La chirurgie oculaire au laser est-elle la solution?
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La chirurgie oculaire au laser est-elle la solution?
BULLETIN TRIMESTRIEL Volume 8 • Numéro 3 Troisième trimestre de 2001 Avantages sociaux S O M M A I R E Capsule Médicaments 2 Les désignations de bénéficiaire Clarté et précision évitent bien des complications 3 Stressé? Vous n’êtes pas seul! 4 La cyberchronique 6 Questions de réglementation 8 La chirurgie oculaire au laser est-elle la solution? Se passer L de lunettes : une réalité possible es médias ont beaucoup parlé de la chirurgie oculaire au laser ces dernières années. Et avec raison! Les personnes qui portent des lunettes ou des verres de contact savent à quel point il serait bon de pouvoir s’en passer. Toute personne qui porte des lunettes sait qu’il est extrêmement frustrant de chercher ses lunettes juste pour lire l’heure sur le réveilmatin. Mais avant de se précipiter à la clinique de chirurgie au laser la plus proche, les gens doivent connaître les risques et les avantages de la chirurgie oculaire au laser. Ils doivent comprendre que l’intervention est irréversible. Toute personne qui envisage la chirurgie oculaire au laser doit consulter un médecin et être aussi franche que possible sur ses antécédents médicaux et sur ses attentes. Le médecin doit avoir tous les renseignements pour conseiller l’acte médical approprié. Types d’inter ventions La laser excimère, le laser de base utilisé pour la chirurgie oculaire, émet des rayons ultraviolets à haute énergie. Le laser est précis, réduisant au minimum les dommages aux tissus voir Chirurgie oculaire à la page 2 Capsule Médicaments Les médicaments d’ordonnance peuvent souvent remplacer d’autres formes de thérapies plus coûteuses telles que l’hospitalisation. Par conséquent, la pharmacothérapie permettrait-elle en fait de réduire les coûts liés aux soins de santé? Peut-être… Les médecins utilisent de plus en plus la pharmacothérapie pour traiter des affections avant qu’elles ne posent problème. L’utilisation accrue de la pharmacothérapie n’est pas le seul facteur contribuant à l’augmentation des coûts liés aux médicaments. En effet, les produits nouveaux et plus efficaces sont de plus en plus chers. Selon une étude américaine menée par Express Scripts, entre 1996 et 2000 le coût moyen des ingrédients utilisés par chacun des participants par année a bondi de 85 %. Les nouveaux médicaments d’ordonnance mis sur le marché depuis 1996 ont généré environ 35,7 % de ce coût. Le secteur de l’assurance fait face à un défi de taille : comment trouver le juste équilibre entre le besoin de donner l’accès à des médicaments plus efficaces (et plus coûteux) et le besoin de limiter le coût des régimes d’avantages sociaux. Express Scripts suggère quelques moyens qui peuvent limiter le coût des régimes médicaments. Aider les employés à comprendre le coût des ordonnances peut, par exemple, contribuer à limiter la montée des coûts. Hausser le montant de la quote-part s’est aussi avéré une stratégie efficace pour certains régimes, car cette mesure décourage toute tendance à faire exécuter des ordonnances inutiles. Dans le même ordre d’idées, réduire la quantité de comprimés délivrés par ordonnance pour une nouvelle pharmacothérapie peut également permettre de prévenir le gaspillage. Enfin, la révision de l’utilisation de médicaments empêche d’exécuter plusieurs ordonnances pour traiter une seule affection, ce qui offre la possibilité de réduire les coûts et de préserver la sécurité des participants. Express Scripts souligne que la solution n’est pas aussi simple. Par exemple, l’augmentation de la quote-part peut décourager les employés de demander des ordonnances inutiles, mais peut aussi dissuader les travailleurs à faible revenu de faire exécuter des ordonnances nécessaires. En outre, cette mesure pourrait amener les patients à réduire la posologie et à prolonger la période de traitement. En élaborant les régimes médicaments, les administrateurs de régime doivent veiller à ce qu’ils répondent le mieux possible aux besoins des participants. Le défi auquel fait face le secteur de l’assurance est le suivant : comment rembourser des médicaments plus chers tout en répondant aux besoins des participants sur le plan de la santé. La Financière Manuvie cherche toujours à trouver le meilleur moyen de limiter les coûts tout en offrant le meilleur régime médicaments possible aux participants. Source : Express Scripts 2000 Drug Trend Report – Données américaines 2 Chirurgie oculaire, suite de la page 1 périphériques. Deux méthodes de chirurgie oculaires correctrices ont retenu le plus d’attention : le KISAL (ou LASIK) et la PRK. Le KISAL (kératomileusis in situ assisté par laser) est utilisé pour traiter la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme. Le KISAL est l’intervention la plus récente utilisée pour la chirurgie oculaire au laser, car elle semble plus efficace et présente moins de complications que la PRK. Lors de cette intervention, le chirurgien doit d’abord couper une lamelle dans le stroma (la couche intermédiaire de la cornée) et utiliser le laser pour retirer une partie des tissus sous la lamelle afin de remodeler la cornée. La lamelle est ensuite replacée et la cornée peut se cicatriser naturellement. L’intervention dure à peine quelques minutes par oeil. La PRK (photokératectomie réfractive) peut également être utilisée pour traiter la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme. Lors de l’intervention, le chirurgien utilise un laser pour remodeler la cornée en retirant des tissus de sa surface. Comme dans le cas du KISAL, cette intervention ne dure que quelques minutes par oeil. La kératotomie radiale (KR) est utilisée de moins en moins souvent et corrige la myopie légère à modérée. Lors de cette intervention, le chirurgien pratique des incisions disposées en rayons sur la cornée du patient, ce qui l’aplatit et réduit ainsi la myopie. Cette intervention prend généralement moins d’une demi-heure. Les avantages constatés par les patients portent habituellement sur le changement des habitudes de vie, mais ils peuvent être importants et résumés par un seul mot : liberté. Libre de nager, de jouer au basket-ball ou de danser sans verres de contact ni lunettes spéciales. Libre de regarder avec des jumelles ou un appareil photo sans devoir préalablement enlever ses lunettes. Ne plus avoir à acheter de nouvelles lunettes tous les deux ans. Toutefois, certaines personnes doivent continuer de porter des lunettes même après l’intervention. Au fur et à mesure que les gens vieillissent, l’acuité visuelle se détériore malgré la chirurgie correctrice. La chirurgie corrige la vision; elle ne traite par les causes sousjacentes de la détérioration de la vision. Le rétablissement varie beaucoup selon les patients. Certains patients pourront voir clairement en moins de 24 heures, alors qu’il faudra plusieurs semaines à d’autres personnes pour obtenir une acuité visuelle. Même si un patient peut voir clairement à un stade précoce du rétablissement, il est important d’éviter toute activité trépidante pendant plusieurs mois. Les sports de contact tel le football, et autres mouvements violents comme l’activation des sacs gonflables, peuvent causer des complications post-chirurgicales. Le patient devrait toujours respecter les prescriptions du médecin. Il ne faut pas prendre de raccourcis lorsqu’il est question de la vue. suite à la page 6 Chirurgie au laser La chirurgie au laser modifie la couche externe de l’œil, plus particulièrement la cornée. La partie externe de l’œil est constituée de trois éléments : la cornée, la partie transparente qui couvre la pupille et l’iris; la sclérotique, la partie blanche de l’œil; et le limbe, la partie externe de la cornée où elle s’attache à la sclérotique. Sclérotique La lumière est réfractée en deux étapes, premièrement par la cornée, Iris deuxièmement par le cristallin. La lumière doit converger clairement Cornée sur la rétine (le récepteur du nerf optique) pour obtenir une bonne Pupille vision. Cristallin Rétine Les désignations de bénéficiaire Clarté et précision évitent bien des complications L ’assurance-vie, les désignations de bénéficiaire et les droits de succession ne suscitent généralement pas autant d'intérêt que les placements dans les fonds mutuels ou les rendements des indices boursiers mais ils exigent autant de vigilance. Une désignation de bénéficiaire ambiguë peut entraîner de l’anxiété durant une épreuve déjà douloureuse. Les difficultés peuvent être accrues au lieu d'être allégées si le produit de l'assurance est versé en retard. Voici donc quelques conseils utiles entourant les désignations de bénéficiaire. • En cas de désignation de la « succession » comme bénéficiaire, le produit de l'assurance risque d'être assujetti aux réclamations de créanciers et, dans certains cas, à des droits de succession. Pour éviter des telles situations, les participants peuvent désigner une ou plusieurs personnes comme bénéficiaires. • Quand la succession est désignée comme bénéficiaire, ou en l’absence de désignation, il est capital de rédiger un testament. Le chèque de la prestation décès ne peut être encaissé que si un exécuteur testamentaire ou un administrateur a été nommé. En l’absence de testament, le tribunal nomme un administrateur. • Incitez les participants à consulter un conseiller juridique ou financier pour toute question relative aux testaments, aux fiduciaires et à la planification successorale. Les promoteurs et les administrateurs de régime ne sont pas en mesure de fournir des avis juridiques et financiers personnels. • Assurez-vous toujours que la désignation de bénéficiaire est signée et datée avant de la classer. • Quand le participant ajoute une deuxième page où figurent les noms de bénéficiaires, assurez-vous que cette page est signée, datée et référencée en tant que pièce jointe. • Il ne faut jamais utiliser l’expression « et/ou » quand plusieurs bénéficiaires sont nommés et se contenter de leur assigner un numéro. Par exemple, il ne faut pas inscrire « Marie Tremblay et/ou Luc Desjardins » ni « 1. Marie Tremblay, 2. Luc Desjardins ». Il faut plutôt inscrire tous les noms les uns à la suite des autres (exemple : Marie Tremblay, Luc Desjardins). Dans ce cas, chaque personne reçoit une part égale du produit de l'assurance. • Il faut inscrire tous les noms en assignant à chacun un pourcentage (exemple : Marie Tremblay reçoit 75 % et Luc Desjardins, 25 %) dans le cas où le participant ne veut pas que le produit de l'assurance soit réparti également. Les pourcentages doivent totaliser 100 %. • Il faut utiliser les expressions « bénéficiaire principal » et « bénéficiaire subsidiaire » pour stipuler que le premier reçoit la prestation décès intégrale, à moins qu’il ne soit décédé, auquel cas la prestation intégrale revient au bénéficiaire subsidiaire (exemple : « La bénéficiaire principale est Marie Tremblay. Le bénéficiaire subsidiaire est Luc Desjardins »). • Conservez l’original de la désignation. Parfois, une copie ne suffit pas. • Ne divulguez jamais le nom d’un bénéficiaire à un tiers, à moins que la loi ne vous y oblige. La désignation de bénéficiaire constitue une information confidentielle. (Quand la désignation de bénéficiaire est transmise directement à l’assureur, le code de confidentialité empêche ce dernier de divulguer les noms des bénéficiaires au promoteur du régime ou à quelque autre tiers.) • Quand un ou plusieurs des bénéficiaires sont des mineurs, conseillez au participant de nommer un fiduciaire ou un tuteur aux biens des mineurs, afin d’éviter que la prestation décès ne soit consignée en justice ou ne soit gelée jusqu’à ce que les mineurs atteignent la majorité. • En cas de cessation de la couverture des participants, conservez toujours les désignations des personnes bénéficiant de l'exonération de primes ou touchant des prestations d'invalidité de longue durée. En l’absence de désignation, la prestation décès est versée à la succession au décès de la personne. • Dans certains cas de divorce ou de séparation, le participant peut se voir intimer par le tribunal de désigner un bénéficiaire particulier. Le participant au régime est tenu d'obtempérer sinon la prestation décès peut être consignée en justice. Les désignations de bénéficiaire doivent être absolument claires et précises. L’ambiguïté, si elle ne peut être levée, génère des retards ou peut entraîner un paiement à la succession ou une consignation en justice. Nota : Cet article n’a pour but que d’informer et ne constitue pas un avis juridique. Vous devez toujours consulter votre conseiller juridique et votre conseiller en avantages sociaux, conjointement avec le représentant de la Financière Manuvie, avant d’apporter des modifications à votre régime. Les désignations irrévocables Comme leur nom l'indique, les désignations irrévocables ne peuvent être révoquées ni modifiées. • Au Québec, la désignation du conjoint marié est automatiquement irrévocable, sauf indication contraire. En cas de divorce, la désignation complète (et non seulement l’irrévocabilité) tombe en déchéance. Des règles spéciales s’appliquent aux désignations de conjoint et aux divorces antérieurs au mois de décembre 1982; il convient d'obtenir un avis juridique dans chaque cas. • Quelle que soit la province, l'assuré peut désigner le bénéficiaire de son choix de façon irrévocable. Il suffit d'ajouter une note spécifiant que la désignation est irrévocable. • La désignation d'un bénéficiaire irrévocable ne peut être modifiée qu'avec le consentement du bénéficiaire désigné, à moins que celui-ci ne décède avant l’assuré. • La désignation irrévocable demeure valide même si le titulaire du contrat change d’assureur. • Les règles qui régissent la désignation de bénéficiaire sont complexes. L'obtention d'un avis juridique peut s'imposer. 3 Stressé? Vous n’êtes pas seul! 100 Les femmes sont plus stressées que les hommes : 65 % des femmes vivent beaucoup de stress au travail, comparativement à 58 % des hommes. De plus, 38 % des femmes ont déclaré que le stress au travail les a rendues malades, comparativement à 30 % des hommes. D’après les réponses recueillies, la charge de travail est la première cause de stress, devant les obligations financières personnelles. Les symptômes de stress les plus courants sont l’irritabilité et l’anxiété, l’insomnie, la fréquence des maladies et l’absentéisme. Pas moins de 41 % des répondants affirment que les employeurs sont loin de faire assez d’efforts pour lutter contre le stress au travail, alors que 57 % estiment que leur employeur fait juste assez ou plus qu’assez d’efforts pour le combattre. Modalités du régime sur Internet Selon 51 % des répondants, la diffusion sur Internet des modalités du régime les aiderait à mieux comprendre et à mieux utiliser leurs garanties. Il s’agit d’une hausse par rapport au sondage de 2000 (45 %) et de 1999 (44 %). 60 % 59 % 40 20 Prov. de l’Atlantique Québec Ontario Alberta Sask. et Man. 0 « Mon travail est si stressant qu’il m’a parfois rendu physiquement malade » 100 80 60 38 % 40 34 % 30 % 20 Total Hommes Femmes 0 Nombre de répondants ayant répondu « oui » Pourcentage des employés qui utilisent Internet pour consulter les modalités de leur régime : 100 Selon le revenu 80 60 48 % 38 % 40 Pourcentage des employés ayant accès à Internet et dont les modalités de leur régime sont diffusées sur Internet : Ne sait pas 22 % Pourcentage des employés qui utilisent Internet pour consulter les modalités de leur régime : 20 14 % 0 Plus de 60 000 $ 100 De 30 000 $ à 60 000 $ Moins de 30 000 $ Selon la région 80 Oui 31 % Non 58 % Oui 42 % 59 % 60 53 % 49 % 40 % Non 47 % 40 33 % 29 % 20 Québec C.-B. Prov. de l’Atlantique Ontario Sask. et Man. Alberta 0 4 2001 42 % 39 % 42 % 51 % 61 % 63 % 64 % 53 % 52 % 62 % 60 Stress Le milieu de travail est stressant pour les Canadiens. Le sondage Aventis démontre que 62 % des répondants estiment éprouver beaucoup de stress au travail, soit 15 % de plus que l’an dernier. Les Brittano-Colombiens arrivent en tête de liste. 69 % 2000 80 C.-B. L’étude a également démontré que les Canadiens sont généralement satisfaits de leur régime collectif de soins de santé, mais dans une moindre mesure que l’année dernière. La plupart des employés estiment que leur employeur cherche davantage à limiter les coûts qu’à offrir un excellent régime de soins de santé. Proportion des employés estimant vivre beaucoup de stress au travail 47 % ’année a été stressante pour les travailleurs canadiens qui, pour la plupart, voient l’avenir du système de soins de santé avec de plus en plus de pessimisme, selon une récente étude d’Aventis Pharma. D’après les résultats du sondage Aventis sur les soins de santé de 2001, le stress au travail a augmenté de façon spectaculaire au cours de la dernière année. De plus, bien qu’ils soient actuellement satisfaits du système de soins de santé, les Canadiens craignent pour son avenir. Échelle nationale L Satisfaction Moins de Canadiens sont satisfaits de leur régime collectif de soins de santé : seulement 66 % des répondants affirment que leur régime de soins de santé répond à leurs besoins, par rapport à 73 % il y a deux ans. Les participants à un régime souple (69 %) et les employés à temps plein (67 %) sont les plus satisfaits de leur régime. Ce pourcentage chute à 55 % chez les employés à temps partiel. Lorsqu’on leur a demandé si leur régime s’était amélioré au cours des cinq dernières années, 23 % des répondants ont répondu oui et 15 % ont répondu non. Selon les répondants, l’amélioration de la couverture est la principale raison de l’amélioration du régime : 1. Couverture en général 35 % 2. Soins dentaires 21 % 3. Soins de la vue 19 % 4. Assurance médicaments 16 % 5. Coûts/primes 10 % Les répondants ont indiqué que les coûts ou les primes sont la principale raison de la détérioration du régime : d’inquiétude sont l’accès aux soins et aux établissements médicaux (38 %), la pénurie de médecins et d’infirmières (32 %), et les délais et les listes d’attente (23 %). Attitudes face aux régimes d’avantages sociaux Les employés maintiennent (51 % sont fortement ou plutôt d’accord) que leur employeur cherche davantage à limiter les coûts qu’à offrir le meilleur régime possible. Les employés ont également l’impression (55 %) de n’avoir aucun droit de parole sur leur régime de soins de santé. La majorité (56 %) des répondants affirment qu’ils seraient disposés à payer des primes plus élevées pour maintenir leur niveau de couverture actuel si leur employeur s’avérait incapable ou refusait de supporter l’augmentation (par rapport à 50 % il y a deux ans). Seulement 14 % préfèrent une réduction de la couverture à une augmentation des primes. Les Canadiens aiment leurs médicaments… ou du moins leur assurance médicaments. Lorsqu’on leur a demandé quelle couverture est la plus importante pour eux, 60 % des répondants ont choisi l’assurance médicaments, 34 % se disant fortement d’accord. La vaste majorité des répondants (90 %) considèrent que tous les médicaments qui leur sont prescrits devraient être couverts par leur régime. 1. Coûts/primes 39 % 2. Couverture en général 38 % 60 40 77 % 70 % 65 % 63 % 55 % Programme d’amaigrissement Les répondants qui ont fait appel au système récemment (ceux ayant éprouvé des problèmes de santé dernièrement) sont les plus susceptibles de le désapprouver. Par exemple, 31 % des patients atteints de cancer croient que notre système de soins de santé est mauvais, comparativement à une moyenne nationale de 19 %. Les trois principales sources 80 Clinique annuelle de dépistage à l’interne Alors que 81 % des répondants qualifient le système public de soins de santé d’« excellent », de « très bon » ou de « bon », 46 % estiment qu’il se détériorera au cours des deux prochaines années; 28 % affirment qu’il restera le même et 24 %, qu’il s’améliorera. 100 Couverture des nouveaux médicaments 5. Soins de la vue 10 % Programme d’exercice 4. Soins dentaires 17 % Les cinq initiatives potentielles en matière de santé mises en place par l’employeur et la proportion des répondants les estimant prioritaires Programme d’abandon du tabac 3. Assurance médicaments 19 % 20 0 5 Chirurgie oculaire, suite de la page 2 La cyberchronique Le chiffrement en pleine action Au dernier trimestre, la cyberchronique portait sur les clés publiques. La cryptographie standard utilise le chiffrement symétrique – la même clé qui verrouille le message peut l’ouvrir. Avec le chiffrement asymétrique, vous avez deux clés : la première verrouille le message mais seule la deuxième clé peut l’ouvrir. Une clé peut être rendue « publique », mise à la disposition d’une personne qui veut communiquer avec vous, alors que la deuxième clé demeure privée. Transfert des données Lorsqu’il est question d’avantages sociaux, la confidentialité est essentielle, et le chiffrement asymétrique constitue la solution idéale pour le transfert des données. Par exemple, l’administrateur de régime peut faire parvenir à l’assureur des données importantes comme les salaires en utilisant une clé publique pour protéger les renseignements contre toute indiscrétion. L’assureur peut ensuite ouvrir le message au moyen d’une clé privée pour mettre à jour ses systèmes. Un participant au régime peut faire parvenir à l’assureur un courriel chiffré, assurant ainsi la protection de la confidentialité et de la vie privée prescrite par des lois de plus en plus strictes. Signatures numériques Les signatures électroniques attestent sous forme numérique qu’un certain engagement a été explicitement accepté. La forme la plus courante de signature électronique est la signature numérique qui peut être créée et vérifiée au moyen de clés asymétriques. Une clé privée peut être utilisée pour créer une signature numérique et une clé publique, pour la vérifier. La seule personne qui peut créer la signature numérique est celle qui détient la clé privée. Tant et aussi longtemps que la clé privée demeure confidentielle et en lieu sûr, personne ne peut dupliquer la signature. Si le chiffrement par clé publique est si parfait, pourquoi son usage n’est-il pas plus répandu? Premièrement, il faut un ordinateur raisonnablement puissant pour gérer les calculs complexes nécessaires au déchiffrement. Deuxièmement, le chiffrement par clé publique est lent, voire très lent, même pour un ordinateur moderne. Troisièmement, comment peut-on savoir si la personne qui fait parvenir une clé publique est bien la personne qu’elle prétend être? Des organismes de certification externes, comme VeriSign (www.verisign.com), aident à régler le problème en confirmant qu’une clé précise appartient bien à une personne en particulier. Ils émettent alors un certificat numérique qui fonctionne un peu comme un permis de conduire utilisé pour vérifier l’identité d’une personne. Le présent article est le dernier d’une série traitant des signatures électroniques. 6 Les risques peuvent être mineurs ou majeurs. Les risques mineurs peuvent inclure une sensibilité à la lumière, ainsi qu’une souscorrection ou une sur-correction. Les risques majeurs incluent les dommages permanents à la cornée par suite d’une erreur ou d’une infection. Santé Canada note : « Les complications sont rares, heureusement. Il faut toutefois être conscient du fait que les changements produits dans votre œil ne sont pas réversibles et que les risques de complications ou de problèmes augmentent considérablement si vous n’êtes pas apte à subir une chirurgie au laser. Les personnes qui envisagent une chirurgie oculaire au laser doivent choisir leur chirurgien et leur intervention avec soin. Ce n’est pas tout le monde qui est un candidat idéal à la chirurgie oculaire au laser. Les points suivants aideront les personnes qui envisagent une chirurgie à déterminer s’ils sont de bons candidats : • Il est important que la vue de la personne soit stable – la prescription n’a pas changé – depuis plus de deux ans. • Certains troubles médicaux, y compris les maladies auto-immunes, comme le lupus ou le VIH, peuvent entraver le processus de cicatrisation. Le diabète peut également empêcher la cicatrisation. • Les médicaments, comme les stéroïdes et certains médicaments d’ordonnance contre l’acné, peuvent également prévenir la cicatrisation. • Les femmes enceintes ou utilisant des contraceptifs oraux ne sont pas toujours de bonnes candidates. • Des antécédents personnels ou familiaux de maladies oculaires peuvent influer sur les résultats de la chirurgie. Des troubles comme l’herpès, le zona dans la région oculaire, le glaucome ou la sécheresse des yeux doivent être signalés au professionnel des soins de la vue. • Les personnes dont les pupilles sont très dilatées sous faible luminosité – selon l’ophtalmologiste – peuvent éprouver des symptômes tels que des éblouissements, des halos, des éclats ou des images fantômes après une chirurgie oculaire au laser. Ces symptômes pourraient les empêcher de conduire un véhicule la nuit. Quatre vices de réfraction peuvent provoquer des troubles de la vue. • La myopie, ou la difficulté à voir de loin, survient lorsque l’œil a une forme allongée (ovale) de l’avant vers l’arrière. Les rayons lumineux convergent alors en un point situé à l’avant de la rétine. La personne myope voit clairement les objets qui sont proches, mais les objets éloignés sont flous. • L’hypermétropie, ou difficulté à voir de proche, survient lorsque l’œil est de forme ovale de bas en haut. Les rayons lumineux convergent alors derrière la rétine. Par conséquent, une personne hypermétrope distingue clairement les objets distants, mais les objets rapprochés sont flous. • L’astigmatisme signifie que la cornée a une courbure ovale comme un ballon de football plutôt que sphérique comme un ballon de basket-ball. Les rayons lumineux convergent en plus d’un point dans l’œil, ce qui déforme la vision peu importe où sont situés les objets. • La presbytie survient en vieillissant lorsque l’œil perd son habilité à faire la mise au point par suite d’une diminution de l’élasticité du cristallin. Les objets rapprochés s’inscrivent derrière la rétine, ce qui explique pourquoi les gens ont besoin de verres à double foyer ou de verres de lecture lorsqu’ils vieillissent. Ce trouble de la vue touche presque tout le monde de plus de 50 ans – la presbytie ne peut pas être corrigée par la chirurgie au laser. • Dans certains cas, le KISAL peut affaiblir la structure du globe oculaire. Cet état peut augmenter le risque pour les yeux lorsque la personne pratique des activités comme le football, la lutte ou la boxe. • Même si l’intervention se déroule bien, il n’est pas garanti que le patient n’aura plus jamais besoin de lunettes ou de verres de contact. En vieillissant, l’œil continue de changer. • Les auteurs Stephen F. Brint, M.D., Dennis Kennedy, O.D., et Corinne KuypersDenlinger soulignent dans leur livre The Laser Vision Breakthrough que pour 10 à 20 % des patients, une deuxième intervention est souvent nécessaire et qu’elle est fréquente chez les patients dont les vices de réfraction sont plus prononcés (page 159). • Certaines personnes remarquent un changement dans leur vision de nuit après une chirurgie au laser, et les personnes de plus de 40 ans devront probablement porter des lunettes pour lire les petits caractères. Les personnes qui envisagent la chirurgie doivent parler de leurs attentes avec leur professionnel de la vue pour éviter d’être déçues. Les employeurs et les employés doivent savoir qu’il n’y a pas de preuve démontrant que la chirurgie oculaire au laser réduit les coûts viagers des soins de la vue. À moins que l’on puisse démontrer qu’à long terme la chirurgie oculaire est financièrement avantageuse, il est peu probable que les assureurs verseront une prestation plus élevée pour la chirurgie oculaire que la prestation standard prévue pour les soins de la vue. Dans certains cas, il peut être financièrement avantageux pour l’employeur de payer pour une chirurgie oculaire correctrice, notamment dans le cas des manufactures où les employés doivent porter des verres de sécurité prescrits qui doivent être remplacés régulièrement. D’autres nouveaux traitements De nouvelles méthodes sont actuellement à l’étude. Le LASEK (kératomileusis épithéliale au laser), par exemple, est similaire au KISAL; toutefois, le chirurgien coupe la lamelle dans l’épithélium (la couche externe de la cornée) plutôt que dans le stroma (la couche intermédiaire de la cornée). Comme la lamelle est plus près de la couche externe de la cornée, l’infection qui pourrait survenir serait plus facile à traiter. Les anneaux cornéens constituent un nouveau type de traitement pour la correction des formes légères de myopie et d’astigmatisme. Lors de l’intervention, le chirurgien insère un anneau à Le mot de la fin La chirurgie oculaire au laser a aidé des milliers de Canadiens à voir clairement sans lunettes ni verres de contact. Dans la plupart des cas, la chirurgie a été réussie, mais les patients potentiels doivent tout de même se rappeler qu’il s’agit d’une chirurgie et qu’elle présente des risques en soi. Quiconque envisage une chirurgie oculaire au laser doit discuter avec son professionnel des soins de la vue des avantages et des risques qu’elle comporte avant d’aller de l’avant. Source : Santé Canada : © Ministère des Travaux publics et services gouvernementaux Canada, (2001). l’intérieur de la cornée, ce qui l’aplatit et modifie la réfraction de la lumière par la cornée. L’intervention prend généralement 15 minutes et, contrairement aux méthodes au laser, elle est réversible. Le verre de contact greffé est un dispositif expérimental qui s’insère derrière la cornée. Le chirurgien place une lentille artificielle (qui ressemble à un verre de contact) derrière la cornée, mais devant le cristallin naturel de l’oeil. Cette intervention prend habituellement 20 minutes et est entièrement réversible. Comme cette intervention utilise une lentille, elle peut corriger la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme. Couver ture d’assurance Certains assureurs couvrent la chirurgie au laser au titre de la garantie des soins de la vue. La prestation maximale est fonction du régime du participant et varie entre 100 $ et 300 $ par période de deux ans. À compter du 1er novembre 2001, Manuvie commencera à couvrir la chirurgie oculaire au laser au titre de la garantie des soins de la vue, sous réserve du maximum prévu pour les lunettes d’ordonnance (voir les Bulletins administratifs des deuxième et troisième trimestres pour plus de renseignements). Autres aspects à considérer • Certains emplois comportent des exigences spécifiques en ce qui concerne la vision, et la chirurgie oculaire au laser peut influer sur les possibilités d’emploi dans certains domaines. Il est important d’étudier la question avant la chirurgie. • Il y aura forcément d’autres percées médicales. De nouvelles interventions chirurgicales réversibles sont déjà à l’étude. Il peut être bon d’attendre que d’autres interventions éprouvées soient offertes. Par exemple, les anneaux cornéens qui sont insérés à l’intérieur de la cornée et qui remodèlent la cornée et corrigent la myopie sont étudiés en vue d’être homologués. De plus, des lentilles peuvent être insérées derrière la cornée pour corriger tout trouble de la vue. Source : Santé Canada : © Ministère des Travaux publics et services gouvernementaux Canada, (2001). 7 Avantages sociaux Questions de réglementation Loi alber taine entrant en vigueur le 1 er septembre Le point sur les régimes SAS en Alberta Pour plus de renseignements sur les avantages sociaux, veuillez communiquer avec votre personneressource habituelle à la Financière Manuvie. À compter du 1er septembre 2001, les compagnies albertaines dont le régime d’avantages sociaux prévoit le versement de prestations d’invalidité pendant plus de deux ans doivent faire entièrement assurer les prestations versées après la période de deux ans. Ce changement touche particulièrement les promoteurs de régime ayant conclu une entente de services administratifs seulement (SAS). En vertu de la nouvelle loi, un régime non assuré ou SAS peut prendre en charge « une combinaison de prestations d’invalidité de courte et de longue durée » pendant un maximum de deux ans. Avantages sociaux est publié par : Assurance collective Financière Manuvie 25 Water Street South Kitchener (Ontario) N2J 4Y5 Vous trouverez des précisions sur ces changements dans deux numéros précédents d’Avantages sociaux (quatrième trimestre de 2000 et premier trimestre de 2001). Veuillez faire parvenir vos commentaires et suggestions au rédacteur en chef du bulletin par télécopieur au (519) 744-8908 ou par courrier électronique à partir de notre site Web. Les compagnies auront un an pour introduire progressivement les changements aux régimes existants. Ces changements ne sont pas rétroactifs. Les prestations d’invalidité dont le versement est en cours ou qui sont déjà versées ne sont pas touchées. Nota : Nous publions le bulletin Avantages sociaux afin de vous offrir un bon outil d’aide à la prise de décision et de vous informer sur les sujets d’actualité. Notre objectif n’est pas de fournir des conseils médicaux, financiers ou Québec : changements recommandés aux régimes SAS Un document de travail du gouvernement du Québec publié en juin recommandait des changements aux régimes SAS semblables à ceux de l’Alberta. Les recommandations du Québec, toutefois, vont plus loin que celles de l’Alberta. En effet, selon le document de travail, tant les prestations d’invalidité de longue durée que les médicaments d’ordonnance devraient être entièrement assurés. juridiques; veuillez vous adresser à un conseiller en la matière pour toute question d’ordre médical, financier ou juridique. Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de ce dossier dans les prochains numéros d’Avantages sociaux. Extra! Extra? Les promoteurs de régime et les conseillers peuvent télécharger des exemplaires additionnels du présent numéro du bulletin Avantages sociaux ou des numéros antérieurs à partir de la section de notre site Web portant sur le bulletin. Il est également possible d'obtenir des copies imprimées du bulletin. Veuillez en faire la demande par télécopieur au (800) 230-2520. Physiothérapie et épreuves auditives : changements à la couver ture de l’Assurance-santé de l’Ontario Le 13 août 2001, l’Assurance-santé de l’Ontario a cessé de couvrir certains soins de physiothérapie et d’audiologie. Les soins de physiothérapie donnés dans un cabinet de médecin ne sont plus couverts. La couverture des soins donnés dans un hôpital ou dans l’une des cinq cliniques désignées est maintenue. Nous prévoyons que ce changement aura une incidence minime sur les garanties Assurance-maladie complémentaire (AMC). Les épreuves auditives effectuées par des audiologistes ne sont plus couvertes, à moins que l’audiologiste ne travaille directement sous la direction de médecins qualifiés qui interprètent les résultats. Ces changements n’auront probablement aucune incidence sur les garanties AMC. This newsletter is also published in English. Le site Web canadien de l’Assurance collective Financière Manuvie, qui se trouve à l’adresse www.manuvie.com/ assurancecollective, fournit des renseignements sur nos produits et nos services, sur diverses questions touchant le secteur de l’assurance et les lois, et sur nos bureaux régionaux. Envoi de publications canadiennes – convention no 1460501 GCQ301F(09/2001) La Compagnie d’Assurance-Vie Manufacturers