Une lueur d`espoir

Transcription

Une lueur d`espoir
miFFeL
1f
Abricot 4 Dans une campagne des fruits d’été, et plus généralement des fruits et
ibref
légumes, catastrophique, l’abricot tire son épingle du jeu.
Deux salariés victimes
de pesticides poursuivent
leur employeur
“Une lueur d’espoir”
epuis le printemps et la cri
se sanitaire, en passant par
un effondrement des mar
chés des fruits d’été, la filière des
[nuls et légumes a connu .me cam
pagne de commercialisation catas
trophique en 2011. En fruits d’été,
seul l’abricot a réussi à tirer son
épingle dans ce jeu de massacre. Ce
ne fut pas la campagne de la décen
nie, mais les acteurs la qualifient
souvent de moyenne. Est-ce suffi
sant pour envisager l’avenir sereine
ment ? Nous avons demandé au
responsable du programme abricot
à la Serfel, Christian Pinet, son ana
lyse quant à l’avenir de cette espèce
dans nos régions.
“Dans une campagne difficile en
fruits et légumes, l’abricot représente
une lueur d’espoir. L’année u été
tttove;uie, si catastrophique, ni
extraordu,aire. Mais cette uzoyenne
cache des ltétérogétiéiiés : certains
productetns ont perdu de l’argent,
D
Farbaly lvartété tardIve).
ont gagné. certains disent
,nénte qu’ils ont fait itize bonne cati,—
J”
Pour le spécialiste abricot, outre
l’aspect marché, l’abricot reste une
espèce “capricieuse”. “L’espèce polie
tuile grande diversité génétique, une
grisnclc diversité de cosltpooellteltt.
Qc qui en fait nue espèce compliquée
à conduire. Nous avons encore beau
coup de ttavail pour gagner en régu
lainé de inoduction, placer la bonne
variété au boit endroit et l’accontpa
glier par la butoir tecli,ticité’
explique Christian Pinet, “La réstd
tut 2011 culait ptu étre ntetlletur arec
tille incilleine utaitrise techinqiie’
constate-t-il.
Du fait de la pollinisaticin croisée de
l’abricot, la floraison subit les
conditions climatiqttcs. Une mau
vaise pollinisation en 2010, et les
piolslèmcs d’alternance sont consta
tés CIt 2011. “De f’açntt géttérale,
l’uhrtcoi est sensible’ aux is’oltutions
e ltuttatiqncs. Il clniutt les atutotittes
unis, les ueuutrnttues de tettqténtttuue
tau (tirer titi tu’tloits en Jeuivier et
c’est ht cetuttlutiphu J le ustttqtue de
fuoud. Il ûIi»C ii tJuitulautte, itotuttti—
inuit 1,’ froId eut stti’silse, (lees’tlilttu’
et Jsuirieu: Pais toue u ttt(tIttéC I11o—
tcssiic les teltts,suuItu(es, et bisai stuc
d’autres cii
pagne
Deux salariés bretons victimes des pestici
des, eouteeus pat Solidaires et plusieurs
assoctstronn, ont annoncé le 23 septem
bre avoir engagé une triple procédure
contre leur encien employeur.
Laurent Guillou, 41 ans, et Stéphane
Rouxel, 45 uns, ont expliqué comment ils
avaient été intoxiqués, en avril 2009, per
des pesticides contenant du dichlomos
(potentiellement cancérigène pour l’hom
me) utilisés pour traiter des céréales desti
nées à l’alimentation animale (porcs et
volailles),
Souffrant de troubles physiques, ils ont
subi de nombreux arrêts de transit dans te
cadre d’an accident du travail reconnu pat
la Sécurité sociale.
En mai 2009, ils ont porté plainte contre X
suprèe du procureur de Guingamp (Côtes
d’Armor), plainte d’abord classée sans tai
te avant qu’une enquéte préliminaire soft
ouverte en novembre 2010.
Au pénal, ces salariés veulent taire
condamner leur entreprise pour atteinte à
leur intégrité physique et tredemeot des
céréales avec un produt, le Nneun Total,
interd’d depuis juin2096, à un dosage sept
fois supérieur à la norme autorisée, réalisé
par une entreprise non agréée.
Devant les juridictions de lu Sécsrfté socia
le, ils souhaitent obtenir la reconnaissance
d’une tsute inexcusable de l’employeur
pour non-respect de son obligation de
sécurité envers les salariés. Enfin, iln
contestent leur licenciement devant leu
prud’hommes.
l’absence de gel’ détaille Chrtsnan
Pinet.
Le technicien note également l’évo
lution climatique sur le long terme.
“En trente ans, la floraison d’une
satiété connue Hargraitd a avattcé de
trois seuitairtes I La reiiouvelletneiit
vanétal est donc capital t il doit inipé
rativenreltt prendre en compte cette
évolution clintatique.”
espolrest•iIlen•là
Pourstuvant sur le renouvellement
variétal, Christian Pinet note que la
dynamique de création variétale
s’accélère. “Et la Fratice en est le leu
der’ se réjouit le technicien, Depuis
plusieurs années, Christian Pinet ne
cache pas son espoir dans l’allonge
ment du calendrier de production
des régions méditerranéennes. “Il y
o cinq ails, il était impensable d’envi
.sager une production d’abricots en
août, et e,tcore ntoitcs après le 15août.
0g nous rentrons à la Serfel des rarié
tés tardires de toits les édïteurs. Ici
cal,ipaglie 2011 Inotttre déjà que ce
créneau peut être porteur t les
quelques producteurs présents sur
cette période ont profité d’mte destaii
de forte, et ont gagné de l’argent.”
Comme sous’ent, c’est le marché qui
décidera. Mais l’espoir dans une
augmentation de la demande n’est
pas irréaliste, Cabricot jouit d’une
image dc fruit moderne, particuliè
rement bien adapté à la consomma
tion style “enarkitig’
Mais la demande est, en abricot,
particulièrement sensible à la quali
té des fruits. “L’enjeu est de donner
aur consonnttateurs la qualité réelle
du lotit à la cueillette. Nous tt’écono
utiisetolts pas un gros travail sur
l’adaptatioti des circuits de distribu
tioti aux particularités dit fisuit. Utie
cotisen’arioli longue, iulie expédition
loitgiue 50x1 néfastes è la qualité dccc
fouit. Let période récolte!cottsonittta
tint, doit ét,e réduite ait ntini,tt,nn.
Actuelleuiteutt, pur exetttjsle, les uttar—
cités local et régional restent sousexploités alors qu’ils renfentieiit un
gros poteittiel’
Christian l’ines considère donc la
demande comme encore sous
exploitée... Et l’oflre encore clairse
mée, “Let cottcuneitce éiruiltgèle reste
bieir niotiidre sur cette espèce.
L’Espagite, et ltotalluluteltt la Catalo
I
&‘
Farctn Ivarlété tardivel.
gute, u opté pour la pêche et la poire.
Des espèces à forts i’olu,ttes qui faci
litent l’art tortisselllelut des grosses
structures de counuttercialisattoti. La
verger de pêchers c’atalaui seul,
14 000 ha, est supérieur à l’euiaen,ble
dit verger de péciters frauiçais ! Datis
la région de Fraga (Araroui, tallée de
lEbre), ile u biev un verger d’abrico
tiers et de cerisiers litais il s’erahue
et centaines d’hectares, pas en
milliers. Pour le nuolttent, les zones
qui poiunaietit accueillir l’abricotier
ne se déreloppeuit lias. Las voues tra
ditiottuielles, Olitreta, Utlet,cia, posi
tioluliées sur les abricots précoces,
voieltt leiurs vergers se réduite pour
cause de ,sltarka. Quelques grosses
structures i’eplaiutetut bien ek’s t’ergers
avec des variétés de chet nous, litais
sur le crétueuutu précoce. leur concur
reuice se fuit setuir sur le unicité
aluglcuis ptir eselulple. Quand ios
volaitues arrivent, ils ne souit plus
If.jIfr
présents sur le unturclié.
En Italie, il se plante des t’ergers
d’abricotiers dans le Situ!, notaun
Iltelut daits le pied de la botte. Des
soutes iradtttouiuieiles uttaus qui lue
représellietit pas tille conciurreitce
forte t on us toiqottrs itas tu d’abricols italiens en fiance
Quant ait s Grecs, ils sont esstifrouutés
à uttie piolsléittatique sliarke messire,
Et les Tiurc,s ((lois CE), ictus tet gers
sont orieuité,s l’ers l’ubi lent sec,”
Une ansthsc qtle Christian Pinet
conclut de façon optimiste. “L’ami
loslltelitent gistéunl des t» oductioits
—
—‘
..
Connut lVaridté tardivel.
eiulopéett tues sentble doue as se fat’o
table, Dc plus, ttnus ust’mts le leadeo
dsp lent eut ternies d’iuutsçe (lise de
qtmlité et le t’eultusute s,” Postr illustrer
cette place de leaclett Cliristtan Pinet
appelle 110e, dans la légion d Mut
cia, tin appelle les abricots rouges
(luhish lies suhuiutts I raivçais 1
J-LA.
“J70 chemin du Bois
“Le
34130 VALERGUES
TÉL. 04 99 63 74 15
30560 SAINT-HILAIRE DE BRETHMAS
TÉL.o4663o1500
30000 NÎMES
EVENN :
TÉL. 04 66 26 41 07
30330 CONNAUX
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Veadreuli 7 aciubre 2911

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