UL en moyenne montagne - Le Monde de la Truite

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N°19 - Septembre, Octobre, Novembre 2011
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Un bilan, quel bilan ?
Le Monde de la Truite
est un magazine électronique
édité Par l’association
«Le Monde de la truite »
Rédacteur en chef
Jérôme Aussanaire
[email protected]
Adjoints de rédaction
Christophe Bouet
Frank Faubert
Jean-Denis Pouget
Christophe Chambon
PAO
Christophe bouet
Ont collaboré à ce numéro
Septembre est pour la plupart des pêcheurs
de 1ère catégorie l’annonce de la fin de
saison, le moment des dernières sorties
avant la trêve hivernale. Seuls quels rares
départements permettent de prolonger le
plaisir pour quelques semaines dans ces
cours d’eaux.
Bien sur, certains trouvent judicieux d’inventer des rivières de seconde
catégorie à salmonidés dominants réservés à une caste de pêcheurs
afin de profiter seuls d’une réglementation bancale…Mais ceci est un
autre débat.
En cette période de fermeture, on se retrouve au bord de l’eau entre
amis afin de profiter des derniers instants, refaire le monde de la pêche
et bien sur prendre quelques poissons.
Jérôme Aussanaire
Christophe Bouet
Frank Faubert
Jean-Denis Pouget
Christophe Chambon
Patrick Guillot
Alphonse Arias
E.A Morell
Antoine Machinal
Grégoire Juglaret
Denis Chazaud
Vincent Reynaud
C’est aussi à ce moment que l’on dresse un bilan, que ce soit de sa
saison, de l’état des cours d’eaux et des populations restantes. A titre
personnel, cette saison fut « compliquée » et un bilan halieutique ne me
vient pas à l’esprit.
Les trop rares sorties de cette saison n’en sont pas la raison mais plutôt
une inquiétude grandissante au vu de l’état de nombre de rivières…
L’été s’est terminé et malgré la catastrophe annoncée, les précipitations
assez nombreuses ont « limité » les dégâts sans pour autant améliorer
la situation…Et septembre ne semble pas vouloir aider l’état de nos
cours d’eau.
Abonnement
lemondedelatruite.com/abonnement.php3
Alors de bilan, je n’en ferai pas… La fin de saison est généralement un
moment que j’aime. Malgré cet arrêt halieutique, j’en profite parfois pour
me promener au bord de ces ruisseaux que j’affectionne tant, non pas
pour chercher des poissons mais pour simplement profiter du bonheur
d’être dans un endroit magique et de le voir sans canne à la main.
Publicité
[email protected]
Photo de couverture
Laurent Madelon
Mais cette année encore, les niveaux sont désespérément bas et malgré l’arrivée de l’automne, à ce jour rien ne semble annoncer une accalmie… A ce rythme, que restera-t-il ? De simples souvenirs de l’eau
qui chante, des gobages rageurs des petites farios sauvages, de cette
souche qui abritait la mémère du coin, de ces sorties entre amis dont on
reparle encore ?
Mon bilan sera fait au gré des averses qui arriveront, ce sont les seules
pointes d’optimisme qui me restent. Et une certaine angoisse restera
jusqu’à la prochaine ouverture…
Je n’ai pas envie un jour prochain d’être l’acteur d’un film ‘Et au milieu
coulait une rivière’…
La reproduction totale ou partielle des
photos et des manuscrits est interdite,
sauf accord avec la rédaction et/ou
avec leur auteur respectif.
Editorial
Sommaire
Sommaire
Infos: Contamination aux PCB
Des cyanobactéries dans le Tarn
Première hydrolienne française
Contamination à l’Arsenic
Pollution sur le Guil
Uranium
PCB: atlas des sites pollués en France
Pollution par une péniche
La Méditerranée proche du non retour
Pollution: marée noire gardée secrète
Agroalimentaire: espèce protégée au menu
Page
10
Interview: Pauline Espinosa, championne de France
2011 de pêche à la mouche.
La rubrique du Tocqueur
Page
22
Appâts naturels: Techniques d’été en eaux vives
Leurres: Caperlan 4-F Barn 40
Poésie: Pêcheurs
Leurres: STIGMAX PN DELACOSTE 1m95 3-15g
Page
La Pat(te) de mouche: le tipule
40
littérature: «Même les truites ont du vague à l’âme»,
John Gierach
Poésie: Ma dernière fermeture
Matériel: canne SAGE ONE
Leurres: UL en moyenne montagne
Page
50
infos: livrets Truite et Sandre
Matériel: Nouveautés Field and Fish
Association: Rendez-vous membres en Lozère
Produits dérivés de l’associaton
Mouche: 2 approches, loisir et compétition
Page
66
Appâts naturels: NATURA STIGMAX DELACOSTE – 3,90 Medium
Compétition: sélections et championnats du monde juniors
Découverte: la société Pezon et Michel et sa collection 2012
Le monde de la truite - Page Infos
Contamination aux PCB
Interdiction de consommation et de commercialisation de certaines anguilles dans le
département de l’Ariège.
Dans le cadre du plan national d’action sur les PCB (polychlorobiphényles de type dioxine) et sur la base des recommandations de l’avis de l’ANSES (Agence Nationale de SEcurité Sanitaire des aliments), le préfet de l’Ariège a pris le
16 aout 2011 un arrêté d’interdiction de la consommation et de la commercialisation de certaines anguilles et autres
espèces pêchées dans l’Ariège, dans l’Hers et dans le lac de Montbel en raison de résultats défavorables révélant une
contamination en PCB.
Sont concernés par cette mesure d’interdiction:
- Pour l’Ariège: toutes les anguilles,
- Pour l’Hers et le lac de Montbel: les anguilles pesant plus de 350 grammes ou mesurant plus de 50cm ainsi que les
poissons dits «bio accumulateurs» (barbeaux, brèmes, carpes, vairons et silures) pesant plus de 1,2 kg et mesurant
plus de 50 cm.
En effet, ces poissons ont la faculté, au fur et à mesure de leur croissance, d’accumuler le contaminant dans leur matière grasse.
Toutefois, la pêche de loisirs de ces espèces demeure autorisée sous réserve que les poissons pêchés ne soient pas
consommés.
Cette interdiction court jusqu’à ce qu’il soit établi par des analyses complémentaires favorables, que ces mesures ne
s’avèrent pas utiles à la maitrise du risque pour la santé publique.
Pour en savoir plus:
Les PCB, plus connus sous le nom de pyralène, sont des contaminants environnementaux liés à l’activité humaine.
Ils ont été très utilisés à partir de 1930 dans l’industrie mais leur commercialisation est interdite depuis 1987 du fait de
leur toxicité: on ne les trouve plus aujourd’hui que dans d’anciens systèmes clos comme les condensateurs électriques
et les transformateurs.
Un plan visant leur élimination a été engagé depuis le 6 février 2008.
Ces molécules sont très stables dans l’environnement et se fixent dans la matière grasse des aliments contaminés.
En conclusion:
Une exposition accidentelle de courte durée aux PCB n’a pas de conséquence sanitaire pour le consommateur.
La pêche (à condition que les prises ne soient pas consommées), la baignade et les sports nautiques ne présentent en
outre aucun risque sanitaire pour l’homme.
Contacts:
Direction Départementale des Territoires, Service de Police de l’Eau et des Milieux Aquatiques: 05.61.02.15.74.
Délégation territoriale de l’Agence Régionale de santé: 05.34.09.36.36.
Site de l’ANSES: http://www.anses.fr
Source: Préfecture de l’Ariège
Des cyanobactéries dans le Tarn
Un deuxième chien est décédé après s’être baigné dans la rivière
du Tarn, à Mas-Saint-Chély (Lozère), révèle Midi Libre. Une mort
similaire avait eu lieu début juillet dans cette même rivière. Selon
l’autopsie, le chiot de quatre mois avait ingéré une forte quantité de
cyanobactéries, qui profilèrent dans les eaux stagnantes du Tarn.
Cette bactérie est également dangereuse pour les jeunes enfants.
La préfecture appelle les vacanciers et les riverains à la prudence,
sans toutefois interdire la baignade. Il faut ainsi éviter de se baigner
dans les eaux stagnantes, empêcher les animaux d’y boire et interdire aux enfants et aux animaux de jouer ou de porter à la bouche
des galets ou des bâtons immergés dans ces eaux. Des panneaux
d’avertissement ont été placés dans 16 communes.
Sources : www.leprogres.fr & www.ledauphine.com
Environnement : la toute première hydrolienne
française a largué les amarres en Bretagne
La première hydrolienne à vocation industrielle a quitté son bassin de DCNS (direction des constructions navales) à
Brest (29). Amarrée à une barge spécialement conçue pour la transporter, elle va rejoindre le parc hydrolien choisi par
EDF au nord de la Bretagne, dans les Côtes-d’Armor.
A terme, ce sont quatre turbines de 16 mètres de diamètre qui seront immergées au large de l’île de Bréhat. L’objectif
est de produire de l’électricité grâce aux courants marins pour environ 2 à 3 mille foyers avant fin 2012.La machine est
imposante. Seize mètres de diamètre. Une hauteur de 21 mètres. L’équivalent d’un immeuble de sept étages.
Pollution : la contamination à l’arsenic persiste dans la vallée de l’Orbiel
Le 23 juin dernier, la préfecture de l’Aude a élaboré un nouvel arrêté interdisant pour un an la mise sur le marché, « à
titre onéreux ou gratuit », de neuf légumes « cultivés sur des parcelles inondables, irriguées ou arrosées par des eaux
en provenance de l’Orbiel ou de ses affluents » sur six communes. La vente du thym et des escargots,
ramassés sur l’ensemble du territoire de ces six communes, ainsi que quatre autres, est également interdite pour un
an. La décision de relancer cette interdiction s’explique par les teneurs en arsenic des échantillons de produits prélevés dans le cadre du plan de surveillance de la vallée de l’Orbiel, instauré il y a maintenant 14 ans, en
parallèle de la dépollution de l’ancien site industriel et minier de Salsigne. Un site où, durant des décennies, l’exploitation d’une mine d’or a libéré dans l’environnement des quantités considérables d’arsenic, un métal associé à l’or dans
la nature. Dès 1997, les premières analyses systématiques effectuées sur divers échantillons de
légumes, mais aussi à l’époque de fruits et de poissons, révélaient non seulement de fortes teneurs en arsenic, mais
également la présence de métaux lourds (plomb, cadmium et mercure notamment). Durant dix ans, jusqu’en 2007, les
taux de ces divers polluants dans les échantillons prélevés par les services de l’État ont varié, mais n’ont
jamais accusé de baisse franche, malgré un immense chantier de dépollution du site mené par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) sur fonds d’État. Selon l’arrêté préfectoral, les dernières analyses
effectuées sur le site datent de février 2010 et mettent encore en évidence, notamment en ce qui concerne
l’arsenic, « des teneurs au-delà desquelles la sécurité des populations ne peut plus être garantie ». Pire, la préfecture
se voit contrainte de constater que « les concentrations observées ne semblent pas évoluer au cours du temps ».
Pollution sur le Guil
(Hautes-Alpes)
«Un bon orage, quelques travaux dans le lit du Guil», voilà selon Julien Garnier, président de la société de Pêche
Queyrassine, la Truite du Guil, les deux ingrédients qui
ont conduit à la perte irrémédiable des truites patrimoniales, farios, de la réserve piscicole d’Aiguilles.
Une plainte a été déposée
Selon leur comptage, les pêcheurs locaux ont retrouvé
quelque cinq cents truites mortes, et ne peuvent estimer à combien se monte la perte réelle, « 25 ans d’efforts détruits », pour Julien Garnier. Le propriétaire de
la microcentrale électrique a entrepris des travaux dans
la journée de mardi, en coulant du béton. « Mais sans
prendre assez de précaution ni respecter le débit réservé
à la centrale, selon Julien Garnier. Les truites n’ont plus
eu assez d’oxygène. Là-dessus, se rajoute un orage qui
n’arrange rien ».
Sur place, les constatations ont été faites conjointement par la société locale, la fédération de la Pêche, un technicien
du Parc du Queyras, et les gendarmes de la brigade de Château-Ville-Vieille. Une plainte a été déposée auprès des
autorités.
Joint par téléphone, M. Gauthier Alghesi, gérant de la centrale, se défend de toutes négligences ou non respect de la
réglementation. Pour ces travaux qui nécessitaient 22 m3 de béton (il en a déjà coulé plus de 800 m3 pour la remise
en service à la suite des inondations de juin 2000), il a déposé une demande de travaux, du soutènement dans le lit
de la rivière, qui a été acceptée. La pêche électrique sur la portion concernée a été réalisée dans les règles. Le débit
réservé a été respecté. Il a posé un bibim , « c’est un barrage pour éviter que la laitance de béton ne descende dans
la rivière. Ca la conserve et empêche la pollution. Mais un orage très fort est survenu à la fin des travaux. Ca a rincé
le ciment sur 4 cm, et l’eau a monté. L’eau a tout de suite ruisselé. Ca a été très court, 7 ou 8 minutes ; je n’ai pas eu
le temps de réagir. Le bidim n’était plus suffisant. La pollution a tué les truites, Il y en avait entre 50 et 60. J’avais fait
la météo, c était bon, sinon je n’aurai pas fait les travaux ».
En aparté, le gérant s’inquiète tout
aussi sérieusement de la qualité
de l’eau du Guil, d’autant que faute
d’assainissement pour l’instant, sa
centrale récupère un nombre impressionnant de déchets divers et
variés.
De quoi alimenter les débats sur la
protection de l’environnement, et la
houille blanche dont le Queyras fut
un des fers de lance… mais c’était
au début du 20ème siècle. »
Affaire à suivre...
Source texte & photo: www.ledauphine.com
Uranium : une pierre radioactive au
bord de l’eau
Il y a quelques jours, le plan d’eau de Saint-Privat (19) a été le théâtre d’une curieuse découverte. Sur une des digues,
au bord de l’eau, la radioactivité d’une grosse pierre de couleur rouille a bloqué le compteur Geiger de Yonnel Quevenne, président de l’Association de défense de l’environnement pour la Xaintrie (ADEX). Cette pierre d’environ 20 kg
fait probablement partie des stériles des mines Corréziennes d’uranium, qui ont été utilisés comme remblai jusqu’au
1984. Tout de suite après sa découverte, Yonnel Quevenne a alerté les autorités. De nouvelles mesures ont permis de
déterminer que la radioactivité de la pierre dépassait 15 microSievert\heure. « Elle approche celle de l’uranium à l’état
pur de minerai et peut donc être dangereuse pour les pêcheurs qui aiment bien s’installer dans ce secteur » insiste
Yonnel Quevenne. Le bloc radioactif a été recouvert par d’autres pierres permettant de neutraliser son rayonnement,
en attendant que les travaux de correction soient entrepris par l’AREVA. Tous les blocs rocheux radioactifs, y compris
ceux immergés, seront donc récupérés et remplacés.
PCB : Un nouvel atlas des sites
pollués en France
L’association Robin des bois publie un atlas enrichi et révisé des sites terrestres et aquatiques pollués par les PCB.
437 sites ont été recensés. Une des causes de contamination mise en avant par Robin des bois est à chercher dans
les transformateurs électriques, dont la gestion de la fin de vie poserait problème (entreposés dans des «sites de
mutation» par EDF, vandalisés, etc.) Ainsi, parmi les 24 sites en noir, 22 sont des fabricants de transformateurs et
condensateurs
électriques. La liste rouge contient 42 sites de stockage, de récupération, de maintenance, de vidange ou de retraitement de transformateurs et d’autres équipements électriques ou huiles contaminés aux PCB, dont 13 qui ne sont pas
pris en compte par les autorités. Les 297 sites «orange» sont, pour la plupart, des fonderies, des récupérateurs de
ferrailles, des usines de traitement de métaux aujourd’hui fermées, des décharges ou des remblais qui contaminent
les sols, sous-sols et éventuellement les eaux après des accidents divers (transport, fuite, incendie, etc.). Enfin, la
liste jaune concerne 74 sites pollués par des ouvertures ou des manutentions sauvages de transformateurs en vue
d’en extraire le cuivre.
Le PCB s’est répandu dans la mer entre Cherbourg et la Picardie, du fait du Grand Paris et des draguages des ports
du Havre et de Rouen selon l’association. En eau douce, les alertes se multiplient dans le bassin versant de la Seine,
entre Paris et le Havre surtout, et dans le bassin Adour-Garonne. L’Oise est tout aussi contaminée, ainsi que l’Isère
entre Grenoble et le Rhône. Ce dernier fleuve est concerné par des interdictions partielles de pêche sur toute son
étendue. Dans ces sites aquatiques, certaines espèces sont tout particulièrement exposées aux PCB, bien qu’elles
ne soient pas forcément mentionnées dans les arrêtés : le tourteau, l’araignée de mer, la sardine, l’anguille, ou encore
le gardon.
L’atlas des sites pollués au PCB est consultable sous le lien :
http://www.robindesbois.org/PCB/PCB_hors_serie/ATLAS_PCB.html#atlas
Pollution : une péniche se brise en
deux dans le Finistère
Une péniche fluviale s’est récemment brisée en deux morceaux au sud de Penmarc’h, dans le Finistère, déversant
ainsi près de 7 tonnes de gasoil dans l’Atlantique. L’équipe de remorquage a tenté une opération de sauvetage de la
péniche afin d’en récupérer la partie arrière, en vain.
Longue de 90 mètres, la péniche faisait partie d’un convoi de deux péniches. L’équipage était parti de Rotterdam, aux
Pays-Bas et naviguait en direction de Lagos, au Nigéria.
Pollution : la Méditerranée proche du
«point de non retour»
Le sénateur de l’Aude, Roland Courteau, a présenté récemment au Sénat un rapport pour le moins alarmant, « La
pollution de la Méditerranée : État et perspectives à l’horizon 2030 ». La Méditerranée a ainsi vu grossir le flux de
molécules chimiques, de matières organiques, de déchets de matières plastiques, de bateaux de pêche et d’espèces
invasives. Les causes sont connues mais leurs effets semblent plus dévastateurs que jamais. Les hydrocarbures sont
pointés du doigt mais aussi les nitrates, les phosphates, les métaux lourds, les pesticides, les polluants de toutes
sortes et une « pollution émergente », les produits pharmacologiques. Le rapport souligne qu’il faudrait « 50 millions
d’années pour tester individuellement chacune des molécules connues ».
Autant de facteurs qui impactent non seulement les masses d’eau, mais toute la biodiversité, 12 000 espèces recensées. L’une des causes premières avancées par le rapport est l’augmentation de la population dans les pays littoraux,
passée de 285 millions à 427 millions d’habitants entre 1970 et 2000, « soit 50 % au total, dont 14 % pour les pays de
la rive Nord et 101 % pour les pays des rives Est et Sud ». Face à cet état des lieux préoccupant, le sénateur de l’Aude
préconise dix propositions, au premier rang desquelles, la mise en place d’une politique commune de lutte contre la
pollution entre les pays littoraux de la Méditerranée, ainsi que de réactiver les coopérations de recherche et la création
de nouvelles aires marines protégées.
Pollution : une marée noire gardée
secrète au nord de la Chine
Depuis la mi-juin, du pétrole issue d’une plateforme du
Nord de la Chine se déverse dans le golfe du Bohai.
L’opérateur de la plateforme pétrolière, China National
Offshore Oil Corporation (CNOOC), a attendu le début
du mois de juillet pour le confirmer. Alrs que la nappe de
pétrole s’étend aujourd’hui sur 200 mètres environ, un
rapport d’enquête du Bureau des affaires maritimes est
attendu mardi. Les médias chinois dénoncent l’absence
d’informations sur cette catastrophe. « Cacher ce genre
d’informations peut avoir de graves conséquences » a
souligné Han Xiaoping, le directeur de china5e.com, un
site spécialisé dans l’énergie. « Le Bohai étant une mer
fermée, sa capacité à s’auto-nettoyer est limitée », alertet-il, rappelant que les côtes du golfe sont très peuplées, et
qu’une grande partie des produits de la mer destinés à la
consommation y est pêchée. D’après un expert interrogé
par la chaîne, la fuite de pétrole aurait pu être engendrée
par la corrosion des tuyaux de la plateforme.
Agroalimentaire : une espèce protégée
à l’état sauvage au menu
L’Arapaima, un poisson rare élevé et pêché dans le fleuve Amazone, notamment au Pérou, a fait son entrée sur le marché européen, considéré comme
un nouveau débouché pour ce produit. C’est une espèce protégée (à l’état
sauvage) par la CITES, la Convention sur le commerce international des
espèces de faune et de flore sauvages, a indiqué mardi à l’AFP Veronique
Ehanno, porte-parole de la société française Adrien, importatrice de ce poisson, à l’occasion d’une journée de lancement de ce produit. Ce poisson à
chair blanche, au prix élevé de 25 euros le kilo à comparer avec les 8 euros
que coûte le kg de saumon, est destiné à la restauration haut de gamme.
Présenté comme le plus grand poisson d’eau douce du monde, il peut atteindre la taille de trois mètres pour 200 kilos.
Pour Frédéric Lesourd, chef-enseignant à l’école de cuisine Le Cordon Bleu, à Paris, ce nouveau produit a des chances de plaire à une clientèle soucieuse de sa ligne, car il est léger et peu calorique.
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Fiche signalétique
Nom : Espinosa
Prénom : Pauline
Age : 22 ans
Signe particulier: championne de
France 2011 de pêche à la mouche
Petit tour d’horizon avec la nouvelle championne de
France de pêche à la mouche 2011.
Ce trophée a été acquis suite au championnat qui a eu lieu les 11et 12 juin sur le Guiers Mort, rivière encore
à ce jour assez fabuleuse en France et gérée de main de maitre. Ces premiers championnats de France Féminins ont été organisés par le dynamique et jeune Club Mouche du Fontanil en Isère, crée par 2 compétiteurs,
Alexis Lalanne et Yannick Moreau.
Ces premiers championnats ont attiré 9 participantes venant des 4 coins de la France sur un parcours sauvage et typique des rivières de montagne, dans des gorges escarpées où chaque poisson se mérite.
Jérôme Aussanaire: bonjour Pauline, merci de prendre un peu de temps pour me répondre. Tout d’abord, comme de
coutume, toutes mes félicitations pour ce titre mérité de championne de France ! Alors comment as-tu vécu ce premier
championnat ?
Pauline: Bonjour Jérôme, et merci ! J’ai trouvé ce championnat tout simplement génial. Ça m’a permis de progresser,
comme dans toutes compétitions on se remet en question. Mais j’ai surtout eu la chance de rencontrer des personnes
formidables, que se soit l’équipe qui a organiser le championnat ou les participantes et nos contrôleurs. J’ai trouvé une
ambiance conviviale, et c’est ce que je retiens tout particulièrement de ce week-end ! Encore merci à Alexis et Yannick
pour ces 2 jours inoubliables !
Le monde de la truite - Page 10
JA : Comment s’est déroulée l’épreuve pour toi ? As-tu toujours cru en tes chances ?
Pauline : Je me suis inscrite au championnat avec l’idée de rencontrer d’autres femmes et pêcher un secteur que
je ne connaissais pas. Je ne partais pas du tout dans l’idée de remporter le titre, puisque dans ma tête il y avait des
concurrentes bien plus douées que moi ! Et finalement j’ai commencé ma première manche sur un secteur particulièrement joli, bien qu’assez encombré. J’ai eu envie de me prouver dans cette compétition, et je me suis battue pour
être dans les premières. Je n’étais pas convaincue d’atteindre mon but, mais je me suis prise au jeu et j’ai eu envie
de réussir.
JA : D’après ce que j’ai appris, tu as du surmonter tes peurs pour accéder au secteur où tu pêchais ? Tu as même failli
avoir un petit accident dans les éboulis. C’est une preuve qu’un mental d’acier est nécessaire en compétition non ?
Pauline : Oui en effet, j’ai du surmonter mes peurs. J’ai glissé dans les éboulis, mais j’ai eu la chance d’avoir Tony mon
contrôleur, et des amis qui m’ont encouragé durant les 2 jours, et je les remercie vraiment puisque sans eux j’aurais
surement abandonné. C’est sur, qu’il faut un mental d’acier pour faire abstraction de ses peurs et ne penser qu’à la
pêche. Pour ma part j’ai le vertige et je n’aime pas être dans l’eau lorsqu’il y a du courant, c’est un peu le comble !!! Ce
n’est pas toujours évident une partie de pêche en rivière. Les lieux sont souvent escarpés, et lors dune compétition on
prend plus de risques. Cela prouve que lorsqu’on veut quelque chose, on met les moyens, et on brave nos peurs.
JA : Quelle a été ta tactique pour ce championnat ?
Pauline : Je n’ai pas vraiment eu de tactique. J’ai eu beaucoup de conseils avant le championnat, et je les ai mis en
pratique. Cela n’a pas toujours été facile vu les conditions, mais je pense avoir eu pas mal de «sang froid» c’est surtout
cela qui m’a permis de tenir jusqu’à la fin.
JA : Parle-nous un peu de ton coach qui t’a suivi sur cette compétition, Jean Pierre Baelher initiateur fédéral et membre de l’AAPPMA des “pêcheurs chambériens”.
Pauline : Ha ! Jean Pierre c’est quelqu’un de formidable ! Il m’a entrainé avant le championnat et donné beaucoup
de conseils. Je le connais depuis 2 ans, et il me suit vraiment depuis que je suis au GPS Arene Furans cela fait 1 an
maintenant. Il m’a appris pas mal de choses sur la pêche à la mouche, que ce soit le casting, le montage, les différentes techniques de pêche … Et je le remercie beaucoup !
JA : Cette rivière très réputée s’est montrée assez difficile, aussi bien sur la pêche que son approche, t’attendais-tu
à cela ?
Pauline : Non je ne m’attendais pas du tout à cela, et heureusement quelque part, sinon je me serais peut être désistée. C’est un secteur qui malgré sa technicité est vraiment très joli. Je pense que lorsque les conditions s’y prêtent, les
truites doivent être au rendez-vous. Je suis retourné la pêcher après le championnat, enfin pas aux endroits escarpés.
Or compétition j’ai pu apprécier encore un peu plus la beauté de cette rivière.
JA : La nymphe n’est à priori pas ta pêche de prédilection, pour autant tu finis première. Aurais-tu préféré une pêche
à vue ou en sèche?
Pauline : En effet ça n’est pas ma pêche de base. Cette année j’ai surtout beaucoup pêché à vue, et j’adore aussi
pêcher en sèche. Par contre j’ai commencé avant la mouche par le toc, je pense que ça a été un atout pour moi. Puis
je me suis entraînée aussi avant la compétition à la pêche au fil, justement avec Jean Pierre. Du coup j’étais assez à
l’aise.
JA : Tu as réussis à ne pas faire de capots sur les 3 manches alors que le nombre des prises n’a pas été très important
(14 truites maillées et 53 non maillées sur l’ensemble des 3 manches), à quoi est du selon toi ta réussite ?
Pauline : Disons que je m’étais
renseigné sur les niveaux de l’eau
et aussi sur la configuration du
parcours quelques jours avant.
J’ai donc pu monter des nymphes
plus ou moins lourdes. A part ça, je
pense que j’ai su me faire violence
jusqu’au bout, sans me décourager face au nombre important de
prises non maillées.
JA : Qu’est ce qui t’a attiré dans la
compétition ?
Pauline : Je pense que l’on apprend beaucoup en compétition,
c’est surtout cela qui me plait. J’ai
envie d’apprendre encore et encore. Il est difficile de faire le tour
dans la pêche à la mouche. Il y a
tellement de techniques à découvrir.
JA : Tu comptes continuer sur le long terme dans la
compétition et remettre ton titre en jeu?
Pauline : Bien sur ! Si l’an prochain il y a de nouveau un
championnat féminin je remettrais mon titre en jeu. Je
pense aussi essayer la compétition en promotion nationale avec les hommes.
JA : Quelles sont les personnes qui t’ont aidé à progresser ?
Pauline : Il y a eu pas mal de monde, j’espère que je
n’oublierais personne. Tout d’abord Nicolas, mon copain, nous nous sommes mis ensemble à la pêche à
la mouche et nous avons appris pas mal de choses
l’un avec l’autre; Jean Pierre qui m’a entrainé en rivière
comme en réservoir, il y à eu Tony qui m’a initié à la
pêche à vue cette année, Léo que j’ai rencontré pendant le championnat et avec qui j’ai fais quelques sortie
depuis.
JA : Parlons un peu de toi, maintenant, comment as –tu
débuté la pêche ?
Pauline : J’ai commencé par la pêche au toc il y a un
peu plus de 3 ans, puis à la mouche il y a maintenant
2 ans ! J’ai toujours aimé la nature, le calme, la sérénité, et c’est ce que je retrouve dans la pêche. C’est
à chaque fois un moment de plaisir qui me permet de
m’évader.
JA : La mouche semble te réussir, pour autant j’ai vu des photos de toi à la pêche aux appâts naturels. Tu es une
pêcheuse qui se concentre désormais sur une technique où tu pêches de temps en temps encore à d’autres techniques?
Pauline : Je ne pêche quasiment plus qu’à la mouche. De temps en temps je prends une canne au leurre pour pêcher
le carnassier, ou bien une canne au toc pour aller dans un ruisseau très encombré, mais c’est très rare. Je me suis
vraiment découvert une passion pour la pêche à la mouche. J’ai du mal à laisser mon fouet à la maison, c’est certainement dû à mon envie de progresser encore dans cette technique.
JA : La pêche à la mouche,
tu la pratiques également
en réservoir l’hiver. Ce sont
des pêches complémentaires pour toi ?
Pauline : Oui, je vais pas
mal en réservoir, sinon
l’hiver serait trop long en
attendant l’ouverture ! Ce
sont des pêches complémentaires. Cela me permet de faire du casting, et
comme je pêche depuis
l’hiver dernier au lac de Virieu, je peux m’entrainer à
pêcher à vue, au fil, ou bien
au streamer, ça change un
peu !
JA : Tu occupes ton temps libre à monter tes propres mouches ?
Pauline : Oui bien sur, j’adore monter des mouches. C’est assez minutieux et je trouve ça mignon. Je ne suis pas une
«pro» du montage, mais ça me plait.
JA : Cherches-tu d’autres poissons avec cette technique comme le carnassier ?
Pauline : Je n’ai pas encore essayé, mais ça me plairait le carnassier à la mouche, je pense essayer l’an prochain !
JA : Tes mouches préférées, ce sont quoi ? peux-tu nous parler de tes 5 modèles préférés ?
Pauline : J’adore pêcher en nymphe à vue et en sèche. En ce qui concerne mes mouches préférés il y a :
- la mouche de mai, je pêche très peu avec, il faut que les conditions s’y prête, mais je la trouve particulièrement
belle.
- le spent : il est assez efficace.
- la gammare : super pour la pêche à vue et notamment au printemps sur les truites, je l’utilise beaucoup.
- la crevette : c’est la mouche à Tony, que j’utilise sur les ombres.
- la cuivre : pour moi c’est l’indispensable à avoir dans sa boite que ce soit pour la pêche à vue comme pour la pêche
au fil.
JA : Une autre de tes passions, c’est la photographie, très complémentaire de la pêche. Parle-nous un peu de cela.
Pauline : En effet je me suis prise de passion pour la photo il y a 1 an et demi. C’est un peu comme pour la pêche,
j’aime le côté calme, serein et technique qu’apporte la photo. C’est aussi un moyen d’expression. J’aime partager mes
photos avec les amis et avoir un avis extérieur.
JA : Encore merci d’avoir pris le temps de me répondre et comme promis l’année prochaine on s’organise une rencontre Mouche – Appâts naturels.
Pauline : Merci à toi ! Je suis ravie d’avoir pu partager mes passions. Je suis partante pour la rencontre mouche/appâts naturels. A bientôt.
JA : Le mot de la fin, je le laisse à Jean Pierre pour qu’il nous parle un peu de toi.
Salut Jean Pierre «Grand maitre du Yodel», parle nous un peu de ta protégée Pauline
Jean Pierre : Pauline a démarré la pêche avec son compagnon il y a trois ans au toc et s’est mise à la mouche y a
deux ans. En ce qui me concerne, je la connais depuis ses débuts à la mouche où je lui avais donné quelques astuces sur le casting et la pêche. Mais je la suis de façon plus assidue depuis un ans lorsqu’elle est arrivée au club de
l‘Arène Furans avec la collaboration d’autres collègues ce qui nous a permis de la faire évoluer rapidement dans les
différentes techniques sèche, nymphe « à vue , au fil rivière et réservoir etc...
JA : que penses-tu d’elle et quelles sont ses qualités?
Jean Pierre :Arfffffff ! Et bien comme tous ces jeunes que je suis en club tout comme le Têtard, «les tout petits» de
l‘école de pêche.. Ils sont tous extraordinaires et en ce qui concerne plus particulièrement Pauline ce que je peux en
dire c’est que c’est une jeune femme très charmante, posée avenante et sensible. Elle se montre curieuse, passionnée et volontaire dans ses engagementx ce qui à conduit Pauline à évoluer très rapidement dans la pratique de la
pêche à la mouche. Bien sur il nous reste bien des choses à lui faire connaître et d’autre petits points à améliorer mais
la encore je ne me fait pas de soucis, Pauline ne peux qu’ évoluer.
JA : Et ton impression lors de ce Championnat de France?
Jean Pierre : j‘ai partager mon temps entre l‘école de pêche samedi et Pauline le dimanche sur la dernière manche
de cette épreuve, dernière manche qui fut assez dure pour elle, la rivière étant très escarpée et un courant assez fort.
Malgré tout elle aura fait preuve de volonté pour poursuivre. Elle a fait la pêche qu’il fallait en prospectant correctement
les différents postes.
JA : une petite anecdote pour finir ?
Jean Pierre : Alors est-ce une anecdote ou pas, mais ce que je retiens avant tout de cette compétition, c’est cette
petite larme de Pauline pendant la manche de dimanche matin tant cela été difficile pour elle: bien que Pauline aime
la pêche elle ne se sent pas rassurée lorsque le courant est fort, à un point que c’est quasiment une phobie en plus
du fait que l’accès étais assez pentu pour ne pas dire casse gueule. mais elle à su aller au bout de cette compétition
et la remporter tout en restant humble, souriante et elle même.
voilà ce que je peux dire alors , c’est un peux court mais bon suis pas très bon dans cet exercice. Ce que je peux juste
rajouter c’est je suis content d‘avoir pu contribuer à apporter à Pauline mon humble savoir afin de l ‘aider.
Podium de ces championnats 2011:
Pauline Espinosa (1ére)
Christine Cardonne (2ème)
Clara Wajs (3ème)
que
i
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b
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L
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du tocqu
Dis, tu pêches avec quelle canne ?
Combien de fois n’ai-je entendu cette question. Invariablement lorsque je croise de jeunes pêcheurs débutants ils me la posent. Et pour tout dire je suis bien embarrassé pour répondre. Il n’y a pas de canne universelle, tout au moins c’est ce que je pense, car il n’y a pas de rivière standard. Chaque région, chaque cours
d’eau présente un profil qui demande à utiliser tel ou tel matériel. Et ce n’est là que la première question …
Texte et photos: Jean-Denis pouget
Pour faire simple, lorsqu’il s’agit de pêcher les têtes de bassin, vers les sources, il y a deux grandes morphologies de
rivières. Ou vous êtes dans de petites gorges encombrées par de la végétation type sapins ou broussailles, profil que
l’on trouve en Corse, Savoie, Puy de Dôme, Cantal, Haute-Loire … et là, je conseille plutôt une canne à fil intérieur. Je
dirais que 3,60m à 3,90m est une bonne longueur et permet de se déplacer sans être trop gêné par les arbres.
Des marques comme Garbolino, Delacoste ou Pezon et Michel vous proposeront de nombreux modèles qui sauront
vous donner satisfaction à condition que les entretoises soient en nombre suffisant et de bonne facture (des Fiquet
par exemple). Sinon des facteurs de cannes comme Christophe PACCALET (Toc Passion) vous feront des cannes
artisanales de grandes qualités à des prix tout à fait abordables. Si vous êtes sur des plateaux herbeux comme on
en trouve en Lozère, Haute-Loire, Puy de Dôme … vous pourrez pêcher avec une canne télescopique de 3,90m à
4,50m, d’action de pointe comme l’Inland ou la Stigmax de chez Marc Delacoste, ou l’Illuro de chez Pezon et Michel.
Voir, vous pourrez retrouver des sensations avec une pêche traditionnelle comme la pêche à la barre, longue canne
de 5m ou plus avec un fil assez court (1,5m environ).
Lorsque le ruisseau s’élargit et passe à des tailles moyennes supérieures à 3m mais inférieures à 8 m, là encore il y
a plusieurs configurations possibles.
Deux types de rivières se rencontrent:
- les encombrées avec beaucoup de végétation rivulaire et peu d’espace pour les lancers et le travail du poison, on
peut encore utiliser une canne à fil intérieur mais il me semble qu’une canne télescopique en 3,90m avec brins téléréglables est un excellent compromis (l’Altix de chez Marc Delacoste, ou l’Illuro Télesco de chez Pezon et Michel).
- les plus dégagées où vous pourrez utiliser alors des cannes anglaises plus ou moins d’action de pointe ou d’action
intermédiaire selon vos habitudes. En ce qui me concerne, j’ai un faible pour les cannes à action de pointe (vieille
habitude de toqueur en ruisseau). Mais des cannes d’action progressive vous procureront de grandes joies. Là aussi,
des cannes de 3,90m à 4,50m sont largement suffisantes. Marc Delacoste propose deux cannes de bonne facture,
les Natura Inland et Natura Stigmax, deux modèles adaptés à ce type de pêche.
Enfin, lorsque vous serez sur de grandes rivières, je vous conseille une bonne canne anglaise plutôt d’action douce
ou progressive. Certaines sont d’action progressive (Pezon et Michel ou Delacoste) d’autres plus souple (Sempé). Les
prix sont variables et ne vont pas toujours de pairs avec la qualité espérée.
C’est pourquoi lorsque vous recherchez une canne au Toc je vous conseille de définir sur quel type de rivières vous
pêcherez pour choisir un modèle qui ne soit pas une contrainte. N’hésitez pas à essayer les cannes (prêt du commerçant ou d’un ami) pour avoir une idée de leur comportement en action de pêche. Tenir en main une canne un quart
d’heure en magasin ne vaut pas et ne vaudra jamais une journée de pratique. En effet des désagréments peuvent apparaître en cours d’action de pêche comme une fatigue du bras due au poids, des vibrations indésirables, un manque
de sensibilité, un encombrement compliqué à gérer …
Pour la longueur, là aussi il n’y a pas de règle absolue. 3,60m à 4,50m est une longueur couramment admise. Certains dans des conditions particulières utilisent des cannes plus longues (barre) ou plus courtes (petits ruisseaux encombrés type farnat). Croire qu’une canne longue est une certitude d’atteindre tous les postes est un doux rêve.une
grande canne de qualité médiocre ne vous permettra pas d’avoir une bonne précision ni un bon ressenti.
Pour finir, je dirais qu’il est préférable d’avoir deux ou trois cannes différentes (fil intérieur et télescopique, télescopique
et anglaise, les trois …) de bonne facture qu’une seule canne d’un grand manufacturier mais pas toujours pratique
et/ou utilisable car trop belle et fragile.
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Techniques d’été en eaux vives!
Nous sommes au cœur de l’été, il fait chaud, très chaud… Les cours d’eau sont au plus bas, ce qui pousse
dame fario à modifier son « planning », se nourrissant tôt le matin, tard le soir, et même surtout la nuit. Pour
de multiples raisons, il est parfois difficile de choisir ses horaires de pêche (travail, famille, distance à parcourir...). Pourtant la truite d’été est-elle invariablement réservée aux lèves tôt, et aux inconditionnels du coup du
soir ? Pas sûr, car nous allons voir que si les conditions de pêche sont plus délicates, il est possible de tirer
son épingle du jeu en pleine journée.
Texte et photos : Vincent Reynaud
Les éléments déterminant dans la réussite d’une partie de pêche avec le soleil au zénith seront en premier lieu le choix
du parcours, la technique employée, et enfin chose parfois difficilement prévisible, le bien vouloir des truites !
Voyons dans un premier temps le type de parcours adapté à la situation. Comme vous le savez, la truite craint les forts
ensoleillements et le réchauffement excessif de l’eau, il vous faudra trouver un cours d’eau ombragé de préférence.
Explorez en priorité les petits ruisseaux en sous bois, les torrents encaissés où la chaleur ne pénètre pas, ou moins.
Une autre solution consiste à prendre de l’altitude, en effet en montagne les truites ont une période réduite pour s’alimenter, et seront en activité toute la journée, même en plein découvert.
Voila, ça y est, vous avez repéré sur votre bonne veille carte IGN un ruisseau qui parait somptueux, les courbes de
niveaux sont bien resserrées, vous laissant imaginer les successions de cascatelles et de vasques... Vous repérez
des barres rocheuses sur les cotés, vous serez bien au frais loin de tout, alors
que les autres auront chaud là-bas, dans la plaine !
Mais quelle technique utiliser ? Le toc reste une valeur sûre dans ce type de parcours, à condition de l’adapter à la
situation. Au niveau de la canne une FI mesurant entre 3m30 et 3m90 sera particulièrement adaptées aux ruisseaux
encombrés. Toutefois vous pourrez utiliser également une anglaise, par exemple en montagne dans les torrents plus
dégagés.
Les appâts à privilégier en cette saison seront les larves aquatiques trouvées sur place, la sauterelle en torrent de
montagne traversant des alpages, la mouche vivante, qui fait souvent la différence sous un soleil de plomb, et enfin
les nymphes artificielles. Si vous n’avez jamais noué ces dernières au bout de
votre bas de ligne, essayez, c’est le moment, le résultat est parfois surprenant ! Vous pouvez employer des nymphes
casquées sans plombée additionnelle, ou opter pour une nymphe légère avec plombée classique.
Montez votre ligne en l’adaptant aux appâts employés et à la configuration du ruisseau. Le corps de ligne sera en 14
ou 12/100ème, de préférence fluo afin de suivre au mieux votre ligne. Vous pourrez descendre en 10/100ème bas
de ligne aux larves et à la nymphe par eau basse, alors qu’il est préférable de rester en 12/100 à la sauterelle et à la
mouche, les truites étant généralement moins regardantes sur ces esches, et la touche parfois violente.
Difficile d’indiquer une plombée
type, tellement celle-ci dépend
des conditions de pêche.
Cependant à titre d’exemple, en
cas de débit très faible pour une
pêche aux larves, on peut descendre jusque seulement trois
plombs de 9. Il est même possible de pêcher sans plomber,
par exemple à la sauterelle flottante. Dans ce cas optez pour
une pêche en 14/100 direct sur
le corps de ligne, vous pourrez ainsi lever une belle prise
d’autorité, et éviter la fuite de
toutes les truites postées aux
alentours.
Vous pouvez placer un guide fil pour suivre au mieux l’évolution de votre appât, mais il n’est pas indispensable. Une
astuce consiste à remplacer ce guide fil par une mouche sèche, permettant de pêcher à la fois le fond et la surface,
le poisson n’a plus qu’à choisir ! Votre ligne pêche donc mieux, mais attentions aux emmêlements en cas de prise sur
la sèche…
Si le toc semble une évidence dans ce genre de parcours, l’ultra léger et la mouche sont d’autres options intéressantes. Pour l’UL sélectionnez les plus petites cuillers, n°00 ou 0 pour les mepps, et 1 ou 2 pour les types Panther Martin.
Les teintes foncées donnent en général de meilleurs résultats en cas de forte luminosité, le noir est donc à essayer. En
ce qui concerne les leurres, privilégiez les modèles de petite taille, qui se mettent vite en action, la distance de nage
est souvent courte, de 1 à 3 mètres en général.
A la mouche, outre la nymphe au fil, il est assez amusant de prospecter les torrents d’altitude en sèche, avec de gros
sedges par exemple. Ceux-ci ont l’avantage de flotter haut et d’être très voyants. Les gobages sont souvent brusques,
émotion garantie !
Un point clef dans la réussite, qui doit être commun à ces trois techniques, est la discrétion. Dame fario guette, n’hésitez pas à rester en retrait de la rive si le ruisseau est dégagé. Si au contraire les branches vous gênent, baissez vous,
avancez lentement, et allongez vous s’il le faut, une truite d’été en pleine canicule, ça se mérite !
Dernier conseil si vous pêchez dans des gorges, surveillez le temps, l’orage reste une menace, et les accidents n’arrivent pas qu’aux canyoneurs…
Il ne vous reste plus qu’à rendre visite à ce fameux ruisseau à l’heure de la sieste !
LeLuerurrerses
CAPERLAN
4-F « BARN 40 »
Taille : 4cm
Poids : 3g
Profondeur de nage : annoncée à 2m
Densité : flottant
Armement : 2 hameçons triples VMC
bronzés sur anneaux brisés
Famille : crankbait
Silencieux
Voici un petit leurre qui m’a bluffé!
C’est lors d’une session sur la Vienne qu’Antoine Machinal me l’a fait découvrir. Nous pêchions au milieu des blocs
rocheux, les truites étaient calées et le but du jeu consistait à lancer dans les veines d’eau et de les suivre avec le
leurre pour passer à ras des rochers (voire dessous).
Il fallait donc un leurre qui tienne le courant (certes pas torrentiel), qui se maintienne dans la veine d’eau, qui pêche
lentement et suffisamment profond....et ce petit leurre fait merveilleusement bien ce job!
Lancé amont, il se maintient de lui même dans le courant, on n’a qu’à le laisser faire, il suit de lui même la veine d’eau,
est capable de bons écarts pour s’y maintenir, il suffit de garder le contact, ligne tendue mais pas trop pour lui laisser
sa liberté et il se charge du reste.
De plus, grâce à sa longue bavette, il ricoche bien sur le fond et ne s’accroche pas trop.
La profondeur annoncée est de 2m, mais nous pêchions avec dans des fonds de 40cm voire moins sans problèmes
(en lancer amont-aval).
Autre avantage : il est flottant, ce qui permet de le laisser dériver vers l’aval pour aller provoquer les poissons postés
sous les arbres ou devant certains blocs rocheux....
Avec sa nage discrète, son absence de billes bruiteuses, il sait séduire les poissons même difficiles.
Pour un prix conseillé de 3 Euros 55, voilà un achat utile et efficace, d’autant plus qu’il y a parfois des promotions chez
Décathlon et qu’on peut les trouver à ces moments aux alentours de 2 Euros!
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Le
Poésie
Pêcheurs
Le héron est là, perché sur un rocher lisse,
Droit sur ses pattes, le cou plié comme un ressort.
Il scrute le ruisseau, guettant chaque petit indice
Lui montrant une truite ; prêt à donner la mort.
Le pêcheur est arrivé, il regarde le fond
De la rivière et monte sa canne, l’œil aux aguets.
Il cherche les traces d’une activité du poisson.
Il prépare son esche, attend le toc pour ferrer.
Elle a pris son poste, le héron l’a aperçue.
Son bec à peine ouvert son cou s’est détendu.
Il l’a saisie et l’a avalée goulument.
Toc, toc, il a attendu un peu pour ferrer.
Le pêcheur l’a délicatement attrapée,
L’a embrassée et remise dans son élément.
Jean-denis POUGET
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Leurres
STIGMAX PN DELACOSTE 1m95 3-15g
Au dernier salon de Clermont-Ferrand, je suis tombé presque par hasard sur cette petite canne.
A l’origine, je cherchais une canne intermédiaire entre l’ultra léger et ma canne 5-25g, pour pêcher avec des poissons
nageurs de style Beef48, Humpback minnow, tiny50, et plus gros genre Squirrel, Beef65,etc.
Attiré par le prix, j’ai choisi cette Delacoste, et ne le regrette pas.
Prise en main
la poignée, en liège, avec porte-moulinet tubulaire à vis, est très agréable et la prise en main est facile (du moins pour
ma morphologie ).
Avec un Stradic 2500, l’ensemble est agréable, bien équilibré, on peut pêcher des heures sans soucis.
Le
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Le blank (carbone IM):
La canne est en deux brins égaux, sans que cela nuise à l’action. Le blank a une conicité et une action de pointe
marquées.
Il y a 7 anneaux SIC monopattes. La finition est irréprochable.
En action de pêche:
En début d’année, je n’ai utilisé cette canne qu’en 2° catégorie, elle m’a permis d’amener à portée de mains quelques perches, black bass et petits brochets sans problèmes. L’action
en combat est parfaite : le blank travaille bien, et l’action de
pointe n’est pas synonyme de trique. Par contre, pour animer
des poissons nageurs, cette action remplit bien son rôle, même
avec de petits stickbaits, le walking the dog est facile...
Cet été, j’ai enfin eu l’occasion de l’essayer en 1° catégorie.
Au départ, j’avais un peu d’appréhension : cette Stigmax ne
sera-t-elle pas trop « raide » pour les petites farios peuplant
ma rivière? Bonne surprise, ce n’est pas le cas. En combat,
l’action de pointe marquée n’empêche pas le blank de travailler
correctement, même avec une Truite de 25cm.
Je n’ai pas eu l’occasion de l’essayer avec de « gros » leurres
en 1° catégorie, vu le manque d’eau, je ne pêchais en juillet
qu’avec des Beef48, des Tiny Fry50, des Humpback minnow,
c’est à dire à la limite inférieure de la fourchette annoncée (315g) voire un peu en dessous. J’ai été surpris de voir qu’elle
les lançait sans problème, même le petit balancé tendu sous
la main est possible... En août, place aux leurres plus « conséquents » : Beef65, Squirrel, etc. et là, on est dans son domaine
de prédilection : on sent parfaitement le travail du leurre, les
lancers sont faciles (plus qu’avec les leurres de 3g), précis...
En 2° catégorie, avec des leurres avoisinant les 10 grammes
comme certains stickbaits, elle se révèle bonne lanceuse, les
distances de lancer obtenues sont très satisfaisantes, elle n’offre pas de vibrations parasites. La fourchette idéale se situe à
mon avis entre 5 et 10g, même si, je me répète, pêcher avec
des leurres plus légers est possible...sans aller à du pur ultra
léger bien sûr!
Les plus :
-le prix (59 ou 69 Euros selon le modèle)
-la finition
-présence d’un accroche leurre rabattable
-l’action vraiment typée poisson nageur sans que cette canne
soit une trique sans « âme »
-deux longueurs proposées pour la même puissance : 1m65
(106g pour 59 Euros) et 1m95 (111g pour 69 Euros)
Les moins :
-On peut regretter que cette canne ne soit proposée que sous une version (3-15g), la même en 2-7g
m’aurait comblé, vu les cours d’eau que je fréquente,
d’autres aimeraient peut-être une 5-25g ….
Le
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UN
CLUSIVI
T
É
E
EX
Marc Delacoste 2011:
STIGMAX Poisson Nageur.
L’action de pointe rapide des STIGMAX PN permet de manier les poissons nageurs les plus techniques. Nerveuses et très
sonores, elles se révèlent d’une incroyable sensibilité, retransmettant les moindres sensations en action de pêche.
1M65 : 59,00€ - 1M95 : 69,00€
STIGMAX Vairon Manié.
Une grande sonorité grâce à son action de pointe, du nerf pour bien manier son vairon
et être efficace au ferrage même à distance et une grande réserve de puissance pour
brider les truites les plus combatives, voila le portrait de la STIGMAX VM.
2M70 : 89,00€ - 3M00 : 99,00€ - 3M30 : 109,00€
16 allée Piencourt – BP 29 – 48001 MENDE Cedex / Tél : 0977 78 54 90
L’UNIQUE GAMME TRUITE DISPONIBLE DANS LES MEILLEURS MAGASINS.
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AU THYMALLUS 01 PRIAY – LA DOUBLE DETENTE 03 MONTLUCON – THIB’EAU PECHE 05 BRIANCON – LA PECHE SOLEIL 05 EMBRUN – MOULIN SPORTS 07 LABEGUDE – L’HOMME DES BOIS 07 DAVEZIEUX
LES SEMAILLES 07 CHARMES SUR RHONE – PECHAD’OC 11 NARBONNE – PECHAD’OC 11 LEZIGNAN – ESPACE NATURE 12 MILLAU – CHASSE ET PECHE 12 VABRES L’ABAYE
AVEYRON CHASSE PECHE LOISIRS 12 ONET LE CHATEAU – L’HIPPOCAMPE 13 ISTRES – EUROPECHE 15 AURILLAC – BLANQUET 15 ST FLOUR – EUROPECHE 18 ST AMAND – EUROPECHE 19 TULLE
L’OREE DU BOIS 20 AJJACIO – MARANA SPORTS 20 BORGO – LEPY PECHE 21 VENAREY LES LAUMES – PASSION PECHE BRETAGNE 22 GUINGAMP – ST CRICQ LOISIRS 23 AUBUSSON
CHASSE PECHE 24 CREYSSE – TERRITOIRE PECHE 25 ECOLE VALENTIN – ARMURERIE MACAIRE 26 ROMANS – MOULIN SPORTS 26 MONTELIMAR – MOULIN SPORTS 26 CREST – MOULIN SPORTS 26 PIERRELATTE
SPORT 2000 29 CHATEAULIN – INTERNAT’E 29 QUIMPERLE – PECH’EVASION 30 ALES – MOURRE 30 ALES – ANGLES 30 BAGNOLS SUR CEZE – EDEN PECHE 30 BOUILLARGUES
AQUAPESCA 31 ROQUES SUR GARONNE – JARDINERIE SOLIGNAC 31 BESSIERES – EUROPECHE 34 MAUGUIO – PACI 34 CLERMONT L’HLT – IDEAL PECHE 36 LE POINCONNET – TOURAINE PECHE 37 TOURS
HEXAGONE PECHE 38 ST EGREVE – SIMON SAFARI 38 BOURGOIN JALLIEU – LA DETENTE 39 CHAMPAGNOLE – ZOO BOUTIQUE 39 MONTMOROT – MELLIN 40 MONT DE MARSAN
CHASSE PECHE FOREZIENNE 42 CIVENS – SAPEC 42 UNIEUX – CORTIAL 43 YSSINGEAUX – BERNILLON 48 MENDE – BOUXIN 51 CHALONS EN CHAMPAGNE – LE COIN DU PECHEUR 56 JOSSELIN
AUX PECHEURS LORRAINS 57 SARREBOURG – NORMANDIE PECHE 61 FLERS – AU FIN PECHEUR 63 AUBIERE – LEZOUX AFFAIRES 63 LEZOUX – AU MARTIN PECHEUR 63 ISSOIRE
PECHE CHASSE PASSION 64 SALIES DE BEARN – RIERA PECHE 66 PERPIGNAN – TERRITOIRE PECHE 70 PUSEY – 3CS 71 GOURDON – VALIEUTIC 73 CHAMBERY – L’AIGLE PECHEUR 79 STE VERGE
EUROLOISIRS 81 ALBI – EUROPECHE 82 MOISSAC - EUROPECH’ASSE 82 MONTAUBAN – FOUQUET 84 CARPENTRAS – LA MAISON DES PECHEURS 85 LA ROCHE SUR YON – EUROPECHE 87 LIMOGES –
EUROPECHE 87 ST JUNIEN - SPORT 2000 87 ST YRIEIX LA PERCHE – PIERRE 88 ST DIE – AU FIL DE L’EAU 89 AVALLON.
Photos non contractuelles. Tarifs TTC, sauf erreurs typographiques. Offre dans la limite des stocks disponibles. choix des références proposées pouvant dépendre de
chaque magasin participant. RCS Mende. TGI 351 958897
24 nouvelles cannes
Montage
Pat(te) de mouche
1
Patrick nous fait découvrir pour chaque
numéro du magazine une de ses créations.
Aujourd’hui, il nous présente une imitation
de Tipule
2
Photo n°1
Fixez la soie sur l’hameçon et fixer le
tube body pour figurer le corps.
Photo n° 2
Fixez 3 dady legs de chaque côté du
corps pour figurer les pattes.
3
Photo n° 3
Fixez les ailes une par une à plat par un nœud en huit.
Photo n° 4
Fixez le hackle roux entre le début du corps et les ailes.
4
Photo n° 5
Enroulez le hackle par deux tour sur place et finir les enroulements devant les ailes.
Photo n° 6
Faire la tête et vernir.
5
6
J’utilise cette imitation en réservoir à
partir du mois d’août , jusqu’en novembre
Dés que le vent forme des petites vagues , cette mouche est redoutable.
Attention, ne pas descendre en dessous de 14/100 , sous peine de casse,
les touches sont assez violentes.
Voici une belle arc prise avec cette
imitation au Griottier blanc lords de la
fermeture en 2010
Fiche de montage
Formule de montage.
Hameçon : TMC 102Y n° 13
Soie : olive
Corps : tube « siman tube body
roux (JMC)
Pattes : faisan noués deux fois
ou “dady legs”
Collerette : hackle roux chinchilla
Ailes : deux pointes de hackle
roux chinchilla
Tête : soie de montage
re
u
Littérat
Même les truites ont du vague à l’âme,
John Gierach,
Coll. Nature writing, Éd. Gallmeister, 2011.
E.-A. MORELL
http://chamane51.skyrock.com/
Encore un livre de Gierach traduit en français, c’est le troisième, et on ne remerciera jamais assez les Éditions Gallmeister. J’avais déjà évoqué Le Traité du Zen et de l’art de la pêche à la mouche dans cette même revue et écrit tout
le bien que je pensais de ce livre. Depuis, il y a eu Truites et Cie toujours chez le même éditeur. En lisant ce dernier
livre, Gierach ne change pas et il garde ce style inimitable fait d’introspection, de contemplation, de bonheur simple,
d’humour, de dérision même et de constante curiosité au sujet des choses de la pêche, des hommes et des truites en
particulier. C’est ça Gierach, on ne lâche pas son livre et on redoute d’aller trop vite en lecture et de se retrouver seul
face à la quatrième de couverture. On y voit d’ailleurs une photo de l’auteur, la tête couverte d’un bob, il vous regarde
par-dessus ses lunettes et semble vous dire « Alors on y va ? »
Le
Le monde
monde de
de la
la truite
truite -- Page
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32
« Les pêcheurs à la mouche sont une bande de péteux snobinards »,
d’après l’oncle Léonard dans Truites et Cie de Gierach
Gierach pêche à la mouche mais pas exclusivement, il pêche la truite aussi, mais pas exclusivement non plus. Encore
faut-il comprendre que lorsqu’il ne peut pas faire ni l’un ni l’autre, c’est bien parce qu’il en est empêché ou qu’il ne veut
pas se montrer impoli. Gierach pêche à la mouche, mais attention façon Halford (auteur d’un Floating flies and how
to dress them paru à Londres en 1886, considéré par bien des pêcheurs comme la Bible de la pêche à la mouche)
c’est-à-dire à la mouche sèche, un point c’est tout ! Enfin, avec une canne en bambou refendu tout de même… Après
tout, le reste semble superflu, les querelles de chapelles également. Mieux vaut prévenir ! Il n’y a rien à dire face à
un homme qui a reçu la révélation : « À un moment un imago de Red quill de 16 atterrit sur le bord de mon verre de
gin-tonic, et les choses m’apparurent soudain dans une immense clarté ».
C’est un esthète pas compliqué, plutôt rustique, qui aime les endroits que les truites aiment. On pense savoir pourquoi, même s’il peut y avoir des entorses aux principes sacro-saints. L’auteur précise prudemment pour les pêcheurs
qui lui chercheraient querelle « Deux vénérables règles devraient s’appliquer : 1. L’esthétique constitue un aspect
crucial de la pêche, 2. En cas de grosses truites la règle n° 1 peut être temporairement suspendue ». Belle définition
d’un certain style de vie.
« Je ne bois pas, je ne me drogue pas, je ne joue pas et je ne suis pas coureur de jupons,
mais il faut que tu saches que je pêche à la mouche »,
J. Gierach, Même les truites ont du vague à l’âme.
Gierach défend la pêche, défend les truites, défend les rivières. Je ne sais pas si cela fait de lui un écologiste, il ne le
revendique pas. Mais, on sent que les eaux vives, les eaux dormantes souvent celles du Montana, révèlent à l’homme
ce qu’il est vraiment, quelque chose qui pourrait nager aussi librement qu’une truite peut le faire entre deux berges.
La nature développe en l’homme un instinct de survie et révèle encore une fois les dangers de la civilisation telle
qu’elle se développe. Dans la nouvelle Le braconnier, une histoire de pêche fictive, Gierach développe cette théorie
avec Harvey, ce braconnier imaginaire à qui Gierach fait dire : « Je suis un chasseur-ceuilleur traditionnel qui exerce
le droit que Dieu lui a donné de vivre des fruits de la terre ». Gierach prend ses distances avec un tel individu mais
on devine aisément derrière ces paroles la philosophie de Walden de Henry David Thoreau, autre œuvre majeure
du Nature writing américain. Ce dernier écrivait d’ailleurs dans son Journal en mars 1853 : « Sur la rivière mes droits
naturels sont à peine entamés.
C’est un bien commun sans limite ». C’est l’autre avantage que l’on éprouve à la lecture de Gierach, le sentiment de
sentir un souffle de liberté inaliénable au bord de l’eau, à la pêche. Alors, évidemment, ces lieux magiques, si nécessaires à notre survie, Gierach les défend bec et ongles, que ce soit dans le Montana ou sur la South platte River dans
le Colorado contre un projet de barrage. On retrouve alors les préoccupations d’un John Mc Phee ou d’un Edward
Abbey dans la défense acharnée de l’environnement et le souffle d’un Jim Harrison pour l’aventure humaine.
En étant le défenseur inconditionnel de la cause des rivières, de leur conservation et de leur devenir et d’un certain
style de vie grâce à la pêche, Gierach semble nous dire que la truite serait l’avenir de l’homme. N’en doutons pas !
Le
Le monde
monde de
de la
la truite
truite -- Page
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33
Poésie
MA DERNIERE FERMETURE
Alphonse Arias
Il n’est pas de crépuscule mourrant plus angoissant que celui d’une fermeture de la pêche de la truite.
La surface cristal et argent de l’onde de tous les torrents est encore plus brouillonne ce soir-là. Elle est terriblement
unique au dernier souffle de la journée.
La pénombre vacille du sous-bois à la clairière. Deux visages différents, au même instant et au même endroit du
torrent.
Mélodramatiques, les flots dansent tristement. Ils sont embués par les discrets rubans de brumes glissant timidement.
L’émotion forte du torrent trahit une immense confusion.
Les sanglots sont cachés et retenus par les eaux tumultueuses. Le dernier coup de ligne est hasardeux et imprécis.
La nuit est impatiente. Impitoyable soir et cruelle réalité qui sonne comme un diagnostic de rupture forcée!
Dis, cher torrent, ce sont bien des larmes, des grosses larmes qui ruissellent sur la mousse de tes gros rochers ? Ce
sont même des petits filets de larmes qui coulent tellement tu pleures !
Est-ce causé par la séparation de l’amant et de la maîtresse ?
Certes jusqu’à mi-mars les bottes et les cannes resteront à la maison…
Mais je reviendrai vous consoler torrents de partout. Je viendrai boire à vos sources. Je vous parlerai comme toujours.
Je vous cajolerai de l’âme et du regard. Tout cela pendant des heures. Tout cela régulièrement.
Je prendrai dans mes mains un peu de votre eau limpide, si peu de vous-même et si peu de temps. Le temps d’un
éclair car vous m’échapperez et c’est très bien ainsi.
C’est notre façon de nous aimer passionnément dans le respect des libertés de chacun…
Ne pleurez pas torrents ! Vous me montrerez comme chaque année, sur vos graviers les défilés élégants et gracieux
des amours libertins. Ceux des belles sirènes que vous abritez.
Vous oublierez ce vieux crépuscule mélancolique d’un certain soir de septembre.
Vous savez ce fameux soir où j’ai plié la canne à pêche pour longtemps. Un soir bien particulier où je n’arrivais pas
à partir. Un soir où je ne pouvais détourner mes yeux de votre serpent devenu sombre à pleurer. Je vous voyais mal
mais je vous entendais mieux.
J’écoutais votre appel de désespoir et vos lamentations. Celles-là même du déchirement de deux êtres qui ne font
qu’un, depuis plus de cinquante ans !
Je reviendrai, vous le savez très bien. Je reviendrai souvent.
Cependant dans mon sac à dos se cachera beaucoup d’émotion mêlée curieusement de tristesse, de bonheur et
d’angoisse.
Mais aussi, légion de souvenirs magiques d’une longue et fidèle complicité.
Et là, comme tant de fois, j’aurai ce sentiment de l’incommensurable félicité que j’ai de pouvoir cheminer et flirter avec
toi et tes sirènes en tenue de pêche. Je serai dans cet état de béatitude peu commun, surtout de nos jours. Le bon
choix d’un loisir fantastique. J’ai cette grande chance !
Même les plus grosses crues ne pourront jamais emporter les plus belles images d’antan.
Notre curieuse union, sans aucune rupture depuis le commencement est sans doute la plus forte soudure de tous les
temps. La communion suprême de l’immortel et du mortel.
Les eaux tumultueuses et leur aimant envers le pêcheur. Les amoureux insatiables ! Inséparables !
Je vous consolerai mes chers torrents, jusqu’à l’ouverture. J’en fais serment, très facilement car j’ai besoin de vous.
J’ai besoin de vos eaux vives. J’ai besoin de me saouler de toute votre poésie. Cette poésie si fabuleusement étrange
qui se dégage de l’heureux désordre des bonds de vos cascades et cascatelles.
Vous le savez bien, depuis mes premiers pas je vous embrasse du regard, des gestes et du cœur. Je ne peux détourner mes yeux de vos flots capricieux.
J’aime vos perles d’eau scintillantes. J’aime y voir miroiter parfois les moucherons et les papillons. J’aime les embruns
fous de vos eaux fracassées et les tourbillons d’écumes d’argent. J’aime vos enfants, les vrais. Tout cela m’a rendu,
vous ne l’ignorez pas, définitivement dépendant.
Des fermetures bues jusqu’à la lie il m’en souvient bon nombre. Je cheminais alors nuit noire, la tête triste, le cœur
gros et les jambes lourdes sur le chemin du retour… En serrant ma canne à pêche comme on serre un être cher que
l’on quitte pour longtemps…
Ne soyons pas tristes mes chères eaux vives nous nous reverrons.
Je viendrai cueillir en agréable compagnie, les fruits de vos églantiers pendant que leurs rameaux penchés sur vos
miroirs et sur vos turbulences enorgueilliront vos rivages de leurs petites boules rouges.
Je ne détournerai mon regard de vos flots que pour admirer la montagne, les pics, les crêtes, la neige. En fait je
remonterai au commencement de votre vie… Puis je fixerai mes yeux longtemps sur vos courants polissons et vos
remous argentés. Pendant ce temps- là, votre clapotis et vos cascatelles me câlineront les oreilles…
Vous pensiez que de retour à la maison je vous oublierai, eaux vives ? Diable, mais vous êtes partout sur mes murs,
merveilleuses, magnifiques et sublimes. Et quand ce n’est pas vous, ce sont vos voisins que vous connaissez bien.
Je veux parler des cabanes de montagne, des sentiers perdus et des sous-bois que j’ai côtoyés grâce à vous…
Et puis la tisane des fruits de l’églantier, c’est un peu vous. Les embruns et les chants de vos flots les ont bercés,
accompagnés et rafraîchis depuis leur naissance.
Nous nous verrons, certes. Mais je sais que mes cannes à pêche vous manqueront. Elles me manquent aussi à moi
quelques jours seulement après la fermeture…
Mais l’ouverture de mars déverrouillera avec sa clé magique la
porte du jardin d’Eden. Nous serons à nouveau ensemble, avec
cannes et bottes. Réunis par vos
sirènes une fois de plus ! Vous savez, ces truites à la silhouette harmonieuse dont les flancs se parent
d’un délicat piqueté puce, carmin
et brun…
Vous n’ignorez pas, eaux libres
et merveilleusement folles, la précarité de la santé et de la vie des
êtres vivants… Je vous assure
que je ferai l’impossible, jusqu’à
mon dernier souffle pour être près
de vous.
Un jour, un jour évidemment, un
jour couleur de brumes, je vous
quitterai à grands regrets.
J’aimerais emporter à jamais avec
moi, au moment fatidique, votre
image féerique. Ma dernière volonté et mon dernier grand bonheur seraient de voir également les êtres les plus chers
arpentant vos rivages que j’ai tant foulés.
A ce moment-là, octogénaire, il me plairait que mon ami Saint-Pierre m’appelle subitement alors que je flirterais, canne
en main, avec vos sirènes et vos embruns.
A côté, tout à côté, penchés sur votre onde limpide il y aurait celles et ceux que j’aime.
Je vous demande de ne pas être tristes bien au contraire.
Mais j’y pense, j’ai vu couler de grosses larmes le long de vos roches moussues. J’ai vu des ruisselets de larmes à la
nuit tombante de la fermeture. Je me suis trompé, chères eaux vives. Ce ne sont que les symboles de la vie !
La vie aquatique bien sûr, mais la vie sur la Terre aussi. Sans ces gouttelettes et ces filets d’eau il n’y aurait aucune
vie. Je me suis trompé, pardonnez moi…
Après moi vous verrez encore et encore des mortels passionnés de pêche, des vrais qui vous respecteront.
Vous verrez aussi des femmes que j’aime par-dessus tout et des enfants à qui l’on aura appris le vrai chemin. Ce
merveilleux, ce miraculeux chemin qui mène vers vous.
Le sentier de la liberté et du bonheur halieutique…
C’est la passion de ces gens-là, leur grand amour pour vous les eaux libres et indisciplinées, la folle passion pour la
pêche qui font que vous êtes immortelles.
Soyez heureuses lorsque je ne pêcherai plus chez vous ni ailleurs.
Soyez heureuses lorsque je ne boirai plus à vos sources et que je ne boirai plus du tout.
Riez, bondissez, sautez sur vos galets, haletez puis reprenez votre souffle, inlassablement, comme toujours, quand
mon absence ne ressemblera pas à mes habitudes. Et puis, je reposerai peut-être éternellement dans un lieu d’où je
vous admirerai à perpétuité….
De toute façon, vous reconnaîtrez ma façon de pêcher, chez de jolies femmes et leurs descendants. Vous les connaissez ces femmes pour les avoir souvent vues avec moi. Vous verrez des silhouettes qui me ressembleront…
C’est comme si j’étais un peu là…
Que voulez vous, c’est ainsi.
Viendra un jour ma dernière fermeture…
Matériel
Canne SAGE ONE
Sage voulait redéfinir la notion de précision dans la pêche à la mouche. La Sage ONE est donc née.
Tout comme la G.Loomis NRX, sa principale concurrente sur le marché nord américain, sortie été 2010, la SAGE
ONE a été reconnu cette année “La meilleur nouvelle canne à mouche” au salon de l’« EFTTEX 2011 » qui a eu lieu
à Amsterdam. La ONE est aussi née grâce à une avancée technologique, cette fois propre à la marque Sage: la Konnetic.
Je vais essayer, avec quelques schémas proposés par Sage, d’expliquer à quoi correspond la Konnetic. Cette technologie est avant toute chose un nouveau processus ou méthode de fabrication, permettant de combiner des matériaux
de nouvelle génération. Cette méthode permet d’optimiser (réduire) la quantité de résine utilisée sur chaque canne et
ainsi pour un poids inférieur d’augmenter la quantité de fibres de carbone, fibres utilisées dans l’industrie aérospatiale,
50% plus légères que les anciens carbones utilisés par la marque. De plus, le processus de fabrication utilisé et conçu
par Sage, permet un meilleur alignement des fibres de carbone lors de la fabrication de la canne, augmentant ainsi la
solidité de la canne et un transfert d’énergie plus important avec moins de perte tout le long de la canne.
Le résultat final est une canne qui réduit au maximum les mouvements de torsion latérale, source d’imprécision et de
perte de puissance sur les cannes conventionnelles comme le schéma ci-dessous le montre.
Le processus de fabrication Konnetic TM permet donc, de part sa nature même, de proposer de cannes plus résistantes pour un diamètre et un poids de 25% inférieur aux cannes dites conventionnelles de la marque. J’en déduis
alors que la difficulté principale pour chaque acquéreur de la « ONE » sera de trouver le bon moulinet pour équilibrer
ces petits bijoux.
Sage propose aussi sur ces modèles des un système de ligaturage au niveau des emmanchements 70% plus légers
que sur les cannes conventionnelles. Ce gain de poids permet selon la marque une meilleure transmission de l’énergie et donc de fait des sensations accrues et une action de la canne plus précise.
D’après Sage, ces avancées technologiques permettent à la ONE de devenir alors l’extension du bras du pêcheur à la
mouche permettant un geste plus fluide et plus précis permettant de poser votre mouche là où votre regard se pose…
tout un programme à rapidement vérifier en pratique.
Les cannes de la gamme « One » sont des cannes d’actions rapides, semi progressives, couvrant toutes les situations
de pêche grâce aux 22 modèles proposés pour la pêche en eau douce et en mer.
D’un point de vue finition, rien à dire, la qualité Sage est au rendez-vous, sans erreur de goût, peut être un poil trop «
classique » pour certains. Une couleur noire avec une finition « glacée », des anneaux ultra fins pour le gain de poids
et de couleur noir/bronze. Des anneaux assortis à un porte moulinet bronze avec un insert de couleur noisetier. La
poignée est faite dans un liège de très belle qualité et sa forme est conçue unitairement pour chaque modèle de la
gamme pour respecter son équilibre et ainsi assurer les meilleures prises en main et les meilleures sensations. La
canne est vendue avec une chaussette faite main et un tube de transport en aluminium avec le médaillon SAGE.
Au final, Sage nous propose une canne tout en sobriété et très belle facture, ultra précise quelque soit la distance
recherchée (même si je reste persuadé que c’est d’abord le pêcheur et sa technique qui font le différence), puissante
mais très douce, parfaitement équilibrée et particulièrement « tolérante » des erreurs techniques de ses utilisateurs.
Nous trouvons donc là une canne une canne ultra performante et facile d’utilisation qui ne semble pas destinée à
une catégorie de pêcheurs surdoués mais, semble-t-il, à des pêcheurs de tous les niveaux contrairement à certains
leaders du marché. J’y trouve un vrai défaut, son prix. Mais quand on aime on ne compte pas…paraît-il. Vivement le
prochain essai pour mesurer si les attentes générées par le marketing de la marque Sage sont bien au rendez-vous.
Leurres
ULTRA LEGER EN MOYENNE MONTAGNE
EQUIPEMENT ET TACTIQUES!
N ‘avez-vous jamais eu envie de « nager à contre courant », de faire ce que peu de pêcheurs font, de tenter de
nouvelles expériences? Si c’est le cas, nous vous emmenons aujourd’hui sur de tout petits cours d’eau, en
moyenne montagne, ruisseaux habituellement fréquentés par les pêcheurs aux appâts naturels qui trouvent
là un terrain de chasse propice à leur art...sauf que là, nous allons les prospecter aux leurres.
Il ne sera évidemment pas question de rechercher le poisson trophée, LA truite de l’année, mais bel et bien de
s’amuser en ayant des tapes « à la pelle », en essayant des « coups tordus », des posers impossibles, bref,
de repousser ses limites...
Tout d’abord, préparons notre matériel.
Texte et photos: Christophe Chambon et Antoine Machinal
S’équiper
Il va falloir crapahuter, escalader des rochers, marcher parfois pas mal de temps dans la forêt pour arriver au
ruisseau,etc., donc : on voyage léger!
- waders ou cuissardes transpirants
- chaussures à semelles en feutre (les rochers sont glissants)
- un gilet de pêche
- un couvre chef
Exit les chest-packs qui sont plus gênants qu’autre chose dans ce genre de milieu s’ils ont des poches avant latérales,
si vous voulez vraiment ce genre d’équipement (quand même bien pratique pour transporter ses papiers et le cassecroûte!), choisissez-le confortable, avec une seule poche à l’avant, ce qui gênera moins vos gestes et vous permettra
quand même d’emmener le nécessaire.
De toute façon, inutile de se charger les poches de leurres : 1 ou 2 boîtes suffisent amplement!
On évitera bien sûr les couleurs trop clinquantes : il va falloir se fondre dans le milieu, ce n’est pas une compet’ de
street fishing!
Côté matériel, rien de bien compliqué.
La canne
Vu que le leurre-roi sera la cuiller, on la choisira assez
souple (pour la précision, la discrétion des posers, et
parce que les Truites visées sont de vraies diablesses
dans ces ruisseaux : ça chandelle à qui mieux-mieux
et une certaine souplesse évitera de trop décrocher de
poissons), assez longue, entre 1m80 et 2m10. Cette
longueur, qui peut paraître excessive pour certains vu
l’exiguïté des lieux, nous sera bien utile pour des lancers
précis, et pour guider la cuiller dans les veines d’eau.
Parmi les valeurs sûres, on pourra choisir des modèles comme la Trout Spin (Pezon & Michel), les cannes
Boileau, ceux qui ont en leur possession une « bonne
vieille » Trutta (Sert) ont un très bon outil .
On veillera à deux choses : que la poignée soit courte
pour plus de maniabilité, et que la canne ne soit pas
recouverte d’un vernis trop brillant.
Le moulinet
Plusieurs points sont importants s’agissant de cette
pièce maîtresse :
-une récupération d’au moins 80 cm TDM est nécessaire
-une fiabilité à toute épreuve est requise. On doit être
sûr de lui, son pick-up doit se refermer sans coup férir
car la cuiller devra entrer en action dès sa tombée dans
l’eau.
J’utilise pour ma part un Stradic 2500, c’est un poil lourd
certes, mais ça tourne au poil et c’est fiable.
Le fil
On est en U.L, donc 10 ou 12/100 maxi. Personnellement, le 12/100 me convient la plupart du temps, j’utilise du
Teklon (Grauvel) et parfois du Camouflage (Pezon & michel).
Les cuillers
N° 0 ou 00 Mepps, n°1 ou 2 Panther Martin, ça suffit.
Coloris : noir, doré,argenté, truitelle, peut importe, ici,
c’est plus la précision et la conduite du leurre qui feront
la différence. Un petite boîte ou deux dans les poches du
gilet suffisent largement.
Par contre, n’oublions pas une chose : nous allons fréquenter un milieu sauvage, ces ruisseaux et ces têtes de
bassins sont certes bien peuplés, mais ils sont fragiles!
Les Truites, nombreuses, sont toutes de vraies Farios,
de petite taille (la croissance est très lente dans ces eaux
pauvres et granitiques), aussi, nous nous devons de les
respecter et de faire en sorte de ne pas les abimer. Pour
ces raisons, je ne peux que vous inciter à équiper vos leurres d’hameçons simples sans ardillons. En temps normal,
les touches sont franches et les poissons piqués comme il faut, les jours où « ça chipote »...ben tant pis! On essaiera
divers coloris ou modèles, mais quand ça veut pas, ça veut pas!
On aura toujours la satisfaction d’avoir des tapes, de savoir qu’on pêche juste...mais sans prendre...rageant hein?
Petits accessoires
- lunettes polarisantes
- coupe-fil
- appareil photo numérique. Dans ces milieux, les Truites sont superbes, elles méritent toutes la photo avant de repartir librement, et avec des hameçons simples sans ardillon, la plupart du temps, pas besoin de les sortir de l’eau...
- une pince du style pince à clamper dans les cas où la Truite a profondément engamé.
On oublie l’épuisette! Ça s’accroche partout,
c’est inutile, on se saisit très bien de ces petites
Truites à la main ou mieux : on les décroche en
les laissant dans l’eau...
bon, je crois qu’on est prêt, en route!
Pêcher
Bienvenue sur ces petits cours d’eau, qu’Antoine Machinal appelle « les pistes noires »!
Il a de bonnes raisons pour les qualifier ainsi : il faut être en relativement bonne forme physique ( escalader des rochers, marcher dans l’eau des heures, s’accroupir, se plier en deux... vaut mieux avoir les articulations en bon état!),
il faut maîtriser un minimum de technique de lancer pour ne pas passer son temps à grimper aux arbres pour se décrocher, et les Truites qui les peuplent sont extrêmement méfiantes, par eaux claires, elles nous repèrent de loin...
Vous n’avez pas de problèmes de santé particuliers, vous arrivez un tant soit peu à exécuter un « balancer sous la
canne »? alors en avant!
Pour pêcher ce genre de ruisseaux, il faudra garder à l’esprit les 3 P :
- Progression
- Placement
- Précision
si ces 3 aspects sont respectés, il n’y a pas de raisons pour que ça se passe mal!
La progression
Elle se fera quasiment tout le temps en avançant de l’aval vers l’amont, pour arriver dans le dos des Truites et échapper à leur vision (dont on parlera plus loin).
Bien évidemment, elle sera la plus discrète possible : pas de grands gestes inutiles, on évitera au maximum les
cailloux qui roulent sous les chaussures, on se fondera autant que faire se peut dans le milieu, on se tiendra le plus
bas possible la plupart du temps, bref, on cherche à se faire le plus discret possible.
Attention à notre ombre (et à celle de la canne)! On s’est tous « fait punir » au moins une fois pour ce genre de détails...
La progression se fera à plus de 90% en marchant dans l’eau : sur la rive, la truite nous voit de loin. Dans l’eau, on est
plus bas par rapport à la surface (donc moins repérable), et on peut aborder les postes de façon optimum. Il y a quand
même des cas où « l’attaque » depuis la rive sera mieux adaptée, nous verrons plus loin.
Une chose importante tout de même à garder à l’esprit : encore une fois, ces milieux sont fragiles, après les hameçons simples, nous devons faire attention en marchant dans l’eau à ne pas « ravager » les zones de frayères! Pour
cette raison, évitons le wading en ruisseau avant les mois d’avril- mai. L’UL en petits ruisseaux est une pêche très
amusante, mais elle doit être pratiquée en toute connaissance de chose...
Le placement
Nous aurons un double soucis : comment se placer par rapport au poste visé pour pouvoir lancer et récupérer notre
leurre le mieux possible mais sans que la Truite nous voit....
Ce dont nous devons nous préoccuper en premier lieu est notre placement par rapport au poisson : il faut se soustraire
à sa vue, c’est ça le plus important. Bien se placer par rapport au poste visé, c’est bien, c’est confortable...mais si on
a fait détaler la Truite qui y était, c’est 00!
Donc , d’abord se placer par rapport au poisson (supposé!).
Un petit rappel pour ceux qui débutent dans la pêche de la Truite : la truite voit:
- très bien devant
- très bien sur le côté
- très bien au-dessus d’elle.... ça commence fort!
Heureusement (ouf!), il existe un angle mort derrière elle et au dessus (re-ouf!) et elle a du mal a percevoir ce qui se
meut lentement.
A nous d’exploiter cet angle mort. Pour faire simple, on dira que tant qu’on reste dans un angle de 45° par rapport à
l’axe de la Truite et en arrière, on est invisible. Sachant que la Truite se tient en général face au courant (pour voir
arriver tout ce qui peut dériver dans le courant), on comprend pourquoi on se déplace d’aval vers l’amont.
Nous allons essayer plus loin de voir quelques postes typiques , comment les aborder et comment les pêcher.
La précision
Les postes sur ces ruisseaux seront
souvent exigus. Il va donc falloir être
précis et discret dans le lancer...
On parlait tout à l’heure d’un minimum
de technique, en effet, il faudrait maîtriser autant que faire se peut quelques lancers :
-le coup droit (en général, pas de soucis)
-le revers (il m’a toujours posé problème celui-là...je ne sais pas pourquoi!)
-le balancer sous la canne, avec une
ou deux mains (mon préféré....et celui dont on se servira peut-être le plus
dans ces ruisseaux).
Voici maintenant quelques postes typiques de ces ruisseaux.
Poste 1
voici le genre de secteur dont je me méfie : les
truites nous voient venir de loin, elles peuvent être
partout, et si on n’y prête pas attention, en marchant dans l’eau sans précautions, on risque de
créer une vague qui va se propager vers l’amont,
mettant en alerte toutes les habitantes.... quand
c’est possible, je préfère pêcher de la rive en
m’accroupissant et en profitant de la végétation
au maximum. Ce jour-là, la truite était au beau milieu...
Poste 2
On voit bien sur cette photo la veine d’eau sur
la droite et le mini seuil, juste en amont des
deux rochers sur la rive gauche. On est pas
mal placé ainsi pour pouvoir lancer dans le
seuil et maintenir la cuiller dans la veine en
penchant la canne vers la gauche. Ce jour-là,
l’attaque a eu leu sous l’arbre penché (mais la
truite suivait peut-être depuis le seuil...?)
Poste 3
Ici, la truite peut être partout. On est bien placé pour
pouvoir faire le petit seuil devant nous, puis lancer sous
le seuil suivant, suivre la veine d’eau en passant entre
le gros rocher et l’arbre coupé. Ce jour-là, l’attaque a eu
lieu sous l’arbre (il a fallu s’approcher un peu).
Poste 4
on est bien placé pour pouvoir faire la rive gauche
juste devant nous, ensuite, il faudra se déplacer
sur la gauche pour pouvoir lancer dans le seuil
suivant et prospecter le milieu+la rive gauche+la
rive droite. Ce jour-là, l’attaque a eu lieu dans le
« bouillon » que l’on voit au milieu de la photo en
aval du seuil.
Poste 5
On voit bien sur cette photo les
endroits intéressants : le seuil
et la berge profonde à gauche. On commencera donc
par quelques lancers dans la
chute d’eau puis, en lançant
à gauche et en maintenant la
canne penchée sur la gauche,
on passera au plus près des
racines.
Poste 6
De là où l’on est, on pourra lancer dans la
chute, accompagner la cuiller sur la gauche,
relancer, l’accompagner sur la droite... on se
déplacera ensuite sur la gauche pour pouvoir lancer derrière le rocher à droite, c’est
d’ailleurs là qu’à eu lieu l’attaque...
Postes 7 et 8
On voit sans problème où va se trouver le poisson : sous
la branche cassée de la première photo (on tentera alors
un lancer rasant pour atteindre la chute d’eau et ramener
en passant sous ladite branche) et sous la roche de la
photo 2 (il faudrait l’attaquer en se plaçant en aval sur la
droite de la photo et lancer devant pour pouvoir passer
dessous.
Poste 9
Poste d’école... on est très mal placé! : trop
près et à 90° par rapport au poisson supposé. Il faudrait être plus aval et le long de la
rive gauche pour lancer droit devant et ramener le long (vraiment à ras) des rochers.
Poste 10
En lançant devant nous à droite, on pourra longer
la berge (qui est creuse) en suivant la veine principale et passer au ras des racines, c’est là que se
tenait la truite. La partie droite de la photo avait
été prospectée auparavant en quelques lancers en
éventail.
Poste 11
C’est la rive gauche qui est la plus « profonde » et la plus intéressante, il suffit de lancer droit devant, de suivre la veine
d’eau en suivant ladite rive...
Infos
En cette fin de saison, notre ami «poête pêcheur» Alphonse
Arias sort 2 livrets très utiles reprenant tout ce qu’un pêcheur
peut être amené à se poser comme questions sur 2 pêches spécifiques: la truite par eaux de neige, souvent synonyme de bredouilles et le sandre aux leurres souples.
format 105 mm x 200 mm)pour 22 pages
SOMMAIRE « guide truite »
- Introduction
- Les 3 principales catégories d’eau de neige
- L’influence de la température de l’eau
- Les avantages de l’eau de neige
- Les périodes les plus favorables
- Les meilleurs postes
- La meilleure technique
- La plombée pour le toc
- Le meilleur appât
- Une petite réflexion
SOMMAIRE « guide sandre »
- Introduction
- Les avantages de leurres souples
- Le prix des leurres
- Le choix des leurres souples
- Les têtes plombées
- La façon d’escher
- La bonne animation et la tenue de canne
- La mauvaise animation
- La touche et le ferrage
- La ligne et le bas de ligne
- Les stratégies liées à la saison
- Les bonnes températures de l’eau
- Les bonnes couleurs et animations du leurre
- La lune
- Les attractants olfactifs
- Les cannes à pêche
- La petite conclusion
Exclusif pour les lecteurs de la revue
A l’occasion de la sortie de ces livrets, les 10 premiers visiteurs du « monde de la truite » qui en feront la demande par le contact du site
www.pecheur-arias.com recevront l’un des 2 guides en cadeau !
Ils doivent préciser :
• leur adresse postale complète
• les n° de tèl.
• leur choix : «guide truite neige » ou « guide sandre leurre »
• rèf. « monde truite »
Les guides seront envoyés gratuitement dès leur parution mi-septembre.
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Nouveaut
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poche téléphone, poche portefeuille à zip, poche filet et
jupe coupe vent.
Cette veste peut être complétée par un pantalon ‘bibs’
(type salopette) qui remonte très haut pour permettre
une étanchéité totale, jusqu’aux pieds. Ce pantalon
est réglable avec deux bretelles, une taille élastiquée
+ velcro, deux grandes poches de coté et deux poches
cargo.
Et ces vêtements sont toujours avec :
1 - le style field & fish : coupe parfaite et logo discret
2 – le prix compétitif : 99 € la veste, 69 € le pantalon, 139 € l’ensemble
A retrouver sur:
http://www.vetements-peche-mouche.com/tous-lesproduits/veste-de-peche-parka.html
• En cas de temps incertain ou d’averse, field & fish vous propose une capeline, très légère mais très protectrice : la capeline
comprend une capuche et vient couvrir vos épaules et votre gilet.
Nous avons donc un effet parapluie qui rejette l’eau par-dessus
votre gilet loin de votre pantalon ou de vos bottes. De plus, avec
un poids de 120 g, il est facile de l’emporter partout le long des
rivières dans votre gilet. Avec capuche et pression de serrage au
niveau des bras. à utiliser également comme tapis de sol pour votre pique-nique housse de protection siège voiture
Prix : 29 €
A retrouver sur :
http://www.vetements-peche-mouche.com/tousles-produits/cape-pour-la-peche.html
Bouton service pour la peche avec ventouse
Ce combiné bouton de service en métal avec un fil résistant de 60 cm et un ventouse permet d’accrocher ses boîtes de
mouche de façon efficace et ainsi d’éviter de perdre sa boîte entière avec son contenu de mouches au fil de l’eau...
Vous accrochez le petit mousqueton du bouton de service à l’intérieur de la poche du gilet pro et vous collez par pression la ventouse sur votre boite à leuures qui reste ainsi à tout moment solidaire de votre gilet. Prix : 6 €
ion
Associat
Rendez-vous Lozère juin 2011 de l’association
«Le Monde de la Truite».
Pour ce rendez- vous 2011 des membres de l’association Monde de la Truite, c’est la Lozère, avec ces plateaux peu peuplés et ces nombreux ruisseaux et cours d’eau, qui a été le terrain de jeu de ce weekend- end
prolongé du début juin. Cette rencontre de plusieurs jours nous aura permis de prospecter plusieurs secteurs de cette belle et renommée région et de pratiquer sur des profils variés.
Texte: Denis Chazaud
Ce printemps ou la sécheresse laissait entrevoir des niveaux alarmants, mais c’est sans compter sur des présages (
dixit un certain « chat noir ») qui suivent nos agapes, des pluies éparses sont arrivées pour oxygéner les cours d’eau
et remonter un peu les débits. Ces conditions « mitigées », parfois fraiches, surtout les nuits nous obligeront à adapter
nos pratiques, exercices fort enrichissants pour tous.
Après avoir pris possession de nos
mobiles homes de villégiature que
déjà les fils sont trempés dans le ruisseau qui serpente en plein camping,
les premières « riquettes »sont rapidement remises dans leur élément,
instants de partages, de confrontations
de matériels. Le soleil à peine couché,
il est temps déjà de commencer à savourer les spécialités culinaires et les
bons breuvages dans une ambiance
toujours aussi conviviale, activité qui
ponctuera régulièrement notre séjour,
occasion pour certains de nous faire
découvrir leur talent de chanteur, de
musicien et pour les plus acharnés de
ces instants nocturnes de « refaire le
Monde de la truite ou de la pêche ».
Le matin départ pour les grandes rivières
du sud Lozère, le Lot ou nous nous répartissons en petits groupes sur les secteurs
suivant les techniques. Durant ce long
week-end nous rendrons visite à la Colagne, la Rimeize, la Truyère, la Limagnole,
le Chapeauroux le Grandrieu et l’Ance.
Même si tous les facteurs n’étaient pas
réunis c’est sans compter sur la bonne
humeur de ce genre de réunions que chacun aura pu partager ces connaissances, découvrir une nature encore préservée et passer de bons moments avec
des personnes partageant la même passion.
Toutes les sessions de pêche se feront dans l’esprit de la charte de notre association, toutes les belles farios répartiront dans leur élément. Que ce soit à la mouche, aux appâts naturels ou aux leurres, sur des parcours No- kill ou
normaux nos belles répondront présentes et les bredouilles seront rares et chacun aura pu juger du potentiel suivant
les types de gestion des linéaires. Les photos agrémentant ce compte rendu vous laisseront entrevoir les phases de
cette rencontre.
Des collègues en vacances ou habitant ces lieux viendront nous rendre visite pour partager des instants halieutiques
ou autre moment de convivialité ainsi que de nous présenter leur activité, problèmes rencontrés et projets dans leurs
AAPPMA locales. Quelques anniversaires seront aussi les bienvenus pour excuser quelques « dérives », mais qui
réchaufferont les soirées frisquettes Lozériennes.
Il va s’en dire qu’une nouvelle fois à la fin de ce rendez-vous, que les départs des protagonistes après un dernier
regard dans le rétroviseur et les bras levés au portières ne laisse qu‘un seul message : « à la prochaine les copains »
et plein de souvenirs dans les mémoires de ces passionnés.
Shopping
Nouveauté 2011
Attaches cannes en néoprène aux couleurs de
l’association «Le Monde de la Truite»
Prix: 5 euros la paire
Casquette aux couleurs de l’association Le Monde de la Truite
Prix: 14 euros
Ecusson brodé aux couleurs de l’association Le Monde de la Truite
Prix: 5 euros
Veste Softshell Field and
Fish brodée aux couleurs de
l’association Le Monde de
la Truite
Prix: 79 euros
Tee shirt brodé aux couleurs de
l’association Le Monde de la
Truite
Prix: 15 euros
Pôlaire Field and Fish brodée aux
couleurs de l’association Le Monde de la Truite
Prix: 49 euros
Pour commander, vous pouvez vous adresser directement à l’association «Le monde de la truite à cette adresse»:
[email protected]
Mouche
Deux approches : loisir et compétition.
Tous les sports quel qu’ils soient peuvent être doublement appréciés, soit par le simple fait de le pratiquer
soit par le plaisir de se mesurer aux autres lors de rencontres.
La pêche à la mouche ne fait pas exception à cette règle, et malgré que les compétiteurs ne soient pas majoritaires au sein de l’ensemble des pêcheurs à la mouche Français, cette catégorie n’est pas à négliger, car les
Français sont dans le domaine les meilleurs au monde.
Texte et photos: Grégoire Juglaret et Jérôme Aussanaire
Le but de ces deux approches de la pêche est toujours la même : prendre du poisson en prenant du plaisir ! Mais alors
qu’est ce qu’il différentie tant la pêche de loisir de la pêche de compétition ?
Même si les fondements sont les même, la pratique elle, est vraiment très différente.
L’approche
Lors d’une sortie de pêche, une fois la rivière choisie, on choisira son secteur, en fonction des conditions pour pratiquer la technique que l’on affectionne le plus, sans oublier le choix du cadre dans lequel on souhaite exercer. Ensuite,
la vitesse de prospection dépendra de chacun, rechercher des poissons d’un même secteur en peignant toutes les
veines, soit en prospectant un maximum de terrain pour trouver des poissons actifs.
En compétition, pas de possibilité de choix de poste puisque ils sont attribués par tirage au sort. les horaires précis
sont à respecter… tout les compétiteurs rencontrent les mêmes contraintes et doivent en découdre sur des secteurs
précis imposés par l’organisation et tiré au sort. Le jeu des rotations garantira l’équité de la compétition (chaque pêcheur prospectera tour à tour plusieurs postes, pour qu’au final chacun ai eu des conditions similaires pour concourir).
Lors de ces manches (généralement de 3 ou 4 heures), un choix stratégique à déterminer avant le début de la compétition, sera nécessaire afin de ne pas perdre de temps pendant la pêche. Ce choix se fait généralement avant le début
de la manche en visitant tout son poste. Soit on choisira une méthode de pêche et un type de poste précis à explorer,
soit on décidera de peigner la moindre veine en utilisant différentes méthodes sur le même poste. On commencera
par exemple en sèche puis on descendra de plus en plus profond avec différentes densité de nymphes.
Le matériel
Une 8’6 ou 9’ pour soie de 4-5, avec l’action qui vous convient le mieux, sera idéal pour des sorties de loisirs. La polyvalence sera la principale condition à respecter afin de prendre un maximum de plaisir.
En compétition il faudra optimiser chaque minute afin de ne pas rater un poste. Il est important d’avoir un choix de
canne qui permette cette capacité adaptation quelque soit les conditions rencontrés.
Alors que 70% de la pêche se fera en nymphe, avec une canne de 10’ pour des soies de 4-5, il ne faudra pas négliger
les 30% restantes qui se passeront en sèche, en noyé ou au streamer.
Généralement, en compétition rivière en France, la pêche se fait uniquement avec la canne citée. En compétition
internationale, il n’est pas rare d’emmener plusieurs cannes montée sur le poste, afin d’avoir des bas de lignes adéquats pour différentes techniques à utiliser durant la manche. Par exemple une canne montée avec un bas de ligne
spécifique pour la pêche des ombres en sèche aval, une montée avec un bas de ligne pour la pêche en nymphe et
une canne montée avec une soie plongeante pour pêcher au streamer si d’éventuels poissons issus de piscicultures
ont été déversés.
Le résultat
En loisir, le résultat sera votre satisfaction personnelle, soit pour avoir passé une agréable journée, soit pour avoir pris
de nombreux poissons, ou d’avoir réussit le coup parfait.
En compétition en dehors des satisfactions citées précédemment, le but principal est le résultat. Soit pour être monté
sur un podium, avoir accédé à une division supérieur, ou de concourir contre soit même et de chercher à chaque nouvelle rencontre un meilleur résultat que lors de la précédente en cherchant toujours à s’améliorer techniquement.
Le partage
Que ce soit en compétition ou en sortie entre amis, la pêche à la mouche est une passion qui se partage. La difficulté
technique de cette pêche pour un débutant s’efface s’il est pris en main par quelqu’un de plus expérimenté. Une fois
cette étape franchis chacun apportera à l’autre en fonction de ses propres observations.
En compétition, même constat. Une fois la manche fini, les échanges vont bon train, et c’est de cette manière que le
niveau augmente continuellement, et que de nouvelles techniques apparaissent.
Le développement technique
- Technique de pêche en nymphe
Alors que pour certain, la seule véritable pêche à la mouche reste la pêche en mouche sèche, il ne faut pas oublier
les importantes évolutions réalisées dans le domaine ces vingt dernières années, et notamment par le biès des techniques de pêche en nymphe.
D’abord utilisées en compétition dans certaines régions, cette approche s’est développée auprès de très nombreux
moucheurs, frustrés de ne pouvoir prendre des poissons en sèche que durant des périodes de plus en plus courtes
dues à l’évolution du comportement alimentaire dés salmonidés.
- Techniques de lancer
Alors qu’en compétition de pêche, le seul résultat est la capture du poisson quelque soit le mode technique qui a permis de le capturer, lors de sortie de pêche il peut être plaisant de capturer un poisson à distance ou en ayant pratiqué
un posé spécifique. Les Italiens pratiquent depuis de très longues années une technique de lancer commençant à se
développer en France, la TLT (technique du lancé total.
Cette méthode se pratique avec une canne courte de 7’6 pour soie de 3-4 et un long bas de ligne d’environ 5m. Ce
lancer très rapide en fermant la boucle permet de contourner les obstacles et donc d’aller chercher les poissons au
plus profond de leurs repères.
En compétition réservoir, la distance de lancer est souvent une des clés de la réussite. Le matériel à donc évolué pour
augmenter les performances du lanceur, et bénéficie donc à tous, compétiteurs ou non.
Compétition ou loisir, à la fin il ne reste que la passion. Celle de vouloir toujours s’améliorer ainsi que partager nos
expériences. C’est bel et bien dans cet apprentissage sans fin, que nous prenons, quelque soit notre manière de
l’aborder, toujours plus de plaisir.
urels
t
a
n
s
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â
App
NATURA STIGMAX DELACOSTE – 3,90 Medium
La polyvalence
Sortie en 2011, la gamme de cannes Natura Stigmax est proposée en 4 déclinaisons, toutes en 4
brins afin de réduire l’encombrement:
Une canne en 3M60, très nerveuse, conçue pour les
pêches rapides des petites et moyennes rivières.
Deux cannes en 3M90, avec deux actions et puissances différentes. La Médium, d’action progressive
moyenne. Ce modèle, celui que nous avons testé,
s’avère être une canne très polyvalente s’adaptant
à toutes les conditions, aussi à l’aise en début de
saison que dans les conditions d’étiage. Si notre
test ne nous a pas mis face à des truites de tailles
conséquentes, cette semble posséder une excellente réserve de puissance.
La version Heavy propose une action progressive
plus puissante et semble idéale pour les pêches nécessitant des plombées plus conséquentes ou pour
combattre de gros poissons.
La gamme est chapeautée par une version en 4M20,
conçue pour la traque de nos poissons préférés en
grandes rivières, ou bien sur pour les amateurs de
cannes plus longues quelque soit les conditions
rencontrées.
Caractéristiques techniques
Tous les modèles sont construit en carbone IM et propose un accastillage de qualité : anneaux SiC, poignée liège
naturel, porte moulinet avec des bagues préformées, accroche hameçon rabattable. Finition noir mat et sable sur la
parte basse de la canne. Elles sont livrées avec un étui nylon compartimenté.
Notre essai
Nous avons donc eu l’occasion d’essayer le modèle 3,90
médium sur une rivière au profil torrentueux en Haute-Savoie, le Borne. Les conditions de pêche avec des eaux
basses nous imposèrent une plombée légère pour ce type
de rivière. Dès sa prise en main, la canne semble légère et
équilibrée, à l’utilisation elle s’oublierait presque. La finesse
du scion peu est paraître étonnante. D’un point de vue finition, le liège semble être de qualité, les bagues préformées
sont peut être un peu dure au premier usage, mais assure
que le moulinet ne bouge pas à l’utilisation contrairement à
de nombreux modèles sur le marché. Le coloris choisi est
classique et sobre.
Nous l’avions associé à un moulinet Seido CI4 2500 de
chez Shimano de 190gr. La finition est de qualité et le positionnement d’un « D » de couleurs gris argenté aux extrémités de chaque brin permet de trouver naturellement le
bon alignement des anneaux.
Sur les quelques poissons pris ce jour là, l’action progressive semi rapide de
cette Natura STIGMAX se fait remarqué même si nous l’avons trouvé un peu
moins progressive qu’attendu. Peut être du à la taille de nos prises et aux
conditions de pêche rencontrés ne permettant pas de la pousser dans ses retranchements.
Au final, vous trouverez des cannes performantes pour
un prix des plus abordables, très polyvalentes, nerveuses avec suffisamment de réserve de puissance et une
action suffisamment progressive pour combattre de jolis
poissons. Le modèle testé est donc utilisable du début
à la fin de la saison.
n
io
Compétit
Sélections de l’équipe de France Junior de
pêche à la Mouche.
Texte et photographies: Grégoire Juglaret
Les 15, 16 et 17 juillet dernier ce sont déroulé en Bourgogne, sur le Mechet et sur l’Yonne, les épreuves de sélection
de l’équipe de France Junior de pêche à la Mouche.
9 jeunes venus de toute la France et présélectionnés grâce à leurs résultats au niveau national étaient pressentis pour
intégrer l’une des meilleures équipes du Monde (5 podiums dont 3 titres en 6 participations).
Au bout de ce Stage, une superbe équipe est née ! Elle est composée de Maxime Algeyere, Thomas Principe, Geoffrey Barbier, Pierre Kuntz, Mickael Lebon et Dimitri Prud’homme, encadrée par Frédéric Desfaits (manager) et Grégoire Juglaret (capitaine). Le groupe, équipé par la maison JMC-Mouches de Charette tentera d’accéder à nouveau
au titre suprême.
Le championnat du monde se déroulera du
26 aout au 2 septembre prochain en Toscane dans le centre de l’Italie, sur la rivière
TEVERE.
Souhaitons-leur toute la réussite nécessaire pour qu’ils puissent exprimer au mieux
toutes leurs qualités de compétiteurs !
on
i
Compétit
Championnat du Monde junior de pêche à la
mouche.
Le championnat du Monde junior de pêche à la mouche vient de se déroulé en Toscane en plein cœur de
l’Italie du 26 aout au 2 septembre dernier.
Texte et photographies: Grégoire Juglaret
L’équipe de France, soutenue par la maison JMC-Mouches de Charrette, était sur place durant une semaine de préparation avant la semaine de compétition.
C’est au cours des séances d’entrainement et sous plus de 40°C que la stratégie de l’équipe s’est construite.
Le règlement imposant l’utilisation d’une seule mouche, l’équipe à chercher et à trouver des imitations fonctionnant
très bien sur les poissons sauvages des parcours d’entrainement. Sedges beiges sur hameçons de 14, CDC sur hameçons de 18, et araignées rouges sur hameçon de 12 avec une approche discrète des postes en allant chercher les
poissons au plus profond dans les obstacles, constituaient les bases techniques de cette stratégie.
La compétition, se déroulant sur un parcours No-Kill allait cependant réserver son lot de surprises.
La proportion de poissons introduit était bien supérieure à celle des parcours d’entrainement, et l’approche en était
très différente. Les poissons ont été capturés pour la plupart à l’aide d’imitations beaucoup plus volumineuses (sur hameçon de 8 pour les sèches) dans des couleurs beaucoup plus vives (vert chartreuses pour les nymphes) que celles
repérées durant l’entrainement.
A ce jeux les plus fort ont étés les américains qui surclassent la compétition devançant les Italiens (ayant au moins
l’avantage du terrain…) et les espagnols.
L’équipe de France fini aux pieds au podium (à 3cm de poissons exactement), jouant de « malchance » tout au long
de la compétition en plus d’avoir eu un tirage au sort défavorable, tirage au sort ayant également reléguer l’équipe
tchèque tenante du titre et première au tableau des médailles avec 3 titres mondiaux (tout comme la France) au cinquième Rang.
Malgré tout, et c’est ce qu’il faudra retenir de ce championnat, une superbe équipe de France est née, avec un visage
nouveau, enviée et aimée des autres nations. Un bel avenir se dresse pour les membres de cette équipe !
te
Découver
Découverte de la sociéte Pezon et Michel.
Ce 18 juillet 2011 fut pour nous l’occasion de visiter le site de Pezon et Michel sur la région de Chartes.
Nous fumes accueilli par Jérôme Riffaud responsable de la marque au sein du Groupe Sensas qui nous a
servi de guide et que nous remercions pour le temps passé. Mais avant d’aborder le thème des nouveautés
2012 de Pezon et Michel, revenons sur l’histoire de cette marque.
Texte: Frank Faubert
Photographies: Jérôme Aussanaire
Pezon et Michel est tout d’abord connu, historiquement, pour ses cannes en bambou refendu. Dans ce domaine,
elle fut sans conteste la marque maîtresse dans notre pays et ce depuis 1932, date à laquelle ses premières cannes
en bambou refendu furent commercialisées. Une réputation de qualité qui a su au fil des ans franchir nos frontières.
Quelques grandes dates marquèrent l’évolution et le développement de Pezon et Michel.
Entre 1935 et 1937 ce fut
d’abord une évolution technique qui fut capital pour son
développement : le trempage
du bambou. Au delà de cette
évolution technique ce fut la
rencontre entre PEZON ET
MICHEL et CHARLES RITZ.
En 1937, les premières cannes paraboliques (facilitées
par l’évolution technique)
virent le jour avant la naissance des fameuses PPP
(Puissance Progressive Parfaite) créées en 1949 mais
commercialisées qu’à partir
de 1953.
Quarante ans plus tard, fin 1999, Pezon et Michel ferme ses portes, quitte Amboise pour St Brieux avant d’être finalement repris et relancé par la société Sensas, 1er fabriquant Européen d’amorces de pêche. Cette société (Sensas)
créée il y a quarante ans, par la famille Bonnet, a été reprise en 2002 par Hugues Nello, actuel PDG et actionnaire
principal. Le site industriel est à ce jour implanté en Beauce, près de Chartres. Sensas se cantonnait dans un premier
temps à la pêche au coup (amorces, accessoires et petits matériels) et aux produits pour la carpe avec STARBAITS.
L’acquisition de la Marque Pezon et Michel (Pêche de tous les carnassiers) en 2003* et la création de la marque
ILLEX (pêche aux leurres), entraient dès lors dans sa stratégie de diversification couvrant ainsi tous les domaines de
la pêche de loisir en eau douce et en mer.
Aujourd’hui, avec plus de 10 000 références sur ses 4 catalogues, Sensas veut offrir au pêcheur des « produits de
qualité qu’il peut utiliser en toute confiance pour prendre du poisson, est le souci quotidien de l’entreprise ». C’est donc
dans cet esprit que tous les produits sont mis au point et testés par des spécialistes de chacune des marques.
Pezon et Michel, si moins présent dans le domaine de la pêche à la mouche, propose une gamme riche pour tous les
budgets, avec en têtes de liste, des produits de qualités à des prix abordables. Toutes les techniques de pêche des
carnassiers en eau douce sont ainsi couvertes et un vaste choix de cannes, moulinets, leurres, accessoires et bagagerie vous est proposé. La pêche de la truite y trouve néanmoins une place de choix dans cette collection.
Depuis ce renouveau, Pezon et Michel a
très rapidement retrouvé sa place dans
l’univers de la pêche et n’a eu de cesse
d’évoluer depuis cette période ! Pour 2011
c’est plus de 70 nouveautés dans le domaine des cannes, dont une trentaine pour
la pêche de la truite qui nous seront proposées par la Marque. Nous avons fait le
choix de vous présenter quelques uns de
ces produits 2012 en avance de phase.
Les premières à avoir attirés nos regards
sont les nouvelles « Specialist ». Renommée «Specialist Source» à cette occasion,
cette gamme proposera onze modèles
pour un prix moyen de vente autour des
125 euros, avec un look tout aussi sobre
et peut être un peu plus traditionaliste que
les hauts de gammes «Pro Séries». Vous
y trouverez sept modèles qui pourront être
utilisés dans le cadre de la pêche de la
truite.
La « Trout Spin » d’une puissance de 2-7gr
est proposée en une seule taille, 1,80m.
La « Trout Lure » sera cette année déclinée
en trois tailles, 1,80m (3-10gr), 2,10m (312gr) et une 2,40m (3-15gr). Les puissances affichées de ces cannes ont donc été
légèrement revues par rapport à la gamme
2011. Vous pourrez aussi vous orienter
vers des cannes un peu plus puissantes
comme la « Drop Shot » d’une longueur
de 2,10m et d’une puissance annoncée
de 3-15gr ou encore Les « LS », déclinées
en deux tailles, 2,10m et 2,40m pour une
puissance de 6-18gr.
Toujours dans les cannes leurres, nous avons particulièrement remarqué l’apparition d’une série enfants « REDOUTABLE BASS SMILE » incluant deux modèles de cannes et une bagagerie dédiée. Le design de cette gamme ne
manquera pas d’attirer les regards de nos apprentis pêcheurs.
Nous finirons sur une nouvelle gamme de gilet «EAUX VIVES», de deux Chest-Pack et d’un ceinturon. Cette gamme,
d’un coloris plus neutre (beige et noir ou vert kaki) a été pensée en gardant comme objectif l’aspect pratique pour
les pêcheurs comme par exemple les fermetures éclaires équipés de pièces. Certains membres de l’équipe de guide
Pezon et Michel ont d’ailleurs fortement contribué à la conception de ces produits.
La ceinture propose une
multitude de rangement,
un emplacement pour une
gourde, une poche latérale,
une poche principale compartimentée sur laquelle
viennent se greffer une
petite poche équipée d’un
accroche mouche et d’une
poche soufflet.
Le chest pack - 1
Ce chest pack existant l’année dernière a été entièrement revu
cette année: une poche frontale avec un grand espace libre et
une poche soufflet avec un scoubidou permettant d’y attacher
des petits accessoires comme un coupe fil pou une pince. Sur
cette poche soufflet vient se positionner une nouvelle poche plus
petite, très pratique pour les petits accessoires et dans laquelle
un accroche mouches peu très facilement se positionner. Vous
trouverez aussi une grande poche à soufflet dans le dos.
Le chest pack - 2
C’est la grande nouveauté 2012. Conçu
pour les courtes marches d’approches, il a
été pensé en gardant à
l’esprit le côté pratique.
Dans le dos vous trouverez une grande poche compartimentée et
une poche à soufflet et
un emplacement pour
une gourde ou le tube de transport d’un canne. Sur le devant ce chest pack
vous propose une grande poche frontale, deux petites poches et une poche
à soufflet.
Le gilet, d’une couleur vert kaki avec des fermetures éclaires grises
relevant le ton du gilet parfaitement, est constitué de tissus déperlants et de tissus à maille sur les côtés. Il vous propose 10 poches à
l’avant avec 2 emplacements pour accessoires et un accroche mouche, sur le dos une grande poche. Vous trouverez ainsi un ensemble
léger et pratique pour moins de 60 euros.
Pour les autres nouveautés 2012 de la marque Pezon & Michel, le
monde de la truite vous donne rendez-vous en décembre.
Historique PEZON et MICHEL
1895: Gustave Pezon fonde à Amboise la société PEZON &
MICHEL.
1936: Dépôt de la marque LUXOR
par la Sté Pezon et
Michel. Paul MAUBORGNE, concepteur et responsable de
fabrication de ces moulinets
de légende,
pose
les
fondations d’un succès qui s’étendra jusque dans les
années 1980.
1938: Création des premières cannes en bambou refendu de type parabolique avec l’aide de Charles
Ritz et Pierre Creuswault, champion du monde de lancer.
1940: Fourniture de « blanks » en bambou refendu aux principaux constructeurs anglais et américains. Ernest Hemingway devient conseiller de Pezon et Michel.
1970: Pezon et Michel emploie plus de 300 personnes et
portant dans près de 40 pays.
2003: Rachat de
che.
PEZON ET MICHEL par
devient
un des leaders mondiaux en ex-
la Société SENSAS, leader Français des articles de pê-

UL en moyenne montagne - Le Monde de la Truite

Transcription

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