Matthew Day Jackson Gezellig

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Matthew Day Jackson Gezellig
Matthew Day Jackson Gezellig
194 NW 30th Street FL33127 : 1er décembre 2009 - 9 janvier 2010
La Galerie Emmanuel Perrotin organise à Miami l’exposition Matthew Day Jackson Gezellig du 1er Décembre 2009 au 9 Janvier 2010.
«Gezellig» est un mot qui défie toute traduction. Il indique un certain sentiment de familiarité, de proximité, ou l’idée que quelque chose est connu sous la surface. La notion
de Gezellig se manifeste dans les images des cow-boys se profilant dans le désert au coucher du soleil, le logo de Coca-Cola, le son d’une Harley-Davidson, ou le souffle
d’air sous la robe de Marilyn. Le mot évoque un sentiment d’“unité” et peut être associé à toutes les situations de confort, de sécurité ou d’uniformité.
Matthew Day Jackson développe une oeuvre protéiforme, sculptures, installations, peintures, films... inventeur de ses propres techniques. Il manie avec précision l’art de
la récupération d’objets et matériaux hétéroclites: bois récupérés mais aussi pièces high tech de la NASA. Il revendique sa filiation à l’histoire de la sculpture, notamment
Brancusi, et de la peinture, de Bosch à Reinhardt.
Le récit anachronique des événements historiques de Matthew Day Jackson révèlent la possibilité que le passé est vivant dans le présent. Cependant, le passé est
réanimé, tel un mort-vivant.
Matthew Day Jackson a souvent dit que “le confort est la preuve que le diable existe.” Dans ce contexte, le «confort» use des mêmes symboles que les média qui
sont des unificateurs culturels créant un faux sentiment de communauté. Voici donc peut-être le sentiment américain de Gezellig. Il présente deux tableaux
monumentaux intitulées Looking Down Yosemite Valley et Donner Lake (2009), mesurant plus de 3 x 4 mètres chacun. Ils sont réalisés à partir d’un
matériau omniprésent : le Formica, plastique sur panneaux de bois, symbole du confort moderne. Historiquement, les peintures du peintre Bierstadt représentaient la
quintessence de l’ouest américain, les images d’une terre promise et un espace semblable au paradis. L’utilisation du Formica permet à l’artiste de parler du thème de l’intérieur
domestique. Le Formica est un medium illusionniste qui masque le substrat bon marché sur lequel il repose. Peu cher, durable et imitant le réel, le Formica nous donne
l’illusion du Gezellig.
Ces Tableaux constituent la toile de fond de deux sculptures, In Search of the Miraculous and San Fernando Light (one cubic foot) (2009) qui sont une réflexion sur le thème
de l’exploration pensée comme une occupation.
San Fernando Light (one cubic foot) est une sculpture de Plexiglass sur trois niveaux dont le volume est déterminé par une séquence de Fibonacci. Jackson a utilisé la
séquence de Fibonacci pour exprimer, à travers le dessin et la sculpture, l’idée que toute chose est infinie et en expansion. La partie basse de la sculpture abrite une
maquette de l’angle d’une maison type créant ainsi un pied cube d’espace domestique éclairé de l’intérieur. Des néons rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet
illuminent la partie médiane suggérant le spectre lumineux. Le néon symbolise aussi la société de consommation ininterrompue, 24h/24h. Le sommet de la sculpture
recueille les feux d’artifice que l’artiste a laissé se consummer à l’intérieur. L’artiste médite sur l’atmosphère, la sécurité, la spiritualité et la conformité aux normes de la
société actuelle. L’artiste est né dans la vallée de San Fernando, et continue d’être influencé par la culture de la côte-ouest americaine.
Une autre sculpture intitulée In Search of the Miraculous emprunte son titre à la trilogie célèbre de Bas Jan Ader au cours de laquelle il a perdu la vie, alors qu’il tentait de
battre le record du monde de la traversée de l’océan Atlantique dans la plus petite embarcation. In Search of the Miraculous est le moulage en bronze d’un radeau de sauvetage de la NASA, prototype des missions spatiales Mercury. Ce radeau est celui qui a sauvé l’astronaute Scott Carpenter lors de la mission Aurora 7 en 1962. L’artiste l’a
acheté lors d’une vente chez Bonham, à New York. La puissance poétique réside dans le fait qu’il était destiné à être en orbite autour de la terre et également à flotter sur la
mer, naviguant essentiellement dans le cosmos. Cette oeuvre exprime l’idée de renaissance, revenir les pieds sur terre dans une petite capsule après un atterrissage seul
en mer, l’astronaute vu comme un nouveau-né. La renaissance dans un nouveau monde grâce à l’expansion constante de l’expérience humaine traduit la prédominance
de la performance dans la culture américaine. «Pris en charge par la science et la matière physique de la terre nourricière, le radeau a permis à l’individu de retourner en
toute sécurité sur la terre, de partager son expérience afin que nous puissions nous surpasser.» MDJ.
Né en 1974 à Panorama City, CA
. Il vit et travaille à Brooklyn, NY.
Expositions personnelles :
Contemporary Arts Museum Houston ; Douglas Hyde Gallery, Dublin, Ireland ; Grimm Fine Art, Amsterdam ; MIT List Visual Arts Center, Boston ; Peter Blum Chelsea, Manhattan ; Nicole
Klagsbrun, Manhattan ; Mario Diacono at Ars Libri, Boston ; Perry Rubenstein Gallery, Manhattan ; Blanton Museum of Art, Austin, NADA art fair / Ballroom Marfa, Miami ; Cubitt Artists Space, London; Institute of
Contemporary Art, Portland ; Perry Rubenstein Gallery, Manhattan; Chinati Foundation, Marfa Expositions collectives : Louisiana Museum, Copenhagen; The Drawing Room, London;Pinault collection in Punta della Dogana, Venice ;Van Abbemuseum, Eindhoven; Art Focus 5, Jerusalem, Israel;
Henry Art Museum, Seattle, WA;Contemporary Arts Museum, Houston, Howard House, Seattle;Rivington Arms, New York;Perry Rubenstein Gallery, New York;Herning Kunstmuseum, Denmark ;Moscow
Biennale ; Beijing Biennale, Athens Biennale, Athens, Greece; Royal Academy of Art, London, White Box, New York; Museum Center for Curatorial Studies, Bard College, Annandale-on-Hudson, Serpentine Gallery,
London; Reykjavik Art Museum, Denmark
; Mario Diacono Fine Art, Allston, MA ; House of Campari, New York; Whitney Biennial/Whitney Museum of American Art, New York; Villa Manin Centre for Contemporary Art,
Passariano, Codroipo, Italy ; Portland Institute for Contemporary Art, Portland, ; MetroTech Center, Brooklyn ; Perry Rubenstein Gallery, New York; NYC Version and Climaxed, Tony Oursler Studio, Metropolitan
Museum of Art, New York; Astrup Fearnley Museum, Oslo, ; The Ballroom, Marfa ; Santa Fe Art Institute, Santa Fe; Barbara Gladstone Gallery; PS1 Contemporary Art Center, New York ; Capsule Gallery, New York;
Feigen Contemporary, New York; Samson Projects, Boston; Valentino Pier Park, Brooklyn; Deitch Projects, Brooklyn, NY; Daniel Silverstein Gallery New York; D’amelio Terras Gallery, New York ; home of Buckminster
Fuller, Northern ; Storefront 1838, New York; Portland Museum of Art, Portland ; Manasquan; Rabbett Gallery, New Brunswick ; Boulder Museum of Contemporary Art, Boulder.
Vue de l’exposition Gezellig at Galerie Emmanuel Perrotin, Miami, 2009
Vue de l’exposition Gezellig at Galerie
Emmanuel Perrotin, Miami, 2009
In Search of the Miraculous, 2009
Bronze (patine noire), acier inox
80 x 175 x 183 cm
Looking Down Yosemite Valley, 2009
Formica gravé et découpé au laser, monté sur panneau de bois
304,7 x 458,5 x 5 cm
Pour toutes les images: Courtesy Galerie Emmanuel Perrotin, Paris
Pour toute demande d’information, merci de contacter : Héloïse Le Carvennec [email protected] T. + 33 1 42 16 91 80

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