Bulletin Juin 2016 - Grandir au Sénégal

Transcription

Bulletin Juin 2016 - Grandir au Sénégal
Grandirausenegal.fr
[email protected]
Grandir Au Sénégal
BULLETIN INFORMATION Juin 2016
Le mot du Président
Le Printemps est pour Grandir une période d’intense activité.
Nombreuses réunions, ré-adhésions, et surtout les videgreniers pour lesquels de nombreux adhérents se mobilisent.
Ces manifestations nous permettent de trouver des fonds
pour nos actions au Sénégal.
Pensez à nous, si vous avez des objets, des habits, chaussures
en bon état, des petits meubles, tout ce qui peut se revendre,
nous sommes preneurs.
Nous recherchons des idées pour faire rentrer de l’argent et
des personnes pour tenir les stands lors des vide-greniers et
des ventes de produits provenant de l’artisanat Sénégalais ou
fabriqués par nos membres.
La responsable de cette commission, Dominique Lemoine se
fera un plaisir de vous renseigner : Tel 06 88 17 21 10
C’est aussi la période où nos correspondants au Sénégal nous
font parvenir leurs demandes d’intervention dans les écoles.
Nous commençons à travailler sur ces projets qui seront
validés définitivement cet automne.
Assemblée Générale 2016
A vos agendas
Retenez la date du 19 novembre 2016
à la mairie annexe des Grésilles.
Notre Assemblée Générale se tiendra le matin.
Un repas festif avec animation clôturera la journée
en réunissant adhérents et sympathisants.
En marge de l’Assemblée Générale nous organisons
une promotion de notre association avec expovente, en partenariat avec Christian MANSOUR, un
de nos sponsors, qui donnera un concert
(mansoursunugaal.wix.com/mansour-et-sunugaal).
Vide-greniers dans le parc du clos de Pouilly
Vides greniers et autres manifestations
Côte d’Or
8-9-10 Juin vente de livres à TOUTRY
12 Juin vide-greniers TOUTRY
12 Juin LONGVIC vide-greniers de la Paix
03 Juillet Marché solidaire clos de Pouilly DIJON
07 Août vide-greniers FORLEANS
3-4 Septembre vente de livres à TOUTRY
7-8-9 Octobre Expo vente peintures GEVREY
Finistère (Bretagne)
28 Août vide-greniers PENMARC’H
19 Septembre marché artisanal PLOVAN
Nous recherchons des bénévoles pour tenir les stands
Mission 2017
Notre prochaine mission se déroulera du 09 Janvier
2017 au 03 février 2017 pour des séjours de 15 jours
à 1 mois selon les 15 à 18 participants prévus.
Nous interviendrons dans 9 écoles : Fadial, Foua 1,
Mbour Baye deuk, Mbour Liberty 2, Mbour
toucouleur, Ndianda, Ndoffane, Nianiar, Sarène.
Bien sûr nous apporterons une aide aux
groupements de femmes, maraîchers et association
sportive.
Jardin pédagogique de Ndoffanne
« Une autre manière de cultiver, une autre manière de
comprendre la vie et de se comporter avec l’environnement »
(Pierre Rabi).
Et aussi, et surtout pour que des écoliers soient mieux nourris
car : ‘ventre affamé n’a pas d’oreille’. Le jardin pédagogique
de l’école de Ndoffane a vu le jour lors de la mission de
janvier 2016. C’est un jardin cultivé par les enseignants et les
élèves, chaque classe étant responsable d’une parcelle ;
certains principes d’agroforesterie y seront appliqués comme
la rotation et l’association des cultures, la plantation d’arbres
fertilitaires (albizia) pour profiter de leurs bienfaits (ombre,
engrais naturel des feuilles tombées au sol, pas de pesticides
mais du purin de Neem, par exemple).
La réalisation de ce projet a été possible grâce à l’aide de
parents d’élèves, des fidèles et des personnes « ressources »
de Ndoffane. Symboliquement, un Moringa ou Nerver Die
(l’arbre qui ne meurt jamais) a été planté avant notre départ.
Majo
Equipe pédagogique et légumes à venir
Impressions sur mon premier séjour
Marie Odile et Jean Louis m’ont fait connaître l’Association
Grandir au Sénégal et m’ont donné envie de les
accompagner en mission, à la découverte d’un autre
monde.
Malheureusement, mon ami Jean Louis, gravement malade
a du renoncer à son départ. Sur son insistance, j’ai accepté
d’accompagner le groupe
pour suivre les travaux
entrepris dans les villages de Nianiar et Sarène.
Je ne connaissais donc personne dans le groupe, ni le pays,
ni sa culture. Dès l’atterrissage, ce fut un choc à la vue de la
misère et je me suis interrogé sur mes possibilités
mentales à pouvoir supporter cette pauvreté, le manque d’
hygiène, les ordures qui jonchent le bord des routes…
Nous étions hébergés dans une maison très confortable.
Notre pouvoir d’achat nous permettait de bien vivre par
rapport à beaucoup de Sénégalais.
Nous traversions quotidiennement des quartiers miséreux
de M’Bour pour rejoindre les villages de brousse où nous
travaillions. Nous croisions des baobabs, des villages isolés
dans une savane paradisiaque. Quel contraste !
Les villageois sont extraordinairement accueillants,
chaleureux, simples, rayonnants et pourtant ils n’ont
presque rien. Le peu qu’ils possèdent, ils le partagent. Ce
que nous leur apportons, c’est tout pour eux.
Quel contraste avec la ville !
Les travaux prévus à Nianiar sont terminés au bout d’une
semaine. Les maçons, le responsable des parents
d’élèves, s’activent sous le regard des instits.
Maintenant que le mur d ‘enceinte est terminé, mes
pensées vont vers Jean Louis, lui qui avait tellement
défendu ce projet.
Deuxième semaine, Sarène. La transformation d’une
salle de classe en logement pour les enseignants est en
bonne voie. Nous quittons cette école après avoir
achevé les travaux entrepris.
J’ai du mal à transcrire ce que les gens du pays m’ont
apporté en remerciements et gratitude pour les services
rendus par l’association.
En résumé, j’ai vécu une expérience douloureuse mais si
riche que je souhaite la renouveler, c’est une certitude.
Gérard
Première expérience
Avec qui, où, comment ?
Ces questions, je me les suis posées avant le départ, avec
un peu d’appréhension, surtout pour les « où et
comment ».
J’avais connu un Sénégal touristique en 2006 vu d’un
complexe hôtelier tenant éloignées les difficultés de la
population. Déjà cette envie de vivre au plus près de celleci m’avait animé et permis d’organiser des occasions de
sorties au plus près de celle-ci… mais pas plus…
C’est donc fatigué par le voyage, rapidement soulagé par
la logistique basique de la vie quotidienne que je suis
arrivé dans cette nouvelle aventure humaine pour moi et
« les Autres ».
Les égos au rancart, nous sommes là pour ces Autres, pas
pour nous (quoique : il n’y a jamais d’altruisme sans une
part d’égoïsme). Bon, au travail, moyennement (j’aurais
préféré plus). Il fait très chaud. Travailler, c’est dur pour
l’organisme !
Boulons par ci, vis par là, brosses encore ailleurs, bref, un
peu de tout, un peu partout. Ça remet la tête à l’endroit (y
a pas de CASTO, on arrive à trouver à peu près tout ce qu’il
faut mais pas au même endroit). Bonjour la dispersion et
la lente efficacité. Nous voici donc équipés, au moins pour
assurer un ou deux jours de travail.
Les écoles (but de l’association), Ah les écoles ! Comment
font ces enfants pour apprendre dans de telles conditions.
Salles sombres, sales ; mobilier cassé ; toit percé (Ca remet
les idées en place).
Nous avons fait, semble-t’il, ce pourquoi nous étions
venus, remettre, autant que faire se peut, les salles de
classe dans un état suffisamment agréable pour
l’apprentissage.
Fêtes et repas offerts par la population étaient organisés
pour nous remercier.
Il faudra s’assurer que celle-ci est apte à s’emparer et à
entretenir les locaux rénovés en dehors de notre
présence ; à suivre.
Content d’y être allé ? Oui. Satisfait d’avoir amené mon
petit caillou ? Oui. Envie d’y retourner ? Oui.
Si dieu le veut, Inch’allah !
Rolland

Documents pareils