Programme des workshops 2016-2017
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Programme des workshops 2016-2017
PROGRAMME 2016-2017 WORKSHOPS / CONFÉRENCES / RECHERCHE WORKSHOPS SEMAINE DE WORKSHOP DU 14 AU 18 NOVEMBRE 2016 : Inscription obligatoire pour les étudiants d’années 2 et 3, auprès des secrétariats pédagogiques, durant la semaine du 10 octobre. Pour les étudiants des années 4 et 5, les workshops ne sont pas obligatoires. Les étudiants intéressés par un workshop doivent s’adresser à leurs secrétaires pédagogiques pour s’y inscrire (dans la limite des places disponibles !) à partir du 24 octobre. La plupart des workshops ont lieu pendant les semaines du 14 novembre et du 27 février (tous les cours d’années 2 à 5 sont suspendus pendant ces deux semaines). Communication, réseaux sociaux et média-planning 15 étudiants (années 2 et 3) Pour un complément d’informations, consulter : http ://esadmm.fr/formation/unites-denseignement/workshops RENTRÉE 2016 : RISC (inscriptions closes) 12 étudiants maximum sur sélection des professeurs (années 2 à 5) En partenariat avec les Rencontres Internationales Sciences et Cinémas (RISC) - Association Polly Maggoo. L’intention de ce workshop est de mettre en perspective et d’interroger les rapports entre les représentations artistiques et scientifiques dans le champ du cinéma, de la vidéo. La réalisation d’un programme d’une heure composé d’éléments protéiformes à la manière d’un programme télévisuel, interrogera les modes de représentation de la science en regard de la représentation artistique. La forme du programme télévisuel convoque aussi un regard sur la communication et la vulgarisation scientifique au sens large. Le programme produit sera diffusé dans le cadre du festival RISC du 19 au 26 novembre 2016 à Marseille. Intervenant : Pierre de Maheas, artiste Professeurs associés : Sylvain Deleneuville, Jean-Claude Ruggirello, Vanessa Brito Durée : 4 jours Période : 11 au 14 octobre 2016 Lieu : Plateforme LoAD Kinderbuch (Livre d’artiste pour enfants) 12 étudiants sur sélection du professeur (années 2 à 5) Présentation de productions de Jan Pelkofer, Wilhelm Buch, de Blexbolex, de Topor. Réalisation d’un livre, 6 ou 8 pages, à destination du jeune public, ou public naïf et sévère, avec des techniques variées de reproduction (tampons, photocopies, transferts, ...) Forme narrative, (pré)texte ludique, choix de papier, choix des outils, production d’un objet à 5 exemplaires. Intervenant : Jan Pelkofer, graveur Professeur référent : Frédérique Loutz Durée : 4 jours Période : du 7 au 10 novembre 2016 Lieu : Pôle impressions/éditions Mettre en test puis en œuvre les principes et fonctionnements de la communication agrégative, entre sites, blogs, réseaux sociaux, newsletters pour aider les étudiants à gérer leur identité numérique et leur stratégie de visibilité. Intervenant : Franck Désert ou Renaud Vercey (à confirmer) Professeurs référents : Frédérique Entrialgo, Ronan Kerdreux Assistant d’enseignement : Grégoire Lauvin Durée : 4 jours Période : 14 au 18 novembre 2016 Lieu : à préciser OVNI objet volant non imaginé 25 étudiants maximum (années 2 à 5) En partenariat avec Parrot SA, Paris (entreprise française spécialisée dans les industries du drone civil et des objets connectés). Un drone est un petit avion sans pilote, télécommandé ou programmé, utilisé pour l’observation. Comment pourrait-on augmenter ses capacités, modifier ou cacher son apparence et trouver de nouvelles possibilités, sensées ou même absurdes, pour son utilisation ? Le workshop OVNI est un travail sur les modifications visuelles et fonctionnelles d’un drone. Nous aurons à disposition pendant une semaine plusieurs drones Parrot. Les drones sont capables de porter des structures jusqu’à 500 grammes (pour ceux qui aiment les maquettes), et ils sont équipés d’un kit de développement pour la programmation (pour ceux qui aiment le code). Règles pour les concepts d’OVNI : 1. le drone doit être non reconnaissable 2. nous travaillons seulement avec des matières recyclées/trouvées (à quelques exceptions près) 3. il faut ajouter au drone une nouvelle fonction/utilisation Karim Fargeau, head of design chez Parrot, assistera au début du workshop pour présenter son parcours. Intervenant : Karim Fargeau, Head of design chez Parrot Professeur référent : Axel Schindlbeck Professeurs associés : Fabrice Pincin, Grégoire Lauvin et Julien Maire Durée : 4 jours Période : 14 au 18 novembre 2016 Hameau des verdets session 3 15 étudiants (années 2 et 3) Le cadre naturel et l’intérêt pour des questions écologiques et environnementales pourront être la colonne vertébrale de réflexion de ce groupe de travail : les modes de perceptions relatives au corps, au sens, dans le paysage (à travers le dessin, photo, vidéo…). « Le Hameau des Verdets » est une grande ferme agricole et forestière située dans un paysage type des Alpes-de-HauteProvence. Sur peu de distance, l’environnement change, qu’il s’agisse de la végétation ou du relief. Entre le cadre de la ferme où règne un chaos d’éléments divers et la nature environnante tout autant hétérogène, les potentialités d’un travail d’observation et de réflexion sont importantes. Les outils de cette observation doivent être multiples car l’effort de perception est conséquent. Le workshop n’a pas seulement pour but de produire des dessins, des photographies ou des vidéos aux qualités plastiques reconnaissables mais un travail quasi « documentaire» où un parti-pris sera mis en avant par l’étudiant, cela parallèlement à la rédaction d’un court texte en fin de séjour. Lieu : base terre Conférence et présentation du travail le 14 novembre Professeurs référents : Piotr Klemensiewicz, Charlie Jeffery, Sylvie Fajfrowska Durée : 5 jours Période : 14 au 18 novembre 2016 Lieu : Hameau des verdets (04) « Le matériel d’enregistrement numérique d’aujourd’hui voudrait réactualiser la promesse totalisante d’une mémoire infaillible, panoptique, objective : nous ne raterions rien, tout serait documenté, et géo localisé. Et pourtant, malgré les innovations technologiques qui conduisent à l’épuisement de « l’ici et maintenant », le lieu continue de nous échapper, de glisser dans ses multiples temporalités, de se recomposer à travers une multitude d’interprétations possibles. Il nous faudra aussi prendre le parti du corps, et assumer nos présences d’observateurs partiaux, en faisant de la marche, du mouvement, des interactions avec les autres, et avec l’espace, de véritables outils de montage, afin d’engager le travail de composition au moment même de la prise de son, sans retourner en studio. Il nous faudra inventer les tactiques, les règles, les protocoles ou les contraintes qui nous permettront de déjouer et de rejouer nos habitudes perceptives, nos goûts, nos certitudes ou nos conformismes d’usagers des espaces, afin d’inaugurer avec le lieu une relation ouverte, indéterminée et singulière ». Sur le champ, écritures phonographiques 8 étudiants maximum (années 2 à 5) En partenariat avec le GMEM Atelier de travail sur la prise de son envisagée comme écriture d’espace-temps. Entre deux langues 10 étudiants sur sélection des professeurs (années 2 à 5) Dans le cadre de l’ARC Voir, capter et retranscrire la parole. Par diverses expériences, nous tenterons d’imaginer des modes de description – transcription – traduction du réel en langues (réelles ou imaginaires) et nous réfléchirons au passage d’une langue à une autre : un travail de réflexion sur la traduction, sur ce qui s’y perd et ce qui s’y enrichit. « La langue des signes a la particularité d’être une langue qui ne peut être fixée par l’écriture. Elle se trace en direct dans un espace de parole en trois dimensions, appelé espace de signation. Elle transforme l’espace en langage. Cette dimension spatiale engendre une structure syntaxique plus proche du montage cinématographique que des constructions linéaires des langues verbales. Elle utilise le zoom, l’alternance de plans, le travelling comme formes d’énonciations et la personne qui signe se place comme une caméra par rapport à son discours : le champ de vision et l’angle de vue sont dirigés et variables. Le caractère visuel de la langue et sa proximité avec le réel, offrent au genre descriptif un potentiel d’invention et un champ d’expérimentation particulièrement féconds : la description d’une forme concrète ne se réduit pas à une simple pantomime ; elle extrait des traits caractéristiques et campe une image du réel en quelques gestes, précisant son aspect par différents outils linguistiques. Elle dit plusieurs choses simultanément en associant la configuration, l’orientation et l’emplacement des mains ; l’amplitude et le rythme des mouvements ; la posture des épaules et de la tête ; l’expression du visage ; la direction du regard et la position des lèvres et de la langue ». Voir ce qui est dit, extrait des notes de recherche, Camille Llobet, Ed. Les presses du réel. Possibilité de restitution au Mac/Val fin janvier 2017 Intervenant : Pali Meursault, artiste, compositeur et fondateur du label Universinternational Professeur référent : Pierre-Laurent Cassière Durée : 4 jours Période : 15 au 18 novembre 2016 Lieu : Laboratoires audio (D2 en permanence, et LoAd ponctuellement) À l’étude, restitution du workshop à la Friche Belle de mai, 1er trimestre 2017 Obs IN 11 étudiants sur sélection du professeur (années 4 et 5 en priorité et année 3 sur dérogation) En partenariat avec l'École supérieure d’art d’Aix-en-Provence et l’École Nationale Supérieure de la Photographie à Arles. Dans le cadre de l'Obs IN, Observatoire des pratiques de création de l’image numérique trois ateliers/workshops et interventions théoriques sur la thématique de l’image opératoire sont proposés : •Workshop 1 : Optique expérimentale De la question des réalités générées au travers des protocoles de développement optique. Intervenants : Julien Maire, ESADMM/Jean-Pierre Beauviala/Caroline Bernard, ENSP, Arles Intervenante : Camille Llobet, artiste Professeurs référents : Franca Trovato, Cécile Marie-Castanet et Christine Mahdessian Durée : 5 jours Période : 14 au 18 novembre 2016 •Workshop 2 : New Atlantis New Atlantis (La Nouvelle Atlantide) est un univers virtuel partagé (multi utilisateur) en ligne dédié à l'expérimentation et à la création sonore. Intervenants : Peter Sinclair, Locus Sonus ESAAix / Grégoire Lauvin, ESAAix / + intervenant extérieur New Atlantis Tourner / plaquer 20 étudiants maximum (années 2 à 5) Découverte de la céramique à travers les techniques de base : tournage, travail à la plaque. Réalisation d’une pièce la plus grande possible avec 10 kg d’argile par personne seulement. •Workshop 3 Expérimenter une image 2.0 du monde, une représentation élargie par un humain augmenté, grâce à une perception améliorée du monde, au-delà des 5 sens traditionnels admis avec l'ajout d'un sens supplémentaire ou le développement d'un sens existant, par un dispositif tangible une prothèse électronique ou non, implanté ou non. Intervenant : Jean-Marie Foubert, artiste, spécialiste de la céramique Professeur référent : Saverio Lucariello Assistants d’enseignement : Ludovic Lacreuse Durée : 4 jours Période : 14 au 18 novembre 2016 P2 Intervenants : France Cadet, ESAAix / Jean-Pierre Roll, Docteur en neuroscience (Aix-Marseille université, CNRS) / Moon Ribas et Neil Harbisson artistes femmes, ou bruts. Intervenante : Cathryn Boch, artiste Professeur référent : Frédérique Loutz Durée : 4 jours Période : 27 février au 3 mars 2017 Lieu : (à préciser) Enseignant référent : Julien Maire Période : du 12 au 16 décembre 2016 Lieu : École supérieure d’art d’Aix-en-Provence-ESAAix Hameau des verdets, session 4 15 étudiants maximum (années 2 et 3) SEMAINE DE WORKSHOP DU 27 FEVRIER AU 3 MARS 2017 Voir texte du 1er workshop présenté plus haut (session 3). Professeur référent : Piotr Klemensiewicz Durée : 5 jours Période : 27 février au 3 mars 2017 Lieu : Hameau des verdets (04) Que cent fleurs s’épanouissent 20 étudiants maximum (années 2 à 5) Workshop basé sur la réalisation, dans un temps court, du plus grand nombre de petites sculptures possible. « Je donnerai des indications pour la confection de microsculptures qui seront ensuite agencées en groupe. La taille ne dépassant pas cinq centimètres permettra de multiplier les formes, d’accumuler les expériences voire d’aller jusqu’à l’épuisement. Avec quelques élèves motivés on devrait pouvoir facilement dépasser les premiers milliers. Cela fait longtemps que j’ai envie de faire ce genre de chose avec un groupe. » (Michel Gouery) Le silence est une vraie note 25 étudiants sur sélection des professeurs (années 2 à 5) En partenariat avec TEXAA, Société de tissus acoustiques. L’espace, qu’il soit construit, urbain, public, domestique, ne se limite pas à ses limites physiques et matérielles. L’air, la température, le son, l’odeur mais aussi les ondes électromagnétiques sont des constituants déterminants dans la façon de vivre et d’occuper un espace. Ces acteurs invisibles trop souvent négligés dans la conception d’un objet ou d’un espace sont pourtant les facteurs primordiaux dans les choix et les desseins de toute construction. Plus précisément, ce workshop initié par le studio DESING s’intéressera à l’acoustique des espaces. Le silence est une vraie note – John Cage 1952 4’33 de silence – John Cage 1952 Intervenant : Michel Gouery, artiste Professeur référent : Saverio Lucariello Assistant d’enseignement : Ludovic Lacreuse Durée : 4 jours Période : 27 février au 3 mars 2017 Lieu : base terre Conférence et présentation du travail le 27 février. Professeurs référents : Christophe Berdaguer et Fréderic Frédout Durée : 5 jours Période : 27 février au 3 mars 2017 Lieu : Ateliers de design Polymères précieuses 25 étudiants maximum (années 2 à 5) En partenariat avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le workshop s’inspire d’un mouvement global pour la réduction des déchets plastiques, qui a été porté en grande partie par le jeune inventeur Boyan Slat, puis par le designer Dave Hakkens en 2016. Ce dernier a développé un projet en open source intitulé Precious plastic, qui donne à chacun la possibilité de réutiliser et transformer des matières plastiques avec des machines simples, réalisées selon des plans de fabrication en open source : une usine de recyclage domestique dans le but de réduire les déchets plastiques et leurs conséquences pour l’environnement. Nous allons construire ces machines en amont du workshop dans les ateliers de l’école. Vous allez récolter tous vos déchets plastiques depuis le début du semestre en préparation du workshop. Pendant la semaine du workshop, nous les utiliserons pour fabriquer des objets selon vos matières, vos idées, plans, et moules. Liens utiles : www.preciousplastic.com www.studioswine.com/sea-chair www.theoceancleanup.com How to become a stream ? 15 étudiants sur sélection des professeurs, réservé aux étudiants inscrits dans le territoire La taverne de Platon. Marcher le long de l’Huveaune, sur les parties visibles, à Marseille pendant 4 jours, avec l’artiste franco-coréenne Seulgi Lee. Le titre du workshop vient d’un texte d’un autre artiste coréen, Kim Beom. Ce texte sera le guide de notre déambulation pendant les 4 jours. Il nous aidera aussi à créer un espace de discussion et de travail collectif et singulier. Nous allons bâtir des tentes, vivre et manger au bord de la rivière et puis marcher, échanger, lire et écrire des textes, filmer nos actions. Intervenante : Seulgi Lee, artiste Professeurs référents : Charlie Jeffery, Fréderic Valabrègue, Fréderic Pradeau, Luc Jeand'heur Durée : 4 jours Période : 27 février au 3 mars 2017 Lieu : Marseille Professeurs référents : Axel Schindlbeck, Fabrice Pincin, Julien Maire Assistant d’enseignement : Christophe Perez Durée : 4 jours Période : 27 février au 3 mars 2017 HORS SEMAINE DE WORKSHOP Assemblages – ressources 20 étudiants (années 2 à 5) Maligne ; le trait contamine, détermine, s’améliore 12 étudiants sur sélection du professeur (années 2 à 5) Mise en perspective des ressources présentes dans la région. Utiliser le potentiel des matières, des outils de production et usinage numérique pour générer une production issue d’un échange et d’un partage de savoir-faire, envisager des modèles S’immerger dans un dessin au sens réel du terme. Trouver des natures de ligne, pour envisager des espaces, des sensations physiques. Découvrir le travail de Cathryn Boch et de quelques P3 créatifs différents, riches et expressifs qui vont au-delà de la production en série. Libre Archipel 10 étudiants maximum sur sélection de l’artiste (année 2 en priorité) Intervenant : Fabien Capello, designer Professeurs référents : Agnès Martel, Philippe Delahautemaison, Frédérick Du Chayla Durée : 4 jours Période : mars- avril 2017 Libre Archipel est un projet d’André Fortino en collaboration avec l’ESADMM. Un film, des films. Les îles du Frioul. Fiction, performance, documentaire… des narrateurs, des étudiants, des acteurs, artistes, scénaristes… décor, jeu, paysage... Les classifications ne seront que de peu d’aide pour définir l’œuvre cinématographique à venir. Toutefois nous savons qu’une équipe d’étudiants réalisera un film, sa construction et sa réalisation étant elles-mêmes documentées par un autre film. Mais qu’en sera- t-il lorsque tout retour du Frioul vers Marseille sera impossible après la catastrophe ? Le film, les films, prendront-ils une sorte de vie, faite de chair, de pensée et de liberté, tangible et autonome, indépendante ? Le film et son territoire contraint échapperont-ils au monde des morts vivants ? Soudain un Libre Archipel ? Nathalie Dewez En partenariat avec la Verrerie de Biot En attente de précisions. Intervenant : Nathalie Dewez, designer Professeurs référents : Agnès Martel, Philippe Delahautemaison Durée : 5 jours Période : à préciser Louidji Beltrame En attente de précisions Intervenant : Louidji Beltrame Professeur référent : Didier Morin Durée : 4 jours Période : décembre 2016 Intervenant : André Fortino, artiste Référent : Jean-Louis Connan Période : octobre 2016 à janvier 2017 Calendrier : 5 octobre : 17h-19h, présentation du travail d’André Fortino, en amphithéâtre 6 octobre : rencontre avec les étudiants intéressés 18, 19, 20 octobre : premier temps sur l’île 14 au 18 novembre : écriture à l’école 24 novembre au 2 décembre : tournage sur l’ile du Frioul 9 au 13 janvier 2017 : tournage complémentaire si nécessaire 16 au 20 janvier 2017 : montage du film à la LOAD. Affiche/Montage/Assemblage 30 étudiants (années 2) Paul Cox investit différents champs dans son travail, allant de la peinture à la mise en scène, ou même au livre. Il a notamment réalisé durant des années les affiches de l’Opéra de Nancy. Son approche du dessin et du design graphique est singulière, teintée par ses différentes activités. Le thème sera défini par l’intitulé du concours d’affiches de Chaumont qui est dévoilé fin février. Un procédé de générations de formes et de combinaisons pour créer les affiches est envisagé afin de permettre la surprise, la sérendipité et le travail en groupe. Différentes techniques seront utilisées (sérigraphie, linogravure, photocopie, offset). Les affiches produites, résultat du workshop, seraient présentées au concours d’affiches de Chaumont. En préambule du workshop, un cours en amphithéâtre autour de l’affiche et des techniques relatives à l’atelier sera assuré par JeanBaptiste Sauvage. Ce cours sera également adressé aux étudiants de première année. CIRVA Sélections sur projets (années 3, 4 et 5) En partenariat avec le Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts plastiques – CIRVA. Le CIRVA et l’Ecole d’art et de design Marseille-Méditerranée organisent conjointement un workshop mené, en collaboration avec l’équipe du CIRVA, par des professeurs de l’école. Le workshop se déroule en trois temps : la première journée est consacrée à la visite du CIRVA par une quinzaine d’étudiants d’années 4 et 5 options art et design présélectionnés par les responsables du projet. Elle permet aux étudiants de découvrir les ateliers et les possibilités techniques et artistiques qui s’offrent à eux, et à partir desquelles ils vont pouvoir définir le projet qu’ils souhaiteraient mener dans le cadre du workshop. Une seconde journée est organisée pour réunir un comité de sélection des projets déposés par les étudiants. Ce comité rassemble la directrice et la coordinatrice d’atelier du CIRVA, le directeur artistique et pédagogique de l’ESADMM, la responsable des études et des professeurs. Au maximum cinq projets seront retenus par le comité de sélection (et au maximum 10 étudiants). Le workshop de 5 jours a lieu au CIRVA lors de la semaine de workshop de mars. Exposition à suivre… Intervenant : Paul Cox, artiste Professeur référent : Jean-Baptiste Sauvage Assistantes d’enseignement : Marta Rueda et Diane Malatesta Durée : 4 jours Période : dates à préciser Lieu : pôle édition Éditions/ relevés (années 2 à 5) Travail de relevé et d’édition autour des murs gravés des cellules des prisonniers de l’île. Intervenant : Guillaume Monsaingeon, membre de l’Oucarpo Professeur référent : Jean-Baptiste Sauvage Assistantes d’enseignement : Marta Rueda et Diane Malatesta Durée : 4 jours Période : dates à préciser Lieu : Château d’If / ESADMM pôle édition Enseignants référents : Agnès Martel, François Mezzapelle Assistant d’enseignement : Ludovic Lacreuse Période : du 20 au 24 mars 2017 Lieu : CIRVA, Marseille P4 CONFÉRENCES au travail. Il m’a semblé qu’une ronde se formait alors, dans laquelle entraient tour à tour sans complexe ni pudeur, des personnes et des personnages, des images et des anecdotes, toutes et tous plus à même de m’aider à identifier une confrérie d’immobiles pour qui le bien commun ne compte pas. Je pensais à cette littérature de copistes gaffeurs ou clownesques, à ces scribes paresseux, aux handicapés de Beckett, à l’affamé volontaire de Kafka. Me venait en tête un certain hédonisme qui traverse le cinéma de Rohmer, que l’on retrouve par petites touches chez d’autres réalisateurs (Gus Van Sant, Nanni Moretti ou Serge Bozon). À cela s’ajoutait quantité d’œuvres d’art jouant sur la figure du dormeur (Andy Warhol, Peter Fischli/ David Weiss, Rodney Graham, Ugo Rondinone) ou conçues par des artistes à la limite du renoncement (Robert Filliou, Marcel Duchamp, Ad Reinhardt, Roger Ackling, Walter De Maria). Un œil attentif repèrera sans mal cette assemblée prise dans le labyrinthe de la négation. L’œuvre d’art est parfois aussi un grand silence qui ouvre sur une contemplation agitée et inquiète. Nous verrons qu’entre les deux, entre l’horizontalité et la verticalité, entre torpeur anesthésiante et boulimie productive, l’histoire est grande et pourrait commencer ainsi, au beau milieu d’une scène d’une belle passivité active : « La robe de chambre avait, aux yeux d’Oblomov, des vertus inestimables : elle est douce, flottante, on n’y sent plus son corps ; (…) elle se prête à tous les mouvements ». Ce cycle de conférences se déroulera dans l’amphithéâtre de l’école, à partir de décembre 2016, il est ouvert à toutes les années. Se référer à la partie recherche pour la journée d'étude et le colloque –– Annette Malochet, historienne d’art, Guy Scarpetta, écrivain et critique d’art, Francesca Napoli, historienne et critique d’art, Michel Gouery, artiste, Jean-Marie Foubert, artiste, spécialiste de la céramique, invités par Saverio Lucariello –– Gilles Kelifa, restaurateur, Thierry de Deyne, chimiste chez Pébéo et restaurateur, invités par Piotr Klemensiewicz et Alain Rivière –– Georges Navet, philosophe, invité par Vanessa Brito –– Philippe-Alain Michaud, conservateur du patrimoine, Philippe Grandrieux, réalisateur, Alain Bergala, cinéaste, critique aux Cahiers du cinéma, commissaire d’expositions, invités par Didier Morin –– Christelle Tea, plasticienne et photographe, invitée par Frédérique Loutz –– Béatrice Josse, curatrice, directrice du Magasin de Grenoble, Paul de Marini, performer, Charles Aubin, curateur associé à la biennale new-yorkaise Performa, Edwin Carels, curateur, Luc Courchesne, directeur du Metalab / Monique Savoie, directrice de la SAT Montréal, invités par Julien Maire –– Dominique Petitgand, artiste, Sébastien Roux, compositeur de musique électronique, invités par Pierre- Laurent Cassière –– André Fortino, artiste, invité par Jean-Louis Connan ACTIVITÉS DE RECHERCHE –– Karim Fargeau, Head of design chez Parrot invité par Axel Schindlbeck (sous réserve) BUREAU DES POSITIONS PROGRAMME 2016-2017 –– Ariane Prin, designer, invitée par Agnès Martel (sous réserve) Positions Stratégiques Journée d’étude 2017 (date à préciser) Professeurs : Vanessa Brito et Frédéric Pradeau –– David Evrard, artiste, invité par Jean-Louis Connan –– Jean Soum, physicien, enseignant chercheur en architecture, invité par le Studio Desing ´ CONFÉRENCES ESPACES SANS QUALITÉS : « C’est d’abord sur le terme de position qu’il nous faut réfléchir ici, car il relève du vocabulaire guerrier. La position désigne la place à partir de laquelle on va pouvoir combattre, ou sur laquelle on va amener l’adversaire pour le tenir à sa disposition. Elle ne signifie donc pas seulement un espace, mais une posture nécessaire à l’affrontement. On prend position dans l’effort dynamique d’une tension. [... C’est] un choix postural en vue d’un impact spécifique». (Christiane Vollaire) –– Olivier Mongin, écrivain et essayiste et Olivier Vadrot, designer, scénographe et commissaire d’exposition –– Michel Lussault, géographe et Patrick Bouchain, architecte (sous réserve) ´ CYCLE THÉORIE DU DESIGN : –– Laurence Mauderli, historienne et théoricienne de design –– Claire Fayolle, journaliste spécialiste du design, Toute position se définit dans un contexte, au sein d’une situation, en fonction d’une stratégie. Comment un stratège pense-t-il l’acte de prendre position ? Que peut apprendre un militaire ou un entraîneur sportif aux artistes sur la manière dont une position se dessine et se précise ? Que peuvent-ils échanger sur les choix posturaux qu’ils adoptent en vue d’impacts spécifiques ? Alors même qu’ils poursuivent des objectifs différents, que peuvent-ils comprendre des risques auxquels ils s’exposent et des raisons qui les font courir ? Pour chercher des réponses à ces questions, cette journée d’étude se propose de susciter la rencontre entre un militaire, un entraîneur, un commentateur sportif et un historien de l’art, cernés de toutes parts par de jeunes artistes. commissaire d’exposition –– Marie-Haude Caraës, chercheur, Équipe Urbanités contemporaines et directrice de l’École de Tours (TALM) ´ CYCLE DE CONFÉRENCES PROPOSÉ PAR CÉCILIA BECANOVIC, COMMISSAIRE, CRITIQUE D’ART ET GALERISTE INVITÉE À L’ÉCOLE POUR L’ANNÉE 2016-2017 : « Pendant longtemps, je me suis reconnue dans le vol du papillon face à une bibliothèque personnelle en grande partie inexplorée. Je voyais dans chacun de mes choix une visée nonchalante guidée par les incontournables classiques et les conseils d’estimables amis. Je n’avais pas de sujet, jusqu’à ce que me tombe dans les mains le DvD auto-édité, sorte de carnet filmé, intitulé « Ma bulle » (2007) réalisé par Anne Benhaïem. L’une des séquences les plus touchantes décrit un aristocrate oisif imaginé par Yvan Gontcharov dans son roman Oblomov. Caméra au poing, la réalisatrice discute de ce classique de la littérature russe du XIXe siècle avec Pierre Léon, un ami lui aussi réalisateur. J’ai beaucoup aimé que cet échange se passe dans une cuisine autour d’un café et que tout à coup le personnage d’Oblomov devienne le prétexte à penser notre relation La position du chercheur Rencontres indisciplinées : arts, histoire, sciences sociales. Colloque au MuCEM ouvert à tous les étudiants. Juin 2017 (dates à préciser). Partenaires : ESADMM, MuCEM, Centre Norbert Elias, Laboratoire GRHis de l’Université de Rouen-Normandie. P5 En rapprochant les figures de l’artiste et du chercheur en sciences sociales, ce colloque se propose de penser les opérations de la recherche en dehors des frontières disciplinaires, afin de constituer un laboratoire de réflexivité et d’innovation, utile aux uns et aux autres. Il ne s’agit pas de s’intéresser en priorité à l’artiste théoricien, ou aux chercheurs du monde académique qui feraient un pas de côté par rapport aux normes de l’institution, mais bien de confronter différentes stratégies pour dire des états du monde et des formes de rapport à ce monde, passé ou présent. Il s’agit de mettre l’accent sur la part commune de matérialité du travail de recherche, dans confrontation avec les matériaux, les archives, les sujets observés, et de susciter un dialogue autour des formes d’exposition. leur participation en creux (Museum of Old and New Art – Hobart, Centre Pompidou – Metz). Le Bureau des Positions invite ces artistes à choisir leur forme de participation au colloque « La position du chercheur ». Suite à notre réflexion sur l’inconfort et le « mal-aise » (R. Barthes) comme postures susceptibles d’être à l’origine d’une position critique, il s’agira maintenant de mettre à l’épreuve la politique de l’humour de ceux qui travaillent confortablement en dormant. Workshop Faire et penser (en deux temps) 10 à 15 étudiants sur sélection du professeur (années 2 à 5) Positions de recherche Intervenants : Alain Sonneville et Pierre-Claude de Castro Professeur référent : Vanessa Brito Durée : 3 jours Période : mai 2017 (dates à préciser) Professeur : Vanessa Brito Périodicité : semaine a/vendredi 13h-18h Localisation : ESADMM salle 3, Centre de documentation du FRAC. Séminaire ouvert aux étudiants des années 3 à 5 Premier temps (14-15 et 17-18 octobre) : Visite de l’exposition Abraham Cruzvillegas : Autoconstruction approximante vibrante rétroflexe au Carré d’Art, Nîmes, suivie d’un workshop à l’ESADMM avec l’artiste. Objectifs : Interroger le rapprochement entre les figures du chercheur et de l’artiste. Comprendre et mettre à l’épreuve les processus et dispositifs singuliers au travers desquels le positionnement de chacun se construit. Comment une position (politique ou éthique) se construit-elle? À travers quelles dis-positions méthodologiques, quelles opérations de trans-position, quelles formes d’ex-position ? Découvrir de nouvelles formes d’écriture en arts, en histoire, en anthropologie visuelle et au cinéma. Deuxième temps (4-6 janvier) : à l’ESADMM « Faire, c’est penser », nous explique Richard Sennett dans son éloge du travail manuel. « Penser, c’est faire », nous rappelle Matthew B. Crawford, un philosophe qui est aussi mécanicien. Ce workshop met à l’épreuve ces théories de deux manières différentes. D’une part, il s’agira de mêler tâches manuelles et lectures de textes. D’autre part, une visite de l’exposition d’Abraham Cruzvillegas au Carré d’art de Nîmes, et une rencontre avec l’artiste à l’ESADMM, nous auront permis d’étudier de près la pratique d’« autoconstruction » de cet artiste mexicain, inspirée de son enfance dans un bidonville de Mexico, où les maisons étaient construites par les habitants au gré des nécessités avec des matériaux souvent trouvés et recyclés. Ainsi les questions économiques du travail, de l’autonomie, et du développement inégal viendront se mêler à celles du rôle de la main, de l’outil, de nos relations matérielles aux objets et aux situations. Contenus : Le séminaire se construit en articulation avec le programme du colloque « La position du chercheur. Rencontres indisciplinées : arts, histoire, sciences sociales ». Il s’agit d’interroger des gestes de recherche, des opérations communes à l’artiste et au chercheur en sciences humaines et sociales : les gestes de la collecte, protocoles, opérations de transcription et de traduction, processus d’écriture et formes de narration, traitements de l’archive et des témoignages, usages de la citation et de la paraphrase, invention de nouvelles formes d’énonciation. Références : Bourgeois, Caroline (et al). Abraham Cruzvillegas (Actes Sud, 2007) Cruzvillegas, Abraham. A la petite ceinture (Chantal Crousel, 2010) Crawford, Matthew B. Eloge du Carburateur, 2009 (Editions de la Découverte, 2010) Sennett, Richard. Ce que sait la main, 2008 (Albin Michel, 2010) Références : Un dossier de textes est à disposition des étudiants à la BAD. Parmi les textes à lire : De Certeau, « L’établissement des sources, ou la redistribution de l’espace », in L’écriture de l’histoire, Paris, Gallimard, 1975, pp. 100-106. Didi-Huberman, « Exil » ; « Position » ; « Distanciation » ; « Étrangeté », in Quand les images prennent position, Paris, Minuit, 2009. Farge, « Voir la voix », in Essai pour une histoire des voix, Paris, Bayard, 2009, pp. 279-298. Ginzburg, « L’estrangement », in À Distance, Neufs essais sur le point de vue en histoire, Paris, Gallimard, 1998, pp.15-36. Ginzburg, « Déchiffrer un espace blanc », in Rapports de force, Histoire, rhétorique, preuve, Paris, Gallimard, 2000, pp. 87-100. Rancière, « La Paraphrase », in revue Conséquence, n.1, 2015, pp. 35-39. Intervenant : Abraham Cruzvillegas Professeurs : Anna Dezeuze, Frédéric Pradeau Durée : 4 + 3 jours Période : 14-15 et 17-18 octobre 2016 et du 4 au 6 janvier 2017 Workshop Alain Sonneville et Pierre-Claude de Castro 10 à 12 étudiants sur sélection (années 2 à 5) « Cet atelier sera articulé autour du colloque “La position du chercheur” qui se tiendra au MuCEM courant 2017. Étant invités à y participer “à notre manière”, nous y répondrons par une absence paradoxale qui sera l’aboutissement d’une réflexion avec les étudiants sur la notion de “désœuvrement”… » AS et PCDC. Alain Sonneville et Pierre-Claude de Castro proposent leurs services d’artistes dormeurs aux musées, où ils réalisent des « contre-performances » ou des « inactions interpassives ». Avec Leur entrée dans l’art, « une histoire d’étiquette et de service rendu en forme de bouche-trou », ils exposent une série de cartels à la place des tableaux prêtés par le Musée des Beaux-arts de Rouen. Ils développent ensuite le projet des expositions « Sans Nous » à l’aide d’une formule \{AS&PCDC} qui signifie leur absence ou P6 RÉSEAU CINÉMA EN ÉCOLES D’ART PROGRAMME 2016-2018 Production envisagée : Production d’un film en collaboration avec les autres participants (film qui réunit des éléments locaux dans chaque site, et des parties tournées ensemble, une semaine de tournage commune en 2017/2018) 10 à 15 étudiants années 3, 4, 5 Professeurs : Vanessa Brito et Lise Guéhenneux •Transmission des conférences et workshops en résonnance avec le sujet du Réseau Cinéma par plateforme numérique aux autres écoles pour permettre un échange et une mutualisation des ressources Le Réseau Cinéma rassemble plusieurs écoles supérieures d’art et réfléchit à la place prise par le cinéma ces dernières années au sein des écoles d’art. Il s’agit d’explorer le cinéma non comme un médium, mais comme un mode de pensée, une écriture, un régime de production et d’agencement des images. Il est envisagé comme un moteur de décloisonnement des disciplines, comme un mode du faux raccord entre les différents domaines convoqués. Concernant les recherches sur les deux ans à venir (2016-2018), nous allons porter notre attention sur les collections d’ethnologie et des musées d’histoire naturelle des différentes villes où sont ancrées les équipes du Réseau Cinéma. Nous envisageons d’associer une démarche cinématographique à un travail d’analyse et d’enquête à propos de ces objets. En collaboration avec des artistes et théoricien(ne)s invité(e)s nous allons confronter l’histoire du cinéma ethnographique et l’histoire de la muséographie. Ce travail passera par le visionnage de films d’artistes contemporains qui, informé(e)s de la critique muséographique institutionnelle, repensent les conditions même de possibilités d’un cinéma décolonial et postethnographique aujourd’hui. Pour cela nous allons nous inspirer de films contemporains qui emploient de nouvelles écritures documentaires sans être directement inscrits dans le corpus des films classiquement dits d’anthropologie, pour en analyser les outils d’investigation, d’exploration et d’interprétation du réel (de Trinh T. Minh Ha à Mathieu K. Abonnenc, d’Alain Resnais et Chris Marker à Ana Vaz). Partenaires : les Laboratoires d’Aubervilliers Les écoles supérieures d’art du Réseau Cinéma : Les écoles d’art d’Aix-en-Provence, d’Angers, de Bourges, de Marseille, de ValenceGrenoble et de Toulon. Contenus et déroulé de l’ARC : Projections, visites de musée, lectures, discussions, tournages, repérages Objectif sur les deux ans : Étude de l’histoire du cinéma ethnographique, de sa critique et de ses relectures •Réflexions autour des musées d’ethnographie et d’histoire naturelle comme éléments cruciaux pour la construction de la modernité européenne par la définition d’une altérité (nature, cultures lointaines) •Comprendre les conceptions du temps et de l’espace dans ces musées •Réflexions sur la production d’images dans ces espaces – si la caméra a intégralement fait partie de l’entreprise coloniale, que la conquête et le contrôle des territoires colonisés se sont passés aussi par l’image, que veut dire « décoloniser le regard » ? •Le statut des objets dans les collections : en quelle mesure les approches latouriennes ou des nouveaux matérialismes permettent de concevoir autrement le pouvoir d’agir des objets exposés ? Quel effet cette conception changée pourrait-elle produire sur le cinéma ? •Rencontrer des artistes et théoricien(ne)s qui travaillent ces questions P7 L’ATELIER DES SITUATIONS, UNE ÉCOLE SANS ÉCOLE FRICHE LA BELLE DE MAI L’école supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée ouvre au début de l’année 2017 un espace de travail à la Friche la Belle de Mai. L’atelier des situations est une proposition d’école – d’art – qui n’a jamais la certitude d’enseigner, et questionne la transmission, notamment dans ses dimensions d’autorité. L’atelier s’inscrit dans la dimension « Recherche » telle qu’elle est travaillée dans les écoles d’art, dans son retournement des relations entre pratique et théorie, embrassée comme une inconnue au sein du régime esthétique. À la Friche la Belle de Mai, L’atelier des situations n’est pas un espace d’exposition. Il est une plateforme d’investigation accueillant différentes formes d’expérimentations, de présentations, de valorisations et de visualisations que l’école réalise, partage, présente et communique à l’extérieur et plus particulièrement aux acteurs des milieux de l’art et du design. Son objectif est de créer des séquences d’une « école sans école », rompant avec les mélancolies dystopiques, dans un esprit d’expérimentation de formats nouveaux dans lequel les définitions habituelles de l’exposition comme du travail artistique deviennent plus hybrides, mobiles. L’atelier des situations met en avant des temporalités fragiles et vivantes plus qu’un espace dédié, des réalités à la fois collectivement et spatialement inscrites et peu matérialisées. Il est plus particulièrement destiné à établir des collaborations avec les acteurs de la Friche la Belle de Mai, à serpenter dans son projet pluridisciplinaire. L’atelier tourne dans la nuit et le feu le consume Ateliers de recherches et de créations, projets de recherche, workshops, les formes de L’atelier des situations sont multiples, à inventer. Des artistes, des acteurs de la création dans toutes leurs diversités viendront y « faire école » autrement. Ses modalités de projets sont donc à inventer chaque fois, en donnant aux étudiants l’occasion d’être, là, au plus près de l’art, de manière active et critique. PRÉ-PROGRAMME 2016-2017 Outre les workshops précités, dont certains pourront avoir lieu à la Friche la Belle de Mai, deux grands projets menés par une commissaire d’exposition et un artiste invités par l’école, se dérouleront dans L’atelier des situations. La ligne de vie « La ligne de vie est une série de rendez-vous réguliers pendant lesquels nous questionnerons ensemble la notion d’exposition sur un mode essentiellement pratique. Suivant de nombreux exemples de l’histoire de l’art, mais pas seulement, l’exposition sera envisagée comme un médium ou un matériau, parfois comme une œuvre qu’il faut agencer de bout en bout. Parce que l’exposition est une activité commune à l’artiste et au commissaire et parce que la notion même d’exposition ne se limite pas au champ de l’art, nous serons sur un pied d’égalité : les artistes et les commissaires sont tous des producteurs de formes et d’espaces qu’il nous importera de problématiser. Chacun à sa façon, selon les questions qui le ou la concernent, prendra en charge quelques-uns des différents modes d’existence d’une exposition. Il s’agira de bien garder en tête que montrer son travail, exposer une œuvre d’art ou un objet quelconque ne va jamais de soi. Si certaines conventions existent, un accrochage n’est jamais neutre. En ce sens, une exposition est toujours l’occasion de travailler la distance nécessaire qui doit être maintenue entre une œuvre et le monde, entre l’artiste et son travail. Je vous propose de commencer par un travail collectif d’identification et d’étude de différentes formes d’expositions de manière à ce que nous arrivions à la Friche avec l’idée de mettre à l’épreuve la notion même d’exposition, dans un contexte spécifique dont nous tiendrons compte au fur et à mesure de nos envies, selon une ligne parfois fragmentée, souvent discontinue ». Cécilia Becanovic Commissaire, critique d’art et galeriste Incide (projet sous réserve) « La proposition est de réaliser un workshop, une publication et une exposition qui prendrait appui sur un scenario. L’exposition pourra se tenir dans un musée ou un centre d’art. Son écriture pourra être réalisée de différentes manières, des interviews, des investigations, des articles. Des repérages, des maquettes, des sculptures, des peintures, des affiches, des scènes. C’est tout cela que j’appelle “l’écriture”. Incide est le nom d’une gigantesque discothèque construite sous un dôme. Je m’intéresse à ces deux architectures, la caverne et la discothèque, qui ont ceci en commun : on y descend et il n’y a pas d’éclairage naturel. Je me suis intéressé aux discothèques surtout en lisant autour de l’avant garde italienne en architecture dans les 60’s et 70’s où la plupart de ces jeunes créateurs construisaient peu et vivaient en créant des magazines, le plus célèbre étant « casa bella » et des intérieurs de discothèques. Il y a aussi ce film : SOB (the Sound Of Belgium) qui est passionnant sur la manière dont ces lieux ont créé de nouveaux modes de vie (…). Début : pistes de danses, bars, petites cascades, différentes ambiances dans cette salle ronde dont la voute est étoilée des spots lumineux de la discothèque. Il y a des spectacles, cabaret, tableaux vivants, spectacles de danse et magiciens… Sur ce que l’on pourrait dire être une plaine, pratiquement, avec des fausses plantes, de l’herbe, des arbustes par endroit, qui prend tout l’espace de la gigantesque salle, a été créée, dans un coin, une sorte de « forêt » artificielle. Bien sûr, ça a l’échelle d’un bosquet, une quinzaine d’arbres, mais les mousses, fougères, l’éclairage lunaire, un cerf et deux biches apprivoisés, quelques lapins, là, au bord de l’eau, constituent un coin de nature. Dans cette « forêt » se tourne un film. C’est un film de genre, une série de second ordre. Un thriller zombie extraterrestre. La scène que l’on tourne là est celle de survivants blessés, errants, tentant d’appeler des secours dans le lointain alors que des monstres sont sur le point d’apparaître (…) » David Evrard, artiste. La suite sera présentée par David Evrard en octobre (à confimer) à l’école. Le texte complet sera disponible sur le site de l’ESADMM.