Tout va bien, la publicité française n`exclut ni les noir/e

Transcription

Tout va bien, la publicité française n`exclut ni les noir/e
--COLLECTIF «NON À GUERLAIN ! NON À LA NÉGROPHOBIE !»
(Collectif anti-négrophobie)
--ALLEGRO FORTISSIMO
--TOTAL RESPECT - TJENBÉ RÈD FÉDÉRATION
Fédération de lutte contre les racismes, les homophobies & le sida
issue des communautés afro-caribéennes
--OMEAVE
(Obésités mode d’emploi : apprendre à vivre ensemble)
----Version longue
---
Tout va bien, la publicité française
n’exclut ni les noir/e/s ni les gros/ses !
C’est du moins ce que semble affirmer le JDP (Jury de déontologie publicitaire),
une instance professionnelle, pourtant présidée par un conseiller d’État.
Déni de réalité ou aveuglement intéressé ?
--Paris, 7/28 juillet 2011
Communication n°TRF2011-16F
---
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Début 2011, une campagne réalisée par la célèbre agence de publicité Young &
Rubicam pour le magazine «L’Étudiant» est diffusée sur Internet et dans les couloirs de
la RATP [1]. Son premier volet montre le postérieur d’un cheval et un mur, couvert de
ses excréments, portant en négatif la trace d’une personne que l’on devine projetée par
la violence de l’expulsion (si, si...). Son deuxième volet montre un/e spationaute ayant
restitué le contenu de son repas à l’intérieur de son casque (on reste dans la finesse mais
là n’est pas la question). Enfin, la troisième affiche donne à voir un pompier hésitant à
grimper à la grande échelle car la victime menacée par les flammes est, en haut de
l’échelle, un jeune homme noir et obèse, la mine patibulaire, avec un collier «chaîne en or
qui brille» genre rappeur et un pitbull.
Excréments = vomi = nègre obèse
Le cheval a déféqué, le spationaute a vomi, le nègre obèse va brûler (parce que
vraiment, ce n’est pas chose souhaitable de devenir pompier si l’on risque d’avoir à
secourir des nègres ou des obèses). Ledit «nègre obèse» se trouve à l’avant-dernier
étage d’un vieux bâtiment parisien, style Haussmann moyen de gamme, et cette scène
rappelle les incendies des hôtels parisiens de l’Opéra ou du boulevard Auriol qui avaient,
en 2005 dans le même genre de bâtiments, fait 52 morts dont 33 enfants, pour
l’essentiel ou en totalité africain/e/s, victimes des marchands de sommeil et de
l’indifférence des pouvoirs publics (sur le thème : «C’est pas grave, c’est des pauvres et en
plus c’est des nègres»). Un sens certain de l’à-propos car le 10 mars dernier, six ans après
les faits mais quelques jours à peine après la fin de la diffusion de cette affiche, la justice
renvoyait sine die le procès de l’un de ces incendies dont les photos, rediffusées à
l’occasion, illustrent ce parallèle [2].
La campagne, placée sous le slogan suivant : «Êtes-vous vraiment fait pour le
métier que vous risquez de choisir ?», commence ainsi dans un humour potache pour
s’achever par un message glaçant, établissant un parallèle - un amalgame, en réalité entre des excréments, du vomi et une personne noire et obèse, lesquels servent de
«ressorts comiques».
Le 1er mars, le collectif «Non à Guerlain ! Non à la négrophobie !», fondé après les
propos négrophobes du parfumeur Jean-Paul Guerlain le 15 octobre 2010 sur France 2,
prend connaissance de l’affiche. Le lendemain, il saisit le JDP (Jury de déontologie
publicitaire). Le délai moyen de traitement des plaintes déposées devant cette instance
ne doit pas, selon son propre site Internet, excéder un mois : pourtant, après plusieurs
relances, c’est seulement le 8 juin que sa présidente, Marie-Dominique Hagelsteen, rend
sa décision (soit trois mois après). Une décision si difficile à prendre ou l’espoir que le
collectif aurait lâché l’affaire ?
«Le support affichage ne permet pas de distinguer la couleur de peau»...
Une décision décevante, en tout cas : «Après examen de votre analyse relative à
l’utilisation publicitaire d’une personne noire» (et obèse, aussi, mais le JDP semble
l’occulter : ce noir est tellement noir qu’il en cesse d’être obèse...), «ce message ne nous
apparaît pas contraire aux dispositions déontologiques en vigueur... En effet, cette affiche
[...] ne met pas en cause la couleur de la peau de la personne à secourir.» Ainsi, cette
couleur serait visible mais pas importante (ou de l’art de nier l’évidence avec l’aplomb
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tranquille du haut fonctionnaire : c’est en effet une conseillère d’État qui écrit, la caste
supérieure de la fonction publique, section des travaux publics qui plus est, les amis des
bétonneurs, toujours prêts à autoriser les autoroutes les plus écologiques). L’argument
ne résiste pas à l’analyse : serait-il admis si la personne à (ne pas) sauver des flammes
était par exemple - stéréotype pour stéréotype - un «Juif ashkénaze en costume noir et
papillotes» ? Une telle image serait justement insoutenable : par quel miracle devientelle admissible lorsqu’il s’agit comme ici d’un «Nègre obèse et rappeur à pitbull» ? Le
plus beau reste à venir : «Le support affichage, qui établit une certaine distance avec le
public, ne permet pas de distinguer la couleur de la peau de la personne» - désormais,
cette couleur serait importante mais pas visible : sans doute faudrait-il choisir [3].
Depuis quand cette «haute personnalité indépendante» (dixit le règlement
intérieur du JDP) [4] n’a-t-elle pas pris le métro ? Sait-elle que dans le métro, les affiches
«quatre par trois», on a le nez dessus ? Que les détails, on les voit comme à la loupe ?
Qu’on a tout le temps de les disséquer en attendant le métro ? Et d’où lui vient cette idée
que l’insulte en arrière-plan cesse d’être une insulte ? C’est simple : du principe du
ghetto. Quand on met les minorités salissantes (les juifs, les noirs, les pauvres, les
ouvriers, les arabes, les lépreux, les obèses...) dans des zones «loin des yeux loin du
cœur» (des banlieues, des faubourgs, des placards), on les voit moins, c’est moins
pénible et on sent moins l’odeur. Nous voyons à l’œuvre, inconsciente d’elle-même, une
idéologie républicaine française qui légitime l’eugénisme social (pour ne pas dire le
racisme social).
Cette décision, qui estime ainsi que la représentation d’une personne noire et
obèse en danger de mort imminent qu’un pompier en uniforme hésite à sauver n’a
aucune connotation raciste ou «grossophobe» (terme forgé par l’association Allegro
Fortissimo) [5], puisque cette personne serait «vue de loin», est rendue au mépris des
textes déontologiques qu’elle rappelle pourtant [6].
Racisme social
Le collectif «Non à Guerlain ! Non à la négrophobie !» a interjeté appel avec le
renfort d’associations de défense des personnes obèses : Allegro Fortissimo (Paris), Le
Poids des Mots (La Réunion), Omeave (Obésités mode d’emploi : apprendre à vivre
ensemble), d’autres associations de lutte contre les discriminations : Total Respect
(Fédération de lutte contre les racismes, les homophobies & le sida issue des
communautés afro-caribéennes), le Collectifdom (Collectif des Antillais, Guyanais,
Réunionnais & Mahorais), Vela (Vigilance LGBTI Aix-en-Provence), d’actrices et acteurs
de la société civile enfin, issu/e/s d’autres organisations : la Famm (Fédération des
associations mahoraises de métropole), le Cégom (Collectif des États généraux de
l’outre-mer dans l’Hexagone), la campagne SMM (Stop Murder Music) au Canada ou
l’agence d’images écoresponsable SistaBroza Production (Bouches-du-Rhône) [7].
Mal fagotée, la décision du JDP ne répond pas à l’ensemble des arguments
soulevés par la plainte, ce qui est une infraction aux règles du procès équitable qu’il
entend pourtant suivre scrupuleusement, comme le montre une intervention de sa
présidente lors d’un débat sur la publicité organisé par Europe Écologie - Les Verts en
décembre : «Nous avons souhaité que le JDP fonctionne selon des règles juridiques
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garantissant la solidité juridique et l’équité de la procédure... Nos décisions interviennent
après un débat contradictoire... C’est les exigences du procès équitable...» [8]
Intervention savoureuse puisque la décision du JDP est signée de la seule Mme
Hagelsteen, qui le revendique («Votre plainte ne sera pas soumise, pour délibération en
séance, aux membres du JDP»), et qu’elle multiplie vices de forme et partis-pris. Sur le
fond, elle occulte l’amalgame précité, pourtant choquant et humiliant pour les personnes
concernées et notamment les plus jeunes d’entre elles, en construction psychologique,
qui n’ont pas encore les moyens intellectuels de s’en protéger.
Faire rire un public blanc et mince, «normal, quoi»
À suivre son argumentation, foisonnante, nous en serions bientôt à douter qu’il y
ait quelqu’un au bout de l’échelle, qu’on le voit à peine, que l’on sait à peine si c’est un
être humain ou un pot de fleur. Pourtant, il y a bien quelqu’un au bout de l’échelle, ce
quelqu’un est un nègre obèse qui va brûler et ce visuel est sciemment exploité par
l’annonceur, l’agence et la RATP (qui en tire profit via la rémunération qu’elle touche en
contrepartie de la mise à disposition de ses murs) pour son caractère supposément
burlesque - auprès, évidemment, d’un certain public qui ne serait assurément ni les
personnes noires, ni les personnes obèses, ni leurs proches (un public blanc, doté d’un
indice de Quetelet inférieur à 25 : «normal, quoi», aurait dit Coluche).
La décision du JDP légitime de fait, en creux, une hiérarchie entre les minorités.
Évoquons ici un entretien téléphonique éclairant avec le directeur de la publication de
«L’Étudiant» qui, pour minorer la gravité de l’offense, soutenait qu’il était «initialement
prévu de représenter une femme blonde et obèse à la place de l’homme noir et obèse» mais
que cela avait finalement été jugé «potentiellement offensant pour les femmes» (citation
de mémoire, entretien téléphonique du 2 ou 3 mars). Par quel tour de passe-passe
intellectuel ce qui serait offensant pour une femme obèse et blonde (blanche, faut-il
comprendre) cesserait-il de l’être pour un homme noir et obèse ? En réalité, cette femme
aurait été tellement blanche qu’elle en aurait cessé d’en être blonde et obèse et qu’il était
décent de la protéger des regards et de la stigmatisation ; en revanche, cet homme est
tellement noir qu’il cesse d’en être homme et qu’il peut être livré aux rires de la foule
(évoquant «Vénus noire», ce film d’Abdellatif Kechiche qui raconte la vie et la mort de
Saartjie Baartman).
Depuis son installation en novembre 2008, le JDP n’a jamais prononcé une seule
sanction fondée sur le caractère raciste ou grossophobe d’une publicité et n’aurait
jamais rejeté une seule plainte fondée sur ces motifs, selon le moteur de recherche
d’ailleurs peu pratique de son site Internet. On y croit très fort ! En réalité, le JDP semble
se débarrasser de toutes les plaintes qui l’ennuient en les déclarant «irrecevables» ou
infondées, auquel cas elles ne figurent même pas dans sa base de données au motif
qu’elles ne sont pas déclarées «rejetées». Ainsi, la plainte de l’association Tjenbé Rèd
déposée par courriel auprès du même JDP en décembre 2008 au sujet des «aspects
sexistes, racistes et homophobes d’une campagne publicitaire de Surcouf» ne figure pas
dans cette base [9]. De l’art de transformer un dépôt de plainte en absence de plainte !
En 2010, selon le rapport d’activité de son instance de tutelle, l’ARPP (Autorité de
régulation professionnelle de la publicité, anciennement BVP), 505 plaintes ont été
déposées devant le JDP mais 84 seulement étudiées en séance soit moins de 17% [10].
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Une mise en scène dégradante et rentable des minorités visibles
Une «déontologie publicitaire» est-elle possible ? Peut-elle se faire par la voie de
l’autorégulation entre «professionnels de la profession» qui est celle du JDP et de
l’ARPP ? Que vient faire un conseiller d’État dans cette galère, si ce n’est peut-être
émarger un peu et garantir le respect d’un certain universalisme à la française qui
ignore et écrase traditionnellement tout ce qui ressemble à une minorité visible ? [11]
Le grave problème de la représentation des minorités visibles dans la publicité
demeure : les mettre en scène de façon dégradante pour en tirer profit, comme le font ici
l’agence Young & Rubicam, «L’Étudiant» mais aussi la RATP, être complice d’une telle
mise en scène comme le font actuellement le JDP et l’ARPP (sous réserve de la décision à
venir en appel), ne relève pas seulement de l’irresponsabilité mais aussi, dans le cas
présent, de la négrophobie et de la grossophobie.
Si vous êtes concerné/e dans votre chair par les questions de couleur de peau ou
de surpoids ou si vous êtes solidaires des personnes qui le sont, vous pouvez pratiquer
la politique de l’autruche ou sinon nous rejoindre. Le 7 juillet, deux de nos
représentant/e/s, David Auerbach Chiffrin (porte-parole du collectif «Non à Guerlain !
Non à la négrophobie !» et président de la fédération Total Respect) et Sandrine
Grynberg Diaz (secrétaire générale d’Allegro Fortissimo), ont remis en mains propres un
mémoire en appel au siège de l’ARPP (notre photographie) [12]. Manifestement peu
habitué, le directeur général de l’ARPP, Stéphane Martin, nous a fait l’honneur de nous
recevoir (debout, entre deux portes) et nous a garanti que notre plainte serait cette fois
étudiée en séance par le JDP et que nous pourrions nous exprimer au cours de cette
séance. À supposer cet engagement tenu, combien serons-nous ? Cela dépend aussi de
vous.
--David Auerbach Chiffrin,
porte-parole du collectif «Non à Guerlain ! Non à la négrophobie !»
et président de la fédération Total Respect
----Béatrix de Lambertye,
présidente d’Allegro Fortissimo et d’Omeave
(Obésités mode d’emploi : apprendre à vivre ensemble)
----Christian Lacoste,
acteur de la campagne SMM (Stop Murder Music) au Canada
----Sandrine Grynberg Diaz, secrétaire générale d’Allegro Fortissimo
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NOTES
[1] 2 mars 2011 - Total Respect & «Non à Guerlain» envisagent de porter plainte contre une publicité
négrophobe de «L’Étudiant» - Communiqué de presse n°TRF2011-16
http://www.tjenbered.fr/2011/20110301-10.pdf [fr]
http://www.tjenbered.fr/2011/20110301-19.pdf [en]
http://www.lepost.fr/ [fr]
http://www.humanite.fr/ [fr]
http://nonidesign.over-blog.com/ [fr]
[2A] 8 juillet 2011 - Comparaison d’une publicité réalisée par Young & Rubicam pour le magazine
«L’Étudiant», diffusée en février 2011 dans les couloirs de la RATP et montrant un nègre obèse menacé par
les flammes au sommet d’un immeuble typiquement parisien, avec une photographie réalisée dans la nuit du
25 au 26 août 2005 lors de l’incendie d’un hôtel parisien du boulevard Vincent-Auriol ayant fait 17 mort/e/s
d’origine africaine
http://www.tjenbered.fr/2011/20110708-99.jpg
[2B] 26 août 2005 - Photographie réalisée dans la nuit du 25 au 26 août 2005 lors de l’incendie d’un hôtel
parisien du boulevard Vincent-Auriol ayant fait 17 mort/e/s d’origine africaine
http://www.tjenbered.fr/2005/20050826-99.jpg
http://www.tjenbered.fr/2011/20110310-79.jpg
http://www.humanite.fr/10_03_2011-le-proc%C3%A8s-de-lincendie-du-boulevard-auriolrenvoy%C3%A9-467236
[3] 8 juin 2011 - Réponse du JDP (Jury de déontologie publicitaire) du 8 juin 2011 à la plainte déposée le 2
mars 2011 par le collectif «Non à Guerlain ! Non à la négrophobie !» et la fédération Total Respect au sujet de
la campagne de publicité négrophobe réalisée par Young & Rubicam pour le magazine L’Étudiant
http://www.tjenbered.fr/2011/20110608-99.pdf
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[4] 31 octobre 2011 - Règlement intérieur du Jury de déontologie publicitaire
http://www.jdp-pub.org/IMG/pdf/Reglement_interieur_JDP.pdf
http://www.tjenbered.fr/2011/20101031-89.pdf
[5] 11 juillet 2011 (non-daté, prélevé le) - Lexique (par Allegro Fortissimo)
http://www.allegrofortissimo.com/lexique.htm
http://www.tjenbered.fr/2011/20110711-99.pdf
[6A] 31 octobre 2001 - Recommandations «Image de la personne humaine» de l’ARPP
http://www.arpp-pub.org/IMG/pdf/Image_de_la_Personne_Humaine.pdf
http://www.tjenbered.fr/2001/20011031-99.pdf
[6B] 31 octobre 1998 - Recommandations «Races, religions, ethnies» de l’ARPP
http://www.arpp-pub.org/IMG/pdf/Races_religions_ethnies.pdf
http://www.tjenbered.fr/1998/19981031-99.pdf
[6C] 1er juin 2006 - Code consolidé de la Chambre de commerce internationale sur les pratiques de publicité
et de communication de marketing
http://www.arpp-pub.org/IMG/pdf/Code_CCI.pdf
http://www.tjenbered.fr/2006/20060601-89.pdf
[7] 7 juillet 2011 - Demande de révision de la décision du JDP (Jury de déontologie publicitaire) du 8 juin
2011 rejetant la plainte déposée le 2 mars 2011 par le collectif «Non à Guerlain ! Non à la négrophobie !» et
la fédération Total Respect contre la campagne de publicité négrophobe et grossophobe réalisée par Young &
Rubicam pour le magazine «L’Étudiant», affichée sur Internet et dans les couloirs de la RATP (Collectif «Non
à Guerlain ! Non à la négrophobie !» ; Allegro Fortissimo ; Le Poids des mots ; Collectifdom ; Omeave ;
Total Respect ; Célia Baudu, responsable de l’association Vela - Vigilance LGBTI Aix-en-Provence ; Lounès
Chikhi, chercheur au CNRS - Centre national de la recherche scientifique ; Johann Haug, réalisateur et
responsable de SistaBroza Production ; Oussouldine Kassidi, trésorier général de la Famm - Fédération
des associations mahoraises de métropole ; Christian Lacoste, acteur de la campagne SMM - Stop Murder
Music - au Canada ; Luc Larbalétrier, membre de la commission régionale du Cégom - Collectif des États
généraux de l’outre-mer dans l’Hexagone - à Paris et en Île-de-France)
http://www.tjenbered.fr/2011/20110609-01.pdf [fr]
http://www.tjenbered.fr/2011/20110609-03.pdf [en]
http://www.lepost.fr/article/2011/07/07/2543418_demande-de-revision-de-la-decision-du-jdprejetant-la-plainte-c-l-etudiant-et-y-r.html?doFbPublish=2543418 [fr]
[8] 9 décembre 2010 - Les jeudis de l’écologie : Hyperconsommation et publicité, comment changer de cap ?
http://www.dailymotion.com/video/xg6iem_les-jeudis-de-l-ecologie-marie-dominique-hagelsteen_news
http://www.tjenbered.fr/2010/20101209-99.jpg
[9A] 29 décembre 2008 - Plainte déposée auprès du JDP par l’association Tjenbé Rèd le 29 décembre 2008 à
20h06 au sujet des aspects sexistes, racistes et homophobes d’une campagne publicitaire de Surcouf
http://www.tjenbered.fr/2008/20081229-89.pdf
[9B] 29 décembre 2008 - Tjenbé Rèd regrette les aspects sexistes, racistes et homophobes d’une campagne
publicitaire de Surcouf (L’association noire et métisse homosexuelle demande à la RATP de retirer cette
campagne de ses murs) - Communiqué de presse n°TR08POL27
http://www.tjenbered.fr/2008/20081229-00.html [fr]
http://www.tjenbered.fr/2008/20081229-00.pdf [fr]
[9C] 31 décembre 2008 - Lettre ouverte d’une sympathisante de Tjenbé Rèd à Yves Lagier, PDG de Surcouf,
sur les aspects sexistes, racistes et homophobes d’une campagne publicitaire de Surcouf - Communication
n°TR08POL27B
http://www.tjenbered.fr/2008/20081231-99.pdf [fr]
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[10] 20/27 mai 2011 - Rapport d’activité 2010 de l’ARPP (Autorité de régulation professionnelle de la
publicité, anciennement BVP), page 12
http://www.arpp-pub.org/IMG/pdf/ARPP_RA_2010-2.pdf
http://www.tjenbered.fr/2010/20101231-69.pdf
[11] 3 juin 2011 - Lexique de Total Respect (entrée Universalisme républicain)
http://www.tjenbered.fr/lexique
[12] 7 juillet 2011 - Photographie de David Auerbach Chiffrin (à gauche, porte-parole du collectif «Non à
Guerlain ! Non à la négrophobie !» et président de la fédération Total Respect) et Sandrine Grynberg Diaz (à
droite, secrétaire générale d’Allegro Fortissimo) à Paris XVIème, 23, rue Auguste-Vacquerie, devant le siège
de l’ARPP (Autorité de régulation professionnelle de la publicité, ancien BVP, Bureau de vérification de la
publicité) et du JDP (Jury de déontologie publicitaire), lors de la remise de la demande de révision de la
décision de la présidente du JDP du 8 juin rejetant la plainte déposée le 2 mars contre la campagne de
publicité négrophobe et grossophobe réalisée par Young & Rubicam pour le magazine «L’Étudiant», affichée
sur Internet et dans les couloirs de la RATP
http://www.tjenbered.fr/2011/20110707-99.gif (avec légende) [69 Ko]
http://www.tjenbered.fr/2011/20110707-99.jpg (avec légende) [945 Ko]
http://www.tjenbered.fr/2011/20110707-98.gif (sans légende) [68 Ko]
http://www.tjenbered.fr/2011/20110707-98.jpg (sans légende) [6,38 Mo]
Texte publié sur le site Internet du Nouvel Observateur et sur Lepost.fr le 28 juillet 2011 :
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/176944;tout-va-bien-la-publicite-francaise-n-exclut-ni-lesnoir-e-s-ni-les-gros-ses.html
http://www.lepost.fr/article/2011/07/28/2558080_tout-va-bien-la-publicite-francaise-n-exclut-ni-lesnoir-e-s-ni-les-gros-ses.html
Le Collectif «Non à Guerlain ! Non à la négrophobie !» (Collectif anti-négrophobie) est formé des
organisations suivantes : 1°) APCK | Association panafricaine pour la célébration de Kwanzaa ; 2°) Cégom |
Collectif des États généraux de l’outre-mer dans l’Hexagone ; 3°) Collectifdom | Collectif
des Antillais, Guyanais, Réunionnais & Mahorais ; 4°) Les Amis du collectif du 10 mai (La Marche
des esclaves) ; 5°) MNH | Mouvement pour une nouvelle humanité ; 6°) Pluricitoyen ; 7°) Total Respect Tjenbé Rèd Fédération - Fédération de lutte contre les racismes, les homophobies & le sida
issue des communautés afro-caribéennes
Total Respect - Tjenbé Rèd Fédération | Fédération de lutte contre les racismes,
les homophobies & le sida issue des communautés afro-caribéennes,
formée des associations suivantes : 1°) Alu | Asociación de Latinos
unidos ; 2°) Couleurs gaies | Centre LGBT Metz Lorraine-Nord ; 3°) Homo-Sphère |
Association gay & lesbienne de Nouvelle-Calédonie ; 4°) SLD | Sida - Les liaisons
dangereuses ; 5°) Tjenbé Rèd Prévention (Association de prévention des racismes,
des homophobies & du sida issue des communautés afro-caribéennes)
Courriels : [email protected]
MSN : [email protected]
Site Internet : www.tjenbered.fr/federation
Facebook : www.facebook.com/federationtotalrespect
Myspace : www.myspace.com/tjenbered
Ligne d’écoute et d’information : +33 (0)6 10 55 63 60 (24h/24, répondeur à certaines heures)
Siège social : Pont-Madeleine, F-97211 Rivière-Pilote
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