Ville-Management 6
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Camille CHAMARD « L’évaluation de l’image de marque d’une ville : création d’une échelle de mesure » pp. 123-139 Ville-Management 6 08_CHAMARD_123_140.qxd 21/08/2004 01:34 Page 123 L’évaluation de l’image de marque d’une ville : création d’une échelle de mesure Camille Chamard Maître de conférences IAE-UPPA Résumé Cette recherche se focalise sur l’évaluation de l’image de marque des villes. Le concept « d’image de marque », fortement développé en marketing, est adapté à la problématique des villes. En effet, nombreuses sont-elles en quête d’identité ou à la recherche d’outils de mesure permettant de décrire et d’analyser la perception des publics (usagers, entreprises, touristes…) en relation avec elles. Ainsi, après avoir présenté les fondements théoriques de notre travail, une échelle est construite et testée : 16 items constitutifs de 3 facteurs restituent plus de 61 % de la variance expliquée. De nombreux liens pouvant exister entre l’image de marque de la ville et d’autres variables pertinentes pour les élus sont ensuite mesurés : origine de l’image de la ville et variables socio-démographiques notamment. Bien entendu, ce travail exploratoire met en évidence certains apports déterminants mais également quelques lacunes que des recherches ultérieures devront combler. Mots-clés marketing des villes, communication, image de marque, évaluation de l’image d’une ville, valorisation d’une ville. Le quotidien La Tribune, en date du 04 avril 2003, titrait « Ces villes de France qui veulent se vendre comme des marques ». Le journaliste, Pierre Kupferman, met à jour une tendance pour de nombreuses villes de déposer leur nom tel que le ferait une entreprise pour sa marque. Ainsi, à la suite de Saint Tropez en 1994, Dreux, Espelette, Isola 2000, et bien d’autres espèrent tirer profit de leur image de marque en déposant leur nom à l’INPI1. Cette situation, certes quelque peu anecdotique, est révélatrice des similitudes qui peuvent exister entre une marque et un nom de ville. Tout comme un chef d’entreprise, un maire est garant des associations liées à la commune dont il à la charge, de son image parmi ses concitoyens. C’est pourquoi, il nous semblait pertinent de s’intéresser à l’évaluation de l’image de marque des villes. Ce concept, fortement développé en marketing, est défini comme « les perceptions portant sur une marque reflétées par les associations à la marque détenues dans la 08_CHAMARD_123_140.qxd 21/08/2004 01:34 Page 124 124 Management local : de la gestion à la gouvernance mémoire du consommateur » Keller (1993). Ce travail tente d’adapter ce construit à la problématique des villes. En effet, nombreuses sont-elles en quête d’identité ou à la recherche d’outils de mesure permettant de décrire et d’analyser la perception des publics (usagers, entreprises, touristes…) en relation avec elles. Ainsi, dans un premier temps nous commencerons, sur la base notamment des travaux de Aaker (1991), de Keller (1993) et de Korchia (2000), par définir le concept d’image de marque pour une ville. En effet, la transposition directe de la sphère du marketing à celle du management public est rendue délicate par la présence de spécificités majeures dans la gestion par une ville de son image. Ensuite, en tenant compte des spécificités relevées, nous tenterons de construire un outil adapté à la mesure de ce construit dans le cadre du marketing d’une ville. Calquée sur le paradigme de Churchill (1979), notre démarche associera successivement recherches documentaires, phase qualitative et phase quantitative en vue d’aboutir à la création d’une échelle de mesure disposant d’une fidélité et d’une validité satisfaisantes. Enfin, nous présenterons les premiers résultats obtenus grâce à une expérimentation menée dans 1 ville française (Pau). Cette recherche s’inscrivant dans un protocole signée entre 3 communes (Pau, Tarbes et Lourdes) pour une période de trois ans (20032005). Bien entendu, ce travail exploratoire méritera de multiples prolongements afin d’améliorer l’adéquation de l’outil de mesure et d’accroître sa validité externe. I - DE L’IMAGE D’UNE MARQUE À L’IMAGE D’UNE VILLE A - Le concept d’image de marque De nombreuses définitions du concept d’image de marque ont été avancées, des plus usuelles, « tout ce qu’un consommateur peut associer à une marque » (Korchia, 2000), aux plus complexes, «les perceptions portant sur une marque reflétées par les associations à la marque détenues dans la mémoire du consommateur » (Keller, 1993). Il est également envisageable d’aborder l’image de marque comme étant « les images mentales suscités par l’évocation d’un nom » (Chamard, 2000), qu’il s’agissent d’un nom de marque ou de l’appellation d’une ville. Nous relaterons ici 3 formalisations de ce construit qui présente l’intérêt de proposer une organisation cohérente de différentes dimensions constitutives de l’image de marque. Notre objectif final étant d’élaborer un outil adapté à l’image des villes, il nous semble judicieux de s’appuyer sur les modélisations existantes. Nous présenterons donc brièvement les travaux de Aaker (1991), de Keller (1993), et enfin de Korchia (2000). Aaker (1991) dresse une typologie en fonction de 11 dimensions (fig. 1). Pour Keller (1993), l’image de marque se compose de 3 catégories d’associations à la marque (fig. 2) : 08_CHAMARD_123_140.qxd 21/08/2004 01:34 Page 125 L’évaluation de l’image de marque d’une ville : création d’une échelle de mesure 125 Attributs du produit Caractéristiques intangibles du produit Bénéfices consommateur Prix Usages du produit Utilisateurs Célébrités attachées à la marque Personnalité de la marque Classe de produit Concurrents Pays d’origine Figure 1 : L’image de marque selon Aaker (1991) CONCRET ABSTRAIT Attributs Bénéfices Liés au produit Fonctionnels (Besoins physiologiques) Non liés au produit (prix, packaging, utilisateurs, utilisation) Attitude (Evaluation globale) Expérientiels (Sensations lors de l’utilisation) Symboliques (approbation sociale) Figure 2 : L’image de marque selon Keller (1993) En 2000, Korchia tente de palier les carences des deux premières échelles de mesure en proposant d’organiser l’évaluation du consommateur en 6 dimensions et 15 catégories au tota (fig. 3). Sans revenir en détail sur ces différentes formalisations, il semble qu’elles soient caractérisées par une certaine complexité, aggravée par la lourdeur du mode de collecte d’information. Les éléments que l’on rencontre systématiquement s’agrègent en une évaluation globale (attitude), une évaluation subjective basée sur l’expérience de l’individu et une évaluation prenant en compte les actions de la marque. Cette rapide présentation du concept d’image de marque et de ses tentatives d’opérationnalisation met en évidence certaines inadéquations de l’outil de mesure à notre préoccupation, l’image de marque des villes. Par conséquent, nous identifierons maintenant les spécificités qu’il nous faudra intégrer dans notre échelle de mesure. 08_CHAMARD_123_140.qxd 21/08/2004 01:34 Page 126 126 Management local : de la gestion à la gouvernance L’entreprise Pays d’origine, stratégie, notoriété de la marque Autres organisations Concurrents, gouvernement, associations, autres Personnalités de la marque, style de vie Caractéristiques humaines associées Célébrités, événements Inférences célébrités/marque événements/marque Utilisateurs Associations entre la marque et le consommateur type Utilisation et expériences personnelles Associations portant sur l’utilisation habituelle ou ses expériences personnelles Catégorie de produit Positionnement perçu de la marque Prix Lien éventuel Prix/qualité Communication Associations liées à la publicité Distribution Associations relatives au réseau de distribution, à l’aménagement du point de vente Attributs liés au produit Composition physique du produit Bénéfices fonctionnels Besoins physiologiques, de sécurité, régler un problème Bénéfices expérientiels Sensations ressenties lors de l’utilisation du produit Bénéfices symboliques Besoins d’expression personnelle, liés au regard des autres Attitude Sentiment à l’égard de la marque Figure 3 : L’image de marque selon Korchia (2000) B - Les spécificités de l’image d’une ville A notre connaissance, peu de travaux de se sont intéressés à cette problématique, pourtant cruciale pour la gestion d’une commune. Il est néanmoins utile de relever plusieurs publications portant sur le marketing des services publics (Bon, 1980 ; Flipo et Texier, 1992 ; Girard-Millet, 1994 ; Sperling, 1995), sur les marketing des villes (Hetzel, 1998) ou sur l’image d’une ville (Decaudin et Moulins, 1998). L’approche novatrice développée par ces deux derniers auteurs repose sur le concept d’identité de marque, approfondi par Kapferer (1996). Ils adaptent les 6 facettes suivantes du prisme d’identité des marques à la ville de Marseille : 08_CHAMARD_123_140.qxd 21/08/2004 01:34 Page 127 L’évaluation de l’image de marque d’une ville : création d’une échelle de mesure 127 — le physique : les caractéristiques objectives saillantes, latentes ou émergées — la personnalité : les caractéristiques subjectives — l’univers culturel : l’ensemble des valeurs qui constitue sa culture spécifique — la relation : la ville est ensemble de liens relationnels entre les différents acteurs — le reflet : la vision de l’habitant type de la ville par les autres — la mentalisation : la vision que l’habitant de la ville se fait de lui-même par le biais de son lieu de résidence. Ce travail ne met pas en lumière de spécificités caractéristiques de la gestion d’image d’une ville. Pourtant, il semble déterminant de les identifier afin d’adapter notre outil de mesure à la problématique de la ville. L’image d’une ville en tant que telle constitue l’évaluation la plus globale accordée par ses concitoyens et détermine de manière décisive l’action de l’équipe municipale. Nous avons relevé trois domaines spécifiques de la gestion d’une ville qui conditionnent son image de marque. La première difficulté majeure pour une ville concerne la multiplicité des cibles d’usagers. En effet, dans l’élaboration d’une stratégie marketing d’entreprise commerciale, la choix d’une cible est à la fois un élément majeur et également une simplification de la problématique axée sur l’image de marque. Le fait de choisir une clientèle à privilégier oriente l’image de marque à promouvoir. Dans le cas d’une ville, le mandat accordé au maire et à son équipe le conduit à intégrer l’ensemble des citoyens dans leur politique, mais également des organisations privées et publiques. Les attentes et les contraintes varient fortement selon les cibles auxquelles on s’intéresse, celles-ci pouvant bien entendu être antinomiques. Le tableau suivant, issu des travaux de Girard (1997), présente les différentes cibles d’une ville. INDIVIDUS ORGANISATIONS – personnel municipal – autres organisations territoriales et autres organisations environnantes INTRA-MUROS – résidents permanents –résidents occasionnels – résidents temporaires – entreprises, commerçants, artisans – investisseurs – relais d’opinion résidents EXTRA-MUROs – touristes – habitantes des territoires voisins – entreprises, commerçants, artisans – investisseurs – relais d’opinion non résidents INTERNE Tableau 1 : Les différentes cibles d’une ville Les problématiques environnementales actuelles témoignent par exemple de conflits d’intérêts entre des citoyens, soucieux de maintenir une qualité de vie au sein de la ville de résidence, et des entrepreneurs, en quête de développement profitable. 08_CHAMARD_123_140.qxd 21/08/2004 01:34 Page 128 Management local : de la gestion à la gouvernance 128 Le défi de l’équipe municipale est de cerner premièrement les attentes et les contraintes de ces différentes cibles pour ensuite tenter de trouver des synergies d’image valorisée par la plus grand nombre. Le deuxième domaine d’unicité des villes quant à leur gestion d’image est lié au nombre de facteurs déterminants. En 1994, Girard-Millet décrivait déjà ce qu’elle appelait le Mix territorial. Une entreprise élabore et façonne son image par le biais de son marketing mix, décliné en terme de produit, de prix, de distribution et de communication. La personne en charge de la gestion d’une marque connaît ses leviers d’action et agit sur chacun d’entre eux en anticipant de manière relativement fiable leurs effets. Le maire à certes la maîtrise sur certains éléments liés notamment à la politique locale : impôts, gestion opérationnelle de la ville, urbanisation, budget etc. mais doit intégrer dans sa politique d’image des variables sur lesquelles il n’a aucun pouvoir : politique gouvernementale, actions d’acteurs privés et publiques mais également héritage des équipes municipales passées. COMPOSANTE VARIABLE ORGANIQUE Histoire du territoire : origine du peuplement, rôle joué dans l’histoire de France… Culture du territoire : tradition progressiste, passéiste rites ancestraux, coutumes, religion, population urbaine/rural Organisation actuelle du territoire : poids du territoire dans la région, le département, les villes voisines, localisation des services publics… ECONOMIQUE GEOGRAPHIQUE SYMBOLIQUE Etude historique des activités économiques dominantes Diagnostic économique actuel Impact de la géographie (relief, climat…) sur : – l’identité des habitants – la localisation des activités économiques Identité visuelle du territoire : – paysages : forêt, montagnes, parcs en centre ville … – architectures anciennes et nouvelles : châteaux, églises, usines, grands ensembles. Tableau 2 : Le Mix territorial Par conséquent, la gestion de l’image de marque d’une ville ne peut être considérée comme similaire à celle d’une entreprise élaborant une stratégie de portefeuille de marques. Enfin, une grande spécificité pour les villes par rapport aux entreprises est la nouveauté de cette préoccupation pour leur image de marque. Même s’il est évident que la gestion de l’image est intégrée implicitement dans le système électif, la prise en compte 08_CHAMARD_123_140.qxd 21/08/2004 01:34 Page 129 L’évaluation de l’image de marque d’une ville : création d’une échelle de mesure 129 de l’image comme vecteur de satisfaction des cibles et de développement pour une ville est récente et ne concerne encore qu’une faible proportion des acteurs. C’est pourquoi il est nécessaire de formaliser la démarche et les outils opérationnels restent à construire. Notre recherche s’inscrit naturellement dans cette volonté de doter les villes d’instruments de mesure de leur image afin d’élaborer un diagnostic, fondement d’une action rationnelle et pérenne. II - LA CONSTRUCTION D’UNE ÉCHELLE DE MESURE La présentation de nos résultats sera précédée par un rapide exposé de la méthodologie suivie. A - Méthodologie La méthodologie s’appuie sur les travaux de Churchill (1979) qui ont eu pour objet de construire une procédure systématique de construction d’échelle. Plus connu sous le nom de « Paradigme de Churchill », cette méthodologie se décompose en trois étapes majeures : Nous avons suivi ce cheminement. La réflexion théorique est relatée dans la première partie de cette communication. La phase exploratoire a été réalisée grâce au premier questionnaire figurant dans l’annexe 1. Cette première collecte, réalisée auprès de 25 adultes, a été traitée de manière thématique. Nous avons ainsi générer les 23 items du questionnaire quantitatif (annexe 2), administré auprès de 93 personnes. Définition du domaine conceptuel Etape 1 Réflexion théorique sur le sujet et définitio n précise de ce que l’on cherche. Phase exploratoire Etape 2 Génératio n d’items et purification de la mesure. Phase de validation Etape 3 Etude de la validité, de la fiabilité, liaisons avec d’autres mesure. Figure 4 : Méthodologie de construction d’échelle : le paradigme de Churchill B - Résultats et discussion Cette partie consacrée aux résultats progresse en deux temps. L’objectif premier de notre travail étant de construire une échelle de mesure de l’image des villes, nous présenterons les premiers éléments de validation de cet outil. Dans un second temps, nous 08_CHAMARD_123_140.qxd 21/08/2004 01:34 Page 130 130 Management local : de la gestion à la gouvernance testerons l’existence de certains liens entre des variables explicatives et les différentes composantes de l’image de marque de la ville. Afin de valider notre échelle, nous utiliserons l’analyse factorielle, et plus précisément l’analyse en composante principale. Cette méthode est adaptée à notre objet à double titre. Premièrement, l’analyse factorielle permet de résumer l’information en constituant des variables composites. Deuxièmement, dans le cadre d’une démarche exploratoire, cette méthode conduit son utilisateur à mettre en évidence l’existence de variables latentes, non observables directement mais définit par un ensemble de variables manifestes. La première étape de l’analyse factorielle est la vérification de l’adaptation des données à cette méthode. Notre questionnaire ne comportait que des variables d’intervalle et le nombre d’échelons s’élève toujours à 5. Par conséquent, les données peuvent être traitées brutes (non standardisées). La deuxième précaution à prendre avant de mener l’analyse factorielle consiste à s’interroger sur la cohérence de l’ensemble des données. En effet, dans le cadre de notre recherche, l’ensemble de la collecte d’information est centré sur la perception de l’image de la ville. Il semble donc que l’application de l’analyse factorielle soit pertinente dans notre recherche. Pour mener l’analyse en composante principale, nous avons utilisé le logiciel SPSS (version 11.5). Dans le traitement des données, notre premier objectif est de déterminer le nombre d’axes à retenir et d’épurer les variables qui ne seraient pas correctement représentées à l’issue de l’analyse factorielle. Le processus sera donc itératif jusqu’à ce que l’analyse en composante principale donne un résultat satisfaisant. La première analyse factorielle révèle de fortes disparités quant à la qualité de représentation des variables sur les différents axes identifiés. Méthode d’extraction : Analyse en composantes principales. BONVIVRE ESTHÉTIQ CONVIVIA COMPSERM DYNECO TOURISTI UNIATTRA DYNCULT IMPOT ACCUEIL VIEILLIS HISTORIC Initial Extraction 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 ,805 ,578 ,726 ,630 ,684 ,768 ,632 ,657 ,398 ,600 ,499 ,643 CLIMAT REGAGRE INFRAMOD TAUXCHOM INVESTEN EQUIPMUN JOYEUSE MAIRE VIEASSOC SERVMUN ATTACHAF GLOBAGRE Initial Extraction 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 ,540 ,695 ,547 ,772 ,704 ,628 ,696 ,719 ,402 ,759 ,474 ,732 Tableau 3 : Qualité de représentation l’analyse factorielle 08_CHAMARD_123_140.qxd 21/08/2004 01:34 Page 131 L’évaluation de l’image de marque d’une ville : création d’une échelle de mesure 131 La mauvaise représentation de 4 items nous conduit à les enlever il s’agit des affirmations suivantes « je trouve que les montants des impôts locaux est trop élevé au regard des services offerts », « Pau est une ville vieillissante. », « La ville de Pau dispose d’une vie associative riche. » et « Pau est une ville à laquelle je suis attachée affectivement ». Une fois ces 4 items supprimés, une nouvelle analyse factorielle peut être effectuée. Méthode d’extraction : Analyse en composantes principales. BONVIVRE ESTHÉTIQ CONVIVIA COMPSERM DYNECO TOURISTI UNIATTRA DYNCULT ACCUEIL HISTORIC Initial Extraction 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 ,823 ,570 ,753 ,722 ,714 ,763 ,625 ,673 ,617 ,697 CLIMAT REGAGRE INFRAMOD TAUXCHOM INVESTEN EQUIPMUN JOYEUSE MAIRE SERVMUN GLOBAGRE Initial Extraction 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 ,532 ,691 ,650 ,786 ,732 ,693 ,684 ,785 ,764 ,729 Tableau 4 : Qualité de représentation 2e analyse factorielle Au regard des nouveaux indicateurs de la qualité de la représentation, il semble que tous les items aient un coefficient supérieur à 0,5, seuil d’acceptabilité habituellement retenu. Il convient maintenant de s’interroger sur le nombre d’axes factoriels à retenir puis sur leur interprétation. A l’issue de la 5e analyse factorielle, nous obtenons une structure de l’échelle de l’image d’une ville à 3 facteurs regroupant 17 variables. Pour interpréter les axes plus aisément, nous procèderons à une rotation dans l’espace factoriel afin d’augmenter les coefficients de corrélation de certaines variables avec les nouveaux de représentation. La rotation oblique est la plus appropriée à notre recherche, les facteurs étant distincts mais reliés à un même concept, l’image de la ville. Méthode d’extraction : Analyse en composantes principales. Méthode de rotation : Oblimin avec normalisation de Kaiser. composantes : 1 2 3 1 2 CONVIVIA DYNECO UNIATTRA DYNCULT INVESTEN JOYEUSE ACCUEIL ESTHÉTIQ BONVIVRE ,712 ,751 ,701 ,781 ,767 ,771 ,600 ,129 ,162 ,456 -,103 ,311 ,100 -,138 ,353 ,494 ,620 ,836 ,356 ,159 ,176 ,160 ,325 ,386 ,175 ,463 ,293 CLIMAT REGAGRE GLOBAGRE COMPSERM EQUIPMUN MAIRE SERVMUN INFRAMOD ,138 ,030 ,467 ,214 ,400 ,237 ,255 ,584 ,664 ,684 ,731 -,009 ,211 ,414 -,012 ,093 3 -,046 -,023 ,407 ,666 ,805 ,774 ,825 ,334 Tableau 5 : Matrice de structure 6e analyse factorielle (Rotation Oblimin) 08_CHAMARD_123_140.qxd 21/08/2004 01:34 Page 132 Management local : de la gestion à la gouvernance 132 Cette rotation oblique révèle un item mal représenté : INFRAMOD (« Pau dispose d’infrastructures modernes. »). Par conséquent, une nouvelle analyse en composante principale s’impose en vue d’affiner l’interprétation de notre structure factorielle. Méthode d’extraction : Analyse en composantes principales. Méthode de rotation : Oblimin avec normalisation de Kaiser. composantes : 1 2 3 1 2 DYNCULT JOYEUSE INVESTEN DYNECO CONVIVIA UNIATTRA ACCUEIL BONVIVRE ,780 ,777 ,761 ,757 ,728 ,710 ,607 ,193 ,087 ,337 -,154 -,121 ,439 ,297 ,483 ,828 ,168 ,398 ,332 ,170 ,371 ,187 ,183 ,307 GLOBAGRE REGAGRE CLIMAT ESTHÉTIQ SERVMUN EQUIPMUN MAIRE COMPSERM ,476 ,009 ,148 ,130 ,224 ,386 ,241 ,187 ,724 ,699 ,666 ,619 -,014 ,202 ,405 -,009 3 ,417 -,030 -,042 ,467 ,820 ,808 ,781 ,662 Tableau 6 : Matrice de structure 7e analyse factorielle (Rotation Oblimin) Nous voici en présence d’une échelle de mesure de l’image d’une ville à 3 facteurs et à 16 items. Cette structure restitue 61,03 % de la variance, ce qui est tout à fait satisfaisant. Le premier facteur, expliquant 34,33 % de la variance, peut être interprété comme le «Dynamisme perçu de la ville». L’alpha de Cronbach, indicateur de cohérence interne, s’élève à 0.86. La deuxième composante, qui restitue 15,07 % de la variance expliquée, traduit l’«Agrément de la ville» (a = 0,78). Quant au dernier facteur identifié, apportant 11,62% de la variance, il mesure l’« Opinion vis-à-vis de la gestion municipale » (a = 0,79). Le schéma ci-dessous présente une synthèse de la structure finale de l’échelle. Figure 5: Structure finale de l’échelle de l’image d’une ville Dynamisme de la ville variance expliquée = 34,33% a = 0,86 7 items Agrément de la ville variance expliquée = 15,07% a = 0,78 5 items Outils vis-à-vis des acteurs variance expliquée = 11,62% a = 0,79 4 items Le deuxième objectif de notre recherche est de valider l’existence de certains liens entre l’image de marque de la ville et d’autres variables qui seraient jugées pertinentes par les élus en charge de la gestion d’une agglomération. 08_CHAMARD_123_140.qxd 21/08/2004 01:34 Page 133 L’évaluation de l’image de marque d’une ville : création d’une échelle de mesure 133 Une variable, corollaire de l’image de la ville, était mesurée. Il s’agit de l’importance accordée aux différentes dimensions de ce concept. En effet, il est important d’identifier et de mesurer cette pondération pour rendre de compte de la réalité d’un arbitrage individuel dans l’évaluation de l’image de la ville. Dans le cadre de notre première collecte de données, nous obtenons la pondération suiv ante : Moyenne Ecart type IMPAGRE IMPDYN IMPACT 3,8882 3,5931 3,0634 ,83675 ,69230 ,96564 Tableau 7 : Importance accordée aux différentes composantes de l’image de la ville Ce tableau de synthèse révèle une hiérarchie dans l’importance accordée aux trois facettes de l’échelle de mesure. En effet, la dimension «Agrément de la ville» est jugée la plus importante pour contribuer à l’image de la ville, suivie du facteur «Dynamisme de la ville». Une importance moindre étant attribuée au sein de notre échantillon à l’«Opinion vis-à-vis des acteurs municipaux». Cela signifie que les facteurs exogènes à la gestion de la ville, synthétisés dans la dimension « Agrément de la ville », représentent des vecteurs d’image prédominants, par comparaison aux variables évocatrices des actions menées. Il est à noter que l’âge est lié de manière significative à cette pondération. Coefficients (a) Variable dépendante : IMPACT Coefficients non standardisés Modèle 1 B Erreur standard (constante) 2,496 ,264 CLASSAGE ,397 ,165 Coefficients standardisés t Signification Bêta ,295 9,437 ,000 2,410 ,019 Tableau 8 : Régression « Importance de l’Opinion vis-à-vis des acteurs municipaux » en fonction de l’âge Ce résultat nous permet d’affirmer que l’âge peut être un critère discriminant parmi les citoyens pour fonder un jugement sur l’image d’une ville. En effet, une régression permet de mettre en évidence que plus les personnes interrogées sont âgées plus l’«Opinion vis-à-vis des acteurs municipaux» est un facteur important dans leur perception de l’image de la ville. Ne retrouvons-nous pas ici le désintérêt parfois constaté des plus jeunes vis-à-vis de la politique ? L’image de la ville ne serait alors dictée que par ses caractéristiques naturelles et innées, le politique en charge de la cité n’ayant qu’une influence marginale sur sa valorisation aux yeux des jeunes électeurs. 08_CHAMARD_123_140.qxd 21/08/2004 01:34 Page 134 Management local : de la gestion à la gouvernance 134 L’image de marque d’une ville peut être fondée sur différents éléments. Lors de notre phase qualitative préliminaire, nous avions identifié cinq sources principales à ce jugement : l’expérience personnelle (notée EXPPERSO), le bouche à oreille (BAO), la communication émise par la ville (COMVILLE), l’action de la municipalité (ACTIOMUN) et les opinions politiques individuelles (OPINPOL). EXPPERSO BAO ACTIOMUN COMVILLE OPINPOL Moyenne Ecart type 4,59 3,07 2,88 2,84 2,22 ,730 1,268 1,191 1,167 1,162 Tableau 9 : Fondements de l’image de la ville Toutes composantes confondues, il apparaît nettement que l’expérience personnelle des individus détermine le plus largement et de manière plutôt unanime leur perception de l’image de la ville. Le bouche à oreille arrive en deuxième position et les opinions politiques en toute dernière place. Ce dernier constat traduit vraisemblablement le fait que l’échelon politique local s’évalue par les citoyens sur des faits objectifs plutôt que sur des croyances partisanes individuelles. Pour affiner cette analyse, nous pouvons étudier les relations potentielles entre ces 5 fondements et les 3 dimensions de l’image de la ville. Coefficients (a) Variable dépendante : ACTEURMU Coefficients non standardisés Modèle B 1 Erreur standard (constante) 2,774 ,218 COMVILLE ,148 ,071 Coefficients standardisés t Signification Bêta ,216 12,735 ,000 2,086 ,040 Tableau 10 : Influence de la communication municipale sur l’“opinion vis-à-vis des acteurs municipaux” Coefficients (a) Variable dépendante : DYNAMISM Coefficients non standardisés Modèle 1 B Erreur standard (constante) 2,560 ,188 COMVILLE ,271 ,061 Coefficients standardisés t Signification Bêta ,424 13,617 ,000 4,417 ,000 Tableau 11 : Influence de la communication municipale sur la perception du “Dynamisme de la ville” 08_CHAMARD_123_140.qxd 21/08/2004 01:34 Page 135 L’évaluation de l’image de marque d’une ville : création d’une échelle de mesure 135 Lorsque les individus interrogés fondent l’image de marque de la ville sur la communication de cette dernière alors les dimensions « Opinion vis-à-vis des acteurs municipaux » et « Dynamisme de la ville » sont jugées plus favorablement. Il semble que nous mettions en évidence l’existence d’un groupe cible de la communication de la ville qui est influencé directement ou indirectement par les supports diffusés au sein de l’agglomération. Ce résultat confirme l’intérêt de la communication institutionnelle comme variable d’action marketing efficace. Coefficients (a) Variable dépendante : DYNAMISM Coefficients non standardisés Modèle 1 B Erreur standard (constante) 2,902 ,201 ACTIOMUN ,148 ,064 Coefficients standardisés t Signification Bêta ,236 14,453 ,000 2,295 ,024 Tableau 12 : Influence de l’action municipale sur la perception du “Dynamisme de la ville” Lorsque l’image de marque de la ville se fonde sur l’action de la municipalité actuelle alors la composante « Dynamisme de la ville » est jugée de manière plus positive. En cela, l’action municipale trouve un intérêt aux yeux des résidents. Le dynamisme de la ville est insufflé par l’équipe élue et ce, de manière « dépolitisée ». Ce résultat conduit à penser que le maire est jugé sur ses actes et non sur l’opinion politiques de ses concitoyens. Coefficients (a) Variable dépendante : AGREMENT Coefficients non standardisés Modèle 1 B Erreur standard (constante) 3,100 ,417 EXPPERSO ,204 ,090 Coefficients standardisés t Signification Bêta ,234 7,435 ,000 2,275 ,025 Tableau 13 : Influence de l’expérience personnelle sur la perception de l’“Agrément de la ville” Lorsque c’est l’expérience personnelle des individus qui dictent l’image qu’ils se font de la ville, alors la dimension « Agrément de la ville » est évaluée de manière plus favorable. La légitimité de cette composante semble évidente dans l’opinion des habitants qui ont pu « tester » cette réalité. Notre analyse s’est ensuite focalisée sur l’influence de certaines variables sur les composantes de l’image de la ville. 08_CHAMARD_123_140.qxd 21/08/2004 01:34 Page 136 Management local : de la gestion à la gouvernance 136 Coefficients (a) Variable dépendante : DYNAMISM Coefficients non standardisés Modèle 1 B Erreur standard (constante) 3,846 ,254 AGE ,016 ,008 Coefficients standardisés t Signification Bêta ,209 15,1183 ,000 1,997 ,049 Tableau 14 : Influence de la CSP sur la dimension “Dynamisme de la ville” Ce tableau traduit le lien négatif qui existe entre la catégorie socio-professionnelle et la facette « Dynamisme de la ville ». Ainsi, les personnes interrogées issues des CSP les plus basses sont les plus positives dans leur jugement sur cette composante. Il est à noter que la CSP n’a pas d’influence significative sur les deux autres dimensions de notre échelle de mesure. Coefficients (a) Variable dépendante : ACTEURMU Coefficients non standardisés Modèle 1 B Erreur standard (constante) 2,730 ,236 AGE ,016 ,008 Coefficients standardisés t Signification Bêta ,209 11,555 ,000 1,997 ,049 Tableau 15 : Influence de l’âge sur l’“Opinion vis-à-vis des acteurs municipaux” Plus les personnes interrogées sont âgées, plus leur opinion vis-à-vis des acteurs municipaux est favorable. Il serait ainsi possible d’élaborer à terme une typologie des habitants satisfaits quant au rôle des acteurs municipaux. Ces résultats, bien qu’exploratoires, nous permettent maintenant de dégager les apports les limites et les perspectives de notre recherche. III- APPORTS, LIMITES ET PERSPECTIVES Les apports de ce travail exploratoire sont divers. Tout d’abord, le concept d’image de marque de la ville a été présenté, clarifié et mesuré. Ceci est novateur en soi. De plus, l’échelle de mesure construite présente des indicateurs statistiques satisfaisants. Enfin, l’engouement des répondants permet de présager une réelle utilité tant pour les mairies que pour les usagers. Les limites tiennent essentiellement à l’échantillonnage qui devra être répliqué afin d’accroître la validité externe de nos résultats. De plus, la longueur du questionnaire 08_CHAMARD_123_140.qxd 21/08/2004 01:34 Page 137 L’évaluation de l’image de marque d’une ville : création d’une échelle de mesure 137 quantitatif le rend certes tout à fait opérationnel mais le grève d’une partie de richesse d’informations qui aurait émané d’une interrogation qualitative. Les perspectives concernant essentiellement la poursuite de la validation de l’échelle afin d’obtenir une généralisation de sa structure et de sa validité interne. CONCLUSION Le marketing des villes (Noisette et Vallerugo, 1996) en est à ses balbutiements. Développé dans un premier temps de manière empirique par les élus en place, la théorisation des concepts et la réalisation d’outils fiables émergent depuis une décennie. L’étude de l’image de marque des villes s’inscrit naturellement dans cette évolution. Constatée quotidiennement par les acteurs, l’importance de gérer l’image d’une ville en vue de valoriser ses atouts, de corriger « les faiblesses maîtrisables » n’est plus soumise à interrogation. La difficulté réside aujourd’hui dans la mise en place d’une démarche opérationnelle visant, à partir d’un diagnostic, à faire évoluer la perception des différentes facettes constitutives de l’image de marque dans le sens d’objectifs fixés a priori. Les communications d’urgence parfois rendues nécessaires par l’apparition subite de scandales médiatisés (financiers, écologiques, économiques…) révèlent trop souvent la fragilité de l’image d’une ville et renforce le besoin d’asseoir la gestion de l’équipe élue sur une stratégie globale pertinente au sein de laquelle la politique d’image prendra une place centrale. Bien que ce domaine soit encore à approfondir, il semble que l’image de marque d’une ville représente son seul et véritable capital. C’est là tout l’intérêt de l’évaluer, afin de la valoriser. BIBLIOGRAPHIE AAKER D.A. (1991), Managing Brand Equity, New York : The Free Press. CHAMARD C (2000), De la compréhension du processu sd’imagerie mentale à son utilisation en communication persuasive. Une application au cas des annonces presse, Thèse de doctorat, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. DECAUDIN J. M. ET MOULINS J. L. (1998), Une approche de l’image d’une ville : l’identité de ville. Application à la ville de Marseille., in Maire, entrepreneurs, emploi, Dalloz coll. Thèmes et commentaires. FLIPO J. P ET TEXIER L. (1992), Marketing territorial : de la pratique à la théorie, Revue française de Marketing, n°136, 41-52. GIRARD V. (1997), Le marketing territorial, Actes du congrès AFM, Toulouse. Girard-Millet V. (1995), Identité territoriale et marketing territorial : application du concept de Corporate Mix, Les cahiers Lyonnais de recherche en gestion, 16, 148-172. 08_CHAMARD_123_140.qxd 21/08/2004 01:34 Page 138 138 Management local : de la gestion à la gouvernance KAPFERER J-. N. (1996), « Les marques : capital de l’entreprise », Editions d’organisation. KELLER K. L. (1993), Conceptualizing, Measuring, and Managing Customer-Based Brand Equity, Journal of Marketing Research, 29, 1-22. KORCHIA M. (2000), Une nouvelle typologie de l’image de marque, Actes du congrès de l’AFM, Montréal. NOISETTE P. ET VALLERUGO F. (1996), Le marketing des villes, Paris, Editions d’Organisation. NOTES 1 - I.N.P.I : Institut National pour la Protection Industrielle ANNEXE 1 : Questionnaire qualitatif Choisissez une ville que vous connaissez. Ecrivez, sans aucune retenu, tout ce que vous associez au nom de cette ville : Si vous deviez décrire cette ville comme une personne, quels seraient ses principaux traits de caractère ? A votre avis, sur quoi (quels éléments) se fonde l’image que vous avez de la ville que vous aviez choisie ? Parmi tous ces éléments pouvez-vous leur attribuer une note d’importance de 1 à 5. 1 signifie que cet élément n’est pas très important pour l’image de la ville et 5 qu’il est très important selon vous pour l’image de la ville. ANNEXE 2 : Questionnaire quantitatif Evaluation de l’image de la ville de PAU Ecrivez sans aucune retenue, tout ce que vous associez au nom de cette ville : Je vous demande de m’indiquer votre degré d’accord avec les affirmations suivantes : (tout à fait d’accord = TAFD ; Plutôt d’accord = PD ; Ni d’accord/ni pas d’accord = ND/NPD ; plutôt pas d’accord = PPD ; pas d’accord du tout = PDDT) voir ci-contre 08_CHAMARD_123_140.qxd 21/08/2004 01:34 Page 139 L’évaluation de l’image de marque d’une ville : création d’une échelle de mesure Items TAFD PD ND/NPD PPD 139 PDTD Importance (de 1 à 5) Pau, c’est une ville où il fait « bon vivre ». Pau est une ville réussie esthétiquement. Pau est une ville conviviale, chaleureuse. La compétence des services municipaux valorise l’image de la ville aux yeux des usagers. Pau est une ville dynamique économiquement. Pau est une destination touristique attrayante. Pau est une ville universitaire attrayante. Pau est une ville dynamique culturellement. Je trouve que le montant des impôts locaux est trop élevé au regard des services offerts. Pour des personnes qui souhaiteraient s’installer, Pau est une ville accueillante. Pau donne l’image d’une ville vieillissante. Pau est riche historiquement. Pau dispose de qualités climatiques très avantageuses. Pau est située dans une région très agréable. Pau dispose d’infrastructures modernes. La ville dispose d’un faible taux de chômage. Le nombre des entreprises investissant à Pau est important. L’équipe municipale actuelle donne une image positive à la ville. Pau donne l’image d’une ville joyeuse, gaie. Le maire contribue à donner une bonne image à la ville. La ville de Pau dispose d’une ville associative riche. Les services municipaux donnent une image positive à la ville. Pau est une ville à laquelle je suis très attachée affectivement. Globalement, Pau est une ville agréable. A votre avis, sur quoi se fonde l’image que vous avez de cette ville : Items TAFD PD ND/NPD PPD PDTD Importance (de 1 à 5) Sur mon expérience personnelle Sur le bouche à oreille au sein de mon entourage Sur la communication faite par la ville Sur l’action de la municipalité actuelle Sur mes opinions politiques Autres : Homme Femme Age : Profession/niveau d’études : Habite dans cette ville depuis …………… années Travaille/Etudie dans cette ville depuis …………. années Item Je suis en accord avec la politique municipale actuelle. TAFD PD ND/NPD PPD PDTD 08_CHAMARD_123_140.qxd 21/08/2004 01:34 Page 140