Murmures 13 - Murmures Magazine
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Murmures 13 - Murmures Magazine
> Grand Concours ! Un écran plat, une PSP et pleins d’autres cadeaux à gagner ! > Sortir Les soirées Mad Attitude Café Bizarre, vous avez dit bizarre ? > Interviews Café Bertrand, rock sans sucre et bien tassé > Musique Malice au pays de Boodaman > Cinéma Munich, film polémique ? La surprise Sheitan > DVD La saga Stargate Le film de freeride selon Huck and Chuck > Voyage Australie, de Sydney à Cairns > Transport A bord de la C2 VTS Féline, la 307 CC > Hardware Epson PictureMate 500 pour vos photos > Anime Interview de M.Takami Samurai Champloo, un univers sublimement déjanté G R AT U I T UNE PUBLICATION DU COLLECTIF N°13 JAN-FÉV 2006 www.murmures.info © Stéphane Rieder > Chères Murmuriennes, chers Murmuriens, L’hiver avance son petit bonhomme de chemin, nous voilà déjà en février. Les uns, avides de sensations fortes et animés d’un esprit de liberté, s’adonnent aux joies de la glisse tels Huck et Chuck (la couverture de ce numéro est d’ailleurs inspirée de leur dernier court-métrage présenté dans nos pages), les autres, moins téméraires, se prélassent au coin du feu en attendant avec impatience la venue du printemps. Pour Murmures, pas question d’hiberner en attendant le printemps, cette année 2006 démarre sur les chapeaux de roue avec la conclusion de deux partenariats significatifs : premièrement avec le complexe de cinémas Pathé Balexert, le plus grand multiplexe de Suisse, et deuxièmement avec les transports publics Noctambus sur Genève qui ramènent chez eux les toujours plus nombreux oiseaux de nuit. Ces deux nouveaux partenaires de taille mettront désormais le magazine à disposition de leur clientèle respective. > Murmures Magazine > Version 13 Contenu > Autre grande nouvelle pour 2006, l’équipe de Murmures a décidé de passer à six numéros par année au lieu de cinq comme les années précédentes. Cela permettra de coller encore plus à l’actualité et d’offrir un magazine d’autant plus complet. Dorénavant, trois numéros sortiront donc avant l’été (février, avril et juin) et trois après (septembre, octobre et décembre). En lien direct avec ce changement, quatre nouvelles formules d’abonnement sont dès à présent proposées : six numéros avec ou sans cadeau, douze numéros avec deux cadeaux, et la formule de soutien pour douze numéros avec cinq cadeaux. Chacun y trouvera donc son compte. En espérant que 2006 sera aussi pleine de promesses pour vous que pour Murmures, je vous laisse à votre lecture et vous souhaite une bonne journée! Katia Margraf Tel. : ++41 22 / 796 23 61 Fax : ++41 22 / 796 23 69 [email protected] www.murmures.info www.helveticarts.com Compte Postal : 17-407699-2 Contact Rubriques > Société : Katia Margraf ([email protected]) Sortir : Carlos Mühlig ([email protected]) Musique : Joelle Michaud ([email protected]) CD : Etienne Kossovsky ([email protected]) Cinéma : Yamine Guettari ([email protected]) Art / Théâtre : Katia Margraf ([email protected]) Voyage : Katia Margraf ([email protected]) Transport : Layla Ben Salem ([email protected]) Technologie : Carlos Mühlig ([email protected]) Jeux Vidéo : Samuel Richard, André Kurz, Alexandre Thomas ([email protected]) Bédé : Yamine Guettari ([email protected]) Livre : Katia Margraf ([email protected]) Manga / Animé : Jeoffrey Rambinintsoa ([email protected]) Impression > Atar / Vernier Directeur de Publication > David Margraf Rédacteur en Chef > David Margraf Rédactrice en Chef adjointe > Katia Margraf Responsable Publicité > David Margraf Réalisation / Mise en pages > www.services-concept.ch Image Couverture > © Jancsi Hadik Illustrations > Stéphane Rieder Corrections > Katia Margraf, Yamine Guettari, Etienne Kossovsky, Dimitra Meintassis, Sandrine Bettinelli Website > Ashtom ([email protected]) Rédacteurs & Collaborateurs > Nathalie Najm, Christian Couturier, Christian Inderbitzin, Christian & Christel Hamm, Frank Bader, Jonathan Henault, Bertrand Cavaleri, Alexandre Iordachescu, Antoine Bianchi, Evelyne Gigan, Marion Klotz, Christel Deshaie, Ricardo Diges, Eliane Bernard, Claude Sadois, Stéphane Perrone, Orianne Vatin, Jenifer Cross, Jeremie Monney, Boris Henry, Alexis Laipsker, Mathieu Goulin, Morgan, Céline Richardet, Josué Mendoza, Samuel Richard, Janie Mouthon, Sebastiano Manghi, Chloé Dethurens, Carole-Lyne Klay, Daniel Wuilemin, Emmanuel Louis, Myriam Genier, Sergio Primavera, Nura El-Haj, Philippe Lüthi, > Janvier / Février 2006 Paraît 6 fois par an. Imprimé sur du papier écologique. Murmures n’est responsable que du contenu rédactionnel. Helvetic'Arts / Murmures Case Postale 54 CH - 1211 Genève 28 > Nos Partenaires: > Société > Le Vieux Diplodocus > Sortir > Abonnement > Musique / Lives & Previews > Musique / Interviews & Articles > Musique / CD’s > Musique / DVD’s > Cinéma / Interviews & Articles > Cinéma / DVD’s > Cinéma / CD’s B.O. > Arts / Théâtre > Voyage > Transports > Hardware > Games > Bédé > Livres > Manga > Animé 2>6 5 8 > 10 9 12 14 > 19 20 > 23 24 26 > 30 31 > 34 35 36 > 38 40 > 43 44 > 46 47 > 48 50 > 52 54 > 56 58 > 60 62 > 63 64 Benjamin d’Alguerre, Christelle Genier, Etienne Kossovsky, Oscar Diaz, Camille Destraz, Jeremy Haldemann, Ali Azam, Vincent Mouthon, Thierry Loriot, David Cherix, Binh Huynh, Rachid Guettari, David Saudan, Xavier Jacquet, Alain Doche, Stéphanie Krieger, Sandrine Bettinelli, Nathalie Cornier, Greg Borel, Franck Potvin Nicolas Guerin, Thierry Rod, Dimitra Meintassis, Charlotte Ranzen, Filipe Almeida. Remerciements > A tous les rédacteurs et collaborateurs du magazine. Ainsi que: [Musique] Warner Music, Sony Music, EMI, Universal Music, Disques Office, Musikvertieb, Namskeio. [Cinéma] Buena Vista, Rainbow Vidéo, TTP Films, Warner Home, Universal, Dinifan, Impuls, Xenix, 369 Vidéo, Wild Side Video. [Jeux Vidéo] Waldmeier, ABC, Sony Computer, Ubi Games, Gamecity, Microsoft, Thali, MPE, ActiveSoft, PRFact [Manga/Bédé] Toéi Animation, Mabell, Dybex, Kaze, Tokebi, Delcourt, Glénat, Soleil, Pika, Manga Distribution, Beez, Humanoides, Casterman, Dargaud, Fluide Glacial, Paquet. [Livre] Stock, Rivages, Bragelonne, Fleuve Noir, Calmann-Lévy, Presses de la Cité. [Transport] Citroën (Suisse) SA, Peugeot (Suisse) SA. [Théâtre] Beausobre, Confiture, Musée d’ethnographie, Musée d’art et d’histoire. [Hardware] Logitech, Panasonic, Nokia, Apple, Sony Overseas, Sony Ericsson. Et bien d’autres encore qui sont trop nombreux pour tous les nommer! Et une ola pour Services Concept! Merci à tous ainsi qu’aux lecteurs, abonnés, distributeurs et toutes les personnes qui participent de près ou de loin à l’existence du magazine. Merci! 02 SO C I E T E > La méthode Grinberg SORT I R Avi Grinberg était infirmier et il savait que le corps est une machine suffisamment sophistiquée pour se soigner tout seul. Il a donc mis en place une méthode, avec des techniques basées sur la réflexologie, le toucher, la respiration, afin d’apprendre aux patients à être plus attentifs à leur corps et à soulager leurs douleurs. Virginie Bonnet, praticienne en formation, nous en parle. Y a-t-il un problème récurrent, un malaise particulier chez les gens qui viennent te voir ? > Il y a le stress qui regroupe beaucoup de choses. Ou le fait que les gens ne se sentent pas à leur place. Ils ont l’impression de ne pas faire ce qu’ils aiment, ce qu’ils veulent. Même si au départ, on démarre avec un mal de dos ou de tête, on arrive souvent sur le fait que les gens ne font pas ce qu’ils souhaitent. M US I Q U E î AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA Si j’ai bien compris, lorsqu’on est mal dans son corps, il faut creuser plus loin et chercher d’autres significations à ce malaise ? > Disons que le corps te donne des messages. Dès qu’une personne sent qu’elle n’est pas cent pour cent bien dans son corps, c’est un signe. Un bon baromètre. Parle-moi de la méthode Grinberg… > C’est une méthode de développement personnel basée sur un travail avec le corps pour que les gens apprennent à cerner les attitudes et réactions automatiques qu’ils ont. Ils peuvent ensuite apprendre à les gérer et à les utiliser ou pas. On a tous tendance à reporter toujours les mêmes choses, les mêmes fonctionnements, les mêmes réactions émotionnelles, comportementales ou même physiques. Pour certaines personnes par exemple, ça commence par des maux chroniques. A force de toujours être dans la même posture, ils ont mal au dos, mal à la nuque. Pour d’autres, c’est le fait d’avoir toujours le même comportement émotionnel qui les dérange. Le but c’est d’être en accord avec soi-même et son corps pour être plus libre. Quels sont les avantages de cette méthode par rapport à une autre ? > Je ne connais pas toutes les méthodes, mais je pense que c’est le fait qu’elle lie le corps à la tête. La plus grande partie de notre constitution, c’est notre corps, mais dans notre société, on a tendance à l’ignorer, à fonctionner qu’avec le mental et donc qu’avec nos réactions. Le corps permet de réagir dans la réalité telle qu’elle est vraiment et de ne pas trimballer des choses du passé comme des vieilles peurs ou des vieilles habitudes ou même des choses qu’on a prises de nos parents. En tant qu’enfant, on pompe tous des attitudes de nos parents mises en place pour de bonnes raisons à un bon moment, mais on n’en a plus nécessairement besoin par la suite. Cela permet aux gens d’être eux-mêmes. Qui sont les gens qui viennent faire cette méthode ? > C’est propre à chaque praticien. En ce qui me concerne, j’ai des gens assez variés en âge, en origine et milieux sociaux. Ce sont des gens qui ont foncièrement envie de changer quelque chose. Il y a généralement plus de femmes, mais j’en ai à peu près la moitié. Y a-t-il des gens qui viennent motivés mais qui ne sont pas du tout réceptifs à cette méthode ? > Il y en a qui ne ressentent rien au début suivant ce qu’ils ont mis en place dans leur corps pour ne pas sentir tout ce qui est là, mais si quelqu’un est motivé et c’est là le propre même de la méthode, les choses vont se passer. Au contraire, avec les gens pas assez motivés qui viennent chercher des recettes miracle, il ne se passe pas grand-chose. Une personne motivée qui veut changer a trouvé une des méthodes idéales. Est-ce qu’il y a un souvenir particulièrement fort qui t’a révélé à quel point la méthode était efficace ? > Je vais prendre mon exemple. J’avais de gros problèmes de dos, j’allais trois fois par semaine chez le physio avec des piqûres de cortisone, et très rapidement après avoir commencé la méthode, ces symptômes ont disparu et ça m’a permis aussi de voir d’où ça venait. Ça m’a permis de m’épanouir et de trouver ma voie et c’est pour ça que j’ai envie d’offrir ça aux gens. As-tu été surprise parfois ? > Certaines séances peuvent être douloureuses et remuantes, mais ce que les personnes en retirent à la fin, c’est un cadeau. Je peux être surprise de voir ce que le corps peut nous donner, toutes ses ressources. Les messages qui peuvent en sortir, ce que la personne peut comprendre. Le corps a une mémoire énorme. Je le sais, mais c’est un émerveillement à chaque fois de le constater. Et toi ressens-tu quelque chose lorsque tu agis sur la personne ? > Le but en tant que praticien, c’est de se développer au niveau du ressenti. De pouvoir mettre notre attention complètement sur la personne et plus du tout sur nous. D’être juste un corps lorsqu’on travaille, ce qui nous permet de ressentir ses humeurs, ses émotions, même des douleurs ou d’autres choses qu’il y a dans son corps, de pouvoir être juste connectée. C’est un vrai partenariat. C’est quoi la meilleure façon de profiter des bienfaits de la méthode ? > Vouloir aller de l’avant, mais surtout utiliser ce qui se passe dans la salle au quotidien. Aiguiser son attention sur le corps, sur les messages qu’il donne, sur les réactions. Ça devient ensuite une qualité de vie, un réflexe ce qui fait que la personne est de plus en plus elle-même. S’en occuper seulement pendant la séance ne sert à rien, il faut appliquer tout ça au-delà. [Anna K.] www.portail-sante.ch www.grinbergmethod.com AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S HAR D WAR E TR AN S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE SO C I E T E î > Les Brigades de paix internationales Vous n’avez peut-être pas encore entendu parler des Brigades de paix internationales (Peace Brigades International) mais pourtant c’est une organisation qui fait un travail exceptionnel et qui méritait d’être présentée dans nos pages. Cette organisation non gouvernementale est engagée depuis 1981, année de sa fondation au Canada, pour la protection des droits humains et la promotion de la résolution non-violente de conflits dans le monde entier. Reconnue par l’ONU, l’organisation collabore avec Amnesty International, Human Rights Watch, International Alert et l’UNHCR et a actuellement des projets dans six pays, dont la Colombie et le Mexique. CINEMA M US I Q U E SORT I R 04 AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS Des volontaires de PBI accompagnant un leader de la Communauté de paix de San José de Apartadó, Colombie. La Suissesse Claudia Marti accompagnant une défenseuse des droits humains à Bogotá, Colombie. Loin de vouloir apporter une solution extérieure dans un pays en conflit, comme c’est souvent le cas, l’organisation tend à aider les initiatives locales dans leurs propres démarches en leur proposant un accompagnement protecteur non armé. A la demande d’organisations et de groupes locaux qui sont engagés de manière non-violente dans la lutte pour les droits humains et qui se sentent menacés de par leurs activités, les Brigades interviennent en effet avec des équipes de volontaires internationaux qui préconisent des méthodes telles que l’accompagnement protecteur, l’éducation à la paix, l’observation indépendante et l’analyse des situations de conflits. Le but n’est pas d’agir directement dans le cours du conflit mais plutôt de créer un espace de modération : la présence internationale donne plus de poids aux revendications des groupes locaux et rappelle aux autorités qu’elles doivent faire respecter les droits humains dans leur pays. Afin de veiller à la sécurité des volontaires, les Brigades nouent des contacts étroits avec les ambassades, le gouvernement et les institutions internationales. Les projets actuels se déroulent en Colombie, au Mexique, en Indonésie, au Guatemala, au Népal et dans la région des Grands Lacs en Afrique, dans des régions où les conflits sont fréquents et où les organismes de la société civile ont la vie dure. Le plus grand projet de l’organisation est celui en Colombie qui a commencé il y a plus de dix ans, en 1994. Il y a quatre équipes d’une dizaine de volontaires ; leur travail consiste essentiellement à accompagner des activistes, mais ils soutiennent aussi psychologiquement les victimes des conflits et participent à la reconstruction du réseau social. En Indonésie et au Guatemala, le travail des volontaires inclut également l’organisation d’ateliers sur la gestion du stress ou encore sur la résolution non-violente des conflits, des ateliers reconnus par les autorités comme étant importants et utiles. Une fois que la région a trouvé une solution pour régler les conflits par le biais d’accords de paix par exemple, le projet des Brigades est fermé et les volontaires rentrent. Mais il arrive aussi qu’un projet soit fermé par la force des choses, comme ce fut le cas au Sri Lanka où la polarisation des parties en conflit et les conditions de travail imposées par les autorités ont obligé les Brigades à se retirer en 1998 après neuf ans de travail sur place. Les membres de la Communauté de déplacés de Cacarica retournent chez eux, suivis par le bateau de PBI. Colombie. En ce qui concerne les volontaires, les Brigades de paix internationales en comptent environ septante répartis dans vingt-six pays et envoyés chaque année dans un des projets en cours. Pour devenir volontaire, il faut remplir quelques conditions indispensables : il faut tout d’abord être âgé d’au moins vingt-cinq ans ; ensuite il faut parler couramment soit l’espagnol soit l’anglais, suivant la destination. L’engagement minimum est d’une année pour le Mexique, le Guatemala et l’Indonésie, de quatorze mois pour le Népal et de dix-huit mois pour la Colombie. Ce n’est donc pas un engagement à prendre à la légère ! Avant de partir, l’organisation forme les candidats en leur transmettant les principes de travail des Brigades et des connaissances sur le pays dans lequel ils souhaitent aller ; par ailleurs, des cours sont dispensés sur des sujets tels qu’analyse politique, gestion du stress et de la vie communautaire, prise de décision par consensus, etc. A leur retour, les volontaires font partager leur expérience et contribuent à sensibiliser le public au travail de l’organisation. Deux volontaires de PBI accompagnent un membre de la Communauté ‘Nueva Vida’ pour visiter des champs abandonnés depuis la dernière incursion militaire Si vous souhaitez contribuer à ce projet, unique en son genre, plusieurs possibilités s’offrent à vous : vous pouvez faire un don à l’organisation, l’aider sous forme de participation bénévole à ses activités ou encore devenir volontaire pour partir sur le terrain. Les Brigades offrent aussi la possibilité d’effectuer un stage non rémunéré de trois mois chez eux pour en apprendre plus sur l’organisation. En Suisse se trouve l’un des plus grands groupes nationaux de l’organisation internationale ; situé dans la capitale, il compte actuellement six volontaires suisses sur le terrain dans l’un des projets. Dans un monde où la violence est la denrée quotidienne de bien des personnes, et où il semble difficile de gérer les conflits sans en arriver aux armes, une organisation telle que les Brigades de paix internationales est plus que bienvenue et mérite d’être soutenue. [Katia] PBI Suisse Gutenbergstrasse 35, 3011 Berne CCP 23-729-0 Tél.: +41 31 372 44 44 Fax: +41 31 372 44 45 [email protected] www.peacebrigades.ch S O C I E TE SO RT I R Salut les p’tits Dinos, Santiago…, Berlin…: Six décembre mille neuf cent nonante-deux Victoire d’un peuple frileux Onze septembre deux mille un Overdose médiatique pour chacun les p’tits Dinos ………………………………………… ………………………………………… Suisse…, New York…, du sud au nord, de l’est à l’ouest, des lieux à partager en deux mille six, bonnes balades ! Amicalement ! Murmures Magazine Case postale 54 ARTS Neuf novembre mille neuf cent huitante-neuf Plus de mur, place au neuf CINEMA M US I Q U E Onze septembre mille neuf cent septante-trois La poésie condamnée doigt par doigt TR AN S P O RT HAR D WAR E GAM E S BD LIVRES M A N GA AN I M E Le vieux Dicodoplus. VOYAG E 1211 Genève 28 SO C I E T E î 06 > Fondation DiDé (Dignité en détention) SORT I R Quels sont les derniers projets mis en place ? > Tuléar à Madagascar et le Rwanda. AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E Comment pouvons-nous vous aider ? > Nous vivons en partie sur les dons de quatre cents fidèles personnes depuis treize ans. Il est aussi possible de nous soutenir en achetant nos cartes de vœux. Bien sûr, la fondation DiDé a aussi besoin de ressources humaines professionnelles dans plusieurs corps de métiers. Organisez-vous des événements ? > Nous organisons une rencontre annuelle et tenons des stands lors de marchés de Noël. On est tous d’accord pour dire que l’emprisonnement n’est pas une partie de plaisir. Et ce même dans nos pays dits développés où nous bénéficions d’un cadre d’incarcération relativement confortable. Mais si on se penche sur les pays en voie de développement, c’est encore bien pire : nombreux sont les cas de non-respect des droits humains des prisonniers, et les conditions d’incarcération sont bien souvent déplorables et insalubres. Que la personne soit coupable ou non, elle a certains droits, à savoir manger, boire, dormir, se mouvoir, recevoir des soins, etc. Tous ces mots restent théoriques dans la plupart des prisons. La fondation DiDé s’est donné comme objectif, depuis sa création en 1992, d’aider pour le respect et la dignité des personnes privées de liberté. En collaboration avec des partenaires locaux dont elle soutient les projets, elle souhaite en particulier venir en aide aux plus vulnérables, à savoir les enfants, les femmes et les malades. Ses objectifs principaux sont d’améliorer les conditions de détention (logement, hygiène, soins), de favoriser la réinsertion sociale via l’alphabétisation et la formation des détenus, d’encourager les peines alternatives, comme le travail d’intérêt général, et de faire respecter les conventions internationales. Afin d’en savoir plus, j’ai rencontré une des fondatrices, en la personne d’Anne-Marie Grobet, qui a bien voulu répondre à mes questions. Quelle est votre fonction dans la fondation ? > J’en suis la co-fondatrice, actuellement membre du conseil et ex-responsable de la promotion. Qu’est-ce qui vous a poussée à fonder cette structure ? > Nous étions cinq anciens délégués du CICR, ressentant une certaine frustration lors des différents mandats effectués. Nous avons lancé ensemble notre premier projet pilote, dans une prison au Burkina Faso, destiné à l’amélioration sanitaire. Quels sont les pays concernés par vos projets et quels ont été vos critères de sélection pour ceux-ci ? > Ce sont les circonstances de la vie et les rencontres qui ont déterminé le choix des pays. Nous nous sommes plus concentrés sur l’Afrique, bien que nous ayons réalisé un projet au Brésil. Nous avons comme principe de donner les financements en deux temps afin d’avoir les justificatifs avant d’octroyer la deuxième partie du financement. Nous demandons un apport du bénéficiaire. Tous nos projets sont en terme d’accord en tripartie, ce qui veut dire que l’accord est entre la fondation DiDé, la structure pénitentiaire et l’Etat (ministère de la justice). Une condition importante est l’accès libre aux membres du conseil de la fondation à tout moment. Plus de soixante projets ont été réalisés en treize ans ; concernant le suivi, il n’est pas toujours évident. En cinq ans, nous avons eu des mauvaises surprises sur certains de nos projets. Actuellement plusieurs projets ont lieu à Madagascar, en Guinée et au Rwanda. Le dernier bulletin de la Fondation DiDé traite des nouvelles du projet en Rwanda, dont je vous propose quelques extraits ci-dessous. ‘La mission DiDé au Rwanda En octobre 2005, Marie-France Renfer, secrétaire générale de la Fondation DiDé, était en mission au Rwanda, qu’elle connaît bien pour y avoir vécu de 1988 à 1994. Priorité de sa mission : assurer la mise en place de la seconde phase du projet DiDé d’encadrement et de formation des mineurs à la prison centrale de Gitarama. Depuis septembre 2005, grâce à DiDé, quelque 85 mineurs vivent en effet dans des quartiers séparés, à l’écart des détenus adultes. La seconde phase, prévue sur trois ans et financée en grande partie par l’Etat de Genève, débutera concrètement en janvier 2006. Ce programme-pilote vise avant tout à mettre les enfants à l’abri des violences des adultes afin de pouvoir préparer leur réinsertion. Gitarama - dans les quartiers des mineurs On arrive confortablement de Kigali à Gitarama en une heure de route asphaltée. La grande bâtisse du pénitencier, à l’entrée de cette ville de préfecture, abrite encore quelque 7000 détenus, souvent des ‘intellectuels’ et des ‘gros bonnets’, génocidaires ou présumés tels.’ En lisant plus attentivement les projets de la Fondation DiDé sur son site ou sur ses bulletins d’information, vous vous rendrez compte à quel point ils sont nécessaires. Malheureusement, certaines interventions arrivent trop tard, d’où l’urgence d’aider de tels projets. Pour plus de renseignements : 34, rue de Saint-Jean 1203 Genève CCP 12-15-795-7 Tél.: +41 22 800 39 09 Fax: +42 22 800 39 08 [email protected] www.dide.ch [Carole-lyne Klay] AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S HAR D WAR E TR AN S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE SO C I E T E SORT I R – > Les Docks Passage obligé des noctambules genevois depuis quelques temps, le Platinum n’est pas seulement une discothèque classique avec des soirées qui se ressemblent, c’est aussi une programmation internationale de spectacles ainsi que des soirées de qualité, dignes des soirées de la jet-set française. Ainsi, elle peut accueillir des défilés de mode, comme ce fut le cas pour Clara Morgane et son défilé exclusif de sa ligne de lingerie féminine, des soirées avec des invités de prestige comme Jamel Debbouze et DJ Abdel ou encore des invités exclusifs comme les Destiny’s Child, lors de son unique concert à l’Arena de Genève. De nombreuses soirées à thèmes y sont organisées comme les ‘Ladies Nights’ tous les mercredis ou les ‘Happy Hours’ les jeudis ; tout le monde trouve son compte et son moment pour faire la fête pendant la semaine. Puis, avec de très bons DJ’s nationaux comme internationaux, le Platinum Club nous offre un lieu chic et prestigieux avec une décoration très branchée et luxueuse qui n’est pas seulement réservée à l’élite des noctambules ; toutefois il est vrai qu’il faut tout de même se donner un peu les moyens pour passer une bonne soirée dans ce lieu qui devient peu à peu le lieu VIP de Genève. [Carlos Mühlig] Quai du Seujet 18, Genève, www.platinum-club.ch > Café Bizarre Bizarre, vous avez dit bizarre ? Si la définition de ce mot signifie, je cite : ‘qui est fantasque, extravagant’ ou encore par extension, ‘qui s’écarte de l’usage ou de l’ordre commun’ alors oui, dans un sens ce lieu est bizarre. M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E 08 > Le Platinum Glamclub Il est du moins particulier. D’abord, parce qu’on s’y sent bien. La déco, sobre et chaleureuse avec ambiance tamisée, coin canapé et cheminée, en fait un lieu à l’atmosphère calme et propice à la discussion, idéal pour l’apéro à la sortie du boulot. Situé en plein cœur du quartier St-Gervais et adjacent au Théâtre du même nom, le café Bizarre est un lieu très apprécié par une clientèle fort diversifiée. Toutefois, il ne faut guère s’y méprendre, si le lieu est effectivement calme à ses heures, la mèche s’allume à partir de la seconde partie de la soirée et ce surtout dès le jeudi soir où il accueille des DJ’s locaux et occasionnellement des groupes en live. Encore une spécificité de l’endroit, la musique y est toujours de qualité. Et, aussitôt que la météo se montre plus clémente, le café s’étend sur une cour entourée d’arbustes avec en prime quelques chaises longues et un hamac pour les paresseux ainsi qu’un baby foot pour les sportifs et un bar extérieur pour la touche exotique. [nathalie.najm] AN I M E Rue du Temple 5, Genève, www.cafebizarre.ch On aurait pu penser arriver à Liverpool ou à Amsterdam, mais c’est bien à Lausanne que la nouvelle salle de concert s’est établie. Arrivé près du théâtre de l’Arsenic, le premier fait marquant est qu’on peut distinguer une demi-douzaine de policiers sur le trottoir dans ce quartier mythique, près d’un grand hangar en tôle, au Sévelin 32. En ce 1er décembre de l’an de grâce 2005, on peut y voir les inscriptions ‘Les Docks’ sur les parois en tôle ondulée. Ça y est, on y est ! Le projet des Docks est né en avril 2003, lorsque la Fondation pour les Musiques Actuelles (FMA) s’est vue confier l’ancien théâtre des Roseaux de l’Expo02. Les buts de cette fondation sont divers, comme accueillir des groupes suisses pour des concerts, enregistrements ou tournages de vidéoclips, ou encore offrir la possibilité à des écoles de musique ou des métiers du spectacle de développer des projets et des créations. En entrant, on peut être surpris par l’architecture du lieu : pas exagérément grand, mais bien étudié. D’abord on passe dans un hall avec un lustre de mille ampoules (certainement un peu moins). Le lieu fait penser à un club très eighties, ambiance sombre et minimaliste. Adjacent au lustre, on voit un large escalier qui mène à un étage supérieur. Arrivés en haut, on peut faire le tour de toute la galerie. Très conviviale comme ambiance. Tout le monde se voit, personne n’a aucune excuse pour ne pas avoir vu l’autre. Cette galerie est également prolongée sur la salle de concert, d’où l’on peut voir les concerts en hauteur. Après avoir fait le tour d’en haut, on redescend pour aller dans la salle proprement dite. Elle n’est pas très grande et la scène est bien surélevée, ce qui permet une bonne vue de (presque) n’importe quel endroit. De plus, chose rare en Romandie, l’acoustique du lieu est agréable et le jeu de lumière est bien plus que convenable. Le groupe qui joue pour l’inauguration de la salle est Zita Swoon, groupe belge qui vient interpréter son ‘A Band in a Box’ tour. Pour ceux qui ne les connaîtraient pas, Zita Swoon a été fondé par l’ancien bassiste du groupe Deus. Ils sont six musiciens et trois choristes (dont l’une est absente). C’est un groupe rock pop qui alterne rythmes endiablés et ballades, chantant en français et en anglais. On connaît déjà quelques noms qui vont se produire durant la saison 2006 : Mitch Gerber, Editors, Dionysos ou encore les Psy4 de la Rime. En tout cas, avec tout ce remue-ménage, ça donnerait presque le tournis dans la capitale vaudoise. Et on est forcé de constater qu’après le Métropop festival, Lausanne bouge à nouveau ! [Ghassan] Sévelin 32, Lausanne, www.lesdocks.ch S O C I E TE et choisissez votre offre ci-dessous! ARTS CINEMA 6 numéros 6 numéros + 1 cadeau 12 numéros + 2 cadeaux 12 numéros + 5 cadeaux 6 7 «Sa Mère ou Moi» «De l’ombre et la Lumière» 4 5 8 «L’impasse, de la rue au pouvoir» «Otage» Mew «Mew And The Glass Handed Kites» 3 Madrugada «Live at Tralfamadore» 2 Our Lady Peace «Healty in Paranoid Time» 1 9 10 Date de naissance Adresse NPA-Lieu E-mail Formule désirée Téléphone A Comment avez-vous découvert Murmures? Helvetic’Arts Murmures Magazine CP 54 – 1211 Genève 28 Tél. +41 22 796 23 61 Fax +41 22 796 23 69 www.murmures.info CCP 17-407699-2 Signature B Indiquez dans l’ordre vos cadeaux choisis pour l’abonnement : Pour la Suisse C / / D / / / / / Nom et prénom du parrain : / / / / M A N GA Nom et prénom LIVRES per puis nous renvoyer ! décou Pour la France Contactez-nous par e-mail [email protected] ou sur notre site internet. AN I M E ir, mpl A re Songs «Pop-Rock-Acoustic» Ben Ricour «L’Aventure» The Strokes «First Impressions of Earth» Plus de cadeaux en vous abonnant sur www.murmures.info/abo HAR D WAR E Ils vous seront envoyés dans la limite des stocks disponibles. TR AN S P O RT VOYAG E Choisissez vos cadeaux par ordre de préférence ! GAM E S CHF 25.– CHF 35.– CHF 60.– CHF 100.– BD A B C D SO RT I R Murmures Magazine M US I Q U E Abonnez-vous à SO C I E T E SORT I R – Le jour où Tony d’A et TT ont décidé de lancer les soirées Mad Attitude, ils n’avaient certainement pas calculé l’ampleur de la réussite qui les attendait… en effet, pas de code, pas de règle, tels sont les mots d’ordre de ces fameuses soirées ; de Roger Sanchez en passant par les Deep Dish ou encore Behrouz, les plus grands DJ’s de la planète se sont succédés aux platines du Mad tous les derniers jeudis du mois avec une musique et un décor à faire pâlir les plus éminents clubs du monde. Alors petite immersion dans leur monde exceptionnel pour une plus ample explication de leur concept du night clubbing… scène en constante évolution bien que malheureusement trop underground pour la plupart des médias locaux et ceci depuis vingt ans malgré tout. La scène lausannoise est sans doute l’une des plus riches au monde proportionnellement à sa population, et offre des line-up dignes des plus grandes villes, elle nous motive à découvrir ou redécouvrir des DJ’s qui viennent nous raconter une nouvelle histoire à chaque apparition. Cela doit être un savant mélange entre un public de connaisseurs en recherche de surprises, un public en soif de découvertes, et des DJ’s reconnus ou moins connus capables de les emporter dans un voyage le temps d’une nuit ; une communion entre le DJ et son public. L’histoire de la Mad Attitude s’écrit mois après mois depuis septembre 2004 avec des artistes mondialement connus et les DJ’s résidents, Ripperton, Tremendo, Stefano Willow (lors des deux premières éditions) et le fraîchement débarqué The Vintage, (à consulter sur le site Web d’attitude nocturne). La Mad Attitude fut invitée au ClubQ de Zurich lors de la Street Parade 05 pour s’enivrer aux sons de Trentemoller, Jay Tripwire, Grant Dell et autre José de Divina, et a affiché sa Red Attitude lors des soirées Red en 2005. Rendez-vous pris pour le 25 février 06, The Vintage invite Chus & Behrouz… Pour la petite histoire, un nouveau badge est réalisé à chaque événement et fait office d’invitation, comme ça si les flyers s’envolent et la musique passe, il nous restera une petite trace… Les Mad Attitude sont nées d’un esprit de confiance et de la passion pour les DJ’s-sets entre le Mad Club et Attitude Nocturne. On a la chance de pouvoir faire découvrir des DJ’s qui nous ont retournés et fait rêver d’Ibiza à New York, de Miami à Lausanne. Ces soirées ne se racontent pas, elles se vivent, s’écoutent, se dansent et se ressentent. On tente d’amener une pierre à l’édifice de cette www.attitude-nocturne.ch www.mad.ch > Les Enfants Terribles > Plastic Fantastic Ouvert depuis peu, ce lieu à déclinaisons multiples satisfera vos envies les plus diverses. S’il est vrai que c’est dans l’air du temps de voir éclore des cafés qui se combinent avec agence de voyage, galerie ou magasin, on est là au cœur même du concept. Le magasin d’Olivier Koly et de Nicolas Duvoisin, deux DJ’s genevois, représente le label indépendant Plastic Fantastic en Suisse mais est tourné aussi vers d’autres centres d’intérêt culturel. BD L I V R ES M A N GA AN I M E [Sergio P en collaboration avec Tony d’A et TT ] C’est un local lumineux qui héberge leurs différentes activités. Tout d’abord les platines destinées aux écoutes invitent à la découverte des dizaines de disques… en vynile. Outre la musique, l’arrière boutique est ainsi consacrée à la mode et au look. Des marques branchées et difficilement trouvables sont proposées, de quoi soigner son look avant de choisir sa soirée. GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E 10 > Mad Attitude Le nouveau concept du night clubbing! Métamorphosée par la baguette magique de quatre amis en quête d’innovation, cette ancienne carrosserie est aujourd’hui un comptoir, une galerie, un salon de coiffure, une boutique, un atelier et surtout un lieu de créativité et de bien-être. La déco se formule par le biais d’objets recyclés et retravaillés, ce qui donne un paysage insolite : tabourets avec selles de tracteurs, bidons à essence transformés en lampes et j’en passe. Le bureau est installé dans une caravane turquoise. Le comptoir propose une sélection de vins savoureux ainsi que de la petite restauration. L’espace galerie présente des expositions d’art sous toutes ses formes ; des défilés de mode sont également organisés pour présenter les modèles de créateurs indépendants. L’espace boutique et vins propose des produits du terroir d’ici et d’ailleurs ainsi qu’un choix méticuleux de vins genevois et européens. Des couleurs, de la fraîcheur, de l’originalité, ce lieu est pour le moins étonnant ! En effet, il est aussi possible de trouver ici les derniers plans soirées ou les raves de dernières minutes. En relation directe avec les organisateurs locaux, les deux gérants mettent souvent la main sur les platines. Ce sont de vrais professionnels qui savent donc conseiller au mieux les autres DJ’s. Ils fournissent d’ailleurs du matériel pour pro : table de mixage, platine, valise pour disques… Leur accueil est sympathique, leurs conseils avisés et l’ambiance de la boutique des plus chaleureuses. A noter enfin que des événements ponctuels sont aussi organisés : expositions de peintures ou de photos ou encore des dégustations de vins genevois. [Etienne K] 30 rue Voltaire, Genève • www.plasticfantastic.ch [Nat] Rue Prévost-Martin 24, Genève www.les-enfants-terribles.ch > CONCOURS ‘Attitude Nocturne’ Gagne des entrées pour les prochaines soirées ‘Mad Attitude’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Attitude Nocturne SO C I E T E SORT I R M US I Q U E sounds good... WE ARE SCIENTISTS · With Love And Squalor CARPARK NORTH · All Things To All People T R A N S P O RT Live: 3.3.06 Fri-Son - Fribourg, 4.3.06 Rote Fabrik - Zürich CD out 24.2.06 VOYAG E ARTS CINEMA MADRUGADA · Live At Tralfamadore YELLOWCARD · Lights And Sounds Melodic punk from the US, winner of the mtv2 music award ANOUK · Hotel New York CD out 17.2.06 BD coming soon: GAM E S H A R DWAR E Live: 25.3.06 Rote Fabrik - Zürich PLACEBO · Meds CD out 10.3.06 AN I M E RICHARD ASHCROFT · Keys To The World M A N GA L I V R ES IRON MAIDEN · Death On The Road (DVD) SO C I E T E M US I Q U E SORT I R Un milliard et demi de signatures déposées à l’ONU d’ici 2012 avec pour but l’armistice planétaire le 28 décembre. Ce jour, placé sous le signe des valeurs humaines, serait consacré à toutes sortes d’activités. Concerts, théâtres ou encore films et peinture, pour une soirée poly artistique et culturelle pour réunir les gens sous un seul et même drapeau. Parti en 2002, Roland s’est donné dix ans pour réussir. D’ici là, plusieurs projets verront le jour d’un côté ou de l’autre de la planète. ± BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA 12 > Journée de la paix Il y en a quelques-uns éparpillés sur toute la planète. Qui ça ? Des rêveurs ! Que ce soit de culture, d’origine ou d’éducation différente, ces hommes et ces femmes ont tous un idéal commun : la paix dans le monde. Car un seul triste constat se dresse devant leurs yeux : on est loin d’un monde pacifique idéal. Pour participer vous aussi, une adresse : www.petitionmondialepourlapaix.org ainsi que le site de Stéphane Wild : www.stephanewild.net [Anna K.] Oui cela peut paraître naïf, mais pour ces gens, ces mots ne sont pas seulement prononcés au moment de trinquer, mais bien un objectif sûrement utopiste, mais plus qu’honorable. Parmi eux, Stéphane Wild a tout planté pour se consacrer à ce projet un peu fou. Il a composé un disque (‘Chez moi les jours… Père’/Willy Lugeon), un concentré d’optimisme comme il aime à le qualifier. Stéphane n’est pas seul puisque, parcourant le globe, Roland Hoehn est parti à la recherche de signatures pour une pétition géante visant à récolter un milliard et demi de griffes de bonnes âmes, prêtes à faire un petit effort dans ce monde de brutes. > Théâtre de Beausobre > Caprices Festival Après la pause des fêtes de fin d’année, la saison 2005-2006 du Théâtre de Beausobre à Morges se poursuit, avec notamment une excellente programmation musicale. La troisième édition du plus grand et plus festif des festivals alpins revient avec encore plus de concerts, d’animations et d’améliorations, dont la première est la durée. C’est en effet sur dix jours que se déroulera le Caprices Festival. Les concerts sont répartis majoritairement sur les deux week-ends. Trois scènes se partageront les différentes prestations : le Chapiteau pour les grandes pointures, l’Alternative pour les stars montantes et l’Urban PM Club qui se chargera de la programmation pendant la semaine avec une sélection plus ‘clubbing’. Programme 2006, Morges Après Gianmaria Testa le vendredi 27 janvier et Bénabar le samedi 11 février, c’est l’exubérante Amélie-les-Crayons qui donnera un concert ce jeudi 23 février, pour présenter ses chansons douces et moins douces en compagnie de ses trois fidèles musiciens. Le spectacle qu’ils présenteront à Beausobre est ‘plus qu’un tour de chant’, selon la chanteuse, qui a voulu créer un univers dans lequel elle puisse se ‘métamorphoser’. Ceux qui ont déjà vu la demoiselle sur scène peuvent témoigner de sa totale réussite, et de la diversité des émotions et des ambiances qu’Amélie-les-Crayons et sa petite équipe peuvent transmettre à leur public. Dee Dee Bridgewater présentera le 22 mars son nouveau répertoire de standards de la chanson française version jazzy. Quant à l’impossible Juliette, elle poussera ses chansonnettes à textes improbables sur la scène du Théâtre de Beausobre le samedi 25 mars. Les Poubelles Boys présenteront la dernière incarnation de leur musique tendance brico-jardin le mardi 28 mars, nous proposant cette fois-ci un tour du côté des chantiers urbains, dont les divers ustensiles sont, comme chacun sait, autant d’instruments de musique propices à la création de chansons burlesques… du 3 au 12 mars 2006, Crans Montana La programmation est des plus éclectiques cette année encore. Robert Plant, John Butler Trio, Lou Reed, Jean-Louis Aubert, Émilie Simon, Coldcut ou encore Ricardo Villalobos seront de la partie. Comme le veut la tradition, la première soirée sera réservée à l’humour avec Anne Roumanoff et Smaïn. Plusieurs animations et démonstrations de ski et de snowboard sont prévues et trois restaurants d’altitude s’occuperont de l’ambiance musicale. La prévention est un thème particulièrement cher au festival, d’ailleurs le label ‘Fiesta’ vient de lui être attribué. Prévention, tests d’alcoolémie et un service gratuit de navettes desservant plusieurs villes de Suisse romande seront mis en place. Une solution qui vous évitera stress et ennuis en fin de soirée. Cette année encore, des ‘packs’ de deux à dix jours, comprenant pass pour le festival, abonnement de ski et hébergement, sont mis en vente, de quoi passer un séjour inoubliable ! Cet événement unique en son genre nous promet une fois de plus de mettre le feu aux Alpes dans une ambiance unique, bien loin de la froideur hivernale. L I V R ES [Saudan] La chanson romande sera présente grâce à Jérémie Kisling, qui jouera au ‘montreur de ours’ le vendredi 7 avril ; et la saison se terminera sur un coup de cœur des programmateurs : la jeune chanteuse capverdienne Mayra le samedi 20 mai. www.capricesfestival.ch AN I M E M A N GA [nbs] www.beausobre.ch www.amelielescrayons.com > CONCOURS ‘Beausobre’ > CONCOURS ‘Caprices Festival’ Gagne une place de concert au Théâtre de Beausobre en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne une invitation pour le Caprices Festival en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Beausobre Merci à Caprices Festival 1x Écran plat XP17 Lite Black 1x ARTS CINEMA d'une valeur de 587 francs S O C I E TE M US I Q U E Participez à notre concours et remportez de somptueux cadeaux ! SO RT I R > Tentez votre chance ! PSP avec le jeu "Lemmings" 10x jeux promos de "Need For Speed Most Wanted" + 1 T-shirt et 1 Calendrier d'une valeur de 219 francs/pièce 5x d'une valeur de 129 francs/pièce BD DVD du film "La porte des secrets" HAR D WAR E Wireless Headphones pour iPod GAM E S 2x TR AN S P O RT VOYAG E d'une valeur de 399 francs LIVRES d'une valeur de 29.90 francs/pièce Par téléphone: (2.-Fr. par appel) Composez le 0901 222 122 et entrez votre numéro de téléphone fixe ou portable. 2 Possibilité de choisir le lot pour lequel vous jouez. Les gagnants seront avertis personnellement. Toute correspondance et tout recours juridique sont exclus. Par courrier à: Murmures Magazine, Case Postale 54 1211 Genève 28 Précisez le lot pour lequel vous jouez. AN I M E 1 M A N GA Pour tenter de gagner ces cadeaux: dernier délai au 7 avril SO C I E T E SORT I R M US I Q U E ≤ AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA 14 > Zorg Première vraie signature du label alémanique Gadget Records, le trio lausannois semble serein et surtout ravi d’en être arrivé à bout. ‘Between Us’ est leur troisième album, celui de la liberté, paraît-il, de la confiance certainement. La formule étant rôdée, il ne restait plus qu’à éviter l’écueil de la répétition. ‘Between Us’ se profile comme un long poème mélancolique qui devrait faire merveille sur scène. ‘Between Us’ est votre troisième album, qu’est-ce que cela représente pour vous ? > Guillaume : En fait, c’est la première fois que je passe le cap des trois disques avec le même groupe. Je suis assez content d’y arriver une fois ! > Totor : Même chose pour moi. > Catia : Le premier s’est fait dans une naïveté totale. On compilait les morceaux qu’on avait amassés au fil des concerts. Le deuxième était assez stressant car on se demandait si les gens qui avaient aimé le premier aimeraient le second. Pour le troisième, on voulait se mettre moins de pression. On voulait faire autre chose pour vraiment se remettre en question. C’est un peu l’album de la liberté. J’aurais pu dire oui à presque n’importe quoi. Sur le deuxième, j’étais beaucoup plus frileuse. ‘Between Us’ sont les paroles qui terminent la reprise de ‘Life of Agony’ que vous aviez faite sur l’album précédent. Etait-ce un petit clin d’œil, une sorte d’enchaînement ou c’est plutôt pour dire ‘entre le public et nous’ ? > Guillaume : C’est un Between Us plutôt entre nous et nous. (rires) Déjà on a galéré comme à chaque fois pour trouver un titre donc au final on était content de trouver celui-là. On était parti pour ne pas tout faire. A savoir, la production etc… Et puis on s’est retrouvé par la force des choses les trois. C’est un titre qui colle bien parce que chaque étape s’est très bien passée entre nous. > Catia : Pour en revenir à ‘Life of Agony’ c’était ‘This space between us’ à savoir l’espace et la distance qu’il y a entre nous. C’est un disque qui parle, comme le précédent, du rapport entre les gens, du fil qui peut se tisser entre eux quelle que soit la tournure que prend la vie, autant dans les liens amoureux qu’amicaux. Comment tout ça résiste au temps, à la distance, au stress. Pourquoi avec certaines personnes ça marche et ça reste très précieux ? Le titre est très simple, mais il m’inspirait surtout pour ça. Tu parlais de la production que vous aviez faite vous-mêmes, mais tout le reste est très Swiss Made. Même l’invité est suisse (Stress). Etait-ce une façon de dire : Pourquoi aller chercher ailleurs ce qu’on peut trouver ici ? > Guillaume : On a la chance d’avoir Totor, ce que peu de groupes ont la chance d’avoir (rires). Il est capable de tout faire. Enregistrer, mixer. Un regard extérieur peut être sympa, non ? > Oui, on a essayé, mais il faut un minimum de budget. En plus, on prend notre temps en studio. Donc on a préféré le faire nous trois, plutôt que de se presser à faire quatre titres avec un producteur extérieur avec lequel tu bouffes les trois-quart de ton budget. Totor a porté le projet à bout de bras. Lorsqu’on a quelqu’un de si compétent, il est normal qu’on en profite. Vous avez invité Stress, sur l’album duquel vous avez mis un morceau aussi, comment s’est passée cette rencontre ? > Guillaume : On est potes depuis longtemps. Dans ce milieu je trouve assez difficile d’avoir de vraies et bonnes amitiés. J’avais travaillé avec Double Pact comme tour manager et on a entretenu la relation. Sur son album, il voulait élargir son horizon pour toucher d’autres gens. On a fait ça à l’arrach’. > Catia : Tout s’est fait au dernier moment, mais finalement c’est Zorg qui rencontre Stress et ça s’accorde dans le truc de se dire qu’on ne fait pas un truc linéaire. On voulait explorer. Le mélange des personnalités donne un résultat assez chouette. Pour en revenir à l’album, quelle était l’idée de départ ? Vous me parliez de liberté… > Guillaume : Il y a peu de règles de conduite. J’ai commencé à écrire au moment où je faisais des trucs avec Stress. Faire des morceaux pour les autres, c’est vachement ludique et récréatif parce que tu n’as pas vraiment de barrière. J’ai récupéré pas mal de sons pour Zorg et c’est la première fois que ça a été aussi facile à faire. D’habitude, c’était toujours un boulot, un truc chiant. Là c’est sorti tout seul. On se voyait avec Totor à dix heures, on repartait le soir à huit heures, la chanson était finie. On a pu exploiter ce côté intuitif. > Totor : C’est paradoxal parce qu’on est tellement rapides pour créer et tellement lents pour enregistrer. Vos projets ? > Guillaume : S’imposer en Suisse allemande. > Totor : On a passé la moitié de l’année passée à planter des graines, on est un peu à sec, faut que ça se passe ! > Catia : On a signé chez Gadget ce qui est un super cadeau parce que c’est une famille et qu’on ne sera pas la cinquantième roue du carrosse. Ils nous ont laissé une liberté totale. Ils ont compris comment on fonctionnait et ils n’essaient pas de nous formater et nous apprécient pour notre différence. > Guillaume : En 2005, ils ne sortent que quatre disques dont le nôtre. En plus, nous sommes la première vraie signature du label. Et on deale avec moins de monde. Ils font tout. [Anna K.] www.zorgmusic.com > CONCOURS ‘Zorg’ Gagne un exemplaire ou une affiche de l’album ‘Between Us’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Gadget Records SO C I E T E > Treekillaz SORT I R Une fois de plus, le son made in Geneva nous offre une bien belle image de ce que notre ville exporte en matière de musique à travers le monde. Les frères Sumi et leur groupe Sumo nous dévoilent leur travail et leurs projets futurs. Je vous recommande bien évidemment le premier CD, ‘Before the Sun’, qui mérite un détour en attendant leur deuxième opus pour le printemps prochain ! Vous avez mis en boîte cet album en Suède. Comment expliques-tu la place importante qu’occupe ce pays sur la scène rock internationale ? > C’est un bon exemple de pays qui supporte ses propres artistes. Je pense que le gouvernement paye les frais d’écolage des gens talentueux pour augmenter leurs capacités musicales. Peut-être est-ce dû aux conditions météo glaciales. Les musiciens ne peuvent pas quitter leurs foyers ou peutêtre veulent-ils impressionner les superbes filles qui vivent là-bas et se mettent à jouer d’un instrument. Désormais la Suisse possède sa chaîne de télé dédiée à la musique. Avez-vous un clip pour assurer la promotion de votre nouveau CD ? > Nous avons tourné un clip pour ‘Evidence’. Le problème de ce disque c’est qu’il n’y a pas de hit dessus donc tout le monde a un morceau préféré différent et le choix fut difficile. [Sergio P] [Christian] www.sumomusic.ch www.treekillaz.com > CONCOURS ‘Sumo’ > CONCOURS ‘Treekillaz’ Gagne un exemplaire de l’album ‘Before The Sun’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘Leaving Last’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Sumo CINEMA ARTS L I V R ES Quels sont vos projets ? > Nous venons de terminer un bon nombre de concerts dans la partie germanophone du pays pour la promotion de notre nouvel album. En février et mars nous avons une tournée de quatorze dates en Allemagne, au Luxembourg, en Angleterre et en Hollande. Au printemps nous serons en Romandie et les festivals d’été ne sont pas encore planifiés ; on verra ce qui arrivera. M A N GA Le premier album a-t-il bien marché ? > Oui d’un point de vue régional (Genève, Lausanne) pour ne pas dire national ; sur un pressage de 1000, presque tout a été vendu, mais ça reste sur une petite échelle qu’est le marché suisse en comparaison de l’international sur lequel nous comptons avant tout. Notre single ‘Yes we will’ a été signé en licence sur Yoshitoshi, célèbre label américain des DJ’s Star Deep Dish, qui en a vendu plus de 3000 copies vinyles à travers le monde, nous permettant de figurer sur les fameuses compilations de ce label prestigieux aux côtés des tout grands de la house américaine comme Eddie Amador. Penses-tu que la Suisse est un bon endroit pour les rockers avec son manque de structures ? > C’est un bon pays pour les groupes inconnus qui peuvent y faire un paquet de concerts. Nous n’avons pas cette mentalité de payer pour jouer pour l’instant. Nous avons à manger et même de l’argent dans les clubs ce qui est inhabituel si on compare avec les pays voisins. VOYAG E Votre troisième album ‘Leaving Last’ débute avec un morceau appelé ‘Refugee’ qui traite des relations entre humains. Est-ce que pour toi les gens originaires de Bienne ont plus de problèmes d’intégration ou d’identité à cause du statut spécial de cette ville ? > Et bien je pense que les relations entre les deux parties linguistiques de Bienne sont faciles et qu’elles fonctionnent bien. Cette cité n’est pas la plus grande, mais la mixité culturelle est grande ; on y vient des Balkans, d’Afrique, d’Asie, etc. Le véritable challenge n’est pas le français et l’allemand, mais l’intégration d’autres langues et mentalités. T R A N S P O RT Résolument rock’n’roll dans son attitude, le quatuor originaire de Bienne se situe quelque part dans la galaxie rock à la frontière des mélodies pop et des riffs plombés. C’est avec Jessi, guitariste de la formation, que nous avons fait le point sur cette entité prometteuse et sur la situation du rock dans leur ville natale ainsi que sur les scènes alémaniques et romandes. H A R DWAR E Quand sortira votre deuxième opus et quel style nous réservez-vous ? > L’album est prévu de sortir au printemps 2006 dans un style beaucoup plus dancefloor et abrasif que le précédent, notre son a évolué d’une manière spontanée pour devenir plus brut, plus punk funk si j’ose dire, ceci sans doute suite à nos nombreux concerts de cette année qui nous ont donné envie de reproduire la même énergie que celle dégagée sur scène ! 15 GAM E S Quelles sont vos principales influences ? > Pour résumer de façon large, la musique afro-américaine dans son large spectre : blues-jazz-funk-soul-rock-hiphop-reggae-salsa-disco-house-tech, sans oublier le punk. ≤ BD Expliquez-nous votre manière de fonctionner. > Mon frère Fred travaille sur la production et la composition des tracks, c’est lui qui généralement produit la matière première sonore, le groove initial, suite à quoi nous procédons à une écoute pour choisir quels sont les futurs tracks avec l’identité sonore recherchée et sur lesquels je sens poser ma voix. Une fois le chant enregistré, nous nous penchons à deux sur l’arrangement. M US I Q U E Comment est né le groupe Sumo ? > Tout naturellement, de la passion musicale commune partagée par deux frères : Fred, bassiste, producteur, et Alex, chanteur, guitariste, DJ... Plus concrètement, Sumo est né en 1999 après avoir mis un terme à notre ancien groupe de funk Swiss Cheese Connection, avec une envie d’explorer le groove dans son côté electro tout en privilégiant aussi l’aspect instrumental, d’où le style qu’on pourrait définir comme soul-electro avec une touche house-funk très présente. Merci à N-Gage AN I M E > Sumo > Jamait Yves Jamait est un artiste qui s’est découvert ou plutôt assumé sur le tard. Habité par cette envie de divertir et de se raconter, c’est à quarante ans qu’il lâche tout et paye son premier album grâce à sa prime de licenciement. Tout un symbole. SORT I R SO C I E T E > Disgroove M US I Q U E Raconte-moi dans les grandes lignes l’histoire de Jamait. > Elle a commencé avec ‘De verre en vers’. Le trio s’appelait comme ça. On a beaucoup tourné en France. On a eu pas mal de presse sympa. On a ensuite voulu enregistrer un album et on a rencontré des gens qui bossaient avec Cabrel. Alors justement pourquoi maintenant ? > A vingt ans, je n’avais pas les couilles. Je n’avais aucune confiance en moi. Ça faisait trois ans que je commençais à lire. C’était plus un rêve de gamin. J’ai compris aujourd’hui que c’était une réelle vocation. Je n’avais aucune ambition, rien ne m’intéressait. Je n’avais pas les épaules et heureusement d’ailleurs sinon je serais mort. J’ai moins envie de mourir maintenant. (rires) Disgroove, un nom qui tend à se faire connaître de plus en plus car ce petit combo suisse dont la moitié est issue de feu Gurd, n’en est pas à son coup d’essai et cette fois-ci il signe un des abums les plus efficaces de leur carrière. ‘Three’, c’est son nom, débarque donc dans nos bacs et pour en savoir plus nous avons interrogé Philippe, chanteur et guitariste du groupe. Après pas mal de changements volontaires ou pas dans votre line-up, comment vous sentez-vous maintenant ensemble ? > Oui c’est vrai, on vient encore de changer de line-up car le bassiste souhaitait passer plus de temps avec sa famille. Notre bassiste actuel est donc Marek, qui jouait avec Gurd. On a fait quelques concerts et disques ensemble et je peux vous faire une confidence : ça va donner grave ! AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT ARTS Mieux vaut tard que jamais… > Oui dans notre cas, c’est vrai ! J’ai arrêté de pointer il y a cinq ans et je suis très content d’être dans un boulot où on m’applaudit quand je sors. VOYAG E 16 CINEMA ≤ Avec le recul, que pensez-vous de vos précédents albums et qu’en gardez-vous ? > Ils sont géniaux, non ? (rire) Non, sérieusement on en est très content et on n’aurait pas pu faire mieux à ce moment-là. Notre producteur Eric Klinger a fait un travail remarquable. On vous compare à certains groupes de punk-rock californiens, vous en sentez-vous proches ? Quelles sont vos influences ? > Et bien, nos racines n’ont, à la base, rien de punk, nous avons grandi avec le son des ’90 de Seattle comme Soundgarden, Alice in Chains, mais on aime aussi des groupes plus récents comme Foo Fighters par exemple. Tu connais King’s X ? On les adore aussi ! Cet album marque-t-il une révolution dans votre style ou une suite logique ? > Je pense que cet album est plus orienté vers ce que l’on voulait vraiment faire, plus représentatif de nos envies. Sur notre premier album on a juste fait ce qui nous venait à l’esprit sans vraiment réfléchir à savoir si on allait en presser un CD ou pas. ‘De verre en vers’, c’est un bon résumé de ta vie ou un instantané ? > Tout l’album est autobiographique, mais pas seulement. En général, on se sert des choses qu’on a vécues. Moi j’ai vécu pendant vingt ans dans les bistrots. J’ai pris ma première cuite à quatorze ans et j’ai l’impression de n’avoir jamais arrêté depuis. Je suis resté assez ivrogne, mais je n’ai pas été confronté à l’alcoolisme réel. J’avais un souhait constant de faire la fête. Je n’en fais pas une apologie, je raconte juste ce qui se passe autour parce qu’il y a des émotions, des rires, des pleurs. De quel style d’écriture te rapprocherais-tu le plus, Renaud, je pousse une gueulée, Cali qui se plaint sans en avoir l’air ou plutôt un Brassens subtilement rigolo ? > J’aime beaucoup l’univers de Cali car on a le même regard sur le rapport couple. Il a beaucoup de chansons là-dessus et moi aussi. Ça me fait marrer. Mais celui qui m’a le plus motivé ça a été Maxime Leforestier. Il m’a appris à écrire et à lire. Est-ce que tu penses qu’un groupe comme le tien existe avant tout sur scène ? > Oui. Je viens de sortir de studio car on enregistre le deuxième qui sort en avril et je ne suis pas bien en studio ! Ce n’est pas mon endroit. Je ne suis pas un pointu. Lorsque j’écris une chanson, je me lève, je l’interprète. Je me mets en situation. Et je dois convaincre d’abord mes musiciens. Je veux vraiment les laisser sur le cul à chaque fois. C’est prétentieux, mais c’est ce que je veux. [Anna K.] http://perso.wanadoo.fr/jamait Vos projets pour l’avenir ? Une tournée européenne ? > Bien sûr, on veut jouer le plus possible, la prochaine étape est la tournée en Allemagne en Support Tour avec Die Happy. Cela nous réjouit vraiment, c’est une grande chance d’avoir une telle occasion et on va en profiter un maximum ! Aura-t-on la chance de vous voir dans les festivals suisses de l’été 2006 ? > Malheureusement pour le moment nous n’avons rien de confirmé mais on y travaille ! Organisateurs, à vos claviers! [Frux] www.disgroove.com > CONCOURS ‘Disgroove’ > CONCOURS ‘Jamait’ Gagne un exemplaire ou une affiche de l’album ‘Three’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘De verre en vers...’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à N-Gage Merci à Disque Office M A N GA Le plus GRAND CHOIX à Genève Combi, Casques Vêtement en cuir, Vestes Gants, etc. AN I M E L I V R ES www.jackcuir.com BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R SO C I E T E SO C I E T E SORT I R > Café Bertrand Noir Désir hiberne et la France se tourne vers les produits musicaux au goût douteux de télé-réalité. Non, car une tribu d’irréductibles Gaulois résiste. Walther, chanteur et leader du groupe Café Bertrand, nous explique le comment du pourquoi... M US I Q U E > Innocent Pain ≤ Le rock suisse romand a de belles années devant lui, notamment grâce à Innocent Pain, un groupe genevois qui se produit sur scène avec enthousiasme depuis plusieurs années déjà. Rencontre avec Giul (auteur/compositeur/ guitariste), Eddie (bassiste), Lolo (guitariste) et Anthony (batteur) quelques jours avant leur concert à la maison de quartier des Pâquis, le 23 décembre dernier à Genève. CINEMA 18 Un accident, beaucoup de changements de musiciens mais une âme inchangée… Est-il plus difficile de créer un groupe ou de le remonter ? > Remonter un groupe est certainement plus difficile. Il fallait de plus avoir une équipe d’enragés, des mecs de scène ET de studio. Si Dominique et moimême sommes autodidactes, nos compagnons sont de vrais musiciens professionnels. La bonne recette est celle d’aujourd’hui, un bulldozer sur fond de poésie et des mecs qui exultent sur scène. Comment donc broder sur une phrase comme ‘Passe-moi le sel ?’ > Je pars d’un instant de vie, d’une émotion plus forte que d’habitude, de moments vécus ou rêvés. Eviter les textes ‘bateaux’ est une devise ! Il y a du déchet mais à la fin un texte me plaît et me donne envie de chanter. Et mon envie semble se communiquer aux antennes de mes musiciens ! Ecris-tu aussi la musique ? > Non cela se fait le plus souvent en groupe sur un texte que j’estime abouti – encore que lui aussi soit modifié par la suite. J’ai des idées de climats ou de mélodies qui sont travaillées ensuite avec tous. Sauf le titre ‘Plume’ qui m’est venu en entier, avec la musique. On part aussi d’un riff parfois (une seconde pour regarder un truc ailé passer). Pourquoi signer avec Revolution Records ? > Nous avions reçu des avances d’une major (chut !). Mais nous voulions rester maîtres de notre destin. Seul un label indépendant permet cette liberté d’expression et de création. Le label a été créé par des ‘ex’ de New Rose. Ils sont venus dans un lieu perdu pour nous voir… et le soir même on signait chacun un contrat d’artiste. C’est suffisamment rare pour être mentionné. Les moyens manquent, pas la sincérité et l’engagement. D’où te vient cette rage ? > La rébellion est l’essence même du rock ! Rester sincère avec soi-même, vider ses tripes à chaque concert sans rien attendre en retour… sinon de s’être fait super plaisir en éclatant un ou deux pieds de micro ! Energie !!! (rires) Votre nouvel album ‘Et souffle le vent’ contient des paroles parfois très sombres. Giul, comment te vient l’inspiration ? > En général, j’ai déjà une mélodie en tête. Après tout dépend de ce que je vis, mais je m’inspire principalement de sujets plutôt tristes ou révoltants qui me touchent directement et j’essaye de les écrire de façon universelle et non personnelle. J’écris ma tristesse pour pouvoir mieux vivre mon bonheur. Est-il important pour vous de faire des concerts ? > Giul : Oui ! C’est là où je m’éclate le plus, et je ressens si le public est touché ou pas. Pour moi les chansons prennent leur vraie dimension en live. Je suis plus un artiste de scène que de studio. > Lolo : La scène est le moyen d’expression principal pour un groupe, c’est notre aboutissement final. Pouvez-vous décrire les sentiments qui vous envahissent sur scène ? > Giul : Ce sont les mêmes émotions que lorsque j’écris les chansons. Je suis sur scène comme dans la vie, heureux et triste... > Lolo : C’est indéfinissable. Un mélange entre la peur de se tromper et le plaisir de recevoir, un sentiment à la fois paradoxal et complémentaire. Que ressentez-vous une fois un concert fini ? > Anthony, Eddie : On a l’impression que le temps est passé trop vite. > Lolo : Un doute... Ai-je donné tout ce que j’aurais voulu donner ? > Giul : Le bonheur d’avoir eu une complicité avec le public et avec le groupe, mais aussi une fatigue extrême, et le sentiment de pouvoir faire mieux ! Quels sont vos projets musicaux ? > Tout d’abord la composition d’un nouvel album, qui contiendra des chansons déjà testées en live. De plus, nous allons tourner un clip en début d’année et bien sûr continuer à nous produire sur scène en 2006 avec l’énergie qui nous caractérise ! © Franck Stromme L I V R ES BD GAM E S T R A N S P O RT Quelles sont tes inspirations dans l’écriture des textes ? > Les classiques de Corneille à Rimbaud en passant par Kafka, Poe, etc. Notre langue a des sonorités et des rythmes uniques, encore faut-il savoir les utiliser ! Je démarre sur une phrase simple dont le phrasé et la rythmique m’inspirent, puis je brode là-dessus. H A R DWAR E VOYAG E ARTS © Franck Stromme Innocent Pain est un groupe résolument rock. Quelles sont vos influences musicales ? > Giul : Principalement les artistes qui chantent en français ou qui recherchent la mélodie. Je peux citer U2, Noir Désir, Matmatah, Mano Solo... > Eddie : Le metal en général, d’Iron Maiden à Metallica. > Lolo : J’ai comme influence toute bonne musique, mais en particulier les Beatles. > Anthony : Mes références sont M et Muse. [Etienne K] [Dimitra et Sandrine B] www.innocentpain.com AN I M E M A N GA www.cafebertrand.com > CONCOURS ‘Café Bertrand’ > CONCOURS ‘Innocent Pain’ Gagne un exemplaire de l’album ‘Les airs empruntés’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘Et souffle le vent’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Willy Lugeon Merci à Innocent Pain SO C I E T E > Babylon Circus SORT I R Profi tant que la grande tribu française monte son chapiteau le temps d’un concert, nous nous sommes entretenus avec les chanteurs de la formation qui nous en ont dit un peu plus sur ce projet dont l’origine pluriculturelle est la grande force. M US I Q U E Pourriez-vous vous présenter ? > Nous sommes David et Manu. Nous pourrions parler des heures de cette belle aventure humaine qui dure depuis dix ans, ce rassemblement de gens qui viennent d’à peu près tous les horizons musicaux possibles et imaginables que ce soit sur leur parcours personnel ou musical puisque nous venons du jazz, du rock, du punk ou du reggae. Babylon Circus est un creuset et nous sommes à la poursuite de notre rêve du départ qui était de faire le tour du monde en musique et les kilomètres défilent avec toujours autant de motivation et de plaisir. Et voilà, roule la caravane. ≤ [Christian] ARTS VOYAG E H A R DWAR E www.babyloncircus.net GAM E S Vous êtes régulièrement assimilés à la scène festive. N’est-ce pas un peu réducteur comme étiquette ? > Comme toutes les étiquettes ! Ce qui nous fait délirer c’est que nous ne pouvons pas dire non, nous sommes de la scène tristus ! Il nous arrive de jouer dans des festivals world music comme dernièrement en Belgique et ça colle tout à fait ! Nous nous produisons dans des festivals en France où il y a uniquement du ska et ça le fait. Nous nous sommes produits en Allemagne dans des festivals uniquement hardcore où nous étions un peu des ovnis, mais où ça l’a fait grave. Nous faisons aussi des festivals reggae. Finalement quelle que soit l’étiquette qu’on nous colle c’est jamais complètement faux ; c’est jamais complètement vrai, comme tu l’as dit, c’est un peu réducteur. Pensez-vous qu’il faille absolument tourner pour perdurer ? > C’est comme ça que nous l’avons appris. C’est aussi une envie et à nos débuts avec nos premiers sous nous avons acquis un vieux camion pourri pour tracer la route. Les rencontres et les voyages sont ce qui nous a formés. Rapidement quand nous sommes de retour, nous voulons repartir. Nous voulons partir plus loin découvrir d’autres pays. Il y a deux ans nous sommes allés au Moyen-Orient, en Syrie et au Liban, et c’était un truc énorme qui a apporté plein de choses dans l’histoire du groupe. Notre projet initial était de faire le tour du monde et finalement il n’a pas beaucoup changé. T R A N S P O RT Vous oscillez entre une multitude de styles différents. Qu’est-ce qui fait l’unité entre vous dix ? > Une grande part d’humanité, une volonté de défendre un même projet en y mettant toute notre énergie. Pour cela la méthode utilisée est celle où tout le monde amène sa pierre à l’édifice et au final nous construisons notre propre identité. CINEMA 19 Procure-toi tes realtones! 888 Artiste Titre First Day Of My Life Shakira Mot-clé REAL FIRSTDAY Mary J Blige Be Without You REAL BEWITHOUTU Whenever, Wherever REAL WHENEVER Greenday When September Ends REAL WHENSEPEND 50 Cent Window Shopper REAL WINDOWSHOP Robbie Williams Advertising Space REAL ADVERTISING The Pussycat Dolls Stickwitu REAL STICKWITU Elvis A Little Less Conversation REAL ALITTLELES Sugababes Ugly REAL UGLY Mattafix Big City Life REAL BIGCITYLIFE f Exclusi L I V R ES Melanie C Mot-clé M A N GA Titre AN I M E Artiste BD Et ton portable sonnera en musique. Commande maintenant les realtones en envoyant REAL MOT-CLÉ au 888 (CHF 4.–/Realtone) et réjouis-toi qu’on t’appelle. Davantage de realtones dans le Musicstore de Vodafone live! SO C I E T E SORT I R M US I Q U E ≥ > Boodaman New Environment > Babyshambles Down In Albion Pragma Records / Boodaman Rough Trade Boodaman est musicien depuis son plus jeune âge puisqu’il a fréquenté le conservatoire. Puis il a longtemps animé nombre de soirées dans des ambiances variées sous le nom de DJ Cavi. Enfin il s’est intéressé à la composition sur ordinateur et au mixage avec son ami Spike. Pete Doherty signe avec son nouveau groupe un album brut et effronté. Les chansons sont nerveuses et renouent avec le rock des origines : direct, sans fioritures. Toute la symbolique rock est présente dans la musique et dans les textes de ce dandy décadent qui incarne l’archétype de la rock star moderne (ou peut-être la renaissance des grandes rock stars du passé ?). ‘Fuck Forever’, hymne à la liberté, donc au rock, semble résumer tout le personnage de Pete Doherty qui joue la carte de l’autobiographie : citations à peine voilées renvoyant à ses déconvenues médiatiques et la présence de Kate Moss sur le titre ‘La belle et la bête’. Produit par l’ex-Clash Mick Jones, Doherty emprunte aux groupes mythiques (les Clash, les Beatles) pour créer un album inspiré à la gloire du rock. [Myriam] Après quelques années de travail en studio, sur scène et derrière les platines, il nous propose aujourd’hui son premier album. Il n’est pas question de mixes ici. Tous les titres sont des réalisations exclusives, parfois accompagnées par d’autres artistes invités. L’ensemble propose une promenade dans les différents styles de musique électronique. On sent que le DJ est là par un choix subtil de sonorités et des rythmiques solides sans être trop répétitives. De même la construction des morceaux est sans faille. Les premiers titres sont orientés drum and bass mais avec chaque fois un petit élément décalé emprunté à un autre style, comme la techno ou la tribale. On culmine avec un titre jubilatoire qui scande ‘Rythm of Geneva’ avec un effet sur cette phrase que je vous laisse découvrir : un futur hymne pour les soirées sous l’égide de l’homme-bouddha. Puis le rythme devient plus classique, les caisses claires s’estompent et l’on pénètre dans la seconde moitié de l’album plus orientée dance-club. Le kick se fait plus marqué sans jamais tomber dans la grosse techno de bourrins. www.babyshambles.net > Knut Terraformer Conspiracy Records Les vétérans de la scène bruyante genevoise sont de retour avec un nouvel album brutal, malsain et alambiqué à la frontière de l’univers sonique de formations comme Isis et d’un déluge dévastateur dans le trend de Converge. Aussi à l’aise dans des plans bourrins où les rythmiques sont martelées frénétiquement et les textes vociférés avec furie comme sur ‘Wyriwys’ que dans des ambiances post rock expérimentales à l’image de l’entêtant ‘Evian’, le groupe nous emmène faire un nouveau voyage dans leur univers musical si particulier. A la fois torturées et entêtantes, les douze nouvelles compos de Knut devraient combler les inconditionnels du groupe ainsi que les amateurs de son à des années lumières des projets aseptisés et redondants qui inondent les bacs des disquaires. [Christian] H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA 20 www.hydrahead.com/knut L I V R ES BD GAM E S À nouveau Boodaman sait travailler ses sons pour sortir des sempiternelles banques usuelles surexploitées. Il triture ses machines, tortille leurs paramètres pour en extraire ce qui lui plaît. Il y a toujours une recherche certaine tant dans les sonorités synthétiques que dans le traitement des samples et la gestion des effets. Le mixage est également très propre. Il a été effectué en grande partie dans les locaux du collectif Next Step Corporation à Vernier. Les petits doigts et les grandes oreilles de nos artistes ont oeuvré avec inspiration avec l’utilisation d’une technique pointue. Il y a du Fat Boy Slim, certes, mais avec une touche européenne des plus agréables. Franchement, voilà une production d’ici qui vaut largement les produits offerts par de plus grandes sociétés. Pour finir, je ne peux que vous conseiller une visite sur le site de Boodaman : ses apparitions live y sont annoncées… et elles sont suffisamment fréquentes pour saisir l’opportunité de voir combien un live électronique de qualité demande de concentration et de préparation. [Etienne K] > LAN Faits divers Irascible Les huit joyeux drilles originaires du Jura helvétique sont de retour pour un deuxième album quatre ans après leur première apparition discographique. Au menu de cette production un mélange de ska, de musique festive et de chanson réaliste soutenant des textes interprétés en français qui sont empreints de l’influence de la déferlante alternative qui envahit l’Hexagone il y a bientôt une vingtaine d’années. A l’aise dans les phases rentre-dedans comme dans les instants plus intimes, nos compatriotes nous livrent un CD soigné qui évite habilement les redondances sans pour autant partir dans tous les sens. Une mention spéciale pour les lyriques subtiles et militantes de ‘Les jumelles’, camouflet pacifiste malheureusement encore trop actuel, ainsi que ceux de ‘Vive l’internationale’, manifeste multiculturel. [Christian] AN I M E M A N GA www.boodaman.com www.nscorp.org www.lan.cd > CONCOURS ‘Boodaman’ > CONCOURS ‘LAN’ Gagne un exemplaire de l’album ‘New Environment’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘Fait divers’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Boodaman Merci au groupe LAN AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S HAR D WAR E TR AN S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE SO C I E T E > The Darkness One Way Ticket To Hell And Back > Jean-Louis Aubert Ideal standard Virgin / EMI Music SORT I R Warner Music ‘Les chansons existent déjà (...), il faut juste les attraper’ rappelait l’artiste en faisant référence à Keith Richards des Rolling Stones. Ce nouvel album tendre et rêveur, ‘Ideal standard’, marque son retour après quatre ans de silence. De rock, ici, il n’est plus trop question, ce qui est très décevant ! Aubert a lentement glissé vers des chansons pop baladines comme ‘Point final’, très acoustique et bien arrangée, parfois embellies d’un piano caressant comme dans ‘L’heure bleue’. Si le single ‘Parle-moi’ est plus nerveux, formaté sûrement pour les ondes, il n’est pas moins emblématique de cet album qui se veut doux et serein, voire courtise avec le reggae. Voilà un CD tout en simplicité qui se laisse écouter sans se prendre la tête. [Carlos Mühlig] M US I Q U E Surprise, les Darkness sont de retour avec Justin Hawkins, leur charismatique chanteur à la voix plus qu’aiguë, qui, selon la rumeur, aurait laissé tomber les costumes de scène. Une intro à la flûte de pan et chœurs, une pause, et c’est parti pour le groupe qui a la prétention d’être le meilleur groupe sur terre, celui qui a pour mission de ramener le rock’n’roll de qualité dans les bacs. Les compos sont intéressantes, la guitare bien en avant, tandis que des chœurs à la Queen et des textes démontrent que ce groupe a un sens de l’humour bien anglais. Les Darkness sont un groupe qui fera parler d’eux, ils auront des partisans et des détracteurs ; moi je peux juste conseiller d’écouter les titres ‘Bald’ et ‘One Way Ticket’ ou l’intro de ‘Dinner Lady Arms’. [Suzy] ≥ CINEMA 22 http://jeanlouisaubert.emi-artistes.biz/ AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS www.thedarknessrock.com > Loaded mixed by DJ Pure > Mortal Love I Have Lost... SonyBMG Massacre Records DJ Pure nous présente la compilation officielle de la grande rave Loaded du Nouvel-An à Zürich. Ce CD spécialement mixé pour l’occasion met l’accent sur un style trance bien particulier : la part faite aux artistes locaux et nationaux est importante. On y trouvera notamment deux morceaux produits par le Bernois Excelios et par la Zurichoise Laydee Jane. Les Suisses romands ne sont pas en reste : des artistes comme K&D, alias Koris et Djule, présentent ici leur nouvelle production (bientôt sur leur propre label, Unleashed Records). Un choix de dix-neuf titres aux sonorités trance/tech-trance a été sélectionné par le Bernois, vétéran du monde de la techno. Toujours à l’avant-garde musicale, DJ Pure saura habilement préparer les amateurs de trance à l’univers des grandes raves. [Chloé D.] Je découvre ce groupe originaire de Norvège formé de six musiciens. Je n’imaginais alors pas qu’il tournerait en boucle dès la première écoute. Cet album est leur deuxième opus – le premier s’intitule ‘All The Beauty...’. Si j’en crois cet album, leur domaine de prédilection est le rock gothique, et ils s’en sortent très bien. Peut-être que vous avez déjà entendu leur single ‘Adoration’, il donne un très bon aperçu de l’ensemble. Au chant nous retrouvons une femme qui se fait surnommer ‘Cat’. Sa manière de chanter nous fait penser à des groupes comme Xandria ou Leave’s Eyes. Le reste du groupe est composé d’une batterie, d’une basse, de deux guitares et d’un synthétiseur. C’est vous dire si le résultat qui en découle se laisse écouter avec plaisir et étonnement. [Andrek] www.djpure.ch www.mortallove.com > The Strokes First Impressions of Earth > Supergrass Road To Rouen RCA Records (USA) EMI Après seulement deux albums, les Strokes se révélaient déjà comme l’un des groupes les plus inventifs de ce début de siècle, et ce troisième volet de leur discographie ne démentira pas cette image. Les titres y sont plus travaillés, plus techniques que les précédents, peut-être un peu plus léchés mais sans délaver ce rock râpeux qui leur est propre et ces riffs lancinants qui trottent dans la tête des jours durant… Les fans de la première heure seront peutêtre un peu déroutés mais cet album touchera sans doute un public plus large sans pour autant être ‘commercial’. Remarquable d’efficacité, cet album marque certainement un tournant dans la carrière de ce jeune groupe qui a su tirer son épingle du jeu là où d’autres s’empêtrent dans de pâles copies du rock ‘seventies’. [Frux] Pour ce nouvel opus, Supergrass adopte un style moins abordable et plus personnel, qu’on pourrait presque qualifier de suicide commercial, tant on est loin des chansons pop immédiates et irrésistibles que le groupe nous a proposées dans le passé. ‘Road To Rouen’ est néanmoins un album de grande qualité qui emmène l’auditeur dans un voyage musical original. Certes, ceux qui aimaient Supergrass pour ses anciens tubes seront sans doute déçus, mais pas les vrais fans, car les musiciens n’ont rien perdu de leur talent et proposent un vrai travail de création à travers ces brefs instants d’inspiration. Plus que des chansons, les neuf morceaux réunis ici sont avant tout des atmosphères, des tableaux musicaux. Un disque original, rare et osé de la part d’un groupe qui veut conserver son intégrité musicale. [Myriam] www.thestrokes.com www.supergrass.com > CONCOURS ‘The Strokes’ > CONCOURS ‘Sir Colin’ Gagne un exemplaire de l’album ‘First Impressions of Earth’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘Crazy’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à SonyBMG Merci à Sir Colin > Starsailor On the Outside Epic Records EMI Music Et ça continue ! Tout pouvait nous laisser penser qu’après le décès du leader charismatique Michael Hutchence en 1997, INXS allait se conjuguer à l’imparfait. C’est d’ailleurs ce que certains auraient souhaité, comme lors de la disparition de Bon Scott du groupe AC/DC. C’était sans compter qu’en tant que bons Australiens, ils allaient tenter de sauter les obstacles avec ‘Switch’, leur nouvel album au nom très évocateur. Pour réaliser ce projet, J.D. Fortune les a rejoints pour essayer de reprendre le flambeau. Ce nouveau chanteur a gagné sa place au sein du groupe suite à un concours télévisé intitulé ‘Rock Star : INXS’. Tous les moyens sont bons, nous diront ces power men ! Cette nouvelle réalisation nous laisse toutefois un arrière-goût de réchauffé en travers de la gorge. [Ghassan] Après l’immense succès de ‘Silence Is Easy’ et de son single remixé ‘Four to the Floor’, Starsailor sort un troisième album. Efficace en tête de liste, ‘In the Crossfire’ est un morceau agréable dans lequel on reconnaît dès les premiers accords les couleurs brit-pop de Starsailor. ‘In my Blood’ mêle piano et rythmes de batterie saccadés, avec refrain et petit break à la Doors. Dans ‘Faith Hope Love’, le groupe nous sert un refrain style Mötley Crüe. Bien que très claire et plutôt originale, la voix de James Walsh reste toujours dans les mêmes harmonies et ne sort que très rarement de son chemin. L’ensemble de l’album laisse une impression un peu lourde avant d’atteindre la dernière chanson, ‘Jeremiah’, voix et guitare, épurée et sensible, qui clôt le disque magnifiquement. [Camille] www.inxs.com www.starsailor.net > Dogzy Malone Geneva Terrorist Attack > Queens of the Stone Age Over the Years and through the Woods Laïone production La scène rap genevoise foisonne de jeunes talents méritant d’être connus. Parmi ceux-ci, on trouve Dogzy ‘Blue’ Malone, jouteur verbal qui a déjà fait ses preuves. Voici aujourd’hui sa mixtape 100 % hip hop : il a choisi les artistes, conçu la plupart de la production musicale, ainsi que le judicieux concept graphique, qui reprend les codes du célèbre jeu vidéo GTA. Sur fond d’émission radio terroriste et musicale, on a une grosse vingtaine de titres, véritable florilège des styles du milieu rap genevois (freestyle, ragga…), ponctués par les interventions tonitruantes de l’animateur radio (Dogzy, évidemment). Les sons sont recherchés, actuels et originaux, on n’a pas le temps de s’ennuyer, grâce à un éclectisme des styles et des flows proposés. [Rachid Guettari] www.gtamixtape.com > CONCOURS ‘Delieutraz’ Gagne un exemplaire de l’album ‘16/9’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Matthieu Delieutraz Interscope Moins d’un an après la sortie triomphale de leur quatrième album ‘Lullabies To Paralyze’, les Queens sont de retour dans les bacs avec leur premier enregistrement public officiel. Agrémenté d’un DVD bourré jusqu’à la gueule d’un concert, de prises historiques ainsi que de contributions de légendes du rock, cet objet devrait figurer en bonne place dans toutes les discothèques rock qui se respectent. Piochés habilement dans toute la discographie de ce groupe à géométrie variable, les titres figurant sur cette production allient merveilleusement l’esthétisme musical de la bande de Josh à la fougue scénique de ce gang toujours très à l’aise sur scène. Même si quelques hits du groupe manquent à l’appel sur la version CD, il demeure un achat indispensable. [Christian] SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS > INXS Switch VOYAG E www.manuchao.net 23 www.qotsa.com AN I M E www.mathieu-delieutraz.ch ≥ T R A N S P O RT La Mano Negra est un groupe que je ne pensais pas trop voir compilé. Un brasier punk, rock, funk, rap, salsa, zouk, flamenco, bref un torrent d’énergie libérateur sorti tout droit de l’underground parisien et que je n’imaginais pas une maison de disques faire rentrer dans ses stratégies de rentabilisation maximum via l’inévitable ‘Best of’. Sauf que là, pour une fois ils ont fait les choses bien : 24 titres à la clé avec un CD supplémentaire 100 % live. Tous les classiques sont présents comme par exemple ‘Mala vida’, ‘Kingkong five’, ‘Pas assez de toi’, le magnifique ‘Out of Time Man’ ou encore ‘Indios de Barcelona’ mais aussi du live et deux inédits. Rien à dire, la compile est parfaite pour ceux qui veulent l’essentiel d’un des groupes internationaux les plus excitants de sa génération. [Carlos Mühlig] H A R DWAR E N’est-ce pas déjà là un titre bien évocateur ? La pochette de cet album est un avant-goût de ce qu’on y découvre à l’intérieur. Aussi suggère-t-elle la lucarne du septième art : pochette cartonnée, format 16/9 (une pièce spéciale et rare à l’esthétique fort plaisante), et surtout la musique évoque le cinéma, la fiction. Des images défilent dans l’imaginaire tout au long de l’écoute de ce troisième album, travail artistique de qualité misant sur la collaboration et la combinaison de talents. Lors de l’enregistrement de ‘16/9’, il rencontre Alain Frei, leader du combo électro Aloan et l’invite à électriser ses compositions. ‘16/9’ explore de nouveaux horizons ; les sons des instruments – guitare flamenco, basse, batterie ou accordéon – se mêlent subtilement aux samples. [Nat] GAM E S EMI Music BD Autoproduit L I V R ES > Mano Negra Best of (1989 – 2005) M A N GA > Mathieu Delieutraz 16/9 SO C I E T E SORT I R M US I Q U E ≥ > Cream Reunion at Royal Albert Hall > Bérurier Noir L’opéra des loups Warner Music Vision Folklore de la Zone Mondiale Ce double DVD permet de partager les extraordinaires moments vécus par les spectateurs de ces concerts mythiques de Cream, la formation du légendaire Eric Clapton. Toujours présent depuis les origines du rock et de la pop, entouré de ses compères Ginger Baker et Jack Bruce, le pape de la stratocaster officie dans un temple à sa mesure. Ils nous l’avaient bien dit l’an dernier, les Béru, ‘même pas morts’ ! Et bien maintenant ils nous en donnent la preuve et en images s’il vous plaît ! Certains avaient peut-être entendu parler de la reformation en 2004 du groupe mythique que sont les Bérurier Noir et pas mal ont enragé de ne pas pouvoir assister aux quelques concerts qu’ils ont donnés alors… Rassurez-vous, vous trouverez sur ce CD/DVD des extraits des différents concerts en France et ailleurs qui vous prouveront, si besoin est, qu’ils n’ont rien perdu de leur énergie, mais aussi quelques bonus et indices qui laissent à penser à une sorte de ‘renaissance’ pour 2006… à voir. Seul bémol, les puristes regretteront les designs clownesques des covers d’antant, remplacés sur cet opus par un dessin à la ‘Tank Girl’. [Frux] GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA 24 www.fzm.fr Et la messe se déroule en enchaînant des morceaux devenus de véritables standards, joués, imités, interprétés mais jamais égalés. Voici trois papys qui ont une pêche toute intérieure, un son d’une puissance à coucher les punks des banlieues, une technique à faire pâlir bon nombre de musiciens. Enregistré en public les 2,3,4 et 5 mai 2005, cet album est tout simplement un de ces moments inoubliables et rares que seuls les vrais musiciens savent offrir. > The Concert for Bangladesh Apple / Warner Music Vision Premier concert caritatif de l’histoire, le ‘Concert for Bangladesh’ fut organisé par George Harrison à l’instigation de son ami Ravi Shankar, le maître indien du sitar, pour venir en aide aux Bangladais confrontés aux violences, à la famine et aux épidémies. Quelques-unes des plus grandes stars de l’époque furent réunies au Madison Square Garden de New York ce 1er août 1971 : Ringo Starr, Eric Clapton, Bob Dylan, Ravi Shankar ou encore Billy Preston. Loin des grandes mises en scène actuelles, ce show étonne par sa spontanéité et sa simplicité et ressemble presque à un jam entre amis. Un deuxième DVD propose un documentaire avec des interviews récentes des acteurs et des témoins de cet événement qui a fait prendre conscience au monde du pouvoir de la musique. [Myriam] N’ayant plus rien à prouver, ils sont totalement libérés et se lancent dans des acrobaties musicales inattendues et savoureuses. Ils ne sont que trois mais laissent croire qu’ils sont plus. Dès les premières mesures la leçon commence : blues, rythm & blues, rock classique, ballade, rock psychédélique … leur talent y passe et avec lui c’est l’Histoire de la musique qui défile. On sent les années soixante, si pleines de promesses rebelles, la fuite dans le rêve psyché des années septante, le retour cruel à la réalité pour la décennie suivante, l’attente pour nonante … Ce vingt-et-unième siècle sera-t-il enfin celui de l’essort de mille groupes comme Cream ? Cet album réconcilie avec la vie, avec cette pulsation sourde et profonde qui est l’essence même du rock. Ce double DVD est tout simplement indispensable pour qui aime la musique. [Etienne K] www.theconcertforbangladesh.com > Ondi Timoner Dig! TF1 Video Sept longues années à suivre les querelles qui relient les Brian Jonestown Massacre et les Dandy Warhols au travers de leurs deux leaders respectifs, Anton Newcombe et Courtney Taylor, c’est ce que nous propose Ondi Timoner dans ce documentaire fort en gueule ! Alors que les Dandy viennent de signer chez un Major, Anton lui se refuse à toute forme de compromis et va causer le chaos au sein de son groupe. Les deux groupes se respectent et se haïssent mutuellement mais se différencient radicalement de par leur choix, ce qui mènera les Dandy Warhols au succès, quant à Anton et les BJM… c’est sur internet que vous pourrez les entendre, car Monsieur Newcombe n’est pas à vendre. Une histoire un peu surréaliste et pourtant bien réelle du rock indé US, un duel à la Blur/Oasis avec plus d’excès. Instructif. [Frux] AN I M E M A N GA L I V R ES BD www.warnermusic.ch www.dig.fr > CONCOURS ‘CREAM’ Gagne un exemplaire du DVD ‘Reunion at Royal Albert Hall’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Warner AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA O M US I Q U E 25 SORT I R SO C I E T E SO C I E T E SORT I R De Steven Spielberg Avec Eric Bana, Daniel Craig et Matthieu Kassovitz UIP Le cinéma américain est souvent raillé comme un divertissement écervelé pour simplets, cependant on ne peut nier qu’il a toujours eu une forte conscience politique, avec des films comme ‘Platoon’, ‘JFK’ ou encore ‘Mississippi Burning’. Hollywood arrive souvent à mêler avec bonheur son sens de ‘l’entertainment’ à des thèmes lourds de l’actualité ou du passé américain, ce qui rend ses films d’autant plus efficaces. En ce moment, il y a une véritable renaissance de cet engagement politique, avec entre autres les deux prochains films de George Clooney (‘Good Night and Good Luck’, chroniqué page 28, sur le maccarthysme, et ‘Syriana’ sur la guerre du pétrole), ‘Jarhead’ de Sam Mendes (sur la guerre américaine en Irak) et donc ce ‘Munich’. CINEMA M US I Q U E > Munich ∏ AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS 26 Steven Spielberg est un réalisateur brillant, on attend de lui le meilleur pour parler d’un des épisodes les plus sombres de l’ultrasensible conflit israélopalestinien, la tragique prise d’otages des athlètes israéliens aux Jeux Olympiques de Munich de 1972. Pourtant, le cinéaste étant de confession > Les arbres de Josh juive, on peut légitimement se demander s’il sera bien impartial dans cette affaire. Le choix d’ouvrir et de fermer le film par le menu récit de la mort des athlètes tend à faire croire que malgré toute sa volonté d’équilibre (certainement non feinte), il désigne les terroristes palestiniens comme les méchants. D’autant qu’il fait ostensiblement s’interroger les agents du MOSSAD sur la justesse de leur mission, prenant d’infinies précautions pour éviter les dommages collatéraux. Mais d’un strict point de vue cinématographique, le film est magnifique, la virtuosité de la mise en scène de Spielberg étant une fois de plus démontrée par la scène d’ouverture sur la prise d’otages. Le choix de se concentrer sur l’opération de vengeance et d’alterner les points de vue procède aussi d’une bonne idée, ainsi que la reconstitution minutieuse des années 70, allant même jusqu’à reprendre les codes du cinéma européen de l’époque. En optant pour un œil analytique, précis, Spielberg tente d’évacuer l’émotion pour nous faire considérer les évènements d’un œil dépassionné. Mais même avec ce luxe de précaution, le film n’en demeure pas moins polémique. Son questionnement de la judaïcité et des idées sur lesquelles s’est créé Israël irritera les uns, son absence d’exploration des motivations des terroristes agacera les autres. Malgré tout cela, ‘Munich’ est un grand film, dont la scène finale contient l’audacieuse prise de position de Spielberg. [Yamine Guettari] > Sheitan De Peter Entell Avec Josh Haning, Marshall Leitner-Hanig et Leslie Leitner Show And Tell Film De Kim Chapiron Avec Vincent Cassel, Roxane Mesquida et Olivier Barthelemy Frenetic Films Grand gagnant du prix du jury au Festival International de Montréal, ce film suisse, en français et en anglais, gagne haut la main le prix tant convoité et devient en même temps le deuxième et seul long métrage documentaire préféré du public de Montréal parmi les 187 films montrés au festival. Ce documentaire très touchant (âmes sensibles s’abstenir) fait revivre le souvenir d’un ancien ami et compagnon de route décédé d’un cancer il y a quelques années déjà. Il nous dévoile comment Josh se filme ou filme Marshall, son fils, lorsqu’il apprend que ses jours sont comptés. C’est un film très personnel en fait que Peter Entell, qui vit depuis trente ans dans la région genevoise, nous projette dans la figure. En parlant d’un réalisateur qui a perdu un ami et qui s’adresse à un fils qui découvre peu à peu qui était son père, le réalisateur nous fait découvrir une histoire très intime et privée qui nous emporte et nous émeut, sans donner pour autant le sentiment d’un voyeurisme malsain. Très bonne réalisation qui raconte l’histoire universelle de la vie : l’amour et la mort, l’amitié et le respect, mais également le besoin de transmettre à la génération suivante quelque chose de soi-même. N’ayons pas peur des mots, ce film représente à mes yeux l’un des longs métrages les plus hardcore et trash que j’ai vus ces dernières années. Il mixe horreur, sciencefiction, zoophilie, religion, sexe et bien d’autres choses, dans un tourbillon psychédélique. La veille de Noël, Bart, Ladj, Thai, Yasmine et Eve quittent une soirée qui a mal tourné. Eve, une allumeuse, les invite chez elle. Mais lorsque cette jeunesse urbaine se retrouve dans les griffes de Joseph (le grand Vincent Cassel), l’étrange gardien de sa maison de campagne, la rencontre bascule dans un conte macabre et sanglant. ‘C’est une satire. Il n’y a pas de gentils, pas de méchants. Pas de démagogie et pas de culpabilité. Si les gens y voient des choses provocantes, ils passent à côté de mes intentions qui sont de montrer une mosaïque de gens, d’univers, de folies’, se force à expliquer Kim Chapiron avant même les premières critiques. Tout de même, cette façon de dévoiler une image de la vie urbaine de ces jeunes risque de choquer, et pas seulement ceux qui n’ont pas assez d’humour pour le prendre au second degré. J’espère seulement que les spectateurs sauront apprécier l’excellent jeu de ces comédiens improvisés et les petites histoires qui s’entremêlent du début à la fin. [Carlos Mühlig] [Carlos Mühlig] > CONCOURS ‘Les arbres de Josh’ > CONCOURS ‘Sheitan’ Gagne des places pour ‘Les arbres de Josh’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne des places pour ‘Sheitan’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Show And Tell Films Merci à Frenetic Films SO C I E T E > Fun With Dick And Jane Prenez les mêmes ingrédients qui ont fait le succès du film ‘Jumanji’, ajoutez quelques nouveaux détails dans le scénario, un nouvel univers et une nouvelle histoire, et vous obtenez ‘Zathura’. Ce nouveau film d’aventure, qui mélange bien les scènes d’actions, une intrigue trépidante et un peu d’émotion, n’a plus l’attrait de la nouveauté, mais tire son épingle du jeu grâce au progrès technique remarquable des effets spéciaux actuels. Le scénario a plus ou moins le même schéma que celui de ‘Jumanji’, dont il est une suite assumée (la mention ‘par les créateurs de Jumanji’ est bien mise en avant). De même que dans son prédécesseur, nos jeunes héros vont tomber sur une boîte de jeu magique, avec plus ou moins les mêmes règles que celle de ‘Jumanji’. Le but est bien entendu de finir la partie pour pouvoir revenir sur terre, tout en sauvant les membres de la famille en danger. Cette fois le jeu se déroule dans l’espace alors gare aux méchants aliens et aux pluies de météorites. On retrouve aussi un petit côté moralisateur, dédié spécialement aux enfants qui ont des frères ou sœurs. Rien de bien nouveau sous le soleil, mais cela reste avant tout un divertissement idéal pour une sortie en famille. M US I Q U E CINEMA De Jon Favreau Avec Josh Hutcherson, Jonah Bobo et Tim Robbins Buena Vista International ∏ 27 ARTS > Zathura : une aventure spatiale VOYAG E A l’heure où les remakes abondent, ‘Les folies de Dick et Jane’ est le dernierné, avec Jim Carrey et Téa Leoni dans les rôles titres. Le film commence sur l’image de la parfaite petite famille : Dick fait carrière dans la finance et a des grandes chances d’être promu, Jane travaille dans le voyage mais espère secrètement que Dick aura de l’avancement pour pouvoir se retirer dans son rôle de femme au foyer. Ils ont aussi un fils, qui commence à ressembler davantage à sa gouvernante hispanique qu’à ses parents, et bien sûr l’élément essentiel à toute famille américaine qui se respecte : un chien. Malheureusement, au moment où Dick est effectivement promu, sa boîte fait faillite à cause des actions illégales de ses superviseurs. La famille Harper passe donc du confort à la ruine dans le même après-midi. Il s’ensuit la dissolution de tout ce qui avait de l’importance pour eux : la maison parfaite dans le voisinage parfait, remplie d’objets parfaits et de la parfaite famille. À une époque où les scandales de fraudes et de malversations pullulent, le film trouve les faveurs du public. SORT I R De Dean Parisot Avec Jim Carrey, Téa Leoni et Alec Baldwin Buena Vista International [Carlos Mühlig] > CONCOURS ‘Fun With Dick And Jane’ > CONCOURS ‘Zathura’ Gagne des places pour ‘Fun With Dick And Jane’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne des places pour ‘Zathura’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Buena Vista International Merci à Buena Vista International H A R DWAR E GAM E S BD Ce film mongol raconte, avec une grande simplicité narrative mais une richesse en paysages grandioses, l’histoire touchante d’une petite fille âgée de six ans, Nansal, l’aînée d’une famille de nomades du Nord de la Mongolie. Un jour, alors qu’elle était partie chercher de quoi réchauffer la yourte, elle ramène chez elle un chien abandonné, mais son père pense qu’il va leur porter malheur et veut qu’elle s’en débarrasse. Nansal tente alors de le cacher, mais le jour où la famille déménage, elle doit à sa grande peine abandonner le chien... Si à première vue, ce long métrage vous paraît sans intérêt, peut-être à cause d’un scénario un peu simpliste, sachez que la réalisatrice a avant tout tenté d’expliquer le fossé qui existe entre le mode de vie nomade et celui des sociétés industrialisées. Le film soulève donc des interrogations et nous dévoile avec des superbes images la population nomade qui voyage en fonction des pâturages servant à nourrir le bétail. Une superbe aventure, avec une petite touche de drame, dans laquelle la réalisatrice a pris grand soin de refléter avec détail la vie quotidienne des nomades, mettant donc à contribution la population de la région. L I V R ES [Jenifer Cross] De Byambasuren Davaa Avec Urjindorj Batchuluun, Buyandulam Daramdadi Batchuluun Ascot Elite Entertainement M A N GA Au final l’effet recherché est parfaitement atteint : Carrey et Leoni se donnent en spectacle et le public ressort en riant sans avoir réfléchi du tout. Pour s’amuser un peu, allez donc du côté de chez Dick et Jane ! > Le chien jaune de Mongolie AN I M E Le point positif du film est la façon dont la famille reste soudée pour faire face ensemble à ce revers de fortune, sans s’accuser mutuellement de leurs malheurs. C’est rafraîchissant de voir un modèle familial si positif qui se bat pour continuer à contribuer à la société en tant que famille et non en tant qu’individus. Bien qu’il ait fallu du temps pour mettre en place l’histoire et en arriver au côté comique, le film ne cherche pas à vous faire réfléchir profondément et les personnages ne sont pas creusés à fonds, ils sont vite cernés et on sait tout de suite où ils vont nous amener, pas la peine de s’étendre des heures là-dessus. Venons-en directement aux blagues ! Le public veut voir Carrey et Leoni se débattre avec leur coup du sort, comme l’ont suggéré la bande-annonce. Tant qu’on y est, parlons de l’éclairage. Dans la plupart des scènes, leurs visages remplissent l’écran, baignés dans une lumière dorée, peut-être pour indiquer les élus pour le succès. Ce qui a démarré comme un léger indice visuel devient vite aussi subtil qu’un coup de massue sur le crâne, dont le spectateur moyen aurait pu se passer. T R A N S P O RT [Carlos Mühlig] SO C I E T E CINEMA Skieurs de l’extrême, mais aussi réalisateurs, les frères Falquet vous emmènent à flanc de montagne pour une balade qui vaut le coup d’œil, assez différente des films de ski standards… ∏ ‘Huck & Chuck’ est votre quatrième court-métrage en collaboration avec votre frère. Est-ce que c’est toujours aussi difficile de se lancer dans un tel projet ? > Loris Falquet : C’est tout le contraire, nous faisons tout pour que nos projets évoluent et ne se ressemblent pas. Nous ne voulons pas simplement faire une démo de ski, beaucoup d’autres le font déjà et le font bien. BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS 28 Etats-Unis, années cinquante : le sénateur McCarthy, obsédé par la menace communiste, lance dans tout le pays une ‘chasse aux sorcières’. Edward Murrow, présentateur d’une émission d’informations sur la chaîne CBS, décide, avec le soutien de son équipe, de sortir de l’impartialité et de dénoncer les méthodes abusives de l’homme politique. Une partie de bras de fer s’engage alors… Comme les publicitaires ne voudront plus soutenir l’émission, Ed Murrow compensera de sa poche les pertes financières ! L’émission sera à l’origine d’une réelle prise de conscience par la population américaine. Mais la conclusion sera amère : en fin de compte, le plus fort, ce n’est ni le pouvoir politique ni celui de l’information mais bien la puissance de l’argent. George Clooney a choisi d’adapter cette histoire vraie en hommage à Ed Murrow mais aussi à un certain journalisme. Le choix a été pris de filmer en noir et blanc, ce qui donne au spectateur l’impression d’être véritablement transposé dans les années 50 (et surtout dans la vision que nous en avons…) et a permis également d’utiliser de vrais documents d’époque. George Clooney a décidé, par exemple, de montrer les véritables interventions de Joseph McCarthy car la même hargne venant d’un acteur aurait pu sembler factice ! Le film, presque tourné en huis clos (l’histoire est montrée depuis les studios de télévision), monté avec des moyens modestes, est néanmoins passionnant. Plusieurs protagonistes de l’épisode véritable (dont les époux Wershba) se trouvaient sur le plateau et ont pu conseiller toute l’équipe. A recommander à tous ceux qui s’intéressent à l’Histoire, la politique, le rôle des médias. En revanche, préparez-vous à une oeuvre de réflexion et non à une super production hollywoodienne (idée fausse que le nom de Clooney pourrait vous faire venir à l’esprit) : vous serez certainement poussés, à l’issue du film, à vous interroger sur ce qu’on nous sert actuellement sur certaines chaînes et pourquoi. Ou plutôt à comprendre l’ineptie de certains programmes. Il est également toujours fascinant de s’intéresser aux personnes qui ont su faire le bon choix à un moment critique, en sacrifiant parfois leurs intérêts personnels. Dans le rôle d’Ed Murrow, David Strathairn est imposant d’intégrité. Un film très intelligent au cours duquel on ne s’ennuie jamais ! M A N GA L I V R ES [Isandre] AN I M E > Huck & Chuck De George Clooney Avec David Strathairn, George Clooney et Robert Downey Jr. Ascot Elite Entertainment M US I Q U E SORT I R > Good Night and Good Luck Comment décririez-vous ce quatrième court-métrage ? > L’exemple que nous donnons aux jeunes aujourd’hui est le même qui nous a été donné il y a dix ans. Nous avons voulu traiter ce sujet à notre manière, ce film est une petite fiction qui joue habilement avec la réalité des images de ski. La musique d’un film n’est jamais facile à choisir. Pour vous, quels ont été les critères pour trouver les bons morceaux qui accrocheront les spectateurs ? > Effectivement, le choix de la BO est capital, la musique du film représente une grosse partie de sa réussite. Nous devions trouver des groupes de musique qui correspondent à ce que nous cherchions et avec qui nous pouvions obtenir les droits pour la vente de nos DVD (‘Huck & Chuck’ est notre premier film en vente). Les musiques, de Deep Metal Mechanic (DMM) et MotherKingdom, mises à notre disposition correspondaient parfaitement à nos attentes. L’évolution de nos musiques de films passera inévitablement par la composition sur mesure et aujourd’hui grâce à nos rencontres sur ce dernier court-métrage, cette idée va logiquement prendre forme dans nos futurs projets. Tourner dans la ville de Lausanne, est-ce difficile ? > Aucun souci ! En fait nous sommes souvent passés entre les gouttes et à chaque fois que nous avons croisé la police, nous étions arrêtés et nos armes (en plastique) étaient rangées. Dans quelle partie de la planète ont été réalisées les scènes de freeride ? > Nous avons commencé le tournage des images de ski en Turquie au mois de février, puis en Suisse de mi-février à début avril. Ensuite, nous sommes partis pour Valdez en Alaska, la Mecque du freeride. Les conditions météorologiques dans les différents endroits de tournage ont été bonnes ? > Les conditions d’enneigement étaient excellentes en Turquie et globalement bonnes en Suisse, mais la météo a été assez difficile. Pour l’Alaska, nous avons eu des conditions d’enneigement moyennes mais du beau temps pour nos trois premiers jours. Quand la neige est arrivée pour une bonne semaine, nous avons cru aux conditions de rêve mais finalement c’est le danger d’avalanche qui a pris le dessus. Ce n’est jamais facile de faire des images de freeride... [Carlos Mühlig] > CONCOURS ‘Good Night and Good Luck’ > CONCOURS ‘Huck & Chuck’ Gagne des places pour ‘Good Night and Good Luck’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne des DVD du film de freeride ‘Huck & Chuck’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Ascot Elite Entertainment Merci aux frères Falquet AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S HAR D WAR E TR AN S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE SO C I E T E SORT I R ‘Stargate, la porte des étoiles’ est à la base un blockbuster fort sympathique du spécialiste Roland Emmerich (sans doute le meilleur de sa filmographie d’ailleurs), porté par l’indestructible Kurt Russell. Bon film de genre mais certainement pas grand chef d’œuvre, qui eut cru qu’il générerait une telle constellation de séries autour de lui ? Explorons donc cet univers… CINEMA M US I Q U E > Stargate : déclinaisons d’un succès ∏ L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS 30 L’aventure débute donc sur les grands écrans, avec la sortie du film en 1994. L’histoire aurait pu s’arrêter là si quelques années plus tard une série n’avait pas poursuivi les pérégrinations galactiques des explorateurs de la porte des étoiles. Le pari osé du départ s’est révélé être une véritable réussite, qui fait haleter des milliers de fans de ‘Stargate SG-1’. Pour ceux qui ne connaissent pas, retour sur le scénario. Tout commence avec la découverte par Daniel Jackson, un archéologue, de la fonction inattendue d’un grand anneau métallique mis à jour lors de fouilles près des pyramides. En effet, ce vestige permet d’ouvrir un vortex vers d’autres mondes. Bien sûr, le gouvernement américain garde le secret et s’occupe d’organiser l’exploration de la galaxie. Accessoirement, de méchants extraterrestres, les Goa’ulds, qui se font passer pour des dieux auprès des humains qu’ils tyrannisent, restent à combattre par nos vaillants explorateurs. Mais pour ceux qui découvrent ce géant de la science-fiction, rien n’est perdu... Les séries à fort succès, pour se maintenir dans la jungle télévisuelle, ont développé une nouvelle stratégie, le ‘spin-off’, coup de marketing brillant qui consiste à prendre un ou plusieurs éléments d’une série existante pour en faire un nouveau produit indépendant, qui peut être consommé sans connaissances préalables ou presque. La série ‘Joey’ construite autour du personnage de Joey de ‘Friends’ est un exemple typique de spin-off. C’est ainsi qu’est né ‘Stargate Atlantis’. Une autre équipe part à la découverte de la cité engloutie d’Atlantis léguée par une ancienne civilisation, mais située sur une autre galaxie ! Les mêmes ingrédients sont là : explorations, méchants extraterrestres (attention le nom change), et découvertes fantastiques. Et incroyable, le scepticisme initial laisse place au charme, la recette fonctionne. Certes, les moyens ne sont pas les mêmes que ceux du grand frère, mais le côté plus ‘démilitarisé’ de la série rend les personnages plus attachants, plus prenants. Et l’ambiance change avec un côté plus glauque, plus horrifique. Ainsi chacun y trouve son compte, du fan inconditionnel au néophyte. L’équipe de choc de cette entreprise est constituée du taciturne colonel Jack O’Neil (Richard Dean Anderson, qui se recycle en McGyver cosmique), de la bouillonnante astrophysicienne Samantha Carter, de Daniel Jackson et de Teal’c, l’extraterrestre rallié à la cause humaine. Ainsi, on ne compte plus les complots déjoués, les apocalypses évitées et les alliances extraterrestres. C’est là la véritable prouesse de la série, utiliser un schéma invariable d’exploration, qui est modulé à l’infini. Certains reprochent justement cet aspect répétitif au concept, qu’en est-il dans les faits ? Avec le DVD de la huitième saison, le fan est en droit de se demander si l’alchimie est toujours au rendez-vous. Force est de constater que les scénaristes parviennent à surprendre et retenir le spectateur. La recette ? Quelques changements de rapports entre les personnages qui redonnent du piment à leurs relations, des histoires avec une touche d’humour et d’autodérision, mais surtout, des acteurs qui semblent réellement être tombés dans la routine... des missions cosmiques ! Une machine bien huilée donc. Pour ce qui est du DVD en lui-même, pas de bonus extravagants : un commentaire, quelques photos et un lien interactif pour le web. Un point est cependant à souligner, le graphisme du menu intégré dans le décor de la base, très esthétique ! Cependant une question subsiste : est-il encore possible de pénétrer les arcanes de ce monde aux détails incroyables, sans en avoir suivi les débuts ?! Mission impossible à mon avis… Quelques accessoires restent néanmoins à trouver pour les plus acharnés : la bande originale qui mélange la musique du film et de la série, un must pour les soirées entre adeptes, et le jeu pour Playstation, auquel la huitième saison fait un clin d’œil. Mais aucune date n’est fixée, la tactique commerciale hésitant encore sur ce point. Reste à espérer que, malgré l’appât du gain, le concept s’arrêtera à temps pour rester un bon souvenir... AN I M E M A N GA [N. Naromov] > CONCOURS ‘Stargate Atlantis’ Gagne la saison 1 de la série ‘Stargate Atlantis’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Impuls Home Entertainment > Sin City De Albert Ter Heerdt Avec Mimoun Oaïssa et Touriya Haoud Xenix Films / Impuls Home Entertainment De Frank Miller et Robert Rodriguez Avec Clive Owen et Mickey Rourke Dinifan Ab est un jeune Hollandais d’origine marocaine qui glande et cherche l’argent facile en rêvant de cinéma et de braquages de banques. Ses parents parlent à peine la langue, son grand frère est policier, sa sœur est trop occidentalisée à son goût et son petit frère est un garnement. Quelle est sa place à lui ? Voilà un film à petit budget qui vaut le déplacement. Il aborde une thématique commune à tous les pays européens, l’intégration des immigrés, dans un registre douxamer inattendu : le film commence comme une comédie, pour devenir peu à peu plus grave. Les immigrés se reconnaîtront dans ce portrait drôle, touchant et juste des tentatives d’intégration à une autre culture, tout en gardant ses racines. Le comics culte de Frank Miller, et le terme n’est pour une fois pas galvaudé, a été brillamment porté à l’écran par Robert Rodriguez et l’auteur. Créant un nouveau style, un mix entre le côté léché et un peu statique de la BD, et le découpage vivant du cinéma, le film est d’une beauté plastique bluffante, grâce à un noir et blanc très classe qui reprend les codes du comics. L’intrigue suit les destins croisés d’habitants de la ville du péché, qui vont se battre pour leur vie et pour leur idée de la justice. Les acteurs sont parfaits, Mickey Rourke en tête, qui personnifie à merveille le colosse Marv’, ainsi que Bruce Willis, parfait en Hartigan, vieux flic incorruptible et increvable. Ultra-violent et sexy, un film unique. [Yamine Guettari] [Yamine Guettari] > La Belle et le Clochard > La coccinelle revient De Walt Disney Buena Vista Home Entertainement De Angela Robinson Avec Lindsay Lohan et Matt Dillon Buena Vista international [Yamine Guettari] π 31 BD Choupette, la petite coccinelle magique, a été abandonnée dans une casse. Heureusement, elle est retrouvée par Maggie Peyton (Lindsay Lohan), fille d’un célèbre coureur automobile. Elle veut aussi tenter sa chance sur les circuits mais suite à un accident, son père lui a fait promettre d’abandonner pour poursuivre ses études. C’est compter sans Choupette qui commence par défier et battre un champion très imbu de lui-même, et qui n’entend pas en rester là… Sans grande originalité, ce film reste cependant très amusant à regarder en famille. La Coccinelle, véritable vedette du film, demeure très malicieuse et les effets spéciaux lui permettent de jouer de nouveaux tours. Les enfants à partir de cinq ans apprécieront beaucoup ce film. L I V R ES Un autre classique sort dans une édition collector 2 DVD entièrement restauré et remasterisé. Le dessin animé le plus romantique de Disney, avec sa célèbre scène de dégustation de spaghettis, fera le bonheur des petits comme des grands. La rencontre entre Belle, qui s’est enfuie de chez elle à cause de deux siamois à la fois diaboliques et drôles, et du Clochard, qui erre dans les rues comme un poisson dans l’eau, donne lieu à de beaux moments touchants, sans oublier l’humour et les indispensables chansons. L’image est vraiment splendide, et on a le droit à une piste en 5.1 DTS qui ravira les possesseurs d’un ampli compatible. Quant aux bonus, ils sont fournis avec des scènes coupées, des jeux, un making of et plusieurs sujets sur le doublage et les chansons. SO C I E T E > Shouf Shouf Habibi SORT I R [Carlos Mühlig] M US I Q U E [Yamine Guettari] CINEMA Huck & Chuck sont deux malfrats, des ‘freeriders’ qui, lorsqu’ils s’évadent de prison, vont utiliser tous les moyens pour récupérer leur matériel de ski et sévir à nouveau sur les sommets endiablés et surtout enneigés ! Mélangeant à la perfection la fiction au réalisme des prises de vue sportives et extrêmes, tout ceci baignant dans une musique de fond entraînante de MotherKingdom et Deep Metal Mechanic, ce quatrième court-métrage (environ 38 minutes en tout) des frères Falquet est un vrai délice pour tous les amateurs de glisse extrême ! Mais malgré les bonus proposés, il est dommage qu’il soit aussi court. Des scènes supplémentaires ou bien des galeries de photos auraient été les bienvenues, pour enrichir encore plus ce DVD à fort potentiel. ARTS Inspirée de faits réels, voici l’histoire édifiante de Ken Carter, un entraîneur de basket-ball aussi louangé que critiqué, quand il a attiré l’attention des médias du pays après avoir privé de jeu son équipe invaincue pour cause de piètres résultats scolaires. Affrontant les joueurs, les parents et la communauté, tous déterminés à ramener l’équipe sur le terrain, Carter doit surmonter ces obstacles pour laisser entrevoir à ses jeunes joueurs un avenir allant au-delà des gangs, de la prison et même du basket-ball. Un espèce de ‘Cercle des poètes disparus’ version basket, porté par les solides épaules d’un remarquable Samuel Jackson. La fin est prévisible et on n’évite pas les clichés, mais le film a une pêche sympathique, comme sa bandeson hip-hop. VOYAG E De Nicolas Falquet Avec Loris et Nicolas Falquet et Natan et Jérémy Loperetti T R A N S P O RT De Thomas Carter Avec Samuel Jackson et Rob Brown Rainbow Video H A R DWAR E > Huck & Chuck GAM E S > Coach Carter > CONCOURS ‘La coccinelle revient’ > CONCOURS ‘Sin City’ Gagne le DVD ‘La coccinelle revient’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le DVD ‘Sin City’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Buena Vista Home Entertainement Merci à Dinifan AN I M E M A N GA [Isandre] SO C I E T E SORT I R > Breaking News > Le château ambulant De Johnnie To Avec Richie Chen et Nick Cheung Dinifan De Hayao Miyazaki Moviemento Chaque voyage auquel nous convie Miyazaki est un plaisir. Pour cette histoire adaptée d’un conte de Diana Wynne Jones, le merveilleux est bien au rendez-vous. Une jalouse sorcière a transformé la jeune Sophie en vieillarde parce qu’elle a parlé au magicien Hauru. Accablée, elle s’enfuit et finit par s’abriter incognito dans le château d’Hauru en proposant ses services comme femme de ménage. Cette nouvelle vie va lui montrer combien elle n’avait pas su profiter de sa jeunesse et la rapprocher du déroutant magicien. Un conte moral enthousiasmant, certes pas le meilleur Ghibli, qui distille ses valeurs positives sans la lourdeur ‘Disneyenne’. L’image est d’une qualité sublime et les bonus offrent une version multiangle qui permet de passer aux splendides crayonnés du storyboard. Indispensable ! CINEMA M US I Q U E Johnnie To est LE réalisateur de films d’action de Hong Kong. Ses films portent la patte locale, avec une mise en scène nerveuse, des personnages monolithiques et un vrai sens de l’action : j’en veux pour preuve l’impressionnante fusillade en plan séquence de huit minutes qui ouvre le métrage. Dans ce film, il va un peu plus loin en en profitant pour dénoncer le cirque médiatique, car les policiers et les gangsters qui s’affrontent vont tous deux se servir de la télé pour faciliter leur action, ce qui ne va faire qu’empirer les choses. En bonus on a un intéressant making of, ainsi qu’un documentaire instructif sur la société de M. To et son succès. Les néophytes en cinéma asiatique pourront combler ce manque impardonnable avec cette très soignée édition deux DVD. π 32 [Yamine Guettari] GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS [Yamine Guettari] > De l’ombre à la lumière > Les secrets du Vatican De Ron Howard Avec Russell Crowe et Renee Zellwegger Buena Vista Home Entertainement History Channel et I.D.E Voici le prototype du bon film hollywoodien calibré. L’histoire touchante et rassembleuse du boxeur Jim Braddock, déchu du ring en pleine Grande Dépression, qui va faire tous les petits boulots pour faire vivre sa famille. Il va finir par remonter sur le ring et arriver au sommet, pour devenir l’icône des petites gens. Russell Crowe sent bien le personnage et la reconstitution d’époque est fidèle, l’émotion et les valeurs morales sont très présentes, mais avec un côté hollywoodien qui rend tout presque factice. C’est le point faible du film, trop lisse et balisé, bref trop convenu. Il n’en demeure pas moins un agréable divertissement, rehaussé par quelques documentaires d’époque intéressants en bonus. Le Vatican, Etat indépendant, est aujourd’hui le royaume du Pape mais aussi un antre pour un milliard de fidèles. Ce DVD retrace l’histoire de cette enclave située à Rome en présentant les différents personnages importants qui l’ont construite petit à petit ainsi que les assauts qu’elle a subis. La structure massive en pierre ne laisse pas indifférent et la gigantesque nef centrale de la basilique impressionne… Tant de grandeur dans un si petit pays relève presque du paradoxe ! L’art qui orne la basilique Saint-Pierre ou la chapelle Sixtine fait l’objet de quelques commentaires également. Un détour par la fameuse garde suisse et sa tenue reconnaissable complète ce reportage. Un documentaire intéressant qui part de Saint-Pierre luimême pour aboutir à Jean-Paul II, le pape qui régna le plus longtemps ! [Yamine Guettari] [Oxana] > Pluskapoil > Va, vis et deviens De Michaël Youn Universal Pictures De Radu Mihaileanu Avec Yael Abecassis et Mosche Agazai Agora Films / Impuls Home Entertainment L I V R ES BD De Violette ‘la putain à roulette’ à Victor ‘l’enfant serial killer’ en passant par Cyrano de Vergerac, Michaël Youn se met à nu en abordant des thèmes tels que la politique, le star-system, la sexualité, l’homosexualité ou encore la télé. Il s’agite partout, danse, chante ses fameux tubes, fait hurler le public et se livre même à la poésie. Jouant avec les limites (quoique des fois il les dépasse sans aucun remord) et flirtant avec les catastrophes sur scène comme dans le public, il se met à nu sans aucune pudeur. Un deuxième DVD rempli de bonus nous montre certains moments drôles de sa tournée comme par exemple lorsqu’il rencontre quelques imprévus lors de son spectacle au Grand Casino de Genève. Un spectacle très drôle, certes vulgaire, mais qui a l’air de plaire à beaucoup de gens ! Mélangeant à la perfection l’histoire de tout un peuple au destin individuel d’un enfant certes petit mais à la grande intelligence de cœur, ce film raconte comment un enfant africain chrétien est devenu juif lors du rapatriement des milliers de juifs éthiopiens (Falaschas) vers Israël, lors de ‘L’Opération Moïse’, en 1984. L’enfant au cours de sa vie deviendra juif, israélien, français, tunisien, mais jamais il n’oubliera ses origines ni sa mère, restée dans un camp soudanais. Il sera confronté au racisme, à la judaïté, à la culture occidentale, à la guerre dans les territoires occupés... Ce film bouleversant nous fait découvrir, à travers cet enfant, une histoire incroyable et émouvante, un hymne à la tolérance de 146 minutes. [Carlos Mühlig] AN I M E M A N GA [Carlos Mühlig] > CONCOURS ‘De l’ombre à la lumière’ > CONCOURS ‘Va, vis et deviens’ Gagne le DVD ‘De l’ombre à la lumière’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le DVD ‘Va, vis et deviens’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Buena Vista Home Entertainment Merci à Impuls Home Entertainment AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS π CINEMA 33 M US I Q U E SORT I R SO C I E T E SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA π ARTS 34 > La caravane de l’étrange > Les 4400 saison 1 De Daniel Knauf Avec Nick Stahl et Clancy Brown Warner Home Video De Francis Ford Coppola et Ira Steven Behr Avec Joel Gretsch et Laura Allen Paramount Voilà une série qui sort des canons américains formatés (et ça fait du bien). D’abord par l’époque visitée : l’Amérique de la Grande Dépression, le pays ravagé des ‘Raisins de la colère’. Ensuite par le rythme adopté, assez lent mais qui pourtant accroche et arrive à faire progresser l’intrigue sans temps morts, réservant même des retournements de situation inattendus. Enfin par les personnages que l’on suit : des forains, des bêtes curieuses qui courent les routes en gagnant chichement leur vie. La lutte à mort entre le Bien et le Mal qui se joue dans ce ‘Carnivale’ mettra du temps à livrer ses secrets, et c’est un des grands atouts de cette série que la richesse et la complexité cohérente de son scénario. L’autre c’est son ambiance unique, mélange de mysticisme, de surnaturel, de mystère et d’âpreté. Une série exigeante mais unique, à mille lieux des standards éculés. Suivez Ben Hawkins, Frère Justin, Samson, et toute la caravane de l’étrange, vous ne serez pas déçus du voyage. Cette fabuleuse série pourrait devenir la prochaine série culte de l’année 2006. Très mystérieuse, elle commence par l’apparition soudaine de 4400 personnes, de toutes les origines, toutes au même endroit sans aucune explication. Elles viennent de différentes époques du 20ème siècle, avec les mêmes vêtements et le même âge, mais dotées de pouvoirs extraordinaires qu’elles découvriront par la suite et qui intrigueront certains membres du gouvernement… Difficile de ne pas constater la filiation de cette nouvelle série avec deux de ses prédécesseurs : ‘Disparition’ et ‘X-Files’, aussi bien sur le fond que sur la forme. Malheureusement, cette première édition prématurée ne comporte strictement aucun supplément. Concernant la partie sonore, la VO l’emporte avec un 5.1 plus dynamique, tandis que la V.F, mixée en DD 2.0, ressemble davantage à du mono. Donc, préparez-vous à mettre à fond le volume de votre téléviseur ! Quelques bonus auraient fait vraiment plaisir à voir, même si cette passionnante série se suffit à elle-même. CARACTÉRISTIQUES : 12 épisodes (625 min.) ; anglais en Dolby Digital 5.1 et français en Dolby Digital 2.0 ; sous-titres : français, anglais CARACTÉRISTIQUES : 6 épisodes (247 min.) ; anglais en Dolby Digital 5.1 et français en Dolby Digital 2.0 ; sous-titres : français, anglais L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E BONUS : Commentaire audio du créateur et de son équipe (en VOST), making of BONUS : Aucun ! [Yamine Guettari] [Carlos Mühlig] > Six Feet Under saison 4 > Pimp My Ride saison 1 Warner Home Video Rainbow Video Pour sa quatrième saison, la plus cinématographique des séries revient avec douze épisodes tout beaux, tout neufs… Il y a du nouveau chez Fisher& Sons& Diaz tant dans la hiérarchie de l’entreprise que dans la maison elle-même. Les personnages sont tous au rendez-vous, les morts hasardeuses de chaque début d’épisode aussi. Mais les nouvelles intrigues n’en sont pas moins passionnantes. En effet Ruth apprend à vivre avec son nouveau mari George et connaît des ébauches de folie, David essaye de suivre sa relation avec Keith et de se remettre d’une nuit pour le moins traumatisante, Nate apprend de nouveaux éléments sur la vie de Lisa et Claire connaît les premières expériences de débauche que peut comporter la vie d’une jeune artiste de vingt ans vivant à Los Angeles. Cette saison plus trash que jamais explore encore un peu plus la complexité des personnages. La fin de la série est malheureusement proche (elle ne comptera que cinq saisons au final) et il semble que cette saison soit la ligne droite explicative avant l’ultime coup de grâce qui ne parviendra que bien trop tôt ! Les amateurs de voitures, de tuning exubérant et de transformations radicales vont être comblés car l’émission désormais culte de MTV, ‘Pimp My Ride’, est disponible en DVD. Au menu donc, la customisation d’une quinzaine de véhicules et les crises d’hystérie de leur propriétaire lorsqu’ils découvrent le relookage de leur auto. Le tout animé par le sympathique rappeur Xzibit et les bouffonneries de l’équipe du garage West Coast Customs. Malgré la bonne humeur de la série et son concept original, ‘Pimp My Ride’ devient vite lassant. En dépit de la créativité du West Coast Customs et de la variété des voitures traitées, l’ennui arrive rapidement. Ceci est sans doute dû au fait que l’émission est passée longtemps en boucle sur MTV. Par conséquent, l’intérêt de posséder un tel coffret est discutable puisque tous les épisodes ont déjà été diffusés et que les bonus ne justifient en aucun cas l’acte d’achat. Seuls les plus fanatiques de Xzibit, les mordus invétérés de tuning ou les personnes n’ayant pas accès à MTV trouveront leur bonheur avec cette intégrale. CARACTÉRISTIQUES : 650 min. environ ; anglais en Dolby Digital 5.1, français en 2.0 Dolby Surround CARACTÉRISTIQUES : 15 épisodes, 295 minutes au total; anglais, sous-titres : français, anglais BONUS : Le montage de Six Feet Under, scènes inédites, interviews des acteurs BONUS : Bêtisier, clip vidéo, ‘What we Drive’, ‘Car Tour’ [Christian Couturier] AN I M E M A N GA [Sarah Layani] > CONCOURS ‘La Belle et le Clochard’ > CONCOURS ‘Le château ambulant’ Gagne le DVD ‘La Belle et le Clochard’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le DVD ‘Le château ambulant’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Buena Vista Home Entertainement Merci à Moviemento Douzième collaboration d’Elfman avec Tim Burton, pour un film qui attire inévitablement la comparaison avec ‘L’étrange Noël de Monsieur Jack’. On retrouve la patte années 90 du compositeur dans le ‘Main Title’, qui expose tous les thèmes développés plus tard, accompagnés de légères nappes de cordes et de chœurs féminins. La plus belle mélodie est sans conteste celle de ‘Victor’s Piano Solo’, enrichie dans tout le disque. ‘Into the Forest’ montre le côté grandiloquent d’Elfman, avec aussi d’étranges bruitages en contrepoint. On remarque un grand usage du clavecin et la présence des classiques chansons (quatre) dont l’excellente ‘Remains of the Day’. Voici un bon score au feeling gothique (Burton gothique ? Nooon…) et romantique, mais aussi big band-esque (‘New Arrival’). [Yamine Guettari] Que dire d’une BO qui, lorsque vous l’écoutez attentivement, joue le rôle d’un guide, d’un personnage à part entière qui vous indique en permanence à quoi vous devez prêter attention ? Si vous avez vu le film, bien entendu ! L’un des aspects les plus intéressants et les plus fun du film est l’avalanche de chansons et de musiques, toutes aussi sympathiques les unes que les autres, et à ce titre le film vaut son pesant d’or. Avec des morceaux comme ‘Don’t I Hold You’ de Wheat, ‘Square One’ de Tom Petty ou encore ‘My Father’s Gun’ de l’inusable Elton John, cette compilation vaut vraiment la peine. Si ce n’est parce qu’on a adoré le film, au moins pour apprécier ses morceaux légers et reposants. Quand on dit qu’une bande son est 50 % d’un film, ‘Elizabethtown’ en est la preuve. [Carlos Mühlig] SO C I E T E Divers artistes / SonyBMG SORT I R Danny Elfman / Warnerbros Records M US I Q U E > Elizabethtown CINEMA > Tim Burton’s Corpse Bride O Patrick Doyle / Warnerbros Records Yoko Kanno / Beez Et oui, ce n’est plus le légendaire John Williams qui met en musique les aventures du jeune magicien. Patrick Doyle (‘Frankenstein’, ‘Donnie Brasco’, ‘Gosford Park’) a le lourd privilège de lui succéder, et il s’en sort bien, dans un autre style. Car il a eu le courage de très peu reprendre le travail de Williams (deux petits rappels au thème d’Edwige) pour mettre sa patte résolument sombre, excepté quelques intermèdes (valses et hymnes). Petit bémol, on ne trouve pas de nouveaux thèmes forts, hormis le très réussi de Voldemort que l’on découvre dans ‘The Black Mark’. On relèvera en particulier ‘Harry in Winter’, assez voisin en émotion de ‘A Window to the Past’ de l’opus précédent, et la grandiloquente suite ‘Voldemort’. Bon courage au prochain qui s’y collera…[Yamine Guettari] Le nom de Yoko Kanno ravira les amateurs d’anime puisqu’elle est à l’origine de nombreuses et magnifiques BO (‘Cowboy Bebop’, ‘Wolf’s Rain’…). Pour ce disque regroupant les musiques de la seconde saison de ‘Ghost in the Shell SAC’, elle offre comme à l’accoutumée un subtil mélange entre nu-jazz, électro, pop évanescente, le tout rehaussé par un éventail de chanteuses très douées. Ainsi c’est la mystérieuse Gabriela Robin (sûrement Kanno sous pseudo) qui ouvre le bal avec un sublime morceau au chant éthéré, puis la russe Origa pour l’énergique générique électro, et l’italienne Ilaria Graziano offre aussi quelques belles mélodies en italien. Des instrus très jazzy (‘Ride on Technology’, ‘3tops’) ou contemplatives (‘To tell the Truth’) entrecoupent agréablement le disque. Un chef d’œuvre ! [Yamine Guettari] VOYAG E > Ghost in the Shell: Stand Alone Complex O.S.T. 2 T R A N S P O RT > Harry Potter et la coupe de feu H A R DWAR E Attention valeur montante ! Marianelli n’avait que quatre petits films à son actif avant que Gilliam ne le découvre. Bon choix : sa grandiloquence et son sens du merveilleux illustrent parfaitement les visions fantastiques du réalisateur. Nous avons droit à soixante-douze minutes de grande musique, bourrée de thèmes marquants. Dès le bien-nommé ‘Dickensian Beginnings’, on a une suite de sept notes qui descend en mineur, et une marche aux cuivres ronflants, que l’on va souvent revoir. Les morceaux de bravoure jouant sur l’alternance majeur-mineur et les changements de rythmes et d’harmonie se succèdent, tels les épiques ‘The Forest Comes To Life’ et ‘The Eclipse Begins’. Marianelli arrive brillamment à illustrer l’action, nous offrant un merveilleux score riche et plein de surprises. [Yamine Guettari] GAM E S Spécialiste des scores d’action/thriller (‘Commando’, ‘Apollo 13’…), mais aussi des films à grand spectacle (‘Titanic’, ‘Braveheart’, ‘Troie’…), Horner est un peu sorti de ses habitudes pour cet efficace thriller de série. Il livre une partition tantôt stressante et subtile, tantôt effrayante et brutale, mais toujours intense. La piste sept est emblématique de ces alternances, avec de nombreuses percussions, y compris sur le piano, et des nappes de cordes dérangeantes. Le morceau d’ouverture est aussi remarquable avec ses percussions métalliques et l’introduction au piano du joli thème de la mère et de l’enfant. Au fil des plages, la musique nous implique dans la recherche de la mère, prouvant son efficacité, pour aboutir sur un final émouvant avec ‘Mother and Child’. De la belle ouvrage. [Yamine Guettari] BD Dario Marianelli / Milan L I V R ES James Horner / Hollywood Records M A N GA > Les frères Grimm > CONCOURS ‘Shouf Shouf Habibi’ > CONCOURS ‘Coach Carter’ Gagne le DVD ‘Shouf Shouf Habibi’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le DVD ‘Coach Carter’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Xenix Films Merci à Rainbow AN I M E > Flightplan ARTS 35 L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E 36 > Les bouches Après le durable succès de ‘Flon-Flon’, les énergiques et multitalentueux Epis Noirs présenteront un nouveau spectacle, ‘Bienvenue au Paradis’, au Théâtre de Beausobre ce mercredi 5 avril à 20h30. Mélangeant théâtre, chanson et chorégraphie, la troupe est une alternative originale et réjouissante aux traditionnelles comédies musicales formatées pour supermarchés… La pièce ‘Les bouches’ de Valérie Poirier raconte l’histoire de trois femmes, de générations différentes, qui vivent dans un hôtel. Théâtre de Beausobre, Morges 5 avril 2006 Zeus nous accueille pour nous raconter l’histoire de Manon, qui ressemble un peu à celle d’une certaine Antigone… Au château ‘Au Paradis’, les règles sont simples : se taire et obéir aux lois de Créon, le dur propriétaire. En apprenant le meurtre de son frère par ce dernier, Manon va refuser de se soumettre au pouvoir, et briser le silence. Les frustrations de chacun finiront par se révéler, et tous tenteront d’atteindre leurs propres libertés, pour que la tragédie devienne conte de fées. Un jour, elles voient débarquer un homme dans leur hôtel perdu au milieu de nulle part. Or sont-elles vraiment surprises par l’arrivée de cet inconnu ? Ne l’attendaient-elles pas ? Cet homme n’est-il pas l’incarnation d’un fantasme qui sommeillait dans le cœur de chacune ? Et l’inconnu, qui est-il ? D’où vientil ? Ces trois femmes vont-elles réanimer le souffle d’espoir qui est encore en son cœur ? Le souffle, voilà aussi de quoi il est question dans cette pièce, le souffle qui à chaque seconde franchit les bouches, frontière entre la pensée et la parole, l’abstrait et le concret. Ce souffle se ressent jusque dans la mise en scène, où les personnages se fondent dans le décor au début car ces femmes font partie des murs, et ensuite petit à petit avec l’arrivée de l’inconnu elles vont comme se réanimer, trouver leur propre couleur et ce changement dans leur âme va se noter sur scène. Le metteur en scène Stéphane Guex-Pierre, qui joue également le rôle de l’inconnu, a fait en sorte que l’invisible devienne palpable ; par sa mise en scène, il donne du perceptible à l’indicible. A voir ! [nbs] [Nathalie] www.beausobre.ch www.grutli.ch > Le yaourt > AvrAcAvAbrAc Avec la pièce ‘Le yaourt’, l’excellente compagnie Confi ture nous offre une pièce drôle et bien ancrée dans son époque. Dans un 2.21 plein comme un œuf, chacun se creuse les méninges pour trouver un thème original et le griffonner sur un bout de papier. Le générique de l’émission ‘Champs-Elysées’ donne le coup d’envoi, la joyeuse troupe AvrAcAvAbrAc arrive sur scène : six garçons et une fille, bourrés d’énergie et d’imagination, de sensibilité et de mordant, d’humour et d’absurde. Dans ‘Bienvenue au Paradis’, Pierre Lericq, auteur et metteur en scène, revisite très librement la tragédie classique et le conte de fées. Rencontre du burlesque et du tragique, du délirant et du profond, des musiques pop, tsigane et symphonique, ce spectacle invite le spectateur à se laisser entraîner au gré des surprises. Théâtre Cité Bleue, Genève Du 3 au 18 mars 2006 L’histoire se résume comme suit : Simon est un fou d’informatique, comme il y en a tant, et il est bien décidé à déclarer sa flamme à Noémie, sa collègue, qui est une grande consommatrice de yaourts. Or voilà que Jean-Pierre vient se mettre entre nos deux protagonistes. Il arrive dans l’entreprise et décide d’utiliser la webcam de Simon pour filmer Noémie, à son insu bien entendu, afin de transformer le quotidien de celle-ci en ‘real pub’. Mais pour quoi faire, me direzvous ? De la pub en live pour les yaourts, pardi ! Compliqué ? Non : Simon aime Noémie qui ne le sait pas, Noémie sait qu’elle aime les yaourts et Jean-Pierre, agent de pub, la filme pour vanter le fameux produit laitier. En plus de faire de la pub, il étale à la face du monde la vie de Noémie et Simon. Bref, c’est un vaudeville drôle et actuel, on rit, on sent que cette époque de TV réalité est bel et bien là. Ce spectacle réunit la troupe ‘les degrés de Poule’, trio de cabaret habitué des cafés-théâtres. Enfin, si vous voulez rire, n’hésitez pas une minute et allez voir cette pièce ! M A N GA Théâtre 2.21, Lausanne L’un des comédiens tire au sort un billet et le lit à voix haute. Pendant qu’il fait un sketch en solo, ses comparses choisissent le fil rouge de l’improvisation qu’ils vont exécuter. Ce soir-là, des thèmes plus farfelus les uns que les autres vont alimenter le spectacle : ‘Fleurs de courgettes et trottoir mouillé’, ‘Cyber-mamie fait du base-jumping’, ‘Concours de pets sur le pont Karloff’… Le talent de chacun est mis à rude épreuve. Didier, Tonio, Pierrick, Pascal, Jessica, Vincent et Sébastien s’en sortent toujours, tantôt avec panache, tantôt de justesse avec parfois, au final, des sourires en coin laissant interpréter un ‘mais comment on va s’en sortir ?’ Ils n’hésitent pas à faire des cascades, assument les blancs, chantent, dansent, jonglent avec différentes langues et accents. Un show réparti sur trois sets d’une demi-heure, entrecoupé d’interludes musicaux live. Un vrai bonheur à savourer tous les derniers samedis du mois. [Camille] [Nathalie] www.avracavabrac.ch www.theatre-confiture.ch AN I M E Théâtre du Grütli, Genève du 9 au 26 février 2006 © Francis Vernhet SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS Æ > Bienvenue au Paradis > CONCOURS ‘Epis noirs’ > CONCOURS ‘AvrAcAvAbrAc’ Gagne une place pour la pièce ‘Bienvenue au Paradis’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne deux places pour assister à ce spectacle en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci au Théâtre de Beausobre Merci à AvrAcAvAbrAc AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S HAR D WAR E TR AN S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE SO C I E T E Musée d’Ethnographie de Genève Du 11 novembre 2005 au 6 août 2006 Une année après le passage du dernier visiteur, le musée d’ethnographie genevois ouvre à nouveau ses portes au public. CINEMA M US I Q U E SORT I R > Nous autres ARTS ü 38 L’autre, un impie ? Photo : Johnathan Watts, Musée d’ethnographie de Genève Cette réouverture, en plus de s’accompagner d’une réorganisation très réussie de l’espace d’exposition, offre une exposition de grande envergure portant sur les regards croisés des différentes cultures du monde. Cette exposition, au travers de différents supports allant d’objets exotiques à des films, en passant par des enregistrements sonores, permet d’explorer les rapports entre peuples. La démarche, originale, donne à tous, petits et grands, l’occasion de découvrir l’autre, mais peut-être et surtout nous-même. Le véritable intérêt de ce parcours réside dans le nouveau regard porté sur une certaine mondialisation, qui devient positive, donne à comprendre et s’ouvrir. De plus, loin de rester statique, l’exposition permet au visiteur de prolonger ses découvertes grâce à une série de conférences, de projections et de débats en compagnie de spécialistes et des réalisateurs, sans toutefois oublier les plus jeunes qui ont la possibilité de participer à des ateliers les mercredis après-midi. L’autre, un monstre ? Masque de carnaval du Lötschental Bois, peau. Suisse, Valais. Acquis en 1941 Photo : Musée d’ethnographie de Genève L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E [Nicolas] www.ville-ge.ch/meg > Traces des Amériques Musée d’art et d’histoire, Genève Jusqu’au 23 avril 2006 Le musée d’art et d’histoire de Genève accueille une collection d’art précolombien d’une qualité tout à fait exceptionnelle. Environ trois cent objets nous emmènent à travers tout le continent américain à la découverte des cultures préhispaniques. L’art de l’Amérique précolombienne reste peu ou mal connu du grand public mais il suscite un intérêt toujours plus vif. Il aura souvent fallu la passion éclairée des collectionneurs pour révéler la qualité extraordinaire de ce patrimoine. C’est véritablement l’admiration pour ces maîtres-artisans et les chefs-d’œuvre Masque © Photo : Roger Asselberghs, Bruxelles issus de ces anciennes civilisations qui anime cette collection rassemblée à partir des années 1970. L’art précolombien est en effet totalement dépaysant. Il s’inspire de notions qui peuvent nous paraître étrangères, comme le chamanisme, voire barbares comme le sacrifice humain ou l’auto-sacrifice; et il exprime les préoccupations de l’homme précolombien dans un langage parfois déroutant mais toujours fascinant. C’est cet autre monde que cette exposition vous invite à découvrir. [dach] AN I M E M A N GA www.ville-ge.ch/musinfo/mahg > CONCOURS ‘Traces des Amériques’ Gagne une entrée pour ‘Traces des Amériques ’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci au Musée d’art et d’histoire > Alain Tréhard Ce plasticien originaire de la Rochelle ne laisse personne de marbre avec son univers parfois sombre et dérangeant, mais surtout subtile et saisissant… ‘...Je crois avoir toujours eu l’envie de créer et d’aller voir dans les choses. Passé l’âge de dix ans, cette envie devient une maladie morbide ; l’envie de créer trahit alors une nécessité essentiellement présente pour combler un La construction de l’adversaire (détail) (photographie manipulée) manque. Il m’aura fallu de nombreuses années pour que ma ‘création’ (pathologique et égoïste) se débarrasse des brides qui l’entravaient pour s’apaiser, s’ouvrir aux autres, élargir son champ d’action et par conséquent et tout naturellement, devenir plus intime, plus proche de moi. J’ai longtemps cherché un mode d’expression qui me corresponde au plus près, mais finalement, une curiosité insatiable, une gourmandise entretenue et une soif de découverte m’ont entraîné vers de multiples directions, la peinture, puis la photographie, l’infographie, la sculpture, sans parler de la gravure, de la couture ou de la vidéo... En fait, mon ‘identité artistique’ se situerait plus exactement dans un fond plutôt que dans une forme. Et le fond, ça pourrait être l’ombre, ce qui n’a pas sa place au grand jour, sous les feux éblouissants des masses. J’ai un goût plutôt prononcé pour l’érotisme, pour les mystères, pour le sacré, pour les choses magiques, pour ce qui te fait vibrer audelà de la morosité du monde, pour ce qui te branche directement à l’univers et pour ces choses qui sont censées faire de nous des êtres humains. Les traces de l’Ange - La Sentinelle - (bas relief acier et laiton) La photographie est le moyen par lequel il m’est possible de mettre en scène des instants érotisés, fétichisés, ritualisés et de créer une autre réalité à travers l’image, image qui sera par la suite manipulée numériquement pour être soit chargée soit dépouillée, afin de porter au mieux mon propos. La sculpture est le moyen de se confronter directement à la matière, de faire corps avec elle, de lui extraire ses violences et ses douceurs. J’utilise principalement les métaux, mais aussi les tissus, le bois, l’os, la pierre. Les techniques employées sont multiples, mais leur rôle est toujours de dénaturer la matière, de la transformer, de chercher plus loin, de tenter une union, de la laisser s’exprimer ou de la contraindre, avec, pour ce faire, l’eau, le feu, le sel ou l’acide, les outils de découpe, de soudure ou de frappe, et l’énergie de ma chair... Mon travail est une perpétuelle recherche à la fois artistique, psychologique, spirituelle. Il dépasse – et de loin – un simple labeur nourricier. J’espère seulement avoir donné l’envie d’en voir plus...’ [Franck Potvin] www.trehard.com Stella Matutina I - (bas relief métaux gris et ardoise) AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S HAR D WAR E TR AN S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E j M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT 40 Australie – De Sydney à Cairns Sixième plus grand pays du monde, l’Australie est une destination qui fait rêver toute personne en mal de dépaysement : cette immense île située plus ou moins à l’autre bout du monde pour nous Européens est la nation des longues plages de sable chaud où les beaux surfeurs s’en donnent à cœur joie, d’une faune unique en son genre qui compte aussi bien les mignons kangourous et koalas que neuf des dix serpents les plus mortels au monde, de paysages hallucinants et variés allant des stations balnéaires sur la Gold Coast au désert de l’Outback, d’une flore exceptionnelle, etc. Le premier problème avant le départ est l’organisation d’un itinéraire. D’une superficie de 7 682 300 km2 (environ cent quatre-vingt-cinq fois la Suisse !), l’Australie ne se visite pas en quelques jours. Après maintes hésitations et maintes lectures du Lonely Planet qui propose des itinéraires, notre choix s’est porté sur le circuit classique Sydney-Cairns qui permet de goûter à la richesse de ce pays en passant par la belle ville de Sydney, les plages de la Gold Coast et les forêts tropicales du nord. Sydney. Bien que très étendue et très peuplée, la ville de Sydney est agréable à visiter à pied (une fois qu’on a réussi à parquer la voiture !). En dehors du centre d’affaires, elle est constituée avant tout de petites criques, de baies, de ports de plaisance ; en bref, l’eau n’est jamais bien loin où que vous soyez et cela donne un air de fraîcheur très agréable. Nous avons commencé notre visite depuis le fameux Harbour Bridge d’où on a une belle vue sur la non moins fameuse Opera House, le symbole de la ville. Il faut dire que ce bâtiment blanc, faisant penser tout à la fois à un voilier, à une vague ou encore à un coquillage, est vraiment magnifique et sa position sur le promontoire Bennelong Point dans le port le met encore plus en valeur. Présentant des opéras, des concerts de musique classique, des ballets, des pièces de théâtre, etc., l’opéra est un véritable centre artistique. Depuis le Harbour Bridge, petite balade dans le quartier historique ‘The Rocks’, le plus ancien quartier de la ville, qui nous mène à Circular Quay, une promenade animée d’où partent les nombreux ferries qui sillonnent la baie et d’où on peut accéder à l’opéra. A Darling Harbour, joli petit port très animé, se trouve un des plus beaux aquariums du monde. Ouvert en 1988 et couvrant une surface de 4000 mètres carrés, il permet au visiteur un voyage à travers les différents écosystèmes australiens à la découverte de toute la faune qui les peuple : platypus, crocodiles, pingouins, otaries, les coraux de la Grande Barrière et bien d’autres s’offrent à ses yeux ébahis. Car il n’y a pas que des aquariums tels qu’on les connaît, de taille ‘normale’, non ici les aquariums sont immenses ! A titre d’exemple, l’océanarium des otaries, qui comprend un tunnel pour les visiteurs, contient pas moins de 1,5 millions de litres ! Idem pour l’Open Ocean Oceanarium dans lequel se baigne une foule de requins ! On s’en prend plein les mirettes ! Rien n’est plus reposant que de regarder évoluer toute cette vie sous- marine et on se prend à rester de longs moments perdus dans notre contemplation. Mais l’aquarium est aussi là pour nous faire prendre conscience des dangers qui menacent ce monde aquatique, notamment la pollution et la pêche abusive, et nous encourager à le protéger. Après la visite de ce superbe aquarium, nous nous sommes dirigés vers la tour de Sydney. Depuis son observatoire, elle offre une vue panoramique splendide sur la ville. Mais le plus impressionnant est surtout la nouvelle attraction ‘Skywalk’, littéralement promenade dans le ciel, qui offre la possibilité de faire une balade à l’extérieur de la tour à plus de 260 mètres de hauteur ! Harnachés comme pour aller faire un tour de grimpe en haute montagne (combinaison intégrale à porter sur les vêtements, harnais de sécurité, oreillette, etc.), on s’accroche à un rail et on marche tous à la queue leu leu pour faire deux fois le tour. C’est une expérience excellente car ce n’est pas tous les jours qu’on peut voir une ville depuis en haut les cheveux au vent ! Par ailleurs, le clou de la balade est ce moment où on s’arrête sur une plate-forme vitrée à travers laquelle on peut voir la ville sous nos pieds ! Et quelle drôle de sensation quand cette plate-forme se met à bouger et s’avance d’au moins un mètre dans le vide ! Tout en se sachant en sécurité, on ne peut s’empêcher d’être un peu stressé ! Les Blue Mountains à 100 km à l’ouest de la ville valent le coup d’œil. Ce massif montagneux qui culmine à 1 100 mètres doit son nom aux brumes un peu bleutées qui s’accrochent aux forêts dans le lointain et qui sont dues à l’évaporation de l’huile d’eucalyptus. À partir du centre touristique Scenic World partent deux téléphériques et un petit train pour expérimenter ce parc national d’une autre façon. Nous avons opté pour le petit train pour descendre dans la vallée. Mais quel petit train ! Déjà en s’asseyant, on n’est pas rassuré car le plafond est fait d’un grillage et les sièges sont tellement penchés qu’on est presque couchés ! Allons-nous donc descendre à la verticale ? En fait, pas tout à fait, mais presque ! C’est très impressionnant ! D’autant qu’on se retrouve en pleine forêt ! Une fois en bas, on peut suivre un chemin qui nous mène dans la nature, nous fait découvrir les restes d’une ancienne mine, nous donne des explications sur la végétation et qui nous conduit gentiment à la station du téléphérique qui va nous faire remonter à notre point de départ. Très jolie balade ! Il est temps de quitter Sydney et d’entreprendre notre périple le long de la côte. Après quelques arrêts dans de charmantes stations balnéaires familiales, nous voilà dans la jolie ville de Byron Bay avec son magnifique phare en haut des falaises. AN I M E > CONCOURS ‘Lonely Planet’ Gagne un exemplaire du guide Lonely Planet ‘Australie’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Lonely Planet AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S HAR D WAR E TR AN S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E j Plus haut sur la côte, nous quittons l’Etat du New South Wales et nous passons dans le Queensland (avec un changement d’une heure à nos montres en prime). Et c’est la Gold Coast suivie de la Sunshine Coast qui s’offrent à nous avec d’abord Surfers Paradise, la plus réputée des stations balnéaires australiennes, construite autour d’un business center qui peut rivaliser avec Manhattan ou presque ; la culture du surf y est la plus développée, les surfeurs sont partout ! Le divertissement est aussi très développé, avec des animations dans les rues, des minigolfs, des pubs, des bowlings, des tours en aquabus, et aussi des parcs d’attractions dont Sea World et Movie World que nous avons visités. Sea World se trouve à deux minutes en voiture du centre de Surfers Paradise. Ouvert en 1971 sous sa forme actuelle, ce parc consacré à la vie aquatique offre, en plus de quelques montagnes russes pour les amateurs de sensations fortes, la possibilité au visiteur d’approcher de plus près quelques espèces marines telles que les requins, les dauphins, les dugong, une espèce australienne en voie de disparition, les ours polaires ou encore les otaries tout en s’amusant et en passant une belle journée dans un décor ravissant. Le Shark Bay, sur deux étages, permet par exemple d’observer des requins depuis en haut ou alors depuis un tunnel vitré sous l’eau. On peut aussi assister à l’heure du repas qui leur est fourni par un plongeur installé dans une cage. Il y a même une possibilité de le rejoindre dans cette cage, si vous sentez un besoin d’adrénaline ! Un show de dauphins et un autre, plus comique, avec des otaries, permettent de voir ces animaux en pleine action. Mais Sea World n’est pas prévu que pour s’amuser, il y a aussi un message à faire passer, entre autres via ‘Planet SOS’, un film d’animation en 4D qui montre les catastrophes qu’entraîne la surexploitation des ressources naturelles par l’homme, et les nombreuses affiches d’avertissements, réparties dans tout le parc, sur la pollution, sur les risques qu’encourt la faune marine, etc. Il est bon d’ailleurs de noter que Sea World se consacre aussi à la recherche et la protection du monde marin et que chaque année ses équipes sauvent et soignent de nombreux animaux. Warner Bros Movie World, quant à lui, offre de nombreuses montagnes russes dont la tout dernière-née, ‘Superman Escape’, qui a ouvert en début d’année, promet d’ailleurs de belles sensations avec son accélération de 0 à 100 en 2 secondes et sa plongée vertigineuse ! En plus des grands 8, dont ‘Lethal Weapon‘ – The Ride’ ou ‘Scooby-Doo‘ Spooky Coaster’, et des simulateurs comme ‘Batman‘ Adventure – The Ride 2’, Movie World offre aussi une exposition unique et officielle sur Matrix : le visiteur découvre des objets utilisés dans les films et en apprend plus long sur les effets spéciaux, c’est très intéressant ! En bref, on passe un bon moment dans ce parc. Seul bémol : on en a vite fait le tour et il n’offre peut-être pas encore assez d’attractions pour les personnes qui ne font pas les grands huit. Mais il se développe d’année en année, donc cela va évoluer. Sur la Sunshine Coast, c’est Noosa Heads qui a le plus retenu notre attention, surtout grâce à sa Hastings Street qui longe la plage et est bordée de terrasses nichées entre une végétation luxuriante et éclairées aux bougies à la tombée de la nuit. A Noosa Heads, on sent qu’on passe dans un climat déjà plus tropical, les températures grimpent à plus de 30° dans la journée et avec elles l’humidité dans l’air. Prochaine étape, Airlie Beach, un petit village sans prétention mais véritable point de ralliement pour les backpackers. Il faut dire que de là part tous les jours un nombre incalculable de croisières en direction d’une part de la Grande Barrière de Corail et d’autre part des Whitsunday Islands, avec possibilités de plongée avec tubas ou bouteilles, de navigation à la voile, de bronzette etc. Le premier jour, nous optons pour une virée à la Grande Barrière. S’étendant sur plus de 3000 km le long de la côte du Queensland et visible depuis l’espace, cette merveille de la nature, préservée en grande partie par le Great Barrier Reef Marine Park, abrite quelque quatre cents espèces de coraux, plus de mille cinq cents espèces de poissons tropicaux, deux cents sortes d’oiseaux et plus de vingt types de reptiles ! La compagnie de navigation avec laquelle nous sommes partis possède un ponton au large des côtes où elle dépose ses passagers et où il est possible de plonger pour observer de plus près ce monde sous-marin. Expérience unique en son genre ! Quel bonheur de voir des Nemo nous passer sous le nez ! Par contre, petit désagrément de la saison : la présence de méduses mortelles pour l’homme à cette période de l’année nous force à porter des combinaisons de plongée intégrales même pour aller nager avec un tuba. M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT 42 Véritable rendez-vous des backpackers, Byron Bay grouille d’animation. Pas de gratte-ciel ni de feux de circulation, ici on se croirait plutôt dans une vieille ville à l’époque de la conquête de l’ouest. Débordant de cafés et de restaurants en tout genre, c’est un endroit des plus sympathiques qui offre pas moins de 30 km de plages ainsi que la possibilité de croisières pour aller voir toute la faune marine qui vit dans les environs, baleines, dauphins, tortues, poissons, coraux. AN I M E > CONCOURS ‘JPM Guides’ Gagne un exemplaire du guide JPM ‘Australie’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à JPM Guides M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E GAM E S www.sydneyaquarium.com.au www.theme-parks.com.au SORT I R SO C I E T E Qantas Airways Limited 13, rue Chantepoulet / 1211 Genève 1 Tél.: 022 906 12 12 / Fax: 022 906 77 89 www.qantas.ch T R A N S P O RT Un grand merci à toutes les personnes qui nous ont aidés dans ce voyage : N.Tanner de Qantas, J.Bingham et D. Holland des Sea World et Movie World, et G.Fornasier du Sydney Aquarium ! 43 H A R DWAR E [Katia et David] j M A N GA Cette fois nous arrivons à la fin de notre périple. Mais Cairns et ses environs ont de quoi nous occuper quand même plusieurs jours. La ville de Cairns n’a rien d’exceptionnel, c’est une ville qui ne vit que pour le tourisme, comme le prouvent les mille et une boutiques de souvenirs qui jalonnent l’Esplanade, la rue du bord de mer, et les affiches en japonais qui ornent les murs. Cependant, elle a un attrait tout particulier : son lagon. Situé sur l’Esplanade, entre la route et l’océan, il s’agit d’une immense piscine ouverte à tous gratuitement (il n’y a d’ailleurs pas de barrières autour) nuit et jour ! Elle est même surveillée par un maître-nageur jusqu’à 22h ! Et comme partout en Australie, des barbecues géants et publics sont disponibles sur les pelouses avoisinantes. C’est le bonheur absolu de se rafraîchir dans cette eau réchauffée par le soleil, avec vue sur l’océan, sans risque de se faire piquer par une méduse et avec les bonnes odeurs de viandes grillées dans les narines ! Les Australiens ont tout compris à la vraie vie ! D’ailleurs, on avait déjà vu des lagons comme celui-ci à Brisbane et à Townsville. Ah, si seulement ce concept arrivait par chez nous ! Et voilà, après avoir parcouru plus de 3000 km et vu des paysages envoûtants et des kangourous (pas autant qu’on aurait voulu, cela dit, si on ne compte pas les malheureusement trop nombreux cadavres sur le bord des routes), et rencontré des Australiens décontractés et très ouverts à la discussion, nous arrivons à la fin de notre périple. Ravis d’avoir découvert une tranche de ce pays extraordinaire, d’avoir goûté à son mode de vie relax et très axé sur les activités en plein air et d’avoir profité d’un été en plein mois de décembre ! Mais une chose est sûre : il nous faudra revenir pour découvrir le reste de cette immense île ! BD Avant d’arriver à Cairns, nous avons encore fait une brève halte à Townsville, ville sans intérêt mais qui abrite le Billabong Sanctuary, un endroit qui nous a enchantés : sorte de zoo, mais plus ‘sauvage’ que nos zoos ici (il n’y a pas de chemin asphalté pour le visiteur, certains animaux sont hors enclos, comme les kangourous, les enclos s’inscrivent dans le cadre ambiant), ce parc offre la possibilité aux visiteurs non seulement d’en apprendre vraiment beaucoup sur la faune australienne grâce à un guide très compétent (et très drôle d’ailleurs), mais aussi d’interagir avec certains animaux ; nous avons en effet pu porter un koala, un python, un cacatoès ou encore un bébé crocodile ! Par ailleurs, l’épisode des crocodiles est vraiment impressionnant : le guide entre dans leur enclos pour les nourrir et nous démontre à quel point ces animaux peuvent être dangereux, sortant vigoureusement de l’eau à la verticale ou l’horizontale pour attaquer ! Depuis Cairns, nous avons fait une excursion d’une journée au parc national du Daintree Rainforest et toute la région de Cape Tribulation, en pleine forêt tropicale. La région est splendide, la première partie du trajet se fait au bord de l’océan nous offrant des visions de la côte à couper le souffle, puis on entre dans la forêt et la végétation devient si dense que les arbres se rejoignent au-dessus de la route nous laissant dans une douce pénombre dont on apprécie la fraîcheur, car il fait très chaud par ici en ce mois de décembre ! Nous nous arrêtons, sur le retour, au Daintree Village qui n’a de village que le nom puisqu’il consiste en quelques bâtiments en bois éparpillés des deux côtés de la route ! Mais son point fort est la Daintree River qui passe par là et qui offre aux touristes la possibilité de faire un tour en bateau pour tenter d’apercevoir les nombreux crocodiles qui peuplent ses rives. L I V R ES Notre deuxième croisière depuis Airlie Beach nous a emmenés faire un tour de quelques-unes des îles paradisiaques des Whitsunday à bord d’un catamaran. Souvenir impérissable ! On a vu défiler des îles de toute beauté sur lesquelles sont installés des complexes hôteliers à faire baver, on s’est baigné dans les eaux turquoises de Whitehaven Beach, une plage de sable plus blanc que blanc longue de six kilomètres, on a fait un barbecue (le plat national) sur le bateau, on a vu des dauphins,… bref que demande le peuple ? ne ut Destinations proches ou lointaines, touristiques ou peu connues, la collection Cap sur vous offre un catalogue de plus de 70 destinations de par le monde. [email protected] AN I M E ns nsi pour ons SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E T R A N S P O RT é Remplaçante de la célèbre feu Saxo VTS, la C2 VTS n’a pas peur d’afficher ses ambitions. Petite histoire de cette série spéciale conçue en partenariat avec Oakley. Du point de vue esthétique, la C2 partage mais ne laisse pas les gens indifférents ; ils aiment ou détestent, c’est selon. Cette minicitadine possède en effet un look bien à elle, sortant des sentiers battus. Très ramassée, elle joue le contraste entre rondeurs et angles. De profil, la face avant arrondie et plongeante lui donne un air bon enfant qu’elle perd de face, pour mieux nous révéler ses aspirations, notez le splendide jeu de mots… Un des traits d’originalité se situe au niveau des vitres arrières en décrochement par rapport à celles de l’avant. En outre, elles sont totalement hermétiques ; les accros du courant d’air ne pourront même pas les entrebâiller. Pour bien faire comprendre que même si elle est petite elle en veut, la C2 se pare de l’équipement de base réservé à celles de son rang, à savoir bas de caisse, béquet arrière, sortie d’échappement chromée et pare-chocs couleur carrosserie. A ce sujet, elle est disponible en trois coloris dont le fameux rouge Aden, symbole de Citroën Sport. A l’intérieur, on retrouve cette volonté d’arborer un style sportif. Si cela passe très bien pour le pédalier et le pommeau de vitesse alu, ça le fait en revanche un peu moins pour les incrustations des poignées de portières qui font quand même un peu kitsch. Le conducteur se sentira très à l’aise du fait de la grande modularité de la position de conduite. A l’arrière, plutôt que sur une banquette, les passagers prendront place dans des sièges individuels, également coulissants. Ceci s’avère un plus pour le confort mais ne vous permettra pas de caser une cinquième personne pour partir en piste. Le tableau de bord est un peu particulier ; l’affichage digital de la vitesse est correct mais le comptetours sous forme de ruban est un peu dommage, il mériterait d’avoir plus d’importance. Citroën se rattrape sur l’ordinateur de bord qui devient un incontournable des gadgets automobiles encore peu présent sur les petits modèles. Les ouïes d’aération sphériques sont super pratiques car elles permettent de diriger le flux d’air à sa guise et de profiter pleinement du bienêtre apporté par la climatisation. On peut également se réjouir de l’autoradioCD de bonne qualité avec commandes au volant. Le coffre n’est pas énorme mais amplement décent pour la gamme. Le hayon est en deux parties ; celle du bas peut être abaissée à l’horizontale pour un chargement plus aisé et supporte aisément le poids d’une personne. Même les plus hypocrites vous diront que le plus important c’est la beauté intérieure, alors allons faire un tour dans les entrailles de la C2 VTS. Sous le capot ronronne un moteur 1.6 16V de 125 ch couplé à une boîte cinq à étagement serré. Ce duo offre un bon agrément de conduite. Le moteur est vif et offre une large plage d’utilisation, en effet on peut tirer jusqu’à 7’200 t/min avant d’arriver au rupteur. Pour assurer la stabilité de la petiote, le châssis a été remanié par rapport à celui de la version de base. On y gagne en fermeté mais il faut bien évidemment faire une concession sur le confort ; sur ce sujet c’est à chacun de fixer ses priorités. Pour leur participation à la tenue de route, il ne faut pas oublier de citer les pneus 195/45/R16 montés sur des jantes exclusives et l’ESP que l’on peut déconnecter à souhait. On obtient au final un comportement routier très rassurant. Malgré sa faible consommation, on pourrait penser que la C2 est une gourmande car, sous ses courbes généreuses, elle affiche plus d’une tonne sur la balance. Ceci se ressent mais n’empêche pas de prendre plaisir à son bord. Là où on pourrait se plaindre, c’est clairement au niveau de l’insonorisation ; sur l’autoroute ça devient vite pesant et c’est bien dommage. AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E 44 > Citroën C2 VTS Oakley > CONCOURS ‘CITROËN’ Gagne un sac isotherme idéal pour le pique-nique ou un range-CD Citroën en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Citroën (Suisse) SA Pour le freinage avec ABS, il est plus qu’énergique, voire même un peu brusque, mais mieux vaut trop que pas assez. L’équipement de série très complet comprend notamment une alarme de survitesse que l’on peut régler à sa convenance, les indispensables airbags et l’enclenchement des warnings en cas de freinage d’urgence (bien pensé). Cette petite C2 VTS est résolument faite pour les jeunes ; dynamique et mignonne, elle reste très abordable. La série spéciale Oakley avec le pack contenant entre autres les lunettes MP3, un sac à dos et les tapis de sol est à 21’290.– soit moins chère que la VTS standard. POINTS FORTS : - la ligne originale - la tenue de route - l’équipement de série - le prix POINTS À AMÉLIORER : - l’insonorisation - le tableau de bord - le poids [Layla] www.citroen.ch FICHE SIGNALÉTIQUE Carrosserie Nombre de portes / de places Longueur / largeur / hauteur Diamètre de braquage Capacité réservoir Poids à vide Volume du coffre Moteur Type Cylindrée Puissance Couple Performances 0 à 100 km / h Vitesse maxi. Consommation Urbain Extra-urbain Moyenne CO2 Autres Etiquette énergie 3/4 3666 / 1659 / 1461 mm 11 m 41 l 1120 kg 224–525 l 4 cylindres en ligne, 16 soupapes 1587 cm3 125 ch à 6500 t/min 143 Nm à 3750 t/min 8.3 secondes 202 km/h 9.3 l / 100 km 5.4 l / 100 km 6.9 l / 100 km 163 g / km D AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S HAR D WAR E TR AN S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE Deux ans après son lancement remarqué, la 307 CC se paye un joli restyling et une nouvelle motorisation diesel. Pur plaisir sur quatre roues, la belle a bouffé du lion… Sous le capot, ça bourrine sec ! Le 2.0 HDi est surprenant de dynamisme. Piloté par une boîte manuelle six vitesses, il est d’une souplesse remarquable. Nul besoin d’aller le chercher haut dans les tours, il répond à merveille et sans à-coups à bas régime et sa consommation est modérée. Combiné au châssis rigoureux, on peut adopter une conduite sportive sans se faire peur. Mais où sont passés les inconvénients du diesel ? Pas de bruits gênants, pas de fumée noire grâce au filtre à particules, de quoi faire douter les plus férus du moteur essence. Pour la sécurité, Peugeot n’a pas lésiné : bon freinage avec ABS, ESP, airbags, détection de sous-gonflage et arceaux à extraction pyrotechnique (comme airbags) en cas de retournement. Dans un autre registre, il convient de mentionner d’autres équipements pas indispensables mais fort appréciables : l’aide au recul avec affichage de l’emplacement et de la distance avec l’obstacle, les rétros rabattables pour les croisements serrés, le régulateur de vitesse et les phares à allumage automatique. SO C I E T E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R > Peugeot 307 CC é AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E 46 Les avis sont unanimes, la 307 CC est sans conteste une belle bête ! Elégante, racée, sportive, les qualificatifs ne manquent pas pour encenser ce petit bijou. Faut dire que Peugeot a mis le paquet sur le look. Capot fuyant en pente douce, face avant intégrant l’énorme prise d’air et les antibrouillards, arrière massif mais bien dessiné, les proportions relèvent quasiment du nombre d’or. Mais la recette de son sex-appeal se situe dans son regard… Ah ces yeux ! En amande, remontant haut, les paupières translucides dévoilent trois projecteurs xénon, une vraie merveille. On remarque d’ailleurs une étrange similitude entre la forme de cette paupière et le dessin de l’ensemble des vitres latérales, ce qui participe certainement à l’harmonie globale. Les jolis feux arrière et les jantes 17’’ ajoutent également à l’ensemble. A l’intérieur, c’est tout en luxe et sportivité. L’habitacle est lumineux, l’habillage tout cuir un must pour ceux qui aiment et les incrustations type métal sur les branches du volant très originales. Les sièges sont très confortables mais à l’arrière il ne faut pas non plus être trop grand sinon ça devient méchamment serré. Le tableau de bord est bien équipé et sa lecture est aisée. Pour notamment l’ordinateur de bord et la navigation GPS – avec voix masculine s’il vous plaît – un écran couleurs 7’’ est disposé près du pare-brise ; suivant la lumière extérieure, des reflets peuvent se produire et c’est dommage. On peut également regretter qu’il soit fixe et ne se rabatte pas. Par contre, jamais vu encore, dans la boîte à gants de grandes dimensions on trouve des prises vidéo pour brancher un appareil portable (DVD, console de jeu) et pouvoir profiter de l’écran à des fins ludiques. L’équipement audio est vraiment super : chargeur CD, commandes au volant et son d’excellente qualité ; le pied pour les mélomanes. Et pour les cinglés du téléphone à tout prix, il suffit d’insérer la carte SIM dans l’encoche prévue et c’est parti pour des conversations mains-libres. Mais en fait, j’ai zappé l’essentiel… le CC qui se cache derrière 307 ! Pour les néophytes, CC signifie coupé cabriolet, c’est-à-dire un cabriolet avec hard top. Pour décoiffer cette lionne, une seule manœuvre et le tour est joué ; en une vingtaine de secondes tout est automatiquement plié, rangé et à vous le plaisir d’ébouriffer votre crinière. Si on compte faire des bécots à son passager, on risque par contre d’actionner involontairement le mécanisme par la commande placée entre les sièges avant. Il faut en contrepartie se contenter d’un relativement petit volume de coffre, mais en coupé on arrive à s’en sortir sans trop de soucis. A ce sujet encore, pour fermer le coffre, mieux vaut avoir fait quelques séances de fitness car faut de la pêche… Pour le confort, on peut citer l’excellente insonorisation de l’habitacle et la climatisation bizone. > CONCOURS ‘PEUGEOT’ Gagne une sacoche, une serviette de bain, une miniature ou une casquette Peugeot en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Peugeot (Suisse) SA La féline promet à qui saura la dompter de sauvages aventures sur les routes. Tout a un prix, mais attention là ça fait un peu mal : si pour le modèle de base on posera 38’950.– sur la table, la version testée, avec les options se négocie à 50’690.–, woaw la claque ! Si le budget vous le permet, je vous conseille vivement un tour d’essai car ça vaut vraiment la peine et, comme le dit le célèbre proverbe chinois, en 307 on se la pète… POINTS FORTS : - le design et la qualité - les performances - l’insonorisation et le confort - la faible consommation POINTS À AMÉLIORER : - le coût des options - la boîte à gants difficile d’accès - la position de la commande d’ouverture du toit [Layla] www.peugeot.ch FICHE SIGNALÉTIQUE Carrosserie Nombre de portes / de places Longueur / largeur / hauteur Diamètre de braquage Capacité réservoir Poids à vide Volume du coffre Moteur Type Cylindrée Puissance Couple Performances 0 à 100 km / h Vitesse maxi. Consommation Urbain Extra-urbain Moyenne CO2 Autres Etiquette énergie 2/4 4357 / 1759 / 1440 mm 11.1 m 60 l 1653 kg 204–350 l 2.0 HDi 16V 1997 cm3 136 ch à 4000 t/min 320 Nm à 2000 t/min 10.3 secondes 208 km/h 7.7 l / 100 km 4.1 l / 100 km 6.0 l / 100 km 159 g / km A Malgré l’espace libre requis pour la configuration (environ 30Mo) mais nécessaire pour son efficacité, BitDefender est très simple à utiliser et conviendra parfaitement aux débutants comme aux professionnels. La boîte contient entre autres, un adaptateur PS2, un contrôleur 2.4 GHZ sur port USB, et la souris est pleine de pustules : 9 boutons au total, plus une molette à 4. Un logiciel très pratique permet leur programmation. Cela permet de nombreuses configurations bien pratiques pour les jeux les plus récents. Sa vitesse tout en stabilité, sa souplesse de programmation et son ergonomie en feront un atout de taille pour tout type de jeux ou pour tout simplement travailler. Sa taille un rien imposante conviendra plus aux mains masculines, majoritaires sur les ordinateurs joueurs, il le faut le dire ! SORT I R SO C I E T E Logitech lance la souris sans fil économe, sobre et précise. La nouvelle mademoiselle, des séries MX 6xx, la MX 610, nous cache sous sa robe gris noir la dernière technologie laser de Logitech. Fini le rayon rouge – très consommateur – des modèles précédents : c’est un laser vert piloté par une discrète diode verte qui s’occupe du travail. Et en prime un détecteur lumineux renseigne à chaque démarrage de la charge de la pile. M US I Q U E BitDefender est donc le premier produit à protéger ses utilisateurs lors de l’apparition d’une nouvelle menace quelque part dans le monde grâce notamment à sa mise à jour automatique et gratuite (toutes les heures pendant deux ans). Cette version est si complète qu’elle possède la technologie H.I.V.E. (Heuristic In Virtual Environnement) d’analyse comportementale pour détecter les codes malveillants encore inconnus. Ce logiciel permet aussi d’analyser les mails sortants comme entrants, offre la possibilité de choisir le type de catégorie de spams à filtrer, le Firewall, l’AntiPhising ou encore l’Antispywares, et des outils pour lutter contre les tentatives d’escroquerie ou de détection d’intrusion viennent compléter l’efficacité de ce BitDefender. S’il est un périphérique de nos ordinateurs qui a connu bien des expériences c’est la souris. Et comme tout se perd de nos jours, la queue de nos rongeurs de bureau a subi une cure de minceur… au point de disparaître ! CINEMA Cet antivirus 100 % efficace pour éradiquer tous les codes malveillants en circulation, quelle que soit la voie d’accès, a été élu antivirus le plus réactif du marché, selon un organisme allemand indépendant qui fait référence dans le domaine des virus et des antivirus ! > Logitech Laser Cordless Mouse MX 610 ARTS > BitDefender 9 Internet Security [Etienne K] [Carlos Mühlig] www.bitdefender.com > EasyDriver 2006 Si vous faites partie, comme moi, de ceux qui rêvent d’un téléphone luxueux comme ceux par exemple de la marque Vertu, vous pouvez toujours vous rabattre sur le Motorola V3. En plus de sa splendeur, cet appareil rassemble des fonctionnalités qui conviendront aux adeptes des mondanités. Le logiciel le plus connu des tous les apprentis conducteurs réapparaît sur le marché avec une nouvelle formule complètement réactualisée. www.motorola.com Les fameux tests de questions erronées, le lexique des signalisations ou encore le répertoire d’aide pour les premiers secours seront là pour soutenir l’apprenti conducteur. Même des jeux comme le Memory-jeu ou en bonus le jeu Roundabout de MINI, sont inclus pour que les élèves puissent faire une pause tout en apprenant quelque chose. C’est donc bien une nouvelle méthode d’apprentissage plus sympathique et divertissante qu’EasyDriver nous propose pour cette nouvelle année et en prime il nous offre carrément un moteur de recherche d’un moniteur d’auto-école qui serait près de cheznous ! [Carlos Mühlig] BD GAM E S 47 L I V R ES [Carlos Mühlig] ¡ www.easydriver.ch M A N GA Son clavier est agrémenté d’un rétro éclairage électroluminescent bleu. Les boutons caressent la surface mais heureusement les zones de contact sous les touches sont relativement espacées et permettent de réduire les erreurs. Pendant toute ma période d’essai, je n’ai rencontré aucun problème avec la réception du V3 et la qualité sonore était plus que satisfaisante par rapport à celle des autres mobiles. Par contre, son prix peut le mettre hors de portée d’un grand nombre d’acheteurs ce qui est très dommage pour la marque ! Cette version est certainement plus attrayante au niveau design comme au niveau du contenu que ses versions précédentes. Le pack ‘EasyDriver’ vous est fourni en double CD avec un petit bouquin, de taille agenda, contenant toutes les questions du catalogue officiel d’examen. Très pratique, ce livret peut être gardé avec soi au quotidien dans sa poche ou dans un sac. Et pour ce qui est plus visuel, le test vous est fourni dans un double CD contenant toutes les situations du droit de priorité animées et totalement retravaillées. > CONCOURS ‘Easy Driver 2006’ Gagne un exemplaire de Easy Driver 2006 en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Thali AG AN I M E Avec une épaisseur de 1,4 cm, il remporte haut la main le titre du téléphone à clapet le plus mince à ce jour. Dans la poche, il est à peine remarquable, plus d’une fois vous aurez le sentiment de l’avoir perdu ! Le boîtier du V3 est fait d’aluminium anodisé. L’extérieur affiche un écran à diodes électroluminescentes organiques (OLED) de 4’000 couleurs entouré d’un cadre noir. Malheureusement, la surface brillante se salit facilement. H A R DWAR E > Motorola RAZR V3 T R A N S P O RT VOYAG E www.logitech.com SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS > Archos Gmini XS 100 Ce lecteur MP3 entre dans la gamme des baladeurs à disque dur de petite taille grâce à ses 3 Go qui le placent au milieu de ses concurrents pour ce qui est de la capacité. Il est vraiment petit et léger et ne déborde pas de boutons inutiles. Peut-être parce qu’il ne possède pas de radio ou d’enregistreur. Ce qui se révèle par contre un avantage au niveau du prix. L’écran, sur fond bleu, est très beau. L’interface est claire et extrêmement riche : tag MP3, morceaux à venir, temps écoulé, temps restant… tout cela sur la même fenêtre, pas mal du tout ! Son design est vraiment agréable. Il est disponible en plusieurs couleurs, noir, bleu, rose ou gris. Les fonctions et le moyen d’intervenir sur la bibliothèque ou les Playlists en font un appareil vraiment autonome, pas besoin d’ordinateur pour gérer sa musique. Il n’est pas livré avec une prise secteur, donc obligation d’en avoir une sous la main pour le recharger ou d’acheter le chargeur à part. Il permet de lire les fichiers MP3, WAV, WMA. Ce n’est pas énorme, mais les standards de base sont là. Il est possible de synchroniser le Gmini XS 100 avec Windows Media Player. Un défaut à mon goût : les accès au disque sont un peu bruyants. Bref, un bon appareil, abordable, qui s’acquitte à merveille de sa tâche. H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E [Saudan] ¡ BD GAM E S 48 www.archos.com > Motorola Oakley Razrwire Si vous en avez marre de tenir votre téléphone lors de chaque appel et en plus vous faites attention à votre apparence, alors les nouvelles lunettes Razrwire d’Oakley sont faites pour vous. Le set comprend une paire de lunettes Oakley, un module Bluetooth et un chargeur mural. Les lunettes sont de très bonne facture, avec le dispositif breveté d’Oakley XYZ Optics. Le module Bluetooth est de même couleur que les branches de lunettes, le rendant aussi discret que possible. Une fois ce dernier chargé grâce à l’adaptateur secteur fourni, il ne vous reste plus qu’à le fixer sur la monture. À noter que le dispositif peut se fixer sur la plupart des montures. La détection se passe de manière standard, en faisant une recherche de périphérique Bluetooth depuis votre portable. Puis, la connexion s’opère de manière automatique et individuelle lors de chaque utilisation du dispositif. Le boîtier Bluetooth proprement dit est pourvu de trois boutons permettant tous les réglages standard, volume, transfert d’appel, refus d’appel, etc. Le son est clair, la portée respectable et l’utilisation très ergonomique. Bref, un gadget pouvant s’avérer pratique l’été au volant d’une décapotable, ou l’hiver en station de ski. À vous de voir, mais soleil obligatoire ! [G. Borel] > Epson PictureMate 500 Légère (2.8 kg) et avec une taille raisonnable, la PictureMate 500 transformera vos souvenirs en photos professionnelles le plus simplement possible. Avec PictureMate 500, ce n’est plus nécessaire d’avoir un ordinateur pour connecter l’imprimante photo ; vous avez juste besoin de relier votre appareil photo numérique à l’imprimante et l’impression directe se fait toute seule, grâce à son écran LCD couleur 2,4’. Vous imprimez des photos au format 10 x 15 cm, certes pas de grande taille mais tout de même de qualité supérieure. L’imprimante est largement compatible avec les différents appareils photos numériques puisque compatible avec l’ensemble des formats de carte mémoire disponible à ce jour sur le marché. Son interface USB et son adaptateur optionnel Bluetooth permettent également le transfert d’images, en toute simplicité, notamment depuis un ‘camephone’. Plus rapide encore que la PictureMate première génération, la nouvelle PictureMate 500 assure des impressions de très haute qualité en septante-sept secondes. Transportable et autonome grâce à sa batterie fournie en option, ça n’a jamais été aussi simple d’imprimer des photos ! Epson offre ainsi aux utilisateurs une réelle alternative au développement en laboratoire. [Carlos Mühlig] www.epson.com > Razer Copperhead La Copperhead est la nouvelle souris filaire de chez Razer. Cette marque a déjà fait parler d’elle avec sa magnifique souris ‘Diamondblack’. Avec cette nouvelle mouture, les ingénieurs de chez Razer ont revu à la hausse les caractéristiques de la ‘Diamondblack’ pour créer le monstre de précision qu’est la Copperhead. Sur ce petit bijou on note un capteur laser de 2000dpi, sept boutons programmables, une mémoire interne de 32KB pour sauvegarder les cinq profils et un design hors du commun ! Je l’ai testée sur deux tapis de ‘Hardcore Gamer’ (le Qpad, tapis en mousse, et le IceMat, tapis en verre), dans les deux cas le résultat est le même : une précision hors norme, une rapidité de déplacement exemplaire, mais par contre, un accès au bouton un peu plus pénible que sur une Logitech G7 mais les performances font vite oublier ce petit détail. Le fait de pouvoir changer de précision (profil) en plein jeu via deux boutons sur la droite de la souris est très appréciable voire même génial. Le paramétrage de ces derniers se fait via le soft fourni avec la souris, soft de très bonne qualité, surtout lorsqu’il est mis régulièrement à jour. En conclusion, oui je suis amoureux d’elle ! Cette souris est l’arme ultime pour les ‘fraggers’. [End1ve] www.razerzone.com AN I M E M A N GA L I V R ES www.motorola.com > CONCOURS ‘Razer’ Gagne 1 x Razer Mantis Speed Mat ou 1x Razer Mantis Control Mat en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à ABC AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S HAR D WAR E TR AN S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E T R A N S P O RT H A R DWAR E GAM E S ƒ AN I M E M A N GA L I V R ES BD 50 > NHL 2k6 > Perfect Dark Zero Prévue pour mars 2006, la dernière simulation de hockey développée par Visual Concept arrive avec son petit lot de nouveautés. Au niveau du gameplay, le mode ‘On-the-Fly Coaching’ vous permet, lors des actions, de définir votre propre stratégie, tant en attaque qu’en défense. Entre autres, une option de jeu intéressante, nommée ‘Pro Control’, permet par simple pression sur le stick analogique droit d’assigner une touche à chaque joueur. Il suffit de presser cette touche pour faire une passe qui pourra, au meilleur moment, se terminer en tir au but. Utile dans les moments où la rapidité d’action peut vous permettre de prendre l’avance. Graphiquement, la modélisation des joueurs est de bonne qualité, on constate dans l’ensemble une amélioration par rapport à la dernière version. Le petit plus vient avant tout des cinématiques, plus nombreuses qu’auparavant et surtout d’un plus grand réalisme. Pour le lancement de la nouvelle XBox, Perfect Dark Zero représente le FPS de charme grâce à son héroïne sexy Joanna Dark. Mais que cache ce jeu derrière son mascara ? Ce jeu plaira donc aux fans de hockey et conviendra pour des soirées entre gamers. Si vous vous retrouvez tout seul, le mode en ligne est présent et permet une gestion des listes d’amis ainsi que des championnats en ligne. Incarnant un agent de Datadyne, un service secret de renseignement, vous devez mener à bien différentes missions incluant la récolte d’informations, le vol d’artefacts précieux ou l’exécution d’individus gênants. Donc, du côté du scénario, rien de bien original. L’ambiance très hi-tech est au rendez-vous avec un visuel fort. Les décors sont propres, bien détaillés et permettent d’oublier la modélisation de certains personnages très en dessous de ce que l’on peut attendre sur une console de ce niveau (Joanna n’est effectivement pas très convaincante de réalisme). Une musique électronique de bonne facture vient renforcer le côté futuriste du jeu. La maniabilité est correcte quand on sait qu’on est sur console (les souris de nos ordinateurs sont vraiment irremplaçables). Perdant ce petit quelque chose qui avait fait sont succès sur Nintendo 64, Perfect Dark Zero est divertissant mais n’a malheureusement pas la carrure des grands. GENRE : Sport ÉDITEUR : GameCity DÉVELOPPEUR : Visual Concept TESTÉ SUR : PS2 GENRE : FPS ÉDITEUR : Microsoft Games DÉVELOPPEUR : Rare TESTÉ SUR : XBox 360 [Andrek] [Ashtom] www.2ksports.com/games/nhl2k6/ www.perfectdarkzero.com > Ridge Racer 6 > Swords Of Destiny Rien de plus normal, après avoir fait une magnifique version PSP, que Ridge Racer 6 sorte sur le nouveau monstre de Microsoft, la Xbox 360. Sur ce sixième volet, le jeu n’a rien perdu de sa maniabilité légendaire, on reprend vite ses marques : conduite arcade, dérapages à la chaîne, sans oublier notre ami le boost. On note des nouvelles techniques, comme les capsules de nitro que l’on gagne en réalisant de très nombreux 360° en pleine course et plusieurs modes de jeu dont les courses online avec le système Xbox live. On a la possibilité de conduire cent trente voitures différentes sur plus de deux cents courses. Pas de réel changement donc dans cette nouvelle version mais comme on dit ‘on ne change pas une équipe qui gagne’. Graphiquement, il n’y a pas de quoi sauter au plafond surtout lorsqu’on connaît les performances de la 360. Bien que cela reste plus que correct (animations fluides, bonne sensation de vitesse), je reste sur ma faim ! Développé par la firme Artoon, ‘Swords Of Destiny’ est attendu pour le mois de février 2006. Ce jeu d’action en 3D s’annonce comme un concurrent direct de la série ‘Devil May Cry’. En conclusion, nous avons donc devant nous un jeu qui continue à merveille le mythe de Ridge Racer avec ses filles, sa musique techno, son ambiance et surtout son esprit arcade. Vous incarnez Lei Yun, dont la plus grande dextérité est le maniement de l’épée. De retour dans son pays, il retrouve le temple où il a suivi ses enseignements de guerrier en feu. Les coupables sont les Gyakki, une race de démons que tous croyaient éteinte. Outre les épées ancestrales fournies par votre maître, vous pouvez récupérer une quarantaine d’armes appartenant aux démons. Pour embellir les combats et augmenter l’efficacité de vos attaques, un mode nommé ‘Time Sword’ s’offre à vous. C’est une sorte de ralenti temporel qui permet d’effectuer des combos stylés et plus efficaces que d’ordinaire. D’un point de vue graphique, les décors sont sans grandes prétentions, mais les développeurs se sont rattrapés avec la modélisation des monstres, plus détaillée que le reste. Sans avoir réinventé les jeux d’action, ‘Swords Of Destiny’ plaira aux amateurs du style ‘je donne un maximum de coups d’épée sur tout ce qui bouge’. GENRE : Jeu de voiture ÉDITEUR : Namco DÉVELOPPEUR : Namco TESTÉ SUR : Xbox 360 GENRE : Beat’em Up ÉDITEUR : GameCity DÉVELOPPEUR : Artoon TESTÉ SUR : PS2 [End1ve] [Andrek] www.namco-ch.net/ridgeracer6 www.mmv-i.net/game/ps2/sod/ ? > CONCOURS ‘Perfect Dark Zero’ > CONCOURS SURPRISE Gagne des jeux ‘Perfect Dark Zero’ sur Xbox 360 en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un jeu console au hasard en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse et la console que tu possède. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Microsoft Merci à tous nos fournisseurs SO C I E T E Et voici une énième version du désormais célèbre simulateur de vie. Après avoir fait une entrée fracassante sur PC, Sims 2 a été porté sur consoles et notamment sur PSP. Dans ce portage, on incarne un seul et unique Sim. Après l’avoir personnalisé selon ses goûts, le Sim part à l’aventure et c’est à partir de là que les ennuis commencent. Il va falloir la jouer social pour s’en sortir et les interactions avec les autres personnages sont multiples : on peut simplement discuter avec ou encore les draguer ou les intimider. Il faudra aussi régulièrement satisfaire les désirs et les besoins de votre Sim pour éviter que ce dernier ne fasse une crise de nerfs. Pour gagner son argent, plein de petits boulots sont disponibles sous la forme de mini-jeux. Vous l’aurez compris, les Sims 2 c’est encore et toujours le jeu de la vie. GENRE : RPG ÉDITEUR : Square Enix DÉVELOPPEUR : Square Enix TESTÉ SUR : Game Boy Advance GENRE : Simulation / aventure ÉDITEUR : EA Games DÉVELOPPEUR : Maxis TESTÉ SUR : PSP [Hiero] [Ashtom] www.square-enix.co.jp/ff4a http://thesims2.ea.com/ > Key Of Heaven > Animal Crossing Wild World GENRE : Action RPG ÉDITEUR : Sony Computer Entertainment DÉVELOPPEUR : Climax Entertainment TESTÉ SUR : PSP GENRE : Jeu social ÉDITEUR : Nintendo DÉVELOPPEUR : Nintendo TESTÉ SUR : Nintendo DS VOYAG E T R A N S P O RT H A R DWAR E Sous la forme d’un RPG action, les transitions entre exploration et combats sont dynamiques et préservent très bien le rythme du jeu. Le maniement de l’épée est au début un peu laborieux mais après quelques minutes, placer des combos devient naturel et on se réjouit d’apprendre de nouvelles techniques. Doté d’excellents graphismes tant au niveau des décors que des personnages, Key Of Heaven reproduit une très bonne ambiance qui rappellera les films de sabres asiatiques avec une touche manga très prononcée. Les dialogues sont souvent parlés et la possibilité de garder les voix originales japonaises (avec sous-titres français bien entendu) est très appréciable. Key Of Heaven, malgré ses quelques défauts, est quand même un titre au-dessus de la moyenne par sa réalisation générale. Un bon achat en somme. Pour ceux qui ne connaissent pas encore, sachez qu’Animal Crossing est un jeu social au même titre que les Sims où le principe est de cohabiter avec d’autres animaux dans un village. Ce qui fait son charme : sa liberté de mouvement. Vous pouvez y pêcher, chercher des fossiles, écrire à vos voisins pour en faire des amis, cultiver votre jardin, etc. Le temps s’écoule dans le jeu comme dans la réalité. Il suit les fêtes, les vacances, les saisons ainsi que les dates importantes du calendrier. Dans cette version DS, le stylet prend beaucoup de sens et rend la maniabilité très intuitive malgré parfois quelques accrocs. Alors que la majeure partie de l’action se déroule sur l’écran du bas, l’écran supérieur affiche le ciel. Les graphismes ne sont pas le point fort de ce jeu et certains seront rebutés par son visuel très simpliste et mignon. Pour couronner le tout, on découvre la possibilité de jouer online et visiter le village d’un ami ou accueillir du monde dans son fief. Animal Crossing est un symbole de l’originalité prônée par Nintendo et les joueurs sensibles à cela s’y retrouveront complètement dans ce titre assez unique en son genre. ƒ 51 BD Dans une contrée d’Asie à l’époque médiévale où cohabitent différents clans, vous êtes Shinbu, ancien membre du clan Seiryu qui vient de se faire chasser par les siens. Peu de temps après, le clan Seiryu se fait massacrer par le clan Kirin et la seule survivante vient vous chercher pour tout reconstruire. Armé de l’épée de votre père, vous partez à l’aventure. ARTS Final Fantasy 4 Advance est une excellente version qui surtout a l’avantage de pouvoir se cacher dans la poche de votre jeans. Qui l’aurait imaginé il y a 10 ans ? Graphiquement, le jeu est agréable à l’œil et l’animation des personnages est très convaincante. Malheureusement, les chargements sont très nombreux et hachent le jeu si bien qu’on a l’impression d’attendre sans cesse. La version PSP des Sims 2 constitue un jeu frais pour ceux qui n’y ont jamais touché, les autres devraient rester sur la version PC. GAM E S Si aujourd’hui les RPG sont tout en subtilité, le système de ce volume reste simplet et l’évolution du scénario est linéaire, cependant, beaucoup de secrets s’y cachent. Il peut s’avérer difficile pour les fans d’être attirés par une énième version de FF4. Square Enix décide malgré tout de le ressortir en y rajoutant des bonus. Quels bonus ? Deux niveaux supplémentaires, des nouvelles armes, des défis pour chaque personnage, des décors retravaillés et surtout la possibilité de configurer son équipe de combattants avec les personnages précédents de l’histoire. Si les bonus sont d’énorme qualité, il faudra néanmoins constater quelques ralentissements lors des combats (parfois gênants lors du choix des actions). Les musiques et les effets sonores ont aussi subi de légères modifications sans toutefois perturber l’oreille. SORT I R Après l’excellent ‘remake’ de Final Fantasy 1-2 sur GBA, Square-Enix annonce la sortie du 4, 5, 6. Arnaque ? Plaisir ? Innovation ? Marketing ? M US I Q U E > Les Sims 2 CINEMA > Final Fantasy 4 Advance [Ashtom] L I V R ES www.animal-crossing.com/wildworld/ M A N GA www.playstation.jp/scej/title/tenchi > CONCOURS ‘Fire Emblem’ Gagne des jeux ‘Fire Emblem’ sur GameBoy Advance en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Waldmeier AN I M E [End1ve] SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS > Age of Empires III Inutile de présenter la série Age of Empires : tout joueur actif ces dernières années en aura entendu parler au moins une fois. Ce troisième opus, plutôt que d’essayer de retracer l’intégralité de l’histoire de la civilisation humaine comme ses prédécesseurs, se concentre sur la colonisation de l’Amérique. La seule véritable nouveauté est l’interaction qu’il est possible d’avoir avec la cité d’origine de l’expédition : en effet, il est possible d’expédier du matériel et des hommes de la métropole. Pour le reste, le jeu est probablement le plus beau jeu de stratégie en temps réel à ce jour. Il est très agréable à jouer, les scénarios sont intéressants, l’ambiance bien rendue par une foule de détails, l’environnement change de manière convaincante à chaque action des joueurs… Mais ça reste terriblement classique, et ça manque peut-être un tout petit peu d’ampleur : après s’être habitué à bâtir des empires sur des périodes historiques immenses, se cantonner à un passage précis de l’histoire d’une partie donnée du globe donne une impression de fixité. Qui que vous soyez, ce jeu ne vous décevra pas, mais n’attendez pas de grosses surprises. GENRE : Stratégie en temps réel ÉDITEUR : Microsoft Game Studios DÉVELOPPEUR : Ensemble Studios TESTÉ SUR : PC > Devinez qui ? Ce nouveau jeu d’aventure est inspiré du roman d’Agatha Christie ‘Dix petits nègres’. Vous êtes Patrick Narracot, le onzième personnage, qui se retrouve coincé sur l’île de l’Epave. Une île sur laquelle un mystérieux U.N. Owen invite dix personnes issues d’horizons différents à passer le week-end. L’aventure commence… Le jeu est un point’n click classique méritant toutefois de l’attention car derrière cet aspect classique se cachent un scénario béton et une ambiance accrocheuse. L’aspect graphique laisse, lui, à désirer. En effet, malgré de jolis décors, les scènes restent statiques, les personnages sont impassibles et restent la plupart du temps les bras ballants. De plus, les voix manquent de vie et les dialogues sont assez banals et récurrents. Mais ‘Devinez qui ?’ n’est pas un flop pour autant. Et non ! Car que serait un jeu d’aventure sans un bon nombre d’énigmes en tout genre ? Elles sont, par moment, assez ardues mais toujours réalisables sans trop se casser la tête. Au final, ‘Devinez qui ?’ se révèle être un bon jeu que les amateurs du roman et de jeux de détectives apprécieront. GENRE : Jeux d’aventure ÉDITEUR : The Adventure Company DÉVELOPPEUR : AWE Games TESTÉ SUR : PC [Charlotte] GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E [Aleph] ƒ L I V R ES BD 52 www.agathachristiegame.com www.ageofempires3.com > King Kong > WOW Burning Crusade Non, ne partez pas ! Je sais bien que la plupart des adaptations de films sont de pauvre qualité mais pas cette fois… Ce King Kong est graphiquement super et dynamique, sa bande sonore est prenante, en bref l’immersion est totale. Vous commencez le jeu en la personne de Jack Driscoll, le scénariste. Votre première mission est de retrouver tous vos amis perdus sur la plage. Rien de bien méchant, juste tuer d’énormes bestioles avec une simple lance. Mais rassurez-vous, de temps en temps quelques caisses d’artillerie vous rappelleront que vous êtes avant tout dans un FPS. Passons aux transitions, les phases du jeu vous permettent de contrôler Kong, ce fameux gros singe ! Ce qui permet à votre bon vieux Jack de prendre un peu de repos et par la même occasion de casser l’effet rébarbatif du FPS. On peut regretter que le scénario soit si rigide, il n’offre aucune liberté de mouvement, impossible de rester bloqué à un endroit du niveau. Le jeu étant développé dans un esprit ‘grand public’, il vous est impossible de vous détourner ou d’abandonner votre mission. Il n’y a qu’à suivre… GENRE : MMORPG ÉDITEUR : Vivendi Universal Games DÉVELOPPEUR : Blizzard TESTÉ SUR : PC [End1ve] www.wow-europe.com/fr/ burningcrusade [End1ve] M A N GA www.kingkonggame.com AN I M E Un an déjà ! Comme le temps passe vite, je me souviens encore de ma première arrivée à Iron Forge, cette cité des nains au cœur de la montagne. Mais les temps ont bien changé, encore hier soir à la taverne, les rumeurs de guerre se lisaient sur toutes les lèvres. On raconte même que la porte des ténèbres est de nouveau ouverte. Vous l’aurez compris, pour ceux qui pensaient recommencer une vie sociale cet été, n’y pensez plus. Blizzard annonce des centaines de nouvelles quêtes, des donjons haut niveau, deux nouvelles races jouables dont les elfes de sang, des nouveaux métiers, des nouveaux territoires, etc. Et la grande surprise que tous les LVL 60 attendent depuis des mois : la limite de niveau est augmentée à 70, la course à l’XP est repartie. P.S. N’oubliez pas, ce n’est qu’un jeu, pensez à faire des pauses, à manger et boire, oui je prends soin aussi de votre santé, lecteurs adorés. GENRE : FPS ÉDITEUR : Ubisoft DÉVELOPPEUR : Ubisoft TESTÉ SUR : PC > CONCOURS ‘Dr Mario & Puzzle League’ Gagne des jeux ‘Dr Mario & Puzzle League’ sur GameBoy Advance en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Les démons que nous pensions vaincus sont de retour. La croisade ardente est en marche. Un an après la sortie de wow (5 millions d’abonnés dans le monde), Blizzard annonce la sortie d’un add-on au joli nom de Burning Crusade. Sa sortie est prévue début juillet prochain aux Etats-Unis. Merci à Waldmeier AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S HAR D WAR E TR AN S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E T R A N S P O RT H A R DWAR E GAM E S Vincent Glénat Guibert / Lefèvre / Lemercier Dupuis Voilà une nouvelle série assez inclassable, entre un graphisme qui donne la part belle aux faciès grotesques et monstrueux et une mise en couleur qui présente un monde terne et sanglant. Cette caricature d’un Paris trouble, envahi de volatiles agressifs qui attaquent et dévorent vivants les pauvres hères isolés, à l’instar des ‘Oiseaux’ de Hitchcock, abrite la jeune et belle Ombeline. Danseuse de ballet osé, du haut de ses quinze ans elle décide de quitter cette presque prostitution avec son amie Alyette. Mais lors de son escapade, elle va se retrouver embarquée avec des pirates en dirigeable qui profitent des attaques d’albatros pour piller les villes. Cette BD résolument noire intrigue, car on se demande où elle va nous conduire. Assez violente, elle se destine à un public mûr. [Yamine Guettari] Cela faisait longtemps qu’une BD ne m’avait pas remué à ce point. Elle retrace le périple de Didier Lefèvre dans l’Afghanistan en guerre de 1986, un reporter photographe qui a suivi l’intervention de Médecins Sans Frontières au cœur du conflit. Clichés sur le vif et dessins s’alternent, les derniers illustrant ce que le photographe n’a pu saisir, soutenus par une narration simple et prenante. Ce tome final raconte le retour de Didier vers le Pakistan, une épreuve qui le marqua à vie. Le sujet, son traitement original, la véracité de cette histoire, tout concorde à inciter le lecteur à la réflexion, mais aussi à l’admiration pour ces gens d’exception. Cet ultime volume est enrichi par un DVD de 35 minutes, montage des films poignants pris sur place par Juliette, chef de mission MSF. [Yamine Guettari] > La danse du temps, T.1: Le baiser du serpent > Dilbert, T.1: Dis-le avec ton corps Igor Baranko Les Humanoïdes Associés Scott Adams Dargaud Une escapade chez les Indiens d’Amérique ça vous dit ? Alors suivez Quatre-Vents, fougueux guerrier Lakota qui décide par pure vanité d’enlever LuneDans-Les-Nuages, la fille du chef des puissants Pawnee. Mais son ex-compagne, la sorcière nomade Celle-Qui-Ondule-Comme-Un-Serpent, est jalouse et décide d’ourdir un complot pour éliminer sa dulcinée. Désespéré, Quatre-Vents s’en remet à Wakan-Tanka, le créateur des mondes, qui lui conseille d’aller voir les Paiutes, qui ont le pouvoir de revenir dans le temps pour changer le présent. Mais manipuler les évènements donne rarement des bons résultats… Baranko nous entraîne dans des visions shamaniques désarçonnantes, mais captivantes. Les Indiens sont fidèlement représentés, mais de manière un peu figée. [Yamine Guettari] Ce comic-strip est probablement la meilleure satire du monde du travail, tout simplement. Il débarque enfin des USA pour nous montrer que les tracas avec la hiérarchie incompétente, les relations tendues avec des collègues névrosés, les changements d’organisation inutiles ou les délocalisations au pif se retrouvent des deux côtés de l’Atlantique. Pour nous faire visiter le merveilleux monde de l’entreprise, un casting de rêve : Dilbert, l’ingénieur type, sympa mais asocial ; Dogbert, le consultant cynique et manipulateur ; Catbert, le DRH tortionnaire ; le Boss, malhonnête et méchant ; Alice, la stakhanoviste (et seule femme) ; Richard, le blasé aigri et sarcastique ; et enfin Asok, le stagiaire naïf et exploité. La critique est fine et touche juste, hilarant ! [Yamine Guettari] > Sky-Doll, T.3: La ville blanche > La vengeance du comte Skarbek, T.2: Un cœur de bronze Sente / Rosinski Dargaud Noa est une poupée synthétique, un jouet sexuel qui doit être remonté toutes les trente-trois heures par une clef. Mais elle est différente car elle peut rêver, et elle révèle, au cours de transes, d’étranges souvenirs. Serait-elle la réincarnation de la Papesse Agape, la spirituelle, éliminée par sa sœur Ludovique qui privilégie le marketing et les artifices ? A la recherche de ses origines, en compagnie des émissaires papaux Roy et Jahu, elle va devenir l’enjeu d’une guerre de religion. Cette BD est une retentissante claque graphique, ses auteurs italiens ne travaillant pas chez Disney pour rien. Ils détournent les codes graphiques enfantins en y ajoutant un érotisme subtil et une violence certaine, pour illustrer un récit prenant qui dénonce le fanatisme et l’intolérance. [Yamine Guettari] BD L I V R ES 54 M A N GA > Le photographe, T.3 Canepa / Barbucci Soleil ( AN I M E > Albatros, T.1: Shangaïé Ce chapitre final réserve aux lecteurs un énorme retournement de situation, que même les plus malins n’auront pas pressenti. Le retour en France du comte Skarbek (alias Louis Paulus), accusé à tort de meurtre par le malhonnête ‘protecteur des arts’ Northbrook pour le spolier de son œuvre, donne lieu à un retentissant procès qui va nous permettre de savoir ce que le peintre est devenu pendant ses onze ans d’exil aux Caraïbes. Un palpitant récit de piraterie, mis en image par de véritables tableaux donnant un cachet unique à cette œuvre. On verra que là-bas comme ici les hommes et les femmes sont les mêmes : prêts à toutes les trahisons. Un récit palpitant, dans la veine des séries d’Alexandre Dumas, auquel il est d’ailleurs fait un clin d’œil impertinent. [Yamine Guettari] > CONCOURS ‘Dilbert’ > CONCOURS ‘Le photographe’ Gagne un exemplaire du tome 1 de ‘Dilbert’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne l’intégrale de l’aventure afghane de Didier Lefèvre en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Dargaud Merci à Dupuis > Tous les défauts des mecs, T.2 Jenkins / Mc Elroy / Wood Delcourt Fredman / Jim Vents d’Ouest / Glénat L’antihéros de Todd McFarlane revient pour deux histoires complètes très mûres dans le ton comme dans le traitement graphique. Le trait sombre et torturé de Wood rend magnifiquement la noirceur et le côté malsain des scénarios du duo Jenkins/ McElroy. Le premier récit montre l’influence d’un mal ancestral enfoui dans les fondations d’une maison, qui attire à lui et précipite dans les abîmes ses habitants, qui cachent tous de lourds secrets. Spawn n’est présent que comme le témoin fantomatique de ces drames horribles. Dans le second, ce n’est rien de moins que l’Apocalypse et l’Armageddon qui sont dépeints, et le Spawn aura un grand rôle à y jouer, aidant un déchu ressuscité à vaincre Satan. Une histoire très humaine, une autre plus mystique, pour un excellent comics. [Yamine Guettari] Un coup de poignard dans le dos ne leur a pas suffi, ces traîtres de Fredman et Jim remettent ça avec un second dossier accablant sur nos défauts à nous, les hommes, les vrais ! Ce ramassis de clichés ne repose sur rien de concret, et personne ne se reconnaîtra dans les pages qui abordent notre pseudo pingrerie, nos soi-disant tendances à ronchonner, faire les coqs, bedonner avec l’âge, renâcler aux tâches ménagères ou, plus prosaïquement, pisser à côté de la cuvette. Je m’inscris donc en faux contre toutes les affirmations infondées de cette BD, même si j’ai bien rigolé et que ma copine, après sa rapide lecture, avait un espèce de sourire en coin que je n’ai pas apprécié DU TOUT. Messieurs Fredman et Jim, la communauté masculine ne vous remercie pas ! [Yamine Guettari] SO C I E T E > Spawn : De sang et d’ombres SORT I R ‘Plus délirants que ceux de Saint-Tropez, plus efficaces que le GIGN, ils vont vous en faire voir de toutes les couleurs !’ Avec un slogan pareil, ce huitième tome des Gendarmes s’annonce comme le plus drôle de l’année. Et ce n’est pas loin d’être vrai, les scénaristes ont su garder le bon cap et comme à leur habitude tout le monde en prend pour son grade. Chaque planche est remplie de gags, certains tout droit sortis de l’imagination des auteurs mais la plupart inspirés de faits réels, ce qui rend l’identification facile et donc la BD encore plus drôle. Pour une fois, on pourra se moquer en toute légalité de ceux qui nous font parfois trembler. Quant aux gendarmes eux-mêmes, ils ne devraient pas être insensibles à cet humour… bon esprit ! [Carlos Mühlig] M US I Q U E Le Choucas prend l’air en s’installant dans la collection Repérages. Ses tribulations vont le mener au Népal, à la recherche d’indices sur la mort de Maître Pinacle, avocat des dictateurs et des criminels, qui en a sauvé plus d’un grâce à sa maîtrise des failles du système judiciaire. Exilé dans les hauteurs pour échapper à ses ennemis, sa mort vaut un paquet en assurance vie, mais seulement si elle est bien naturelle. Et c’est ce que notre détective casanier va s’employer à découvrir, lors d’un périlleux trekking. Un récit d’enquête qui vaut pour le personnage haut en couleur du Choucas, parigot indécrottable pétri de mauvaises habitudes. La fin est aussi surprenante et originale pour ce genre d’enquête, donnant l’occasion à l’auteur d’un savoureux clin d’œil expliqué en avant-propos. [Yamine Guettari] CINEMA Jenfèvre / Sulpice / Cazenove Bamboo ARTS Lax Dupuis VOYAG E > Les gendarmes, T.8: Permis cuit à point ! T R A N S P O RT > Le Choucas, T.1: Trekking payant H A R DWAR E Ce comics est un OVNI. Totalement surréaliste, à l’image d’un ‘Alice au pays des merveilles’ ou du ‘Magicien d’Oz’, il mélange le spleen des grands ensembles urbains à une poésie décalée, pour mieux faire ressortir l’absurde de nos vies, ainsi que le merveilleux qui s’y cache. Sur les traces des hasardeuses pérégrinations d’un improbable casting (un jeune noir qui se voit pousser des ailes, un Ange tombé du ciel, un nain qui devient géant, un clochard débonnaire…), Dalrymple expose les petites méchancetés du quotidien, la difficulté à s’affirmer et à avoir des relations positives avec les autres, même sa famille, l’aliénation dans un mode de vie et des obligations acceptées par habitude. Une oeuvre exigeante, au graphisme singulier, pour les introspectifs et les amateurs de BD indépendante. [Yamine Guettari] GAM E S Enfin notre détective félin préféré est de retour pour une nouvelle enquête. Echoué à Las Vegas après ses mésaventures du tome précédent, il joue les gardes du corps pour passer le temps. De retour chez lui, il va retomber sur le brillant physicien Otto Lieber, dont le père l’avait aidé à bien tourner dans sa jeunesse. Communistes affirmés alors que le ‘maccarthysme’ monte, Lieber et ses amis intellectuels sont menacés de mort par un mystérieux gavial tueur, dont le maître reste obscur. Pour payer sa dette, Blacksad va se mettre en chasse… Le duo espagnol nous entraîne cette fois-ci dans les sombres heures de ‘la chasse aux sorcières’, mêlant complot politique et cette bonne vieille ambiance de film noir. Le graphisme est superbe, le découpage audacieux : une référence. [Yamine Guettari] ( BD Farel Dalrymple Kymera 55 L I V R ES Canales / Guarnido Dargaud M A N GA > Pop Gun War > CONCOURS ‘Blacksad’ > CONCOURS ‘Le Choucas’ Gagne un exemplaire du tome 3 de ‘Blacksad’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire du tome 1 du ‘Choucas’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Dargaud Merci à Dupuis AN I M E > Blacksad, T.3: Ame rouge SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E T R A N S P O RT H A R DWAR E GAM E S BD ( AN I M E M A N GA L I V R ES 56 > Antarcides, T.1: L’orphelin de Maelmordha > Harkhanges, T.2: Les chants de l’entropie Paris / Val Les Humanoïdes Associés Froideval & Angleraud Albin Michel ‘Antarcides’ va sans doute chercher quelques influences dans le Conan de Howard, les Terres d’Hyperborée étant remplacées ici par un Antarctique vert préhistorique. Ce premier tome pose un monde dans lequel la Reine Kaarla décide de préparer l’accession de son fils au trône en éliminant son époux ainsi que tous les nobles qui s’opposent à ses projets. Seul Jaemon, fruit des amours coupables d’une suivante et du roi, échappe au massacre, sauvé par le mystérieux Sozer, qui cache bien ses intentions. Il est adopté comme un fils par Donn, chef du clan barbare nordique de Carnghill. Mais Kaarla retrouve sa trace et lance une armée pour les exterminer… Une aventure épique, violente, que son splendide dessin fait sortir du lot. A suivre, assurément. [Yamine Guettari] Cette nouvelle série se déroule dans un univers magique où le pouvoir suprême n’est plus exercé depuis plus de mille ans. Au coeur du monde, dans la cité abandonnée de l’Archimage, les treize Harkhanges attendent que la parole sacrée, disparue avec le dernier Empereur, leur soit dite afin qu’un nouveau mage règne sur le monde ! Cette histoire épique relate donc le quotidien de quatre élus qui partent à la recherche de cette fameuse parole divine. Certes, le scénario n’est pas franchement original, mais on se laisse tout de même prendre au jeu. Niveau dessin, ce n’est pas non plus exceptionnel, mais c’est tout à fait honorable. Sans doute pas la série de l’année, mais un honnête divertissement sans prise de tête, qui contentera les fans d’heroic fantasy. [Carlos Mühlig] > Les insurgés d’Edaleth, T.2: Croisade > Fantastic Four, l’intégrale : 1964 Tackian / Miquel / Brion Soleil Stan Lee / Jack Kirby Marvel / Interforum Dans le Système d’Irth et ses sept colonies, chacune dirigée par un régent et affiliée à la mégalopole centrale, Alamuth, la guerre civile couve. Le tyran Braso, chef d’Alamuth et de sa puissante armée, lance une croisade contre les insurgés d’Edaleth. Mais les régents se doutent qu’il pourrait se servir de ce prétexte pour annexer les colonies. Braso lance sa meilleure Sicaire (un groupe d’assassins d’élite), Ama, pour retrouver la cité errante d’Edaleth et tuer leur chef Djah. Mais les fidélités sont mouvantes et les trahisons fréquentes. Ainsi Mayak, bras droit de Djah et qui semble tirer les ficelles, séduit Ama qui épouse sa cause... Le dessin par ordinateur illustre magnifiquement cette histoire, très inspirée de ‘Dune’, ce qui n’est pas un mal, au contraire. [Yamine Guettari] Ce volume trois de l’intégrale des Quatre Fantastiques propose tous les épisodes parus en 1964 (n°22 à 33), l’édition spéciale de cette année (‘l’annual’), ainsi que les couvertures originales. C’est une année de transition pour la série, qui repêche bon nombre de personnages apparus précédemment tels Fatalis, le Gardien ou l’Homme Taupe. On notera que ‘l’annual’ dévoile les origines du fameux super vilain Fatalis et rien que cela vaut le détour. Nos héros rencontreront aussi Hulk, pour un duel titanesque de poids lourds avec la Chose, ainsi que les Vengeurs, les X-Men et le Dr Strange, Lee utilisant sa série phare pour lancer toutes ses nouvelles créations. Le trait a vieilli mais pas la narration, nous sommes en présence d’un classique du comics : Respect ! [Yamine Guettari] > Minimal > Ultra Manu Larcenet Fluide Glacial Jonathan et Joshua Luna Delcourt Dernier délire de Larcenet, Mimimal est un journal dans le journal, un feuillet de six pages paru dans sept numéros de Fluide Glacial. L’ambition de ce journal pamphlétaire au ton pédant et pseudo-révolutionnaire n’était pas moins que de faire découvrir aux ignares et aux pauvres la richesse de, je cite, ‘l’art plasticoséquentiel international à phylactères ovoïdes’ (la BD quoi). Ici c’est le Larcenet de Fluide qu’on retrouve : humour noir, gras ou vulgaire (voire les trois à la fois), parodies hilarantes de séries connues (Starsky la palourde et Hutch la moule, Placid et Lacan…), critique au vitriol du racisme, du nazisme et des businessmen sans âme… Certains gags font mouche, d’autres pas, mais dans l’ensemble on se marre bien grâce au sens du décalage et du bon mot de l’ami Manu. [Yamine Guettari] Ce succès éditorial, pourtant publié par deux illustres inconnus, éclaire le mythe des super héros d’un jour original. Plutôt que des pages de bastons contre des super vilains, on observe la vie compliquée d’Ultra (Pearl Penalosa dans le civil), la super héroïne modèle de Spring City. Comme tous ses collègues, elle bosse dans une agence qui s’assure de lui créer une bonne image auprès du public, afin de garantir des bons retours financiers auprès des sponsors. Mais cette image lisse cache un néant affectif, heureusement un peu comblé par ses fidèles amies. C’est alors que l’amour vient frapper à sa porte et ébranler son morne quotidien, pour le meilleur et pour le pire… Le dessin est certes léger, mais les personnages sont compliqués et profonds, ce qui rend ce comics très prenant. [Yamine Guettari] > CONCOURS ‘Antarcides’ > CONCOURS ‘Les insurgés d’Edaleth’ Gagne un exemplaire du tome 1 de ‘Antarcides’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire du tome 2 des ‘insurgés d’Edaleth’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci aux Humanoïdes Associés Merci à Soleil MAR T5 VOYAG E M A N GA LIVRES BD GAM E S HAR D WAR E TR AN S P O RT Date de parution : 17 février 2006 Format : 11.5 x 17.5 cm Nombre de pages : 192 Prix : 5,95 Euros - 11,10 CHF ISBN : 2871299048 GenCode : 9782871299042 AN I M E Date de parution : 17 février 2006 Format : 11.5 x 17.5 cm Nombre de pages : 206 Prix : 5,95 Euros - 11,10 CHF ISBN : 2871299471 GenCode : 9782871299479 Le War Game va se tenir dans le château de Ragenrave après 6 ans. Ginta et ses compagnons, les membres de Mär passent avec succès le tour préliminaire, mais les combattants de la Cross Gard sont portés disparus!!! © Stéphane Rieder Yûgi et ses amis se reposent après la fin du Battle City. Un repos de courte durée, puisque Yakô Tenma, le directeur d'Industrial Illusion qui vient de s’emparer de la Kaiba Corporation, invite Yûgi à entrer dans son jeu maléfique. Tenma a enlevé Anzu pour provoquer Yûgi. De plus, il vient le défier avec une nouvelle carte de dieux… ARTS CINEMA M US I Q U E SO RT I R YU GI OH R T1 S O C I E TE Disponibles en librairie SO C I E T E > Olivier Delorme Quelles sont les circonstances qui vous ont inspiré le scénario de ‘La quatrième révélation’ ? > ‘La quatrième révélation’ est née d’une volonté et de deux hasards. La volonté, c’était, après un livre très sombre, très dur, ‘Le Château du silence’, construit autour de la tragédie des 1619 Chypriotes grecs disparus en 1974 et dont certains ont été détenus dans des conditions abominables, en Turquie, avant, sans doute, d’être assassinés, d’écrire un roman plus léger, avec suspense et humour, un polar où s’entremêleraient une intrigue décrivant les turpitudes politico-financières françaises de ces dernières années, et une autre sur les racines de l’homophobie obsessionnelle de l’Église catholique. Le premier hasard, lui, fut la lecture dans la revue ‘Nature’, puis dans ‘Pour la science’, en 1996, de deux articles sur le rongo-rongo, une écriture hiéroglyphique non déchiffrée de l’île de Pâques qui comportait des signes phalliques. Je me suis dit alors qu’il pourrait être drôle, dans un futur roman, de bâtir tout un système d’écriture, composé entièrement de signes phalliques et destiné à cacher un secret… Quant au deuxième hasard, ce fut une conversation, à l’occasion d’une signature du ‘Château du silence’, avec un ami qui participait alors à la défense de la famille d’un jeune homme, lors du procès de ses meurtriers. Il s’agit de Patrick Olivier, dont on retrouvera le nom et certaines des circonstances de la mort dans ‘La quatrième révélation’. Récit terrifiant mais qui, pour moi, avait aussi une autre dimension : pourquoi donc, dans les crimes homophobes, quels qu’en soient le déclencheur ou le mobile, y a-t-il toujours déchaînement de violence, acharnement à faire souffrir avant de tuer ou de laisser agoniser ? Et la seule réponse que j’ai pu trouver à cette question, c’est que cette violence-là était la conséquence et la manifestation incontrôlée, à l’état brut, de plus de deux mille ans de haine et de peur du judaïsme et du christianisme pour les relations homosexuelles. Ces manuscrits phalliques sur les actes de saint Paul et la confrérie Primum Agmen Christi sont-ils un produit de votre imagination ? > Ils sont un pur produit de mon imagination. Je ne prétends pas révéler un secret caché de la chrétienté. Ce qui m’a intéressé, dans ce livre, c’est de me servir du mystère, du suspense, de l’humour, de l’ironie pour essayer de mettre en lumière combien l’homophobie est intimement liée au christianisme. Et sur ce sujet, il y a quelques faits incontestables. Dans la Grèce de l’Antiquité, les dieux, comme les héros ou les simples mortels considéraient les relations sexuelles entre hommes comme une forme de sexualité parfaitement naturelle, normale, non exclusive du mariage et de la procréation. Or, c’est dans ce monde-là que prêche Paul – un Paul qui, par ailleurs, fait preuve de pragmatisme en défendant que, pour conquérir le monde grécoromain, le christianisme, auquel il est le premier à donner une cohérence dogmatique, doit abandonner nombre des vieilles obligations et condamnations juives. Paul n’a pas connu le Christ, mais il impose aux disciples du Christ le renoncement à la circoncision, aux interdits alimentaires… mais pas à la condamnation des relations sexuelles entre hommes. Au contraire, il renouvelle – et avec quelle violence ! (‘Ceux-là méritent la mort’, ‘le royaume des cieux leur est interdit’) – la vieille condamnation du Lévitique. Et c’est là qu’intervient mon manuscrit codé. Paul n’a-t-il pas dit lui-même que Satan lui avait planté une écharde dans la chair ? Je ne suis pas le premier à avoir avancé l’hypothèse que l’écharde en question tenait à l’attirance de Paul pour son sexe. Mon interprétation romanesque du personnage, à travers le récit, caché par le code phallique, d’un jeune Chypriote tombé amoureux de Paul et qui le suit durant des années, est cependant assez nouvelle car elle fait de Paul, non seulement un homosexuel pratiquant écartelé entre ses attirances et les interdits de sa religion, mais un homme qui prêche avec passion la haine de ce qu’il pratique avec constance, qui condamne en public ce à quoi il se livre en privé, qui méprise et maltraite ceux qu’il utilise pour assouvir des pulsions qu’il prétend réprouver. Un comportement qui, d’ailleurs, peut peutêtre permettre d’en expliquer d’autres, aujourd’hui, ici ou là – dans l’Église ou le monde politique par exemple. Quant au ‘Primum Agmen Christi’, l’Avant-Garde du Christ, il n’existe pas. Mais disons qu’il s’inspire d’assez près d’un mouvement ultra-réactionnaire et para-intégriste, à tendance sectaire, dont la naissance et le développement sont intimement liés au franquisme espagnol et aux dictatures sudaméricaines, qui s’est fixé le but de reconquérir les élites, qui s’est acquis le surnom de Sainte Mafia, et qui exerce une influence déterminante dans le gouvernement de l’Église depuis le règne de Jean-Paul II, lequel a canonisé en un temps record son fondateur – à la spiritualité et à la pensée assez indigentes, mais homme d’influence et de pouvoir hors de pair. [Lancelot] Retrouvez l’intégralité de cet entretien sur www.murmures.info ! L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R Dans le cadre de la publication de son dernier roman, ‘La quatrième révélation’, Olivier Delorme répond à nos questions. ® AN I M E M A N GA 58 > CONCOURS ‘La quatrième révélation’ Gagne un exemplaire du livre ‘La quatrième révélation’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à H&O éditions et à Jean-Mary Marchal > no mad : Tokyo Tim Winton / éd. Rivages Dominique Signoroni Kuroyanagi / éd. no mad A Perth, en Australie, deux familles malmenées par le destin (un père manchot d’un côté, un fils handicapé mental de l’autre, les deux suite à un accident) se partagent une maison un peu bizarre, où flottent les fantômes de quelques souvenirs. Selon leur nature, les uns essaient de lutter contre le sort tandis que les autres se laissent aller à la fatalité. La cohabitation entre ces caractères atypiques est souvent difficile mais se révèle aussi source d’une grande richesse. Les personnages sont attachants, poignants et portés par une écriture fluide et poétique. Cependant on pourra être parfois lassé que tout tourne systématiquement si mal pour eux… Un ouvrage dépaysant à recommander aux lecteurs qui apprécient les mélodrames. Et à éviter si vous cherchez une lecture légère pour vous remonter le moral. [Isandre] ‘no mad’ est une nouvelle collection de ‘guide’ qui s’adresse à tout lecteur s’intéressant aux diverses formes de la création contemporaine. Ce premier numéro est consacré à Tokyo et on est vraiment loin de l’image habituelle de cette ville. ‘no mad’ nous présente un Tokyo loin des temples, de l’électronique et des mangas. Ici on trouve tout ce qui a trait de près ou de loin à l’art contemporain. ‘no mad’ nous offre une vision d’un Tokyo branché, décalé, et étrange. Il y a deux parties distinctes, d’une part un livre qui regroupe des articles, des débats, des interviews proposant une réelle réflexion sur Tokyo à travers ses habitants japonais ou étrangers, d’autre part un carnet d’adresses sous forme de carte très utile. ‘no mad’ est en anglais et est disponible que dans quelques musées ou librairies d’art. [Nathalie] > CONCOURS ‘L’heure du châtiment’ > CONCOURS ‘La maison du vampire’ Gagne un exemplaire du livre ‘L’heure du châtiment’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire du livre ‘La maison du vampire’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci aux Presses de la Cité Merci aux éditions La Clef d’Argent SO C I E T E > Cloud Street SORT I R Ce rafraîchissant roman nous invite à faire la connaissance de la charmante Sophie Applebaum et de sa vie, depuis son enfance tranquille jusqu’à son entrée dans l’âge adulte. Elle découvre que l’amitié n’est pas toujours facile, que le prince charmant n’est pas toujours celui qu’on croit et qu’il n’est pas évident de trouver sa voie au niveau professionnel. Heureusement, le nid familial n’est jamais très loin et sa porte toujours ouverte. Les courts paragraphes qui constituent ce texte sont autant de polaroïds de petits moments de la vie, de petits riens de tous les jours, au final si importants. Ecrit dans un style léger et agréable, ‘Prochain arrêt le paradis’ est plein d’humour et de tendresse et on en vient à s’attacher à cette héroïne un peu perdue qui cherche sa place. [Katia] M US I Q U E Les livres d’Henri Brunel, professeur de yoga et poète, bref, quelqu’un de très ‘zen’, sont des ouvrages dont on sort serein, presque reposé. Dans celui-ci, vous pourrez découvrir des textes très courts qui vous entraîneront vers la méditation avec joie et facilité ou qui peuvent être lus juste pour le plaisir du conte. Pour être dépaysé aussi, transporté dans ce pays où on rencontre des mandarins, des samouraïs, des sages et des disciples. Le recueil est composé de quatre-vingt contes et d’une quarantaine d’illustrations en couleurs de maîtres de l’estampe japonaise. Un beau livre à savourer pour des moments tranquilles. Un joli cadeau à faire également. Et si vous appréciez son esprit, je vous conseille de poursuivre votre quête de la sérénité avec d’autres livres de cet auteur. [Isandre] CINEMA Melissa Bank / éd. Rivages ARTS Henri Brunel / éd. Calmann-Lévy VOYAG E > Prochain arrêt le paradis T R A N S P O RT > Les plus beaux contes zen H A R DWAR E Ce livre nous raconte le quotidien de deux couples, les Manning et les Hagel ; les premiers sont riches, les seconds sont au bord de la faillite, et chacun doit lutter à sa façon dans une routine qui les oppresse. Amidon nous brosse le portrait de chaque membre de ces familles, on trouve la mère de famille bourgeoise et désoeuvrée, l’adolescente mal dans sa peau, le requin prêt à tout pour amasser de l’argent. Or le bilan est que tous ces personnages vivent dans l’angoisse. Tout d’abord il est assez difficile de rentrer dans la trame du livre car les premiers chapitres sont longs et sans réel intérêt avec de grandes descriptions qui peuvent être ennuyeuses pour le lecteur. Or pour celui qui s’accroche ‘Capital humain’ se révèle être une critique sans pitié et acerbe de la société américaine. [Nathalie] GAM E S Ce livre inaugure une nouvelle collection, Illico, qui s’adresse aux lecteurs désireux de connaître un sujet de façon globale et rapide, sans en être spécialistes. Ce premier titre offre un survol de l’architecture dans le monde, des origines à nos jours, en s’appuyant sur des exemples précis. L’auteur présente les grandes périodes, les styles distincts et les architectes les plus célèbres, mais il place surtout son ouvrage dans la perspective d’une réflexion sur la signification culturelle, politique et économique de l’architecture. Ce petit livre illustré se lit facilement mais le lecteur qui souhaite connaître l’architecture en tant que telle (ses techniques, son histoire, etc.) ne trouvera peut-être pas ce qu’il recherche dans ces réflexions parfois trop simplistes et généralistes. [Myriam] BD Stephen Amidon / éd. Stock L I V R ES Andrew Ballantyne / éd. Infolio ® 59 M A N GA > Capital humain AN I M E > L’architecture SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E T R A N S P O RT H A R DWAR E GAM E S BD L I V R ES ® AN I M E M A N GA 60 > Dragon déchu > Ghost Story Peter E. Hamilton / éd. Bragelonne Peter Straub / éd. Fleuve Noir En l’an 2325 : Lawrence Newton est le prince de sa planète, membre du conseil d’administration de la société qui gère la transformation de son monde de glaise et de boue. Le garçon rêve de voyager avec les flottes stellaires, rêve qui s’est révélé bien moins rentable que prévu pour nombre de sociétés ayant financé les si chers vaisseaux colonies. Aussi s’enfuit-il, trahi, laissant amour, richesse et avenir doré pour s’enrôler dans l’armée privée d’un rare groupe possédant encore une flotte pour piller les mondes achetés par OPA. Vingt ans plus tard, Newton a enfin un filon : il va pouvoir enfin plaquer sa firme et renouer avec son passé glorieux, du moins le croit-il… Voici le retour du pur spaceopera, celui des space-marines et des aliens, signé par un nom qui monte. [Etienne K.] A Milburn, une bande d’amis chics et plutôt âgés se réunit régulièrement, formant une sorte de club privé. Mais quand l’un d’eux décède lors d’une soirée, les rencontres prennent un tour beaucoup plus sinistre, entre cauchemar et histoires de fantômes. Peter Straub joue en virtuose des ficelles du fantastique, oscillant d’atmosphères à la Henry James à de grandes scènes d’horreur faisant penser à Stephen King. Le récit est composé comme un puzzle, le lecteur passe d’une histoire terrifiante à l’autre, en une suite de cauchemars sans fin, jusqu’à ce que ces récits constituent un ensemble. Fascinant ! C’est un livre qui devrait plaire aux amateurs du genre mais à éviter si vous n’aimez pas avoir peur. Si vous êtes des premiers, précipitezvous car il y a de fortes chances que cela devienne un classique. [Isandre] > La maison du vampire > L’heure du châtiment G.S. Viereck / éd. La Clef d’Argent Eileen Dreyer / éd. Presses de la Cité Avez-vous déjà entendu parler d’une autre espèce de vampire, à savoir le vampire psychique ? Cette créature de nature humaine, qui a été créée au début du vingtième siècle par George Sylvester Viereck, un écrivain américain d’origine allemande, est bien plus terrifiante et subtile qu’un vulgaire vampire sanguinaire. En effet, le personnage central de ‘La maison du vampire’, du nom de Reginald Clarke, absorbe les idées, les pensées et le génie de ses victimes pendant leur sommeil. Celles-ci se retrouvent alors dans un état d’amnésie partielle et sont irrémédiablement privées de leur don de création. Ce destin tragique est bien plus cruel qu’une mort physique, car sans l’imagination et la mémoire, l’homme n’est plus rien ! Un classique de la littérature fantastique à (re-)découvrir. [Mara] L’équipe de Maggie O’Brien, infirmière dans la police de Saint-Louis, doit intervenir pour calmer Bob, un original paranoïaque ami de la jeune femme. Mais comment le doux marginal a-t-il pu devenir assez violent pour blesser un policier ? Une question que Maggie va continuer à se poser lorsque Bob décédera sans raison. Et qu’elle va aussi commencer à poser autour d’elle, suscitant l’hostilité dans son entourage professionnel, alors que ses patients continuent à mourir sans qu’elle comprenne pourquoi. Eileen Dreyer, ex-infirmière en traumatologie, réalise un polar efficace. Avec ses personnages troubles, elle fait entrer le lecteur dans une zone où on ne sait plus très bien qui sont les bons et les méchants. Et surtout jusqu’à quel point les bons ont le droit de châtier les méchants... [Isandre] > Le neuvième royaume > Les enfants de Ji, T.1 à 4 David Zindell / éd. Fleuve Noir Pierre Grimbert / éd. Octobre Valashu, jeune chevalier et septième fils du roi de Mesh, répond à l’appel du roi Kiritan pour une grande quête : retrouver la Pierre de Lumière disparue. Val, portant l’épée magique Alkaladur, et Maram partent donc pour Tria. Durant le long et périlleux voyage, ils vont être rejoints par sept compagnons, et ensemble ils auront à affronter le pire mais verront aussi le merveilleux qui les aidera. Loin de là, Morjin, l’ange déchu, recherche aussi la Pierre de Lumière qui pourrait l’aider à libérer le Seigneur des Mensonges et il fera tout pour empêcher Val d’arriver au bout de sa quête. Il l’a d’ailleurs fait empoisonner par un poison mortel contre lequel il n’existe pas d’antidote. Histoire inspirée du Graal et de Tolkien, ce ‘Cycle d’Ea’ est très réussi et on se réjouit de lire la suite ! [Janie] Vingt-trois ans ont passé depuis la mort de Saat, l’ennemi des héritiers. Quand ces derniers disparaissent, leurs enfants, qui ont grandi dans l’ignorance, vont être jetés dans l’aventure. Bowbaq, seul rescapé grâce à sa pierre du Jal, va les rejoindre avec sa petite-fille Niss et ensemble tâcher de retrouver les disparus. A leur quête se joindra Kebree, le fils de Saat et Zejabel, qui trahit sa déesse en les sauvant de la mort sur l’île de Ji. Long et périlleux sera le chemin pour découvrir une porte qui les mènera au Jal et sauver leurs parents. Mais le démon Sombre est déjà à leur poursuite. Car une prophétie dit qu’un des enfants sera l’adversaire qui pourra le vaincre. Très bonne suite du magnifique cycle du ‘Secret de Ji’, dont j’ai hâte de lire le dernier tome prévu en juin. [Janie] > CONCOURS ‘Ghost Story’ > CONCOURS ‘Le neuvième royaume’ Gagne un exemplaire du livre ‘Ghost Story’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire du livre ‘Le neuvième royaume’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Fleuve Noir Merci à Fleuve Noir SO C I E T E > Toei Animation, rencontre avec Yoshio Takami M US I Q U E SORT I R A l’occasion de son passage dans notre région pour la conférence de presse donnée à Lausanne, nous avons eu, grâce au Cercle Suisse Japon, l’occasion de rencontrer ce grand Monsieur qu’est Yoshio Takami, ‘père’ de Goldorak, Candy ou encore Ken le Survivant. C’est dans l’intimité de sa chambre d’hôtel à Genève que M. Takami nous reçoit sur son temps libre pour une interview en toute simplicité. CINEMA Pourriez-vous nous décrire un peu votre parcours dans le monde de l’animation ? > Je suis entré dans l’équipe de la Toei à l’âge de 24 ans, et voici déjà donc 42 ans de service au sein de cette compagnie. J’ai commencé comme réalisateur, durant huit ans, période durant laquelle j’ai travaillé sur environ 80 oeuvres comme ‘Caroline’ ou encore ‘Goldorak’, avant de passer à la production à la demande de la société. ARTS © LEIJI MATSUMOTO, TOEI ANIMATION VOYAG E © LEIJI MATSUMOTO, TOEI ANIMATION Selon vous, l’animation doit-elle véhiculer une certaine ‘morale’ ? > Humm, c’est une question difficile. L’univers du manga est tellement diversifié. Certains titres seront plus moraux que d’autres mais ce n’est pas une généralité ni une obligation. Il y a eu beaucoup de critiques concernant la violence de certains titres comme ‘Ken le survivant’ en Occident mais chez nous cela ne choque pas car même dans ce titre parfois un peu sanglant il y a toujours les notions d’honneur, de respect, du bien et du mal, on peut comparer cela au ‘bushido’ et Ken est un peu une allégorie de la légende de Musashi. Culturellement cela ne choque pas le public japonais, même très jeune, contrairement à ce que craignent les parents occidentaux ! Parlez-nous un peu du procédé de production d’une série animée à la Toei ? > Les mangaka sont soumis à un processus très fastidieux, ils publient tant qu’ils ont du succès et le public japonais n’est pas tendre… si une parution n’est pas remarquée, elle passe à la trappe dès la semaine suivante. En fait, nous puisons dans ce qui ressort des sondages effectués dans les hebdomadaires de manga édités au Japon, les titres qui ont le plus de succès auprès des lecteurs, puis nous faisons encore un tri interne. Malgré cette sélection, nous avons un tiers de déficite sur nos productions. Il est important aussi d’envisager le merchandising possible sur ce titre, les possibilités de cartes à jouer, les jeux vidéos et les figurines sont aussi une chose à prendre en compte à la sélection d’un titre. © LEIJI MATSUMOTO, TOEI ANIMATION Parmi les animes que vous avez produits ou réalisés, quels sont vos préférences ? > Je pense qu’une de mes oeuvres préférées est sans doute ‘Galaxy Express 999’ dans sa version long métrage. Ce fut un tournant important à l’exportation car l’Europe considérait alors l’animation japonaise comme destinée exclusivement aux enfants alors que ce film était vraiment orienté vers un public plus mature. Peut-être est-ce un peu grâce à ce film qu’aujourd’hui l’anime est mieux préssenti par le public occidental adulte. Vos projets pour l’avenir chez nous ? Pensez-vous développer l’animation dans nos contrées ? > L’animation n’est pas que pour les enfants mais aussi et surtout pour les adultes, tout le monde y trouve son compte, il faut juste que les adultes passent outre leurs a priori et se laissent tenter par un film d’animation plutôt qu’un film d’action. Il faut dire que l’Europe et l’Amérique préfèrent exporter qu’importer… mais le public est le seul maître et j’espère sincèrement qu’il fera suffisamment pression pour que ces régions cessent de dénigrer nos oeuvres pour mieux vendre leurs productions, nous le voyons avec la tentative de rachat de Ghibli par Disney… Nous ne formaterons pas nos produits pour l’exportation, il faudra les apprécier tels qu’ils sont, ainsi nous souhaitons conserver notre âme intègre. [Frux] www.toei-anim.co.jp/english Retrouvez cet entretien dans son intégralité sur www.murmures.info © LEIJI MATSUMOTO, TOEI ANIMATION T R A N S P O RT H A R DWAR E Puis vous passez à la réalisation de la série animée. Comment l’adaptation se passe-t-elle ? > Le procédé est comme suit : la séléction d’une oeuvre originale, la réalisation d’une série animée adaptée et diffusée durant au minimum une année puis vient le long-métrage. Le succès vient de la bonne réalisation de chacun de ces points. Les séances de travail ont lieu dans nos bureaux de Tokyo mais pour le reste tout est délocalisé. A l’origine la Toei est une production de films mais aujourd’hui nous n’avons en nos locaux ni papier, ni cellulo, ni dessinateurs, ni rien de tout cela. Ce qui sort de nos bureaux ce sont les idées et les décisions. Grâce aux nouvelles technologies, nous envoyons nos croquis et scénarii, et l’animation, la colorisation et l’intervalle sont assurés par notre filiale aux Philippines. Il s’agit juste de réduire les coûts sur les phases non créatives de la production d’une série. Il nous est plus simple et moins coûteux de procéder ainsi au vu du nombre de réalisations en cours. Il faut savoir que la Toei lance la production de six oeuvres par semaine en moyenne. Finalement, quelle est la part de business et quelle est la part artistique dans une telle industrie ? > Il est très difficile de séparer les deux choses. Par exemple sur ‘Galaxy Express 999’ pour le film, nous avons eu recours à beaucoup d’éléments clés de la série animée pour ce qui est de l’histoire, comme une sorte de recyclage, mais pour ce qui est du visuel tout ce qui est décors et autres ont été réalisés spécialement pour le film. C’est aussi très différent suivant le support TV ou cinéma, nous n’utilisons pas les mêmes équipes de techniciens ou réalisateurs. Chaque personne a sa spécialité que nous exploitons au mieux selon les besoins de l’oeuvre à créer. GAM E S BD L I V R ES M A N GA AN I M E 62 Donc lorsque vous avez décidé de produire One Piece… > …Nous avions déjà une idée du succès qu’il pourrait avoir de par ces sondages auprès des lecteurs et ils étaient plus que positifs. Son auteur est très jeune, il n’a que 25 ans mais son originalité et peut-être aussi un peu la naïveté et l’imperfection de ses dessins et ses scénarii en font une oeuvre très fraîche. J’ai moi-même fait le choix de ce titre et ce sans aucune hésitation, je n’avais jamais vu ce genre de manga et j’ai tout de suite été séduit. Le côté un peu amateur de Oda Eiichiro lui donne un aspect nouveau qui se démarque des autres productions actuelles. SO C I E T E Profitons de cette belle initiative de Panini Comics pour revisiter un grand titre et pour explorer le monde merveilleux de Tezuka. Il fait partie des hommes au destin curieux : titulaire d’un diplôme de professeur de médecine (un certain Miyasaki n’a-t-il pas lui aussi suivi un parcours atypique ?), il a tout au long de sa vie révolutionné le monde du manga. Akira Himekawa redonne vie au titre fondateur de Tezuka en le stylisant quelque peu tout en respectant son esprit. Ce manga reprend donc la fascination aujourd’hui si présente pour la science-fiction et la question de l’incompréhension entre les hommes et les machines. Apparemment dépassé, Astroboy est remis au goût du jour. Il ravira tant les puristes, que les plus jeunes. [Jeoffrey Rambinintsoa] Ce manga nous conte l’épopée de l’extraordinaire famille Joestar. La série débute vers 1800 quand le terrible destin de générations va s’accomplir. Avec l’adoption par George Joestar du jeune Dio, la lutte fratricide des Dio et des Joestar va commencer. L’un choisissant d’embrasser les ténèbres et l’autre optant pour la lumière. Chaque génération dispose d’un pouvoir particulier. La première possède le pouvoir de l’onde, basée sur l’énergie vitale. La deuxième saga se déroule dans les années 30, où Jojo devra affronter des hommes ‘vampire’. Puis, dans les années 80, à travers l’Egypte, apparaîtront les stands, pouvoirs basés sur les cartes de tarots. Et enfin, au Japon dans les années 90, où des objets créent des stands, Jojo enquête sur la source du mal. Grandiose ! [Jeoffrey Rambinintsoa] > Homunculus vol.1 et 2 > Last Fantasy vol.1 et 2 Hideo Yamamoto Tonkam Kwon Yong-Wan Tokebi Auteur atypique, Yamamoto a entre autres dessiné le manga dont est tiré le film ‘Ichi The Killer’ de Takashi Miike, que tous les amateurs de cinéma barré et ultra-violent connaissent. Son dernier titre est un thriller fantastique qui suit Susumu, un homme navigant entre le statut de SDF et le luxe de son ancienne vie. La mise en fourrière de sa précieuse voiture, son cocon, va le déstabiliser et l’obliger à accepter l’étrange proposition de trépanation expérimentale du jeune docteur Manabu. Susumu va alors se découvrir un sixième sens qui lui permet de voir la nature cachée des gens grâce aux étranges visions de son œil gauche. Servi par un dessin clair et réaliste, ce manga très intrigant réserve son lot de surprises peu ragoûtantes. Les amateurs d’originalité ont enfin leur titre. [Yamine Guettari] Voilà un nouveau venu dans la série des manhwas chez Tokebi. C’est l’histoire de Tian le mage et Drei, son fidèle compagnon guerrier un peu stupide. Le tout est présenté un peu comme un jeu de rôle d’heroic fantasy. La première aventure consiste pour nos deux héros à défendre l’arbre de la vie. Ils parviennent à le défendre au péril de leur vie… si ce n’est que le sort de flamme de Tian, trop puissant, finit par brûler le précieux arbre. Le deuxième tome quant à lui nous présente comment Tian et Drei vont devoir défendre un prince… en réalité princesse… puis finalement de dépit, après avoir subi mille souffrances… la revendre. Ce manhwa est basé sur l’heroic fantasy, le combat et l’humour. En somme, un zeste de Slayer, un soupçon de Ragnarok online, avec une touche d’originalité… [Jeoffrey Rambinintsoa] > Tengu > The World is Mine Hideki Mori / Jirô Osragi Delcourt Hideki Arai Sakka / Casterman Delcourt continue son œuvre d’intérêt public en publiant les mangas historiques de Mori. Après le moyen-âge nippon de ‘Tsuru, Princesse des mers’, il illustre la trouble période du Shinsen-Gumi, entre le crépuscule du shôgunat et la naissance de l’empire japonais moderne. Adapté du récit de Jirô Osaragi, ‘Kurama Tengu’, très connu au Japon, cette époque cruciale nous est montrée à travers les yeux du jeune saltimbanque Sugikaku, partagé entre le ténébreux Kurata, le Tengu, un espèce de Zorro japonais, qui veut renverser le régime corrompu qui conduit le pays à sa perte, et le Shinsen-Gumi, la milice shôgunale qui compte aussi ses braves. Le dessin de Mori est toujours aussi riche et réaliste, et la psychologie des personnages très fouillée, comme le contexte. Passionnant ! [Yamine Guettari] Hideki Arai ne conçoit que des mangas coup de poing. D’un côté, la cavale de deux frères ennemis : Mon-chan, la bête humaine, primitive, et Toshi, cachant un grand déséquilibre sous ses apparences d’étudiant modèle timide. Et de l’autre côté, un ours géant, baptisé l’Higumadon par les médias, auteur de nombreux massacres poursuivant sa course sanglante malgré les efforts des autorités. Leurs courses parallèles confrontent le Japon à une grande instabilité et font craquer le vernis de cette société castratrice. Arai ne cherche pas à donner de solutions aux maux de nos sociétés, simplement il montre ce qui peut se passer si certains décident de s’affranchir de ses règles et de revenir à la primitive loi du plus fort. La suite nous dira si ce titre se révèle profond ou pas. [Yamine Guettari] LE COUP DE CŒUR MURMURES LE MANGA DU MOIS VOYAG E T R A N S P O RT H A R DWAR E GAM E S BD L I V R ES M A N GA > CONCOURS ‘Homunculus’ Gagne le volume 1 de ‘Astroboy’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le volume 1 de ‘Homunculus’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Tonkam AN I M E 63 > CONCOURS ‘Astroboy’ Merci à SORT I R Hirohiko Araki J’ai lu M US I Q U E Osamu Tezuka / Akira Himekawa Panini Comics CINEMA > Jojo’s Bizarre Adventure vol.45 ARTS > Astroboy et l’univers Tezuka SO C I E T E > 13 vies; une vision du Japon Takizawa Toshifumi / Akira Kurosawa Gonzo / Asian Star SORT I R Masao Yajima / Projet Human Crossing Kaze Dans un Japon alternatif, médiéval mais avec une technologie futuriste utilisée à des fins guerrières, le petit village de Kanna est soumis au joug des Nobuseri, d’anciens samouraïs devenus bandits après la guerre. Kirara la prêtresse, Rikichi le paysan et la petite Komachi partent à la ville afin de trouver des samouraïs prêts à défendre leur village. Fidèle au chef d’œuvre de Kurosawa, ‘Les sept samouraïs’, cet anime bénéficie d’une réalisation excellente tant au niveau de l’image, de l’animation que de la bande son (particulièrement la v.o. japonaise). L’histoire, plus axée sur l’ambiance et les personnages que sur les scènes d’action qui ne sont toutefois pas en reste, est intéressante et cohérente mais présente quelques longueurs. A voir ! [Syrolimus] H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E Comme une réponse à ceux qui pensent encore que les dessins animés sont réservés aux enfants, le coffret de ‘13 vies’ remet un peu de maturité dans les bacs de nos distributeurs préferés. Adapté du manga de Masao Yajima, ce ‘seinen’ présente en 13 épisodes 13 tranches de vies, 13 histoires simples et humaines n’ayant entre elles qu’un seul fil rouge: l’étouffant univers du travail dans un Japon modernisé à outrance et où seule la réussite compte plus que l’honneur. Du champion de boxe doutant à l’apogée de sa carrière à l’avocat idéaliste cherchant où est sa part d’humanité, chacun des personnages nous dévoile sa vie en un épisode, ses frustrations, ses envies, et cela avec une finesse d’un nouveau genre en matière d’animé. Une vision d’un Japon à part, vu de l’intérieur. [Frux] > Enfer et Paradis > Mobile Suit Gundam 083 Toshifumi Kawase / Oh Great ! Kaze Sunrise Beez Le pitch de cette série tient en quatre mots : ‘baston et petites culottes’. Mais Oh Great !, dont le manga Tenju Tenge sert de base à cet anime, doit sa renommée à cette recette : des bastons avec des filles plantureuses dont les habits terminent rapidement en lambeaux. C’est sur ce genre de pinup que les durs Soîchiro et Bob vont tomber après leur arrivée dans leur nouveau lycée. Voulant faire la loi, ils vont tomber sur Maya, une petite fille horripilante qui se transforme en bombe imbattable quand on la cherche trop. Pour survivre dans ce lycée peuplé de combattants surpuissants, ils vont s’inscrire à son école de combat… Le scénario réserve quelques zones d’ombre qui maintiennent l’intérêt, et on a un character design très réussi avec des filles sexy à souhait. Distrayant. [Yamine Guettari] La saga des Gundam continue son chemin et sort petit à petit en France. Tout le monde pensait la paix définitivement instaurée, mais seulement trois années après le précédent conflit, la guerre s’annonce à nouveau. Les survivants de Zeon vont une fois de plus faire face à la fédération terrestre. Un de ces survivants va s’emparer d’un Gundam possédant des armes nucléaires interdit du fait de sa puissance de feu dévastatrice et tenter de détourner une colonie. Un jeune pilote du nom de Kô va tenter d’empêcher la catastrophe. Plutôt pour les fans de Gundam pour qui, j’en suis sûr, ce titre ne vieillira jamais. Pour les autres, même si ce titre fait partie des classiques, d’autres titres passeront en priorité. Les suppléments sont malheureusement absents du DVD et le film n’est disponible qu’en VOST. [Jeoffrey Rambinintsoa] > Samurai Champloo coffret 1 > Lodoss : la légende du chevalier héroïque vol.1 GAM E S Shin’ichiro Watanabe / Studio Manglobe Dybex Takamoto Yoshihiro / TV Tokyo Kaze BD Shin’ichiro Watanabe, génial créateur de ‘Cowboy Bebop’, s’est entouré d’une dream team pour cet anime original, avec entre autres le designer de ‘Last Exile’ et ‘Escaflowne’. Une création audacieuse mixant rap et samouraïs, comédie et drame, film historique et road-movie (pas étonnant, Champloo signifiant mélange en japonais). Deux rônin (samouraïs errants) opposés, Mugen, l’agité fort en gueule, et Jin l’imperturbable, escortent la jeune Fuu envers laquelle ils ont une dette d’honneur suite à un duel qui l’a impliquée. Elle recherche un samouraï qui ‘sent le tournesol’ et leurs pérégrinations seront fort agitées. L’univers et la musique sont inattendus, mais tout colle et est impeccable : design, histoire, humour, un peu de drame… Un nouveau coup de maître de Watanabe. [Yamine Guettari] L I V R ES M A N GA AN I M E 64 > Samurai 7 vol.1 LA NOUVEAUTÉ DU MOIS Il convient avant toute chose de vous éclairer sur le fait que malgré les apparences, il ne s’agit pas de la suite des célèbres OAV. Cette série se déroule dans un monde apparemment parallèle, se plaçant quelques années après les OAV. Parn est aujourd’hui un chevalier accompli, accompagné de la magnifique Deedlit. De plus, de nouveaux personnages sont présents : Le jeune Spark, chargé par le seigneur Kashue de retrouver l’une des grandes reliques de Lodoss, la fille de notre magicien Slayne et Neese, prêtresse de Marfa. Ces personnages auront tous pour quête de sauver l’avenir de Lodoss. Si le plaisir de retrouver nos héros ne se tarit pas, on ne peut que critiquer le grossier travail opéré autour de cette série. Divertissant mais décevant… [Jeoffrey Rambinintsoa] L’ANIME DU MOIS > CONCOURS ‘Last Fantasy’ > CONCOURS ‘Samurai Champloo’ Gagne le volume 1 de ‘Last Fantasy’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le coffret 1 de ‘Samurai Champloo’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Merci à Dybex