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N° 4677 – Jeudi 25 février 2016 Page 1/15 A LA UNE 1 ■ Bretagne : signature d'un COM entre INDUSTRIE DES PROGRAMMES 6 ■ MipTV : présentation en avant-première la Région, France 3 Bretagne, TVR, Tébéo, TébéSud et Brezhoweb mondiale de Roots (A+E Networks) ■ Vivement Lundi ! : entrée en production de la série hydride La science des soucis pour France 4 ■ Netflix : Dark, première série originale allemande ■ Amazon : Jean-Claude Van Damme jouera son propre personnage dans une série comique ■ BBC : commande d'une 6e saison pour Death in Paradise TNT 3 ■ LCI / TNT gratuite : les détails de la nouvelle convention, publiée au JO ENTREPRISES ET MARCHES 3 ■ Bouygues Telecom : l'opérateur a creusé sa perte en 2015 ; 360 000 nouveaux clients haut débit fixe ■ Bouygues Telecom / Orange : Bouygues vise 15 % du nouvel ensemble issu d'un éventuel rapprochement ■ Gameloft : la famille Guillemot se renforce dans le capital pour riposter à l'OPA de Vivendi ■ Warner Bros. : acquisition auprès du japonais SoftBank de DramaFever, service international de VOD/SVOD ■ Bande 700 MHz : towerCast indemnisé à hauteur de 18,2 M€ par l'ANFR ■ INA : accord-cadre avec l'Equateur pour la numérisation et la valorisation du patrimoine audiovisuel INSTITUTIONNEL ■ Médiamat’Thématik : date de la prochaine étude 6 RADIO ■ Radioline : 1er service de radio NOMINATIONS, MOUVEMENTS ■ Matignon : Emmanuel Marcovitch 9 devrait être nommé conseiller médias et industries culturelles PROGRAMMES 10 ■ M6 / Shine France : Stéphane Plaza ne veut plus présenter Qu'est-ce que je sais vraiment ? 8 européen avec un catalogue de 60 000 radios et podcasts ■ Euronews : la chaîne doit renoncer à diffuser Euronews Radio en RNT INTERNET 8 ■ Euronews : accord de reprise dans les taxis connectés MediaSize ■ Google : lancement du projet AMP avec des partenaires médias notamment français INTERNATIONAL 9 ■ France 24 : lancement de son service en espagnol en 2017 (Hollande) ■ G-B : les investissements pubs dans le média TV ont dépassé les 5 Md£ en 2015 ■ BBC : le futur service OTT destiné aux Etats-Unis s'appellerait BBC Extra ■ France 2 / Escazal Films : les séquences Verbatims lancées ce week-end dans 13h15 le dimanche ■ France 2 / Vivement Lundi ! : diffusion du court-métrage d’animation Sous tes doigts le 28 février ■ Cyril Hanouna : l'animateur de D8 aurait menacé un autre journaliste du groupe Canal+ ■ Europe 1 : F. Ruffin s'en prend à A. Lagardère au micro de sa propre station AU FIL DES TWEETS… REVUE DE PRESSE AGENDA PLAN DE FINANCEMENT 12 12 14 15 P’tit Quinquin ________________________________________________ A la Une Bretagne : signature d'un COM entre la Région, France 3 Bretagne,TVR,Tébéo,TébéSud et Brezhoweb Le « projet audiovisuel breton » voulu par la Région prend forme : la collectivité a signé un contrat d'objectifs et de moyens d'une ampleur inédite, avec France 3 Bretagne, les télévisions locales TVR, Tébéo, TébéSud, la webTV Brezhoweb et la plate-forme Breizh Créative. L'objectif est de développer la filière audiovisuelle du territoire, en augmentant le nombre d'œuvres produites (documentaire, fiction, animation) et en améliorant leur financement. Au programme aussi : une étude de faisabilité d'une chaîne de plein exercice destinée, a minima, aux bouquets ADSL. Elle sera menée par France Télévisions. La Région Bretagne a conclu en décembre un contrat d'objectifs et de moyens (COM) d'une ampleur inédite, puisqu'il concerne non pas une chaîne locale mais l'ensemble des diffuseurs présents sur le territoire, à savoir France 3 Bretagne, les télévisions locales hertziennes TVR (Rennes Cité Média), Tébéo et TébéSud, filiales du groupe Le Télégramme, ainsi que la webTV Brezhoweb et la plate-forme « de la créativité bretonne » Breizh Créative, a-t-elle annoncé ce mercredi. Ce « projet audiovisuel breton » correspond à la volonté de la Région de développer la filière audiovisuelle du territoire et s'appuie sur un précédent COM, signé en 2009 avec les seules chaînes locales. L'intégration de France 3 Bretagne, acteur essentiel de la région, lui donne une nouvelle dimension : elle est d'ailleurs la première antenne régionale de France Télévisions à signer un COM avec une collectivité, si l'on excepte la chaîne corse ViaStella. Association d'objectifs collectifs et individuels Ce COM, signé le 10 décembre par l'ensemble des partenaires pour une durée de trois ans, est www.satellimag.fr Jeudi 25 février 2016 2/15 l'aboutissement de longues réflexions et négociations – menées dans le cadre de « l'acte III de la décentralisation » lancé par le gouvernement en 2013 – et a fait « consensus » lors de sa présentation aux (précédents) conseillers régionaux en juillet, a indiqué Jean-Michel Le Guennec, directeur de France 3 NordOuest à Satellifax. Le texte associe objectifs collectifs et individuels avec un engagement de la Région de 1,6 million d'euros pour la période septembre 201531 août 2016. S'y ajoutent des investissements en numéraire et majoritairement en industrie de chacun des diffuseurs, ce qui représente au total un montant équivalent à 2,9 M€ pour cette première année. La subvention régionale est fléchée par action et par société, à raison de 393 640 € pour France 3 Bretagne, 564 746 € pour TVR, 436 462 € pour Tébéo, 24 400 € pour TébéSud, 40 000 € pour Brezhoweb et 151 667 € pour Breizh Créative, selon le document dont Satellifax a eu copie. que « les acteurs qui vont y contribuer sont très largement bretons ». Le premier numéro de ce magazine encore non titré est prévu pour avril avec une diffusion chez l'ensemble des partenaires. Le magazine sera tourné sur les plateaux rennais de France 3. Toujours du côté des objectifs collectifs, le contrat prévoit « la réalisation de projets de fiction et/ou d'œuvres d'animation, en mutualisation avec les chaînes locales (TVR, Tébéo, TébéSud) et autres acteurs audiovisuels locaux (producteurs et réalisateurs de Bretagne) ». La Région prévoit d'y consacrer plus de 200 000 € en année 1 : « Le développement de la filière fiction [animation et cinéma compris, ndlr] est également au cœur du projet », souligne le document. 5 documentaires supplémentaires coproduits par an coordination des diffuseurs en matière d'offres en langue bretonne. A noter : la convention de partenariat En termes d'actions collectives, le contrat prévoit ainsi la production de cinq documentaires de 52' par an en supplément du volume habituellement produit par les chaînes. Celles-ci en seront coproductrices avec un apport de 25 € par minute pour chaque antenne, a précisé Jean-Michel Le Guennec. Trois développements sont déjà en cours : Les voleurs de feu de Brigitte Chevet chez Vivement Lundi !, Fin de moi(s) de Sylvain Bouttet de Carrément à l'Ouest et Des bateaux et des hommes de Frédéric Chignac chez Via Découverte, a-t-il ajouté. Le « programme » documentaire, qui fait l'objet d'une subvention régionale de 411 884 €, prévoit également une amélioration du financement des œuvres avec des apports en numéraire réévalués « pour respecter, voire dépasser les montants minimums demandés par le CNC », indique le COM. portant sur la promotion de la langue bretonne liant depuis une trentaine d'années France 3 Bretagne et la Région n'a pas été intégrée au COM, mais pourrait l'être à l'avenir, a précisé Jean-Michel Le Guennec. France Télévisions s'est par ailleurs engagé à mener, « conformément au souhait de la Région », une « [étude de] faisabilité d'un projet de chaîne régionale de plein exercice diffusée sur un canal dédié, susceptible d'être éditée avec d'autres partenaires, qui constituerait un nouvel espace de diffusion notamment pour les contenus coproduits dans le cadre du contrat d'objectifs et de moyens », indique le contrat. Cette chaîne, « complémentaire de l'offre existante », serait reprise, « a minima pour une première phase », dans les bouquets ADSL-fibre des opérateurs. Améliorer la couverture des événements sportifs Le COM intègre aussi la couverture d'« événements sportifs fédérateurs et emblématiques en Bretagne » (185 000 € de subvention régionale), ainsi que la Simone & Raymond sélectionnée pour la production d'un magazine culturel Par ailleurs, un nouveau magazine culturel mensuel (9 x 52' par an) va également être lancé en coproduction avec le même mode de financement. Piloté par France 3 Bretagne et Breizh Créative, il a « pour vocation de mettre en perspective la richesse et la diversité de la production artistique "made in Breizh" en y valorisant toutes les formes d'expressions », indique le communiqué. Après appel à projets et cinq dossiers reçus, le choix s'est porté sur celui de Simone & Raymond Productions (Stéphanie Elbaz)… une société parisienne. « C'est la règle du jeu ; c'était le meilleur projet », a expliqué Jean-Michel Le Guennec, assurant par ailleurs France 3 Bretagne : lancement de HD, l'heure du débat le 5 mars Parallèlement à ces ambitions collectives, les diffuseurs ont également pris des engagements propres. France 3 Bretagne va ainsi lancer, samedi 5 mars à 11h, un nouveau magazine sociétal : HD, l'heure du débat. Ce nouveau rendez-vous (30 numéros par an), produit en interne, sera programmé trois fois par mois, en alternance avec l'actuel magazine La voix est libre qui, d'hebdomadaire aujourd'hui, deviendra donc mensuel. « L'originalité de la démarche » initiée par la collectivité et construite « collectivement dans le temps » rend l'expérience intéressante pour « un certain nombre de régions [qui] la regardent de près », a estimé JeanMichel Le Guennec. __________________________________________________________________________________________________________ Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1219 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax – Directeur des publications Satellifax et Satellimag : Joël Wirsztel Abonnements : Véronique Olasz – Tél : 01 40 29 47 48 – Fax : 01 42 78 70 36 – [email protected], tarifs : 3 mois 930 €, 1 an 3 390 € Publicité : REMICS Régie, Remi Collard – Tél : 06 09 77 37 22 – [email protected] – Rédaction : 01 44 78 04 78, [email protected] – Directeur de la rédaction : Joël Wirsztel : @joelwir – Rédactrice en chef : Yvane Dréant – Rédaction : Tristan Brossat, Arnaud Grellier, Christine Monfort, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale Paoli-Lebailly, Isabelle Repiton, Carole Villevet Secrétariat de rédaction : Nathalie Grisoni, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 21e année de publication – © 2016 Fréquences Jeudi 25 février 2016 3/15 TNT LCI / TNT gratuite : les détails de la nouvelle convention, publiée au JO Le texte de la nouvelle convention de LCI, modifiée en vue de son passage sur la TNT gratuite autorisé le 17 décembre par le CSA, a été publié ce mercredi au de 9 minutes par heure en moyenne quotidienne, ni plus de 12 minutes pour une heure d'horloge donnée. Auparavant, la chaîne info de TF1 était limitée à 6' par heure en moyenne quotidienne, tout comme la convention de la chaîne d'info du groupe TF1 figure en annexe de la décision du Conseil du 19 février, qui fixe la date d'arrivée de LCI en clair le 5 avril prochain sur le canal 26. La nouvelle convention comprend les engagements qualitatifs et quantitatifs pris par la chaîne en matière de programmation et énonce l'ensemble de ses obligations, sur le plan de la publicité, de l'éthique ou encore de la diffusion d'œuvres françaises et européennes. BFM TV et iTELE actuellement. Journal officiel (nos informations du 18 février). L'avenant à 80 % de l'antenne dédiés à l'info Le texte indique que la part d'antenne consacrée aux JT et aux rappels de titres ne dépasse pas 30 % et que les magazines d'information spécialisés représentent au moins 30 % du temps d'antenne. LCI s'est aussi engagée à diffuser à des heures de forte audience des émissions traitant des domaines suivants : culture, actualité internationale, économie, diversité de la société française, entre 6h et 10h et entre 18h et minuit. L'information doit constituer globalement 80 % de la grille. La chaîne devra aussi diffuser des magazines consacrés à la vie européenne, la santé, la technologie, l'écologie et l'environnement, les régions et départements. La convention prévoit en outre la diffusion Le texte interdit en outre les couplages publicitaires avec les autres chaînes en régie chez TF1 Publicité. La convention de TF1 a été elle aussi modifiée en ce sens, au terme d'une délibération du CSA également publiée au Journal officiel. Cette interdiction prend effet pour deux ans à partir de l'arrivée en clair de LCI en TNT gratuite. Au plus tard à l'issue de ces deux années, le CSA engagera une nouvelle analyse concurrentielle pour examiner une éventuelle reconduction totale ou partielle de ces dispositions pour deux années de plus, indique encore la nouvelle convention. L'analyse portera sur les évolutions du marché publicitaire TV et ses équilibres. Elle sera rendue publique et fera l'objet d'un débat contradictoire entre LCI et le CSA. L'analyse pourra éventuellement faire l'objet d'une demande d'avis de l'Autorité de la concurrence. Précisions qu'au cours de la seconde période de deux ans postérieure au réexamen, la chaîne pourra d'un magazine d'information accessible aux enfants et aux adolescents. Rappelons que LCI a lancé, le 7 mars 2015, Le petit JT, en partenariat avec Mon Quotidien et l'INA. Toutefois, elle garde la possibilité d'adapter sa demander au CSA une levée ou une adaptation partielle de ses obligations, si les circonstances de droit ou de fait surviennent, d'une ampleur suffisamment importante pour modifier l'analyse du Conseil. grille si survient un événement exceptionnel et majeur lié à l'actualité. La part des femmes intervenant Indépendance éditoriale en plateau devra être au minimum de 30 % et tendra par étapes vers la parité, selon le texte. Ce nouveau positionnement éditorial, davantage axé sur les magazines que sur l'actualité chaude, constituait un des arguments majeurs de TF1, lors des auditions devant le CSA, pour convaincre le Conseil d'autoriser LCI en clair. Nouvelle analyse concurrentielle sur la pub dans 2 ans La convention fixe aussi les conditions en termes de diffusion de publicité. LCI ne pourra en proposer plus Elle doit s'engager également à préserver son indépendance éditoriale, notamment via la constitution d'un comité d'éthique. Celui-ci sera constitué de personnalités indépendantes de LCI et du groupe TF1. Sa composition devra être communiquée au plus tard dans six mois. Le comité pourra être saisi à tout moment par la direction de la chaîne, par les représentants du personnel, ou pourra s'autosaisir. La convention prévoit également que la rédaction de LCI « n'a aucun lien hiérarchique direct avec le groupe TF1 ». ____________________________________Entreprises et marchés Bouygues Telecom : l'opérateur a creusé sa perte en 2015 ; 360 000 nouveaux clients haut débit fixe Bouygues Telecom a creusé sa perte nette à 59 millions d'euros en 2015, contre 41 M€ un an plus tôt, mais son résultat brut d'exploitation (Ebitda) est conforme à ses prévisions, a-t-il indiqué ce mercredi. Le groupe, qui « poursuit les discussions » en vue d'un rapprochement avec Orange, a confirmé ses objectifs dans le cas d'« une stratégie stand alone », c'est-à-dire où il resterait indépendant. Le chiffre d'affaires est reparti à la hausse (+2 %) à 4,5 milliards d'euros. « Grâce à la stabilisation _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences Jeudi 25 février 2016 4/15 de l'Arpu mobile, aux bonnes performances commerciales et au plan d'économies, Bouygues Telecom a atteint son objectif d'Ebitda 2015 », relève l'opérateur. Ce dernier croît de 8 % à 752 M€, pour un objectif annoncé de 750 M€. 360 000 nouveaux abonnés haut débit fixe L'opérateur, présent dans la TV sur ADSL avec ses offres Bbox, annonce un gain net de 360 000 clients dans le haut débit fixe en 2015, dont 92 000 pour le seul 4e trimestre. Il confirme son objectif d'une croissance de 1 million d'abonnés fin 2017 par rapport à fin 2014. Son parc s'élevait à 2,8 millions de clients fin 2015. Dans le mobile, il s'élève à 11,9 millions de clients, après un gain net de 769 000 sur l'année écoulée. Parmi eux, 51 % (5,1 millions) sont des utilisateurs 4G, contre 32 % fin 2014. Le groupe Bouygues confirme qu'il « poursuit les discussions annoncées le 5 janvier 2016 en vue d'étudier un rapprochement entre Bouygues Telecom et Orange, qui conforterait son ancrage durable dans les télécoms ». Mais s'il est amené à poursuivre son chemin seul, l'opérateur maintient « un objectif de marge d'Ebitda de 25 % en 2017 avec un plan d'économies d'au moins 400 M€ en 2016 par rapport à fin 2013 », des prévisions annoncées en octobre. Il précise que ses investissements d'exploitation devraient être « de l'ordre de 750 à 800 M€ en 2016 ». Bouygues Telecom / Orange : Bouygues vise 15 % du nouvel ensemble issu d'un éventuel rapprochement Martin Bouygues, pdg du groupe Bouygues, n'envisage pas que son groupe, en discussions avec Orange sur un éventuel rapprochement avec la filiale Bouygues Telecom, détienne moins de 10 % du nouvel ensemble, a-t-il indiqué ce mercredi matin au cours d'une conférence de présentation des résultats. Le groupe a précisé dans la journée viser une participation « de l'ordre de 15 % ». Interrogé sur la possibilité d'une participation de 10 % à 15 % – régulièrement évoquée par des informations de presse –, Martin Bouygues avait estimé dans la matinée que ce serait « très correct », mais que « la question ne se pose pas » d'une participation inférieure à 10 %. Cette fourchette « ne visait que la partie payée via une augmentation de capital par Orange de façon à limiter la dilution de l'Etat et non la participation finale à l'issue de la négociation », a et puis ensuite, Orange fera éventuellement », a poursuivi le pdg. son offre Bouygues est « intéressé par une participation au capital d'Orange pour bénéficier de la croissance du marché » mais restera « extrêmement vigilant » sur les risques d'exécution, a poursuivi Martin Bouygues. Le groupe Bouygues se baserait sur une valorisation de 10 milliards d'euros de sa filiale télécoms. Stéphane Richard, pdg d'Orange, avait indiqué la semaine dernière qu'il s'agissait « d'une donnée de l'exercice ». « Il n'est pas concevable que l'on puisse s'éloigner beaucoup de ce prix de référence », issu de l'offre de Patrick Drahi sur Bouygues Telecom l'an dernier, et qu'elle pouvait « être justifiée par des synergies importantes », avait-il ajouté (nos informations du 17 février). corrigé le groupe dans l'après-midi. « Le reste sera acquis sur le marché », a-t-il encore indiqué. L'Etat, qui détient actuellement 23 % d'Orange, pourrait payer en partie Bouygues en actions, et en partie en numéraire, que Bouygues pourrait utiliser pour acquérir des actions Orange sur le marché, et monter au capital. Une des difficultés actuelles des négociations reposerait cependant sur le fait que le gouvernement ne souhaiterait pas descendre sous les 20 %. Orange et Bouygues Telecom avaient officialisé début janvier la reprise des discussions avec le groupe Bouygues en vue d'un rapprochement avec sa filiale télécoms. Martin Bouygues a justifié l'opération en soulignant les difficultés du secteur depuis le passage à quatre opérateurs avec l'arrivée de Free en janvier 2012, ajoutant qu'il ne connaissait « pas de Discussions « pas au-delà du trimestre » drame industriel plus fort depuis la Seconde Guerre mondiale en France ». « Il faut bien comprendre que Martin Bouygues a aussi posé des limites à la durée des discussions. « Il faut se donner quelques semaines mais pas le trimestre, pas au-delà », a-t-il souligné. « Ce sont des discussions très, très complexes. Il faut d'abord que les trois autres opérateurs se mettent d'accord entre eux, sur le projet qu'ils veulent faire Pas de scénario de sortie des télécoms le secteur souffre, les investissements ne sont pas en croissance », a-t-il noté, appelant de ses vœux un retour à trois opérateurs. « Je ne travaille sur aucun scénario de sortie du secteur », a encore précisé Martin Bouygues ce mercredi. Si les discussions n'aboutissent pas, l'opérateur poursuivra son activité de façon indépendante. Gameloft : la famille Guillemot se renforce dans le capital pour riposter à l'OPA de Vivendi La famille Guillemot, fondatrice de l'éditeur français de jeux vidéo sur mobile Gameloft, continue à se parer contre une prise de contrôle de Vivendi, qui a lancé une OPA sur l'entreprise, en poursuivant ses achats d'actions, selon un avis publié ce mercredi par l'Autorité des marchés financiers (AMF). _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences Jeudi 25 février 2016 5/15 Le groupe dirigé par Vincent Bolloré, qui détient 30,01 % du capital et 26,72 % des droits de vote de Gameloft au 18 février, a dévoilé jeudi dernier un projet d'OPA au prix de 6 euros par action, soit une valorisation de Gameloft à quelque 512 millions d'euros (nos informations de vendredi). Pour lui, cette société « s'intègre parfaitement dans [sa] stratégie de développement comme un leader mondial des contenus et des médias ». De 18,99 % du capital et 27,26 % des droits de vote au 8 février, le groupe familial Guillemot est passé à 20,29 % du capital et 28,42 % des droits de vote. Dans une déclaration d'intention accompagnant l'annonce de leur renforcement au capital de Gameloft, les membres du conseil indiquent qu'ils « n'envisagent pas de prendre le contrôle de Gameloft SE, mais ne s'interdisent pas de le faire ». Et qu'ils « prendront les mesures nécessaires pour éviter une prise de contrôle hostile par des personnes qui pourraient remettre en cause la stratégie et la vocation mondiale de Gameloft SE au détriment de l'intérêt de la société et de tous ses actionnaires ». La famille Guillemot avait qualifié l'entrée de Vivendi à son capital de « non sollicitée » à l'automne 2015. Gameloft, dirigée par Michel Guillemot, se prononcera sur l'OPA de Vivendi après la tenue de son conseil d'administration qu'elle a convoqué cette semaine. Rappelons que Vivendi détient par ailleurs 14,9 % du capital d'Ubisoft, éditeur de jeux vidéo dirigé par un autre frère Guillemot, Yves. Warner Bros. : acquisition auprès du japonais SoftBank de DramaFever, service international de (S)VOD Warner Bros. (Time Warner) poursuit son déploiement dans le domaine des offres à la demande proposées en OTT. L'entreprise vient de conclure un accord avec le groupe japonais SoftBank pour acquérir 100 % de sa filiale américaine DramaFever, éditrice d'un service international éponyme VOD/SVOD spécialisé dans la fiction, a-t-il annoncé mardi. Lancé en 2009 avec des séries coréennes, DramaFever a, depuis, élargi sa gamme aux telenovelas, à des séries ou films d'autres territoires d'Asie (Japon, Taïwan, Chine) ou d'ailleurs, ainsi qu'aux autres genres de programmes télévisuels comme les documentaires, divertissements et programmes pour enfants, indique le communiqué. Sur son site, la société revendique une offre de « plus de 13 000 épisodes », grâce à « plus de 60 partenariats » conclus en matière de programmes, notamment avec Telemundo, Telefe et Artear en Amérique du Sud, KBS et SBS en Corée, CCTV et SMG en Chine, RTVE et Imagina en Espagne, MBC au Moyen-Orient, etc. La plate-forme, qui propose des sous-titrages « professionnels » en plusieurs langues (anglais, espagnol, portugais, coréen), assure regrouper plus de 300 000 utilisateurs actifs par jour pour une consommation moyenne de 34 minutes par visite et une moyenne de 600 000 millions de minutes vues par mois. Elle n'indique pas précisément sur quels territoires elle est disponible, mais souligne être compatible Chromecast et Amazon Fire Stick et être disponible sur la Xbox 360, sur les PS3, 4 et Vista, sur l'Apple TV, ainsi que sur les Smart TV Samsung et LG. « Explorer divers scénarios en OTT » Pour Time Warner, qui possède également Turner (Cartoon Network, CNN…) et HBO, cette acquisition s'inscrit dans sa stratégie de développer des contacts directs avec les téléspectateurs. Elle s'est déjà traduite par la reprise, cet été, d'iStreamPlanet, société spécialisée dans la livraison de vidéos et de flux linéaires sur internet, ainsi que par le lancement de l'offre SVOD HBO Now aux Etats-Unis et des partenariats avec Tencent et Hollywood VIP en Chine, indique-t-il dans son communiqué. DramaFever, qui vise un public de niche, lui permet d'« explorer divers scénarios en OTT ». DramaFever, qui conservera son nom, restera dirigée par ses fondateurs Seung Bak et Suk Park, qui seront rattachés à Craig Hunegs, président en charge du business et de la stratégie de Warner Bros. Television Group. L'opération de rachat devrait être finalisée au deuxième trimestre. Bande 700 MHz : towerCast indemnisé à hauteur de 18,2 M€ par l'ANFR La filiale de diffusion de NRJ Group towerCast a obtenu une indemnisation de 18,2 millions d'euros de la part de l'Agence nationale des fréquences (ANFR) pour le compte de l'Etat, en raison de la décision du gouvernement d'allouer aux opérateurs télécoms la bande 700 MHz, actuellement exploitée par la TNT, indique NRJ Group ce mercredi. Ce choix avait entraîné l'abrogation, par le CSA, à compter du 5 avril, des autorisations détenues par les multiplex R5 et R8 pour la diffusion de chaînes TNT, opérée notamment par towerCast. « L'abrogation de ces autorisations cause à towerCast un préjudice économique correspondant à une perte de chiffre d'affaires évaluée à 11 M€ par année pleine pour les exercices 2016 et 2017, en raison notamment de la résiliation anticipée des contrats de diffusion qu'elle avait conclus », selon NRJ Group. Le groupe a signé un accord avec l'ANFR le 22 février. La somme de 18,2 M€ sera appréhendée dans les comptes de l'exercice 2016, précise le communiqué. Rappelons que ce dispositif d'indemnisation, qui concerne également les autres diffuseurs (TDF, Itas Tim), a été adopté cet automne dans le cadre du projet de loi de finances 2016. Le 5 avril 2016 marquera le basculement au tout Mpeg-4 sur la TNT. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences Jeudi 25 février 2016 6/15 INA : accord-cadre avec l'Equateur pour la numérisation et la valorisation du patrimoine audiovisuel L'INA a conclu avec le gouvernement équatorien un accord-cadre pour la conservation, la numérisation et la valorisation du patrimoine audiovisuel du pays, a annoncé l'Institut ce mercredi. Cette convention prévoit la numérisation de sept bobines de films retrouvées à l'ambassade d'Equateur en France, cinq d'entre elles recelant des images inédites de la célébration du centenaire du pays en 1922. L'INA s'en voit d'ailleurs confier un mandat d'exploitation et les hébergera dans son service en ligne professionnel INA Mediapro, précise le communiqué. L'Institut va également évaluer les besoins en expertise et en formation d'institutions culturelles ou audiovisuelles (Cinémathèque nationale, Medios Publicos del Ecuador) et donner aux institutions équatoriennes un « accès privilégié » à son offre Privilège, spécifiquement destinée à ce type d'acteurs. L'accord-cadre a été signé par Laurent Vallet, pdg de l'INA, et Guillaume Long, ministre de la Culture et du Patrimoine de l'Equateur. ___________________________________________ Institutionnel MédiamatÊThématik : date de la prochaine étude Les résultats de la prochaine étude du Médiamat'Thématik seront publiés le jeudi 10 mars à 8h30, indique Médiamétrie. Cette 30e vague portera sur la période du 31 août 2015 au 14 février 2016. L'enquête Médiamat'Thématik mesure l'audience de la télévision auprès des personnes recevant une offre de chaînes via le câble, le satellite ou l'ADSL. ________________________________ Industrie des programmes MipTV : présentation en avant-première mondiale de Roots (A+E Networks) A+E Studios présentera, lundi 4 avril à Cannes, en avant-première mondiale, la série Roots (8 x 60'), dans le cadre des MipTV World Premiere TV Screenings, a annoncé ce mercredi Reed Midem, la société organisatrice des marchés audiovisuels cannois. Cette série est une nouvelle adaptation du roman éponyme d'Alex Haley, 40 ans après celle diffusée en 1977 par ABC et, l'année suivante, sur Antenne 2 sous le titre Racines (titre du roman en français). Elle retrace l'histoire et les combats d'une famille d'esclaves afro-américains sur plusieurs générations, avec Kunta Kinte en personnage principal. LeVar Burton, qui l'incarnait adolescent, est d'ailleurs coproducteur exécutif de la nouvelle série (nos informations du 4 mai), au côté de Mark Wolper. Tous deux seront présents à la projection à Cannes, accompagnés des comédiens Anna Paquin (True Blood), Jonathan Rhys Meyers (Les Tudors), Anika Noni Rose (The Good Wife) et Malachi Kirby (Fallen), qui reprend le rôle de Kunta Kinte. Développée pour History, Roots fera l'objet d'une diffusion simultanée, lundi 30 mai, sur History, A&E et Lifetime, trois chaînes d'A+E Networks. La série est commercialisée par une autre filiale : A+E Studios International. La 53e édition du MipTV se déroulera du 4 au 7 avril. Vivement Lundi ! : entrée en production de la série hydride La science des soucis pour France 4 Selon nos informations, le tournage de la série d'animation hybride La science des soucis, produite par la société rennaise Vivement Lundi ! pour France 4, a été lancé il y a trois semaines à Bordeaux. Les réalisateurs Isabelle Lenoble et Julien Leconte se sont installés dans la capitale aquitaine pour tourner les séquences de fiction « live » du programme. Cette série de 39 épisodes de 5 minutes entend immerger le public dans le quotidien d'une famille a priori banale pour révéler au monde l'existence d'un bestiaire improbable qui pourrit nos existences : les « trakazoaires ». « Aucune mèche de cheveux rebelle, aucune disparition inexpliquée de chaussette n'est la conséquence d'une malchance congénitale ou d'une douloureuse maladresse », explique la société de production. « Derrière chaque petit souci de votre quotidien se cachent d'étranges créatures… » Dans la continuité du tournage bordelais, la modélisation des trakazoaires, les séquences en 2D et le compositing seront réalisés à Rennes au sein du studio Personne n'est parfait !, filiale de Vivement Lundi ! L'animation 3D des trakazoaires a, quant à elle, été confiée au studio Tchack à Lille. La postproduction son sera réalisée par le studio rennais AGM Factory. Un budget de 2,5 M€ « La complexité d'une réalisation hybride ne permet pas d'économies d'échelles, car il faut modéliser et animer plus de 30 trakazoaires différents. Nous avons donc fait le choix d'une production franco-française afin de conserver la maîtrise de tout le processus _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences Jeudi 25 février 2016 7/15 artistique », explique le producteur Jean-François Le Corre, interrogé par Satellifax. France 4 apporte ainsi un tiers du budget de 2,5 millions d'euros. Tchack et Pictanovo, la Communauté de l'image en Nord-Pas-de-Calais sont également coproducteurs du programme. Celui-ci est aussi financé par les régions Bretagne, Aquitaine et Nord-Pas-de-Calais-Picardie, par la Procirep, l'Angoa et le programme Europe Créative. La science des soucis a reçu un double soutien du CNC : via le Cosip et l'aide, à hauteur de 200 000 €, aux nouvelles technologies en production. Ce projet, qui avait été présenté pour la première fois au Cartoon Forum 2013, est une création originale d'Isabelle Lenoble (Pok & Mok), Julien Leconte et Amandine Gallerand. Distribuée à l'international par France Télévisions Distribution, la série sera prête à diffuser à l'automne 2016. Netflix : Dark, première série originale allemande Netflix a annoncé ce mercredi qu'il produira courant 2016, pour une sortie mondiale sur sa plate-forme en 2017, sa première fiction originale allemande. Intitulée Dark, cette série de 10 x 52' sera réalisée par le Suisse Baran bo Odar, dont le dernier film, Who Am I – Aucun système n'est sûr, gros succès en Allemagne, est sorti en 2014. Dark sera écrite par Jantje Friese et produite par Quirin Berg, Max Wiedemann et Justyna Müsch, à qui l'on doit notamment le film La vie des autres. L'action se déroule de nos jours dans une ville allemande où les secrets de quatre familles tranquilles volent en éclats après la disparition mystérieuse de deux enfants, liée à un événement surnaturel qui s'est produit en 1986 au même endroit, explique Netflix dans un communiqué. Rappelons que, selon The Hollywood Reporter, Netflix vient également d'acquérir auprès du distributeur Beta Cinema les droits de la comédie allemande Look Who's Back (Er ist wieder da), succès d'audience en salles en Allemagne (nos informations du 9 février). Wanted, la première série allemande d'Amazon Cette annonce intervient quelques semaines après celle d'Amazon de la diffusion, en 2017 également, de sa première série produite en Allemagne : un thriller baptisé Wanted, réalisé et incarné par l'Allemand Matthias Schweighöfer. Cette série, produite par la société allemande Pantaleon Entertainment, Warner Bros. Entertainment et Warner Bros. International Television Production Deutschland, sera diffusée sur la plate-forme Amazon Prime en Allemagne et en Autriche en 2017. Matthias Schweighöfer y incarne le directeur du Palais des Congrès de Berlin dont la vie est bouleversée à la suite d'un mystérieux piratage informatique qui met sa famille en danger. Amazon : Jean-Claude Van Damme jouera son propre personnage dans une série comique Jean-Claude Van Damme incarnera son propre personnage dans une comédie originale d'Amazon, intitulée Jean-Claude Van Johnson, rapporte The Hollywood Reporter ce mercredi. Pour l'instant, seul un pilote a été commandé. La série est écrite et produite par Dave Callaham, à qui l'on doit notamment les films Expendables et qui avait d'ailleurs déjà travaillé avec l'acteur pour le deuxième volet de la saga. Jean-Claude Van Johnson sera coproduite par Scott Free Television (Ridley Scott) et David W. Zucker (The Good Wife, Killing Kennedy, The Man in the High Castle). Peter Atencio en sera le réalisateur. Le tournage de ce projet lancé fin 2014 devrait commencer en mai à Los Angeles. Van Damme incarnera donc Jean-Claude Van Johnson, un acteur spécialiste des arts martiaux qui sort de sa retraite pour tourner dans une nouvelle version façon film d'action d'Huckleberry Finn. Mais ce tournage n'est qu'une couverture pour une mission secrète très dangereuse au cours de laquelle il retrouvera Vanessa, ancien membre comme lui des forces spéciales, qui s'avère être également sa bien aimée. Il s'agit du premier rôle dans une série pour la star bodybuildée. C'est également le premier projet TV de Dave Callaham. Pour Scott Free TV et David W. Zucker, Van Johnson marque leur deuxième collaboration avec Amazon après The Man in the High Castle. BBC : commande d'une 6e saison pour Death in Paradise La BBC a commandé une 6e saison pour sa série policière Death in Paradise (Meurtres au paradis), diffusée en prime time sur BBC One. Ce nouvel opus de 8 x 60' verra le retour de l'acteur britannique Kris Marshall, dans le rôle de l'inspecteur Humphrey Goodman. Egalement au casting : les Françaises Sara Martins et Elizabeth Bourgine. La série, tournée en Guadeloupe, est produite par Red Planet Pictures (la société de Tony Jordan, cocréateur de Life on Mars). Rappelons que la première saison, lancée en 2011, avait été coproduite avec France Télévisions et Atlantique Productions (Lagardère Studios). La série est diffusée sur France 2. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences Jeudi 25 février 2016 8/15 Radio Radioline : 1er service de radio européen avec un catalogue de 60 000 radios et podcasts La start-up française Radioline revendique le statut de premier service de radio européen avec un catalogue international qui dépasse maintenant les 60 000 radios et podcasts de plus de 130 pays, a-telle annoncé dans le cadre du Mobile World Congress qui se tient jusqu'à ce jeudi à Barcelone. Ce développement fait suite à l'accord signé en octobre dernier, avec Spreaker, l'une des plates-formes de création audio les plus populaires aux Etats-Unis (plus de 27 000 podcasts et 5 millions d'utilisateurs actifs mensuels), rappelle Radioline. En intégrant la totalité des contenus proposés par Spreaker, elle a enrichi son offre de près de 27 000 podcasts supplémentaires. « Ces nouveaux contenus sont composés en grande partie de reportages d'information, de talk-shows, de sujets politiques et technologiques, principalement en langues anglaise et espagnole », précise le communiqué. « L'écoute à la demande est en plein essor, fait valoir Radioline, ajoutant qu'aux Etats-Unis, qui est le marché le plus développé, 10 % de la population écoutent en moyenne 6 podcasts par semaine, et que ce chiffre est en forte hausse par rapport à 2014 (source Edison Research). La start-up souligne proposer également « un éventail de solutions mobile, web et TV à ses partenaires dont Canal+, VOO, Xiaomi, TCL Alcatel One Touch ou encore Parrot ». Les 60 000 radios et podcasts sont également accessibles sur les différentes applications Radioline disponibles sur mobile, tablette, montre, voiture et TV, et sur le site http://fr-fr.radioline.co. Radioline précise qu'elle travaille également avec différents partenaires sur l'intégration de la radio dans leur offre, et sur le développement de services numériques innovants. A noter que les 60 000 radios et podcasts de Radioline sont notamment accessibles depuis peu sur la Freebox Mini 4K, en téléchargeant l'application directement depuis le store de la box, selon le site Freenews. Euronews : la chaîne doit renoncer à diffuser Euronews Radio en RNT Euronews Radio quitte la RNT. La chaîne Euronews a en effet décidé de renoncer à l'autorisation d'émettre en numérique terrestre pour sa radio, accordée par le CSA le 15 janvier 2013, indique une décision du Conseil du 6 janvier, publiée mardi. En conséquence, le CSA a abrogé cette autorisation. Cette décision est la conséquence du changement d'actionnariat d'Euronews l'an dernier, avec la prise de contrôle par l'homme d'affaires égyptien Naguib Sawiris, explique la chaîne, interrogée par Satellifax. Ce dernier détient 53 % du capital d'Euronews. Or, pour pouvoir être présente en RNT, Euronews devrait être contrôlée à au moins 80 % par des radiodiffuseurs publics de pays membres du Conseil de l'Europe. Euronews, qui se positionne comme défenseur de la RNT, affirme regretter profondément cette situation. Euronews Radio reste diffusée en 6 langues sur internet, où elle a été lancée en novembre 2012. _________________________________________________ Internet Euronews : accord de reprise dans les taxis connectés MediaSize Euronews est dorénavant accessible dans les taxis proposant les écrans tactiles et connectées de MediaSize, qui « installe et gère [ceux] des principales compagnies de taxi dans les grandes villes (Paris, Marseille, Lyon, Nantes…) », a annoncé la chaîne ce mercredi. Ces écrans installés à l'arrière des véhicules diffusent, en anglais et en français, la couverture par Euronews des sujets d'actualité et de sport, ainsi que ses « principaux magazines culture et sci-tech », indique le communiqué. « Ce service lancé en 2015 est déjà disponible sur 1 000 écrans et touche 3,3 millions de passagers par an », souligne la chaîne, précisant que MediaSize prévoit de se développer à l'international. Google : lancement du projet AMP avec des partenaires médias notamment français Le pdg de Google, Sundar Pichai, a annoncé ce mercredi à Paris le lancement mondial du projet « AMP » (pour « Accelerated Mobile Pages »), une technologie qui permet un affichage des articles dans Google quatre fois plus vite sur terminal mobile et en utilisant dix fois moins de données. « Je suis ravi qu'un certain nombre de partenaires français rejoigne AMP aujourd'hui [notamment TF1, Metronews, RTLnet, France 24, FranceTV Info]. Ceci est un projet prioritaire pour Google comme pour moi », a-t-il déclaré lors d'une intervention devant les étudiants de Sciences-Po. Le projet AMP est lancé avec des partenaires éditeurs dans six pays européens (France, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni, Italie et Russie). Il offre des fonctionnalités sur la gestion des publicités, des paywalls (sections payantes) et des rapports statistiques. Ce format permet aussi d'afficher, au sein des résultats habituels de Google, une sélection de résultats présentés sous forme de « carrousel » horizontal, améliorant leur mise en avant. Alors que le mobile s'impose comme le principal support de diffusion des médias, dont les groupes de l'internet se disputent les contenus, Google riposte ainsi à Facebook, qui lance un système baptisé « Instant Articles » pour attirer les éditeurs, déjà testé par plus de 350 médias dans le monde. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences Jeudi 25 février 2016 9/15 International France 24 / François Hollande : lancement de son service en espagnol en 2017 France 24, qui émet actuellement en français, en anglais et en arabe, lancera en 2017 son service en espagnol à destination de l'Amérique latine, a annoncé mercredi à Buenos Aires le président François Hollande. Lors de son lancement, France 24 proposera six heures de programmes par jour en espagnol, en fin de journée, le reste de la programmation sera en français. La chaîne publique installera dans un pays latinoaméricain une rédaction hispanophone qui travaillera en collaboration avec les journalistes de RFI. La chaîne France 24 en français peut être vue en Amérique latine, une région de 500 millions d'habitants si on compte le Brésil, lusophone. Quelques repères : en septembre, Laurent Fabius – alors ministre des Affaires étrangères – qui assurait la cotutelle avec Fleur Pellerin – alors ministre de la Culture et de la Communication – de F2M (France Médias Monde : France 24, RFI, Monte Carlo Doualiya), soutenait le projet de décrochage en espagnol pour France 24 (nos informations du 29 septembre 2015). En octobre, le CSA appuyait le projet de développer un nouveau canal en espagnol pour France 24 dans la perspective du COM 2016-2020 (nos informations du 19 octobre). En novembre, Fleur Pellerin soulignait que le canal hispanophone « supposerait une charge importante pour la société, de l'ordre de 7 millions d'euros ». les députés François Rochebloine et Patrice Martin-Lalande évaluaient pour leur part le montant nécessaire au lancement d'une version en espagnol à seulement 1,5 M€ (nos informations 12 novembre). Enfin, en décembre, Marie-Christine Saragosse, pdg de F2M, indiquait que le groupe public n'avait pas, en l'état, les moyens de lancer une version espagnole de France 24 (nos informations du 3 décembre), tandis que le conseil d'administration de F2M adoptait le budget 2016 : une dotation publique de 244 millions d'euros HT (soit 2 M€ supplémentaires). F2M attendant parallèlement les arbitrages de son COM 2016-2020 en ce début d'année (nos informations du 18 décembre). Le lancement d'un canal en espagnol est un des axes majeurs du futur COM 2016-2020 qui est donc en train d'être finalisé. G-B : les investissements publicitaires dans le média TV ont dépassé les 5 Md£ en 2015 Les investissements dans la publicité TV en GrandeBretagne ont pour la première fois dépassé les 5 milliards de livres, atteignant 5,27 Md£ (6,66 Md€) en 2015, en hausse de 7,4 % sur un an, selon des chiffres fournis par les diffuseurs privés à l'agence de marketing Thinkbox et rendus publics mercredi. C'est la sixième année de progression consécutive pour ce marché dans le pays. Le chiffre représente les investissements dans l'ensemble des chaînes privées : spot TV sur le linéaire et sponsoring, VOD ainsi que placement de produit. La croissance a été particulièrement forte chez les acteurs de l'internet qui ont investi plus de 500 millions de livres (632 M€) dans le média télévision, selon des données Nielsen. Des sociétés telles que Google, Facebook et Netflix lui ont ainsi consacré 60 % de leurs budgets marketing, selon Thinkbox. Parmi les nouveaux entrants figure Facebook qui a été en 2015 le premier nouvel annonceur en TV, avec un investissement de 10,8 M£ (13,6 M€). Selon des estimations d'Advertising Association (AA), la publicité TV (5,27 Md£) a représenté, en 2015, 26,9 % du marché global publicitaire britannique qui s'établit à 19,7 Md£ (25 Md€) en hausse de 6,1 %. BBC : le futur service OTT destiné aux Etats-Unis s'appellerait BBC Extra Le lancement d'une plate-forme OTT de la BBC pour le marché nord-américain, prévu pour 2016, se précise alors que se déroule actuellement le showcase annuel de BBC Worldwide (BBCWW) à Liverpool. Ce service, qui avait été annoncé par le dg Tony Hall en septembre dernier (nos informations du 18 septembre 2015), pourrait prendre le nom de BBC Extra, selon des informations du site anglais C21. « De toute évidence, il y a un public pour les contenus de la BBC en Amérique du Nord et nous avons de telles archives qu'il est pertinent d'y lancer un service », selon Paul Dempsey, président Global Markets de BBCWW. Rappelons que l'américain AMC Networks a acquis fin 2014, 49,9 % de la chaîne câblée BBC America détenue et opérée par BBCWW pour 200 millions de dollars (158 M€) (nos informations du 27 octobre 2014). _______________________________ Nominations, mouvements Radio France : directeur de la musique et de la création culturelle Michel Orier, inspecteur général des affaires culturelles au ministère de la Culture et de la Communication, est nommé Michel Orier aura pour mission de « concevoir, d'impulser et d'animer la politique culturelle et artistique de Radio France en vue d'affirmer le rôle d'acteur majeur de la musique, de la culture et de la création de Radio France et de faire rayonner son offre auprès directeur de la musique et de la création culturelle à Radio France, a annoncé le groupe radiophonique ce mercredi. Il prendra ses fonctions le 1er mars. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences Jeudi 25 février 2016 10/15 du plus grand nombre », selon le groupe. Il aura la responsabilité de la politique musicale des quatre formations musicales de Radio France et de la programmation des autres événements culturels de la Maison de la radio, en vue de « proposer une offre de concerts cohérente et complémentaire, attirant les meilleurs artistes et adossée à une politique tarifaire adaptée », poursuit Radio France. Michel Orier s'appuiera notamment sur les propositions de la mission de préfiguration menée par l'ancienne directrice de France Musique, Marie-Pierre de Surville. Les conclusions de cette mission, qui porte sur le projet artistique de la Maison de la radio, ont été remises au pdg Mathieu Gallet en janvier. La nomination de Michel Orier à ce poste nouvellement créé intervient alors que des inquiétudes étaient nées en interne sur la possible suppression du poste de directeur de la musique depuis que Jean-Pierre Rousseau avait quitté ses fonctions au printemps 2015 (nos informations du 23 septembre). L'intérim était depuis lors assuré par Bérénice Ravache, directrice adjointe de la musique. Michel Orier a notamment dirigé le festival d'Amiens (1982-1990), et fondé le Label bleu, avant de diriger la Maison de la culture d'Amiens (1991-2000), puis la Maison de la culture de Grenoble (MC2). Président du Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (1999-2000), Michel Orier a également occupé différentes fonctions au sein de cabinets ministériels. Il a entre autres travaillé comme conseiller technique chargé du spectacle vivant au cabinet de la ministre de la Culture et de la Communication Catherine Tasca (2000-2002). Michel Orier a aussi officié comme directeur général de la création artistique au ministère de la Culture et de la Communication de 2012 à 2015. Il était inspecteur général des affaires culturelles au ministère depuis janvier. Matignon : Emmanuel Marcovitch devrait être nommé conseiller médias et industries culturelles Emmanuel Marcovitch, dga et directeur administratif et financier de l'AFP, devrait remplacer Guillaume Blanchot, nouveau dg du CSA (nos informations du 19 février), comme conseiller technique médias et industries culturelles au cabinet du Premier ministre Manuel Valls, selon des informations de La Correspondance de la presse et du Canard enchaîné confirmées par le cabinet. _____________________________________________Programmes M6 / Shine France : Stéphane Plaza ne veut plus présenter Qu'est-ce que je sais vraiment ? L'animateur Stéphane Plaza (Chasseurs d'appart', Maison à vendre…) ne souhaite plus présenter le quiz Qu'est-ce que je sais vraiment ? (Shine France) sur M6, a-t-il indiqué ce mercredi matin dans Le grand direct des médias sur Europe 1. « Peu importent les audiences, je ne ferais pas Qu'est-ce que je sais vraiment ? […] la saison prochaine », a-t-il lancé, précisant qu'« il ne [fallait] pas faire la saison de trop ». Concernant la coanimatrice de l'émission, Karine Le Marchand (L'amour est dans le pré, On ne choisit pas ses voisins…), il a souligné qu'ils en avaient parlé tous les deux et qu'elle ne souhaitait pas non plus rempiler pour une quatrième saison. M6 n'était pas au courant Plus surprenant, lorsque Jean-Marc Morandini lui a demandé si la chaîne était au courant, Stéphane Plaza a laissé entendre que non. « Ils le savent maintenant. […] Ce n'est pas écrit, ni rien du tout », a-t-il indiqué. Interrogée par Satellifax, la chaîne précise qu'il est pour l'heure prématuré de dire si l'émission va continuer sans ses deux animateurs vedettes. En tout cas, toujours selon M6, les quatre numéros déjà enregistrés pour la saison 3 seront bien diffusés, à commencer par celui du 16 mars en prime time : une « spéciale animateurs » en compagnie de Faustine Bollaert, Julien Courbet, Bruno Guillon et Stéphane Rotenberg. Le 6 mai dernier, le Qu'est-ce que je sais vraiment ? spécial Bac avait rassemblé 2,9 millions de téléspectateurs pour une pda de 10 %. « On laisse la place aux autres. […] L'émission peut marcher sans nous ! », a tenu à ajouter Stéphane Plaza. France 2 / Escazal Films : les séquences Verbatims lancées ce week-end dans 13h15 le dimanche France 2 a confirmé, ce mercredi, le lancement, dans le magazine 13h15 le dimanche, de séquences de reconstitution fictionnelle de faits politiques réels (nos informations de lundi). Produites par Escazal Films, ces séquences s'inséreront tout au long du reportage de l'émission présentée par Laurent Delahousse, pour une durée totale d'environ 10'. Le premier thème traitera de centre, prévue cet automne. Les journalistes du magazine ont suivi les principaux candidats dans leurs déplacements en France. L'idée de Verbatims est de mettre en scène, avec des comédiens incarnant les personnalités politiques, des moments qui n'ont pu être filmés, reconstitués à partir d'informations glanées par les journalistes sur le la campagne pour la primaire de la droite et du terrain. « Nous garantissons que toutes les _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences Jeudi 25 février 2016 11/15 phrases dites par les comédiens ont effectivement été prononcées par les personnalités politiques qu'ils représentent », affirme France 2. « Il n'est pas question de caricature, mais de proposer au public une écriture différente », souligne la chaîne. « La non-primaire à gauche » sera le prochain thème des Verbatims, mais aucune date de diffusion n'a été arrêtée pour le moment, précise la chaîne, interrogée par Satellifax. France 2 / Vivement Lundi ! : diffusion du court-métrage dÊanimation Sous tes doigts le 28 février Le court métrage d'animation Sous tes doigts, nommé aux Césars 2016 (catégorie Meilleur court métrage d'animation) sera diffusé sur France 2 le dimanche 28 février, dans l'émission Histoires courtes, après minuit. Cette fiction animée de 13', écrite et réalisée par MarieChristine Courtès, relate les conséquences de la guerre d'Indochine sur une famille, rapatriée en France en 1956 et transitant par le Centre d'accueil des Français d'Indochine à Sainte-Livrade. En plongeant dans les souvenirs familiaux d'une jeune métisse, le film revient sur le passé colonial français et les conséquences d'une migration politique sur la construction d'un héritage familial. Produit par Vivement Lundi ! et Novanima Prod, Sous tes doigts, qui vise un public multigénérationnel, a déjà été primé à 13 reprises. Pour le réaliser, Marie-Christine Courtès a travaillé avec Ludivine Berthouloux qui a assuré la direction artistique de l'aspect visuel du film et Marcelino Truong, pour la création des personnages. Franck2Louise a signé les chorégraphies et composé la musique. Le design sonore a été réalisé à Rennes chez AGM Factory. Le montage financier de ce court métrage a bénéficié de la participation des chaînes France 2, TVR, TyTélé et Tébéo, mais aussi des aides du CNC, de la Région Bretagne, de la Région Aquitaine, du conseil général du Lot-et-Garonne, de la Communauté d'agglomération du Grand Villeneuvois, de la Procirep et de l'Angoa. Cyril Hanouna : l'animateur de D8 aurait menacé un autre journaliste du groupe Canal+ Cyril Hanouna, animateur et producteur de Touche pas à mon poste ! (H2O) sur D8 (groupe Canal+) ne se serait pas contenté de menacer le chroniqueur de Canal+ Sport Julien Cazarre (nos informations du 18 février). Le Canard enchaîné rapporte ce mercredi qu'il s'en serait également pris verbalement à Arnaud Ramsay, journaliste à France Football et chroniqueur à iTELE (groupe Canal+ également). Sa faute ? Avoir osé rédiger un tweet en soutien à son collègue harcelé par la star de D8. « Hanouna n'arrêtait pas de hurler : "On va s'expliquer je vais venir te défoncer, tu ne sais pas qui je suis, tu vas avoir de gros problèmes, je vais venir te chercher à iTELE", etc.. », aurait raconté Arnaud Ramsay au Canard. Le journal satirique indique également que Thierry Cheleman, directeur des sports du groupe, aurait pris contact avec le dg Maxime Saada pour qu'il sermonne Cyril Hanouna « histoire qu'il téléphone à Cazarre pour calmer le jeu… ». « Mais Enora Malagré [chroniqueuse de Touche pas à mon poste !] continue de lui balancer des textos incendiaires », poursuit l'hebdomadaire. Contrairement à Julien Cazarre, Arnaud Ramsay n'aurait pas déposé plainte. Il a tout de même été convoqué au commissariat pour appuyer les dires de son collègue de Canal+ Sport. « Depuis, malgré la réconciliation forcée à la demande de Canal, la plainte n'a pas été retirée ; elle court toujours, mais "Tony Hanouna" n'a pas encore rappelé », conclut le Canard. Europe 1 : François Ruffin s'en prend à Arnaud Lagardère au micro de sa propre station Alors qu'il avait d'abord été décommandé, François Ruffin , réalisateur de Merci Patron ! (Mille et Une « Un salarié aussi désinvolte qu'Arnaud Lagardère aurait été licencié d'une entreprise. En n'assistant pas Productions), un documentaire très critique sur Bernard Arnault (LVMH), a finalement été reçu ce mercredi midi sur Europe 1 au micro de Jean-Michel Aphatie et Maxime Switek . Et il ne s'est pas gêné pour dire ce qu'il pensait d'Arnaud Lagardère, dirigeant du groupe du même nom, propriétaire de la station. Ce dernier ferait partie, selon François Ruffin, de l'« oligarchie » à laquelle appartient également le patron du groupe de luxe LVMH. « En interdisant à Frédéric Taddeï de me recevoir [la veille], il [Arnaud Lagardère] a suscité un grand élan de sympathie. Je au conseil d'administration de son propre groupe, il y a une désinvolture qui mériterait une lettre de licenciement aussitôt », a poursuivi celui qui est aussi directeur du journal Fakir, engagé à gauche, en référence à l'absence d'Arnaud Lagardère au CA d'EADS en 2012, groupe dans lequel il possédait une participation jusqu'en 2013. Un échange tendu s'est ensuivi avec Jean-Michel Aphatie, qui a tenté en vain de recentrer les débats sur le documentaire. François Ruffin, après avoir rappelé la plus-value d'1,8 milliard d'euros réalisée par Lagardère lors de la vente de sa participation dans le géant de l'aéronautique, a finalement décidé de quitter le plateau, tendant un os à l'animateur. « C'est toujours vous qui tendez l'os, vous croyez ? », a-t-il conclu. tiens vraiment à le remercier pour la censure qu'il a exercée », a lancé le réalisateur qui avait amené du maroilles en guise de présent. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences Jeudi 25 février 2016 12/15 Au fil des tweets… Mercredi's tweets : Peultier, Amandiine,Vanhoenacker, Fogiel, Haïm, Fouqueray, Bourdet, Szadkowski... Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe d'origine sont conservées… sauf exception charitable ! Vos avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax. @Mediasinfos Très anniversaire aujourd'hui Plastic Bertrand : 62 ans bon à @Anieska #TheCure approché pour la réouverture du #Bataclan – via @LaMatinale_M # @MonsieurSeries Je pense avoir inventé un mot valise étrange par réveil pas encore complet. « didacteur » Hey, ça suffit ces histoires de DiCaprio et d'Oscars @peultier @lauhaim Analyse LH. Depuis des mois je dis sérieusement qu'il faut vraiment prendre Trump au sérieux et ce soir oui c'est sérieux. @jeromefouqueray @W9 @celinedion W9 diffuse à 20h10 l'hommage rendu par Céline Dion à son mari René cette nuit à Las Vegas, merci les équipes @SonyMusicFr @szadkowski_m Chère génération Erasmus, qu'attends-tu pour défendre Schengen ? www.courrierinternational.com… via @courrierinter @Charlineaparis "L'assouplissement du code du travail" : à la Soupline pour les patrons, à la vaseline pour les travailleurs 7h55 sur @franceinter @FogielMarcO Avec le replay vous avez été 960 000 tel pour 10.7 de pdm à avoir regardé #ledivan de Françoise Hardy ! Merci #recordabsolu @RachelKahn4 @FogielMarcO Bravo @scourbit ! Un vrai entrepreneur ! Quel parcours ! Et à part les costumes il n'a pas changé @Manald1 « je peux savoir ce que cela veut dire réfléchir pour vous ? » #BaronNoir #Useful @delphinebourdet Ce soir à 18h10 #LesAnges8 @NRJ12lachaine la Guerre des Blondes est déclarée ! #TouchePasAMonCochon @ouiiiiii_nadege @LNEcanal Nonce Paolini applaudi par les salariés de @TF1 "C'est bien la première fois qu'ils l'applaudissent" @PPDA #LNE @Eberreta Pellerin et la conspiration élyséenne http://www.lepoint.fr via @LePoint @fandoetlis @Eberretta @LePoint Je n'ai jamais entendu @AAzoulay dénigrer @fleurpellerin. Des désaccords oui mais c'est la vie politique. @TheTwittaumat Mise à jour de l'application @M6 avec le retour du live tweet. Good News. #Socialtv @Mdelormeau 2 jours qu'ils me suivent partout les équipes du @LeSupplement de @canalplus ! Je vais finir par m'attacher à eux @ElsaBembaron Sinon, @Orange_France dévoilera sa nouvelle box au Show Hello, le 16 mars - :) @zive Rejoignez pour le goûter le détective le plus connu de Belgique : #Tintin ! http://po.st/ZiveVOD @DamienMercereau #MadMag J'aime beaucoup ce Mag, @AyemFilless gère bien l'émission et laisse ses chroniqueurs et l'invité parler @DenisBrogniart Les amis je teste cette épreuve des pots cassés qui demande un très bon timing ! #kohlanta à vendredi 3e épisode http://ow.ly/YGWDx @odalage @LePoint invente le verbe "se gloser". Je me gausse… (Tweets relevés 24 février) le mercredi _________________________________________ Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne, télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction. Eric Denoyer / SFR : il lève 15 M€ de stock option après son départ (Elsa Bembaron, Le Figaro, jeudi 25 février) La pilule est un peu dure à avaler pour les syndicats de SFR. En pleines négociations salariales, et dans un climat social relativement tendu, la CFDT a relevé qu'Eric Denoyer, l'ancien directeur général de SFR, avait empoché 15 millions d'euros de plus-value, grâce à la levée de ses stock-options. Somme qui vient s'ajouter aux 2 millions de prime qu'il a perçus, après avoir quitté ses fonctions, remplacé à son poste par Michel Paulin. « Ma situation est publique », assume Eric Denoyer, resté au conseil d'administration de SFR, en relatant ses douze ans passés aux côtés de Patrick Drahi, principal actionnaire d'Altice, la maison mère de SFR. […] « Je vais réinvestir une partie de cette somme pour créer une entreprise dans le domaine des objets connectés en France. Je n'exclus pas d'investir dans des start-up dans ce domaine. En outre, je vais payer énormément d'impôts, en France », affirme-t-il. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Tél.: 01 44 78 04 78 – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences Jeudi 25 février 2016 13/15 Stéphane Courbit : après la fusion insuffler l'esprit d'entrepreneurs au nouveau groupe Banijay (Stéphane Courbit, président de Banijay Group, interrogé par C. Sallé et E. Renault, Le Figaro, jeudi 25 février) Q : Annoncée cet été, la fusion entre Zodiak et Banijay vient d'être actée. Dans quel état avez-vous trouvé Zodiak ? Stéphane Courbit : De Agostini, notre partenaire dans Banijay et actionnaire de Zodiak, a souhaité le rapprochement des deux groupes. Zodiak était plus endetté que Banijay mais disposait de très beaux actifs. Il possède notamment un formidable catalogue, bien plus riche que celui de Banijay. A nous deux désormais, nous avons sans doute le deuxième plus gros catalogue de programmes télévisés au monde, juste derrière celui d'Endemol Shine. […] Zodiak était une structure complètement différente de Banijay, très corporate, gérée comme un grand groupe, de manière centralisée. A l'inverse, Banijay a surtout été développé par des producteurs dont la philosophie était de « voler léger ». Ce modèle a plutôt bien fonctionné. La rentabilité moyenne du secteur se situe autour de 10 %. Celle de Banijay s'élève à 13-14 %, quand celle de Zodiak, qui a une structure de coût plus lourde, ne dépasse pas la moitié. Q : Quels changements allez-vous impulser ? SC : L'objectif, c'est d'insuffler l'esprit d'entrepreneurs dans ce nouveau groupe. C'est là que se situe la création de valeur de cette fusion. Mais il n'est pas question pour autant de tailler dans les effectifs. Les deux groupes totalisent 5 000 collaborateurs dans le monde et nous prévoyons très peu de départs, essentiellement des départs volontaires. Les réorganisations portent sur les holdings. Par exemple, Marc-Antoine d'Halluin, le pdg de Zodiak, comme cela était prévu depuis le début, quitte ses fonctions. Mais les patrons opérationnels restent en place. Par ailleurs, à l'occasion de cette fusion, nous renommons l'entité holding Banijay Group mais nous conserverons la marque Zodiak pour les activités de distribution et de programmes jeunesse. Domaines dans lesquels Zodiak était bien meilleur que Banijay. […] Q : Comment allez-vous développer le nouveau groupe ? SC : Nous avons identifié plusieurs pays dans lesquels nous pourrions nous implanter. Nous sommes peu présents en Inde et en Asie. Nous allons également travailler à notre développement sur le continent africain ainsi que dans plusieurs pays de l'Est, notamment la Pologne où nous ne sommes pas du tout. Ce sont des territoires où l'on pourrait arriver rapidement. Vivendi est entré au capital de Banijay et dispose de chaînes dans ces territoires. Nous avons proposé au groupe de Vincent Bolloré de produire des contenus pour eux. Q : Quel volume de contenus produisez-vous pour le groupe Vivendi ? SC : Aujourd'hui, assez peu. Cyril Hanouna, la série Versailles, les Césars, le Festival de Cannes… Notre volume d'affaires avec Vivendi se situe entre 50 et 80 millions d'euros selon les années. Cela représente un peu plus de 5 % de notre chiffre d'affaires, c'est marginal. Banijay n'est pas « Vivendi dépendant ». Nous sommes très heureux d'avoir Vivendi et Vincent Bolloré pour partenaires. […] Si l'intégration du groupe Zodiak sera notre priorité cette année, on ne s'interdit pas d'autres acquisitions à l'avenir. Et Vivendi dispose à la fois de la puissance financière et de l'apport industriel pour nous aider. […] NRJ Group : Baudecroux ne vendrait pas son groupe à Patrick Drahi pour moins d'1 milliard d'euros (Le Canard enchaîné, mercredi 24 février) Selon Le Canard enchaîné, Jean-Paul Baudecroux, le patron et fondateur de NRJ Group, qui avait indiqué il y a quelques années que Martin Bouygues lui aurait proposé 500 millions d'euros pour racheter son groupe, affirme désormais que Patrick Drahi (patron d'Altice) lui en proposerait 700. Le Canard rapporte que Jean-Paul Baudecroux, qui a refusé, souligne qu'il ne vendrait pas son précieux groupe en dessous d'un milliard d'euros. Michel Field / France TV : il fait le tour des services pour ÿ obtenir son certificat d'indépendance Ÿ (Erwan Desplanques, Télérama, mercredi 24 février) [Alors que Michel Field a été nommé directeur exécutif en charge de l'information de France Télévisions fin 2015.] […] Le 7 décembre, sa nomination a été accueillie par un silence glacial en conseil de direction – que Field a brisé d'un « Cachez votre joie ! ». [Mais] Un autre front a pris sa défense et une AG pétaudière a fait office de pot d'accueil, révélant les vieilles fractures de la rédaction. « Lorsque Thierry Thuillier [ancien directeur de l'information] est parti cet été, certains ont eu le sentiment de perdre leur père, explique une journaliste de France 2. D'autres ont vécu ça comme une libération. Thuillier était dur et autoritaire : la moitié de la rédaction n'avait plus le droit de faire de sujets pour le 20 heures. Golomer, son successeur, était compétent mais manquait de poigne ; il n'était surtout pas le mieux placé pour mettre fin au système clanique qui sévissait à France 2. Voilà pourquoi, quand Field a été nommé, il y a eu quelques jeunes loups déçus et beaucoup de tricards qui se sont dit : enfin ! » […] C'est un homme de réseaux, qui peut déjeuner avec Julien Dray ou Nicolas Sarkozy, ne rate jamais un dîner du Siècle, où se presse l'establishment. « Il se voit encore comme un soixante-huitard, alors qu'il est devenu un éditocrate installé », s'amuse l'un de ses confrères de LCI. Delphine Ernotte Cunci l'a aussi embauché pour cela : son carnet d'adresses. « Pascal Golomer n'était pas assez proche des politiques, analyse un haut responsable de France Télé. Certaines invitations pour le 20 heures remontaient directement au cabinet de la présidente, qui est soulagée de pouvoir déléguer cette charge à Field. » En interne, les journalistes lui font justement le procès d'être trop proche du pouvoir en place. Le _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Tél.: 01 44 78 04 78 – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences Jeudi 25 février 2016 14/15 communicant Denis Pingaud, que Field invitait sur LCI pour les soirées électorales, aurait défendu son cas auprès de François Hollande. D'autres assurent que Field est le choix de la présidente de France Télévisions et d'elle seule. Ce qui est sûr, c'est qu'il bénéficie de nombreux soutiens au sommet de l'Etat, ce qui ne rassure pas la rédaction à quinze mois de la présidentielle. Depuis quelques semaines, Michel Field passe donc ses journées à faire le tour des services pour « obtenir son certificat d'indépendance », raconte Manuel Tissier, président de la SDJ de France 2. Dans les couloirs, il raconte qu'il s'est engueulé avec Nicolas Sarkozy ou qu'il s'est fait insulter par Lionel Jospin. […] TF1 / Newen : le groupe dévoilera son ambition ÿ d'ici quelques mois Ÿ (Gilles Pélisson) (Gilles Pélisson, pdg de TF1, interrogé par Gaëtan de Capèle, Alexandre Debouté et Caroline Sallé, Le Figaro, mercredi 24 février) [Alors que le groupe TF1, qui a acquis 70 % du capital de FLCP (maison mère de Newen), a présenté ce mardi une nouvelle organisation afin d'« accompagner la transformation » de l'entreprise.] Gilles Pélisson : Nous la dévoilerons d'ici quelques mois. Mais nous n'avons pas racheté Newen pour faire de l'intégration verticale. Le rêve de TF1 n'est pas de rapatrier des programmes qui sont aujourd'hui sur le service public. […] Q : Vous venez de racheter le producteur Newen, quelle est votre ambition ? Q : Le malentendu est-il réglé avec France Télévisions ? GP : C'est en cours. Les deux parties se parlent. […] M6 / Studio 89 : le ministère de la Défense ne cautionne pas l'émission Garde à vous (Eric Bouche, telestar.fr, mercredi 24 février) [Alors que l'émission Garde à vous, retour au service militaire (Studio 89) sur M6 – dont le 2e numéro a rassemblé mardi 3,6 millions de téléspectateurs pour une pda de 14,7 % – est censée, selon la production, reproduire les conditions du service militaire dans les années soixante-dix.] Le ministère de la Défense ne l'entend pas de cette oreille. [Il] a tenu à se désolidariser du programme : « Nous ne cautionnons pas cette émission, nous a déclaré un responsable de la DICOD, le service de Délégation à l'information et à la communication de la Défense. M6 nous avait contactés pour participer mais nous avons préféré décliner au vu de ce qui était proposé. Garde à vous ne correspond pas du tout à la réalité de ce qu'est l'Armée aujourd'hui, ni au service militaire des années soixante-dix. Dans ce programme, tout est faux, tout est scénarisé. C'est un programme de téléréalité. » Plusieurs points semblent en effet avoir heurté les officiels de l'Armée. D'abord, les tenues arborées par les instructeurs : « Ce ne sont même pas celles de l'armée française ! Il s'agit d'uniformes britanniques. Quant aux tenues des appelés du contingent, ce n'était pas du tout celles qui étaient portées à l'époque. Ce sont des vêtements disparates, piochés à droite, à gauche ». […] Il faut dire qu'à une époque où l'armée française est sur le pied de guerre, la Défense ne goûte certainement pas à ce que les engagés soit assimilés à une bande de joyeux pieds-nickelés : « Aujourd'hui, l'Armée est composée de professionnels bénéficiant d'un équipement ultra-moderne, engagés aux quatre coins du monde dans des missions périlleuses. Nous ne nous reconnaissons pas du tout dans ce programme. Mais nous leur souhaitons quand même bonne chance. » Mobile World Congress 2016 : bientôt des écrans TV flexibles ? (Elsa Bembaron, Le Figaro, mercredi 24 février) [Alors que FlexEnable, une petite entreprise britannique créée il y a une quinzaine d'années, a fait la démonstration de ses écrans flexibles à l'occasion du Mobile World Congress (MWC) 2016 de Barcelone.] […] Cette année, FlexEnable présentait un très grand bracelet connecté. L'occasion de démontrer la viabilité de son concept. Cela fait plusieurs années que l'industrie cherche à s'affranchir des contraintes liées à la rigidité des écrans. FlexEnable pourrait permettre de franchir un cap supplémentaire. Il existe déjà des sous-traitants capables de produire des écrans tactiles flexibles, d'autres savent imprimer des composants électroniques sur des feuilles plastiques. Il manquait l'élément que propose le britannique : la dalle flexible. Plus fins, ces écrans permettent aussi de libérer davantage de place pour d'autres composants dans les terminaux, ou des batteries plus importantes. Pour le moment, il s'agit plutôt d'écrans de petite taille, mais, à terme, les téléviseurs aussi pourraient en bénéficier. _________________________________________________ Agenda Agenda médias : événements d'aujourd'hui et de demain Aujourd'hui Demain 09:30 11:00 11:45 Médiamétrie, conférence de presse L'année internet 2015. Contact : [email protected] Rencontres Audiovisuelles (Lille), conférence de presse sur la 12e édition de la Fête de l'anim'. Contact : 03 20 53 24 84 Pictanovo (Roubaix), conférence de presse sur la gouvernance et le déménagement de Petits meurtres d'Agatha Christie. Contact : 03 20 28 53 55 _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Tél.: 01 44 78 04 78 – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences Jeudi 25 février 2016 15/15 Plan de financement Nous vous proposons chaque semaine une rubrique qui détaille le plan de financement de productions télévisuelles. Le plan que nous publions aujourd’hui concerne P’tit Quinquin, série fiction produite par 3B Productions pour Arte qui est rediffusée à partir de ce jeudi sur Arte. P’TIT QUINQUIN FICHE TECHNIQUE La lecture de cette rubrique est réservée à nos abonnés. 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