’a plus quitté depuis sa victoire à Bourg-en-Bresse, vendredi dernier. Hushovd et Zabel victimes de la bordure des Astana, Boonen pouvait marquer un maximum de points. Loupé. Alors qu’il suivait Julian Dean dans le final, ce dernier prenait trop vite un virage et tombait devant lui. Boonen n’avait plus comme seule solution de déchausser pour éviter de chuter. « Sans cette malchance, j’aurais pu prendre 50 points d’avance pour le maillot vert, regrette le sprinter belge. On ne peut plus se permettre une journée comme hier (avanthier). » « Je me sens encore plus fort qu’en 2005 » Bilan du sprint de Montpellier pour Boonen : zéro point marqué et remontée au classement du maillot vert du vainqueur de l’étape, le SudAfricain Robert Hunter. Jeudi soir, à la Quick Step, l’ambiance était plus que morose. « Les coureurs étaient abattus, avoue Lefévère. Et là, aujourd’hui (hier), ils ont répondu. » « Quand je me suis réveillé ce matin, je me suis dit que je ne pouvais pas rester dans cet état d’esprit et qu’il fallait tourner les énergies négatives en positives » , raconte pour sa part Tom Boonen, dont le compteur de victoires sur le Tour de France passe à six. Ses coéquipiers se sont mis au diapason. Jamais, depuis le premier sprint du Tour, à Canterbury, on n’a vu le train de la Quick Step fonctionner aussi bien. Et obéir aussi rigoureusement aux consignes de leur manager, lequel avait prévu que le sprint se jouerait sur la droite de la ligne d’arrivée. « C’était un sprint parfait, notre train allait si vite que les autres ont eu du mal à nous suivre, se félicitait Lefévère, qui lui aussi fait ses comptes. En 2004, déjà, on avait remporté quatre étapes et, à la fin, on avait ramené un maillot à Paris, celui de meilleur grimpeur pour LE FILM DE L’ÉTAPE À la flamme rouge 12e étape, Montpellier-Castres (178,5 km). 168 partants. DEUX EN TÊTE. – Après deux échappées avortées, Fédrigo (Btl) et Txurruka (Eus) parviennent à prendre le large au km 53. À l’approche du col de Buis (km 72), Burghardt (Tmo) se lance à la poursuite des deux hommes de tête, dont l’avance sur le peloton culmine à 11’30’’. LIQUIGAS ACCÉLÈRE. – Sous l’accélération des Liquigas, l’avance de Fédrigo et Txurruka diminue légèrement : 9’ au ravitaillement, situé à 70 km de l’arrivée. Burghardt perd lui aussi du terrain et il est repris au km 118. Les deux échappés abordent l’ascension de la principale difficulté, la montée de la Jeante (2e cat.), qui débute à Fédrigo et Txurruka sortent du peloton. km 53 Burghardt se lance à la poursuite des deux hommes de tête. 58 km de l’arrivée, avec une avance réduite à 5’35’’. L’équipe Lampre succède à Liquigas en tête du peloton, mais Fédrigo et Txurruka ont bien résisté dans l’ascension et entament les 40 derniers kilomètres avec quatre minutes d’avance. BOONEN AU SPRINT. – L’avance des deux échappés décline, alors que Française des Jeux et Crédit Agricole appuient la poursuite. Ils passent aux 10 km avec 1’, puis 30’’ aux 5 km et sont repris aux abords de la flamme rouge. Le sprint massif est remporté par Boonen (Qsi). Rasmussen (Rab) reste en jaune. – Ph. Bo. Burghardt repris par le peloton. km 118 Le peloton rentre sur Fédrigo et Txurruka. km 177 Boonen enlève le sprint devant Zabel. km 178,5 km 72 178,5 km CASTRES 0 km MONTPELLIER Richard Virenque. » Avec dorénavant 20 points d’avance sur Hunter et 21 sur Zabel au classement du maillot vert, Boonen attend les Pyrénées avec confiance. « C’était bien, déjà, de gagner à Bourg-en-Bresse, juste avant les premières étapes de montagne. Ça m’avait permis d’aborder les Alpes sereinement. Et là, juste avant les Pyrénées, je gagne encore, c’est parfait. » Les trois étapes pyrénéennes ne font pas plus peur que ça à celui qui avait abandonné le Tour de France 2006 dans les Alpes, lors de la montée du Lautaret : « L’étape de mercredi sera très dure mais, dans les Alpes, je montais bien, je n’ai pas eu de souci à rester dans le gruppetto. » Le champion flamand est en forme et il ne s’en cache pas. « Je me sens encore plus fort qu’en 2005 » , annonce-t-il. Le maillot vert est bien accroché à ses épaules. VINCENT HUBÉ Le chiffre Comme le nombre de victoires de Quick Step sur ce Tour : une pour Gert Steegmans (Gand), une pour Cédric Vasseur (Marseille) et désormais deux pour Tom Boonen (Bourgen-Bresse et Castres hier). La formation belge s’est adjugée un tiers des étapes disputées depuis Londres. 4 Fédrigo s’est retrouvé CASTRES – de notre envoyée spéciale IL Y A UN AN, Pierrick Fédrigo s’était adjugé la 14e étape du Tour. Au terme d’un sprint à deux, à Gap, face à Salvatore Commesso. Alors, hier, lorsque sa cavalcade avec l’Espagnol d’Euskaltel Txurruka a pris du champ, les souvenirs du 16 juillet 2006 sont remontés à la surface. « Tout au long de l’étape, les gens m’encourageaient en criant "Comme à Gap, comme à Gap !", explique le coureur de Bouygues Telecom, revu à la flamme rouge après 125 kilomètres d’échappée. La victoire n’est pas au bout, cette fois, mais j’ai vécu un peu la même journée que celle de Gap. » Ces propos ne sont pas anodins. C’est le signe que Fédrigo a repris le dessus. Lundi encore, lors de la journée de repos à Tignes, le cœur n’y était pas. « À son réveil, il ne pouvait presque pas s’asseoir », rappelle Samuel Roces, l’un des kinés de l’équipe. Bloqué par des problèmes dorsaux récurrents qui le gênaient également pour respirer, Fédrigo avait été rejeté dans le gruppetto sur les premières étapes de montagne. Dur pour le moral, alors que, physiquement, il sentait qu’il avait de la force. « Sur le Tour, SAMEDI 21 JUILLET 2007 il faut être à 200 %. Alors, forcément, quand un petit souci arrive, on s’inquiète », reconnaît-il. Depuis, la douleur traitée par ostéopathie et massages s’est estompée et le Fédrigo à la mine abattue a cédé la place à un coureur combatif, plein de mordant. Hier, il réalisait sa deuxième échappée en deux jours. « J’y ai cru jusqu’à la fin. Mais j’ai vu sur le grand écran que ça revenait. Dans un tel cas, c’est toujours le peloton qui décide. C’est la règle du jeu. Le vent soufflait souvent de face, ça nous a bouffé pas mal d’énergie, analysait-il à chaud après la ligne. Enfin, c’est toujours mieux d’être devant à se faire plaisir que de subir dans le peloton, à la merci d’une chute. » Alors que les spectateurs se dirigeaient vers les bus des équipes à la recherche d’une casquette ou d’un bidon, Fédrigo était encore au milieu de la chaussée. Il n’avait même pas pris le temps d’enfiler un maillot sec. Il était détendu, son visage semblait encore assez frais. Il confirmait : « On ne m’a pas trop vu en début de Tour, j’essaie de rattraper le temps perdu. Il va falloir gérer les Pyrénées mais, après, il y a encore deux belles étapes de transition. » BARBARA RUMPUS Le Tour des Franççais 1. Moreau (A2r), en 57 h 43’48’’ (14e)* 2. Sy. Chavanel (Cof), à 13’34’’ (34e) 3. Le Mével (CA), à 16’7’’ (36e) 4. Turpin (A2r), à 26’28’’ (45e) 5. Halgand (CA), à 26’42’’ (48e) 6. Goubert (A2r), à 27’29’’ (49e) 7. Vasseur (Qsi), à 32’47’’ (51e) 8. Voeckler (Btl), à 37’43’’ (56e) 9. Pineau (Btl), à 46’57’’ (64e) 10. Lefèvre (Btl), à 48’18’’ (67e) 11. Casar (Fdj), à 49’12’’ (69e) 12. Gadret (A2r), à 56’22’’ (78e) 13. N. Portal (Gce), à 59’49’’ (84e) 14. Rinero (Sdv), à 1 h 2’58’’ (90e) 15. Vogondy (Agr), à 1 h 4’8’’ (94e) 16. Sprick (Btl), à 1 h 6’46’’ (97e) 17. Vaugrenard (Fdj), à 1 h 9’40’’ (102e) 18. Geslin (Btl), à 1 h 12’18’’ (106e) 19. Fédrigo (Btl), à 1 h 15’10’’ (110e) 20. Jalabert (Agr), à 1 h 15’51’’ (112e) 21. Jégou (Fdj), à 1 h 21’38’’ (119e) 22. Salmon (Agr), à 1 h 22’39’’ (122e) 23. Bichot (Agr), 1 h 22’57’’ (124e) 24. Bonnet (CA), à 1 h 23’17’’ (125e) 25. Delage (Fdj), à 1 h 24’51’’ (131e) 26. Ladagnous (Fdj), à 1 h 24’57’’ (132e) 27. Sé. Chavanel (Fdj), à 1 h 31’47’’ (150e) 28. Dessel (A2r), à 1 h 31’52’’ (151e) 29. Hinault (CA), à 1 h 31’56’’ (152e) 30. Augé (Cof), à 1 h 38’20’’ (157e) 31. Charteau (CA), à 1 h 45’36’’ (162e) Ne sont plus en course : Di Grégorio (fdj) : n.p. 5e. Lequatre (Cof) : n.p. 6e. Feillu (Agr) : ab. 8e. Hervé (Agr) : h.d. 8e. Calzati (A2r) : ab. 11e. (*) Classement des coureurs au général. 16 H 35 Une cinquantaine de bornes plus loin, Pierrick Fédrigo (à dr.) et Amets Txurruka parviennent à s’échapper du peloton. Après avoir compté plus de onze minutes d’avance et bien cru se disputer la victoire en duel, les compères d’un jour seront repris juste avant la flamme rouge. (Photo Fred Mons) CÔTÉ TECHNIQUE avec Le bonheur du massage SUR UNE COURSE de trois semaines, la récupération revêt une importance capitale. Le massage est donc sacré. Il permet au corps de récupérer et à l’esprit de se décontracter. « Le muscle est comme une éponge pleine de savon, explique Samuel Roces, masseur-kinésithérapeute chez Bouygues Telecom. Le savon correspond à l’acide lactique sécrété pendant l’effort, qui provoque la contraction du muscle, et, à l’extrême, la crampe (une contraction réflexe du muscle qui ne veut plus être utilisé). Le but du massage est de rincer l’éponge pour qu’il en sorte de l’eau claire. » « Le massage consiste d’abord en un pétrissage des muscles pour en faire sortir les toxines, poursuit Sébastien Louerat, kiné dans l’équipe Crédit Agricole. On exerce ensuite une pression en remontant le long des jambes et des cuisses pour envoyer le sang, qui transporte les toxines, vers le cœur pour qu’elles soient éliminées. Au début, les muscles sont contractés et douloureux, on ne peut donc pas appuyer trop fort. Mais, au fur et à mesure de la séance d’environ trois quarts d’heure, on appuie plus. À la fin, le muscle est détendu, souple, donc la pression exercée sur lui ne fait plus mal. » Le massage a un autre intérêt. « C’est un des seuls moments où le coureur a un espace, un moment à lui. Il est au calme, on prend soin de lui alors que, toute la journée, il s’est fait mal. Le massage a autant un aspect psychologique que physique », insiste Samuel Roces. L’idéal est de se faire masser le plus tôt possible après l’effort. Sans une équipe autour de soi comme les coureurs du Tour, on peut prendre rendez-vous chez un masseur-kinésithérapeute. Une séance de massage sportif de quarante-cinq minutes coûte entre 30 et 50 euros. Malheureusement pas remboursés par la Sécu. CHRISTOPHE OSMONT PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge de notre envoyé spécial Tom BOONEN (Belgique) 26 ans, né le 15 octobre 1980 à Mol (BEL). 1,92 m ; 82 kg. Professionnel depuis 2001. Ses équipes : US Postal (2001-2002) ; Quick Step (depuis 2003). Ses principales victoires : Championnat du monde 2005 (en ligne) ; 6 étapes du Tour de France (2 en 2004, 2 en 2005, 2 en 2007) ; Tour des Flandres2005 et 2006 ; Paris-Roubaix 2005 ; 5 étapes de Paris-Nice (2 en 2005, 3 en 2006) ; KuurneBruxelles-Kuurne 2007 ; GandWevelgem 2004 ; GP E 3 Harelbeke 2004, 2005, 2006 et 2007. Ses principales places d’honneur : 2e Het Volk 2005 ; 2e ParisRoubaix 2006 (3e en 2002) ; 3e GandWevelgem 2003. Bleu Rouge CASTRES – Jaune Bleu Jaune CASTRES. – Et de deux pour Tom Boonen ! Le Belge s’est montré souverain hier face à Erik Zabel (deuxième à gauche) et Robert Hunter (troisième à droite), confortant un peu plus son maillot vert. (Photo Bernard Papon) Le départ est tout de même donné à l’horaire prévu. Dès le km 6, nouvel incident, de course cette fois : Alberto Ongarato chute lourdement. Gravement touché à l’épaule droite, l’Italien est immédiatement transporté à l’hôpital et ne verra pas les Champs-Élysées. (Photo Bernard Papon) Noir Noir 13 H 3 6 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME DÉPART Ouverture du village : 9 h 15. Départ de la caravane : 14 heures. h Eurosport 8 h 50. 15 heures. 109 m ALBI 179 m 10 h 24. Départs de 2’ en 2’ puis de 3’ en 3’ à L’arrivée est jugée rue Albert-Thomas, à l’extrémité d’une ligne droite finale de 1 400 m (largeur : 6 m). Arrivée du dernier coureur prévue vers 17 h 30. 18 s uru rco Txurruka. Classements annexes Par points p 1. Boonen (Qsi) 2. Hunter (Bar) 3. Zabel (Mrm) 4. Hushovd (C.A.) 5. Sé. Chavanel (Fdj) 6. Förster (Gst) 7. Cancellara (Csc) 8. Pozzato (Liq) 9. Fischer (Liq) 1 Bennati (Lam) 10. Meilleur jeune j (au temps) 195 175 174 132 127 95 93 87 73 72 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Contador (Dsc) 57 h 40'18'' 3'37'' Gerdemann (Tmo) 3'41'' Soler (Bar) 5'52'' Siutsou (Bar) 12'41'' Gusev (Dsc) 19'21'' Txurruka (Eus) 28'44'' Dekker (Rab) 51'40'' Lövkvist (Fdj) 52'44'' Kohl (Gst) 1h3'41'' Grivko (Mrm) 33 38,5 47,5 5. Lefèvre (Btl) 6. Evans (Prl) 7. De La Fuente (Sdv) 8. Moreau (A2r) 50 46 44 43 Rouut Av. du Mal-de-Lattre-de ÉQUIPES 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. BARLOWORLD ....................... 13 h 16'36'' GEROLSTEINER...................................... à 0'' FRANÇAISE DES JEUX ......................... à 0'' TEAM MILRAM ....................................... à 0'' QUICK STEP - INNERGETIC ................ à 0'' BOUYGUES TELECOM .......................... à 0'' CRÉDIT AGRICOLE ................................ à 0'' T-MOBILE TEAM ................................... à 0'' AGRITUBEL ............................................. à 0'' DISCOVERY CHANNEL.......................... à 0'' LAMPRE-FONDITAL .............................. à 0'' EUSKALTEL - EUSKADI ........................ à 0'' LIQUIGAS ................................................. à 0'' RABOBANK.............................................. à 0'' CAISSE D'ÉPARGNE ............................. à 0'' PREDICTOR - LOTTO ............................ à 0'' SAUNIER DUVAL - PRODIR.................. à 0'' ASTANA .................................................... à 0'' COFIDIS ................................................... à 0'' TEAM CSC ............................................... à 0'' AG2R PRÉVOYANCE ............................. à 0'' TEAM CSC ........................... 173 h 0'55'' CAISSE D'ÉPARGNE ......................... à 5'2'' DISCOVERY CHANNEL ..................... à 5'8'' RABOBANK ....................................... à 5'19'' ASTANA................................................ à 8'4'' EUSKALTEL - EUSKADI ................ à 17'8'' SAUNIER DUVAL - PRODIR....... à 25'32'' PREDICTOR - LOTTO ................. à 31'28'' T-MOBILE TEAM .......................... à 32'32'' AG2R PRÉVOYANCE .................... à 40'32'' CRÉDIT AGRICOLE ......................... à 41'7'' QUICK STEP - INNERGETIC ........ à 46'7'' LAMPRE-FONDITAL ..................... à 55'53'' LIQUIGAS ........................................ à 59'11'' GEROLSTEINER ........................ à 1h15'48'' BARLOWORLD ............................ à 1h19'6'' BOUYGUES TELECOM ........... à 1h19'28'' COFIDIS ...................................... à 1h51'47'' AGRITUBEL ................................. à 2h16'6'' FRANÇAISE DES JEUX .......... à 2h32'46'' TEAM MILRAM ......................... à 2h33'21'' ILS RESTENT EN COURSE CAISSE D’ÉPARGNE (ESP) Directeurs sportifs : Eusebio Unzue et José Luis Jaimerena. 11 Oscar PEREIRO (ESP) 12 David ARROYO (ESP) 13 José Vicente GARCIA ACOSTA (ESP) 14 José Ivan GUTIERREZ (ESP) 15 Vladimir KARPETS (RUS) 16 Francisco PEREZ (ESP) 17 Nicolas PORTAL (FRA) 18 Alejandro VALVERDE (ESP) 19 Xabier ZANDIO (ESP) ab. 4e T-MOBILE (ALL) Directeurs sportifs : Valerio Piva et Brian Holm. 21 Michael ROGERS (AUS) ab. 8e 22 Marcus BURGHARDT (ALL)* 23 Mark CAVENDISH (GBR)* ab. 8e 24 Bernhard EISEL (AUT) 25 Linus GERDEMANN (ALL)* 26 Bert GRABSCH (ALL) 27 Kim KIRCHEN (LUX) 28 Axel MERCKX (BEL) 29 Patrik SINKEWITZ (ALL) n.p. 9e TEAM CSC (DAN) 65 Martin ELMIGER (SUI) 66 John GADRET (FRA) 67 Simon GERRANS (AUS) 68 Stéphane GOUBERT (FRA) 69 Ludovic TURPIN (FRA) 86 Danilo NAPOLITANO (ITA) h.d. 8e 87 Daniele RIGHI (ITA) 88 Tadej VALJAVEC (SLV) 89 Patxi VILA (ESP) 106 107 108 109 GEROLSTEINER (ALL) DISCOVERY CHANNEL (USA) AGRITUBEL (FRA) LIQUIGAS (ITA) EUSKALTEL (ESP) Directeurs sportifs : Gorka Gerrikagoïtia et Jon Odriozola. 71 Haimar ZUBELDIA (ESP) 72 Igor ANTON (ESP)* ab. 11e 73 Mikel ASTARLOZA (ESP) 74 Jorge AZANZA (ESP)* 75 Inaki ISASI (ESP) 76 Inigo LANDALUZE (ESP) 77 Ruben PEREZ (ESP) 78 Amets TXURRUKA (ESP)* 79 Gorka VERDUGO (ESP) Directeurs sportifs : HansMichael Holczer et Christian Henn. 91 Stefan SCHUMACHER (ALL) 92 Robert FÖRSTER (ALL) 93 Markus FOTHEN (ALL) 94 Heinrich HAUSSLER (ALL)* 95 Bernhard KOHL (AUT)* 96 Sven KRAUSS (ALL)* 97 Ronny SCHOLZ (ALL) 98 Fabian WEGMANN (ALL) 99 Peter WROLICH (AUT) Directeurs sportifs : Johan Bruyneel et Dirk Demol. 111 Levi LEIPHEIMER (USA) 112 Alberto CONTADOR (ESP)* 113 Vladimir GUSEV (RUS)* 114 George HINCAPIE (USA) 115 Egoi MARTINEZ (ESP) 116 Benjamin NOVAL (ESP) 117 Sergio PAULINHO (POR) 118 Yaroslav POPOVYCH (UKR) 119 Tomas VAITKUS (LIT)* n.p. 3e Directeurs sportifs : Emmanuel Hubert et Denis Leproux. 131 Juan Miguel MERCADO (ESP) 132 Freddy BICHOT (FRA) 133 Moises DUENAS (ESP) 134 Romain FEILLU (FRA)* ab. 8e 135 Eduardo GONZALO (ESP)* ab. 1re 136 Cédric HERVÉ (FRA) h.d. 8e 137 Nicolas JALABERT (FRA) 138 Benoît SALMON (FRA) 139 Nicolas VOGONDY (FRA) Directeurs sportifs : Dario Mariuzzo et Mario Scirea. 151 Filippo POZZATO (ITA) 152 Michael ALBASINI (SUI) 153 Manuel BELTRAN (ESP) 154 Kjell CARLSTRÖM (FIN) 155 Murillo FISCHER (BRE) 156 Alexandre KUSHYNSKI (BLR) 157 Manuel QUINZIATO (ITA) 158 Charles WEGELIUS (GBR) 159 Frederik WILLEMS (BEL) BOUYGUES TELECOM (FRA) COFIDIS (FRA) FRANÇAISE DES JEUX (FRA) LAMPRE (ITA) CRÉDIT AGRICOLE (FRA) Directeurs sportifs : Maurizio Piovani et Fabrizio Bontempi. 81 Alessandro BALLAN (ITA) 82 Daniele BENNATI (ITA) 83 Paolo BOSSONI (ITA) 84 Marzio BRUSEGHIN (ITA) 85 Claudio CORIONI (ITA)* Directeurs sportifs : Serge Beucherie et Denis Roux. 101 Thor HUSHOVD (NOR) 102 William BONNET (FRA)* 103 Alexandre BOTCHAROV (RUS) 104 Anthony CHARTEAU (FRA) 105 Julian DEAN (NZL) Directeurs sportifs : Christian Gu i b e r t e a u e t D o m in i q u e Arnould. 121 Pierrick FÉDRIGO (FRA) 122 Stef CLEMENT (HOL)* h.d. 12e 123 Xavier FLORENCIO (ESP) 124 Anthony GESLIN (FRA) 125 Laurent LEFÈVRE (FRA) Directeurs sportifs : Francis Van Londersele et Bernard Quilfen. 141 Sylvain CHAVANEL (FRA) 142 Stéphane AUGÉ (FRA) 143 Geoffroy LEQUATRE (FRA) n.p. 6e 144 Cristian MORENI (ITA) 145 Nick NUYENS (BEL) Directeurs sportifs : Marc Madiot et Martial Gayant. 161 Sandy CASAR (FRA) 162 Sébastien CHAVANEL (FRA) 163 Mickaël DELAGE (FRA)* 164 Rémy DI GRÉGORIO (FRA)* n.p. 5e 165 Philippe GILBERT (BEL)* 166 Lilian JÉGOU (FRA) Directeurs sportifs : Alain Gallopin et Kim Andersen. 31 Carlos SASTRE (ESP) 32 Kurt-Asle ARVESEN (NOR) 33 Fabian CANCELLARA (SUI) 34 Inigo CUESTA (ESP) 35 Stuart O’GRADY (AUS) ab. 8e 36 Frank SCHLECK (LUX) 37 Christian VANDEVELDE (USA) 38 Jens VOIGT (ALL) 39 David ZABRISKIE (USA) h.d. 11e 126 127 128 129 Dimitri FOFONOV (KAZ) Patrice HALGAND (FRA) Sébastien HINAULT (FRA) Christophe LE MÉVEL (FRA) Jérôme PINEAU (FRA) Matthieu SPRICK (FRA) Johann TSCHOPP (SUI)* Thomas VOECKLER (FRA) 146 147 148 149 Ivan PARRA (COL) ab. 8e Staf SCHEIRLINCKX (BEL) Rik VERBRUGGHE (BEL) Bradley WIGGINS (GBR) Directeurs sportifs : Erik Breukink et Erik Dekker. 51 Denis MENCHOV (RUS) 52 Michael BOOGERD (HOL) 53 Bram DE GROOT (HOL) 54 Thomas DEKKER (HOL)* 55 Juan Antonio FLECHA (ESP) 56 Oscar FREIRE (ESP) n.p. 7e 57 Grischa NIERMANN (ALL) 58 Michael RASMUSSEN (DAN) 59 Pieter WEENING (HOL) Le Maillot Blanc, parrainé par est porté par le Meilleur Jeune de l’épreuve, soit, parmi les coureurs âgés de moins de 25 ans, le mieux placé au classement général. MILRAM (ITA) Directeurs sportifs : Antonio Bevilacqua et Vittorio Algeri. 181 Erik ZABEL (ALL) 182 Alessandro CORTINOVIS (ITA) 183 Ralph GRABSCH (ALL) 184 Andreï GRIVKO (UKR)* 185 Christian KNEES (ALL) 186 Brett LANCASTER (AUS) ab. 5e 187 Alberto ONGARATO (ITA) ab. 12e 188 Enrico POITSCHKE (ALL) 189 Marcel SIEBERG (ALL)* SAUNIER DUVAL (ESP) Directeurs sportifs : Joxean Fernandez Matxin et Sabino Angoitia. 201 David MILLAR (GBR) 202 Iker CAMANO (ESP) 203 David CANADA (ESP) 204 Juan José COBO (ESP) 205 David DE LA FUENTE (ESP) 206 Ruben LOBATO (ESP) n.p. 7e 207 Iban MAYO (ESP) 208 Christophe RINERO (FRA) 209 Francisco VENTOSO (ESP)* ALBERTO CONTADOR (DISCOVERY CHANNEL TEAM) a reçu le Maillot Blanc parrainé par : BARLOWORLD (GBR) Directeurs sportifs : Alberto Volpi et Valerio Tebaldi. 211 Alexandre EFIMKIN (RUS) 212 Felix CARDENAS (COL) 213 Gianpaolo CHEULA (ITA) 214 Enrico DEGANO (ITA) ab. 7e 215 Geraint THOMAS (GBR)* 216 Robert HUNTER (AFS) 217 Paolo LONGO BORGHINI (ITA) 218 Kanstantsin SIUTSOU (BLR)* 219 Mauricio SOLER (COL)* AG2R PRÉVOYANCE (FRA) Directeurs sportifs : Vincent Lavenu et Julien Jurdie. 61 Christophe MOREAU (FRA) 62 José Luis ARRIETA (ESP) 63 Sylvain CALZATI (FRA) ab. 11e 64 Cyril DESSEL (FRA) Directeurs sportifs : Wilfried Peeters et Rik Van Slycke. 171 Tom BOONEN (BEL) 172 Carlos BARREDO (ESP) 173 Steven DE JONGH (HOL) 174 Juan Manuel GARATE (ESP) 175 Sébastien ROSSELER (BEL) 176 Geert STEEGMANS (BEL) 177 Bram TANKINK (HOL) 178 Matteo TOSATTO (ITA) 179 Cédric VASSEUR (FRA) Directeurs sportifs : Mario Kummer et Adriano Baffi. 191 Alexandre VINOKOUROV (KAZ) 192 Antonio COLOM (ESP) 193 Maxim IGLINSKY (KAZ) 194 Sergueï IVANOV (RUS) 195 Andreï KASHECHKIN (KAZ) 196 Andreas KLÖDEN (ALL) 197 Daniel NAVARRO (ESP)* 198 Grégory RAST (SUI) 199 Paolo SAVOLDELLI (ITA) LE MAILLOT BLANC © A.S.O - Crédit photographe Bruno Bade RABOBANK (HOL) QUICK STEP - INNERGETIC (BEL) ASTANA (SUI) PREDICTOR-LOTTO (BEL) Directeurs sportifs : Herman Frison et Hendrik Redant. 41 Cadel EVANS (AUS) 42 Mario AERTS (BEL) 43 Dario CIONI (ITA) 44 Chris HORNER (USA) 45 Leif HOSTE (BEL) 46 Robbie McEWEN (AUS) h.d. 8e 47 Fred RODRIGUEZ (USA) 48 Johan VANSUMMEREN (BEL) 49 Wim VANSEVENANT (BEL) 167 Matthieu LADAGNOUS (FRA)* 168 Thomas LÖVKVIST (SUE)* 169 Benoît VAUGRENARD (FRA)* Partenaire du Vainqueur d’étape Partenaire du Maillot Jaune Partenaire du Maillot Vert Partenaire du Maillot Blanc à Pois Rouges Partenaire du Maillot Blanc PAGE 6 Classement par équipes Prix de la Combativité (*) Coureurs nés après le 1er janvier 1982, en lice pour le maillot blanc de meilleur jeune. Abandon : Ongarato (Mrm). Hors délais : Clement (Btl). SAMEDI 21 JUILLET 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge GÉNÉRAL Bleu Rouge (Gst), Voigt (CSC), Gusev (Dsc), J.I. Gutierrez (Gce). 15 heures : Garate (Qsi), puis Beltran (Dsc), Cobo (Sdv), Valjavec (Lam). 15 h 9 (toutes les trois minutes) : Arroyo (Gce), puis Horner (Prl), Siutsou (Bar), Karpets (Gce), Popovych (Dsc), Vinokourov (Ast), Menchov (Rab), Soler (Bar), Gerdemann (Tmo), Zubeldia (Eus), Moreau (A2r), Pereiro (Gce), F. Schleck (CSC), Kashechkin (Ast), Astarloza (Eus), Kirchen (Tmo), Leipheimer (Dsc). 16 heures : Klöden (Ast) 16 h 3 : Sastre (CSC) 16 h 6 : Contador (Dsc) 16 h 9 : Evans (Prl) 16 h 12 : Mayo (Sdv) 16 h 15 : Valverde (Gce) 16 h 18 : Rasmussen (Rab). ÉTAPE Boonen (QSI) .............. 4 h 25'32'' Zabel (MRM) ............................. à 0'' Hunter (BAR) ............................. à 0'' Bennati (LAM) ........................... à 0'' Hushovd (C.A.) .......................... à 0'' Eisel (TMO) ................................ à 0'' Chavanel Se. (FDJ) .............. à 0'' Jalabert (AGR) ........................ à 0'' Förster (GST) ............................ à 0'' Kashechkin (AST)..................... à 0'' Bichot (AGR) ............................ à 0'' Elmiger (A2R) ............................ à 0'' Moreni (COF) ............................. à 0'' Isasi (EUS) ................................. à 0'' Geslin (BTL) ............................. à 0'' Pineau (BTL) ............................ à 0'' Pozzato (LIQ) ............................. à 0'' Longo Borghini (BAR) ............. à 0'' Thomas (BAR) ........................... à 0'' Wegmann (GST) ....................... à 0'' Dean (C.A.) ................................. à 0'' Haussler (GST) .......................... à 0'' Steegmans (QSI)....................... à 0'' Sieberg (MRM).......................... à 0'' Gusev (DSC) .............................. à 0'' Gilbert (FDJ) .............................. à 0'' Hincapie (DSC).......................... à 0'' Corioni (LAM) ............................ à 0'' Portal N. (GCE)........................ à 0'' Vaugrenard (FDJ) .................. à 0'' Rinero (SDV) ............................ à 0'' Evans (PRL) ............................... à 0'' Siutsou (BAR) ............................ à 0'' Popovych (DSC) ........................ à 0'' Kirchen (TMO) ........................... à 0'' Perez R. (EUS) .......................... à 0'' Weening (RAB) ......................... à 0'' Knees (MRM) ............................ à 0'' Delage (FDJ) ............................ à 0'' Mayo (SDV) ................................ à 0'' Grabsch B. (TMO)..................... à 0'' Florencio (BTL) ......................... à 0'' Contador (DSC) ......................... à 0'' Flecha (RAB) ............................. à 0'' Carlström (LIQ) ......................... à 0'' Leipheimer (DSC) ..................... à 0'' Rasmussen (RAB)..................... à 0'' Tankink (QSI) ............................ à 0'' Vandevelde (CSC) ..................... à 0'' Pereiro (GCE) ............................ à 0'' Beltran (LIQ) .............................. à 0'' Bonnet (C.A.)............................ à 0'' Jégou (FDJ) ............................. à 0'' Efimkin A. (BAR)....................... à 0'' Cioni (PRL) ................................. à 0'' Garate (QSI) ............................... à 0'' Ballan (LAM) .............................. à 0'' Horner (PRL) ............................. à 0'' Schumacher (GST) .................. à 0'' Zubeldia H. (EUS) ..................... à 0'' Aerts (PRL) ................................ à 0'' Chavanel Sy. (COF) ............... à 0'' Botcharov (C.A.)........................ à 0'' Karpets (GCE) ........................... à 0'' Niermann (RAB)........................ à 0'' Fothen M. (GST)........................ à 0'' Salmon (AGR) .......................... à 0'' Kohl (GST) .................................. à 0'' Arvesen (CSC) ........................... à 0'' Barredo (QSI) ............................ à 0'' Iglinsky (AST) ............................ à 0'' Willems (LIQ)............................. à 0'' Sprick (BTL) ............................. à 0'' Righi (LAM) ................................ à 0'' Ivanov (AST) .............................. à 0'' Vinokourov (AST) ...................... à 0'' Valverde (GCE) .......................... à 0'' Vasseur (QSI)........................... à 0'' Voigt (CSC) ................................ à 0'' Rast (AST) .................................. à 0'' Soler (BAR) ................................ à 0'' Astarloza (EUS) ......................... à 0'' De La Fuente (SDV).................. à 0'' Sastre (CSC) .............................. à 0'' Klöden (AST) ............................. à 0'' Schleck F. (CSC)....................... à 0'' Bossoni (LAM) ........................... à 0'' Navarro (AST) ............................ à 0'' Cobo (SDV) ................................ à 0'' Goubert (A2R) ......................... à 0'' Halgand (C.A.) ......................... à 0'' Fofonov (C.A.)............................ à 0'' Wrolich (GST) ............................ à 0'' Grabsch R. (MRM).................... à 0'' Cortinovis (MRM)...................... à 0'' Gerrans (A2R) ........................... à 0'' Camano (SDV) ........................... à 0'' Martinez E. (DSC) ..................... à 0'' Hinault (C.A.) ........................... à 0'' Scholz (GST) .............................. à 0'' Augé (COF) ............................... à 0'' De Jongh (QSI) ......................... à 0'' Colom (AST) .............................. à 0'' Gutierrez J.I. (GCE) .................. à 0'' Canada (SDV) ............................ à 0'' Savoldelli (AST) ......................... à 0'' Bruseghin (LAM)....................... à 0'' Voeckler (BTL) ........................ à 0'' Boogerd (RAB) .......................... à 0'' Vila (LAM) .................................. à 0'' Valjavec (LAM) .......................... à 0'' Gerdemann (TMO).................... à 0'' Moreau (A2R) .......................... à 0'' Arroyo (GCE) .............................. à 0'' Cuesta (CSC) ............................. à 0'' Noval (DSC) ............................... à 0'' Wiggins (COF) ........................... à 0'' Perez F. (GCE) ........................... à 0'' Dekker (RAB) ............................ à 0'' Vansevenant (PRL) .................. à 0'' Hoste (PRL) ............................... à 0'' Arrieta (A2R) ............................. à 0'' Paulinho (DSC).......................... à 0'' Gadret (A2R) ............................ à 0'' Menchov (RAB) ......................... à 0'' Landaluze (EUS) ....................... à 0'' Casar (FDJ) .............................. à 0'' Azanza (EUS) ............................. à 0'' Txurruka (EUS) ......................... à 0'' Verdugo (EUS)........................... à 0'' Turpin (A2R)............................. à 0'' Merckx (TMO) ........................... à 0'' Dessel (A2R) ............................ à 0'' Le Mével (C.A.)........................ à 0'' Garcia Acosta (GCE) ................ à 0'' Vansummeren (PRL) ............... à 0'' Wegelius (LIQ) .......................... à 0'' Cardenas (BAR) ........................ à 0'' Ladagnous (FDJ).................... à 0'' Millar (SDV) ............................... à 0'' Tosatto (QSI) ........................... à 24'' Fédrigo (BTL) ........................ à 24'' Fischer (LIQ) ........................... à 28'' Rosseler (QSI) ......................... à 36'' Quinziato (LIQ) ........................ à 37'' Duenas (AGR) ...................... à 2'54'' Lefèvre (BTL) ..................... à 2'54'' Scheirlinckx (COF) ............. à 2'54'' Nuyens (COF) ...................... à 2'54'' Vogondy (AGR) ................. à 2'54'' Albasini (LIQ) ....................... à 2'54'' Grivko (MRM) ...................... à 3'53'' Verbrugghe (COF) .............. à 6'34'' De Groot (RAB).................... à 6'34'' Poitschke (MRM) ............... à 6'34'' Tschopp (BTL)..................... à 6'34'' Kushynski (LIQ)................... à 6'34'' Lövkvist (FDJ) ..................... à 6'34'' Cheula (BAR) ....................... à 6'34'' Cancellara (CSC) ................ à 6'34'' Rodriguez (PRL) ................. à 6'34'' Charteau (C.A.) ................. à 6'38'' Mercado (AGR).................... à 9'27'' Burghardt (TMO) ................ à 9'27'' Krauss (GST)........................ à 9'27'' Ventoso (SDV)...................... à 9'27'' Jaune Bleu Jaune Wegelius (Liq), Grivko (Mrm), N. Portal (Gce), Zabel (Mrm), E. Martinez (Dsc), Arrieta (A2r), Duenas (Agr), Niermann (Rab), Gadret (A2r), Verdugo (Eus), Elmiger (A2r), Vansummeren (Prl), Merckx (Tmo), De La Fuente (Sdv), Camano (Sdv), Paulinho (Dsc), Kohl (Gst), Casar (Fdj), Bruseghin (Lam), Lefèvre (Btl), Lövkvist (Fdj), Ivanov (Ast), Pineau (Btl), Savoldelli (Ast), Carlström (Liq), Cuesta (CSC), Landaluze (Eus), Colom (Ast). 14 heures : Mercado (Agr), puis Florencio (Btl), Voeckler (Btl), Scholz (Gst), Knees (Mrm), Aerts (Prl), Moreni (Cof), Vasseur (Qsi), Wegmann (Gst), Goubert (A2r), Halgand (C.A.), Tankink (Qsi), Cioni (Prl), Turpin (A2r), Iglinskiy (Ast), Vandevelde (CSC), Dekker (Rab), Botcharov (CA), Barredo (Qsi), Vila (Lam), Fofonov (CA), Hincapie (Dsc), Le Mével (CA), Txurruka (Eus), Sy. Chavanel (Cof), Boogerd (Rab), M. Fothen 98 89 86 51 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26. 27. 28. 29. 30. 31. 32. 33. 34. 35. 36. 37. 38. 39. 40. 41. 42. 43. 44. 45. 46. 47. 48. 49. 50. 51. 52. 53. 54. 55. 56. 57. 58. 59. 60. 61. 62. 63. 64. 65. 66. 67. 68. 69. 70. 71. 72. 73. 74. 75. 76. 77. 78. 79. 80. 81. 82. 83. 84. 85. 86. 87. 88. 89. 90. 91. 92. 93. 94. 95. 96. 97. 98. 99. 100. 101. 102. 103. 104. 105. 106. 107. 108. 109. 110. 111. 112. 113. 114. 115. 116. 117. 118. 119. 120. 121. 122. 123. 124. 125. 126. 127. 128. 129. 130. 131. 132. 133. 134. 135. 136. 137. 138. 139. 140. 141. 142. 143. 144. 145. 146. 147. 148. 149. 150. 151. 152. 153. 154. 155. 156. 157. 158. 159. 160. 161. 162. 163. 164. 165. 166. Noir Noir 10 h 24 : Vansevenant (Predictor-Lotto), puis Verbrugghe (Cofidis), Charteau (Crédit Agricole), Nuyens (Cof), Kuschynski (Liquigas), Thomas (Barloworld), Krauss (Gerolsteiner), De Groot (Rabobank), Hoste (Prl), Augé (Cof), Hushovd (C.A.), Cheula (Bar), Steegmans (Quick Step), Förster (Gst), Hinault (C.A.), Dessel (AG2R Prévoyance), Sé. Chavanel (Française des Jeux), Navarro (Astana). 11 heures : Wiggins (Cof), puis Poitschke (Milram), Tschopp (Bouygues Télécom), Quinziato (Liq), Cortinovis (Mrm), F. Rodriguez (Prl), Wrolich (Gst), Noval (Discovery Channel), De Jongh (Qsi), Burghardt (T-Mobile), Haussler (Gst), Weening (Rab), Sieberg (Mrm), Corioni (Lampre), PRIX DE LA COMBATIVITÉ s TARN Tosatto (Qsi), Rosseler (Qsi), Ladagnous (Fdj), Delage (Fdj), Eisel (Tmo), Hunter (Bar), R. Grabsch (Mrm), B. Grabsch (Tmo), Longo Borghini (Bar), Bonnet (C.A.), Bichot (Agr), Dean (C.A.), Salmon (Agr), Cardenas (Bar), Garcia Acosta (Caisse d’Épargne), Jégou (Fdj). 12 heures : Scheirlinckx (Cof), puis Isasi (Euskaltel), Boonen (Qsi), Cancellara (CSC), Righi (Lam), Willems (Liq), Jalabert (Agr), Fischer (Liq), Fédrigo (Btl), A. Efimkin (Bar), Ballan (Lam), Canada (Saunier Duval), Geslin (Btl), Ventoso (Sdv), Bennati (Lam), Pozzato (Liq), Vaugrenard (Fdj), Azanza (Eus), Gilbert (Fdj), Rast (Ast), Bossoni (Lam), Sprick (Btl), Gerrans (A2r), Flecha (Rab), Vogondy (Agr), Albasini (Liq), Millar (Sdv), R. Perez (Eus), Rinero (Sdv), Schumacher (Gst). 13 heures : F. Perez (Gce), puis Arvesen (CSC), 1. Boonen, 20’’ ; 2. Zabel, 12’’ ; 3. Hunter, 8’’. 10:24 16:22 10:35 16:33 10:47 16:45 11:00 16:59 11:05 17:03 11:12 17:10 11:19 17:17 11:22 17:20 11:23 17:21 11:32 17:30 L’ORDRE DES DÉPARTS Les coureurs s’élancent toutes les 2 minutes : BONIFICATIONS À L’ARRIVÉE 1. Rasmussen (Rab) 2. Soler (Bar) 3. Popovych (Dsc) 4. Astarloza (Eus) mpidou Lices G.-Po Temps nuageux avec de belles éclaircies. Vent d’ouest (20 km/h). 8,5 Côte de Cantagal (4e cat., km 27,5) : 1. Gilbert, 3 pts ; 2. Millar, 2 ; 3. Sheirlinckx, 1. Côte du Mas-Rouet (4e cat., km 58) : 1. Txurruka, 3 pts ; 2. Fédrigo, 2 ; 3. Garate, 1. Col du Buis (4e cat., km 74,5) : 1. Txurruka, 3 pts ; 2. Fédrigo, 2 ; 3. Burghardt, 1 Montée de la Jeante (2e cat., km 130,5) : 1. Txurruka, 20 pts ; 2. Fédrigo, 18 ; 3. Popovych, 16 ; 4. De la Fuente, 14 ; 5. Dekker, 12 ; 6. Soler, 10. Montagne g (aux points) m 54 km 0 km COLS ET CÔTES ARRIVÉE Départ du premier coureur : ARRIVÉE Hoste (PRL) ............................ à 1h45'24'' De Groot (RAB) ........................ à 1h46'8'' Krauss (GST) .......................... à 1h47'23'' Thomas (BAR) ........................ à 1h50'47'' Kushynski (LIQ) ........................ à 1h51'8'' Nuyens (COF) ......................... à 1h51'28'' Charteau (C.A.) ..................... à 1h52'14'' Verbrugghe (COF) .................. à 1h54'10'' Vansevenant (PRL) ................ à 1h57'10'' Hérépian (km 81,5) : 1. Fédrigo (6’’, 6 pts) ; 2. Txurruka (4’’, 4 pts) ; 3. Burghardt (2’’, 2 pts). Olargues (km 101) : 1. Fédrigo, (6’’, 6 pts) ; 2. Txurruka, (4’’, 4 pts) ; 3. Burghardt, (2’’, 2 pts). Horaires Horaires A 158. 159. 160. 161. 162. 163. 164. 165. 166. SPRINTS INTERMÉDIAIRES Premier Dernier coureur coureur FRANCE TARN (81) Albi Fréjairolles D.74 Villefranche-d’Albigeois (D.74-D.999) D.74 Ambialet (D.74-D.172) D.172 Rioux-dal-Bosc D.77 Côte de la Bauzié D.999 Lanel (Cunac) Monplaisir Albi (entr ( ée)) Albi 0.0 8.5 18.0 29.0 33.0 38.5 44.0 46.5 47.5 54.0 Navarro (AST) ......................... à 1h37'51'' Chavanel Se. (FDJ) ............ à 1h38'25'' Dessel (A2R) ......................... à 1h38'30'' Hinault (C.A.) ......................... à 1h38'34'' Förster (GST) .......................... à 1h41'45'' Steegmans (QSI) ........................... à 1h42' Cheula (BAR) .......................... à 1h42'15'' Hushovd (C.A.) ........................ à 1h43'13'' Augé (COF) ............................ à 1h44'58'' g our mb De 22˚ ALBI rue Hippolyte Savary. Appel : les coureurs doivent se présenter 15 minutes avant leur heure de départ. 54.0 45.5 36.0 25.0 21.0 15.5 10.0 7.5 6.5 0.0 149. 150. 151. 152. 153. 154. 155. 156. 157. Av. MÉTÉO Rassemblement de départ : 200 m Albi (enntrée) France 2 215 m Rioux-dal-B Bosc 3373 m Côte de la Bauzié TV 424 m Villefrancched’Albigeois AUJOURD’HUI (Agritubel) « Un chrono en deux parties » Ce contre-la-montre est dessiné pour les hommes forts. On peut le découper en deux parties : la première, sur de belles et larges routes, est composée de longs faux plats où l’on est toujours en prise, puis une côte, à Villefranche-d’Albigeois. La seconde comporte un faux plat descendant un peu technique puis une portion plate de 5-6 kilomètres ainsi qu’une autre côte, celle de la Bauzié, longue de 3 kilomètres. Les coureurs la passeront grand plateau mais elle peut faire mal. Le final pour revenir sur Albi est très rapide et le vent sera déterminant. Concernant les braquets, je pense que les coureurs emploieront le 54 voire le 55 et un « gros petit braquet » pour la côte. Si le vent souffle dans le dos au retour, les compteurs monteront facilement à 60 km/h. Selon moi, les coureurs feront plutôt la différence sur la première partie du parcours. » Jégou (FDJ) .......................... à 1h28'16'' Garcia Acosta (GCE) ............. à 1h28'22'' Cardenas (BAR) ..................... à 1h28'58'' Salmon (AGR) ....................... à 1h29'17'' Dean (C.A.) .............................. à 1h29'22'' Bichot (AGR) ......................... à 1h29'35'' Bonnet (C.A.) ......................... à 1h29'55'' Longo Borghini (BAR)........... à 1h30'15'' Grabsch B. (TMO).................. à 1h30'24'' Grabsch R. (MRM) ................ à 1h30'37'' Hunter (BAR) ............................ à 1h31'3'' Eisel (TMO) ............................... à 1h31'4'' Delage (FDJ) ......................... à 1h31'29'' Ladagnous (FDJ) ................. à 1h31'35'' Rosseler (QSI) ........................ à 1h31'41'' Tosatto (QSI) .......................... à 1h31'45'' Corioni (LAM) ......................... à 1h31'45'' Sieberg (MRM) ....................... à 1h31'51'' Weening (RAB) ......................... à 1h32'3'' Haussler (GST) ......................... à 1h33'9'' Burghardt (TMO) ................... à 1h33'18'' De Jongh (QSI) ...................... à 1h33'39'' Noval (DSC) ............................. à 1h33'49'' Wrolich (GST) ......................... à 1h35'24'' Rodriguez (PRL) ..................... à 1h36'10'' Cortinovis (MRM) ................... à 1h36'14'' Quinziato (LIQ) ....................... à 1h36'16'' Tschopp (BTL) ........................ à 1h36'21'' Poitschke (MRM) ................... à 1h36'33'' Wiggins (COF) ........................ à 1h37'43'' Itinéraire Itinéraire 54 km (C.l.m. individuel) ou Cédric COUTOULY 119. 120. 121. 122. 123. 124. 125. 126. 127. 128. 129. 130. 131. 132. 133. 134. 135. 136. 137. 138. 139. 140. 141. 142. 143. 144. 145. 146. 147. 148. Schumacher (GST) .................. à 1h9'26'' Rinero (SDV) ............................ à 1h9'36'' Perez R. (EUS) ......................... à 1h9'45'' Millar (SDV) ............................... à 1h10'7'' Albasini (LIQ) .......................... à 1h10'41'' Vogondy (AGR) ..................... à 1h10'46'' Flecha (RAB) .......................... à 1h11'56'' Gerrans (A2R) ......................... à 1h12'20'' Sprick (BTL) .......................... à 1h13'24'' Bossoni (LAM) ........................ à 1h14'52'' Rast (AST) ............................... à 1h14'58'' Gilbert (FDJ) ........................... à 1h15'41'' Azanza (EUS) .......................... à 1h15'57'' Vaugrenard (FDJ) ............... à 1h16'18'' Pozzato (LIQ) .......................... à 1h16'19'' Bennati (LAM) ........................ à 1h17'28'' Ventoso (SDV) ........................ à 1h18'50'' Geslin (BTL) .......................... à 1h18'56'' Canada (SDV) ......................... à 1h19'42'' Ballan (LAM) ............................. à 1h21'2'' Efimkin A. (BAR).................... à 1h21'11'' Fédrigo (BTL) ........................ à 1h21'48'' Fischer (LIQ) ........................... à 1h21'59'' Jalabert (AGR) ...................... à 1h22'29'' Willems (LIQ) .......................... à 1h24'35'' Righi (LAM) ............................. à 1h24'35'' Cancellara (CSC) ...................... à 1h26'9'' Boonen (QSI) .......................... à 1h26'21'' Isasi (EUS) .............................. à 1h27'20'' Scheirlinckx (COF)................. à 1h27'56'' rir Albi - Albi 89. 90. 91. 92. 93. 94. 95. 96. 97. 98. 99. 100. 101. 102. 103. 104. 105. 106. 107. 108. 109. 110. 111. 112. 113. 114. 115. 116. 117. 118. arc 13 Colom (AST) ................................ à 47'43'' Landaluze (EUS) ......................... à 47'48'' Cuesta (CSC) ............................... à 49'27'' Carlström (LIQ) ............................. à 52'6'' Savoldelli (AST) .......................... à 52'56'' Pineau (BTL) .............................. à 53'35'' Ivanov (AST) ................................ à 54'39'' Lövkvist (FDJ) ............................. à 54'48'' Lefèvre (BTL) ............................. à 54'56'' Bruseghin (LAM) ........................ à 55'28'' Casar (FDJ) ................................ à 55'50'' Kohl (GST) .................................... à 55'52'' Paulinho (DSC) ........................... à 56'33'' Camano (SDV) ............................... à 57'1'' De La Fuente (SDV) .................. à 57'14'' Merckx (TMO) ............................. à 58'59'' Vansummeren (PRL) ............. à 1h00'51'' Elmiger (A2R) ......................... à 1h00'55'' Verdugo (EUS) .......................... à 1h2'13'' Gadret (A2R) .................................. à 1h3' Niermann (RAB) ....................... à 1h4'19'' Duenas (AGR) ........................... à 1h5'33'' Arrieta (A2R) ............................. à 1h5'37'' Martinez E. (DSC) .................... à 1h5'49'' Zabel (MRM) ............................... à 1h6'9'' Portal N. (GCE) ....................... à 1h6'27'' Grivko (MRM) ........................... à 1h6'49'' Wegelius (LIQ) .......................... à 1h6'58'' Arvesen (CSC) ........................... à 1h7'10'' Perez F. (GCE) ................................. à 1h8' Pa Étape Aujourd’hui 59. 60. 61. 62. 63. 64. 65. 66. 67. 68. 69. 70. 71. 72. 73. 74. 75. 76. 77. 78. 79. 80. 81. 82. 83. 84. 85. 86. 87. 88. Àp Rasmussen (RAB) ............... 57 h 37'10'' Valverde (GCE) .............................. à 2'35'' Mayo (SDV)..................................... à 2'39'' Evans (PRL) ................................... à 2'41'' Contador (DSC) ............................... à 3'8'' Sastre (CSC) .................................. à 3'39'' Klöden (AST) .................................. à 3'50'' Leipheimer (DSC) ......................... à 3'53'' Kirchen (TMO) ................................. à 5'6'' Astarloza (EUS) ............................. à 5'20'' Kashechkin (AST) ......................... à 5'34'' Schleck F. (CSC) .......................... à 5'56'' Pereiro (GCE) ................................ à 6'36'' Moreau (A2R) .............................. à 6'38'' Zubeldia H. (EUS) ......................... à 6'42'' Gerdemann (TMO) ........................ à 6'45'' Soler (BAR)..................................... à 6'49'' Menchov (RAB) ............................. à 7'10'' Vinokourov (AST) ............................ à 8'5'' Popovych (DSC) ............................ à 8'16'' Karpets (GCE) ............................... à 8'51'' Siutsou (BAR)........................................ à 9' Horner (PRL) ................................. à 9'11'' Arroyo (GCE) ................................. à 11'2'' Valjavec (LAM) .............................. à 11'5'' Cobo (SDV) ..................................... à 13'5'' Beltran (LIQ) ............................... à 13'29'' Garate (QSI) ................................ à 13'29'' Gutierrez J.I. (GCE) ................... à 13'44'' Gusev (DSC) ................................ à 15'49'' Voigt (CSC) .................................. à 17'19'' Fothen M. (GST) ......................... à 18'58'' Boogerd (RAB) .............................. à 20'7'' Chavanel Sy. (COF) ................. à 20'12'' Txurruka (EUS) ........................... à 22'29'' Le Mével (C.A.) ......................... à 22'45'' Hincapie (DSC) ........................... à 26'21'' Fofonov (C.A.) ............................. à 28'10'' Vila (LAM)..................................... à 29'28'' Barredo (QSI) .............................. à 29'41'' Botcharov (C.A.) ......................... à 30'41'' Dekker (RAB) .............................. à 31'52'' Vandevelde (CSC) ....................... à 32'46'' Iglinsky (AST) ................................ à 33'6'' Turpin (A2R) ................................ à 33'6'' Cioni (PRL) ..................................... à 33'9'' Tankink (QSI) .............................. à 33'18'' Halgand (C.A.) ........................... à 33'20'' Goubert (A2R) ............................. à 34'7'' Wegmann (GST) ......................... à 37'38'' Vasseur (QSI) ............................ à 39'25'' Moreni (COF) ............................... à 40'15'' Aerts (PRL) .................................. à 40'43'' Knees (MRM) .............................. à 43'10'' Scholz (GST) ............................... à 44'14'' Voeckler (BTL) .......................... à 44'21'' Florencio (BTL) ........................... à 44'49'' Mercado (AGR) ........................... à 45'43'' 293 m Fréjairolles 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26. 27. 28. 29. 30. 31. 32. 33. 34. 35. 36. 37. 38. 39. 40. 41. 42. 43. 44. 45. 46. 47. 48. 49. 50. 51. 52. 53. 54. 55. 56. 57. 58. Montpellier-Castres (178,5 km) (moy. du vainqueur : 40,334 km/h) Le dernier kilomètre CLASSEMENT GÉNÉRAL HIER, 12e ÉTAPE 7 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME Les montres à l’heure Le premier grand « chrono », aujourd’hui sur 54 km autour d’Albi, va clarifier les positions encore très serrées. Avantage Klöden ? CASTRES – Les baroudeurs de notre envoyé spécial DEUX SEMAINES que les vélos de chrono voyageaient dans les camionsateliers. Depuis le prologue de Londres, c’est le premier rendez-vous contre la montre, aujourd’hui, autour d’Albi. C’est même l’une des caractéristiques du tracé 2007 que de proposer ce premier test après la traversée du premier massif montagneux, les Alpes, et à la veille d’attaquer les Pyrénées. C’est pour cette raison aussi que les positions restent aussi floues en haut du classement général. Derrière le Danois Michael Rasmussen, Maillot Jaune depuis dimanche dernier à Tignes, beaucoup de favoris se tiennent encore en moins d’une minute et demie, de Valverde (2e à 2’35’’) à Levi Leipheimer (8e à 3’53’’) en passant par Evans (4e à 2’41’’), Contador (5e à 3’8’’), Sastre (6e à 3’39’’) et Klöden (7e à 3’50’’). L’Allemand de l’équipe Astana apparaît pour beaucoup comme le grand favori aujourd’hui, en tout cas parmi les candidats au classement général car il faudra compter aussi avec les purs spécialistes, comme Fabian Cancellara, le seul qui l’avait d’ailleurs devancé dans le prologue. Seuls Christophe Moreau (14e à 6’38’’) et Alexandre Vinokourov (19e à 8’5’’) sont en retrait, car ils ont payé leur tribut aux circonstances de course, voire à la malchance. Ils peuvent encore espérer revenir dans le jeu, plus ou moins. C’est une évidence, on y verra sans doute beaucoup plus clair ce soir, même si les Pyrénées s’annoncent prépondérantes. L’Équipe présente les références en matière de contre-lamontre des principaux coureurs qui restent en lice pour la victoire finale ou le podium. Les coureurs ayant cumulé le plus de kilomètres en tête à l’issue de la 12e étape. 387 km 385 285 284 262 1. Flecha (Rab) 2. Sy. Chavanel (Cof) 3. Vaugrenard (Fdj) 4. R. Perez (Eus) 5. Grivko (Mrm) Les équipes ayant cumulé le plus de kilomètres en tête à l’issue de la 11e étape. 1 Cofidis 1. 1 000 km (Sy. Chavanel, 385 ; Augé gé, é, 204 ; Wiggins, 191 ; Scheirlinckx, 119 ; Nuyens 51 ; Moreni, 40). 2. Française des Jeux 927 km (Vaugrenard, 285 ; Gilbert, 247 ; Ladagnous, 230 ; Casar, 149 ; Jégou, Jé ég 16). 3. Euskaltel 860 km (R. Perez, 284 ; Verdugo, 191 ; Landaluze, 130 ;Txurruka, 125 ; AAstarloza, 75 ; Azanza, 40 ; Isasi, 15). 5) 4. Bouygues Telecom : 740 km (Fé Fédrigo é 176 ; Sprick, 152 ; Leffèvre, è 137 ; Pineau, 98 ; Florencio, 61 ; Clement, 60 ; Voeckler, 56 ). 5. Milram : 588 km (Grivko, 262 ; Sieberg, 173 ; Knees, 153) Les classements sont effectués par la rédaction de . RASMUSSEN, L’ANTI-ROULEUR CONTADOR, MEILLEUR DES GRIMPEURS À Tignes comme sur le Galibier, Alberto Contador a montré qu’il possédait le démarrage le plus incisif dans la pente. Reste à savoir s’il peut s’inscrire comme un candidat au podium. Réponse en grande partie aujourd’hui dans le chrono. L’Espagnol de Discovery Channel est sans doute le meilleur rouleur chez les... grimpeurs. D’ailleurs, il n’est pas sans référence, au moins sur les prologues et distances intermédiaires. Champion d’Espagne de la spécialité chez les Espoirs en 2002, il a confirmé ses prédispositions parmi les pros en finissant quatrième du chrono de 16 km lors de son succès sur la Semaine Catalane 2005. Il faut dire aussi que la discipline appartenait à la « culture » des équipes de Manolo Saiz auxquelles il a appartenu jusqu’à cette année et a donc nécessairement travaillé ce secteur. « Il marche très bien en ce moment et lorsqu’on marche comme ça, on fait forcément des contre-la-montre pas mal, note Sean Yates, l’un des directeurs sportifs de Discovery. Il est meilleur que les grimpeurs, mieux que Rasmussen. » Quant aux ambitions secrètes de Contador, Yates reste circonspect : « On ne sait pas ce qu’il pense. C’est sûr qu’il peut gagner le maillot blanc, c’est sûr qu’il peut aller gagner une étape et faire une bonne place dans le Tour. Contre Klöden, ce sera quand même très difficile. Je pense que, s’il perd entre deux et trois minutes sur Klöden, ça sera vraiment bien. » VALVERDE, PUNCHEUR EN PROGRÈS Le contre-la-montre est une lacune dans le jeu d’Alejandro Valverde, dont le style est plutôt celui d’un puncheur. Néanmoins, il a accompli des progrès notables. Vainqueur cette année du « chrono » sur le Tour de Murcie disputé sur une vingtaine de kilomètres, deuxième du volet contre-la-montre du Critérium International (derrière Lövkvist), il avait surtout mieux limité qu’auparavant en se classant 9e (à 1’18’’ de Vinokourov) sur la distance de 40,7 km lors du dernier Dauphiné. Cela confirmait des prestations encourageantes sur la Vuelta 2006 : 4e à Cuenca (à 13’’ de Millar) sur 33 km ; 3e à Rivas Vaciamadrid (à 19’’ de Vinokourov) sur 27,5 km. À la Caisse d’Épargne, on s’attend à perdre du temps sur Klöden, Vinokourov et Leipheimer, tout en considérant qu’il y a moyen de faire mieux que limiter. « C’était une vraie lacune pour lui, ça l’est moins, remarque Yvon Ledanois, membre du staff de l’équipe espagnole. Il réussit maintenant des chronos corrects et il sait que c’est un passage obligatoire quand on prétend à gagner un grand Tour. Ce serait une utopie de penser que l’on va gagner du temps, mais on sera déçu si on perd cinq minutes. D’autant que ce n’est pas un contre-la-montre de première semaine et que l’on pourra mesurer la fatigue des uns et des autres après le passage des Alpes. Pour nous, Klöden reste en tout cas le grand spécialiste dans le haut du général. » EVANS DANS LES BILLES C’est un peu comme en montagne. Cadel Evans n’est jamais très brillant, mais il est toujours là. Cela se vérifie aussi contre la montre. Il n’en est pas un vrai spécialiste, mais reste toujours dans les billes pour le général. Ce fut le cas l’an dernier sur le Tour : 11e à Rennes à 6’’ seulement de Klöden (8e) ; 8e à Montceau-lesMines, cette fois-là trois minutes derrière l’Allemand. Evans avait aussi remporté le chrono lors de son succès sur le Tour de Romandie l’an dernier. Bref, il est, avec Klöden, l’un des meilleurs contre la montre parmi ceux qui occupent aujourd’hui les premières loges du général (4e en 2’41’’). « Je pense qu’il est convaincu de pouvoir gagner le Tour, et que c’est la chance de sa vie », estime son directeur sportif chez PredictorLotto, Hendrik Redant. SASTRE LIMITÉ C’est dans le dernier contre-lamontre que le grimpeur espagnol de CSC avait perdu le podium sur le Tour 2006. Deuxième du général derrière Pereiro (à 12’’), il avait été doublé non seulement par Landis mais aussi par Klöden. Vingtième de ce chrono de Montceau-les-Mines (à 4’42’’ de Honchar), il avait dû se contenter de la 4e place à Paris. Sastre (6e à 3’39’’) reste donc très limité dans l’exercice. « Il a quand même une certaine Clement hors délais Le Néerlandais Clement est arrivé hors délais à Castres : à la suite d’une chute en début d’étape, il souffrait beaucoup de l’épaule, du coude et du dos et a fini à 23’41’’ de Boonen. L’échappée inaboutie de Fédrigo, rattrapé sous la flamme rouge, constitue l’autre déception de la journée. AG2R PRÉVOYANCE Moreau a avoué que sa jambe « tirait un peu » après sa chute de jeudi. La veille au soir, tout le staff médical, kiné, ostéopathe, s’était penché sur le champion de France. « Je pense qu’il a bien récupéré », estime Vincent Lavenu. ASTANA Vinokourov, Klöden et Kashechkin ont prévu d’aller reconnaître ce matin le parcours du contre-lamontre juste avant le départ du premier coureur. BARLOWORLD Belle troisième place pour Hunter, qui perd malgré tout quelques points VINOKOUROV DANS L’INCONNU Après tout, s’il sortait un bon contre la montre aujourd’hui, Alexandre Vinokourov (19e à 8’5’’) reviendrait illico dans la course pour les places d’honneur. Depuis l’an dernier, les références plaident en sa faveur : vainqueur du dernier chrono de la Vuelta ; vainqueur sur le Dauphiné. Il y a certes la chute d’Autun, mais l’on a vu dans le final de Montpellier, avant-hier, que les genoux tournaient beaucoup mieux. Cela suffira t-il à réaliser une grande performance ? « Ça va mieux, confirme le Kazakh. Mais je ne fais pas de pronostic. Pour moi, c’est l’inconnu. Je ne sais pas du tout où je peux en être pour un tel effort. » MAYO VISE LES PYRÉNÉES Iban Mayo (3e à 2’39’’) est connu comme grimpeur. Le contre-lamontre n’a jamais été son fort. Une minute toute ronde perdue en moins de 8 kilomètres dans le prologue de Londres (109e). Son style s’accommode très mal de l’effort solitaire. « Il n’est pas super, admet Joxan Fernandez, son directeur sportif chez Saunier Duval. Il est là pour gagner une étape, au plateau de Beille ou sur l’Aubisque. C’est l’objectif initial. On regarde de jour en jour si on peut faire mieux encore. Je pense qu’il doit perdre environ une seconde et demie au kilomètre sur Klöden ou Evans. S’il en perd deux, c’est beaucoup. » Autrement dit, la fourchette se situe sur 54 kilomètres entre 1’20’’ et 2’ de perte aujourd’hui. Cela paraît un minimum. MOREAU MOINS SPÉCIALISTE Christophe Moreau (14e à 6’38’’), le reconnaît volontiers. Il n’est plus vraiment un spécialiste. « Maintenant, quand je fais vingtième, c’est que j’ai fait un bon chrono », remarque-t-il. Cela s’est confirmé sur le Dauphiné (25e à 2’53’’ de Vinokourov). L’an dernier, sur le Tour, ce fut également assez moyen : 15e à Rennes (à 2’3’’) ; 30e à Montceau (à 5’33’’). Cela confirme que Moreau est devenu plus grimpeur que rouleur. « Il a maigri, est capable maintenant de produire des accélérations en montagne qu’il ne pouvait pas faire auparavant. Mais le vélo, c’est une sorte de compromis, et il a aussi perdu en puissance, note Vincent Lavenu. S’il est à moins de deux minutes de Klöden, ce sera bien. » Moreau va donc s’attacher à ne pas ruiner toutes ses chances avant les Pyrénées. « Je vais essayer de limiter. Ce que je sais du parcours par Stéphane Poulhiès (son jeune équipier qui habite Albi), c’est que ce sont des routes qui ne rendent pas et que ça va faire des écarts. Même avant la chute, je m’attendais à perdre du temps. Mais il faut rester concentré. » SANS OUBLIER... Parmi les autres prétendants, ne pas négliger l’Américain Levi Leipheimer, encore placé au général (8e à 3’53’’) et le Russe Vladimir Karpets, un peu décevant dans les Alpes (21e à 8’’1’’). PHILIPPE BOUVET VTT – CHAMPIONNATS DE FRANCE BOUYGUES TELECOM Mercado a été pris dans une chute au km 130, mais l’Espagnol souffre seulement de quelques contusions. Jalabert, régional de l’étape (il réside à Mazamet), a voulu se montrer. Il décroche une belle 8e place au sprint. Vogondy, 3e du Championnat de France du contre-la-montre, et Mercado ont prévu de disputer le chrono à fond. expérience et devrait perdre moins sur ce parcours assez accidenté qu’à Angoulême, espère son directeur sportif, Alain Gallopin. La surprise, ce pourrait être Contador. S’il fait un bon chrono, alors celui-là sera très dur à battre sur le Tour... » au classement du maillot vert sur Boonen. CAISSE D’ÉPARGNE Valverde et ses coéquipiers ont encore passé une journée tranquille. Le leader de l’équipe espagnole reste extrêmement concentré pour le chrono et ira reconnaître le parcours ce matin avec ses compagnons. COFIDIS Petite journée pour l’équipe d’Éric Boyer. On a beaucoup vu Chavanel en début d’étape, mais il n’a pas pu se défaire du peloton. Et au sprint, Moreni a fini 13e. CRÉDIT AGRICOLE Maux de ventre pour Charteau, victime de vomissements pendant la course et qui a terminé à Castres avec 6’38’’ de retard sur Boonen. CSC Jour de grand calme pour Sastre et ses coéquipiers. Dans les derniers kilomètres de l’étape, Cancellara s’est laissé volontairement décrocher dans la perspective du chrono. « Il nous avait dit qu’il ne ferait pas ce chrono à fond, j’ai l’impression qu’il a changé d’avis », fait remarquer Alain Gallopin, qui estime par ailleurs que le contre-la-montre aujourd’hui sera « déterminant » pour ses deux leaders F. Schleck (12e du général à 5’56’’) et Sastre (6e à 3’39’’). DISCOVERY CHANNEL Légèrement handicapé la veille par une douleur au genou, Paulinho ne ressentait presque plus rien. Noval va de mieux en mieux. Et Leipheimer espère ne pas perdre trop de temps dans le chrono. EUSKALTEL Pour sa première participation au Tour, Txurruka, qui est le coureur le plus léger du peloton (56 kg), s’est glissé dans la grande échappée de l’étape et avouait avoir vécu la plus belle journée de sa carrière. FRANÇAISE DES JEUX Lövkvist a été victime d’une fringale dans la descente de la Jeante. Les coureurs ont beaucoup roulé avec les Lampre pour revenir sur Fédrigo et Txurruka, et essayer de placer Chavanel (finalement 7e) au sprint. GEROLSTEINER Wegmann a été victime d’une chute sans gravité (éraflures aux bras). Aujourd’hui, Schumacher espère fêter en beauté ses vingt-six ans. LAMPRE Bennati (4e de l’étape) a fait rouler ses équipiers, dont Ballan, dans les derniers kilomètres, mais il a échoué une nouvelle fois au sprint. « Bennati n’est jamais aussi dangereux que lorsque les fins d’étape sont vallonnées. Là, il s’est retrouvé légèrement enfermé aux 300 mètres », a commenté Fabrizio Bontempi, le directeur sportif. LIQUIGAS Les Liquigas ont roulé une bonne partie de la journée pour revenir sur l’échappée. « Mais à part Quick Step, nous n’avons pas eu beaucoup de soutien, je ne comprends pas pourquoi, affirmait Pozzato, 17e du sprint. Boonen avait une équipe plus forte et plus adaptée à ce type de parcours. » L’équipe n’ayant pas de rouleurs, les coureurs abordent le chrono sans pression. MILRAM Ongarato est tombé en début d’étape (km 6). Assez durement touché (traumatisme de l’épaule droite, plaies à la face et au coude droit, fracture d’une côte et entorse acromio-claviculaire), l’Italien a été hospitalisé à Montpellier. Sorti dans la soirée, il rentrera ce matin en Italie. Au sprint, Zabel a une nouvelle fois été dominé par Boonen. PREDICTOR LOTTO Aerts a chuté avant le départ réel et s’est fait mal à une côte, ce qui l’a SAMEDI 21 JUILLET 2007 gêné dans sa respiration. Rodriguez, insuffisamment remis de sa chute de la veille, n’a pas pu participer au sprint et a fini loin, à 6’34’’ de Boonen. Evans s’est dit en pleine possession de ses moyens avant le chrono. Absalon y tient QUICK STEP - INNERGETIC ON POURRAIT le croire rassasié, il n’en est rien. Julien Absalon a toujours le moteur de la victoire en lui, et les Championnats de France restent, saison après saison, un de ses objectifs. Jamais il ne dérogera à cette ligne de conduite, ce rendez-vous étant pour lui un tremplin vers la deuxième phase de son année avec, comme toujours, pour point d’orgue, le Mondial et les Jeux, quand la saison est dans une configuration olympique. Le Vosgien ne voudra donc rien lâcher sur cette course où la concurrence est domestique, mais néanmoins réelle. La Coupe du monde déjà en poche bien avant son final, une médaille d’argent la semaine passée aux Championnats d’Europe derrière l’Espagnol Hermida, le pilote Orbea est dans son tableau de marche. « Ça va, assure-t-il. Je sors d’une grande série commencée à Houffalize. J’ai enchaîné depuis l’épreuve belge cinq manches de Coupe du monde et je sens que j’ai besoin de souffler un peu, de récupérer. » Mais ce sera après l’épreuve de Montgenèvre, qui l’attend cet après-midi, où il espère conquérir un cinquième maillot de champion de France de cross-country consécutif. « Les Tradition respectée : le champagne a coulé pour la quatrième fois hier soir à la table de l’équipe belge grâce au deuxième succès de Boonen, qui suit ceux de Steegmans et Vasseur. RABOBANK Flecha a été soigné pour une piqûre d’insecte sur la route de Castres. L’effervescence attendait le car de l’équipe hollandaise sur le parking de départ en raison de l’affaire Rasmussen. SAUNIER DUVAL Blessé à la main droite après une chute la veille, lors de l’étape de Montpellier, Ventoso a passé une sale journée et a dû recourir au médecin de la course à plusieurs reprises. Hier soir, l’Espagnol disait qu’il ne pensait pas être en mesure de prendre le départ ce matin en raison d’une douleur très aiguë. T-MOBILE Eisel, le sprinteur autrichien, souffre d’une légère inflammation à un tibia, ce qui ne l’a pas empêché de faire 6e du sprint massif. Tenant depuis quatre saisons, le Vosgien est prêt à rempiler. Europe, souffle-t-il, ce n’était pas réellement un objectif. J’y suis allé sans préparation. Je suis totalement satisfait de mon rang, de ma médaille d’argent d’autant que Hermida marchait très fort. Je n’ai pas de regrets. » Un état d’esprit qui ne serait pas forcément le même si, cet après-midi, il échouait au même rang sur le podium. « J’étais en grande forme il y a deux semaines, dit-il. Je ne vois pas pourquoi cela changerait ce weekend. Je tiens à ce maillot de champion de France. Je suis motivé pour cette course. » Mais pour la conquérir, le triple champion du monde devra dompter plusieurs facteurs. Le parcours d’abord, « avec une grande bosse roulante où il faudra tirer du braquet et se montre puissant ». Les effets de l’altitude ensuite. « J’ai gagné déjà un Championnat de France sur ce site, rappelle-t-il. C’était en 2004. On monte entre 200 et 2 400 mètres, et c’est cela qui va rendre très aléatoire la course. La moindre défaillance pourrait se payer cash. Un coup de surrégime et c’est fini. Mais comme on revient tous du Canada et des Championnats d’Europe, les favoris vont se retrouver à égalité au niveau préparation. » Comme toujours, le favori s’appelle Jean-Christophe Peraud, coéquipier d’Absalon, « car sur un tel parcours il est difficile d’imaginer une course d’équipe et, en plus, il rêve depuis des années de ce titre. Il court après depuis un certain temps, et s’il peut gagner, il essaiera de le faire, ce qui est normal ». Et Absalon se méfiera aussi de Cédric Ravanel, « auteur d’un bon début de saison cette année et qui adore courir en altitude. Ce sera un concurrent très sérieux ». HERVÉ BOMBRUN PROGRAMME AUJOURD’HUI. – Cross-country : juniors garçons (10 h 40) ; Femmes et Espoirs (13 heures) ; Élite (15 h 30). Principaux engagés : ÉLITE : Absalon, Peraud (Orbéa) ; Ravanel (Lapierre), Dubau (New Cycling). FEMMES : Leboucher (Sarthe Gasseau) ; Ravanel (Lapierre), Hansen (BH), Krasniak (Lapierre). DEMAIN. – Descente (13 à 16 heures). PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Deuxième du prologue de Londres, Andreas Klöden est le favori du premier grand chrono de ce Tour cet après-midi autour d’Albi. L’occasion pour l’Allemand de s’imposer comme un prétendant à la victoire finale. (Photo Bernard Papon) EN DIRECT DU PELOTON AGRITUBEL 1. Boonen (Qsi) 36 points 2. Hunter (Bar) 24 3. Zabel (Mrm) 22 4. Hushovd (CA) 17 5. Pozzato (Liq) 15 Ce classement effectué par la rédaction de ne prend en compte que les sprints massifs. Seuls les cinq premiers marquent des points (10, 5, 3, 2, 1). Bleu Rouge C’est un jour peut-être décisif pour Andreas Klöden. De tous les candidats en lice au général (7e à 3’50’’), il semble le plus performant contre la montre. II avait devancé tous ses adversaires actuels à l’occasion des deux grands « chronos » (8 e à Rennes, 2e à Montceau). Il a réussi un excellent prologue à Londres (2e à 13’’ de Cancellara) où il avait d’ailleurs pris un net ascendant sur son partenaire Vinokourov (17’’). Pour autant, l’Allemand reste prudent, d’autant plus qu’il y a eu la chute d’Autun (coccyx): « Je ne me fixe pas d’objectif, dit-il à propos du test d’aujourd’hui. Je ne sais même pas si je suis à cent pour cent. Je ne peux pas dire que je vais battre untel ou untel. J’attends le résultat pour savoir ce que je peux faire pour la suite du Tour... » Les coureurs ayant cumulé le plus de points à l’issue de la 12e étape. Jaune Bleu Jaune KLÖDEN, L’OCCASION Les sprinteurs p Noir Noir Tout le monde se souvient du chrono catastrophe de Michael Rasmussen, en 2005 à Saint-Étienne. Deux chutes et deux arrêts qui l’avaient éjecté du podium pour terminer 7e à Paris. Le Danois, meilleur grimpeur des deux dernières éditions, est l’anti-rouleur par excellence. L’an dernier, il avait perdu un temps considérable sur l’ensemble des chronos (114e à Rennes à 6’29’’, 85e à Montceau-les-Mines à 8’51’’). Cela représentait plus de douze minutes sur un adversaire comme Klöden. Le prologue de Londres a confirmé cette tendance (166e à 1’16’’ en 7,9 km). Mais il est vrai qu’il évoluait jusqu’alors en marge du général. « Cela va être très juste pour garder le Maillot, considère le directeur sportif de Rabobank, Erik Breukink. Je ne peux pas dire combien de minutes il va perdre. Mais peut-être qu’avec le Maillot Jaune, il va nous surprendre. » 8 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME AU CŒUR DU TOUR Le contrôle positif de Patrik Sinkewitz a ravivé les menaces d’annulation des Championnats du monde de Stuttgart (25-30 septembre). Même s’il s’est voulu rassurant (« Je ne crois pas que ce soit à l’ordre du jour »), le secrétaire général du comité d’organisation, Rolf Schneider, ne se fait guère d’illusions : « Nous ne sommes pas assez naïfs pour croire que, d’ici là, il n’y aura pas quelques cas de dopage. » Mais tout va être fait pour que les compétitions se déroulent le plus proprement possible. À l’instigation du ministre de l’Intérieur, Wolfgang Schäuble, en charge du sport de haut niveau, un comité de pilotage comprenant l’Agence mondiale antidopage, l’Agence allemande antidopage, l’Union cycliste internationale et la Fédération allemande de cyclisme se réunira dans les jours à venir. « L’objectif est de faire en sorte que ce Championnat soit propre : nous sommes conscients que nous ne pouvons pas changer aussi rapidement un milieu et un sport, mais ces Mondiaux doivent marquer un nouveau départ, une nouvelle prise de conscience », espère Christian Sachs, chargé des questions sportives au ministère de l’Intérieur. L’HISTOIRE DU JOUR Quand Virenque a le blues Grièvement blessé il y a près d’un an, le Varois se sert du Tour de France pour se refaire un moral. Sinkewitz poursuivi par la justice Le parquet de Bonn a indiqué, hier, qu’il avait ouvert une enquête pour « escroquerie au détriment d’un partenaire » contre Patrik Sinkewitz, contrôlé positif à la testostérone le 8 juin. Cette procédure fait suite au dépôt d’une plainte, mi-juin. « Nous avons suffisamment d’éléments, qui ont rendu cette procédure nécessaire », a indiqué un porte-parole du parquet, précisant que ni le coureur ni son équipe, T-Mobile, n’en avaient été informés jusqu’à présent. Le parquet de Bonn instruit déjà, depuis juillet 2006, une plainte pour « escroquerie » contre Jan Ullrich, à la suite de son implication dans l’opération Puerto. L’Espagne s’unit Depuis le départ du Tour, les organisateurs du fléchage pour les accès aux départs et aux arrivées de l’épreuve sont confrontés à de gros problèmes pour la plupart indépendants de leur volonté mais qui génèrent souvent une belle pagaille. Encore hier matin, au départ de Montpellier, des plaisantins se sont amusés à tourner ou à retirer les pancartes indiquant l’accès à l’aire de départ, ce qui a provoqué un drôle de désordre aussi bien au niveau des voitures suiveuses que des véhicules d’équipes. Ainsi, hier, les formations Milram et Predictor-Lotto, perdues dans la ville, sont arrivées à peine un quart d’heure avant le début de l’étape. Réalisé par PHILIPPE LE GARS et MANUEL MARTINEZ CASTRES. – Richard Virenque a du mal à se remettre moralement de la grave chute de vélo dont il a été victime l’été dernier. Il n’y a guère que dans la cabine d’Eurosport, où il officie comme consultant, qu’il retrouve un peu de sa joie de vivre d’antan. (Photo Bernard Papon) CASTRES – de notre envoyé spécial RICHARD VIRENQUE n’est pas du genre à se plaindre. Son image de battant lui colle encore à la peau et c’est ce qu’il a envie d’offrir à ses supporters qui se pressent toujours aussi nombreux pour le voir, tous les matins au village départ. Mais le Varois semble ailleurs, bien loin de ses cartes postales à en-tête des supermarchés Champion, qu’il signe presque machinalement, même s’il ne manque jamais de lâcher un petit mot gentil. Il a du mal à se livrer, car les deux semaines passées sur le Tour depuis Londres lui pèsent terriblement. Les séquelles de sa chute de vélo en août dernier qui a failli lui coûter la vie, les migraines et les angoisses qui ont suivi le choc sont encore là. « Même si esthétiquement ça ne se voit plus sur mon visage, je suis marqué, avoue-t-il. Je vois encore les photos de moi défiguré sur mon lit d’hôpital, et ça reste un souvenir terrible que je n’arrive pas à évacuer. » La voix grave, Virenque semble heureux de se livrer enfin. De lâcher ce qu’il a sur le cœur. « Mentale- « Sur le Tour, ça me rassure presque de voir que personne ne m’oublie » ment je vis un gros passage à vide, je ne peux pas le cacher. J’ai du mal à dormir et mes maux de tête m’ont empêché de commenter normalement sur Eurosport il y a trois jours. » Consultant sur la chaîne sportive, le Varois s’occupe aussi de relations publiques pour Predictor, l’équipe belge où il n’a pourtant jamais couru. Mais à la fin de sa carrière, il y a suivi son copain Daniel Borowzczak, représentant du sponsor flamand, surtout pour rester dans ce milieu qui a fait sa vie. « Ce n’était pas possible de faire l’impasse sur le Tour cette année, affirme-t-il alors qu’il aurait été certainement plus raisonnable pour sa santé de rester à la maison. Le Tour, ce n’est pas seulement une bouée de sauvetage pour moi, il me sert aussi à m’occuper l’esprit. » C’est avec le casque sur les oreilles et le micro d’Eurosport à la main que Virenque semble retrouver le sourire. « C’est seulement là que j’arrive à me déco nnec ter, admet-il. Grâce à ça, je me remets dans la course. C’est le seul moment où je s uis dans mon truc. » Il ne veut pas parler de nostalgie mais pourtant, tous les symptômes sont là. Avec cet accident, sa retraite est peut-être plus dure à vivre qu’il ne l’avait pensé. Lui, le sportif de haut niveau hyperactif, a dû se résoudre à mener une vie plus calme, plus posée, loin de la foule qui avait été souvent son moteur. « Sur le Tour, je suis heureux de retrouver mon public, ça me rassure presque de voir que personne ne m’oublie. C’est comme une continuité avec ma carrière. Je ne pensais pas que j’aurais autant de mal à vivre sans cette ferveur autour de moi. » Et puis, derrière ces angoisses, ce mal de vivre, il y aussi ce conflit avec la société Time, la marque du vélo avec lequel il a eu son accident en août dernier lors d’une cyclo-sportive dans les Alpes. Car les deux versions de la chute s’opposent. LA CHRONIQUE L’ALLURE traditionnellement processionnaire de la caravane, augmentée de ses crises de foi devenues endémiques, s’était accordée à la grise réprobation du ciel tandis que notre route s’apprêtait, hier à Castres, à croiser la Via tolosane et son sentier salvateur vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Chemin pédalant, nous ressentîmes l’impérieuse nécessité de faire une brève halte à Noailhac, afin d’honorer la mémoire de l’abbé Pistre, saint homme qui sut si bien concilier l’amour divin et celui du sport en recevant l’ordination avec, sous sa soutane, le maillot du SC Albi. Ce rugbyman sacré, faut-il le rappeler à ceux qui prennent les enfants du bon Dieu pour des victimes de la grippe aviaire, s’était fait sermonner un jour par un quidam au prétexte que, boîte à gifles ou pas, il fallait tendre l’autre joue. Notre bien-aimé curé, qui avait du répondant, renvoya l’importun à une plus saine exégèse, selon laquelle il y a plus de joie à donner qu’à recevoir. Peu avant Noailhac, cependant, une silhouette vêtue de bure nous attira sous le porche de l’église de Boissezon, bâtie sur les ruines du château. Le peloton n’en finissant pas de faire rentrer ses échappés au bercail, nous prîmes le temps d’écouter son étrange récit. Le moine, car c’en était un, avait réchappé – miraculeusement – au massacre des siens dans l’abbaye de Valmagne, proche de Villeveyrac, et l’on comprit vite que, derrière la guerre sainte que livrait notre compagnie à ceux qui pactisent avec le diable, se cachait en réalité une résurgence des tristement célèbres guerres de religion qui ravagèrent PHILIPPE LE GARS Adidas et Audi sur le départ ? L’équipementier Adidas et le constructeur automobile Audi pourraient mettre fin à leur partenariat dans le cyclisme. Les deux entreprises allemandes réfléchiraient à cette éventualité à la suite des récentes affaires de dopage. Partenaire de la formation T-Mobile, dont de nombreux anciens coureurs ont avoué avoir triché (l’équipe s’appelait alors Deutsche Telekom) et qui comprend dans ses rangs Patrik Sinkewitz, contrôlé positif le 8 juin dernier, Adidas a déclaré par l’intermédiaire de son directeur de la communication « réfléchir très sérieusement » à stopper sa collaboration avec l’équipe d’outre-Rhin. Pour sa part, Audi, qui prête une douzaine de voitures sur le Tour, songerait également à mettre un terme à son partenariat. Celui-ci sera prochainement « étudié de façon très critique en regard des derniers événements », explique une représentante de la marque. Beloki n’abandonne pas Joseba Beloki, actuellement sans employeur à la suite de son implication dans l’opération Puerto, ne désespère pas de revenir dans le peloton la saison prochaine. Approché un moment par l’équipe Astana, mais également en contact avec Lampre, le Basque n’a finalement pu aboutir dans ses démarches. Pour l’heure, il se contente de s’entraîner de manière intensive. Si rien ne se décante avant la fin de l’année, il pourrait sans doute annoncer la fin de sa carrière, à trente-trois ans. UN TOUR, UN MAILLOT Oyez, maroufles ! de Castres – Pour Virenque, c’est la fourche du vélo qui se serait brisée alors que, pour Time, le coureur aurait mal serré sa roue avant. L’affaire, qui aurait pu se régler à l’amiable, va désormais être portée devant les tribunaux. « Je dépose une assignation la semaine prochaine au tribunal de grande instance de Toulon, nous a confirmé hier son avocat, Michel Mas. Nous avons tenté de nous rapprocher de Time pour trouver une solution à l’amiable. Mais ils refusent d’admettre l’évidence alors que le rapport de gendarmerie est explicite. Richard Virenque n’est tout de même pas un amateur, comment voulez-vous qu’il puisse oublier de serrer sa roue ? C’est le juge qui tranchera. » Du côté de Time, on apprenait hier soir avec tristesse qu’une assignation serait déposée. « Cette histoire avec Richard nous désole sincèrement, affirme le PDG Rolland Cattin. Mais les témoignages que nous avons en notre possession prouvent que c’est sa roue qui est partie et non pas la fourche qui s’est cassée. » Pour Virenque, c’est là un nouveau combat qui s’engage. PATRICK LEFÉVÈRE avait rendez-vous avant-hier soir avec ses deux sponsors, Frans De Cock (Quick Step) et Luc Maes (Innergetic), chez sa cousine Suzy, qui tient avec son mari, Wout, un restaurant étoilé au guide Michelin (le Bistrot Bru) à Eygalières, près de Saint-Rémy-de-Provence. Les trois hommes devaient discuter affaires mais aussi fêter les succès de leur équipe sur ce Tour. Le même soir, une table avait été réservée au nom de Brad Pitt et de son épouse, Angelina Jolie, en vacances dans la région. Mais l’information s’est vite ébruitée, rameutant quelques photographes et cameramen devant le restaurant. Alerté par cette nouvelle, le célèbre couple d’acteurs américains a pris peur et a préféré annuler sa table, seulement un quart d’heure avant d’arriver. Par pure discrétion ou par peur de partager la vedette avec Patrick Lefévère ? cette province du Languedoc. À notre surprise, le moine commença par évoquer le souvenir du sire de Boissezon, pourvu en la personne d’Alazaïs d’une si belle épouse que le roi d’Aragon n’eut de cesse d’en faire la conquête. Il devança aussitôt notre protestation comme on le fait pour un mécréant hermétique à la parabole : Oyez, maroufles ! Adoncques, en d’autres temps moins anciens, un mercanti enrichi des provinces bataves et frisonnes fit le projet de reconstituer le grand empire carolingien qui s’étendait jusqu’aux marches d’Espagne, et même au-delà des mers. Pour y parvenir, le négociant s’associa à un Celte amateur de cervoise et rêva bientôt de conquérir les terres d’un vieux roi centenaire dont la fille, que l’on disait riche et que l’on savait belle, était adulée par ses sujets sous le nom de Petite Reine. Repoussé dans ses avances, le prétendant n’eut alors de cesse que d’accabler la rebelle de maldisance. Et révéla, ainsi qu’il en avait acquis la seignorance, les turpitudes de certains chevaliers félons engagés dans le Grand Tournoi françois qu’organisait chaque été le royaume convoité. Pour rusée qu’elle soit, cette cautelle n’abusait que le bon peuple, tout ébaubi par la bombasine de coton engadrouillée de jaune qui était promise au vainqueur. Mais dans le tumulte des destriers arrivant sur la route, la fin du récit s’envola sur les hauteurs du Minervois : « … et avait avec lui un ingromanceur, qu’on nomme magicien à Tolède, et qui disoit que l’air estoit tout envenimé… » Dans la nuit fraîche de Castres, le pressentiment nous vint que l’histoire n’était pas terminée. ARIOSTEA (1991) LE COMBATIF DU JOUR À la chasse aux classiques Sous le soleil de Castres, en ce mois de juillet 1991, c’est Bruno Cenghialta (notre photo), équipier zélé d’Argentin et Sörensen, qui fait scintiller le rouge et le jaune du maillot Ariostea. (Photo Michel Deschamps) SAMEDI 20 JUILLET 1991, Castres, jour de gloire pour un gregario. Habitué à pédaler dans l’ombre de ses leaders Rolf Sörensen et Moreno Argentin, Bruno Cenghialta s’affranchit et s’impose en solitaire. Membre d’un groupe d’une vingtaine de coureurs, il s’échappe à environ vingt kilomètres de l’arrivée, résiste au retour du peloton et met à l’honneur le maillot jaune et rouge d’Ariostea. Dirigée par Giancarlo Ferretti, l’équipe italienne a évolué dans les pelotons de la fin des années 1980 au début des années 1990 grâce au sponsoring d’une entreprise spécialisée dans la céramique. Avec le routier-sprinteur Argentin, elle a compté dans ses rangs l’un des plus beaux palmarès dans les courses d’un jour. Sous ce maillot, l’Italien a décroché un Tour des Flandres (1990), un LiègeBastogne-Liège (1991) et deux Flèches Wallonnes (1990-1991). Grâce au Danois Sörensen, l’équipe a aussi récolté de nombreuses places d’honneur dans ces mêmes courses. C’est également sous ses couleurs que Bjarne Riis, après ses années d’apprentissage en France, a décroché ses premiers accessits dans le Tour de France. En 1993, il avait remporté une étape et terminé cinquième à Paris. On sait désormais dans quelles conditions… – A. Ri. BERNARD CHEVALIER PAGE 8 P Vendredi 20 juillet 2007 12ème étape : Montpellier > Castres Amets TXURRUKA (EUSKALTEL - EUSKADI) BRANDT, PARTENAIRE DU PRIX DE LA COMBATIVITÉ Les maillots d’Euskaltel attendent traditionnellement les étapes pyrénéennes pour assurer le spectacle. Amets Txurruka, pour sa première participation au Tour de France, a pris un peu d’avance en tentant sa chance sur l’étape menant à Castres. Sorti du peloton en compagnie de Pierrick Fédrigo au km 52, le jeune basque s’est rapidement rendu compte qu’à deux, il y avait quelque chose du combat de David contre Goliath. Cette situation inconfortable ne l’a pas empêché de mettre toutes ses forces dans la bataille. Menacés par un retour inéluctable du peloton, les deux échappés ont continué de résister jusqu’au dernier kilomètre. Juste pour l’honneur. LE JURY Bernard Hinault Laurent Jalabert (France Télévisions) Christian Prudhomme (A.S.O.) Jean-François Pescheux (A.S.O.) Jean Montois (A.F.P) Thierry Adam (France Télévisions) Philippe Bouvet (L’Equipe) Christian Ollivier (RTL) SAMEDI 21 JUILLET 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Ne pas suivre la flèche n’est pas pour ça que j’ai dit quelque chose. Je ne suis pas payé par Bouygues mais par la Française. Que ça n’arrange pas Bernaudeau qu’on ait roulé, je le comprends mais c’est comme ça. Je fais ma course et lui la sienne. Je crois que les mecs rêvent. J’essaie de gagner une étape et j’ai la possibilité de le faire avec Chavanel. Pas de raison de se priver. D’ailleurs, c’est contre Liquigas qu’il devrait gueuler et pas contre nous. » Bleu L’initiative existe déjà depuis 2003, mais le succès n’a cessé de grandir. Sous le partenariat d’une société de bonbons, un permis vélo est remis chaque jour à plusieurs centaines de gamins (300 à 500) de quatre à onze ans par des moniteurs diplômés, non loin des zones de départ et d’arrivée de chaque étape. Derrière le côté ludique de ce permis très prisé, l’accent est surtout mis sur la maîtrise du vélo. (Photo Bernard Papon) Jaune Rouge Jaune Un permis vélo pour les enfants HIER SOIR, Marc Madiot avouait ne pas bien comprendre pourquoi Jean-René Bernaudeau, sur l’antenne de France Télévisions, avait reproché à son équipe d’avoir roulé dans le final de l’étape et ainsi annulé les chances de succès de Pierrick Fédrigo, échappé en compagnie d’un coureur d’Euskaltel. « Il faut juste savoir que l’équipe Liquigas a lancé l’offensive peu avant la montée du dernier col. Finalement, il s’est avéré que ce col était moins dur que prévu. Mes coureurs sont passés sans problème et Sébastien Chavanel aussi. L’écart se réduisait et il n’était pas question de me priver d’une chance de victoire. Chavanel a fait des places et il a gagné le sprint du peloton il y a deux jours. Ce n’est pas demain (aujourd’hui) ni le lendemain que je vais avoir des chances de triompher. Aujourd’hui (hier), c’était de l’ordre du possible. » « On n’a pas roulé parce que c’était un Bouygues devant. Avec “Machin” ou “Tartignolle”, la chose aurait été identique. À Marseille, c’est bien les Bouygues qui ont roulé derrière l’échappée où se trouvait Philippe Gilbert et ça Noir Bleu Noir Johan Museeuw et Tom Boonen sont passés entre les mains de Dirk Nachtergaele. Ce masseur de la Quick Step est l’un des plus réputés du peloton, mais derrière ses talents de masseur se cache aussi une belle plume. Auteur d’un ouvrage, le Lion Museeuw, aujourd’hui épuisé, puis d’un recueil d’anecdotes sur le cyclisme, il écrit durant ce Tour de France une chronique quotidienne pour le journal flamand Het Nieuwsblad. Marc MADIOT Quick Step fait fuir Brad Pitt et Angelina Jolie Anton jusqu’en 2010 Le masseur écrivain « Je ne suis pas payé par Bouygues » LE CLIN D’ŒIL Le ministère de la Justice et le Conseil supérieur des sports espagnols ont décidé d’unir leurs forces afin de lutter de manière plus efficace contre le dopage dans le sport. « Un accord de collaboration étroite sera signé mardi prochain, a affirmé hier Jaime Lissavetsky, le secrétaire d’État aux Sports. Il faut désormais lutter sans relâche contre ce fléau, combattre les trafiquants, pour pouvoir remettre les compteurs à zéro. » Igor Anton, le grand espoir du cyclisme basque, vingt-quatre ans, qui a abandonné jeudi en cours d’étape, a prolongé son contrat avec Euskaltel jusqu’en 2010. Son coéquipier Koldo Fernandez l’a (Photo Bernard Papon) imité (jusqu’en 2009). Les dirigeants basques devraient proposer un premier contrat professionnel à un amateur qui évolue cette saison chez Orbea, Javier Arramendia. Juan Manuel Garate, l’Espagnol de la Quick Step, figure également sur les tablettes d’Euskaltel. LE COUP DE GUEULE © A.S.O - Crédit photographe Bruno Bade Les Mondiaux sous surveillance 9 Bleu Rouge Noir Jaune GOLF BRITISH OPEN (Grand Chelem, hommes) GYMNASTIQUE L’Espagne honore « Seve » Le Pennec en bonne compagnie Portés par le souvenir de Ballesteros, Garcia et Jimenez ont résisté. Pas Mickelson. CARNOUSTIE – de notre envoyé spécial ON SE SOUVIENDRA du vendredi 20 juillet à Carnoustie. C’est le jour où l’été est passé sur la côte est de l’Écosse, entre les rafales de pluie glacées du premier tour et les averses qui s’annoncent sur un week-end plombé de gros nuages gris. C’est aussi le jour où K.J. Choi a souri. C’était sur le green du 15, un trou où l’on n’a guère l’occasion de s’amuser (le deuxième plus difficile derrière l’infernal 18), et le SudCoréen au swing mécanique venait de réussir un birdie qui le hissait à la deuxième place du leaderboard entre Ser- gio Garcia et Miguel Angel Jimenez, auxquels l’annonce de la retraite sans gloire de Seve Ballesteros semblait donner des ailes. « Le golf en Espagne a grandi avec Seve et j’ai grandi avec lui, expliqua d’ailleurs l’excentrique et chaleureux Miguel Angel. Nous savons exactement ce que nous lui devons et ce serait formidable de pouvoir gagner ici parce que nous sommes très fiers de ce qu’il a fait pour nous. » Les grands golfeurs ont le sens de l’Histoire et K.J. Choi, qui a remporté cette année le tournoi organisé par Jack Nicklaus et celui parrainé près de Washington par Tiger Woods, est de ceux-là. C’est ici que Choi Kyoung-Ju est devenu K.J. parce que l’impavide speaker de l’Open, qui se prive de boire et de manger dix heures durant pour ne pas risquer d’avoir à quitter son poste précipitamment, n’arrivait décidément pas à prononcer son nom. C’est ici qu’il rêve secrètement de devenir le premier Asiatique vainqueur d’un Majeur. Pour cela, il s’est adjugé les services d’Andy Prodger, le caddie des jours de gloire de Nick Faldo, qui sait tout du jeu de links, et il a beaucoup observé depuis ce jour de 1999 où il partagea la partie de Paul Lawrie. « Je me souviens très bien, rappelle K.J. Choi, que je n’avais aucune idée de la manière de jouer ces balles basses dans le vent et que j’avais beaucoup observé Paul. » Beaucoup observé et beaucoup retenu. Woods accroché aux branches Hier, par une journée presque estivale et sous un vent curieusement identique à celui de la veille, le parcours avait renforcé ses défenses les plus subtiles, ajouté des rebonds aux rebonds incertains des abords de greens sans pour autant perdre de sa redoutable longueur et dissimulé CARNOUSTIE. – Trois bogeys et un double bogey et 74 au final : même Tiger Woods a galéré hier. Lors de ces deux derniers sacres au British, le « Tigre » n’avait jamais fait pire que 71… (Photo Robert Galbraith / Reuters) quelques drapeaux à portée de ses bunkers les plus profonds pour corser encore un peu plus l’affaire. Rien d’effrayant encore par rapport aux bourrasques de pluie qui s’annoncent pour aujourd’hui, mais déjà bien assez tordu pour venir à bout des confiances chancelantes. À voir Phil Mickelson, le pas plus lourd que celui de l’ours Baloo, traîner des pieds jusqu’au green du 18, on en vint même à se demander s’il ne s’était pas plus ou moins consciemment sabordé après avoir putté pour eagle au 14 avant de sauver péniblement le par. Un bogey allait suivre au 15 puis un double au 18, prix d’une balle égarée dans l’eau du Barry Burn. « C’est curieux, je ne sais pas pourquoi j’ai aussi mal putté, confessait-il hagard, mais ça fini par faire beaucoup de cuts ratés entre les US Open, Congressional et ici. Il va vraiment falloir que je retrouve mon jeu. » Ce parcours, qui ne laisse aucune respiration au joueur, n’est sans doute pas l’endroit idéal pour rebâtir une confiance défaillante. Celle de Colin Montgomerie, toujours fragile putter en main, n’y résista pas, pas plus que celle de Stenson ou de Lawrie. Et il faudra à Tiger Woods un driving autrement plus assuré pour espérer tenir tête aux conditions atmosphériques annoncées. Hier, il entama son parcours en expédiant son premier drive hors limite au 1 et ne toucha pour finir que cinq fairways sur quinze et huit greens en régulation. Une misère pour lui et l’illustration statistique d’un après-midi passé à faucher l’herbe jaunâtre de roughs. Ramener une carte à trois au-dessus du par dans de telles conditions ne fut pas une si mauvaise affaire. « J’ai vraiment tapé un tas de très mauvais coups aujourd’hui, reconnut-il. Mais je me suis accroché aux branches. Sur mon premier drive, j’ai surtout manqué de détermination, je voulais taper une de ces balles basses que j’avais travaillées au practice pendant une heure et au lieu de ça j’ai envoyé une misérable balle haute. Je me demande encore pourquoi. Mais je me suis battu et j’ai essayé d’éviter les grosses catastrophes. Car d’ici à dimanche, tout ce qui s’approchera du par ressemblera à un bon score. » On appréciera sous cette toise experte la performance de Raphaël Jacquelin, qui a ramené à deux sous le par le deuxième score de la journée derrière Mike Weir. PIERRE-MICHEL BONNOT Deuxième tour (par 142) : 1. Garcia (ESP) 136 (65 + 71) ; 2. Choi (CDS) 138 (69 + 69) ; 3. Jimenez (ESP) 139 (69 + 70) et Weir (CAN) 139 (71 + 68) ; 5. Furyk (USA) 140 (70 + 70) et Weekley (USA) (68 + 72) ; ...13. Els (AFS) 142 (72 + 70), Harrington (IRL) 142 (69 + 73) et Bourdy 142 (70 + 72) ;… 20. V. Singh (FIJ) 143 (72 + 71), Jacquelin 143 (74 + 69) et Woods (USA) 143 (69 + 74). N’ont pas passé le cut : 71. Montgomerie (ECO) 147 (73 + 74) ; 81. Mickelson (USA) 148 (71 + 77) et Havret 148 (72 + 76). ILS ONT DIT Deux sur trois pour les Français Jacquelin et Bourdy passent mais le cut s’est envolé pour Havret, le récent vainqueur de l’Open d’Écosse. US BANK CHAMPIONSHIP (Wisconsin, Milwaukee, Brown Deer Park Golf Club, circuit américain hommes, 4 000 000 $, 19-22 juillet). – Premier tour (par 70) : 1. Maggert (USA) et De Jonge (AFS), 63 ; 3. Willis (USA), 64 ; etc. HOMMES Malgré les bêtises… IL Y A DU SOULAGEMENT. La certitude que l’équipe de France n’est pas en retard sur ce tableau de marche qui doit la conduire à l’une des douze premières places – synonymes de qualification olympique – lors des Mondiaux à Stuttgart (1-9 septembre). « On commet des bêtises mais notre travail va dans le bon sens. Surtout, on a pu voir où on en était par rapport à la préparation des autres », précise Jean-Jacques Eeckhoutte, le responsable du secteur masculin bleu. Et la comparaison effectuée hier à Minsk, à l’occasion d’un match par équipes l’opposant entre autres à la Biélorussie, l’Italie et l’Espagne, a rassuré le clan tricolore. Certes, les Français ont été devancés par les héritiers d’Ivan Ivankov, le double champion du monde de trentedeux ans qui avait annoncé la veille son retrait des agrès et s’est égayé du spectacle depuis les tribunes. Mais, sous l’impulsion d’un solide Yann Cucherat (en tête aux barres parallèles [16,05 pts] et fixe [15,70]), ils se sont assez largement joués des Italiens et des Espagnols, pourtant au complet. Sans pour autant s’enflammer, Eeckhoutte apprécie « ces résultats encourageants qui prouvent la base solide de notre équipe ». Car les Bleus, eux, s’étaient déplacés sans Dimitri Karbanenko, préservé du fait de ses trente-quatre ans, ni Raphaël Wignanitz, le médaillé d’argent européen au saut, qui semble se remettre plus vite que prévu de sa blessure au genou. À Minsk, si l’on regrettera l’amorce laborieuse du jeune Hamilton Sabot (deux chutes au sol, une aux arçons) ou les quelques errances sur les réceptions (mains par terre pour Da Silva aux anneaux et Willig à la fixe, chute pour Caranobe à la fixe), de beaux indices ont percé : le superbe retour de PierreYves Bény, l’excellence au saut de Benoît Caranobe ou la puissance de Gaël Da Silva au sol (15,60). Mais aussi, grâce à leur inédite association, la nette progression aux anneaux des Bleus : hier, avec leurs 60,20 points, ils ont talonné les Biélorusses (60,30) et même approché les Italiens (60,90), pourtant référence en la matière. – C. L. MATCH INTERNATIONAL (Minsk [BLR], 20-21 juillet). – Classement par équipes : 1. Biélorussie, 362,10 pts ; 2. France (Caranobe, Bény, Cucherat, Willig, Da Silva, Sabot), 357,65 ; 3. Italie, 348,45 ; 4. Espagne, 345,95 ; 5. Portugal, 337,35. AUJOURD’HUI, finales par appareils à partir de 11 heures (heure française). QUAND LA MONTAGNE VOUS GAGNE LA CARTE DÉTACHABLE DU JURA ET NOS 3 CIRCUITS. Avec Vélo Magazine et l’IGN, découvrez chaque mois une nouvelle région. Cormet de Roselend, Iseran, Peyresourde, Vélo Magazine vous dissèque en 3D ces trois cols mythiques du Tour de France. PRATIQUANT Préparer la montagne : être au top dans les cols du Tour. Carnet de route : partez en Autriche sur le col le plus dur d’Europe. NOUVELLE FORMULE LE MAGAZINE DE TOUS LES CYCLISMES. 4 € SAMEDI 21 JUILLET 2007 PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge + RÉSULTATS CHAMPIONNAT DU MONDE DE MATCH PLAY FEMMES (New York, New Rochelle, Wykagyl Country Club, circuit américain femmes, 2 000 000 $, 19-22 juillet). – Premier tour : Ochoa (MEX) b. Simon (AFS) 6 et 5 ; Mayorkas (USA) b. Webb (AUS) 1 up ; A. Sörenstam (SUE) b. Hull (AUS) 20e trou ; Hung (TAI) b. Kerr (USA) 5 et 4 ; Pak Se-ri (CDS) b. Bader (USA) 2 up ; Kim Birdie (CDS) b. Pressel (USA) 2 up ; Pettersen (NOR) b. Park In-bee (CDS) 19etrou ; Creamer (USA) b. Sergas (ITA) 4 et 3 ; Koch (SUE) b. Lincicome (USA) 4 et 3 ; Jang Jeong (CDS) b. Baena (COL) 3 et 2 ; Davies (ANG) b. Redman (USA) 1 up ; C. Kim (USA) b. Gulbis (USA) 3 et 2 ; etc. AUJOURD’HUI, à Civitavecchia (ITA), à partir de 19 heures. Match par équipes : France, Italie, Roumanie, Rép. tchèque, Suisse, Égypte. Les Françaises : Le Pennec, Petit, Vericel, K. Lindor, E. Morel, Dugain. Bleu Rouge Grégory HAVRET (81e et éliminé ; 76 hier avec 3 birdies, 6 bogeys et 1 double bogey). – Mal à l’aise jusqu’au 14 en dépit d’un birdie initial, le récent vainqueur de Loch Lomond a définitivement laissé passer sa chance au 18, où une sortie de bunker un peu trop appuyée suivie de deux putts lui coûtèrent le bogey fatal. « Je suis déçu mais pas frustré. Plus cinq, c’est ma plus mauvaise carte depuis plusieurs semaines et ça me déçoit surtout parce que j’adore le jeu de links et parce que je restais sur une bonne série de performances. Mais bon, je vais pouvoir revoir ma petite fille plus vite. » – P.-M. B. de la belle gym. Et un beau match d’équipe. Toute notre préparation est centrée sur l’équipe » , insiste Le Pennec, consciente que son incursion individuelle sur l’étape de Coupe du monde à Gand les 12 et 13 mai dernier (finaliste au sol) et ses médailles passées ne suffiront pas à lui assurer un strapontin lors des Mondiaux à Stuttgart (1er-9 septembre), qualificatifs pour les Jeux. « J’espère profondément que les notes d’Émilie sur trois agrès (saut, sol, poutre) seront un plus pour l’équipe » , avance Jean-Claude Jacquetin, le DTN. De loin, il jaugera aussi la progression des autres Françaises, battues de six points par les championnes d’Europe italiennes à Soissons, le 3 mars dernier. Et les premiers pas internationaux de Laëtitia Dugain, née en 1992 comme Marine Petit, devenue cette saison la nouvelle pièce maîtresse du dispositif bleu. – C. L. Jaune Bleu Jaune Raphaël JACQUELIN (20e ; 69 hier avec 5 birdies et 3 bogeys). – Au terme d’un parcours solide, il a su oublier sa bourde de la veille (quadruple bogey) au 18 pour assurer le par d’une sortie de bunker déposée au mat « Deux sous le par, ça me va très bien. Je me suis senti bien au drive (11 fairways sur 15) et bien dans mon putting (26 putts). Au deuxième coup du 18, je n’ai pas hésité à attaquer le green malgré ce qui m’était arrivé jeudi. Et puis j’avais changé de bois trois. Celui-là a une trajectoire en fade (gauche-droite). Quant à l’autre (avec lequel il était allé deux fois hors limite), je l’ai donné à mon caddie. » DES ÉLÉMENTS qui s’enchaînent sans accroc. Rien de tel pour engranger de la confiance à la veille d’un retour capital. Hier, l’ultime entraînement d’Émilie Le Pennec l’a donc rassurée. Et c’est gonflée d’envie que la championne olympique 2004 des barres asymétriques va renfiler son maillot bleu, tout à l’heure, pour son premier match international par équipes depuis deux ans et la médaille d’argent française aux Jeux méditerranéens à Almeria. « Je suis super contente mais le contexte est très différent » , prévient-elle. Différent, oui. Cet été-là, en Espagne, une petite bombe italienne s’était révélée, héroïne couverte d’or à quatre reprises. Depuis, Vanessa Ferrari est devenue, à seize ans, championne du monde (2006) et d’Europe (2007). Et c’est elle qui reçoit la Française aujourd’hui, près de Rome, dans le Palais des sports de Civitavecchia. Mieux, cette belle affiche comporte également la Roumanie d’une autre revenante, Catalina Ponor, triple championne olympique à Athènes. « Je n’ai pas d’autre objectif ici que de faire Noir Noir Grégory BOURDY (13e ; 72 hier avec 2 birdies et 3 bogeys). – Parti sur un solide birdie, il pourra regretter le bogey du 17 consécutif à un premier putt mal dosé. Un tour extrêmement solide cependant pour un débutant en Grand Chelem. « Le parcours m’a semblé plus sec et plus coriace que la veille, notamment les placements de drapeaux. Après avoir débuté au bois trois je suis rapidement retourné au driver avec lequel j’étais plus à l’aise (9 fairways sur 15) et je me suis fait plaisir avec mon petit jeu autour des greens (25 putts). Mon seul objectif était de passer le cut. » Sergio GARCIA (65 + 71, leader à – 6) : « Sincèrement, j’espérais faire un petit peu mieux, mais ça n’était pas un mauvais tour. Sur un parcours aussi difficile que celui du British Open, vous devez vous satisfaire d’un tour sous le par ou même dans le par. Aujourd’hui, j’ai dû batailler davantage qu’hier. Je savais que tous les regards étaient tournés vers moi, aussi je suis satisfait du résultat et d’être à 6 sous le par plutôt que d’avoir à aller chercher les birdies sur un parcours aussi complexe. » Phil MICKELSON (71 + 76, éliminé) : « Je n’ai pas bien joué aujourd’hui, mais je pense que Carnoustie était un test juste. C’était un peu venteux, mais pas injouable. Je jouais beaucoup mieux la semaine dernière et je ne comprends pas pourquoi j’ai putté de manière aussi médiocre sur ces greens. Ils sont très bons, ils ont une très bonne texture et j’ai vu beaucoup de monde rentrer des putts. Au 18, je pensais qu’un par me permettrait de passer le cut, mais j’ai tapé mon drive dans l’eau et j’ai fait double bogey. Mon prochain tournoi (le WGC Bridgestone Invitational) n’a pas de cut, donc ça ira. » Pour son retour en équipe nationale, la Française sera accueillie près de Rome par Vanessa Ferrari, la championne du monde italienne. 10 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL JOURNAL DES TRANSFERTS Transferts : le point club par club SUR www.lequipe.fr Lyon, objectif Rothen Le champion de France devrait formuler une offre pour le milieu gauche du PSG en début de semaine prochaine. Cela pourrait devenir le transfert franco-français de l’été. D’ici au début de la semaine prochaine, Lyon devrait formuler une première offre au PSG pour s’attacher les services de Jérôme Rothen. Sous contrat jusqu’en 2008, le milieu parisien de 29 ans pourrait alors devenir le successeur de Florent Malouda sur le côté gauche des champions de France. ALAIN PERRIN et les dirigeants lyonnais ne savaient pas, au moment du départ de Florent Malouda à Chelsea, si celui-ci devait être remplacé. Quinze jours plus tard, ils y voient un peu plus clair et ont, semble-t-il, décidé de jeter leur dévolu sur Jérôme Rothen. Une offre du sextuple champion de France devrait ainsi atterrir sur le bureau des dirigeants parisiens dans les deux ou trois prochains jours. Le nouvel entraîneur lyonnais connaît très bien le milieu parisien de 29 ans. Il l’a dirigé à Troyes pendant une saison et demie et est resté en contact avec ce joueur, qu’il apprécie. Avant le départ de l’OL vers la Corée du Sud, Perrin n’avait pas caché que, si Malouda devait être remplacé, Rothen figurait en tête de liste. Une fois en Asie, l’ancien coach troyen déclarait, au sujet du milieu gauche (L’Équipe du 19 juillet) : « Je l’ai eu au téléphone et, oui, je suis très intéressé par son profil. » Dans l’escalade de l’intérêt que Lyon porte au Parisien, on s’approche donc de la première étape de montagne : la première offre. De source proche de l’OL, celle-ci devrait survenir au retour de Corée, lundi ou mardi prochain. Hier, le président JeanMichel Aulas commentait simplement : « Je ne sais pas. Rien n’est impossible, mais c’est un peu prématuré. C’est vrai que c’est un joueur qui intéresse Alain Perrin et que le contact est établi depuis quelque temps. On fera le point lundi. » Pour le moment, Jean-Michel Aulas ne veut pas définir Jérôme Rothen comme « une priorité. La priorité, c’est de renforcer l’effectif, sachant qu’il existe une inconnue autour de Sylvain Wiltord. Pour l’instant, il est là, et s’il reste, ça change la donne par rapport au recrutement. » Des soucis pour Paris ? Cela ne devrait cependant pas la changer de façon significative par rapport à l’envie des Lyonnais d’attirer le milieu international français (11 sélections), auteur d’une belle seconde partie de saison. Ce dernier, à l’image de Sylvain Armand quelques jours plus tôt, ne doit pas être complètement insensible à l’intérêt que lui porte le champion de France. Le PSG, en revanche, s’apprête à devoir gérer un dossier qui aurait pu être moins lourd et réglé bien plus tôt. Avant la fin du dernier Championnat, Rothen, sous contrat dans la capitale jusqu’en juin 2008, avait déclaré souhaiter prolonger son bail avant son départ en vacances et n’avait pas voulu faire jouer la fameuse clause de stabilité (*). Ce dossier n’apparaissait pas alors comme une priorité pour les dirigeants parisiens, qui ont préféré patienter jusqu’à la reprise de l’entraînement, le 27 juin. Début juillet, les premiers rendezvous étaient pris, mais les propositions de prolongation formulées l’étaient à des conditions salariales inférieures à celles perçues actuellement par le joueur. La future offre lyonnaise risque donc de causer quelques soucis aux dirigeants du PSG, qui n’ont plus forcément toutes les cartes en main, même si Rothen est encore lié pour un an. Ils ne désespèrent sans doute pas de convaincre le joueur de parapher un nouveau contrat, et lui feront probablement une nouvelle offre afin de contrer l’offensive lyonnaise. Ou pourront, comme dans le cas Armand, sollicité par Lyon également, refuser de négocier. Mais s’ils ne parviennent pas à le conserver, ils devront lui trouver un successeur sur ce côté gauche. Ce n’était pas forcément prévu dans leur programme estival, ni dans leur budget recrutement. Et ce ne sera pas évident à expliquer aux supporters. DAMIEN DEGORRE (avec S. Ta.) (*) Un joueur à la fin de sa troisième année de contrat peut le résilier par lettre recommandée dans les quinze jours qui suivent la dernière journée du Championnat et s’engager dans un autre club. L’indemnité de transfert versée est alors déterminée par la FIFA selon le nombre d’années restantes, l’âge du joueur, son salaire et son palmarès. Reyes les intéresse Une première pour l’OL ? AUJOURD’HUI, À SÉOUL, 17 HEURES (10 heures, heure française), STADE OLYMPIQUE (en direct sur OL TV) LYON : Coupet – Clerc, Bodmer, Müller (cap.), Réveillère ou Belhadj – Govou, Fabio Santos ou Toulalan, Källström, Ben Arfa ou Mounier – K. Keita ou Baros, Benzema. Entraîneur : A. Perrin. BOLTON : Jaaskelainen – Samuel, Cid, Meïté, Hunt – Diouf, D. Faye, Speed, Nolan – Davies, Anelka. Entraîneur : S. Lee. SÉOUL – de notre envoyé spécial D’ACCORD, L’ENJEU n’est pas fondamental. Gagner ou perdre la Coupe de la Paix, tout à l’heure, face au Bolton d’Anelka, relèverait de l’anecdote. Mais le sextuple champion de France va disputer sa première finale avec Perrin et, quelque part, sa saison a déjà débuté contre une équipe de River Plate (3-1) à la motivation contagieuse. C’est la grande satisfaction de la tournée : ça ne fera pas oublier les longues heures passées en bus et les blessures, mais l’OL a joué son premier vrai match de haut niveau. Cela pourrait faire deux après cette finale. Il y a un trophée à gagner, un coach à séduire et les premières primes. Indexées sur la dotation accordée au vain- queur (2 millions de dollars), elles ont déjà été négociées par les joueurs, qui ont juste confondu dollars et euros au moment des calculs. Il y a surtout un nouveau match à jouer avant le début de la saison, le 28 juillet, contre Sochaux, lors du Trophée des champions, une nouvelle occasion de tester le 4-4-2 travaillé par Alain Perrin. « On va jouer pour gagner mais on ne prendra pas le risque de sacrifier un joueur pour ça », dit Perrin. Il pensait notamment à Kader Keita. Comme Réveillère, il a été interdit de jouer, avanthier, en raison d’une protection en résine sur son bras cassé jugée trop dangereuse. Blessé il y a plus longtemps que Réveillère, il pourrait s’en passer pour un match décisif. Pas pour la finale de la Coupe de la Paix. Le staff médical va juste abandonner la résine pour une protection plus souple. « On espère que ça passera, on a besoin de les faire jouer, dit Perrin. On a aussi demandé une nouvelle dérogation pour que Sylvain (Wiltord) soit qualifié. On attend la réponse. » L’entraîneur de l’OL aurait aimé partager plus les temps de jeu. Mais Juninho (cuisse) et Fred (métatarse) ne sont pas là, Diarra est parti pour Bordeaux, Cris (couturier) et Squillaci (pied) sont forfait, Toulalan (dos) est incertain, Grosso (dos) devrait se contenter d’entrer en cours de match et Müller (adducteurs) ne devra pas forcer… Lyon fera ce qu’il peut, tout à l’heure, pour faire mieux qu’en 2003 et en 2005 (finaliste). SÉBASTIEN TARRAGO PAPE DIAKHATÉ, désormais ex-défenseur de Nancy, s’explique sur le feuilleton mouvementé de son transfert au Dynamo Kiev. « VOUS AVEZ SIGNÉ à Kiev lundi mais votre transfert n’a été officialisé qu’hier. Que s’est-il passé entre-temps ? – Avec Kiev, tout était réglé, entre les clubs aussi, mais à la résiliation de mon contrat avec Nancy, le club devait me verser 5 % du transfert (4 M). J’avais rendez-vous hier (jeudi) et on m’a demandé de signer un papier comme quoi c’était moi qui avais émis le souhait de partir et que je devais renoncer à ces 5 %. Alors, je n’ai pas voulu signer. Mais maintenant tout est réglé. Hier soir (jeudi soir), j’ai appelé le président Rousselot et on a discuté. Je l’estime beaucoup. Il a réglé le problème. – L’ASNL a laissé entendre que votre agent (Milan Calasan) avait bloqué le transfert… – Non, mon agent n’a rien bloqué. Avant, je ne pouvais rien dire, mais maintenant je ne peux pas laisser parler les gens sur moi. Ce n’est pas parce qu’il a connu des problèmes par le passé (*) que ce n’est pas un mec bien. – Mais, quelques jours aupara- vant, lui et vous ne vous étiez pas rendus au premier rendezvous fixé avec Kiev… – Parce que Kiev m’avait demandé de venir sans lui. Mais moi, ce n’est pas mon métier de défendre mes intérêts ! Moi, je suis footballeur. J’ai dit que s’ils ne le voulaient pas, je ne viendrais pas. – Vous aviez plusieurs propositions, pourquoi avoir opté pour Kiev ? – J’ai visité leurs installations et j’ai vu que c’était un très gros club. Même Lyon n’a pas ça ! Après, Bordeaux m’a appelé. J’ai parlé avec Laurent Blanc et Jean-Louis Triaud, cela s’est très bien passé. Mais ce qui a été déterminant, c’est de pouvoir disputer la Ligue des champions (Kiev est qualifié pour le troisième tour préliminaire). J’ai connu l’UEFA la saison dernière et Bordeaux ne me proposait que de la rejouer » – L. D. (*) Milan Calasan fait partie des agents mis en cause dans l’enquête sur les transferts suspects du Paris-SG entre 1998 et 2005. Arsenal n’achètera pas Anelka PRIORITÉ INITIALE D’ARSÈNE WENGER pour remplacer Thierry Henry, Nicolas Anelka ne devrait pas effectuer son retour chez les Gunners. Le manager français d’Arsenal l’a confirmé hier : « Nous avons recruté Eduardo et nous ne collectionnons pas les buteurs. Cette saison, nous attendons aussi de gros progrès de Nicklas Bendtner. » Eduardo Da Silva, meilleur buteur du dernier Championnat de Croatie avec le Dinamo Zagreb, s’est engagé pour quatre ans début juillet. Nicolas Anelka, lui, ne faisait pas l’unanimité au sein du board du club londonien depuis son transfert vers le Real Madrid, en 1999. FANNI, QUATRE ANS À RENNES. – Après son coup de sang de jeudi (il avait quitté le stage des Aiglons), Rod Fanni a rejoint dès hier matin ses coéquipiers à Albertville. C’était le préalable posé par son président Maurice Cohen pour reprendre les discussions avec Rennes. Le président niçois a alors accepté de rencontrer Pierre Dréossi, le manager général du Stade Rennais, hier midi. Après une heure de discussion, un accord sur une indemnité de transfert entre 3,5 et 4 M est intervenu. Fanni est donc rennais. Il passera lundi une visite médicale avant de s’engager jusqu’en 2011. Pour le remplacer, Nice suit trois pistes, dont celle de Franck Signorino qui pourrait être prêté par Nantes. – J.P. Riv. UN TUNISIEN À L’ESSAI À MONACO. – Depuis hier, Monaco met à l’essai Anis Boussaïdi (26 ans), un international tunisien qui évolue arrière droit. Sous contrat avec le Metallurg Donesk (UKR), Boussaïdi participera au mini-stage de trois jours à Aix-les-Bains qui suivra le match à Porto ce soir. – J.-P. Riv. FAÉ ENTRE NICE ET MANCHESTER CITY. – Emerse Faé devrait quitter Nantes, club avec lequel il est lié jusqu’en 2009. À moins d’un retournement de situation, il ne reste plus que deux clubs en lice : Nice et Manchester City. – H. P. JURIETTI PROLONGE À BORDEAUX. – Le défenseur latéral Franck Jurietti, actuellement touché au genou, au club depuis 2003, a prolongé son contrat d’une saison supplémentaire. Il est désormais lié à Bordeaux jus qu ’e n 2 009. B enoî t Trémoulinas, un défenseur gaucher (21 ans), a signé, lui, une prolongation jusqu’en 2010. – L. L. PAPIN AIME LA CHINE. – L’exentraîneur de Strasbourg, Jean-Pierre Papin, s’est déclaré intéressé par le poste de sélectionneur de l’équipe de Chine, dans une interview publiée par le principal journal sportif chinois, Titan. « Je suis très intéressé par ce poste, mais je ne crois pas être le seul sur la liste » , a indiqué Papin (43 ans), alors que l’actuel titulaire du poste, Zhu Guanghu, est donné partant après l’élimination en Coupe d’Asie. COUPE INTERTOTO (3e tour aller) CFA 2 TCHERNOMORETS ODESSA - LENS Un match hors délai « Lens, c’est mon style » Deux équipes amateurs disputent aujourd’hui, à contretemps, un match de barrage... de la dernière saison. JULIEN SABLÉ entame aujourd’hui en Ukraine, à vingt-six ans, une nouvelle aventure avec le club sang et or. Julien Sablé, l’ancien capitaine des Verts, est désormais lensois. Son objectif immédiat : découvrir la Coupe de l’UEFA, donc franchir le troisième tour de la Coupe Intertoto. Sablé est déjà affûté. La semaine dernière en Suisse et en match amical, il a marqué deux fois : une reprise de volée contre Bâle (2-1) et un coup franc face à Sion (2-2). « VOUS N’AVEZ ENCORE jamais joué la Coupe d’Europe... – J’ai disputé les premier et second tours de la Coupe Intertoto, avec Saint-Étienne, en 2005. Cette fois, j’attaque directement par le troisième tour. C’est déjà une progression. (il sourit.) – Votre départ à Lens s’est-il réglé rapidement ? – En deux jours. La conversation téléphonique avec Guy Roux a duré cinq minutes. Il connaissait bien le dossier. C’était inespéré de travailler avec lui. – Après douze ans à SaintÉtienne, cela a dû vous faire bizarre lors du premier match ? – C’est plutôt le jour de mon arrivée à Lens, avec mon père. Quand j’ai vu l’écusson sang et or, j’ai pensé : “Ça y est, c’est une nouvelle aventure.” Ce jour-là, j’étais très impressionné car tout était nouveau pour moi, j’ai même eu un sentiment d’instabilité. – Parce que vous étiez parti de chez vous... – Il a fallu trois camions pour déménager douze années de ma vie ! Je resterai marqué à jamais par SaintÉtienne. J’y suis arrivé à l’âge de quatorze ans. J’ai connu le malheur de perdre ma mère dans un accident de la route. Avec l’ASSE, c’est parti en flèche pendant trois ans, puis il y a eu l’affaire des faux passeports, j’ai chuté en L 2 à dix-sept ans, à dix-huit, je revenais en L 1. C’était en 1998, les salaires flambaient. Je n’étais pas mature, je ne savais pas quand j’avais fait un bon match ou pas. Je me suis pris pour un autre. Je n’étais pas AUJOURD’HUI, 18 HEURES, À ODESSA, STADE TSENTRALNY TCHERNOMORETS ODESSA : Rudenko – Nijegorodov, Poltavets, Chandrouk, Beletsky– Karytska,Korniev,Danylovsky,Chytchenko– Venhlynsky,Bugaiev.Entraîneur : V. Chevtchenko. LENS : Runje – Demont (cap.), Bisevac, Hilton, Ramos – Sablé, Kovacevic – Akalé, Carrière, Monterrubio – Cousin. Remplaçants : Le Crom (g.), Aubey, Coulibaly, Lacourt, Boukari, Pollet. Entraîneur : G. Roux. Arbitre : M. Skjerven (NOR). conscient du décalage entre mon image médiatique et mon vrai niveau. Maintenant, je connais les chemins, je sais les erreurs à ne plus commettre. Mes proches m’ont aidé. – Et Frédéric Antonetti vous a été d’un précieux secours... – Je lui en serai reconnaissant toute ma vie. À Saint-Étienne, j’étais très critiqué. Il a pris ma défense. J’ai fait des progrès tactiques et techniques que je ne soupçonnais pas pouvoir réaliser, et il m’a fait évoluer en tant qu’homme. C’était comme un père. Son départ (en 2004 lors de la remontée en L 1) a été très difficile à vivre. Heureusement, Élie Baup m’a intronisé capitaine dès le premier entraînement. Il m’a confié un rôle de milieu relayeur en me donnant la possibilité de me lâcher offensivement et d’être décisif, moi qui ai débuté en L 1 comme arrière droit. – En fin de saison dernière, on a évoqué des luttes de clans chez les Verts, vos problèmes avec Jérémie Janot... – Je n’ai jamais eu de problème avec Janot, il a été l’un des premiers à me féliciter quand j’ai signé à Lens. Le vrai problème, c’est qu’on ne voyait plus, à Saint-Étienne, ce que je faisais. L’an dernier, j’ai été moins décisif, mais dans un poste moins offensif que j’ai accepté car je suis un bon soldat. À Lens, Kovacevic est beaucoup plus défensif que moi, et je vais retrouver la place que j’avais à l’époque de Baup. – Un poste laissé vacant par Seydou Keita. Son départ au FC Séville a dû vous soulager... – Je ne vois pas les choses comme ça. La concurrence, je la connais depuis l’âge de quatorze ans. Quand j’ai signé, Seydou était encore là. Le coach m’avait dit que l’on pouvait jouer tous les trois ensemble (Kovacevic, Keita et lui). Lens correspond bien à mon style de jeu. Je suis un gagneur, je veux montrer ma gnac. J’ai le sens du sacrifice. Après un mois ici, je sens que j’ai déjà franchi un palier. C’est la première fois que je joue avec un groupe de ce niveau. Maintenant que je suis à l’intérieur, j’ai la confirmation que c’est un très grand club. » JEAN-LUC GATELLIER TROISIÈME TOUR ALLER AUJOURD’HUI Tchernomorets Odessa (UKR) - Lens Cherno More Varna (BUL) - Sampdoria Gênes (ITA) Gloria Bistrita (ROU) - Atletico Madrid (ESP) Otelul Galati (ROU) - Trabzonspor (TUR) Dacia Chisinau (MOL) - Hambourg (ALL) Rapid Vienne (AUT) - Rubin Kazan (RUS) La Gantoise (BEL) - Aalborg (DAN) DEMAIN Vetra Vilnius (LIT) - Blackburn (ANG) Hammarby IF (SUE) - Utrecht (HOL) Tobol Kostanay (KAZ) - OFI Crète (GRE) Hajduk Kula (SER) - Uniao Leiria (POR) Matches retour samedi 28 (Lens) et dimanche 29 juillet. Odessa, douze ans plus tard LENS A DÉJÀ RENCONTRÉ ODESSA. C’était en 1995, lors des 16es de finale de la Coupe de l’UEFA (0-0, 4-0). Dans son livre Fier d’être lensois, le président Gervais Martel raconte une anecdote pittoresque à propos du match aller, en Ukraine. « On dormait sur un bateau-hôtel arrimé sur les rives de la mer Noire. Au moment de partir pour le stade, le patron se met en travers de notre chemin : “ Il faut payer le séjour en cash, autrement pas partir !” Je sors ma Carte bleue. Il la refuse. Un dirigeant du Tchernomorets venu nous chercher s’interpose : “Laissez-moi lui parler !” Les deux hommes se mettent à l’écart quelques instants et le dirigeant revient : “O.K., c’est réglé.” J’interroge l’interprète : “Qu’est-ce qu’il lui a dit ?” Il me répond laconiquement : “Il lui a dit que s’il continuait, il faisait sauter son bateau.” » Douze années plus tard, seize après l’indépendance vis-à-vis de l’ex-URSS, la désormais très prisée cité balnéaire a changé de couleurs. Les Lensois sont arrivés jeudi en fin d’après-midi, sous un soleil de plomb. Il devrait encore faire 35 oC au coup d’envoi. « L’expédition à l’Est, en hiver, c’est épouvantable ; en été, c’est épouvantable aussi », en a souri Guy Roux, cette semaine. Le nouvel entraîneur artésien, qui n’a pas retenu Itandje dans le groupe des dix-sept mais Runje, finalement qualifié (Aruna, Si. Keita et Laurenti sont PAGE 10 blessés), se méfie de ce premier déplacement, bien qu’invaincu durant la phase de préparation (deux victoires, deux nuls). « Ces Ukrainiens possèdent apparemment une très bonne attaque. Ils viennent d’inscrire six buts en deux matches », lors du tour précédent contre le Chakhtior Soligorsk (BLR, 4-2, 2-0). Mais, mercredi, pour l’ouverture du Championnat, après un exercice 2006-2007 moyen (6e sur 14), ils ont été battus (0-1) à domicile par le FC Kharkiv. Loin derrière le Dynamo Kiev et le Chakhtior Donetsk notamment, le Tchernomorets (qui signifie « mer Noire ») ne possède plus dans ses rangs des joueurs de la qualité de Lobanovsky, Belanov, Nikiforov ou Voronine... – J.-L. G. et F. L. D. SANS QUE LE DÉRÈGLEMENT climatique soit en cause, il n’y a plus de saison dans le football. Aujourd’hui à Narbonne (18 heures), au parc de l’Amitié, l’équipe de Saint-Chinian (CFA 2) doit rencontrer celle des Bosquet Néréides Marseille (DH). En jeu, une place en CFA 2, dont le Championnat reprend le 18 août. En fait, ce deuxième tour de barrage s’était déroulé le 10 juin à Béziers, lieu du siège de Saint-Chinian. Mais une violente bagarre entre supporters, autour du terrain, avait conduit l’arbitre à interrompre définitivement la rencontre à la 45e minute (2-2). La commission de discipline avait donné, le 21 juin, match perdu à la fois à SaintChinian pour défaut de sécurité et au club des Bosquet Néréides pour le comportement de ses supporters. L’appel de Saint-Chinian, examiné le 12 juillet, a conduit à rejouer le match à huis clos et sur terrain neutre. Le rappel de joueurs transférés « Manifestement, du temps a été perdu et ce match, où les joueurs et les arbitres n’étaient absolument pas en danger, n’aurait pas dû être arrêté », estime-t-on à la FFF, consciente d’avoir engendré une situation inédite. « Cette décision sauve tout le monde et permet aux procédures de s’arrêter puisque j’avais soulevé un argument de forme pour nullité, clame Prosper Abega, l’avocat des Marseillais. L’équité sportive est sauve mais pas l’esprit sportif. » Cet anachronisme pose en effet aux deux clubs de nombreuses difficultés, au point de devenir un non-sens spor- tif. Le règlement est clair : ce match doit être rejoué avec des joueurs faisant partie de l’effectif 2006-2007. Facile à dire, plus difficile à appliquer quand les contrats se terminent au 30 juin et que les joueurs amateurs ont jusqu’au 16 juillet pour s’engager. « C’est inadmissible. J’ai trois joueurs qui jouent désormais en 3e Division suisse et un autre sous contrat fédéral à Hyères FC, explique Stéphane Suflaj, directeur sportif des Bosquet Nereides. J’ai un défenseur en voyage de noces en Polynésie. En huit jours, il a fallu préparer un groupe, l’entraîneur adjoint n’est plus là, il a fallu demander l’autorisation à la Ville de Marseille pour s’entraîner à cette période, et on a appris, mercredi soir, que la préfecture de Perpignan ne voulait plus accueillir le match. Mais notre histoire touche d’autres clubs. Il a fallu négocier toute la semaine avec les clubs où sont partis les joueurs, avec notre assureur. Qu’arrivera-t-il si l’un de ces joueurs est suspendu ou se blesse grièvement ? Le préjudice sera pour les autres clubs. » Gérard Rocquet, le président de SaintChinian, emploie le même ton : « C’est inadmissible, un non-respect du foot amateur. On nous fait porter le chapeau après des mauvaises décisions. Trois de nos joueurs sont dans d’autres clubs. Certains sont revenus de vacances mardi ou mercredi dernier. C’est l’équipe qui aura le moins de crampes qui gagnera. » On n’ose imaginer une situation plus folle si, par exemple, un joueur avait signé pour l’équipe adverse pendant cette drôle d’« intersaison » . MARC CHEVRIER SAMEDI 21 JUILLET 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LYON - BOLTON « Bordeaux ne me proposait que l’UEFA » Bleu COUPE DE LA PAIX (tournoi amical, finale) tant qu’il est blessé, son absence n’est pas gravissime. Cela dénote d’un état d’esprit, et on fera ce qu’il faut après pour régler la question. Mais bon… Lui dit qu’il est blessé, et comme l’équipe médicale n’est pas à Lyon, cela ne changerait rien de revenir avant que l’équipe ne rentre de Corée. S’il n’était pas là lundi ou mardi, c’est là que ça commencerait à me chauffer. » Le buteur brésilien de l’OL pourrait croiser Bernard Lacombe qui s’envole aujourd’hui pour le Brésil. Les Corinthians doivent toujours 8 M pour le transfert de Nilmar, le TAS (Tribunal Arbitral du Sport) ayant donné raison à Lyon. Cette affaire pourrait se régler d’autant plus rapidement que l’OL est intéressé par le milieu des Corinthians Willian (18 ans). – J. T. et S. Ta. Jaune Rouge Jaune m’a dit que c’était un bon joueur, expliquait JeanMichel Aulas, hier, à Séoul. Il peut entrer dans une liste, c’est vrai, mais nous n’avons pris aucun contact. On a également deux ou trois autres pistes. » De son côté, Alain Perrin observait, hier : « Si on me propose ce joueur, je dirai qu’il m’intéresse. » Reyes, qui ne s’est jamais vraiment adapté à l’Angleterre, avait été vendu pour 26 M (hors bonus) en janvier 2004 par le FC Séville. Il vaut beaucoup moins aujourd’hui, notamment parce qu’il ne lui reste qu’un an de contrat à Arsenal. De son côté, Fred, qui séjourne encore au Brésil, est toujours attendu à Lyon. « Il va revenir, assure le président Aulas. Je ne devrais peut-être pas dire ça, mais Noir Bleu Noir ALORS QUE LA FRACTURE du métatarse de Fred et ses atermoiements ont poussé l’OL à se pencher sur la venue d’un attaquant, le nom de José Antonio Reyes (23 ans) s’est mis à circuler autour du club lyonnais. L’été dernier, l’attaquant international espagnol d’Arsenal avait été prêté au Real Madrid. Pour celui-ci, la priorité du moment est de recruter Arjen Robben (Chelsea) qui serait déjà tombé d’accord avec les dirigeants madrilènes. Du coup, même si Bernd Schuster, son nouvel entraîneur, l’apprécie, le Real n’a pas levé son option d’achat sur Reyes. Le joueur est en contacts avancés avec l’Atlético Madrid. Mais Lyon vient de poser un œil sur lui. « J’en ai parlé avec Bernard Lacombe (son conseiller), qui Jérôme Rothen pourrait ne pas porter très longtemps le nouveau maillot du Paris-SG. Lyon a décidé de remplacer Malouda. Et l’exMonégasque arrive en tête de liste. (Photo Christian Liewig/L’Équipe) 11 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 « Je suis impatient » Totti ne jouera plus en sélection BOUDEWIJN ZENDEN, dernière recrue de l’Olympique de Marseille, se félicite de découvrir la L 1. Il était arrivé en costume, il y a deux semaines, afin de signer son contrat à Marseille. Zenden est un gentleman. Après le PSV Eindhoven, le FC Barcelone, Chelsea, Middlesbrough, Liverpool, après 57 matches européens et 54 sélections, il découvre l’OM dont lui avait beaucoup parlé Djibril Cissé, son coéquipier chez les Reds. Hier matin à la Commanderie, c’est dans un français quasiment parfait (il est marié à une Française) qu’il nous a fait part de son expérience et de son appétit pour un nouveau Championnat. Boudewijn Zenden, ici lors de la victoire contre Toulouse (1-0) en amical mardi dernier, a hâte de prouver aux Marseillais toute sa valeur. D’autant qu’une bonne saison lui rouvrirait peut-être les portes de la sélection néerlandaise. (Photo Alain Mounic) Boudewijn ZENDEN (HOL) 30 ans, né le 15 août 1976 à Maastricht. 1,74 m ; 70 kg. Milieu offensif. Clubs : PSV Eindhoven (HOL, 1994-1998) ; FC Barcelone (ESP, 19 9 8 - 2 0 0 1 ) ; C h e l s e a ( A N G , 2001-2003) ; Middlesbrough (ANG, 2003-2005) ; Liverpool (A NG, 2005-2007) ; Marseille (depuis juillet 2007). Palmarès Vainqueur : Supercoupe d’Europe (2005), Coupe des Pays-Bas (1996) ; Coupe de la Ligue anglaise (2004), Community Shield (2006). Champion : Pays-Bas (1997), Espagne (1999). 1re sélection : Saint-Marin - PaysBas (0-6), le 30 avril 1997. 54 sélections, 7 buts ; 112 m., 32 buts en D 1 néerlandaise ; 62 m., 2 buts en Liga ; 133 m., 15 buts en Premier League ; 57 m. en Coupe d’Europe, 5 buts (dont 35 m., 1 but en C 1). MARSEILLE – de notre envoyé spécial on a perdu 3-5. C’est impossible en Espagne. À Middlesbrough, je me suis vraiment amusé. On a gagné la Coupe de la Ligue en 2004, leur premier trophée en cent vingt-huit ans ! Dans l’équipe, c’était un vrai mélange de nationalités. Et j’appréciais les séances d’entraînement de Steve McClaren. C’était une petite ville mais, là-bas, je me suis vraiment régalé. « Pour moi, ça va être différent » « Zenden n’est peut-être pas fait pour un grand club » BOUDEWIJN ZENDEN vient de passer six saisons en Angleterre… sans jamais enflammer la Premier League. Que ce soit avec Chelsea, Liverpool ou même Middlesbrough, celui qu’on surnomme « Bolo » n’aura pas su réellement s’imposer outre-Manche. Fort techniquement mais fragile physiquement, l’international hollandais semble mieux équipé pour la L 1. Rafael Benitez, l’entraîneur des Reds qui avait fait venir Zenden à Liverpool en 2005, a fini par le laisser partir. En deux saisons gâchées par des bles- sures, Zenden n’aura marqué que deux buts en vingt-trois matches à Anfield. « Bolo risquait de peu jouer la saison qui vient, explique l’Espagnol. Il me semblait plus juste de lui accorder un bon de sortie. » Arrivé en Angleterre en 2001, Zenden n’a vraiment eu du temps de jeu qu’au Riverside Stadium de Middlesbrough, où il sera prêté en 2003-04. Il inscrira notamment le penalty de la victoire en finale de la Coupe de la Ligue contre Bolton (2-1), permettant ainsi à « Boro » de remporter le premier tro- CHAMPIONNAT DU MONDE DES MOINS DE 20 ANS (Canada, demi-finales) Dans la confusion phée de son histoire. Une deuxième saison à Middlesbrough plutôt réussie (huit buts marqués et le trophée de meilleur joueur du club) fera de lui une cible pour Benitez. « J’étais surpris quand Rafa a acheté Bolo, dit Alan Kennedy, l’ancien défenseur des Reds dans les années 1980. Je ne pensais pas qu’il avait l’étoffe. Bolo n’est peutêtre pas fait pour un grand club. » Les prestations de Zenden au Barça, à Chelsea et à Liverpool (sept saisons, huit buts) donnent plutôt raison à Kennedy. – A. Ha. LIGUE 2 Angers : la Ligue s’entête La LFP n’a pas suivi l’avis du CNOSF, qui préconisait de laisser Angers en L 2. La bataille juridique continue. PERSISTE ET SIGNE. La Ligue n’a pas tenu compte, hier, de l’avis consultatif du CNOSF. Alors que ce dernier préconisait de réintégrer Angers en L 2, et donc de revenir sur la décision prise mardi par le conseil d’administration de la LFP, une nouvelle réunion de celui-ci a débouché sur la même sentence : le SCO se voit refuser l’octroi du statut pro et donc l’accession en L 2. Si le club angevin devait jouer en National, cela profiterait à Créteil, dix-huitième la saison dernière. Le président de la LFP, Frédéric Thiriez, ne souhaitant pas s’exprimer, c’est par un communiqué que la Ligue a motivé sa décision : « Relégué en National en 2005, le SCO Angers avait d’abord choisi de conserver et obtenu pour un an le statut professionnel, avant d’y renoncer l’an dernier. Cela lui a permis de se délier de ses engagements contractuels avec ses joueurs et d’alléger ainsi ses charges par rapport aux clubs sous statut pro. » La LFP « considère que ce club, en agissant de cette manière, a méconnu, sinon la lettre, du moins l’esprit de l’article 115 des règlements de la LFP, qui prévoit qu’un club relégué doit attendre au moins deux ans avant de prétendre obtenir à nouveau le statut pro ». Face à ce qu’il perçoit comme un « acharnement », le président du SCO, Willy Bernard, se disait « sous le choc. C’est scandaleux et incroyable ! Cela fait république bananière. Il y a des textes et la Ligue ne les applique pas ». En fait, tout repose sur l’interprétation de ce fameux article 115. Son alinéa 5 énonce : « Un club relégué en National perd le statut pro. Le club peut demander, au moment de la relégation, à conserver ce statut. À la suite de cette demande, le conseil fédéral de la FFF (…) peut l’autoriser à conserver pendant tout au plus deux saisons le statut pro. À défaut d’une telle demande, le club ne peut pas acquérir le statut professionnel pendant une période de deux ans à compter de la relégation. » Toute l’ambiguïté du cas d’Angers est qu’il a renoncé à son statut pro au milieu des deux ans. « Mais l’avis du CNOSF nous donnait raison, et son conseiller est magistrat au Tribunal administratif (TA) de Rennes », explique Willy Bernard, qui va saisir dès lundi matin, en référé, le TA de Nantes. Le président du SCO reste donc confiant et a bon espoir que cette juridiction lui donne raison. « Cela ressemble vraiment à un coup monté », estime Willy Bernard. Qui relève au passage : « Les deux conseils d’administration de la LFP, de mardi et d’hier, qui ont pris puis maintenu cette décision incompréhensible, ne sont même pas légaux, car ils ont été effectués par conférence téléphonique, une possibilité récemment votée, mais pas encore en vigueur… » NANTES : KITA CONFIRME SES INTENTIONS. – Waldemar Kita, homme d’affaires franco-polonais, a confirmé hier qu’il négociait bien actuellement le rachat du FC Nantes. « J’étais déjà candidat à sa reprise en 1998. J’ai toujours été amoureux de ce club. Je travaille à un projet de reprise avec Alain Flores, qui a connu les grandes heures du club (dans les années 90). Nous souhaitons prendre en compte les valeurs traditionnelles du FC Nantes, revenir à un jeu chatoyant et efficace. » Cette semaine, Kita et Flores ont eu plusieurs réunions avec la banque d’affaires Natixis, chargée par le groupe Dassault, actuel propriétaire, de la cession. Kita devrait présenter un projet sur trois à cinq ans et pourrait devenir propriétaire avant la fin de juillet. Jean-Claude Suaudeau, qui aura soixante-dix ans l’an prochain, pourrait être consulté de temps à autre sur les aspects techniques. Quant à Raynald Denoueix, son retour ne semble pas à l’ordre du jour. – R. R. L 2 : GRENOBLE-SEDAN SUR NOOS-NUMÉRICABLE. – Le câblo-opérateur Noos-Numéricable va démarrer son contrat avec la Ligue 2 (5 M) par le match Grenoble-Sedan, retransmis sur l’ensemble du territoire vendredi 27 juillet à 20 h 30. Une deuxième rencontre devrait être diffusée en direct en régions, puis en différé dans toute la France. « Nous commençons avec deux matches par journée pendant les six premières journées, explique Nicolas Rotkoff, en charge du dossier Ligue 2 pour l’entreprise. Ensuite, il y aura une montée en puissance de notre offre avec davantage de rencontres. » – E. M. LUC HAGÈGE TOUR DE FRANCE DES CLUBS À une semaine de l’ouverture de la saison, nous poursuivons notre traditionnel tour de France de la Ligue 2 avec l’AC Ajaccio et Reims. Le club corse a fait appel, au poste d’entraîneur, à Gernot Rohr pour tenter d’oublier sa morne dernière saison (12e). Quant aux Rémois, ils espèrent poursuivre leur progression, mais, en raison d’une intersaison un peu agitée, la tâche s’annonce difficile. DÉJÀ PARUS Angers, Boulogne-sur-Mer, Clermont, Libourne-Saint-Seurin, Montpellier, Niort, Guingamp et Brest. DEMAIN Bastia et Gueugnon. 1re JOURNÉE VENDREDI 27 JUILLET 20 HEURES Bastia - Le Havre Brest - Angers Clermont - Châteauroux Dijon - AC Ajaccio Grenoble - Sedan Gueugnon - Amiens Libourne-Saint-Seurin - Montpellier Niort - Boulogne-sur-Mer Troyes - Guingamp LUNDI 30 JUILLET 20 H 30 Nantes - Reims Ajaccio veut rebondir PARMI LES TROIS CLUBS relégués en 2006 (Strasbourg, Metz et Ajaccio), l’ACA est le seul à ne pas être remonté aussitôt. Michel Moretti, le président corse, souhaite donc oublier la saison dernière, terminée à une triste douzième place : « On n’a jamais été dans le coup et l’ambiance était très moyenne. On attendait plus à tous les niveaux. » Surtout de la part de l’entraîneur, le Néerlandais Krol, qui a beaucoup déçu. Ainsi, il a été remplacé par Gernot Rohr, ex-coach de Bordeaux et de Nice, dont la première mission est de « retrouver une base défensive solide » , Ajaccio ayant encaissé 50 buts en L 2 en 2006-2007. Le gardien Debès, le polyvalent et expérimenté Dujeux, ainsi que les jeunes Medjani, Mangani et Fournier, épaulés par un milieu défensif malien nommé Keita (mais Souleymane et non Seydou), recrutés cet été, devront remplir cet objectif. Quant aux deux ex-Dijonnais, Asuar et Avezac, ils seront chargés d’animer le jeu. Ce sera aussi le cas de l’ex-Niçois Larbi, la dernière recrue, qui devra notamment alimenter en bons ballons le Brésilien Marcos Dos Santos. Rohr a d’ailleurs dirigé ces deux joueurs, le premier à l’OGCN, le second aux Young Boys Berne. À la tête d’une équipe très largement renouvelée, l’ancien entraîneur de Créteil, fervent adepte du 4-4-2, se donne deux ans, soit la durée de son contrat, pour remonter en L 1 : « Monter dès cette saison serait un gros Reims navigue à vue exploit car il y a quand même beaucoup d’incertitudes à surmonter. » En particulier celle de devoir évoluer dans un stade François-Coty en travaux toute la saison, puisque la tribune est d’abord, puis les tribunes nord et sud vont voir ou revoir le jour, la capacité totale devant passer à 13 500 l’été prochain. « Il va falloir s’adapter, reconnaît le président Moretti, qui estime que Nantes est sans doute au-dessus dans cette L 2. Mais, derrière, ce sera encore très serré car beaucoup de clubs se tiennent. On va donc essayer de se mêler à la lutte pour la montée le plus longtemps possible, en sachant que ce sera difficile. » –L. Ha. LA SAISON DE REIMS ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices. Mercredi, les joueurs ont carrément refusé de s’entraîner, et ils ont commencé la séance de jeudi avec deux heures de retard ! Motif de cette « grève » : les primes. La direction du club a refusé d’accéder à leurs demandes à ce sujet. Le président, Jean-Pierre Caillot, est toutefois resté ferme, en argumentant : « L’équipe est composée de joueurs dont la plupart ont bénéficié d’une revalorisation salariale. » Les choses ont semblé rentrer dans l’ordre hier, puisque l’entraînement matinal qui précédait le match amical du soir (voir par ailleurs) s’est déroulé normalement. Forcément peu à l’aise, l’entraîneur champenois, Thierry Froger, juge cette agitation « plutôt surprenante ». Déjà inquiet du fait des blessures de joueurs importants comme Burle et Didot, touchés aux ligaments croisés du genou, le retour de ce dernier étant très incertain, le coach est circonspect : « Pour réussir une bonne saison, il faut d’abord une bonne préparation. Or, ce n’est pas le cas. Il y a Reims AC Ajaccio Effecctif Gardiens Debès, Radic (SER), Bernardi. Défenseurs Collin, Modeste, Dujeux, Antonio Carlos (BRE), Baron, R. Fournier, Mangani, Medjani. Milieux Asuar, Anzité, Avezac, Darbion, Soul. Keita (MAL), L Vila. trop d’incertitudes : on a des blessés, on va jouer dans un demi-stade, on n’a pas pu faire venir certains joueurs qu’on voulait, comme Da Rocha ou De Freitas, sans parler des autres problèmes… Bref, on sait qu’il va falloir compenser par une volonté et un engagement de tous les instants. » Ne voulant « surtout pas apparaître comme défaitiste, mais simplement réaliste », Thierry Froger est conscient de « l’immense attente qui existe autour du club », suscitée en particulier par la place de demi-finaliste de la Coupe de la Ligue obtenue la saison dernière après avoir éliminé Monaco et Rennes. Mais « ayant les mains dans le cambouis tous les jours », il pressent logiquement qu’il ne sera pas du tout évident de remplir sa mission : terminer dans les dix premiers. Pour s’en rapprocher, il souhaite ardemment renforcer son effectif, qu’il juge trop juste : « Il nous manque deux milieux offensifs excentrés, un à droite et un à gauche. » Mais quel joueur acceptera de rejoindre un effectif aussi perturbé ? – L. Ha. Effecctif Budget : 8 M d’euros. Palmarès : ● Champion de France de D 2 (2002). La saison dernière : e ● 12 de L 2 avec 47 points. Président : ● Coupe de France : Michel Moretti. éliminé au 8e tour (0-3) ( ) par Orléans (CFA). ● Coupe de la Ligue : ; r.p. : retour de prêt ; Lesueur, Lucas (BRE), Marcos Dos Santos (BRE), Mandrichi, Sylla (GUI). l.p.::libre éliminé au 2e tour (0-1) prêt. ; t.d. : transfert définitif. par Libourne-Saint-Seurin (L 2). Arrivées Dépparts Asuar ((Dijon, j , L 2)) ; Avezac ((Dijon, jon,, hafni ((Auxerre)) Darbion ((Montpellier, p , L 2)) dic ((Montpellier, p , L 2)) Debès ((Guingamp, g p, L 2)) Lacombe ((Montpellier, p , L 2)) R. Fournier ((Martigues, g , N)) renti ((Lens)) Soul. Keita ((ES Sétif, Sété , ALG)) rpelli p (Ch ( hâteauroux, âtâ , L 2)) Mangani g ((Monaco,, pp.)) ; Medjani j er ((Lens,, r.p.) p) Sylla y ((Cap-Ferret, p , CFA 2)) rigo g ((Strasbourg)) Marcos Dos Santos ((Youngg Boys y ar ((Anderlecht, r.p.)) Larbi (Nice) x ((l.)) Rohrr (entr., l.) nen (l.), ( ) Abdoun ((Sedan, L 2, p.)) Stade François-Coty (6 000 spectateurs en Krol (entr.) ( ) Record d’affluence : 14 456 spectateurs (AC Ajaccio - Bastia, 4-0, le 1 décembre 1968 en D 1). Prix des places : de 6 à 12 euros. SAMEDI 21 JUILLET 2007 La saison dernière : 11e de L 2 avec 47 points. ● Coupe de France : éliminé au 8e tour (0-1) ( ) par Cambrai (CFA 2). ● Coupe de la Ligue : éliminé en demi-finale (1-2) par Bordeaux. Arrivées Ayasse y ((Toulouse)) Cherfa ((Louhans-Cuisaux,, N)) Devaux ((Strasbourg) g)) Inthasane (Ch ( hâteauroux, âtâ , L 2)) Kermorgant g ((Grenoble,, L 2)) Liron ((Valenciennes)) Truchet ((Guingamp, g p, L 2)) Yachir ((Strasbourg,g, p.) p) Zerdab ((Beauvais,, N)) ● Gardiens Liébus, Tingry, Inthasane. Défenseurs Fontenette, Truchet, Henrique Gomes (BRE), Liron, Devaux, Barbier, Cherfa, Giraudon, Ielsch, Yehoumé (SEN). Milieux Burle, H. Baldé, Tourenne, Ayasse, Zerdab, Sy. Didot, Yachir, Akouzar, Deaux, Cuvilier. l. : libre ; r.p. : retour de prêt ; p. : prêt. ; t.d. : transfert dé Budget : 10 M d’euros Palmarès : ● Six titres de Champion de France (1949, 1953, 1955, 1958, 1960 et 1962) ● Deux Coupes de France (1950, 1958), une Coupe de la Ligue (ancienne formule) (1991), un titre de Champion de D 2 (1966). Président : Jean-Pierre Caillot. Dépparts aléguh g é (N (Nîmes, î , N)) îm mminges g ((Swindon,, ANG,, D 2) 2) ouaari ((Louhans-Cuiseaux, ux,, N)) rsanne ((Romorantin,, N)) demèche ((Montpellier, p , L 2,, r.p.) p) annel ((Brest,, L 2)) ; Lundblad ((l.)) aspimby p y ((Boulogne-sur-Mer, L 2)) g ((Albi, CFA)) gaud éné (Saint( -Étienne, ÉtÉ r.p.)) nnal ((l.)) ; Ongoly g y ((Angers, t.d.)) Prix des places : de 10 à 16 euros. Stade Auguste-Delaune (9 600 spectateurs en raison des travaux) Record d’affluence : 27 774 spectateurs (Reims - Marseille, 1-5, demi-finale de Coupe de France, le 2 juin 1987). Expulsions de deux joueurs chiliens, supporter tentant d’agresser l’arbitre qui sort sous les projectiles, la seconde demi-finale, gagnée par l’Argentine face au Chili, s’est déroulée dans un climat détestable. Après le match, les vingt et un joueurs de la sélection du Chili ont même été arrêtés par la police et détenus pendant trois heures et demie. Aucune plainte n’a été déposée contre eux. Mais la FIFA va ouvrir une enquête. Côté chilien, on affirme avoir subi des violences policières gratuites. « Nous sommes allés donner des autographes, a dit le milieu de terrain Isaias Peralta, et des policiers nous ont frappé. D’autres sont arrivés, qui m’ont envoyé une décharge électrique. » Le ministère des Affaires étrangères chilien a demandé une explication officielle au Canada. MERCREDI, Autriche - RÉP. TCHÈQUE : 0-2. JEUDI, ARGENTINE - Chili : 3-0. Le match pour la troisième place, Autriche - Chili, et la finale, Argentine - République tchèque, auront lieu demain. CHAMPIONNAT D’EUROPE DES MOINS DE 19 ANS (Autriche, 1er tour). – RUSSIE - FRANCE : AUJOURD’HUI, À STEYR, VORWÄRTS STADION, 20 HEURES FRANCE : J. Carrasso – Borne, Bocaly, Mvoto, J.- A. Fanchone – Pinau, E. Capoue, Martin (cap.), Sako – Gestede, Nimani. Entraîneur : G. Ferrier. GROUPE A, AUJOURD’HUI, Espagne Grèce ; Portugal - Autriche. Classement. – 1. Espagne, 4 pts (+ 2), 2. Grèce, 4 (+ 1), 3. Portugal, 1 (– 1), 4. Autriche, 1 (– 2). GROUPE B. – AUJOURD’HUI, Russie France ; Serbie - Allemagne. Classement. – 1. France, 4 pts (+ 3) ; 2. Allemagne, 4 (+ 1) ; 3. Serbie, 3 (+ 1) ; 4. Russie, 0 (– 5). Demi-finales le mardi 24 juillet et finale le samedi 28 juillet. COUPE D’ASIE DES NATIONS (quarts de finale). – AUJOURD’HUI : Japon - Australie (12 h 20, à Hanoi) ; Irak Vietnam (15 h 20, à Bangkok). DEMAIN : Iran - Corée du Sud (12 h 20, à Kuala Lumpur) ; Arabie saoudite - Ouzbékistan (15 h 20, à Jakarta). Les horaires sont en heures françaises. Demi-finales mercredi 25 juillet et finale dimanche 29 juillet à Jakarta en Indonésie. SUISSE (1re journée). – MERCREDI 18 JUILLET : Grasshopper Zurich - SaintGall : 2-0. AUJOURD’HUI : Lucerne Neuchâtel Xamax, Thoune - FC Sion. DEMAIN : Aarau - Young Boys Berne, FC Bâle - FC Zurich. ARRIBAGÉ BLESSÉ. – Dans un choc lors du match amical Toulouse-Aris Salonique (0-1) avec son coéquiper Savinho, le Toulousain Dominique Arribagé s’est donné une entorse au genou gauche (3e). Il passera une IRM en début de semaine et son absence est évaluée à au moins une semaine. – M. DJ. AMICAUX. – HIER : à Fribourg (SUI), Auxerre-Liverpool (ANG) : 0-2. Buts : Gerrard (45e), Agger (70e). À Saint-Mihiel, Metz-Reims (L 2) : 0-1. But : Kermorgant (70e). Sochaux - Legia Varsovie (POL) : 0-0. À Tarbes, Toulouse-Aris Salonique (GRE) : 0-1. Dijon (L 2)-Gueugnon (L 2) : 1-2. Buts: Dijon : Esteves (5e s.p.) ; Gueugnon : Marty (40e), Yenga (74e). À Fréhel, Guingamp (L 2)-Nantes (L 2) : 2-0. Buts : Eduardo (30e, 65e). À Saint-Denis-de-Pile, Libourne-Saint-Seurin (L 2) - Niort (L 2) : 0-0. Troyes (L 2)-Châtellerault (CFA) : 7-0. Buts : Kobé (15e , 26e , 51e), Bangoura (32e s.p.), Lafourcade (75e), Obbadi (77e), Danic (81e). AUJOURD’HUI : à Royan, Bordeaux-Nice.À Saint-Lô, Lorient-Caen ; Le Mans-Standard Liège (BEL) ; Sporting Portugal (POR)-Lille. À Martigues, Marseille-Anderlecht (BEL) ; Porto (POR)Monaco. À Creutzwald, Nancy-Mons (BEL). À Evry-Bondoufle, Paris-SG - Aris Salonique (GRE). À Villefranche-surSaône, Saint-Étienne - Grenoble (L2). À Munster, Strasbourg - Arges Pitesti (ROU) ; au Touquet , Valenciennes - GB Anvers (BEL). DEMAIN : Genk (BEL)Metz. À Vittel, Nancy-Zamalek (EGY). PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge DOMINIQUE ROUSSEAU (*) 1-1, 2-4 aux t.a.b. Il avait également disputé quelques minutes de Pays-Bas - Corée du Sud (5-0) au premier tour. VU D’ANGLETERRE Bleu nale que vous aviez découvert le Vélodrome… – À Marseille, je me souviens du match contre le Brésil en demi-finale de la Coupe du monde 98 (*). C’était un de ces trucs que tu gardes toute ta vie, une ambiance incroyable, la moitié du stade était orange, l’autre jaune. – Et votre impression sur la vie à Marseille ? – Chez moi, à Maastricht, on aime bien la vie, on ne se prend pas la tête. Si on a rendez-vous à midi, on arrive à midi et quart. Dans le nord des PaysBas, impossible. On mange plus tard, on prend son temps, on aime les terrasses. Sans doute comme ici, non ? » Jaune Rouge Jaune – Actuellement, on dit en France que notre Championnat est inférieur à ceux d’Angleterre et d’Espagne. Quelle vision en avez-vous ? – J’arrive, donc c’est encore trop tôt pour avoir un avis. Mais il y a beaucoup de joueurs français qui partent à l’étranger, c’est quand même un cri- tère. Et j’ai joué plusieurs fois contre des sélections françaises, y compris en Espoirs. Il y avait toujours de très bons joueurs, très bons physiquement et techniquement, souvent rapides. C’est un Championnat très intéressant. En tout cas, pour moi, ça va être différent et je suis impatient de le connaître. – Où en êtes-vous avec la sélection des Pays-Bas ? – Ma dernière sélection remonte à septembre 2004 (contre le Liechtenstein, 3-0). Après, un sélectionneur est arrivé (Marco Van Basten) et il a choisi beaucoup de jeunes joueurs. Mais j’avais été convoqué en juin pour les deux matches contre la Corée du Sud (2-0) et la Thaïlande (3-1). Je n’ai pas pu y aller, j’étais blessé à la cheville, mais le contact est rétabli et, dans un an, il y a le Championnat d’Europe… – C’est avec votre équipe natio- Noir Bleu Noir « QUELLES SONT vos premières impressions sur l’Olympique de Marseille ? – À l’entraînement, on touche beaucoup le ballon, c’est agréable. Pour l’instant, je n’ai disputé qu’un seul match, contre Toulouse (1-0), donc c’est un peu tôt pour porter des jugements. Nous sommes en phase de préparation, nous n’en sommes pas tous au même point physiquement. Pour l’instant, tout correspond à ce que m’avait dit Djibril Cissé. En ce qui concerne le club, les installations, les gens du club que j’ai rencontrés, c’est très professionnel. Et il y a la passion des gens, ils me reconnaissent dans la rue, c’est sympa. Visiblement, l’OM, c’est un club qui fait rêver les gens. Je sais que Lyon est l’équipe dominante en ce moment, comme l’est le PSV Eindhoven, mon ancien club, aux PaysBas. C’est donc un bon challenge que d’essayer de nous rapprocher d’eux. Il y a pas mal de nouveaux joueurs qui sont arrivés ici. J’ai hâte maintenant que le Championnat commence. – Vous avez connu les Championnats des Pays-Bas, d’Espagne, d’Angleterre et vous arrivez en France. Qu’avez-vous retenu des différents Championnats où vous avez évolué ? – La rigueur tactique à Barcelone dans un Championnat très technique : on pratiquait une sorte de jeu d’échecs en conservant le ballon avant de trouver l’ouverture. En Angleterre, j’ai découvert un Championnat où tout est possible. Un jour, avec Middlesbrough, on menait 3-1 à la mi-temps, Francesco Totti, champion du monde 2006 et capitaine de l’AS Rome, prend sa retraite internationale à l’âge de trente ans, après 58 sélections et 9 buts sous le maillot de l’Italie. « Le mot fin est triste, mais j’ai décidé de fermer le chapitre de la sélection, pour des raisons physiques et non techniques », a-t-il expliqué. Cette annonce met fin à une année d’incertitude, l’attaquant ayant sans cesse repoussé son retour avec la sélection depuis l’été dernier. L’Italie accueillera donc les Bleus sans lui le 8 septembre prochain, à Milan, pour les qualifications à l’Euro 2008. RADET ARRÊTE SA CARRIÈRE – Le défenseur latéral d’Auxerre Johan Radet met un terme à sa carrière professionnelle en raison de soucis cardiaques, qui l’avaient empêché en juin de signer à Strasbourg. Les différents spécialistes consultés depuis par le joueur ont confirmé le verdict des médecins strasbourgeois. « À partir de là, personne ne pouvait se permettre de me faire signer une licence, a expliqué Radet. Moi-même, je ne pouvais prendre de risque. Je me considère même chanceux que cela ait été décelé et que rien de grave ne me soit arrivé en dix ans avec Auxerre. » ALLEMAGNE : PREMIER MATCH OFFICIEL DU BAYERN. – Franck Ribéry devrait débuter sur le banc pour le match de la Coupe de la Ligue entre le Bayern Munich et le Werder Brême aujourd’hui à Düsseldorf. Touché à la cuisse gauche, dimanche dernier, en stage de préparation, l’ex-Marseillais a été ménagé quelques jours mais a repris un entraînement à base de courses, mercredi. « Je me sens bien, je veux jouer contre le Werder », a assuré l’international français. Le vainqueur de cette rencontre affrontera le VfB Stuttgart mercredi en demi-finales. Le gagnant de l’autre match affrontera Nuremberg mardi. AUJOURD’HUI : Schalke 04 Karlsruhe, Werder Brême - Bayern Munich. La finale aura lieu samedi 28 juillet à Leipzig. 12 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 – TOUR DE FRANCE DES CLUBS J – 14 Le 4 août retentiront les trois coups du Championnat de Ligue 1 2007-2008. Et le sextuple champion de France en titre, Lyon, aura le privilège d’attendre le résultat de ses concurrents, puisqu’il n’entrera en lice que le dimanche soir, à domicile face à Auxerre. En attendant, nous poursuivons aujourd’hui notre traditionnel tour de France en rendant visite à Metz et à Valenciennes. Sous la houlette de Francis De Taddeo, les Lorrains, champions de L 2, ont brillammentretrouvéla L 1un an aprèsleurdescente. Quant aux Valenciennois, ils comptent sur leur abnégation pour réussir une nouvelle « opération maintien ». DÉJÀ PARUS Strasbourg, Caen DEMAIN NICE et LORIENT 1re JOURNÉE SAMEDI 4 AOÛT 17 H 10 Strasbourg - Marseille (Canal +) 20 HEURES Bordeaux - Lens Caen - Nice Lille - Lorient Monaco - Saint-Étienne Paris-SG - Sochaux Rennes - Nancy Valenciennes - Toulouse (ces sept matches sur Foot +) DIMANCHE 5 AOÛT 18 HEURES Le Mans - Metz (Canal + Sport) 21 HEURES Lyon - Auxerre (Canal +) VA cœur fidèle Valenciennes compte plus que jamais sur le travail et la solidarité pour assurer une nouvelle fois son maintien. POUR ATTEINDRE un objectif, la formule magique n’existe pas. À Valenciennes, afin d’assurer avec succès sa nouvelle opération maintien, on a misé sur des joueurs qui sont… descendus la saison dernière. Une option économique. Reste à savoir si elle sera plus efficace. Le latéral droit David Ducourtioux et l’attaquant Grégory Pujol ont en effet fini dix-neuvièmes avec Sedan. L’entraîneur Antoine Kombouaré ne les considère pas pour autant comme des chats noirs : « Ce qui est intéressant avec les recrues, c’est qu’ils n’ont pas envie de revivre ce qu’ils ont vécu. Ce sont des garçons revanchards, qui veulent rebondir. Ils savent ce qu’il ne faut pas faire. Mais ils sont, avant tout, là pour leurs qualités propres. » Lors du dernier exercice, une équipe type s’est vite dégagée, au grand dam de Kombouaré, qui aspirait à plus d’émulation entre ses troupes. L’entraîneur voulait un groupe plus homogène, il a été exaucé. L’effectif s’est donc étoffé au gré de pérégrinations vers des destinations diverses. Parfois très proches, avec le Lillois Audel, parfois plus lointaines, avec Sommeil venu de Sheffield United (promu en Premier League), voire carrément exotique, avec le milieu colombien Sanchez, venu tout droit du River Plate Montevideo, en Uruguay. Des horizons différents mais des aspirations identiques : ces joueurs ont faim de terrain et correspondent aux valeurs véhiculées par l’entraîneur. « Je veux un VA bagarreur avec un tempérament de battant, orgueilleux et fier. On n’a pas le droit de ne pas être au maximum tout le temps quand on est Valenciennes. Et on n’a peur de rien », clame Kombouaré, persuadé que le salut du club ne passera que par une abnégation de tous les instants. Ces qualités pourraient être écor- nées par le départ des cadres. VA a per du une figur e his t orique (Dufresne) et des joueurs d’expérience (Flachez et Paauwe). Kombouaré entend donc mettre les bouchées doubles : « On a rajeuni l’effectif, qui a une marge de progression car la plupart des joueurs n’ont qu’une année de L 1 derrière eux. Les jeunes ont une capacité de travail plus forte que les joueurs d’expérience. Pour pallier les départs de cadres, chacun va devoir faire plus à tous les niveaux. J’attends de certains joueurs qu’ils s’imposent à leur tour comme des cadres. Je pense à mes quatre capitaines : Savidan, Ouaddou, Chelle et Penneteau. Même si chacun de mes joueurs doit être un leader. » fondamentaux restent : « Le recrutement change des choses mais pas l’état d’esprit du groupe. On est toujours une équipe qui va de l’avant, vaillante et combative, ce qu’on a toujours dit de nous », constate l’attaquant, qui ne veut surtout pas s’appesantir sur son cas personnel. L’embourgeoisement ne guette donc pas Valenciennes. Chacun s’attend à une saison périlleuse et Kombouaré a tenu à habituer d’emblée ses hommes à la difficulté : « La semaine a été basée sur le physique. Les garçons doivent finir à plat, vider les batteries avant de partir se régénérer au Touquet. » Une préparation poussée car Valenciennes ne peut se permettre de prendre du retard dans la course au maintien. Ducourtioux connaît l’importance d’un bon départ : « Il faut être au point d’entrée car le mois d’août va conditionner la majeure partie du Championnat. Avec 14 points à la trêve, Sedan était condamné. On doit éviter d’avoir à courir après les points. » Le calendrier estival dessine pourtant plus une côte à grimper qu’un tremplin idéal. VA affrontera en effet Toulouse, Saint-Étienne et Marseille avant de s’offrir un derby contre Lens. Kombouaré attend toujours les quatre premiers matches pour étalonner son équipe. Il devrait être vite fixé. ANTHONY CLÉMENT Deuxième meilleur buteur du championnat 2006-2007, Steve Savidan fait désormais figure de grand ancien et démarre sa quatrième saison au club sans se poser de questions. Des joueurs sont partis, les Président : Francis Decourrière. En gras, les internationaux. P nnet Pen nnetteau teau Duccourtioux Duc courtiouxx Som mm meilil Ouad O ddoou Rippe R rtt Saezz Sa Mt Mater Savida Sa aavida avidan ida daann Doum Do oum meengg RRoudddett Dépparts Bourgeois (Dijon) (D ratu (Nantes, r.p.) ufresne (Châ hâteauroux) ât ) achez (Grenoble) addad (Paris-SG, r.p.) assli (FC Zurich, SUI ) ron (Reims) s) aauwe (M'Gladbach, ALL, D2 ) A dl Audel Entraî aîînneur : Antooine Kombouuaré (43 ans). Stade Nungesser (16 168 places). Record d’affluence : 21 268 spectateurs (Valenciennes - Sedan, le 13 mars 1955). Prix des places : de 8 à 45 euros. l. : libre ; r.p. : retour de prêt ; p. : prêt ; t.d. : transfert définitif. Metz pour de bon ? iffre Le ch Après deux descentes en quatre ans, les Messins veulent enrayer leur déclin grâce à un groupe jeune mais prometteur. METZ – de notre correspondant permanent QUI SE SOUVIENT que, il y a à peine dix ans, Metz comptait dans le Championnat de France ? Cinquième en 1997, deuxième en 1998, le club mosellan a alors raté un virage et doit depuis se contenter de la lutte pour le maintien. Quand ce n’est pas de la L 2, comme la saison dernière. Comme quatre ans auparavant, Metz a réussi le petit exploit de la remontée immédiate. Mais cela ne marchera pas à chaque fois. Conscients de certaines erreurs commises par le passé, les dirigeants messins et leur entraîneur, Francis De Taddeo, ont opté pour une stratégie différente, s’appuyant sur le centre de formation. De Taddeo, qui l’a dirigé pendant dix ans, n’est pas étranger à ce tournant stratégique. La dernière saison du club en L 1 non plus : un exercice calamiteux, bien calé à la dernière place. « Si on s’inspire de clubs comme Lille ou Nancy, cette solution s’imposait à nous. On a tiré les enseignements de cette saison qui nous a amenés en enfer, où on était tombé dans un recrutement de mercenaires », reconnaît Carlo Molinari, le président. Les dirigeants messins ont donc fait confiance à une génération qu’ils pensent capable de stabiliser le club. « On veut essayer de faire coïncider une montée en puissance lente mais sérieuse sur le plan sportif avec une montée en puissance économique, développe De Taddeo. Dans ce domaine comme dans le sportif, on a des parts de marché et une crédibilité à reconquérir. » Cet hiver, le club s’est doté d’un projet à l’horizon 2010 susceptible de dégager de nouvelles ressources, via l’agrandissement du stade et la diversification des activités autour de Saint-Symphorien. Pour l’instant, ce projet a surtout l’avantage d’exister mais il avance, garantit Patrick Razurel, le directeur général délégué : « Un architecte allemand nous a rendu un beau projet. Il doit maintenant être présenté aux collectivités locales et on espère une validation pour fin 2007. » Bassong : « Des bases défensives solides » Côté terrain, Metz a quand même laissé partir ses deux espoirs les plus mûrs, Ludovic Obraniak (l’hiver dernier) et Franck Béria. Mais il en reste d’autres (Bassong, Agouazi, Babacar et Cheikh Gueye, Papiss Cissé, etc.) susceptibles d’être les cadres de demain. « Il leur faudra un peu de temps et beaucoup de travail, mais ils sont capables de se hisser au niveau de la L 1 et d’y prospérer », veut croire leur entraîneur. « Dans toutes les lignes, il y a des joueurs capables de tirer leur épingle du jeu, juge aussi un nouveau venu, Cédric Barbosa. Il y a de très bons jeunes et je pense qu’il y a quelque chose d’intéressant à faire. » Évidemment, tout cela n’est pas qu’une question de philosophie. Les moyens des Lorrains sont limités. Alors De Taddeo et la cellule de recrutement sont partis fouiner en National et en L 2 pour trouver quelques joueurs de complément. Plus Barbosa qui, du haut de ses 168 rencontres de L 1, apparaît presque comme une figure tutélaire LAURENT AGOUAZI est à l’image de la jeune génération messine : revancharde et ambitieuse quant à son avenir en L 1. nuls à domicile. Derrière, on s’est remis en question puisqu’on a battu Caen (2-0) avec une grande force collective. On a montré qu’on pouvait être solidaires dans l’adversité. C’est aussi là-dessus qu’on s’est dit qu’il fallait changer par rapport à il y a deux ans : on avait mal débuté et c’était tout de suite “parti en vrille”... Là, même si ça se passe mal, on sait comment réagir. – Vos dirigeants ont surtout recruté des joueurs qui viennent des divisions inférieures. Cela ne vous inquiète pas ? – On n’a peut-être pas une grande expérience de la L 1 mais on a une grande expérience collective. On a quelque chose qui nous lie entre nous, c’est cette saison de L 2. Et puis, j’aimerais aussi rappeler qu’il y a deux ans le club avait fait d’énormes concessions en recrutant certains joueurs, soi-disant des noms. À l’arrivée, on a fini avec 26 points (29, en fait). Donc, pour moi, cela ne veut rien dire. On l’a vu avec Lorient l’année dernière et surtout Le Mans il y a deux ans. Et puis, on a notre voisin (Nancy) qui est un exemple L 2, on a aussi expérimenté pas mal de choses (sur le plan tactique), ça peut nous donner des coups de main. » Autre argument déployé par les Messins, une puissance athlétique largement supérieure à celle de ses adversaires en L 2. Elle sera bien sûr confrontée à une autre opposition dans quinze jours, mais les Messins l’ont encore entretenue, en mai dernier, avec un important travail de musculation. « On ne touchait le ballon que le vendredi », se rappelle Laurent Agouazi. Car il s’agit bien d’être plus costaud, dans tous les domaines. LIONEL DANGOUMAU Metz « Quelque chose nous lie » « VOUS FAITES PARTIE d’une génération arrivée chez les pros lors de la dernière saison, catastrophique, du club en L 1. Éprouvezvous un désir de revanche ? – Bien sûr, et on l’a déjà montré l’année dernière. Pour nous, cela avait été un cauchemar, du premier au dernier match. Cela nous a beaucoup appris sur le vestiaire, le quotidien, sur la manière d’aborder les matches de L 1. On était jeunes et on n’a pas beaucoup joué mais on a regardé, on a observé et on a été choqués par certaines choses. L’an passé, nous, on ne voulait pas le revivre. On s’est dit qu’aucun joueur ne pourrait s’en sortir sans le groupe et c’est d’autant plus important cette année. C’est vrai qu’on a un esprit revanchard parce qu’on a hâte de montrer que le FC Metz est une équipe de L 1. – Cette solidarité, que vous évoquez, a aussi été entretenue par les victoires. Pensez-vous qu’elle résisterait à une mauvaise série ? – On verra mais, l’an dernier, on a aussi eu un passage à vide, avec une défaite à Bastia (0-1) et trois dans un effectif où tous les autres se partagent à peine 500 matches. En L 2, Metz s’est construit l’image d’une équipe hermétique. « On a bâti notre équipe sur des bases défensives solides, des attaquants au gardien. Il va falloir s’appuyer làdessus », avance Sébastien Bassong. Si l’on en croit De Taddeo, il n’est pas impossible, d’ailleurs, que son équipe démarre la saison comme la précédente, avec une défense à cinq, pour se rassurer : « On ne dégage pas assez de force pour revendiquer un style, une philosophie, juge-t-il. Mais on a quelques petits avantages, notre expérience collective réussie de l’an dernier. En La saison dernière : à suivre. Enfin, juste par rapport à ça. (Sourire.) – L’effectif compte de nombreux jeunes formés au club. Cela suffira-t-il à faire progresser Metz ? – On a déjà réussi à remettre les choses dans le bon sens en remontant. Ce n’était pas facile, on l’a fait. Je pense que tous ces joueurs-là sont capables de ramener le club au rang qui était le sien dans les années 90. Cette génération, au-delà du talent sportif, a quelque chose en commun. On a tous vécu au centre de formation et on partage beaucoup de choses en dehors du football. – Deux d’entre vous sont quand même partis : Ludovic Obraniak et Franck Béria… – Oui, mais cela faisait pas mal de temps qu’ils étaient ici. Ludo jouait en pro depuis trois ou quatre ans, Franck aussi. Ils ont voulu découvrir autre chose. Nous, on évolue à ce niveau seulement depuis deux ans. On a encore deux ou trois saisons devant nous pour bien progresser et faire grimper le club dans la première moitié de tableau. » – L. D. PAGE 12 Effeccctif Gardiens Marichez, Mayebi (CAM), Sissokho (MAL), Trivino. Défenseurs lson, Betsch, Bong (CAM), Corrales (PER), Delgado (AGO), M. Diop (SEN), C. Gueye (SEN), Léoni, Schmisser, Vivian (BRE). Milieux arbosa, Bessat, Cardy, M. Diakité, Djiba (SEN), Fejsa (SER), François, Renouard, Thomas. éliminé en 32 de finale par Lille (L 1), 0-2. ● Coupe de la Ligue : éliminé au deuxième tour Aguirre (PER), Ab. Bald par Créteil (L 2), 0-1. Arrivées Barbosa (Troyes y s)) Gygax yg (L (Lille,, t.d..)) Vivian (G (Grenoble,, L 2) 2) Trivino (C (Crréteil, é , L 2) 2) Bessat (L (Louhans-Cuiseaux,, N) N) V. Mendyy (P (Paris FC,, N) N) Fejsa j (H (Hajduk j Kula,, SERR)) Ab. Baldé (A (Amiens,, L 2,, pp..)) M. Fall (C (Cherbourg, gg, N,, r.p. p.)) Da. Gomez (M (Maastricht,, D 2 HOL,, r.p. p.)) ueye (SEN), Gygax (SUI), LE NOMBRE DE JOUEURS sénégalais que comptera l’effectif messin en L 1. Metz bénéficie d’un accord de partenariat signé avec une école de football de Dakar, Génération Foot, qui lui permet d’attirer les meilleurs jeunes du pays. Dans le groupe actuel, cinq sont issus de ce centre de formation : Cheikh Gueye, Dino Djiba, Papiss Cissé, Babacar Gueye et Momar N’Diaye. Les deux autres Sénégalais de Metz sont arrivés plus tard : Malick Diop en juillet 2006, depuis Guingamp (L 2), et Victor Mendy cette année, en provenance du Paris FC (N). ? L’inconnue QUI GARDERA le but messin ? À trentedeux ans, Christophe Marichez, titulaire et capitaine la saison dernière, n’a qu’un vécu très mince en Ligue 1 (treize matches). Il a donc été mis en concurrence depuis la reprise avec Richard Trivino, arrivé de Créteil (L 2). L’ancien Gueugnonnais, âgé de trente ans, n’a lui jamais joué en L 1 mais il n’est pas arrivé à Metz comme simple doublure. Président : Carlo Molinari. En gras, les internationaux. Marichez Maric chhezz (cap.) (cap ) Léonii M. M Dio Diop opp Bassong C. Gu Gueye u Cardddyy Budget : 24 M d’euros. Palmarès : ● vainqueur de la Coupe de France en 1984 et 1988. ● vainqueur de la Coupe de la Ligue en 1996. ● champion de L 2 en 1935 et 2007. 7 Barb a bo bosa A azi Agoua a Gyygax y B Gueyye B. ye PP. Ciss Cissé Ci Dépparts Béria (Lille) (L Contout (A (Amiens, L 2) Bonnefoi (J (Juventus Turin, in, ITA, r.p.) Lanteri (M (Monaco , r. p.) Walasiak (S (Standard Liiège, è BEL, èg EL r.p.) M. Fall (l.) (l Da. Gomez (l.) (l Mangane (l.) (l Walter (l. (l.)) Entraî Entra aîneur aî îneeeur în ur : Francis de Taddeo (49 ans). a Stade Saint-Symphorien (26 700 places). Record d’affluence : 38 766 spectateurs (Metz-Marseille, le 7 décembre 1991). 1err Prix des places : de 5 à 50 euros. l. : libre ; r.p. : retour de prêt ; p. : prêt ; t.d. : transfert définitif. SAMEDI 21 JUILLET 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Rouge Arrivées Audel (Lille) e)) Dia (Pau,, r.p. p) Ducourtioux (Sedan) n)) Pujol j (Sedan) ( n)) Sanchez (River Plate Montevideeo,, URU) U)) Sommeil (Sheffield United,, ANGG,, D2 ) n. Bleu Bleu Jaune éliminé en 8 de finale par le Paris-SG (1-0). ● Coupe de la Ligue : éliminé en 16e de finale par Monaco (0-0 a.p., 4-5 aux t.a.b.). Budget : 26,4 M d’euros. Palmarès : ● Champion de L 2 en 1972 et 2006. dire les choses. Les matches amicaux se sont bien déroulés, j’ai déjà inscrit un doublé (victoire 2-1 contre Reims). Maintenant, à moi de montrer de quoi je suis capable. Je veux donner le maximum. – Avec Savidan, meilleur buteur du club l’an dernier, et l’arrivée de Pujol plus le retour de prêt de Dia, vous êtes quatre pour deux places. La concurrence peut-elle altérer cette bonne ambiance ? – La concurrence est saine. C’est simple, on est quatre pour deux places, le meilleur joue. On doit tous se battre pour une même cause. On peut faire de grandes choses ici, mais on doit être toujours à bloc car Valenciennes n’est pas l’OM. Je suis venu pour jouer le maximum de matches et apporter un plus à l’équipe. Mon but n’est pas de marquer tant de buts ou de faire tant de passes décisives. C’est de jouer. – À Lille, vous aviez l’habitude d’un système à une seule pointe offensive. Ici, vous serez deux. Lequel de ces systèmes préférezvous ? – À Nice, j’ai été formé en jouant à deux devant. Lors de ma meilleure saison à Lorient, on jouait aussi en 4-4-2. Il ne faut pas oublier que j’ai une formation de milieu gauche : j’aime faire des passes décisives. C’est pourquoi il est important d’avoir, à son côté, un vrai buteur comme Savidan. J’ai déjà beaucoup tenté de le faire marquer lors des matches amicaux. On se cherche beaucoup, on recherche une osmose. » – A. Cl. Jaune « APRÈS UNE SAISON 2006-2007 quasiment blanche, où vous n’avez joué que quatre matches de L 1 et inscrit un seul but, voulez-vous prendre une revanche ? – C’est vrai que je voulais partir car la saison dernière est dure à effacer. Dès le début, j’avais compris que je ne pourrais pas jouer. En fait, j’étais à Lille mais je n’étais pas vraiment un joueur du LOSC. Pour autant, je n’ai pas le sentiment d’avoir une revanche à prendre, je n’ai aucun ressentiment envers Puel ou d’autres. Mon avenir est devant moi, j’ai confiance en mes qualités. Dans les quelques matches que j’ai joués l’an dernier, j’ai été bon. J’ai marqué contre Lyon, la meilleure défense du Championnat, une rencontre-référence où j’étais enfin en bonne condition après avoir été souvent blessé. – Pourquoi avoir choisi Valenciennes pour vous relancer ? – J’étais suivi par plusieurs clubs comme Auxerre, Lorient (où il a été prêté par Lille en 2005-2006, inscrivant 8 buts en 30 matches de L 2). Mais j’ai choisi Valenciennes, car j’ai eu Antoine Kombouaré au téléphone et son discours m’a plu. Il veut me récupérer depuis deux ans, ça montre l’intérêt qu’il avait pour moi. Et je connaissais déjà un peu le club et certains joueurs. – Comment se passe votre intégration ? – Ici, j’ai trouvé un vrai club qui m’a très bien accueilli. Le feeling est très bien passé avec tout le monde. C’est une équipe jeune, on n’hésite pas à se Noir Noir La saison dernière : 1e 17 « On peut faire de grandes choses » L’inconnue QUELLE LIGNE d’attaque Antoine Kombouaré va-t-il aligner ? Steve Savidan, l’homme du fameux quadruplé à Nantes, la saisondernière (5-2), semble incontournable. Pour l’épauler, trois hommes sont en balance. Tidiane Dia, vingt-trois ans, prêté l’an dernier à Pau, est encore un peu tendre pour postuler une place de titulaire. Grégory Pujol, 9 buts en 36 matches avec Sedan, est un candidat plus sérieux, mais il devra composer avec Johan Audel, l’autre recrue offensive venue de Lille (voir ci-dessous). Kombouaré entend faire tourner davantage son équipe cette année. Chacun devrait donc avoir sa chance… Gardiens Penneteau, Grondin, Coque. Défenseurs elle, Ducourtioux, Sommeil, Mater, Ouaddou (MAR), Rippert, D.Traoré, M.Traoré. Milieux LG), Dossevi (TOG), Doumeng, Kharroubi, Jeovânio (BRE), Roudet, Saez, Sanchez (COL). VALENCIENNES ENTAME sa deuxième saison d’affilée au sein de l’élite. Une expérience que le club n’avait pas connue depuis 1978. En 1993, le dernier séjour de VA en L 1 n’avait duré qu’une seule saison. Antoine Kombouaré n’a pas d’appréhension particulière avant cette deuxième saison, souvent considérée comme la plus difficile : « La première année est la plus dure, lorsqu’on arrive. Après, toutes les saisons sont difficiles, encore plus quand on est à Valenciennes. » JOHAN AUDEL, l’ex-attaquant de Lille, veut enfin réaliser, à vingt-trois ans, une saison pleine en L 1. Valenciennes Effeccctif 2 1er LES DIX DERNIÈRES SAISONS 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e 11e 12e 13e Carlos Sanchez, international colombien de 21 ans en provenance du River Plate de Montevideo, étoffe l’effectif rajeuni mis à la disposition d’Antoine Kombouaré. (Photo Pierre Lablatinière) Un mois d’août compliqué ? e iffr Le ch 13 Bleu Rouge Noir Jaune ATHLÉTISME L’état d’urgence DOPAGE À trente-cinq jours de l’ouverture des Mondiaux, l’équipe de France, réduite à vingt membres, tarde à rassurer sur son potentiel. La recordwoman du monde du marteau a subi un contrôle positif (échantillon A) à un anti-œstrogènes. EN 2005, à pareille époque, les leaders de l’athlétisme français avaient déjà fait parler la poudre. Eunice Barber avait réalisé la meilleure marque mondiale de l’heptathlon en Arles (6 889 pts). Ladji Doucouré s’apprêtait à faire de même aux Championnats de France sur 110 m haies (12’’97), après s’être imposé à Paris et avant de le faire à Oslo. Christine Arron, elle, gagnait les trois premières levées de la Golden League sur 100 m. Ronald Pognon battait Justin Gatlin à Lausanne pour devenir le premier Bleu sous les 10’’ (9’’99). Manuèla Montebrun avait amélioré son record de France (74,66 m), Salim Sdiri sauté sept fois à plus de 8 m, Naman Keita fini deuxième à Paris en 48’’27… Tout cela annonçait des Mondiaux brillants à Helsinki (sept médailles). Aujourd’hui, à trente-cinq jours de l’ouverture des Mondiaux d’Osaka (25 août-2 septembre), pas un Français ne figure dans le top 3 des bilans mondiaux. Mehdi Baala et Bouabdellah Tahri (quatrièmes, sur 1 500 m et 3 000 m steeple) ont néanmoins prouvé qu’ils seraient des clients très sérieux. Baala, double champion d’Europe « enrhu- HIER MATIN, le dernier record du monde du marteau féminin, 78,61 m le 26 mai à Sotchi, a pris du plomb dans l’aile. La « faute » à un contrôle antidopage subi par sa détentrice, Tatiana Lyssenko, qui s’est révélé positif à un anti-œstrogènes. Le contrôle aurait été effectué le 9 mai, soit dix-sept jours avant que la Russe de vingt-trois ans n’améliore de près de 80 centimètres son propre record (77,80 en 2006) sur les bords de la mer Noire, et deux jours avant le meeting de Doha, où elle avait terminé deuxième. L’entraîneur en chef de l’équipe russe, Valery Kulichenko, s’est refusé à tout commentaire dans l’attente de la contre-expertise. Il a toutefois affirmé que la substance ne figurait pas sur la liste des produits interdits éditée par l’Agence mondiale antidopage (AMA). Même s’ils ne sont pas considérés comme des produits dopants en tant que tels, les anti-œstrogènes trouvent pourtant bien leur place sur cette liste. Parce qu’ils perturbent le profil stéroïdien chez les individus et sont donc couramment utilisés pour masquer l’usage de stéroïdes. La nouvelle n’a pas réellement surpris Manuèla Montebrun, numéro 1 française, qui se faisait régulièrement dominer par la championne d’Europe en titre. « Je ne peux pas dire que je tombe à la renverse, réagissait-elle hier soir depuis Laval. Je ne dirais pas que j’avais des soupçons. C’est trop facile à dire après coup. C’est dommage pour la discipline, parce que les gens vont peut-être faire l’amalgame. Mais je suis agréablement surprise sés le s Baromètre des Bleus dia a li a ré M inim et mon ns a m b iti o Nzola Mesoo (triple saut, 5 ), Hurtis (200 m, 9 e), ● Mesnil (perche, 12 e) ● ● Rouge Jaune SP ; longueur, 15 e) Collonvillé (heptathlon, 15e) ● Riva (50 km marche, 16 e) ● Boulanger (50 km marche, 17 e) ● Boslak (perche, 20e) ● Duarte (3 000 m steeple, 20 e) ● Olivares (3 000 m steeple, 24 e) ● ● Robert-Michon (disque, 14 e) Keita (400 m haies, 15 e) ● Figère (marteau, 15 e) ● Arron (100 m, 18 e) ● Mbandjock (100 m, 20 e) ● Djhone (400 m, 22 e) ● Niaré (poids, 22 e) ● Guegan (800 m, 26 e) ● Manfredi (poids, 26 e) ● Kapek (triple saut, NC) ● Taillepierre (triple saut, NC) ● Gomis (longueur, NC) ● Ghezielle (1500 m, SP) ● Pognon (100 m, SP) ● ● (*) Classement 2007 à trois athlètes par nation. NICOLAS HERBELOT CHAMPIONNAT D’EUROPE JUNIORS Le doublé des « jumelles » PENDANT DE LONGUES MINUTES, elles se sont enlacées. Manuela Galtier et Éloyse Lesueur ont réalisé hier ce que jamais deux juniors françaises n’avaient fait auparavant : le doublé médaille d’or - médaille d’argent en longueur. Grâce à un bond à 6,44 m au quatrième essai, Manuela Galtier a devancé sa copine d’entraînement, plus habituée à truster les premières places. « C’est fabuleux, on voulait faire ce doublé depuis longtemps, depuis les mondiaux cadets de Marrakech en 2005 » , explique la nouvelle championne d’Europe en titre. Dans les tribunes, leur coach, Bertrand Valcin, les regardent affectueusement. Pour lui, c’est l’aboutissement d’un processus entamé il y a cinq ans : « C’est ce que je voulais, je suis vraiment heureux de les avoir conduites là. Je voulais que Manuela prouve ce dont elle était capable. Éloyse méritait aussi d’avoir l’or, mais elle aura d’autres occasions. » Hier soir, il y avait un autre homme heureux, Yannick Lesourd, deuxième du 100 m. L’équipe de France est en marche. – H. De. Pour Marc Raquil (au fond), forfait, c’est déjà fini. Pour Leslie Djhone (ici lors du meeting Ligue nationale de Strasbourg, le 28 juin), le compte à rebours devient de plus en plus pressant. Le champion d’Europe du 4 × 400 m sera à Madrid, ce soir, pour tenter de faire les minima. (Photo Jérôme Prévost) Chevallier : « Pas inquiet » « À DEUX SEMAINES des Championnats de France (du 3 au 5 août, à Niort), dernière compétition sélective, vingt athlètes français ont réalisé les minima pour les Mondiaux d’Osaka. C’est peu. – C’est sûr que ce nombre d’athlètes est pour l’instant en deça de ce qu’on imaginait. Notamment dans la mesure où des gens comme Leslie (Djhone) ou Naman (Keita) ne les ont pas fait. Mais, on l’a déjà dit, c’est aussi que les mailles du filet de la lutte antidopage se sont resserrées, ce qui est plutôt positif. J’entends dire que certains trouvent ces minima trop élevés mais on ne les sort pas d’une boule de cristal. On a tiré un trait au 16e mondial à trois par nations pour en fixer le niveau. C’est le haut niveau mondial, c’est vrai, mais pour bien figurer à Osaka, c’est le niveau qu’il faut avoir. – Combien de Français se qualifieront-ils pour les Mondiaux ? – J’espère entre trente et trente-cinq athlètes hors collectifs relais. Nous avons une clause qui nous permet de retenir des athlètes qui n’auraient pas réalisé les minima mais qui figureraient dans le top 20 mondial à trois par nations au soir des « France » pour corriger les éventuelles évolutions d’une discipline d’une année sur l’autre. Il y a aussi une clause « Destination 2012 » pour les jeunes, juniors-espoirs, qui seraient tout près. On sera donc dans les eaux d’Helsinki en 2005 (42 athlètes sélectionnés). On bouclera la liste au soir des Championnats de France. C’est la dernière échéance parce qu’il est important que les athlètes comprennent qu’ils y joueront leur dernière chance. – Aucun Français ne figure à ce jour dans le TOUS SPORTS top 3 mondial 2007. Ce n’est pas fameux… – Par rapport aux Championnats du monde, je n’ai pas à être inquiet. Évidemment, on préférerait être en tête dans les bilans mondiaux dans dix disciplines. Mais ce serait sans doute déplacé pour un pays comme la France. Je pense néanmoins que Mehdi (Baala) a les moyens et l’envie de faire un truc. Que Ladji (Doucouré), même si on ne peut pas le placer parmi les favoris pour l’instant, a encore quelques semaines de travail devant lui. Que Romain (Mesnil) veut confirmer sa médaille d’argent européenne. J’espère aussi qu’Eunice (Barber) va pouvoir s’exprimer sans pépin ou que Christine (Arron) va continuer à progresser… En général, on a pu constater que, pour nos athlètes, ça se passe toujours mieux que ce qui est écrit sur le papier des bilans. » – N. H. TENNIS Finales. HOMMES. – 100 m (+ 0,2 m/s) : 1. Reus (ALL), 10’’38 ; 2. Lesourd, 10’’53. 3 000 m steeple : 1. Holusa (RTC), 8’50’’30 ; … 6. El-Haddad, 8’59’’22. Triple saut : 1. Adams (RUS), 16,50 m (v.n.) ; … 4. Tamgho, 16,35 m (– 0,3 m/s) ; 9. Diarra, 15,63 m (– 0,3 m/s). Décathlon : 1. Prey (ALL), 7 908 pts ; … 4. Sossah, 7 516 ; 11. Sommier, 7 252. FEMMES. – 5 000 m : 1. Popkova (RUS), 16’08’’95.Longueur : 1. Galtier, 6,44 m (– 0,2 m/s) ; 2. Lesueur, 6,34 m (+ 0,4 m/s). Poids : 1. Boekelman (HOL), 16,51 m ; … 12. Robard, 14,17 m. Marteau : 1. Perie (ROU), 64,35 m ; … 8. Massemba, 59,16 m ; 11. Guehaseim, 54,74 m. RAQUIL, UN ŒIL SUR SEPTEMBRE. – Marc Raquil, victime d’une lésion aux ischio de la cuisse gauche dimanche dernier, à Metz, a tiré un trait sur les Championnats du monde. Dans une interview sur le site de son partenaire, il laisse cependant la porte ouverte à un retour en septembre, contrairement à l’annonce de son manager, Alain Blondel. « Pour l’instant, je suis complètement au repos, explique-t-il. Ensuite, j’entamerai ma rééducation. J’espère rechausser mes pointes cet été et j’ai bon espoir de courir quelques meetings en fin de saison. » GALFIONE À LA ROCHE-SUR-YON. – Tereza Nsola Meso s’est imposée hier soir au triple saut avec un bond à 13,99 m (+ 2,8 m/s), à La Roche-sur-Yon. À noter, également, les victoires de Guigon à la perche (5,40 m, même barre que Clavier), dans un concours auquel a pris part le retraité Jean Galfione (5e avec 4,80 m), de Tipotio au javelot (77,37 m) et de Robert-Michon au disque (58,13 m). JEUX AFRICAINS : MULAUDZI BATTU. – La surprise de la troisième journée des Jeux Africains est venue, hier à Alger, de la victoire sur 800 m du Soudanais Abubakar Kaki (1’45’’22) contre le Sud-africain Mulaudzi (1’45’’54). Les Botswanais ont réalisé le doublé sur 400 m : succès de Molefe (45’’59) chez les hommes, contre le Zimbabwéen Niyongani (45’’76) et le Béninois Gnanligo (45’’89), et de Montsho chez les femmes (51’’13). AMERFOORT (ATP, terre battue) « Lutter contre les crimes sexuels » Serra en solitaire ROSELYNE BACHELOT a dévoilé hier son plan contre harcèlements et abus sexuels dans le sport. CÔTE À CÔTE sur l’estrade, comme dans l’action que Roselyne Bachelot entend mener contre ce qu’elle a nommé plusieurs fois « les crimes sexuels dans le sport », la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports et Isabelle Demongeot, ancienne joueuse de tennis de haut niveau, ont exposé hier à deux voix les grandes lignes du plan d’action lancé par le gouvernement. « Le harcèlement et les abus sexuels dans le sport représentent un phénomène que l’on a besoin de bien connaître parce que les études qu’on a sont parcellaires », a dit madame la Ministre. Selon une étude localisée en Champagne, 8 % des pratiquants sportifs disent avoir subi une agression d’ordre sexuel en milieu sportif. Il y aurait parmi les victimes 10 % de filles et 4,3 % de garçons. Pour obtenir des informations à l’échelle de la France, Mme Bachelot a chargé l’université de Bordeaux 2 et le CHU de Bordeaux de plancher sur le problème, « afin d’évaluer l’importance du phénomène de ces crimes sexuels et de voir les conséquences sur le psychique et la santé des victimes ». Après l’indispensable débroussaillage, succédera une action en amont destinée à « sensibiliser l’ensemble des acteurs : sportifs eux-mêmes, éducateurs, cadres, parents, à travers une charte, un code de bonne conduite que nous allons bâtir avec le mouvement sportif ». « Rien ne pourra se faire sans le monde sportif et encore moins contre lui. » Troisième phase, une action en aval : « Parce que, dit Roselyne Bachelot, les victimes sont souvent des personnes qui n’osent pas dire ce qui leur est arrivé, elles se sentent salies, diminuées. Il faut qu’elles aient toutes une série d’écoute et d’accompagnement pour se sortir de cela. » À cet effet, un numéro d’écoute PARIS. – Au cours d’une conférence de presse, Roselyne Bachelot (au centre) a annoncé les grandes lignes de son programme. L’ancienne joueuse de tennis Isabelle Demongeot a décidé de s’engager au côté de la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports. (Pascal Rondeau) au plan national sera largement diffusé. « Et des référents, tout spécialement formés, seront nommés dans les différentes Fédérations sportives. » Demongeot, conseillère technique À toutes ses mesures, Isabelle Demongeot a ajouté son éclairage, à travers son vécu, contenu dans son livre Service volé qui a « bouleversé » la ministre, comme Nicolas Sarkozy avait été « bouleversé » par le témoignage de la joueuse il y a un mois dans son bureau de l’Élysée. Même si on ne peut que se féliciter de la rapidité et de l’ampleur des futurs moyens mis en place pour lutter contre ce triste phénomène, on peut aussi se poser d’autres questions. Ne risque-t-on pas de détourner les enfants du chemin des terrains de sport pour lutter contre des agissements dont la ministre elle-même reconnaît qu’ils sont « marginaux » ? Vivement, elle répond : « Les agissements d’un tout petit nombre risquent de salir les valeurs du sport. Et quand on se bat pour la dignité des hommes et des femmes, cet argument ne tient pas ! » Restait le fait qu’Isabelle Demongeot est élevée au rang de « conseillère technique » sur la foi de son témoignage alors que son agresseur présumé, Régis de Camaret, nie les faits et n’a pas encore été jugé, même s’il a séjourné plusieurs semaines en prison. Réponse de la ministre : « Ce plan n’est pas fait " pour " Isabelle, mais pour le milieu sportif. Il est fait pour ceux et celles qui sont ou seront victimes de ces abus dans le sport, milieu très particulier, où on sait que le silence était à l’œuvre et que, sans le courage de femmes comme Isabelle Demongeot, nous n’aurions pas pu considérer que cela existait aussi dans le sport. À travers le témoignage d’Isabelle, il y a eu prise de conscience et le monde sportif admet (aujourd’hui) qu’il y a des comportements déviants, marginaux, et se met à nos côtés pour lutter. Mais il n’y a aucune confusion entre l’affaire privée d’Isabelle, qui suit son cours, et la politique que nous menons, avec l’avis technique de celle-ci. » DOMINIQUE BONNOT SAMEDI 21 JUILLET 2007 Séparé de son coach Rodolphe Gilbert, le Français a vu hier son quart de finale interrompu par la pluie. HIER, RODOLPHE GILBERT a tenu à réagir aux propos tenus par Cédric Pioline (voir L’Équipe du 19 juillet), responsable du haut niveau masculin à la FFT, concernant les raisons pour lesquelles le groupe qu’il formait avec ses joueurs, Florent Serra et Marc Gicquel, avait été dissous : « Vu la manière dont cela est présenté, on peut penser que j’ai refusé un poste à plein temps à la FFT parce que je mène plusieurs activités. Ce n’est pas exact. Je ne veux pas laisser croire que je n’étais pas motivé car c’est tout le contraire. » Il faut remonter au début de cette année pour bien comprendre l’objet des tensions. Il existait alors un groupe composé de trois joueurs, Serra-Gicquel-Simon, et deux entraîneurs, Gilbert et Potier. En février, le groupe a éclaté. Simon a obtenu un coach fédéral à titre individuel, Thierry Tulasne. Serra n’a plus souhaité colla- borer avec Potier. Conséquence : le club des cinq s’est transformé en trio : Serra-Gicquel-Gilbert, qui a fait long feu. Du coup, Serra et Gicquel bourlinguent seuls cet été jusqu’au tournoi de New Haven, avant l’US Open, où ils seront repris en main par Pierre Cherret. Gilbert a effectivement refusé un job à plein temps : « Rentrer à la Fédération, oui, mais pour y faire quoi ? interroge-t-il. Je n’ai pas senti une envie de me garder. En tout cas, “ ils ” ne m’ont pas retenu », affirme l’adjoint de Patrice Hagelauer au poste d’entraîneur de l’équipe de France de Coupe Davis. Marc Gicquel a réagi ainsi : « Je suis très déçu. Rodolphe était avant tout mon ami. Il me connaissait par cœur. C’est grâce à lui que je suis monté (de la 120e place à la 40e à l’ATP en un an), il m’a donné de l’ambition. Cela dit, je ne connais pas Pierre Cherret. » Golovin coachée par Wilander Monaco, où elle réside, la semaine prochaine, et ne prévoit pas de toucher la raquette avant le 5 août. « Si tout va bien », elle disputera ensuite le tournoi de Toronto à partir du 13 août avant l’US Open (27 août-9 septembre). La FFT a annoncé hier que Tatiana Golovin serait entraînée par le Suédois Mats Wilander « pour une période d’essai de un mois, à l’occasion de la tournée américaine », soit pendant les tournois de Los Angeles, Toronto et l’US Open (27 août-9 septembre). Le communiqué précise que « cette collaboration a été initiée et mise en place par la direction technique nationale et Christian Bîmes ». À l’issue de cette période d’essai, « la FFT et Mats Wilander pourraient envisager de poursuivre leur collaboration jusqu’à la fin de l’année 2007 et de la prolonger pour la saison 2008. » HENIN FORFAIT À SAN DIEGO. – Souffrant d’une entorse au poignet droit, Justine Henin a déclaré forfait pour le tournoi de San Diego (30 juillet-5 août). Battue en demi-finales de Wimbledon par Marion Bartoli, la numéro 1 mondiale explique sur son site Internet qu’elle reprendra l’entraînement physique à THOMAS JOHANSSON VERS LA RETRAITE ? – Thomas Johansson, qui peine à retrouver la forme qui en a fait un vainqueur de Grand Chelem à l’Open d’Australie en 2002, pourrait prendre sa retraite à la fin de la saison. Le Suédois, âgé de trente-deux ans, a avoué la semaine dernière, après sa défaite devant Carlos Moya à Bastad, que l’idée lui trottait dans la tête. « J’ai envie de continuer, mais j’ai le sentiment que mon corps n’en a plus la force. Je ferai un point à la fin de l’année », a admis le Suédois, qui a récemment souffert de problèmes d’épaule et qui ressent aujourd’hui quelques douleurs à l’aine. Papa d’un petit Lukas qu’il fait baptiser cette semaine à Norrköping, Johansson se rendra en Amérique du Nord pour la saison sur dur en compagnie d’un nouvel entraîneur, Magnus Norman, finaliste à Roland-Garros en 2000. – G. H. Quant à Florent Serra, mené 3-0 0-30 face au Néerlandais Haase, hier à Amersfoort (PaysBas), il a remonté à 3-2 avant d’être interrompu par la pluie. L’occasion de donner son avis : « Cela m’ennuie car je m’entendais bien avec Rodolphe. Mais j’ai eu l’occasion de passer deux ou trois jours avec Pierre Cherret et c’est quelqu’un vers qui on a envie d’aller. C’est bien de bénéficier des conseils d’un coach qui a longtemps accompagné Cédric Pioline. » – D. B. Dotation : 353 450 . Quarts de finale : Youzhny (RUS) b. Korolev (RUS), 6-4, 6-3 ; Eschauer (AUT) b. Moya (ESP), 6-7 (4-7), 6-4, 6-4 ; Darcis (BEL) b. Andreev (RUS), 6-3, 6-4 ; Haase (HOL) - Serra, 3-2, interrompu par la pluie. RÉSULTATS STUTTGART (ALL, ATP, terre battue, 642 750 , 16-22 juillet). – Quarts de finale : Nadal (ESP) b. Monaco (ARG) 6-1, 6-3 ; F. Lopez (ESP) b. Ferrero (ESP) 6-4, 3-6, 6-4 ; Chela (ARG) b. Verdasco (ESP) 2-6, 6-3, 6-2 ; Wawrinka (SUI) b. Vanek (RTC) 6-1, 6-4. LOS ANGELES (USA, ATP, dur, 380 918 , 16-22 juillet). – Deuxième tour : Fleishman (USA) b. Kendrick (USA) 7-6 (7-4), 6-3 ; Spadea (USA) b. Tursunov (RUS) 6-7 (5-7), 7-5, 6-3 ; Stepanek (RTC) b. Fish (USA) 6-2, 6-2 ; Blake (USA) b. Goldstein (USA) 6-0, 1-6, 7-5. CINCINNATI (USA, WTA, dur, 126 950 , 16-22 juillet). – Deuxième tour : Schnyder (SUI) b. Schultz (HOL) 6-2, 6-3 ; Vesnina (RUS) b. Yuan Meng (CHN) 6-1, 6-4 ; Govortsova (BLR) b. Craybas (USA) 6-7 (5-7), 6-3, 6-1 ; Amanmuradova (OUZ) b. Mattek (USA) 2-6, 7-5, 7-6 (7-4). PALERME (ITA, WTA, terre battue, 105 200 , 16-22 juillet). – Deuxième tour : Knapp (ITA) b. Klösel (ALL) 6-1, 7-6 (7-2). Quarts de finale : Knapp b. Loit 6-3, 7-6 (8-6) ; Szavay (HON) b. A. Radwanska (POL) 6-0, 6-3 ; Errani (ITA) b. Dominguez Lino (ESP) 6-2, 6-0. RIMINI (ITA, ATP Challenger, terre battue, 42 500 , 16-22 juillet). – Deuxième tour : Ventura (ESP) b. Jeanpierre 6-2, 6-2 ; Cipolla (ITA) b. Roger-Vasselin 6-2, 6-2. PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Alerte (200 m, 12 e) Montebrun (marteau, 12e) ● Barber(heptathlon, ● Eunice Barber, de blessure en blessure, n’a plus disputé d’heptathlon depuis septembre 2005. Elle conserve toutes les options ouvertes pour Osaka, y compris un forfait si nécessaire pour se préserver en vue des Jeux de Pékin. Christine Arron vient de réaliser à Reims son meilleur 100 m depuis 2005. Mais elle souffre encore de sa blessure contractée en mai 2006, et ses 11’’23 encourageantes de Reims, mardi, demeurent éloignées des podiums internationaux. Quant à Ladji Doucouré, le champion du monde du 110 m haies, il peine à retrouver la maîtrise gestuelle après dix mois sans compétition. Les courses se succèdent au rythme de ses erreurs techniques, dans des eaux éloignées de celles de Liu Xiang. Pour ces trois-là, le temps presse. Surtout pour Arron, toujours en quête de minima (11’’18). La Guadeloupéenne aura deux occasions à saisir : à Monaco, mercredi prochain, et à Niort, dernière halte de la troupe bleue sur le chemin d’Osaka, lors des Championnats de France, dans deux semaines (3-5 août). Mais Arron n’est pas la seule à courir derrière le précieux sésame. Ce soir, à Madrid, ils seront ainsi quelques Bleus à franchir les Pyrénées avec cette ambition, des triple-sauteurs Kapek et Fofana (minima à 17,14 m) à l’espoir du 800 m Élodie Guégan (1’59’’50) en passant par Leslie Djhone (45’’10), le 3e des Championnats d’Europe sur 400 m, finaliste mondial 2003 et olympique 2004. Et à Monaco, Naman Keita, médaillé de bronze olympique et cinquième des Mondiaux 2005, tentera à nouveau sa chance sur 400 m haies (48’’70). L’absence de ces athlètes prive pour l’instant l’équipe de France d’une densité nécessaire si l’on veut voir surgir de bonnes surprises au Japon. Peut-être par la grâce d’une lutte antidopage plus efficace. Arron, Djhone, Keita, tout comme Ronald Pognon, qui jouera un coup de poker à Niort, sont aussi des éléments incontournables des relais français, dont un 4 × 400 m déjà torpillé par le forfait de Raquil. C’est dire s’il y a urgence. Bleu Skotnik (hauteur, 11 e) ● Djhone face aux minima à Madrid parce que c’est toujours une bonne nouvelle quand quelqu’un qui se dope se fait prendre. Et là, il s’agit de la fille qui domine tout le monde. En plus, il s’agit d’une Russe, et cela crédibilise les contrôles. » « Pour moi, cela ne change pas grandchose, ajoute Montebrun, qui devrait lancer aujourd’hui à Aunay-sur-Odon, en Normandie. J’ai encore un paquet d’athlètes devant moi (elle est 12e performeuse mondiale en 2007). Franchement, Tatiana Lyssenko avait pris le dessus dans cette discipline. Elle était intouchable et elle n’avait pas besoin de cela pour être devant. Elle mesure 1,86 m, elle nous met 10 centimètres en envergure, et on l’a vue arriver depuis quelques années. » Un sentiment confirmé par son entraîneur, Guy Guérin : « Elle avait de bonnes dispositions et elle n’est pas arrivée de nulle part. Mais c’est une bonne chose pour le sport si les athlètes qui empruntent les chemins interdits se font attraper. En plus, si ce contrôle a été réalisé en Russie, cela me laisse espérer que les autorités russes mènent une campagne dans ce sens. » L’agence russe ITAR-TASS, qui a révélé l’information, précise aussi qu’une autre lanceuse russe, Ekaterina Khoroshikh, a été contrôlée le même jour. Et l’échantillon A de la huitième performeuse mondiale (74,87 m) serait positif au même produit que celui de Lyssenko. Ce double contrôle intervient quelques mois seulement après la suspension pour deux ans d’un autre lanceur de marteau russe, Ilya Konovalov. – G. S. et J.-D. C. Jaune Bleu Noir ● mé » par Webb à Paris, sera même au rang de favori. On espère aussi que le marcheur Yohann Diniz passera avantageusement du déluge de Göteborg à la chaleur moite et étouffante d’Osaka, que Teresa Nzola, Muriel Hurtis et Romain Mesnil se hisseront d’un cran. On espère, mais on a peu d’assurance. Car on a constaté l’an dernier lors des Championnats d’Europe à Göteborg (huit médailles) que l’équipe de France pouvait difficilement se passer de ses leaders. Avec les trois doubles médaillés d’Helsinki (Doucouré, Arron et Barber) out, les Bleus boitaient bas. Un peu comme une équipe de France de natation privée de Laure Manaudou. Or, pour l’heure, ces leaders sont encore loin d’être revenus à leur meilleur niveau cette saison. Noir Doucouré (110 m haies, 8 e) Barras (décathlon, 8 e) ● Coulaud (3 000 m steeple, 9 e) ● Lamalle (100 m haies, 11e) ● Lyssenko, le coup de marteau 14 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY ÉQUIPE DE FRANCE Altitude rugby Les Français ont achevé hier midi deux semaines de préparation physique à Val-d’Isère et à Font-Romeu. Dans le bunker de l’équipe de France à Marcoussis, Raphaël Ibañez avait fixé un double objectif aux deux stages en altitude du quinze de France : poursuivre l’intense préparation physique et construire une équipe. Retour sur ces deux semaines, de Val-d’Isère à Font-Romeu, à 1 800 mètres au-dessus du niveau de la mer. VAL-D’ISÈRE, FONT-ROMEU – de notre envoyé spécial 2 3 1 5 (Photos Pierre Lahalle et Jérôme Prévost) chisme. Après une semaine de travail à Val-d’Isère, les joueurs disposent enfin d’un après-midi de quartier libre. Nallet, le solide deuxième-ligne, propose à ses copains berjalliens Chabal et Milloud de louer des vélos et de gravir... le mo nst rue u x col de l’ I ser an (2 770 mètres), emprunté le 17 juillet par le peloton du Tour de France. 15 kilomètres de montée et 1 000 mètres de dénivelé. En plein cagnard, les colosses suent sang et eau. Milloud arrive le premier, vingt minutes plus tard arrivent les deux seconde-ligne, qui auront mis moins de deux heures. Dominici, qui a arrêté de fumer depuis un an, commence à sentir ce groupe, toujours prêt à en faire plus : « Quand on nous demande de marcher, on court, quand on nous demande de trottiner, on sprinte. » Même Sylvain Marconnet, qui mène en solitaire sa course contre la montre afin de guérir sa fracture du tibia gauche à temps, surprend le staff par son hyperactivité. « On est obligés de le freiner », se félicite Daniel Servais. Au fil des jours, les joueurs se rendent compte que la Coupe du monde approche. On est à moins de 50 jours. Le temps est compté. Mais la compétition va être longue. Terriblement longue. Aucun OFFRE DÉCOUVERTE joueur ne devra craquer. Éviter les états d’âme. Les fissures qui peuvent faire voler en éclats le groupe. Le staff l’a bien compris. Le 12 juillet, il déprogramme un entraînement et laisse les joueurs filer à la médiathèque de Val-d’Isère pour visionner l’Esprit de conquête d’Éric Loizeau, poignant récit de l’ascension de l’Everest. Les Bleus en sortent bouleversés. Pendant le repas qui suit, ils harcèlent Loizeau, à la recherche de nouvelles anecdotes. « Ces gens sont allés au bout d’eux-mêmes, s’enthousiasme Dusautoir. À chaque seconde, ils risquaient leur vie. » La coupe Webb Ellis commence à hanter les nuits des Bleus. Soulever la coupe du monde. Tous ensemble. À trente. C’est cela leur esprit de conquête. « On voulait savoir comment arriver à cet esprit conquérant, parvenir à ne jamais se résigner, s’enthousiasme Jo Maso, le manager. La leçon que Loizeau nous a donnée est que le mental dicte tout. Parce que le bonhomme ne fait pas 1,90 m et 100 kilos ! Ils ont vu ce qu’était le dépassement de soi. Mais le mental se forge aussi dans le quotidien en groupe. Je veux qu’ils arrivent face à l’Argentine avec la sérénité des grands joueurs mais aussi avec la perception du danger. » ELLE NOUV E ! UL FORM Le danger. Les joueurs ont pu l’appréhender lors du stage commando de deux jours au Centre national d’entraînement commando de Mont-Louis, ces deux derniers jours. Les épreuves étaient difficiles : descentes en rappel, escalade, tunnel de 200 mètres dans le noir, tyroliennes australiennes, « asperge », zodiac et kayak face au vent sur le '' contraint de déchirer une partie du tissu du treillis de Chabal parce que ses biceps étaient trop gros ! Ou bien quand ils ont appris lors de leur nuit sous les étoiles à faire du feu avec des champignons et à fabriquer du pain. Même si, pour certains, l’épreuve la plus redoutable a été d’affronter... les effrayants ronflements de Sébastien Chabal, qui ont même réussi à troubler la quiétude de la nature. « Heureusement qu’on avait apporté des boules Quiès ! C’était vital », rigole Ibañez. Ainsi, durant ces trentesix heures avec les militaires, les Bleus ont affiché leur volonté commune, comme lorsque leur capitaine a demandé aux instructeurs de dormir finalement à la belle étoile plutôt qu’à la caserne. Une prise de décision propre à ravir le staff qui, à l’exception du médecin Hermerel, avait préféré laisser les joueurs seuls à MontLouis. « Ils ont pris des initiatives, c’est positif, se réjouit Bernard Laporte, au milieu d’un barbecue partagé avec les instructeurs hier midi. Sur le terrain, ce seront eux qui joueront. Ils ne devront pas nous Michalak a demandé aux supporters de l’espace pour buter. Mais ça l’a aussi obligé à réussir les pénalités ! '' (Raphaël Ibañez) lac Matemale... Chabal ou Pelous n’ont pas réussi l’obstacle de la poutre de 10 centimètres de large entourée de vide. Mais, au fond, peu importe, comme l’explique Heymans : « Le but n’est pas de réussir une épreuve. Non, le but est que chacun aille un peu plus loin, dépasse ses propres limites. » Et de créer des scènes de vie commune, comme lorsque l’adjudant a été + demander en tribune s’ils doivent prendre la balle à une ou à deux mains en touche. » Mais il existe aussi un autre danger. Un péril plus grand. Une élimination prématurée de la compétition. « Une contre-performance serait extrêmement dure à gérer », alerte Dominici. Les joueurs s’en doutaient, désormais ils en sont sûrs. L’attente du public est énorme. À Val-d’Isère, et surtout à FontRomeu, les joueurs n’en sont pas revenus. Du jamais-vu de mémoire de rugbyman français. Chaque Bleu a pu s’imprégner de ces images d’enfants les attendant parfois des heures devant leurs hôtels à la recherche de leur signature, d’une photo. Ou encore cette Marseillaise qui les accueille à leur arrivée au stade du Manchet de Val-d’Isère. Et que dire des deux entraînements ouverts au public à Font-Romeu, où des supporters ont fait le déplacement de Toulouse, Cahors et même Clermont-Ferrand ? L’image de cette foule entourant le joug et applaudissant à tout rompre chaque poussée restera une scène forte de ce mois. Ibañez : « Ça fait plaisir pour les joueurs et c’est une source de motivation supplémentaire, même lorsqu’on est au joug. Michalak a demandé aux supporters de l’espace pour buter. Mais ça l’a aussi obligé à réussir les pénalités ! Car cette ferveur est une vraie force, mais aussi une vraie responsabilité pour chacun d’entre nous. » Rien n’est trop grand pour les joueurs de l’équipe de France. Un feu d’artifice en leur honneur a été organisé à Font-Romeu (30 000 euros) tandis que la Patrouille de France les a survolés durant leur stage commando. La municipalité de Val-d’Isère n’a pas hésité à débourser 84 500 euros pour avoir l’honneur de les recevoir. La douloureuse a été de 90 000 euros à Font-Romeu. Le ministre de la Défense Hervé Morin a fait le déplacement à Mont-Louis pour encourager l’équipe de France. Face à cette pression populaire et institutionnelle, les joueurs doivent également apprendre à gérer ce nouveau paramètre. Trouver le bon équilibre entre la nécessité de s’ouvrir pour continuer à populariser le rugby et le besoin de se protéger TRAILLE OPÉRATIONNEL. – Damien Traille, souffrant des adducteurs, a été autorisé hier par son médecin à reprendre tout le travail technique (passe, jeu au pied), ainsi que la musculation du bas des jambes. Selon le staff de l’équipe de France, le centre biarrot est dans les temps mais il attendra de parfaire sa condition physique pour reprendre l’entraînement terrain avec le groupe. De son côté, Sylvain Marconnet (fracture du tibia) passera des examens radio lundi après-midi, en espérant obtenir le feu vert pour reprendre la course. Enfin, Imanol Harinordoquy, ménagé par précaution, sera sans doute opérationnel pour la reprise des entraînements, dès lundi à Marcoussis. À retourner sous enveloppe non affranchie accompagné de votre règlement à : RUGBY HEBDO - Service abonnements - Libre réponse 59402 - 75482 PARIS CEDEX 10 - [email protected] Oui, je m’abonne à RUGBY HEBDO pour 26 numéros au tarif de 39 €. J’ai bien noté que je recevrai ma casquette Rugby*. 26 numéros 39 € au lieu de 58,80 € Nom Adresse Code Postal Tél. RCS 485 167 647 Nanterre ANEQ Prénom Ville E-mail Ci-joint mon règlement par chèque à l’ordre de Presse Sports Investissement PAGE 14 BENJAMIN MASSOT BULLETIN D’ABONNEMENT la casquette RUGBY Cette casquette bleu marine aux couleurs de Rugby vous est offerte avec votre abonnement. 100% coton, à 6 panneaux – visière préformée, lisière blanche sur la tranche – fermeture à l’arrière réglable par boucle métallique + passant. pour mener à bien leur préparation. « Il faut conserver la proximité entre les joueurs et le public mais il faut aussi que les gens comprennent qu’on ne peut pas le faire tous les jours », plaide Bernard Laporte, qui a l’intention d’ouvrir au public certaines séances à Marcoussis dans les prochaines semaines. Hier, au fort de Mont-Louis, un premier cycle s’est clos. Celui de la préparation athlétique. « On a achevé une étape de notre préparation. D’autres vont débuter », reconnaît Laporte. Dès lundi, il y aura désormais un entraînement rugby chaque jour. Aucun autre stage n’est programmé, les joueurs resteront dans leur huis clos de Marcoussis jusqu’aux trois coups du Mondial, le 7 septembre face à l’Argentine. « Pour l’instant, tout va bien, se réjouit Dominici. On ne sait pas si on sera champions du monde mais en tout cas on fait tout pour. » *Offre valable en France métropolitaine uniquement jusqu’au 30/09/2007. Vous pouvez acquérir séparément les exemplaires de Rugby Hebdo dans les kiosques au prix de 1,80 € et la casquette pour 12 €. Expédition sous 3 semaines après enregistrement du règlement. Conformément à la législation en vigueur, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification pour toute information vous concernant. SAMEDI 21 JUILLET 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 4 Bleu Rouge La fréquentation du gymnase a été quasi quotidienne : ici, Jauzion (à gauche) et Rougerie (photo 3) grimpent à la corde sous le regard de Jean-Luc Arnaud, l’un des préparateurs physiques, Martin et Szarzewski. La quinzaine a permis de nombreuses randonnées, comme ici à Val-d’Isère (photo 4), où Ibañez, Betsen, Nyanga, Nallet et Jauzion (de gauche à droite) ont profité des sommets alpins enneigés avant de replonger dans le rugby, comme le montre cet entraînement au stade du Manchet où Poux (de dos) et Chabal stoppent Betsen (photo 5). Jaune Bleu Jaune VAL-D’ISÈRE et FONT-ROMEU. – Frédéric Michalak (photo 1), ici à l’effort lundi dernier à Font-Romeu, et le quinze de France ont suscité un incroyable engouement populaire lors de leurs entraînements de rugby. Mais si ces deux dernières semaines ont surtout été rythmées par la préparation physique, les Bleus ont profité de quelques instants de calme, comme pendant cette montée en télésiège vers les hauteurs de Font-Romeu où Pierre Mignoni, Jérôme Thion et David Marty admirent le panorama (photo 2). Noir Noir LUNDI 9 JUILLET. Le sac à peine posé dans le hall de leur hôtel de Vald’Isère, le corps fourbu par le long transfert en car de Lyon à la station alpine, les Bleus filent presque aussitôt dehors pour effectuer un « décrassage ». Enfin, plutôt un footing à en perdre haleine à travers les pentes abruptes de Val-d’Isère. Bernard Laporte sort dans un froid hivernal (5 °C) et mène ses troupes sous la pluie durant les premiers mètres avant d’être décroché. « On l’a explosé », s’amuse Pieter De Villiers. Un épisode qui illustre l’âpreté de la préparation physique à laquelle ont été soumis les Bleus ces deux dernières semaines. Le rugby évolue à pas de géant et bien vite les joueurs ont mesuré les différences avec les précédentes préparations, comme le confie Daniel Servais : « Les joueurs ont l’impression que la préparation est plus dure qu’en 2003 ? Ce n’est pas qu’une impression. On a plus travaillé. Le niveau l’exige, notre poule en Coupe du monde l’exige. » Durant ces deux semaines, on a souvent vu le trio des préparateurs physiques (Servais, Arnaud, Marco) en contact permanent avec les joueurs. On les voit discuter, échanger, inlassablement. Le préparateur physique est devenu un personnage clef. À la plus grande satisfaction des joueurs, eux-mêmes toujours plus connaisseurs. « L’aspect nouveau est la possibilité d’individualiser le travail, souffle Ibañez. On a un staff technique et des préparateurs physiques qui peuvent cerner les besoins de chaque joueur. Dans une préparation, c’est inestimable. » Inestimable comme l’importance de la musculation. Sept tonnes d’appareils ont transité de Marcoussis aux Alpes et aux Pyrénées. « Les impacts vont être durs durant la Coupe du monde. Il faut se renforcer », glisse David Marty. Pendant ces deux semaines, Bernard Laporte a souvent confié ses joueurs aux préparateurs physiques. À peine quatre séances de rugby à travailler la défense, la mêlée, quelques combinaisons. La touche, la mise en place du système de jeu attendront. L’urgence est la condition physique. Les joueurs se font mal, souffrent, serrent les dents. En même temps, ils créent une équipe. L’union par la souffrance. Le lien par la sueur. « Est-ce vraiment nécessaire ? s’interroge Ibañez. Il faut savoir ce que l’on veut. » Déjà sérieux et surtout fatigués, les Bleus prennent à peine le temps de quelques parties de pétanque, de brèves parties de cartes. Rémy Martin est chargé de la caisse des joueurs et récolte les amendes de 10 euros en cas de retard ou de mauvaise tenue. Mais les animateurs de l’équipe, Nyanga, Élissalde, Michalak, Poitrenaud et Dominici, sont encore en retrait. Seul gros coup de la quinzaine, la voiture de confrères journalistes garée sous l’hôtel des Français à Font-Romeu, recouverte de détritus et de ronds de tomate sur l’antenne. « Il y a une bonne entente, certifie Michalak. Mais pour l’instant ça ne rigole pas trop. » Yannick Jauzion poursuit : « Après les entraînements, on récupère. Le soir, on discute trois secondes puis on dort, certains dès 22 heures. » La construction de l’équipe dont parle le capitaine s’effectue autrement : par l’effort partagé. Ibañez rappelle son credo : « Cette équipe, on la construit par la solidarité, par l’envie de se dépasser, par le besoin chez les joueurs de ne pas laisser entrevoir la moindre faiblesse. » Une volonté de souffrir qui confine parfois au maso- 15 RUGBY TRI NATIONS (6 et dernière journée) e Bleu Rouge Noir Jaune NOUVELLE-ZÉLANDE - AUSTRALIE « Une dette à régler » TOP 14 Précontrats : vers une jurisprudence ? BYRON KELLEHER, le demi de mêlée des All Blacks et futur Toulousain, est prêt à tout pour remporter le Tri Nations. AUCKLAND – (NZL) de notre envoyé spécial « RESSENTEZ-VOUS une pression, une émotion particulière, pour votre dernier match en Nouvelle-Zélande face aux Australiens ? – Non, pas du tout. Je le vois comme une opportunité de rentrer sur le terrain pour m’exprimer à fond. Depuis 2004, les entraîneurs m’ont fait confiance pour aligner des performances de haut niveau face à des adversaires difficiles. Donc il ne s’agit pas de prouver quoi que ce soit, je n’ai rien à prouver, il s’agit simplement de m’exprimer sur le terrain. C’est mon dernier match sur le sol néo-zélandais, le point culminant de ma carrière en Nouvelle-Zélande, le titre du Tri Nations est en jeu, ainsi que la Bledisloe Cup… Il ne me manque pas de motivation pour réussir mon match. – Que représente ce match à quelques semaines de la Coupe du monde ? – Ne mâchons pas les mots : cette rencontre est d’une importance immense pour notre équipe. Nous avons vraiment fait l’effort cette semaine de nous focaliser sur l’importance de nos objectifs immédiats : gagner le Tri Nations, gagner la Bledisloe et battre une équipe qui nous a battus il y a trois semaines. Nous voulons finir en beauté et, surtout, signer une performance qui nous permettra de préparer le Mon- dial dans la sérénité. Il va falloir être très précis, plus rigoureux, surtout en mettant nos occasions au fond. Mais il faut aussi qu’on soit prêts à se battre comme des chiens de rue. Cette saison, nous n’avons pas vraiment atteint notre rythme de croisière, mais j’ai senti dans l’équipe cette semaine une vraie envie de réussir une performance pleine. – Quel regard portez-vous sur votre carrière qui avait débuté, en 1999 ? – La défaite en demi-finales de la Coupe du monde contre la France en 1999 est une blessure qui n’est pas encore cicatrisée, tout comme celle de 2003 contre l’Australie. J’ai connu des moments difficiles, mais Graham Henry m’a dit un jour qu’un demi de mêlée est comme un grand vin, il s’améliore avec l’âge. C’est pour cela que j’ai persévéré, que j’ai attendu mon tour afin de devenir le numéro 1. – Un mot sur votre prochaine carrière au Stade Toulousain ? Byron KELLEHER – J’ai encore des choses importantes à réussir avec les All Blacks avant de penser à Toulouse. Mais c’est un nouveau départ, et j’attends ça avec beaucoup d’impatience. Après tout, je n’ai que trente ans, et je sens que j’ai encore beaucoup de choses à donner au rugby. J’ai hâte d’être à Toulouse après la Coupe du monde, de connaître une nouvelle culture et un nouvel enviro n n e m e n t r u g b y s ti q u e . La semaine prochaine, je dois aller en France pour régler certains détails. Je ferai un tour à Toulouse (pour y subir, mardi, sa visite médicale et y signer son contrat), j’ai aussi quelques bonnes adresses à Paris, Un jugement condamnant l’Italien Dellape, qui avait rompu en 2005 un précontrat avec Montpellier, pourrait faire jurisprudence. et on parle de m’emmener sur une étape du Tour de France dans les Pyrénées. Mais, avant, on a une petite dette à régler face aux Australiens. » MONTPELLIER – de notre correspondant EN CONDAMNANT l’international italien Santiago Dellape à 114 000 euros d’am ende, la chambre sociale de la cour d’appel de Montpellier a émis mercredi un jugement appelé à faire jurisprudence. La juridiction a reconnu au Montpellier Hérault Rugby Club le droit de lever la clause fixée par les deux parties en cas de non-respect de la convention signée en 2005, un mois et demi avant l’ouverture de la période des mutations, confirmant ainsi la décision du tribunal des prud’hommes du 17 novembre 2006. Elle se montre même sévère pour l’international, « qui a failli à ses engagements aux seules fins d’obtenir auprès d’un autre club une rémunération supérieure » . Cette décision clarifie la pratique dite du précontrat, largement répandue dans le rugby professionnel. Le 2 avril 2005, le deuxième-ligne agenais s’était engagé avec Montpellier avant de se rétracter unilatéralement et de prolonger en Lot-etGaronne. « La juridiction sociale estime que ce type de contrat respecte les règles de droit civil et les règles de la Ligue nationale » , explique Philippe Bez, l’avocat de Montpellier. La cour juge en effet que le précontrat « n’a pas la nature d’un contrat de travail devant IAN BORTHWICK Nouvelle-Zélande (Waikato Chiefs/NZL) 30 ans, né le 3 décembre 1976 à Dunedin (NZL). 1,75 m ; 95 kg. Demi de mêlée. 53 sélections, 35 points (7 essais). Première sélection : le 18 juin 1999 contre les Samoa (71-13). Dernière sélection : le 30 juin 2007 contre l’Australie (15-20). COUPE DU MONDE : 2 MILLIONS DE BILLETS VENDUS. – Le comité d’organisation de la Coupe du monde (7 septembre - 20 octobre) a annoncé hier avoir vendu 2 millions de billets sur les 2,4 millions mis en vente. Fabre collectionne Vice-championne d’Europe du 400 m la veille, la jeune Française s’est octroyé hier l’argent du 800 m. Avant un troisième podium sur 200 m aujourd’hui ? tant – pas un frein à la performance en compétition. Forte du deuxième meilleur chrono des demi-finales du 200 m hier (2’3’’21), le podium lui tend les bras aujourd’hui. Ses capacités d’accélération peuvent même lui permettre de goûter un métal plus précieux. Sans l’annoncer, elle l’espère : « Ce n’est pas comme sur 400 m et 800 m, où la Russe était intouchable, expliquet-elle. Là, on est toutes proches. Je veux une médaille, peu importe laquelle, mais peut-être l’or… » Les deux Britanniques Matthews et Collins sont déjà identifiées comme principales rivales. Ne reste qu’à toucher la cible. – J.-B. R. JEUX PANAMÉRICAINS CHAMPIONNATS D’EUROPE JUNIORS (grand bassin, Anvers, 18-22 juillet). – FEMMES. 800 m : 1. Sokolova (RUS), 8’38’’80 ; 2. Fabre, 8’47’’64 ; 3. Szeder (HON), 8’50’’23. 50 m dos : 1. Zenner (ALL), 29’’12 ; 2. Simmonds (GBR), 29’’24 ; 3. Urbanska (POL), 30’’21. 200 m brasse : 1. Efimova (RUS), 2’25’’23. HOMMES. 100 m : 1. Grandjean (BEL), 49’’91 ; 2. Fesikov (RUS), 49’’97. 50 m brasse : 1. Pesce (ITA), 28’’43 ; 2. Siladji (SER), 28’’53 ; 3. Vabishchevich (BLR), 28’’62 ; … 5. Perez Dortona, 29’’22. 200 m papillon : 1. Jukic (AUT), 1’59’’57 ; 2. Bussolin (ITA), 2’0’’33 ; 3. Tompson (GBR), 2’0’’69. 200 m 4 nages : 1. Jukic (AUT), 2’1’’34 ; 2. Matczak (POL), 2’3’’46. Relais 4 × 200 m : 1. Russie, 7’23’’34 ; 2. Allemagne, 7’23’’56 ; 3. Italie, 7’24’’38 ; … 6. France (Chesnel, Debast, Nabonne, Merle), 7’36’’95. Fondateur : Jacques GODDET Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20. SAS INTRA-PRESSE Capital : 2.167.240 . Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président : Marie-Odile AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : SAS INTRA-PRESSE. Pereira dans le top 5 QUATRIÈME aux Championnats du monde de Melbourne, Thiago Pereira pourrait ne pas s’attarder au pied des podiums internationaux. Incarnation, avec le sprinteur Cesar Cielo, d’une génération brésilienne prometteuse, le spécialiste du 200 m 4 nages a franchi hier à Rio un nouveau palier en descendant sous 1’58’’ (1’57’’79). Le voilà cinquième performeur de tous les temps derrière les Américains Phelps, Lochte et Shanteau, et le Hongrois Cseh. Quant à Cielo, placé en dernier et non pas en premier relayeur du 4 × 100 m brésilien vainqueur, il a nagé en 48’’18 lancé. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2 ; Andorre, 2,20 ; Antilles, la Réunion, 1,30 ; Autriche, 2,10 ; Belgique, 3 ; Canada, 2,75 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 600 CFA ; Danemark, 15 DKK ; Espagne, 3,75 ; États-Unis, 2,80 $ ; Gabon, 1 600 CFA ; Grande-Bretagne, 1,40 £ ; Grèce, 2,00 ; Italie, 3,75 ; Luxembourg, 3 ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 ; Portugal, 1,80 ; Polynésie, 390 CFP ; Sénégal, 1 600 CFA ; Suisse, 4 FS ; Tunisie, 1,50 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,50 ; 1 an : 309 . Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ; 1 an : 358,20 . ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069. SA Tirage du vendredi 20 juillet 2007 : 546 740 exemplaires JEUX PANAMÉRICAINS (grand bassin, Rio de Janeiro, 16-22 août). – Finales. HOMMES. 200 m : 1. Owen (USA), 1’48’’78 ; 2. Fraser (CAI), 1’48’’95 ; 3. Sioui (CAN), 1’48’’97 ; 4. Oliveira (BRE), 1’49’’49. 200 m 4 nages : 1. Pereira (BRE), 1’57’’79. FEMMES. 200 m : 1. Ohlgren (USA), 2’0’’03. 200 m 4 nages : 1. Smit (USA), 2’13’’07 ; 2. E. Kukors (USA), 2’13’’88 ; 3. Horner (CAN), 2’15’’42. Relais 4 × 100 m : 1. Brésil (Silva, Deboni, Oliveira, Cielo), 3’15’’90 ; 2. États-Unis, 3’16’’66. Demi-finales (meilleurs temps). HOMMES. 200 m papillon : 1. Almeida (BRE), 1’57’’99 ; 2. Erazo (USA), 1’58’’41. FEMMES. 200 m papillon : 1. Hersey (USA), 2’8’’89. LEZAK ET SULLIVAN S’ÉCHAUFFENT. – À quinze jours des Championnats des États-Unis à Indianapolis (31 juillet - 4 août), Jason Lezak a bouclé jeudi son 100 m en 49’’32 au meeting californien de Clovis. À trente et un ans, celui qui reste l’Américain le plus rapide de tous les temps sur la distance (48’’17 en 2004), mais sans médaille individuelle, sera une nouvelle fois le principal candidat au titre national. À l’autre bout de la planète, Eamon Sullivan a entamé hier le meeting de Canberra, cette fois en petit bassin. Les Australiens profitant de ces meetings pour se mettre à l’heure olympique, ils n’avaient que des séries au programme hier soir, les finales se déroulant demain matin (la nuit prochaine, en heure française). Médaillé de bronze aux Championnats du monde de Melbourne, Sullivan s’est logiquement qualifié pour la finale avec le meilleur temps, 48’’29. CHAMPIONNAT DU MONDE JUNIORS (quarts de finale) FRANCE - ESPAGNE : 100-83 A cent à l’heure Superbes face à l’Espagne, les Bleuets retrouvent aujourd’hui les États-Unis en demi-finale. NOVI SAD – de notre envoyé spécial colle comme une deuxième peau. Très vite, la France était installée dessous. Le camp de base était fortifié et la bataille intérieure était gagnée au bout d’un quart d’heure (36-33). L’Espagne n’approchait plus des cercles, n’existant que par les tirs lointains de Forcada, alors que Claver s’essouflait et que Colom s’éteignait doucement. Nicolas Batum n’avait pas à forcer les choses. NGuema dans ses mollets, il laissait le jeu vivre et prenait son premier tir (et premier panier) à la 18e minute ! La France tenait l’Espagne dans ses mains et sa défense en zone-presse finissait d’estourbir le taureau ibérique, propulsant la France au lointain, grâce à un 22-6 à cheval sur les deux mi-temps (60-44, 24e). L’Espagne avait mauvais esprit de vouloir ensuite porter les débats sur un terrain plus vicieux, mais les Bleuets ne lâchaient pas le butin et seront donc aujourd’hui, à nouveau sur la route US. Et ce n’est pas ce qui réjouissait le plus le coach américain, qui ne tarissait pas d’éloges après le premier duel, mercredi dernier, gagné petitement par sa team (87-82). « La France a un talent terrifiant. C’est l’une des meilleures équipes de ce DUFOUR VEUT ALLER JUSQU’AUX JEUX. – Seul Français médaillé individuel aux Mondiaux de Barcelone en 2003 (bronze sur 200 m dos), Simon Dufour, qui peine depuis à retrouver son meilleur niveau, a « pensé à arrêter » mais tentera de se qualifier en avril 2008 pour les Jeux de Pékin. Opéré d’une hernie discale fin 2004, Dufour avait essayé de se relancer en quittant Montpellier pour l’INSEP à Paris, une expérience à laquelle il avait mis fin il y a trois mois. Revenu dans sa base héraultaise, Dufour, non qualifié pour les Championnats d’Europe 2008 à Eindhoven, va couper pendant six ou huit semaines cet été avant de se remettre à l’eau pour son dernier pari. « Je n’ai pas envie d’arrêter là-dessus », confie le jeune homme de vingt-huit ans. – J.-B. R. LES DEUX ÉQUIPES étaient arrivées avec des bleus à l’âme. Égratignées par deux défaites consécutives, la France et l’Espagne ne voulaient surtout pas montrer leurs blessures de guerre, préférant l’attitude droite et fière à la mine basse. Mais au creux des ventres, la peur s’était forcément insinuée. Mais les Bleuets l’ont chassée comme une malpropre, une invitée indésirable. « Après la défaite contre la Serbie, avec l’expérience que l’on commence à avoir, j’avais dit que ce n’était pas une mauvaise chose d’avoir perdu ce match. On est à nouveau sur une bonne dynamique », se réjouissait Richard Billant à la tête d’une sélection qui est la première à se qualifier pour le dernier carré d’un Mondial juniors masculin. Hier, les petits hommes bleus furent grands, nettoyant à grandes eaux les impuretés qui collaient au short depuis le début de l’épreuve. Jusqu’ici, Antoine Diot avait fait le travail sans flamboiement, sans geste auguste. Hier, le meneur des Bleuets s’est dressé très haut (27 pts, 7 rbds, 7 passes) pour emmener sa petite troupe de révoltés, de féroces enragés, au-delà de l’en-but, vers une demi-finale au goût de défi. « C’est vrai que ma fin de match contre les États-Unis m’a libéré. Ce soir (hier), j’ai bien fini mes actions, j’ai été plus agressif. Ça met en confiance et après les shoots rentrent, tant mieux ! », souriait-il, radieux. Incisif et adroit, Diot a effectivement très vite pris les devants, l’ascendant sur Colom, pourtant très bon élève de ce Mondial. À la mi-temps, il tenait des stats de chef d’orchestre, de première baguette (15 pts à 6/8 aux tirs, 7 passes, 5 rbds) et une autorité de grand duc ! Dans son sillage, il avait emmené toute la caravane, petits et grands notamment. Alexis Ajinca et surtout Adrien Moerman (24 pts, 9 rbds), auteur d’un match titanesque aux basques de Claver et dans ce rôle de ramasse-miette offensif qui lui LES MARSEILLAIS À AUBURN ? – Frédérick Bousquet avait déjà évoqué son envie de retourner s’entraîner à Auburn, l’université de l’Alabama dans laquelle il a passé quatre saisons. L’ancien recordman de France du 100 m envisage toujours de se rendre régulièrement aux États-Unis, où a notamment éclos le Brésilien Cesar Cielo. Mais, au-delà du cas Bousquet, l’entraîneur marseillais Romain Barnier pourrait aussi organiser en octobre un stage à Auburn pour son groupe de sprinteurs, dans lequel figurent notamment Fabien Gilot et Grégory Mallet, prétendants comme Bousquet à une place dans le relais 4 × 100 m. – J.-B. R. LES BLEUETTES POUR UNE PLACE EN FINALE. – L’équipe de France a terminé invaincue à Sofia les deux premières phases du Championnat d’Europe féminin des vingt ans et moins et affronte aujourd’hui (18 h 15) la Serbie en demi-finales. Conduite par la Berruyère Endi Miyem (15 pts, 8,1 rbds), les Bleuettes ont dominé l’Allemagne (83-6), l’Ukraine (91-73), la Bulgarie (64-57) en première phase puis l’Italie (61-51), la Lettonie (70-60) et la Turquie (76-70) lors du tour des quarts de finale. L’autre demi-finale met aux prises l’Espagne, elle aussi toujours invaincue, et la Turquie. DOELLMAN À CHOLET. – Erman Kunter et les dirigeants choletais ont enregistré leurs deux premières signatures : le renouvellement d’une année pour Tony Dobbins, meneur américain à passeport italien (1,93 m, 26 ans, 9,8 pts), et l’arrivée pour un an de Justin Doellman (2,06 m, 22 ans), un ailier-fort sortant de l’université Xavier très apprécié pour sa polyvalence (13,7 pts par match en seniors, 43,1 % à trois points). D’Istanbul, le coach de CB SAMEDI 21 JUILLET 2007 tournoi. Elle joue comme une équipe doit jouer, les joueurs se connaissent depuis longtemps. J’ai beaucoup d’estime pour cette équipe », expliquait Jerry Wainwright. Son homologue, Richard Billant, voulait d’abord goûter le bonheur d’une demifinale et couvrait le grand rêve d’un voile pudique. « Retrouver les États-Unis, c’est génial ! On a été capable de les jouer les yeux dans les yeux une fois. On va essayer de se servir de ça et de mieux attaquer leur pression défensive », anticipait le technicien français, heureux d’être toujours sur le bon chemin. DAVID LORIOT RÉSULTATS HIER (à Novi Sad, SER). – Quarts de finale : États-Unis - Argentine 112-86, Brésil-Australie 73-72, Serbie-Turquie 94-56, France-Espagne 100-83. Matches de classement (9 à 12) : Canada-Chine 90-94 a.p. ; Lituanie-Corée du sud 127-74. AUJOURD’HUI (Demi-finales) : 18 h : SerbieBrésil ; 20 h 30 : États-Unis - France (Eurosport 2). Matches de classement (5 à 8): Australie-Turquie, Argentine-Espagne DEMAIN : finale à 18 h 30. Moerman : « Un truc à faire » « ADRIEN, l’équipe de France a réalisé un match très solide ? – On a fait un gros match. Surtout, on a été agressif dès le début et on n’a plus rien lâché. Il faudra entamer de la même façon face aux States et être dur d’un bout à l’autre du match. – À titre personnel, vous avez réussi votre meilleur match du tournoi, non ? – C’est vrai que j’étais un peu dans le trou jusqu’à maintenant. Là, je commence à retrouver mes sensations. Je commence à placer mes « hooks » (bras roulés). Ça fait plaisir de faire un match comme ça. Et puis, à l’intérieur, on s’est bien trouvés ce soir avec Alexis (Ajinca), on a eu une bonne relation. – Fidèle à votre style, vous avez encore été très compact, très guerrier ? – Je ressens le jeu comme ça. Je me donne tout le temps à fond, même quand je suis fatigué. Dès qu’un rebond traîne, j’ai envie de le prendre. – Est-ce que cela vous donne un surcroît de confiance avant de défier les États-Unis aujour- d’hui ? – Face à l’Espagne, c’est une victoire d’équipe. C’est un match qu’on est allé chercher tous ensemble. Si on peut garder cet état d’esprit, cette solidarité face aux États-Unis, il y a un truc à faire. Il y a moyen de les battre. FRANCE ESPAGNE 100 83 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 7 4 2/2 - - 1-0 34 11 3/5 1/3 4/5 2-4 7 27 27 8/10 2/3 9/11 2-5 7 11 2 1/3 - 0/2 - 1 10 5 0/1 0/1 5/6 - 31 12 4/6 - 4/6 2-2 2 8 2 - - 2/2 0-1 1 24 5 2/10 1/3 - 1-3 1 1 0 - - - - 6 2 0/2 - 2/2 0-1 12 6 3/5 - - 0-5 29 24 12/16 0/1 0/2 3-6 1 200 100 35/61 4/11 26/36 11-30 20 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Vega 23 4 2/6 0/3 - 2-1 1 Ja Aguilar 4 - - - - - Colom 31 10 2/7 2/4 4/6 2-1 4 Cabot 10 - - - - - Forcada 27 27 10/18 6/10 2/8 1-2 Claver 37 17 5/17 1/5 6/6 3-6 6 M. Rubio 15 7 3/8 1/3 - 1-2 3 Nguema 17 3 - - 3/4 0-1 0 Marina 15 2 0/1 - 2/2 0-2 2 N. Gonzales 4 1 0/1 - 1/2 1-0 J. Martinez 10 7 3/5 1/2 - 1-2 Pantin 6 4 2/2 - - - TOTAL 200 83 27/65 11/27 18/28 12-19 16 100-83 (23-25, 30-19, 20-12, 27-27) Écarts.- FRA : +19 (30e) ; ESP : +2 (4e, 10e) Spect. : 700. Arb. : Belosevic (SER), Guierch (AUS), Strada (CUB). Begarin Batum Diot M’Baye Romain Ajinca Mangin Jackson Etilopy Tillie Vaty Moerman TOTAL AUJOURD’HUI 20 H 30 VOJVODINA CENTER FRANCE : 4. Begarin ; 5. Batum ; 6 ; Diot ; 7. M’Baye ; 8. Romain ; 9. Ajinca ; 10. Mangin ; 11. Jackson ; 12. Etil op y ; 1 3 . T il l i e ; 1 4 . V a t y ; 15. Moerman. Entraîneur : R. Billant. ÉTATS-UNIS : 4. T. Porter ; 5. S. Curry ; 6. Flynn ; 7. Beverley ; 8. Bouldin ; 9. Lighty ; 10. Greene ; 11. Morgan ; 12. D. Thompson ; 13. Hollis ; 14. Beasley ; 15. D. Jordan. Entraîneur : J. Wainwright. D. L. confie : « J’ai suivi douze de ses quinze derniers matches universitaires. Le numéro 15 de XU possède un bon tir, une passe intéressante, sa polyvalence en fait un joueur difficile à défendre. » Cholet attend désormais l’arrivée d’un intérieur costaud et d’un ailier de grande taille. – P.-M. B. NBA : UN ARBITRE SUR LA SELLETTE. – Le FBI mène une enquête sur un arbitre de NBA qui aurait parié sur des matches dont un au cours duquel il avait officié. Le nom de l’arbitre Tim Donaghy a été cité par les médias américains dans cette affaire qui pourrait éclabousser la Ligue. SANDERS QUITTE PAU. – L’ailier géorgien d’origine américaine Melvin Sanders a décidé de ne pas honorer sa deuxième saison de contrat avec le club béarnais pour rejoindre le Championnat grec. L’Élan Béarnais est donc à la recherche d’un ailier physique attaquant le cercle en complément de ses shooteurs (Fein, Ferchaud, Mendy). NBA : FRANCIS RETOURNE À HOUSTON. – Le meneur Steve Francis s’est mis d’accord pour un contrat de deux saisons avec Houston, dont il avait déjà porté le maillot de 1999 à 2004. Parti à Orlando dans l’échange avec Tracy McGrady, Francis a ensuite passé un an et demi aux New York Knicks (11,3 points). Francis avait été transféré à Portland en juin le jour de la draft mais la franchise de l’Oregon a préféré le laisser libre en rachetant son contrat. Les Lakers ont fait resigner l’intérieur Chris Mihm et obtenu le retour de Derek Fisher en provenance d’Utah (trois ans pour 14 millions de dollars). Charlotte a pour sa part refait signer l’ailier Gerald Wallace (57 millions de dollars pour six ans). NISSIM REMPILE À STRASBOURG. – L’arrière franco-israélien Afik Nissim (1,85 m, 25 ans) a resigné pour une saison avec Strasbourg, dont il était le troisième marqueur (11,1 pts). Son contrat sera automatiquement renouvelé d’une année supplémentaire si la SIG se qualifie pour l’Euroligue ou la coupe ULEB. PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge BASKET NATATION CHAMPIONNATS D’EUROPE JUNIORS GALLES : RYAN JONES OUT POUR LE MONDIAL. – Le troisième-ligne centre gallois Ryan Jones (26 ans, 15 sélections), opéré d’une épaule, est forfait pour la Coupe du monde. L’entraîneur Gareth Jenkins doit désigner le 14 août le groupe de trente joueurs qui participera au Mondial. Bleu Rouge Jaune AUCKLAND. – Byron Kelleher, surpris ici dans une position peu orthodoxe lors de l’entraînement des All Blacks jeudi, ne pense pas encore à sa future destination toulousaine. Avant tout, prendre une revanche sur les Australiens et décrocher le Tri Nations. (Photo Nigel Marple/Reuters) Jaune PRO D 2 : TOULON SE SÉPARE DE DELAIGUE. – Le RC Toulon s’est séparé à l’amiable de l’ancien demi d’ouverture international Yann Delaigue (34 ans, 20 sélections), à qui il restait un an de contrat. DÉJÀ JOUÉS. – 16 juin : Afrique du Sud - Australie, 22-19. 23 juin : Afrique du Sud Nouvelle-Zélande, 21-26. 30 juin : Australie - Nouvelle-Zélande, 20-15. 7 juillet : Australie - Afrique du Sud, 25-17. RESTE À JOUER. – Aujourd’hui : Nouvelle-Zélande - Australie, à Auckland. Classement.– 1. Australie, 9 points (3 matches) ; 2. Nouvelle-Zélande,9 (3) ; 3. Afrique du Sud, 5 (4). Noir Bleu Noir AUJOURD’HUI,19 H 35 (9 h 35, heure française),EDEN PARK D’AUCKLAND (en différé à 15 heures sur Canal +) NOUVELLE-ZÉLANDE : 15 Muliaina – 14 Howlett, 13 Toeava, 12 McAlister, 11 Rokocoko – 10 Carter, 9 Kelleher – 7 McCaw (cap.), 8 So’oialo, 6 Collins – 5 Jack, 4 Robinson–3Hayman,2 Oliver,1Woodcock.Entraîneur:G. Henry.Remplaçants: 16 Mealamu, 17 Tialata, 18 Thorne, 19 Masoe, 20 Leonard, 21 Mauger, 22 Evans. AUSTRALIE : 15 Ashley-Cooper – 14 Mitchell, 13 Mortlock (cap.), 12 Giteau, 11 Gerrard– 10Larkham,9 Gregan–7 Smith,8Hoiles,6Elsom–5 Vickerman,4Sharpe – 3 Shepherdson, 2 Moore, 1 Dunning. Entraîneur : J. Connolly. Remplaçants : 16 Freier, 17 Baxter, 18 McMeniman,19 Chisholm,20 Waugh,21 Staniforth,22 Latham. Arbitre : M. Owens (GAL) rière Sokolova sacrée en 8’38’’80, Fabre a patiemment sculpté sa deuxième place pour s’assurer à l’arrivée une petite marge de sécurité sur la Hongroise Szeder, troisième. Et comme la veille, malgré une légère douleur ressentie à l’épaule droite en fin de course, elle s’est surprise à rajeunir son meilleur temps, passant de 8’50’’94 à 8’47’’64. C’est encore loin de ses grandes sœurs sur la distance, Laure Manaudou (8’18’’80) et Sophie Huber (8’28’’23), mais la jeune pousse a le temps de grandir. À Anvers, Fabre semble enchaîner les courses dans la plus grande insouciance. Et ses inconstances à l’entraînement ne sont – pour l’ins- JÉRÔME DIESNIS L’IRB POUR UNE REFONTE DU CALENDRIER. – L’International Rugby Board (IRB) a affirmé son souhait d’« établir un calendrier qui corresponde mieux aux besoins des acteurs principaux du rugby ». Syd Millar, le président de l’IRB, a tenu à rappeler « aux clubs que leur implication est vitale dans la recherche d’un compromis et dans l’élaboration d’une saison vraiment équilibrée. Nous avons ainsi invité les clubs à participer à un forum à ce sujet que l’IRB tiendra en novembre ». Serge Blanco, le président de la LNR, a confirmé la présence des clubs français lors de ce forum et s’est réjoui de cette déclaration, qui « devrait nous permettre de retrouver de la sérénité et d’œuvrer tous pour la défense des intérêts communs et particuliers. » – X. A. NOUVELLE-ZÉLANDE - AUSTRALIE NUL NE SAIT ENCORE si la « p’tite de 92 » que décrit Philippe Lucas sera « très forte », comme l’espère son entraîneur, mais Margaux Fabre est partie pour. Deux finales individuelles aux Championnats d’Europe juniors à Anvers, deux médailles d’argent : à quatorze ans, la gamine de Canet-enRoussillon aurait pu accomplir de plus mauvais débuts chez les juniors. Hier, dans le bassin belge, il y avait comme un air de déjà vu. Comme la veille sur 400 m, la Russe Sokolova a mis fin au moindre début de suspense dès le départ en s’élançant sur des bases trop élevées pour la concurrence (4’17’’60 à mi-course). Comme la veille, der- répondre au formalisme de la procédure d’homologation (…) puisqu’elle matérialise l’engagement donné par l’une et l’autre des parties de conclure un contrat type Ligue nationale de rugby pendant la période des mutations » et que, dès lors, sa validité « n’est pas soumise au respect des prescriptions des articles du règlement de la LNR » . En 2005 déjà, dans une affaire similaire, l’ailier fidjien Sireli Bobo, alors en provenance de Parme, s’était engagé hors période des mutations à Perpignan avant de signer pour Biarritz. Le tribunal des prud’hommes avait alors débouté l’USAP sans que l’affaire ne soit jugée sur le fond, le précontrat n’ayant pas été traduit en anglais au moment de la signature. Dans l’affaire Dellape, toute ambiguïté est levée. Le deuxième-ligne, aujourd’hui à Biarritz, a lui aussi tenté d’obtenir l’annulation du premier jugement pour un vice de procédure, sans succès, avant d’être débouté sur le fond. Ces 114 000 euros sont « l’équivalent d’un an de salaire net », explique Thierry Perez, le président de Montpellier, qui étudie « de quelle façon sera affectée cette somme », dans ce qui est à son avis « un véritable cas d’école ». À l’issue du premier jugement, il avait imaginé en offrir une partie à une association caritative. 16 Bleu Rouge Noir Jaune BOXE CHAMPIONNAT WBA DES SUPER-LÉGERS En quête de rachat Après son nul avec l’Ukrainien Kotelnik, Souleymane MBaye a besoin de briller, ce soir, contre l’invaincu Gallois Gavin Rees. CARDIFF – de notre envoyé spécial EN DÉBARQUANT DE L’AVION avec une parka, mercredi dernier, Souleymane MBaye avait été surpris par le soleil. Hier après-midi, il était content de l’avoir sous la main pour se rendre à la pesée, car des nuages de pluie ont couvert le ciel bleu de Cardiff. Heureusement, il défendra son titre WBA des super-légers contre le Gallois Gavin Rees dans une salle couverte, l’International Arena, et non pas en plein air. Promoteur des deux hommes, Frank Warren organise pourtant régulièrement dans des stades. Le Championnat du monde d’unification des super-moyens, Joe Calzaghe Mikkel Kessler, le 3 novembre prochain, aura ainsi lieu au Millennium Stadium (70 000 places) de Cardiff. Et Rees pourrait figurer au programme, surtout s’il crée la surprise ce soir. « MBaye n’a pas été impressionnant dans son dernier combat, estime le Gallois, il a semblé vieux. Alors que moi, je suis prêt à devenir champion du monde. » Pour sa première défense, l’homme de Levallois n’avait effectivement pas brillé, concédant un match nul (115-113, 112-117, 114-114) à l’Ukrainien Andreas Kotelnik, en mars dernier à Liverpool. S’estimant volé, Kotelnik a protesté, puis été de nouveau désigné challenger officiel de MBaye. « Pour quelqu’un de fatigué, moi, je m’en suis bien sorti, répond le Français. À cause des reports du combat, puisque je devais d’abord boxer le 16 décembre à Levallois, puis le 20 janvier, je me suis longtemps entraîné. Cela dit, Kotelnik n’a rien fait pour gagner. On s’attendait à mieux de ma part, mais lui aussi aurait dû prendre des risques. Le combat aurait peut-être pris une autre tournure. » autorités. « Le président du Sénégal, M’Baye Jacques Diop, sera ce samedi à Cardiff, avoue le champion WBA, en compagnie de sportifs du Sénégal. Il voudrait que je défende mon titre à Dakar. » MBaye aura besoin de leurs encouragements, car s’il Suspendu après un enterrement Afin de se reposer, MBaye s’est rendu à Dakar où il a été reçu par les part net favori, l’invaincu Rees est bien décidé à flamboyer, à montrer qu’il a changé. Passé pro en septembre 1998, le Britannique s’est emparé d’un titre WBO-International des plume (57,153 kg) en 2001. Peu sérieux, il n’est plus parvenu à faire le poids, en dépit de sa taille, 1,60 m, et n’a pas cessé de monter de catégorie. De juin 2003 à juillet 2004, il est même resté éloigné des rings. Après avoir agressé plusieurs personnes lors d’un enterrement, en état d’ébriété, il avait été condamné à cent heures de travaux d’intérêt général et s’était vu suspendre sa licence. « Je n’arrêtais pas de sortir et de boire avec mes potes, reconnaît Rees, mais c’est fini. J’ai maintenant une femme et trois enfants. Je me suis entraîné si dur, alors que MBaye doit déjà être en train de penser à son prochain challenger. Et comme on dit : jamais deux sans trois. Après le super-moyen Joe Calzaghe et le lourd-léger Enzo Maccarinelli, tous deux champions WBO, entraînés comme moi par Enzo Calzaghe, je vais être le troisième champion du monde. » Malgré toute sa volonté, il a exactement le style pour valoriser MBaye. Obligé d’être très offensif, du fait de sa taille (seize centimètres de moins que le Français), il va s’exposer aux contres. ANDRÉ-ARNAUD FOURNY PROGRAMME AUJOURD’HUI. – International Arena.TV : en directà 22 h 25 sur Canal +. Championnat WBO des superplume « par intérim » (12 × 3) : Alex Arthur (GBR) - Koba Gogoladze (GEO). Championnat WBA des super-légers (12 × 3) : MBaye Rees (GBR). Arbitre : Christodoulou (AFS). Juges : Coyle (GBR), Thomas (GBR), Ramos (PRI). Championnat WBO des lourds-légers (12 × 3) : Enzo Maccarinelli (GBR) - Wayne Braithwaite (GUY). Souleymane MBAYE (France) 32 ans, né le 21 mars 1975 à Clichy (Hauts-de-Seine). 1,76 m. Poids officiel : 63,275 kg. Droitier. Entraîneur : José Ngufulu. Débutsprofessionnels le 17 novembre 1998. Champion de France des super-légers 2001. Champion de l’Union européenne 2002. Champion WBA depuis le 2 septembre 2006. 35 victoires (dont 20 avant la limite), 1 nul, 1 défaite. Dernier combat : fait match nul avec l’Ukrainien Andreas Kotelnik et conserve son titre WBA, le 10 mars 2007 à Liverpool. Ce soir, Souleymane MBaye défendra son titre WBA des super-légers face au Gallois Gavin Rees dans une salle couverte de Cardiff, l’International Arena. (Photos Alain Mounic et Action Images) HANDBALL LES FRANÇAIS EN QUARTS. – Tout va bien pour les Français. Ils se sont sortis sans problème, en Nouvelle-Zélande, du troisième tour du simple. En quarts de finale, Kehlhoffner (no 65) et Leverdez (no 74) partiront favoris face au NéoZélandais Chan (no 123) et à l’Espagnol Longo(no 92). Cela s’annonce plusdifficile pour Maunoury (no 67), opposé à Moody, Néo-Zélandais, trente-deuxième mondial et tête de série no 1 du tournoi. Le double tricolore Maunoury-Tchoryk continue luiaussi. UN TUNISIEN À ISTRES. – Le demicentre tunisien Sobhi Saïed (1,78 m ; 25 ans), doublure d’Heykel M’Gannem en sélection, a signé pour deux saisons à Istres. Il évoluait à l’Étoile du Sahel, champion de Tunisie. VILLEFRANCHE S’ÉTOFFE. – Après l’ailier droit Marroux (ex-Montélimar, N 1), Villefranche, désormais certain d’évoluer en D 1, a recruté l’ailier gauche d’Ivry Johan Kiangebeni (20 ans), l’arrière gauche de Villeurbanne Skander Bouchkara (21 ans) et un demi-centre monténégrin Colev. JEUX PANAMÉRICAINS : UN MONDIALISTE EN FINALE. – Qualifiée pour le Championnat du monde en France (2-16 décembre), l’équipe féminine du Brésil dispute aujourd’hui (15 h 30, heure française), à Rio de Janeiro, la finale du tournoi de hand des Jeux Panaméricains, contre Cuba, non qualifié pour le Mondial. Deux autres mondialistes, la République dominicaineet l’Argentine,se disputeront le bronze. PI SUR PIED. – Rentrée d’Asie plus vite que prévu pour cause d’état grippal, la no 1 Française Hongyan Pi a repris l’entraînement. Elle sera bien présente à l’Insep lors du stage préparatoire aux Championnats du Monde (12-19 août en Malaisie). SKI NAUTIQUE CHAMPIONNATS DE FRANCE. – Pour des raisons techniques, seules les éliminatoires figures hommes et femmes se sont normalement déroulées hier à Roquebrune-sur-Argens. Elles ont été marquées par l’élimination de la favorite, Clémentine Lucine, recordwoman du monde au combiné. Cette malheureuse contre-performancel’exclut du titre national du combiné. En revanche, Brigitte Lethem, Marion Mathieu, Marion Aynaud gardent toutes leurs chances pour la conquête d’un podium en finale. Chez les hommes – où Nicolas Le Forestier est absent –, excellente prestation pour Tibault Dayan(9 450 pts) qui confirmeson score réalisé à la Malibu Open de Lacanau. Il est talonné à 100 points par Alexandre Poteau. Aujourd’hui, suite des éliminatoires et demi-finales. – M. Ga. (Photo Getty Images) WILLY BLAIN, L’ARTISTE Désigné meilleur boxeur du Mondial amateurs 2003 où il avait conquis l’or, le gaucher Willy Blain est passé pro avec le promoteur allemand Dietmar Poszwa. Invaincu (17 victoires, dont 3 avant la limite), il a disputé son dernier combat dans une réunion de Michel Acariès, le BADMINTON NORTH HARBOUR (Auckland, 19-22 juillet). – Simple HOMMES. 3e tour : Maunoury-Miller (NZL, no 492), 21-10, 21-13 ; Navickas (LIT) Tchoryk, 21-11, 21-15 ; Kehlhoffner-Yuen (AUS), 21-9, 21-14 ; Leverdez-Wijetilak (IND), 21-9, 21-18. Double. – 2e tour : MaunouryTchoryk - Nuttall-Willins (NZL), 12-21, 21-12, 21-11. JUNIOR WITTER, LEMAL-AIMÉ SQUASH LAVIGNE N’IRA PAS À AL-KHOBAR. – Le numéro trois français, Renan Lavigne (no 32 mondial), vice-champion d’Europe en juin à Royan, a échoué lors du deuxième tour des qualifications organisées cette semaine en vue de l’Open d’Arabie Saoudite, qui regroupera tous les meilleurs joueurs du monde du 23 au 28 octobre. Quatrième joueur le mieux classé des prétendants aux huit billets pour le grand tournoi, Renan a été battu par l’Anglais Chris Simpson (no 54) en quatre jeux (6-11, 11-2, 6-11, 4-11). RUGBY À XIII SUPER LEAGUE (21e journée). – HIER : Leeds-Wakefield, 16-23 ; St Helens - Wigan, 19-12. AUJOURD’HUI : Harlequins-Huddersfield (16 heures) ; Salford-Bradford (19 heures) ; Dragons Catalans - Hull FC (21 heures). DEMAIN : Hull KR - Warrington (16 heures). TIR Également Anglais, Junior Witter (33 ans, 35 victoires, dont 20 avant la limite, 2 nuls, 1 défaite) court depuis des années après Hatton. Il n’a pas toujours été aimable à l’égard de la star britannique, qui refuse du coup de l’affronter, officiellement pour ce style négatif de Witter qui rendrait le combat peu spectaculaire. Champion WBC depuis septembre 2006, Witter ne manque pas de puissance, mais préfère contrer son adversaire qu’avancer. Pour la seconde défense de son titre, le 7 septembre à Bradford, il affrontera Vivian Harris (Guyana, 29 ans, 28 victoires, 2 défaites, seul vainqueur de MBaye, en 2003). Dirigé par le promoteur Mick Hennesy, Witter pourrait combattre le Français, mais le public anglais n’est pas demandeur. « Witter, qui joue sur le gestuel, est très félin, bouge bien le tronc et est très dur à toucher, observe MBaye. Si je l’affrontais, nous serions deux techniciens qui se jaugent et prennent leurs précautions. » RICARDO TORRES, L’INCONNU PAUL MALIGNAGGI, L’ORPHELIN Vainqueur de l’Australien Lovemore N’Dou en juin dernier pour le titre IBF abandonné par Hatton, l’Américain Paul Malignaggi (26 ans, 23 victoires, dont 5 avant la limite, 1 défaite) mise sur sa vitesse et sa technique. Victime d’une fracture de la mâchoire, du nez et de la mois passé à Marseille. Le promoteur français espère d’ailleurs lui offrir une chance mondiale. Ayant pratiquement la même morphologie que MBaye, Blain (29 ans) boxe comme lui sur la faute adverse, mais il possède moins de puissance que le champion WBA. pommette lors de sa défaite aux points contre le Porto-Ricain Miguel Cotto (aujourd’hui monté en welters) en Championnat WBO en juin 2006, il tenta sa chance jusqu’au dernier coup de gong. À six ans, il avait été abandonné par son père, retourné vivre en Sicile. Champion WBO depuis novembre dernier (il s’est emparé du titre abandonné par Cotto), le Colombien Ricardo Torres (31 victoires, dont 27 avant la limite, 1 défaite par K.-O. contre Cotto) défendra son titre pour la seconde fois contre l’Américain Kendall Holt (26 ans, 22 victoires, 1 défaite), le 1er septembre à Barranquilla (Colombie). Le vainqueur pourrait affronter Willy Blain. VOLLEY-BALL CHAMPIONNATS D’EUROPE Et un qui fait treize ! Anthony Terras (7e) a remporté le quatrième quota olympique pour la France lors de cet Euro espagnol, ce qui porte à treize le nombre de tireurs aux prochains JO. MAUDIT FUSIL ! Quelques minutes après la fin de sa cinquième et dernière série de vingt-cinq plateaux, hier matin à Grenade, Anthony Terras était encore effondré : « Je suis déçu par ce qui m’est arrivé, je n’étais pas préparé à ce genre d’imprévu. Sur un plateau simple, les deux coups sont partis en même temps… Ça m’a déboussolé, j’ai eu du mal à me remettre ensuite dans la compétition ! » Au poste quatre, le plus délicat en skeet, l’incident de tir oblige Terras à tirer une nouvelle fois ce plateau, ce qu’il réussit, avant malheureusement d’enchaîner par deux erreurs sur deux plateaux doubles. Avec 23/25 lors de cette ultime passe et 122 points sur 125 au total, il doit se contenter de la septième place, ce qui le prive de finale, mais il peut se consoler avec le quota olympique. « J’ai du mal à réaliser que j’ai le quota, explique-t-il. C’est la déception qui l’emporte. Je pouvais faire 25 et rentrer en tête en finale ! Enfin… aux Championnats du monde (début septembre), je serai un peu plus détendu du coup. » Daniel Emelin, le DTN, est déçu pour son poulain mais très heureux du bilan de ces Championnats d’Europe. « Nous en sommes à seize médailles dont sept en or (en comptant les juniors ; il reste une épreuve aujourd’hui, la carabine 300 m 3 × 40 hommes) dont trois dans les disciplines olympiques (deux titres pour Delphine Racinet et Yves Tronc en fosse, plus l’argent de Stéphane Clamens également en fosse), ce qui nous place à un rang intéressant sur le plan (Photo Getty Images) GRENADE. – Anthony Terras regrettait hier de s’être laissé déstabiliser par un incident de tir. Cela lui a sans doute coûté la finale, voire une médaille européenne. (Photo DR) européen. Pour les JO, notre objectif était de neuf à douze quotas pour Pékin, nous sommes à treize (les tireurs étaient huit à Athènes) donc audessus. Ici à Grenade, nos spécialistes de fosse ont réussi de grandes performances, avec les médailles d’or juniors et le titre de Franck Dumoulin au pistolet standard, devant le champion olympique (le Russe Nestruev), ce sont nos grandes satisfactions. Mais il y a aussi quelques déceptions, comme Walter Lapeyre et Franck Dumoulin sur le pistolet libre 50 m et Valérian Sauveplane à la carabine. Ils sont passés à côté par rapport à leur potentiel. » Pour la France, le dernier quota à PAGE 16 prendre (en skeet hommes aux Mondiaux à Chypre) semblant inaccessible, ce chiffre treize – porte-bonheur ? – semble donc le bon. « Certains sont déjà en position de présélectionnés (les quotas sont non nominatifs) de par leurs performances, comme Tronc, Clamens, Racinet, Girardet, Dumoulin ou Lapeyre », avoue Emelin. D’autres, Sauveplane et Terras par exemple, sont presque déjà aussi dans l’avion. Il n’y aura en fait de réelle concurrence qu’au pistolet femmes, où Brigitte Roy pourrait prétendre à l’un des deux billets. D’ores et déjà, le DTN affirme : « Avec Anthony, on a désormais la plus belle équipe possible pour partir en Chine. » FRANÇOIS PEISSON RÉSULTATS CHAMPIONNATS D’EUROPE (Grenade [ESP], 11-21 juillet). – HOMMES. Skeet olympique : 1. Achilleos (CHY), 148 pts (123 + 25), + 12 en barrage ; 2. Aramburu (ESP), 148 (123 + 25), + 11 ; 3. Luchini (ITA), 148 (123 + 25), + 1 ; 4. Wegner (ALL), 147 (123 + 24) ; 5. Sychra (RTC), 146 (123 + 23). Avant finale : 7. Terras, 122 ; 43. Maine, 114. Skeet juniors : 1. Michael (CHY), 143 (120 + 23) ; … 6. Cormier, 138 (119 + 19). RIVERA ARRIVE À PARIS. – Le réceptionneur-attaquant Victor Rivera (1,96 m, 30 ans, ex-Sète)a donné son accord au Paris Volley pour la saison prochaine. Le champion de France boucle son recrutement avec cet international portoricain, qui avait brillé lors du Mondial 2006 au Japon (14e marqueur, 9e serveur et 8e réceptionneur). – G. De. AFFAIRE KAZIYSKI : ACOSTA MET SON GRAIN DE SEL. – Dans une lettre ouverte, le patron de la Fédération internationale (FIVB), Ruben Acosta, a demandé au président de la Fédération bulgare, Dancho Lazarov, d’intercéder en faveur de Matey Kaziyski (2,02 m, 22 ans) auprès du Slavia Sofia. Le club formateur du prodige bloque en effet le transfert du réceptionneur-attaquant du Dynamo Moscou vers Trente, en Italie, puisqu’il dispose toujours d’un droit de veto sur le choix du joueur. BEACH À MARSEILLE : DEULOFEU-SALVETTI, NEUVIÈMES. – Comme la paire féminine Morgane Faure-Virginie Sarpaux la veille, les Français Guilherm Deulofeu-Yannick Salvetti ont pris hier la neuvième place des World Series 13 de Marseille, dixième étape du circuit mondial. Le duo bleu n’a cédé que contre les expérimentés Argentins Conde-Baracetti (15-21, 18-21), champions du monde en 2001. Les deux autres équipes tricolores, les frères Cès et Dugrip-Gagliano, terminent elles dix-septièmes. Les demifinales femmes seront aujourd’hui : Renata-Talita (BRE) - Koutroumanidou-Tsiartsiani (GRE) et Tian Jia-Wang (CHN) - Xue-Zhang Xi (CHN). La finale se tiendra également aujourd’hui (18 heures). HOCKEY SUR GLACE HOCKEY SUR GAZON LAURENT MEUNIER RESTE À GENÈVE. – Laurent Meunier (1,82 m, 28 ans) a prolongé son bail d’un an avec le Genève-Servette Hockey Club, a annoncé hier le club suisse. Le capitaine de l’équipe de France a réussi une première saison plutôt convaincante avec Genève (11 buts, 15 assistances). « Je suis très content et soulagé. Ç’a finalement pris un peu de temps mais les dirigeants du club m’ont renouvelé leur confiance. Maintenant je vais devoir confirmer », a indiqué dans un communiqué Meunier, qui avait aussi été en contacts avancés avec une équipe finlandaise (HPK Hâmmeenlinna). CELTIC CUP. – Les équipes de France masculine et féminine disputent la Celtic Cup, d’aujourd’hui à lundi, à Wrexham (pays de Galles). Les joueurs de Bertrand Reynaud et les « Blue Belles Girls » de Steve Colledge profiteront de ce tournoi pour parfaire leur préparation en vue des prochains Championnats d’Europe (à Manchester, du 19 au 26 août, pour les garçons, et à Siauliai, en Lituanie, du 2 au 9 septembre, pour les filles). AUJOURD’HUI (à Wrexham [GAL]) : France Pays de Galles HOMMES et FEMMES. DEMAIN : France - Irlande H et F. LUNDI : France Écosse H et F. TIR À L’ARC POULIES LYONNAISES. – Le gratin français de l’arc à poulies – 127 archers – est à Lyon ce week-end, dans le parc de Gerland, pour disputer les Championnat de France Scratch ainsi que la 2e manche de la Division nationale par équipes de clubs. Tous les favoris, à l’exception de Jean-Marc Beaud, seront présents. On suivra particulièrement AmandineBouillot (Pontoise), récente médaillée de bronze des Championnatsdu monde à Leipzig. Rappelons que les titres 2006 avaient été remportés par Dominique Genet chez les hommes et par Annie Mancon chez les femmes. Les clubs de Fontenay-sous-Boischez les hommes et de Pontoise chez les femmes avaient été sacrés champions de France. SAMEDI 21 JUILLET 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge SOUS CONTRAT avec le promoteur anglais Frank Warren depuis 2005, Souleymane MBaye disputera son cinquième combat d’affilée en Grande-Bretagne, ce soir à Cardiff. Pour la seconde défense de son titre WBA des superlégers, il affronte l’invaincu gallois Gavin Rees. Pourtant, Warren ne demande qu’à organiser en France, notamment à Levallois où MBaye est rémunéré chaque mois par la municipalité en tant qu’éducateur sportif. « Nous voudrions présenter une défense de Souleymane, explique Jean-Pierre Aubry, chef de cabinet du maire de Levallois, Patrick Balkany, mais Warren nous demande trop d’argent, tandis que Canal + en offre moins pour Souleymane que pour JeanMarc Mormeck. C’est pour cette raison que, en mars dernier, la municipalité avait organisé le championnat WBC-WBA des lourds-légers de Jean-Marc. » Pour susciter les mêmes recettes que Mormeck, MBaye a lui aussi besoin de réunifier les titres mondiaux. Mais il évolue dans la très riche catégorie des super-légers, qui foisonne d’hommes de talents. tillo. Très offensif, droitier, Hatton est néanmoins capable de boxer en reculant. Puissant, rapide, bon technicien, il peine contre les gauchers (son redoutable crochet du gauche est alors moins efficace), surtout lorsqu’ils sont défensifs. En dehors du ring, il a su se faire apprécier pour son naturel. Hors période d’entraînement, il fréquente assidûment les pubs. Le lendemain de sa victoire sur Castillo, il a reçu les journalistes dans sa suite d’hôtel, les pieds sur une table basse, juste vêtu d’une serviette autour de la taille. Promoteur de MBaye, Warren rêve de l’opposer à Hatton à qui il en veut terriblement de l’avoir quitté en 2005. Une raison qui a poussé Warren à s’engager avec le Français. « Pour le battre, pense MBaye, il faut être vite de bras, lui faire mal pour freiner son ardeur. » Mais Hatton songe à remonter en welters et y défier le champion WBC, l’invaincu américain Floyd Mayweather. Bleu RICKY HATTON SUPERSTAR Actuellement sans titre mondial - excepté celui de l’IBO, fédération mineure -, l’invaincu Ricky Hatton (28 ans, 43 victoires, dont 32 avant la limite) est le meilleur super-léger. Sa popularité est telle que le Britannique a disputé ses trois derniers combats aux États-Unis, retransmis en payper-view en Grande-Bretagne. Après avoir été champion du monde unifié des super-légers, il est monté en welters, où il a conquis le titre WBA. Pas à l’aise dans cette catégorie, il est redescendu en super-légers où il s’est emparé du titre IBF. Qu’il a aussitôt abandonné, n’étant pas intéressé par son challenger officiel, l’Australien Lovemore N’Dou, car il ne veut affronter que des hommes réputés pour susciter de grosses recettes. Ainsi, le 23 juin dernier à Las Vegas, devant plus de treize mille spectateurs (dont dix mille venus de Grande-Bretagne), il a mis K.-O. le Mexicain Cas- WRIGHT SE FÂCHE. – Les Américains Bernard Hopkins (42 ans, 47 victoires, 1 nul, 4 défaites, 1 no-contest) et Ronald Wright (36 ans, 51 victoires, 1 nul, 3 défaites) s’affronteront en douze rounds, sans titre en jeu, ce soir à Las Vegas. Après ses deux défaites en Championnats du monde des moyens contre son compatriote Jermain Taylor, Hopkins est monté en mi-lourds, où il a créé la surprise en battant l’officieux champion du monde Antonio Tarver. Ce soir, il rencontrera Wright (lequel reste sur un nul avec Taylor), au poids intermédiaire de 77,110 kg, entre super-moyens et mi-lourds. Malgré leur grande valeur, leur combat ne déchaîne pas de ferveur. Wright s’est d’ailleurs fâché avec certains journalistes qui ont écrit que les deux hommes étaient des « boring fighters » (boxeurs ennuyeux). « Je vous promets un combat offensif », a déclaré le gaucher floridien. Jaune Rouge Jaune Le Français, qui défend son titre WBA des super-légers, ce soir à Cardiff, évolue dans une catégorie très riche. de notre envoyé spécial Noir Bleu Noir MBaye en bonne compagnie CARDIFF – Gavin REES (Grande-Bretagne) 27 ans, né le 10 mai 1980 à Gwent (pays de Galles). 1,60 m. Poids officiel : 63,387 kg. Droitier. Entraîneur : Enzo Calzaghe. Débuts professionnels le 7 septembre 1998. No 11 WBA. 26 combats : 26 victoires (dont 12 avant la limite). Dernier combat : bat l’Anglais Billy Smith aux points en six rounds, le 7 avril 2007 à Cardiff. 17 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE FORMULE 1 – GRAND PRIX D’EUROPE « Au-delà de nos espérances » MARIO THEISSEN, patron de l’écurie BMW, se réjouit de l’aisance avec laquelle son équipe s’est installée dans le trio de tête. La troisième place au Championnat du monde des constructeurs était clairement l’objectif de BMW pour 2007. Mais l’écurie s’attendait à une plus forte opposition. Son adaptation rapide aux nouveaux pneus standards et la baisse de forme des Renault sont deux des clés de son actuelle réussite. NÜRBURGRING – (ALL) d’entendre Robert au téléphone, de l’écouter m’expliquer pourquoi ce n’était pas aussi terrible qu’on avait pu le penser ! Et de fait, plus tard, lorsque nous avons disséqué toutes les mesures en notre possession, nous avons compris, nous aussi, que les images étaient bien plus effrayantes que la réalité des chiffres. L’angle de vue de la caméra laissait croire qu’il avait percuté le mur à la perpendiculaire ; en vérité il a tapé à 30 degrés. L’impact, certes très violent, l’était toutefois moins qu’en apparence. C’est la première raison pour laquelle Robert fut assez peu impressionné par son propre accident… la seconde étant l’état de la monocoque, telle qu’il l’a vue après le crash. de notre envoyée spéciale « Robert (Kubica) a montré une sacrée force de caractère » – Et pour vous, était-ce également rassurant ? – Oui, dans la mesure où l’on ne peut jamais simuler vraiment ce type d’impact. Sur cette monocoque endommagée, nous avons donc recueilli des informations essentielles. Et la conclusion de tout cela, c’est Robert qui l’a tirée… il m’a dit : « Maintenant, je suis encore plus confiant qu’avant ! » – Et dès qu’il a pu reprendre le volant, il allait aussi vite qu’avant son accident. Impressionnant, non ? – Je suis parfaitement d’accord. Tous les pilotes n’en auraient pas été capables. Robert a montré là une sacrée force de caractère ! – Vous qui êtes ingénieur et pat ro n d’écur ie , com ment appréhendez-vous ces incessants changements de règlements en F 1 ? – Quelques changements radicaux se préparent, et ce qui me rassure, c’est d’une part que la FIA discute avec les écuries et les constructeurs. Le projet n’est donc pas coulé dans le marbre. D’autre part, il existe une volonté manifeste que la F 1 s’affirme comme 3 130 6 285 5 265 5 260 6e vitesse 225 km/h 3 175 4 225 2 105 PODIUM 2006 6 290 AUJOURD’HUI 1. M. Schumacher Sch macher (ALL, (ALL Ferrari) 2. F. Alonso (ESP, Renault) De 11 heures à 12 hheures r s : essaisi libres l 3 À partir de 14 heures : qualifications, qualifications direct sur Eurosport 3. F. Massa (BRE, Ferrari) DEMAIN PODIUM 2006 14 heures départ du Grand Prix, en direct sur TF 1 F. Alonso (ESP, (ESP Renault), Renault) 1’ 1’29 29’’819 819 CHAMPIONNATS DU MONDE (après 9 GP) PILOTES : 1. Hamilton, 70 pts ; 2. Alonso, 58 ; 3. Räikkönen, 52 ; 4. Massa, 51 ; 5. Heidfeld, 33 ; 6. Kubica, 22 ; 7. Fisichella, 17 ; 8. Kovalainen, 14 ; 9. Wurz, 8 ; 10. Trulli (ITA, Toyota), 7 ; etc. CONSTRUCTEURS : 1. McLaren-Mercedes, 128 pts ; 2. Ferrari, 103 ; 3. BMW, 56 ; 4. Renault, 31 ; 5. Williams-Toyota, 13 ; 6. Toyota, 9 ; 7. Red Bull-Renault, 6 ; 8. Super Aguri-Honda, 4 ; 9. Honda, 1. MOTO actuel (gelé jusqu’en 2010), l’autre pour le suivant. Il faudrait donc consentir un effort nettement plus lourd et plus coûteux, en recherche et développement. « Consolider notre troisième place » – Y a-t-il des conflits d’intérêts entre les constructeurs à ce sujet ? – Ce que je vois pour le moment, ce sont des dialogues constructifs, et des points de vue communs. Mais je serais bi en i n c a p a bl e d e v o u s d i r e aujourd’hui si nous sommes proches TOUR DU PADDOCK ou non d’un accord… J’espère que nous connaîtrons les nouvelles règles avant la fin de l’année. Normalement, il faut compter entre dix-huit et vingt-quatre mois pour concevoir et développer un nouveau moteur à combustion. En sachant trois ans à l’avance ce qui nous attend, nous aurions une chance de le faire en limitant les coûts, avec des ressources et un personnel moins importants. – On justifie souvent ces changements techniques par la nécessité d’améliorer le spectacle en F 1. Mais ne pourrait-on le faire plus simplement, en LES AUTRES COURSES DU WEEK-END RENAULT (Fisichella, Kovalainen). – Dans le match qui l’oppose à BMW pour la troisième place au Championnat, l’équipe française a marqué le pas face à sa rivale allemande lors des deux derniers Grands Prix. Afin de revenir dans le match, elle dispose ici d’un nouvel aileron avant. HONDA (Button, Barrichello). – C’est officiel : Barrichello et Button poursuivront en 2008 l’aventure Honda. Celle-ci n’est guère fructueuse cette année, avec un unique point récolté à ce jour par Button en France. BMW-SAUBER (Heidfeld, Kubica). – Même si le Nürburgring lui laisse quelques bons souvenirs, une pole en 2005 (la seule de sa carrière) assortie d’une deuxième place le lendemain, Heidfeld ne rêve pas : « Nous sommes la troisième force, au mieux nous pouvons tabler sur une cinquième place. » Kubica avoue ne pas être un fan du tracé. TOYOTA (Schumacher, Trulli). – À domicile, le cadet des Schumacher, vainqueur ici même en 2003, tient à briller d’autant qu’il n’est toujours pas fixé sur son avenir. Toyota ne s’est encore pas prononcé. À Silverstone, sa qualif (6e), meilleure performance de l’équipe cette saison, laisse entrevoir une amélioration des performances dont Trulli entend également profiter. RED BULL-RENAULT (Coulthard, Webber). – Lors des deux derniers Grands Prix, l’équipe n’a pas réussi à passer en Q 1, alors que depuis le début de saison elle parvenait à y hisser au moins une de ses voitures. Elle n’a pas non plus de solu- tion quant à ses problèmes récurrents de boîte de vitesses. À Silverstone, l’abandon de Webber découlait d’un souci encore jamais rencontré. Du mieux est espéré pour la Turquie (26 août) avec un package d’évolutions. WILLIAMS-TOYOTA (Rosberg, Wurz). – À la mi-saison, le constat est délicat : « Chance ou pas ? Nous ne sommes tout simplement pas assez performants par rapport aux autres. Nous progressons mais eux aussi », analyse Rosberg. TORO ROSSO-FERRARI (Liuzzi, Speed). – La petite Scuderia est avec Spyker la seule équipe à n’avoir toujours pas inscrit de point. Avec une boîte de vitesses fragile et des pilotes souvent impliqués dans des accidents, difficile en effet de voir le drapeau à damier et d’intégrer le top 8. SPYKER-FERRARI (Sutil, Winkelhock). – Si Spyker se distingue ce week-end, c’est parce qu’elle est la seule équipe à aligner une paire de pilotes 100 % germanique avec Sutil et Winkelhock. Ce dernier, remplaçant d’Albers, a fini hier dans le bac à gravier, avec le dernier chrono de la journée. SUPER AGURI-HONDA (Sato, Davidson). – Sans souci mécanique, l’objectif sera d’être les premiers des " derniers ", soit devant Toro Rosso et Spyker. Nouveaux moteurs : Kovalainen, Button, Barrichello, Coulthard, Rosberg, Liuzzi, Sutil, Sato et Davidson. BAJA ESPAGNOLE : McRAE AUX COMMANDES. – Au terme de la première étape (Madrid-Saragosse, 188 km), Colin McRae (BMW X 3) a pris la tête de la Baja espagnole. Après avoir longtemps mené, Nani Roma (Mitsubishi) a laissé échapper la victoire, à la suite d’une sortie de route dans le dernier tiers du parcours, et a finalement terminé troisième à 1’9’’ du vainqueur. Stéphane Peterhansel (Mitsubishi) s’est glissé sur la deuxième marche, à 43’’ de McRae. À moto, José Manuel Pellicer (KTM) conserve l’avantage au général devant Marc Coma (KTM Respol), vainqueur de la spéciale. Aujourd’hui, deuxième étape avec deux boucles (85 km et 252 km) autour de Saragosse. – M.-F. E. CHAMPCAR : BOURDAIS, PLUS LE DROIT À L’ERREUR. – Un troisième abandon en sept courses, à Toronto il y a deux semaines, et Sébastien Bourdais a rétrogradé de la première à la troisième place du Championnat, derrière Will Power et Robert Doornbos. « On a eu notre compte, a-t-il confié avant d’aborder la huitième manche à Edmonton (Canada) ce week-end. On ne peut vraiment plus se permettre ce genre de faux pas. Nous sommes trois à prétendre au titre. La lutte est serrée et intense, elle le sera probablement jusqu’au bout. » ALMS : AUDI VEUT SA REVANCHE. – Défait à Lime Rock il y a deux semaines par son grand rival Porsche, Audi tentera de renouer avec le podium à Lexington, dans l’Ohio, où se dispute ce week-end la septième manche des American Le Mans Series. MOTOGP – GRAND PRIX DES ÉTATS-UNIS Hayden remonte en puissance Couronné en 2006, l’Américain n’est que neuvième au Championnat avant son Grand Prix national. Mais il refait surface sur une Honda améliorée. LAGUNA SECA – de notre envoyé spécial SOIXANTE-TREIZE ôté de 169, ça fait 96. Ça fait aussi un monde d’écart entre la situation de Nicky Hayden il y a un an et celle d’aujourd’hui. En juillet 2006, l’Américain était leader au Championnat du monde MotoGP avec 169 points, 26 de plus que Valentino Rossi. Il s’apprêtait à gagner le GP des États-Unis ici-même, à Laguna Seca, et à déposséder l’Italien de son titre en fin de saison. Douze mois plus tard, Hayden n’a que 73 points à son actif, il est 9e au Championnat du monde avec 123 points de retard sur le leader, Casey Stoner. Quasiment cinq victoires à 25 points chacune. Un gouffre. Comment le pilote américain a-t-il pu tomber si bas ? L’évidence immédiate est que l’alchimie ne s’est pas faite entre la Honda modèle 2007 et lui. En ramenant la cylindrée des MotoGP de 990 à 800 cm3, la nouvelle réglementation lui a porté un mauvais coup. Le champion du monde s’est retrouvé comme une oie qui a trouvé un couteau sur une machine moins puissante et plus petite, davantage taillée aux dimensions de son coéquipier Dani Pedrosa qu’aux siennes (1,60 m, 52 kg contre 1,73 m,68 kg). « La moto m’a paru petite au début, admet Hayden, mais Honda dit que son pilote idéal est juste un peu plus petit que moi. Évidemment, j’aurais aimé qu’elle soit dessinée à mes mesures mais, même si je suis champion du monde, je ne suis pas le seul à piloter une Honda et elle doit convenir à tout le monde. » Question de dimensions, mais aussi de façon de piloter. « J’ai eu un peu de mal à adapter mon style de pilotage à la 800, poursuit l’Américain. Ce n’est un secret pour personne que j’aimais la puissance de la 990 cm3. » Honda admet s’être trompé Alors la saison s’engage mal : 8e au Qatar, 7e à Jerez et en Turquie, 12e en Chine, chute sous la pluie et abandon au Mans… On est loin d’un fringant champion du monde. On se moque un peu de lui. « Il semble avoir du mal à porter le numéro 1 », persifle Valentino Rossi. Hayden se défend : « Je veux bien prendre ma part de responsabilité, mais il est évident depuis le premier jour que la moto n’est pas ce qu’elle aurait dû être. Je n’ai pas oublié du jour au lendemain comment on pilote une moto. Je n’ai pas perdu confiance en moi. Et je ne suis pas le seul pilote Honda à avoir des problèmes. » Pedrosa, même s’il s’en tire un peu mieux, n’est pas non plus à la fête. Honda va finalement reconnaître publiquement que la RC 212 V souffre de défauts de conception. « Les pilotes font leur maximum mais les performances de la machine sont insuffisantes », admet Satoru Horiike, direc- teur du HRC. Hayden accueille ces propos avec satisfaction : « Cela nous a aidés parce que beaucoup de monde critiquait les pilotes. Mais pour être franc, nous le savions dès le début et ce n’a pas été vraiment une révélation pour nous. » Après le GP de Catalogne, début juin, où Pedrosa a fini 3e et Hayden seulement 11e, l’écurie Honda reste sur place pour deux jours d’essais intensifs. La situation va s’améliorer à partir de là. En Grande-Bretagne, fin juin, Hayden signe le meilleur temps de la troisième séance d’essais libres et dresse sa machine sur la roue arrière en brandissant le poing. À Assen et au Sachsenring, bien que difficilement qualifié en 13e et 14e positions, il finit 3e alors que Pedrosa s’impose en Allemagne, signant la première victoire de Honda depuis le Portugal en octobre 2006. La principale amélioration a porté sur le châssis. « La géométrie est restée la même, résume Hayden, mais la moto est moins rigide, elle absorbe mieux les chocs et est plus maniable dans les virages. Le pneu arrière s’use moins. Ça plus un tas de petites améliorations font que je me sens plus à l’aise sur la moto. Je peux la piloter comme je sais le faire. » Ces progrès tombent à point nommé puisque Hayden court ce week-end en terre natale sur un circuit où il s’est imposé ces deux dernières années. Il n’embouche cependant pas les trom- pettes. « Même si j’ai beaucoup moins de pression que l’année dernière, je ne suis pas favori, dit-il. Je n’ai rien gagné cette saison et il y a deux ans, j’étais avantagé parce que je connaissais le circuit par cœur. Maintenant, les autres le connaissent aussi bien que moi. » On sait au moins qu’il faut de nouveau compter avec Nicky Hayden. Ce qu’il qualifiait dans un sourire de « cauchemar » à son arrivée à Laguna Seca paraît oublié. « Honnêtement, je peux me regarder dans un miroir en pensant que j’ai fait les choses comme il le fallait, conclut-il. Je suis toujours champion du monde et si je porte le numéro 1, ce n’est pas par hasard. » 11/18 DEUX HAYDEN, TROIS KAWA. – Il y aura deux Hayden demain au départ du Grand Prix : Nicky, sur sa Honda habituelle, et son frère cadet, Roger Lee, sur une troisième Kawasaki. Le plus jeune des trois frères d’Owensboro – Tommy (29 ans), Nicky (26 ans), Roger Lee (24 ans) –, s’est vu offrir une wild-card par Kawasaki, dont il porte les couleurs dans le Championnat AMA Supersport. Il aura un week-end chargé puisqu’il participera également aujourd’hui à la course de Supersport, catégorie dans laquelle il est actuellement deuxième au Championnat US, à sept points du leader, Josh Hayes. Deux fois vicechampion de Supersport, Roger Lee vise le titre cette année et voudrait bien aussi rejoindre Nicky en MotoGP. SUPERBIKE : TOSELAND EN LIGNE DE MIRE. – À l’issue des premières qualifications disputées hier sur le circuit de Brno, le leader du Championnat, James Toseland, a réalisé le quatrième temps (2’2’’200). Haga, un des adversaires directs de l’Australien au général, a dominé la séance en 2’1’’603, suivi de Corser (2’1’’724) et de Biaggi (2’1’’968). Avant ce neuvième rendez-vous de la saison, Toseland compte 260 points au Championnat, devançant Bayliss de 21 longueurs. le font les deux meilleures écuries du moment. Ne rêvons pas. On peut gagner beaucoup en performance, en cours de saison, mais seulement sur les bases du concept existant. L’objectif 2007, c’est de consolider notre 3e place au Championnat, agrémentée si possible d’un ou deux podiums de plus. Le très gros chantier sera pour l’hiver : en 2008, avec la nouvelle voiture, là, nous espérons nous approcher très sérieusement de McLaren et Ferrari. » ANNE GIUNTINI (*) KERS : kinetic energy recovery system (système de récupération d’énergie cinétique) BATEAUX TRAVERSÉE DE L’ATLANTIQUE NORD Déjà un record pour Cammas ! LE BROUILLARD ÉPAIS au large de Terre-Neuve n’a pas obscurci son horizon. Lancé jeudi soir, à 20 h 2 (heure française), dans la quête du record de la traversée de l’Atlantique Nord, Franck Cammas a déjà conquis celui de la distance parcourue en vingt-quatre heures. Avec 787,3 milles (*) avalés par son géant des mers Groupama 3, il a effacé des tablettes Orange 2, barré l’an passé par Bruno Peyron (766,8 milles). De quoi afficher un regain d’optimisme. « C’est un petit peu mieux qu’au moment du départ, confiait Cammas. Les modèles météo qui divergeaient jeudi convergent à présent. La fenêtre est toujours ouverte même si elle est étroite. Demain midi (aujourd’hui), il va y avoir une phase de transition qu’on ne devra pas rater pour rester dans le flux de vent. Si c’est le cas, on peut arriver dans les temps. » Empruntant une route plus directe que celle suivie l’an passé par Bruno Peyron, actuel détenteur du record (4 j 8 h 23’54’’), le skipper de Groupama 3 a filé sur l’océan et creusé un petit écart. Hier, à 20 heures, au terme de sa première journée de mer, il comptait 54 milles d’avance sur le Breton et naviguait à 32,8 nœuds (60,7 km/h) en moyenne, avec des pointes à 39 nœuds (72 km/h) ! Seule ombre à ce tableau de marche idyllique : la casse du foil bâbord, peu avant les premières vingt-quatre heures de mer, qui ne remettait toutefois pas en cause la tentative de Cammas. « Le record est encore jouable, estimait-il, car à partir de samedi après-midi nous naviguerons sur l’autre bord et nous retrouverons 100 % du potentiel du bateau. » « Nous avons un vent qui vient du sud, ce qui nous oblige à faire de la vitesse, expliquait-il encore quelques heures plus tôt. Il faut changer souvent la toile et bien ajuster notre trajectoire, qui est guidée par l’angle et la for c e du ve nt . Q ua nd on manœuvre, on perd beaucoup de temps, jusqu’à 15 nœuds. On sent les minutes qui défilent, c’est assez stressant. Mais en ligne droite, ça va très vite. Je n’étais jamais allé aussi vite aussi longtemps. » Privé de visibilité et contraint de s’en remettre au radar, Cammas veillait pourtant à ne pas se laisser griser. Alors qu’il mettait cap à l’est en fin de journée, essayant de surfer sur la route orthodromique (trajectoire la plus directe), il se réjouissait du comportement de son maxi-trimaran dans des conditions jusque-là inusitées : « On apprend à connaître le bateau : on ne l’a jamais mené à ces vitesses. On pousse, c’est évident. Il force beaucoup, ça passe un peu brutalement et ça fait beaucoup de bruit à l’intérieur. Mais Groupama 3 reste sain à la barre, les étraves ne plantent pas dans la mer. » Rassuré par ces premières heures sur l’Atlantique, l’Aixois s’attendait toutefois à une nuit plus agitée, les prévisions faisant état d’une mer plus formée. GAËTANE MORIN (*) Établie hier soir à 21 heures, cette performance était encore susceptible d’être améliorée dans la nuit au fil de la progression ultrarapide de Groupama 3. TOUR DE FRANCE À LA VOILE ANDRÉ-JACQUES DEREIX PREMIERS ESSAIS : STONER TOUJOURS. – L’Australien a dominé la première séance d’essais libres, disputée hier matin sous un grand soleil et un petit vent frais et marquée par un spectaculaire accrochage à l’entrée du Corkscrew entre Sylvain Guintoli et Alex Hofmann (blessé à la main gauche, celui-ci fut évacué en ambulance). Sur une piste au revêtement tout neuf et manquant encore d’adhérence, Stoner (1’23’’410) précéda Melandri de 0’’187 et Edwards de 0’’282, Rossi étant cinquième à 0’’344 et Randy De Puniet septième à 0’’901. Les deux Honda de Hayden et Pedrosa durent se contenter des huitième et onzième temps, Roger Lee Hayden réussissant pour sa part un bon dixième temps. Vu les neuf heures de décalage horaire avec la Californie, la seconde séance libre s’est terminée trop tardivement pour que nous puissions vous en donner les résultats. SAMEDI 21 JUILLET 2007 GP des États-Unis modifiant le règlement sportif ? – Ce devrait être une combinaison des deux. Je crois qu’on ne peut pas éviter une évolution technologique, notamment en matière aérodynamique ; mais il faut évaluer le bénéfice sportif en regard des investissements requis. Il semble que l’idée des ailerons mobiles soit une voie intéressante à tout point de vue. – En 2007, pensez-vous que BMW puisse se rapprocher, en performance, de Ferrari et McLaren ? – Pour cela, il faudrait développer notre voiture plus vite et mieux que ne Les Varois reprennent l’avantage Circuit de Laguna Seca 3,610 km AUJOURD’HUI De 19 heures à 20 heures : essais libres 3 De 22 h 50 à 23 h 50 : qualifications DEMAIN De 18 h 40 à 19 h 5 : warm-up 23 heures : départ du Grand Prix (Horaires en heure française. Pour l'heure locale, retrancher neuf heures.) CHA MPIONNAT DU MONDE MOTOGP (après 10 GP). – 1. Stoner, 196 pts ; 2. Rossi, 164 ; 3. Pedrosa, 144 ; 4. Hopkins, 103 ; 5. Melandri, 97 ; 6. Vermeulen, 93 ; 7. Edwards, 98 ; 8. Capirossi, 77 ; 9. Hayden, 73 ; 10. Barros, 69 ; … 13. De Puniet, 40 ; … 18. Guintoli, 18 ; etc. LES TROIS PARCOURS olympiques disputés hier aux abords de SaintCyprien, dans une brise soutenue, ont été fertiles en rebondissements. Dans la troisième régate, les équipages tahitiens et marseillais, qui avaient remporté l es deux premi ères manches, ont été disqualifiés pour départ volé. « On a voulu prendre la gauche du plan d’eau, qui était plus ventée, et là, il y avait un peu trop de monde. On mord la ligne pour deux secondes seulement », reconnaît Damien Iehl, le tacticien des Polynésiens. « On s’est un peu trop friction- nés avec les Tahitiens, on se met hors jeu ensemble », déplore le skipper phocéen, Dimitri Deruelle. Cette bévue a profité aux Toulonnais, qui récupèrent la place de leader malgré leurs résultats (4es, 5es et 9es). Tugdual Becquemie, barreur de l’équipage varois, dévoile que « les consignes du bord étaient claires : garder une bonne dynamique tout en ne prenant pas trop de risques lors des départs ». Les tenants du titre franciliens, eux, se sont désunis sur le plan d’eau (8es, 10es et 17es). – D. P. RÉSULTATS 15e manche : 1. Deruelle (Elcimaï-Ville-de-Marseille) ; 2. Gautier (Caisse-d’Épargne-HEC-ÉcoleNavale) ; 3. Plichart (Tahiti-et-ses-Îles) ; etc. 16e manche : 1. Plichart ; 2. Aveline (Côtesd’Armor) ; 3. Aillaud (ING-Espoir-ESCP-EAP) ; etc. 17e manche : 1. McKenzie (Perpignan-Méditerranée) ; 2. Aillaud ; 3. Fuhrer (Ville-de-Genève-Carrefour-Prévention) ; etc. Classement général (après 17 manches) : 1. Henry, 722,50 pts ; 2. Plichart, 713,25 ; 3. LanierPauchet (Île-de-France), 710,75 ; 4. Deruelle, 680,25 ; 5. Aveline, 611,25 ; etc. PAGE 17 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 3 140 4 215 tion le KERS (*) dès 2009 ou pérenniser la technologie actuelle, afin d’amortir nos investissements ? Doit-on planifier une évolution en deux temps : un première étape en 2009, une autre en 2011 ? Ou alors franchir le pas en une seule fois, en 2011 ? Notre position, chez BMW, serait d’adopter le KERS en 2011, sans phase transitoire. Puisque le groupe propulseur (l’ensemble moteur-boîte) est appelé à subir de gros changements réglementaires en 2011, autant mettre en œuvre le KERS à ce moment-là. Sinon, nous nous verrions contraints de développer deux systèmes différents, un pour le moteur Bleu Rouge Jaune Nürbur b 4 215 6 300 6 275 un laboratoire technologique pour les voitures de série. – Mais croyez-vous à la réduction des coûts dans ces conditions ? – (Il hésite) Je ne le formulerais pas ainsi. Je dirais plutôt que si on peut réaliser des projets intéressants en restant raisonnables, c’est mieux. Et il le faut, évidemment. – Reste que tous ces changements génèrent des dépenses… – C’est bien la raison pour laquelle on ne discute pas seulement de la techonogie elle-même, mais aussi des échéances. Faut-il mettre en applica- Jaune 10/17 Grand Prix d’Europe d Eu p 3 180 RÉSULTATS Essais privés 1 : 1. Hamilton (GBR, McLaren-Mercedes), 1’32’’515 (26 tours) ; 2. Räikkönen (FIN, Ferrari), 1’32’’751 (24) ; 3. Alonso (ESP, McLaren-Mercedes), 1’32’’932 (27) ; 4. Heidfeld (ALL, BMW Sauber), 1’32’’975 (35) ; 5. Kubica (POL, BMW Sauber), 1’33’’205 (34) ; 6. Massa (BRE, Ferrari), 1’33’’605 (24) ; 7. Schumacher (ALL, Toyota), 1’33’’825 (32) ; 8. Button (GBR, Honda), 1’33’’936 (28) ; 9. Coulthard (GBR, Red Bull - Renault), 1’34’’062 (25) ; 10. Barrichello (BRE, Honda), 1’34’’142 (25) ; 11. Trulli (ITA, Toyota), 1’34’’152 (34) ; 12. Wurz (AUT, Williams-Toyota), 1’34’’345 (32) ; 13. Rosberg (ALL, WilliamsToyota), 1’34’’563 (32) ; 14. Davidson (GBR, Super Aguri-Honda), 1’34’’567 (30) ; 15. Webber (AUS, Red Bull - Renault), 1’34’’683 (22) ; 16. Sato (JAP, Super Aguri - Honda), 1’34’’708 (36) ; 17. Liuzzi (ITA, Toro Rosso - Ferrari), 1’34’’907 (31) ; 18. Kovalainen (FIN, Renault), 1’34’’921 (21) ; 19. Fisichella (ITA, Renault), 1’35’’077 (22) ; 20. Speed (USA, Toro Rosso - Ferrari), 1’35’’643 (15) ; 21. Sutil (ALL, Spyker-Ferrari), 1’36’’340 (22) ; 22. Winkelhock (ALL, Spyker-Ferrari), 1’37’’116 (30). Essais privés 2 : 1. Räikkönen, 1’33’’339 (28) ; 2. Hamilton 1’33’’478 (28) ; 3. Massa 1’33’’590 (27) ; 4. Alonso, 1’33’’637 (30) ; 5. Schumacher, 1’33’’668 (18) ; 6. Trulli 1’33’’746 (22) ; 7. Rosberg, 1’33’’845 (24) ; 8. Button, 1’33’’880 (26) ; 9. Heidfeld 1’34’’146 (22) ; 10. Kubica 1’34’’221 (19) ; 11. Webber 1’34’’235 (29) ; 12. Wurz, 1’34’’264 (21) ; 13. Sato, 1’34’’357 (26) ; 14. Barrichello, 1’34’’411 (26) ; 15. Fisichella, 1’34’’431 (28) ; 16. Kovalainen, 1’34’’446 (25) ; 17. Coulthard, 1’34’’504 (19) ; 18. Davidson, 1’34’’554 (26) ; 19. Speed, 1’35’’320 (26) ; 20. Liuzzi, 1’35’’653 (24) ; 21. Sutil, 1’36’’527 (25) ; 22. Winkelhock, 1’37’’319 (19). Noir Bleu Noir « BMW, troisième au Championnat des constructeurs, était-ce précisément votre objectif pour 2007 ? – Oui, c’était très clairement ce que nous visions. Mais nous nous préparions à une bagarre nettement plus difficile. – Est-ce à dire que votre équipe est encore meilleure que vous ne le pensiez, ou que… – (Sourire) Une autre écurie (Renault) n’est peut-être pas au niveau où on l’attendait. C’est pour moi la seule surprise de cette première partie de saison, côté teams. Nous en profitons pour consolider, au fil des courses, cette troisième place où nous nous sommes installés dès l’ouverture du Championnat. – J’imagine que vous éprouvez une certaine satisfaction : l’écurie BMW n’en est qu’à sa deuxième année, sous votre conduite… – D’un point de vue personnel, j’avoue que je suis heureux de la voir grandir ainsi. Et tellement content, également, que nos pilotes se montrent tellement compétitifs. Ils ne sont pas simplement rapides ; ce sont de vrais coureurs, solides, capables de ne pas flancher sous la pression de l’adversaire… Les deux dernières courses en furent l’illustration ; en cela, elles m’ont comblé. Et puis Sebastian (Vettel), notre benjamin dans l’équipe, a fait du bon boulot à Indianapolis. Nous étions ravis. (Il réfléchit un instant) Une autre chose nous a fait plaisir cette année : notre adaptation rapide aux nouveaux pneus standards. Nous avons été tout de suite dans le coup, au-delà de nos espérances. – Comment avez-vous vécu l’accident de Robert Kubica au Canada ? – Comme tous ceux qui l’ont vu en direct, je pense. (D’un ton toujours posé) C’était assez terrifiant. Si bien que le soir même, je n’en revenais pas Circuit du Nürburgring 5,148 km ; 60 tours (308,863 kkm) NÜRBURGRING. – Cinquième du Championnat du monde avant le GP d’Europe, Nick Heidfeld estime que c’est aussi la meilleure place qu’il peut viser en course, sauf incident, derrière les deux Ferrari et les deux McLaren. Des F 1 actuellement hors de portée pour sa BMW. (Photo Stéphane Mantey) 18 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE FORMULE 1 – GRAND PRIX D’EUROPE Samedi 21 juillet 2007 Alonso hausse le ton Le champion du monde aimerait que McLaren tienne mieux compte de ses avis. Et le fait désormais savoir. Kimi Raïkkönen, vainqueur des deux derniers Grands Prix, et Fernando Alonso, qui a pris le dessus sur son équipier à Silverstone, sont les hommes en forme de notre baromètre. Pour décrocher le statut qu’il revendique chez McLaren, l’Espagnol doit poursuivre sur son élan en Allemagne. McLaren-Mercedes 2e du Championnat avec 58 pts NÜRBURGRING – de notre envoyé spécial « NOUS AVONS CREUSÉ l’écart sur Ferrari et c’est un des objectifs principaux de la première partie du Championnat », expliquait Fernando Alonso après le doublé des McLaren-Mercedes à Indianapolis le mois dernier. Battu ce jour-là pour la deuxième fois de suite par son équipier, l’Espagnol prenait son mal en '' Je suis désormais totalement à l’aise avec la voiture et les pneus. Je suis prêt pour la bagarre . '' SUR L’ÉLAN DE SES DEUX victoires, en France et en Grande-Bretagne, Kimi Räikkönen peut-il viser la passe de trois en Allemagne ? « Je me sens mieux dans la voiture. Mais avec McLaren, nous sommes très proches et parfois l’avantage varie d’un circuit à l’autre. Mais je dois dire que j’aime bien ce tracé. » Qui ne lui rend guère, puisque son meilleur résultat, une 3e place, remonte à 2002. Meilleur temps hier après-midi, le Finlandais concédait : « Notre voiture se comporte bien avec les deux types de gommes mais il reste des domaines à améliorer. » Face aux caprices de la météo, comme face à l’affaire d’espionnage qui enflamme le paddock, Räikkönen reste imperturbable : « Je vais continuer à travailler normalement », rétorque-t-il aux journalistes qui le voient déjà en tête du Championnat, si jeudi la FIA décide de punir McLaren en retirant des points à l’équipe et à ses pilotes. Ferrari 4e du Championnat avec 51 pts NÜRBURGRING. – Deuxième du Championnat, douze points derrière son équipier Lewis Hamilton, Fernando Alonso dit avoir désormais trouvé ses marques au volant de sa McLaren. Et l’Espagnol envisage une seconde demi-saison bien meilleure pour lui. (Photo Stéphane Mantey) devra pas se contenter de hausser le ton en coulisses. Sur la piste aussi, il devra se comporter en patron, surtout face à son équipier. Leur prochain duel risque d’être encore plus chaud que celui d’Indianapolis, où les deux Flèches d’argent s’étaient retrouvées roues contre roues. Celui qui en sortira vainqueur se positionnera comme le numéro 1 chez McLaren. Et peut-être aussi au Championnat. JÉRÔME BOURRET (*) McLaren avait bouclé la saison 2006 vierge de toute victoire. McLaren-Mercedes 1er du Championnatt avec 70 pts APRÈS LA « FIÈVRE » de Silverstone, le rhume du Nürburgring ! Victime d’un léger refroidissement, le leader du Championnat semble en tout cas parfaitement remis de sa déception d’il y a deux semaines. Devant son public, le Britannique avait dû se contenter d’une 3e place, la victoire revenant à Räikkönen. Depuis, le cap de la mi- saison franchi, Hamilton, crédité de douze points d’avance sur Alonso, a fait ses comptes. Désormais, il ne prendra plus de risques inutiles mais si l’occasion d’une victoire se présente, il n’hésitera pas. Meilleur temps hier sur le sec, deuxième l’après-midi sur une piste plus humide, il lâchait : « Cette fois, mes réglages me plaisent. » À Silverstone, il s’était perdu dans sa mise au point. Le Nürburgring, il connaît plutôt bien : double vainqueur en GP 2 l’an dernier, il s’y est aussi imposé en F 3 Euroseries. www.kia.fr Qui a osé les économies au kilomètre au prix de ? KIA MOTORS FRANCE - 38391529500067 RCS Nanterre avec le diesel l’essence Nouveau Monospace Kia Carens Kia Carens 2.0 CRDi 140 ch Motion à partir de 20 100 € ** jusqu’au 1er septembre 2007 Modèle présenté : 20 100 €, économie de 2000 € incluse + peinture métallisée en option 370 € = 20 470 € ** Offre « diesel au prix de l’essence » soit 22 100 € – 2 000€ de remise exceptionnelle, valable uniquement sur les Carens Motion 2.0 CRDi 140 ch, commandés du 2 juillet au 1er septembre : options 7 places (+ 500€) et peinture métallisée (+370 €) uniquement disponibles sur une sélection de véhicules. 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Pour combler son retard, Alonso ne Bleu Jaune Rouge rapide tout le week-end. À Indianapolis, j’étais le plus rapide en course. À Magny-Cours, j’étais le troisième plus rapide derrière les Ferrari. » Autrement dit : toujours plus rapide que son équipier. Ce qui ne se vérifie pas sur le plan comptable, le talentueux Hamilton ayant profité de stratégies avantageuses ou d’erreurs d’Alonso pour creuser l’écart. Mais « le petit toro des Asturies » ne panique pas. « Tout se met en place. Je suis désormais totalement à l’aise avec la voiture et les pneus. Je suis prêt pour la bagarre, assurait-il hier. C’est la dernière ligne droite du « C’EST DOMMAGE. J’aurais pu faire un meilleur temps, mais j’ai eu du trafic quand je suis sorti avec mon train de pneus neufs », commentait hier Felipe Massa. « Je suis content de ma course à Silverstone, partir des stands et finir cinquième, c’était extraordinaire, mais en même temps je suis déçu. Si je n’étais pas parti des stands… » regrettait encore le Brésilien. Les occasions passent, les points aussi, et Massa pointe désormais en quatrième position au Championnat, à une unité de son équipier Räikkönen. « C’est un problème de carburation qui m’a fait caler sur la grille à Silverstone. J’espère que c’est réglé maintenant », précise-t-il. Un nouvel incident pourrait le faire décrocher du trio de tête, notamment des McLaren, qui ont rallié toutes les arrivées depuis le début de la saison. Jaune Bleu Noir patience. En attendant de comprendre parfaitement le fonctionnement de sa monoplace et des pneus Bridgestone et de se consacrer à la lutte pour le titre « pilotes », il assurait les points pour son équipe. Bouchonné par Hamilton alors qu’il était l’homme le plus rapide en piste, il la jouait politiquement correcte et invitait les journalistes à aller question- Ferrari 3e du Championnat avec 52 pts Noir ner Ron Dennis sur la stratégie plutôt que de donner son avis, forcément négatif. Mais l’Espagnol a de plus en plus de mal à cacher son irritation. Son malêtre, même. En rejoignant, l’hiver dernier, une équipe mal en point (*) avec le numéro 1 dans ses valises, il espérait probablement le soutien et l’écoute dus à son rang. S’il ne demande pas un traitement de faveur, Alonso souhaiterait avoir son mot à dire – et aussi le dernier, peutêtre – dans le choix des stratégies par exemple. Mais l’éclosion de Hamilton, poulain du grand patron Ron Dennis, a contrarié les plans de l’Espagnol. Chez McLaren, tout le monde ou presque en pince pour le petit prodige, anglais de surcroît au sein d’une équipe britannique. Devancé de douze points par son équipier, le double champion du monde semble désormais prêt à passer à l’offensive. Dans les mots, déjà. En lisant entre les lignes de son discours d’après-course à Silverstone, on peut trouver quelques piques à destination des responsables de McLaren. « Pour gagner, ma seule chance était de partir en pole-position afin de creuser l’écart en début de course, disait-il. Partir devant les Ferrari aurait peut-être suffi pour gagner le Grand Prix. Mais ce n’a pas été le cas. » En faisant entrer aux stands Hamilton après Alonso pour le dernier changement de pneus en qualifications, les tacticiens de McLaren donnèrent en effet au débutant un avantage conséquent en termes d’essence embarquée pour son dernier tour lancé. De son côté, dans ses réglages Lewis Hamilton avait sacrifié sa course pour au gmenter s es chances de décrocher la pole devant son public. Et condamné du même coup son équipier, qui était pourtant le seul à pouvoir accrocher le wagon Ferrari durant le Grand Prix. « Nous avons besoin d’une meilleure approche des courses de la part de l’équipe », ajoutait sans détour Alonso à Silverstone. L’Espagnol a aussi durci le ton envers Hamilton : « Au Canada, j’ai été très