fax 0225 PF - Satellifax

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fax 0225 PF - Satellifax
N° 4677 – Jeudi 25 février 2016
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A LA UNE
1
■ Bretagne : signature d'un COM entre
INDUSTRIE DES PROGRAMMES
6
■ MipTV : présentation en avant-première
la Région, France 3 Bretagne, TVR,
Tébéo, TébéSud et Brezhoweb
mondiale de Roots (A+E Networks)
■ Vivement Lundi ! : entrée en
production de la série hydride La science
des soucis pour France 4
■ Netflix : Dark, première série
originale allemande
■ Amazon : Jean-Claude Van Damme
jouera son propre personnage dans une
série comique
■ BBC : commande d'une 6e saison
pour Death in Paradise
TNT
3
■ LCI / TNT gratuite : les détails de la
nouvelle convention, publiée au JO
ENTREPRISES ET MARCHES
3
■ Bouygues Telecom : l'opérateur a
creusé sa perte en 2015 ; 360 000
nouveaux clients haut débit fixe
■
Bouygues Telecom / Orange :
Bouygues vise 15 % du nouvel ensemble
issu d'un éventuel rapprochement
■ Gameloft : la famille Guillemot se
renforce dans le capital pour riposter à
l'OPA de Vivendi
■ Warner Bros. : acquisition auprès du
japonais SoftBank de DramaFever, service
international de VOD/SVOD
■ Bande 700 MHz : towerCast indemnisé à hauteur de 18,2 M€ par l'ANFR
■ INA : accord-cadre avec l'Equateur
pour la numérisation et la valorisation du
patrimoine audiovisuel
INSTITUTIONNEL
■ Médiamat’Thématik : date de la
prochaine étude
6
RADIO
■ Radioline : 1er service de radio
NOMINATIONS, MOUVEMENTS
■ Matignon : Emmanuel Marcovitch
9
devrait être nommé conseiller médias et
industries culturelles
PROGRAMMES
10
■ M6 / Shine France : Stéphane Plaza
ne veut plus présenter Qu'est-ce que je
sais vraiment ?
8
européen avec un catalogue de
60 000 radios et podcasts
■ Euronews : la chaîne doit renoncer à
diffuser Euronews Radio en RNT
INTERNET
8
■ Euronews : accord de reprise dans
les taxis connectés MediaSize
■ Google : lancement du projet AMP
avec des partenaires médias notamment
français
INTERNATIONAL
9
■ France 24 : lancement de son service
en espagnol en 2017 (Hollande)
■ G-B : les investissements pubs dans le
média TV ont dépassé les 5 Md£ en 2015
■ BBC : le futur service OTT destiné aux
Etats-Unis s'appellerait BBC Extra
■ France 2 / Escazal Films : les
séquences Verbatims lancées ce week-end
dans 13h15 le dimanche
■
France 2 / Vivement Lundi ! :
diffusion du court-métrage d’animation
Sous tes doigts le 28 février
■ Cyril Hanouna : l'animateur de D8
aurait menacé un autre journaliste du
groupe Canal+
■ Europe 1 : F. Ruffin s'en prend à A.
Lagardère au micro de sa propre station
AU FIL DES TWEETS…
REVUE DE PRESSE
AGENDA
PLAN DE FINANCEMENT
12
12
14
15
P’tit Quinquin
________________________________________________ A la Une
Bretagne : signature d'un COM entre la Région, France 3 Bretagne,TVR,Tébéo,TébéSud et Brezhoweb
Le « projet audiovisuel breton » voulu par la Région prend forme : la collectivité a signé un contrat d'objectifs et de
moyens d'une ampleur inédite, avec France 3 Bretagne, les télévisions locales TVR, Tébéo, TébéSud, la webTV
Brezhoweb et la plate-forme Breizh Créative. L'objectif est de développer la filière audiovisuelle du territoire, en
augmentant le nombre d'œuvres produites (documentaire, fiction, animation) et en améliorant leur financement. Au
programme aussi : une étude de faisabilité d'une chaîne de plein exercice destinée, a minima, aux bouquets ADSL.
Elle sera menée par France Télévisions.
La Région Bretagne a conclu en décembre un contrat
d'objectifs et de moyens (COM) d'une ampleur inédite,
puisqu'il concerne non pas une chaîne locale mais
l'ensemble des diffuseurs présents sur le territoire, à savoir
France 3 Bretagne, les télévisions locales hertziennes TVR
(Rennes Cité Média), Tébéo et TébéSud, filiales du groupe
Le Télégramme, ainsi que la webTV Brezhoweb et la
plate-forme « de la créativité bretonne » Breizh Créative,
a-t-elle annoncé ce mercredi. Ce « projet audiovisuel
breton » correspond à la volonté de la Région de
développer la filière audiovisuelle du territoire et s'appuie
sur un précédent COM, signé en 2009 avec les seules
chaînes locales. L'intégration de France 3 Bretagne, acteur
essentiel de la région, lui donne une nouvelle dimension :
elle est d'ailleurs la première antenne régionale de France
Télévisions à signer un COM avec une collectivité, si l'on
excepte la chaîne corse ViaStella.
Association d'objectifs collectifs et individuels
Ce COM, signé le 10 décembre par l'ensemble des
partenaires pour une durée de trois ans, est
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Jeudi 25 février 2016
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l'aboutissement de longues réflexions et négociations
– menées dans le cadre de « l'acte III de la
décentralisation » lancé par le gouvernement en 2013 –
et a fait « consensus » lors de sa présentation aux
(précédents) conseillers régionaux en juillet, a indiqué
Jean-Michel Le Guennec, directeur de France 3 NordOuest à Satellifax. Le texte associe objectifs collectifs
et individuels avec un engagement de la Région de
1,6 million d'euros pour la période septembre 201531 août 2016. S'y ajoutent des investissements en
numéraire et majoritairement en industrie de chacun des
diffuseurs, ce qui représente au total un montant
équivalent à 2,9 M€ pour cette première année.
La subvention régionale est fléchée par action et par
société, à raison de 393 640 € pour France 3 Bretagne,
564 746 € pour TVR, 436 462 € pour Tébéo, 24 400 €
pour TébéSud, 40 000 € pour Brezhoweb et 151 667 €
pour Breizh Créative, selon le document dont Satellifax
a eu copie.
que « les acteurs qui vont y contribuer sont très largement
bretons ». Le premier numéro de ce magazine encore
non titré est prévu pour avril avec une diffusion chez
l'ensemble des partenaires. Le magazine sera tourné sur
les plateaux rennais de France 3.
Toujours du côté des objectifs collectifs, le contrat
prévoit « la réalisation de projets de fiction et/ou
d'œuvres d'animation, en mutualisation avec les
chaînes locales (TVR, Tébéo, TébéSud) et autres acteurs
audiovisuels locaux (producteurs et réalisateurs de
Bretagne) ». La Région prévoit d'y consacrer plus de
200 000 € en année 1 : « Le développement de la filière
fiction [animation et cinéma compris, ndlr] est également
au cœur du projet », souligne le document.
5 documentaires supplémentaires coproduits par an
coordination des diffuseurs en matière d'offres en
langue bretonne. A noter : la convention de partenariat
En termes d'actions collectives, le contrat prévoit ainsi la
production de cinq documentaires de 52' par an en
supplément du volume habituellement produit par les
chaînes. Celles-ci en seront coproductrices avec un
apport de 25 € par minute pour chaque antenne, a
précisé Jean-Michel Le Guennec. Trois développements
sont déjà en cours : Les voleurs de feu de Brigitte Chevet
chez Vivement Lundi !, Fin de moi(s) de Sylvain Bouttet de
Carrément à l'Ouest et Des bateaux et des hommes de
Frédéric Chignac chez Via Découverte, a-t-il ajouté.
Le « programme » documentaire, qui fait l'objet d'une
subvention régionale de 411 884 €, prévoit également
une amélioration du financement des œuvres avec des
apports en numéraire réévalués « pour respecter,
voire dépasser les montants minimums demandés par le
CNC », indique le COM.
portant sur la promotion de la langue bretonne liant
depuis une trentaine d'années France 3 Bretagne et la
Région n'a pas été intégrée au COM, mais pourrait l'être
à l'avenir, a précisé Jean-Michel Le Guennec.
France Télévisions s'est par ailleurs engagé à mener,
« conformément au souhait de la Région », une « [étude
de] faisabilité d'un projet de chaîne régionale de
plein exercice diffusée sur un canal dédié, susceptible
d'être éditée avec d'autres partenaires, qui
constituerait un nouvel espace de diffusion notamment
pour les contenus coproduits dans le cadre du contrat
d'objectifs et de moyens », indique le contrat. Cette
chaîne, « complémentaire de l'offre existante », serait
reprise, « a minima pour une première phase », dans les
bouquets ADSL-fibre des opérateurs.
Améliorer la couverture des événements sportifs
Le COM intègre aussi la couverture d'« événements
sportifs fédérateurs et emblématiques en Bretagne »
(185 000 € de subvention régionale), ainsi que la
Simone & Raymond sélectionnée pour
la production d'un magazine culturel
Par ailleurs, un nouveau magazine culturel mensuel
(9 x 52' par an) va également être lancé en coproduction
avec le même mode de financement. Piloté par France 3
Bretagne et Breizh Créative, il a « pour vocation de mettre
en perspective la richesse et la diversité de la
production artistique "made in Breizh" en y valorisant
toutes les formes d'expressions », indique le communiqué.
Après appel à projets et cinq dossiers reçus, le choix
s'est porté sur celui de Simone & Raymond Productions
(Stéphanie Elbaz)… une société parisienne.
« C'est la règle du jeu ; c'était le meilleur projet », a
expliqué Jean-Michel Le Guennec, assurant par ailleurs
France 3 Bretagne : lancement de
HD, l'heure du débat le 5 mars
Parallèlement à ces ambitions collectives, les diffuseurs
ont également pris des engagements propres. France 3
Bretagne va ainsi lancer, samedi 5 mars à 11h, un
nouveau magazine sociétal : HD, l'heure du débat. Ce
nouveau rendez-vous (30 numéros par an), produit en
interne, sera programmé trois fois par mois, en
alternance avec l'actuel magazine La voix est libre qui,
d'hebdomadaire aujourd'hui, deviendra donc mensuel.
« L'originalité de la démarche » initiée par la
collectivité et construite « collectivement dans le temps »
rend l'expérience intéressante pour « un certain nombre
de régions [qui] la regardent de près », a estimé JeanMichel Le Guennec.
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Jeudi 25 février 2016
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TNT
LCI / TNT gratuite : les détails de la nouvelle convention, publiée au JO
Le texte de la nouvelle convention de LCI, modifiée
en vue de son passage sur la TNT gratuite autorisé le
17 décembre par le CSA, a été publié ce mercredi au
de 9 minutes par heure en moyenne quotidienne, ni
plus de 12 minutes pour une heure d'horloge
donnée. Auparavant, la chaîne info de TF1 était limitée
à 6' par heure en moyenne quotidienne, tout comme
la convention de la chaîne d'info du groupe TF1 figure en
annexe de la décision du Conseil du 19 février, qui fixe la
date d'arrivée de LCI en clair le 5 avril prochain sur le
canal 26. La nouvelle convention comprend les
engagements qualitatifs et quantitatifs pris par la chaîne en
matière de programmation et énonce l'ensemble de ses
obligations, sur le plan de la publicité, de l'éthique ou
encore de la diffusion d'œuvres françaises et européennes.
BFM TV et iTELE actuellement.
Journal officiel (nos informations du 18 février). L'avenant à
80 % de l'antenne dédiés à l'info
Le texte indique que la part d'antenne consacrée
aux JT et aux rappels de titres ne dépasse pas 30 %
et que les magazines d'information spécialisés
représentent au moins 30 % du temps d'antenne. LCI
s'est aussi engagée à diffuser à des heures de forte
audience des émissions traitant des domaines suivants :
culture, actualité internationale, économie, diversité de la
société française, entre 6h et 10h et entre 18h et minuit.
L'information doit constituer globalement 80 % de
la grille. La chaîne devra aussi diffuser des magazines
consacrés à la vie européenne, la santé, la technologie,
l'écologie et l'environnement, les régions et
départements. La convention prévoit en outre la diffusion
Le texte interdit en outre les couplages
publicitaires avec les autres chaînes en régie chez
TF1 Publicité. La convention de TF1 a été elle aussi
modifiée en ce sens, au terme d'une délibération du CSA
également publiée au Journal officiel.
Cette interdiction prend effet pour deux ans à partir
de l'arrivée en clair de LCI en TNT gratuite. Au plus
tard à l'issue de ces deux années, le CSA engagera une
nouvelle analyse concurrentielle pour examiner une
éventuelle reconduction totale ou partielle de ces
dispositions pour deux années de plus, indique
encore la nouvelle convention. L'analyse portera sur les
évolutions du marché publicitaire TV et ses équilibres. Elle
sera rendue publique et fera l'objet d'un débat
contradictoire entre LCI et le CSA.
L'analyse pourra éventuellement faire l'objet d'une
demande d'avis de l'Autorité de la concurrence.
Précisions qu'au cours de la seconde période de deux
ans postérieure au réexamen, la chaîne pourra
d'un magazine d'information accessible aux enfants et aux
adolescents. Rappelons que LCI a lancé, le 7 mars 2015,
Le petit JT, en partenariat avec Mon Quotidien et l'INA.
Toutefois, elle garde la possibilité d'adapter sa
demander au CSA une levée ou une adaptation
partielle de ses obligations, si les circonstances de
droit ou de fait surviennent, d'une ampleur
suffisamment importante pour modifier l'analyse du
Conseil.
grille si survient un événement exceptionnel et
majeur lié à l'actualité. La part des femmes intervenant
Indépendance éditoriale
en plateau devra être au minimum de 30 % et tendra par
étapes vers la parité, selon le texte.
Ce nouveau positionnement éditorial, davantage axé sur
les magazines que sur l'actualité chaude, constituait un des
arguments majeurs de TF1, lors des auditions devant le CSA,
pour convaincre le Conseil d'autoriser LCI en clair.
Nouvelle analyse concurrentielle sur la pub dans 2 ans
La convention fixe aussi les conditions en termes de
diffusion de publicité. LCI ne pourra en proposer plus
Elle doit s'engager également à préserver son
indépendance éditoriale, notamment via la constitution
d'un comité d'éthique. Celui-ci sera constitué de
personnalités indépendantes de LCI et du groupe TF1. Sa
composition devra être communiquée au plus tard dans
six mois. Le comité pourra être saisi à tout moment par
la direction de la chaîne, par les représentants du
personnel, ou pourra s'autosaisir. La convention prévoit
également que la rédaction de LCI « n'a aucun lien
hiérarchique direct avec le groupe TF1 ».
____________________________________Entreprises et marchés
Bouygues Telecom : l'opérateur a creusé sa perte en 2015 ; 360 000 nouveaux clients haut débit fixe
Bouygues Telecom a creusé sa perte nette à
59 millions d'euros en 2015, contre 41 M€ un an plus
tôt, mais son résultat brut d'exploitation (Ebitda) est
conforme à ses prévisions, a-t-il indiqué ce mercredi. Le
groupe, qui « poursuit les discussions » en vue d'un
rapprochement avec Orange, a confirmé ses objectifs
dans le cas d'« une stratégie stand alone », c'est-à-dire
où il resterait indépendant.
Le chiffre d'affaires est reparti à la hausse (+2 %) à
4,5 milliards d'euros. « Grâce à la stabilisation
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Jeudi 25 février 2016
4/15
de l'Arpu mobile, aux bonnes performances
commerciales et au plan d'économies, Bouygues Telecom
a atteint son objectif d'Ebitda 2015 », relève l'opérateur.
Ce dernier croît de 8 % à 752 M€, pour un objectif
annoncé de 750 M€.
360 000 nouveaux abonnés haut débit fixe
L'opérateur, présent dans la TV sur ADSL avec ses offres
Bbox, annonce un gain net de 360 000 clients dans le
haut débit fixe en 2015, dont 92 000 pour le seul 4e
trimestre. Il confirme son objectif d'une croissance de
1 million d'abonnés fin 2017 par rapport à fin 2014.
Son parc s'élevait à 2,8 millions de clients fin 2015. Dans le
mobile, il s'élève à 11,9 millions de clients, après un gain
net de 769 000 sur l'année écoulée. Parmi eux, 51 %
(5,1 millions) sont des utilisateurs 4G, contre 32 % fin 2014.
Le groupe Bouygues confirme qu'il « poursuit les
discussions annoncées le 5 janvier 2016 en vue
d'étudier un rapprochement entre Bouygues Telecom
et Orange, qui conforterait son ancrage durable dans les
télécoms ». Mais s'il est amené à poursuivre son chemin
seul, l'opérateur maintient « un objectif de marge
d'Ebitda de 25 % en 2017 avec un plan d'économies
d'au moins 400 M€ en 2016 par rapport à fin 2013 »,
des prévisions annoncées en octobre. Il précise que ses
investissements d'exploitation devraient être « de l'ordre de
750 à 800 M€ en 2016 ».
Bouygues Telecom / Orange : Bouygues vise 15 % du nouvel ensemble issu d'un éventuel rapprochement
Martin Bouygues, pdg du groupe Bouygues,
n'envisage pas que son groupe, en discussions avec
Orange sur un éventuel rapprochement avec la
filiale Bouygues Telecom, détienne moins de 10 %
du nouvel ensemble, a-t-il indiqué ce mercredi matin au
cours d'une conférence de présentation des résultats. Le
groupe a précisé dans la journée viser une participation
« de l'ordre de 15 % ».
Interrogé sur la possibilité d'une participation de 10 %
à 15 % – régulièrement évoquée par des informations de
presse –, Martin Bouygues avait estimé dans la matinée
que ce serait « très correct », mais que « la question
ne se pose pas » d'une participation inférieure à
10 %. Cette fourchette « ne visait que la partie payée
via une augmentation de capital par Orange de
façon à limiter la dilution de l'Etat et non la
participation finale à l'issue de la négociation », a
et
puis
ensuite,
Orange
fera
éventuellement », a poursuivi le pdg.
son
offre
Bouygues est « intéressé par une participation au
capital d'Orange pour bénéficier de la croissance du
marché » mais restera « extrêmement vigilant » sur les
risques d'exécution, a poursuivi Martin Bouygues.
Le groupe Bouygues se baserait sur une valorisation
de 10 milliards d'euros de sa filiale télécoms.
Stéphane Richard, pdg d'Orange, avait indiqué la
semaine dernière qu'il s'agissait « d'une donnée de
l'exercice ». « Il n'est pas concevable que l'on puisse
s'éloigner beaucoup de ce prix de référence », issu de
l'offre de Patrick Drahi sur Bouygues Telecom l'an
dernier, et qu'elle pouvait « être justifiée par des
synergies importantes », avait-il ajouté (nos informations
du 17 février).
corrigé le groupe dans l'après-midi. « Le reste sera
acquis sur le marché », a-t-il encore indiqué.
L'Etat, qui détient actuellement 23 % d'Orange,
pourrait payer en partie Bouygues en actions, et en
partie en numéraire, que Bouygues pourrait utiliser pour
acquérir des actions Orange sur le marché, et monter au
capital. Une des difficultés actuelles des négociations
reposerait cependant sur le fait que le gouvernement ne
souhaiterait pas descendre sous les 20 %.
Orange et Bouygues Telecom avaient officialisé début
janvier la reprise des discussions avec le groupe
Bouygues en vue d'un rapprochement avec sa filiale
télécoms. Martin Bouygues a justifié l'opération en
soulignant les difficultés du secteur depuis le passage à
quatre opérateurs avec l'arrivée de Free en
janvier 2012, ajoutant qu'il ne connaissait « pas de
Discussions « pas au-delà du trimestre »
drame industriel plus fort depuis la Seconde Guerre
mondiale en France ». « Il faut bien comprendre que
Martin Bouygues a aussi posé des limites à la durée
des discussions. « Il faut se donner quelques semaines
mais pas le trimestre, pas au-delà », a-t-il souligné.
« Ce sont des discussions très, très complexes. Il faut
d'abord que les trois autres opérateurs se mettent
d'accord entre eux, sur le projet qu'ils veulent faire
Pas de scénario de sortie des télécoms
le secteur souffre, les investissements ne sont pas en
croissance », a-t-il noté, appelant de ses vœux un retour
à trois opérateurs.
« Je ne travaille sur aucun scénario de sortie du
secteur », a encore précisé Martin Bouygues ce mercredi.
Si les discussions n'aboutissent pas, l'opérateur
poursuivra son activité de façon indépendante.
Gameloft : la famille Guillemot se renforce dans le capital pour riposter à l'OPA de Vivendi
La famille Guillemot, fondatrice de l'éditeur français
de jeux vidéo sur mobile Gameloft, continue à se parer
contre une prise de contrôle de Vivendi, qui a lancé
une OPA sur l'entreprise, en poursuivant ses achats
d'actions, selon un avis publié ce mercredi par
l'Autorité des marchés financiers (AMF).
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Jeudi 25 février 2016
5/15
Le groupe dirigé par Vincent Bolloré, qui détient
30,01 % du capital et 26,72 % des droits de vote de
Gameloft au 18 février, a dévoilé jeudi dernier un projet
d'OPA au prix de 6 euros par action, soit une
valorisation de Gameloft à quelque 512 millions d'euros
(nos informations de vendredi). Pour lui, cette société
« s'intègre parfaitement dans [sa] stratégie de
développement comme un leader mondial des contenus
et des médias ».
De 18,99 % du capital et 27,26 % des droits de vote
au 8 février, le groupe familial Guillemot est passé à
20,29 % du capital et 28,42 % des droits de vote.
Dans une déclaration d'intention accompagnant
l'annonce de leur renforcement au capital de Gameloft,
les membres du conseil indiquent qu'ils « n'envisagent
pas de prendre le contrôle de Gameloft SE, mais ne
s'interdisent pas de le faire ». Et qu'ils « prendront les
mesures nécessaires pour éviter une prise de
contrôle hostile par des personnes qui pourraient
remettre en cause la stratégie et la vocation
mondiale de Gameloft SE au détriment de l'intérêt de la
société et de tous ses actionnaires ». La famille Guillemot
avait qualifié l'entrée de Vivendi à son capital de « non
sollicitée » à l'automne 2015.
Gameloft, dirigée par Michel Guillemot, se
prononcera sur l'OPA de Vivendi après la tenue de son
conseil d'administration qu'elle a convoqué cette
semaine. Rappelons que Vivendi détient par ailleurs
14,9 % du capital d'Ubisoft, éditeur de jeux vidéo dirigé
par un autre frère Guillemot, Yves.
Warner Bros. : acquisition auprès du japonais SoftBank de DramaFever, service international de (S)VOD
Warner Bros. (Time Warner) poursuit son déploiement
dans le domaine des offres à la demande proposées en
OTT. L'entreprise vient de conclure un accord avec le
groupe japonais SoftBank pour acquérir 100 % de sa
filiale américaine DramaFever, éditrice d'un service
international éponyme VOD/SVOD spécialisé dans la
fiction, a-t-il annoncé mardi. Lancé en 2009 avec des
séries coréennes, DramaFever a, depuis, élargi sa
gamme aux telenovelas, à des séries ou films d'autres
territoires d'Asie (Japon, Taïwan, Chine) ou d'ailleurs,
ainsi qu'aux autres genres de programmes télévisuels
comme les documentaires, divertissements et
programmes pour enfants, indique le communiqué.
Sur son site, la société revendique une offre de « plus
de 13 000 épisodes », grâce à « plus de
60 partenariats »
conclus
en
matière
de
programmes, notamment avec Telemundo, Telefe et
Artear en Amérique du Sud, KBS et SBS en Corée,
CCTV et SMG en Chine, RTVE et Imagina en Espagne,
MBC au Moyen-Orient, etc. La plate-forme, qui propose
des sous-titrages « professionnels » en plusieurs
langues (anglais, espagnol, portugais, coréen), assure
regrouper plus de 300 000 utilisateurs actifs par jour
pour une consommation moyenne de 34 minutes par
visite et une moyenne de 600 000 millions de minutes
vues par mois. Elle n'indique pas précisément sur quels
territoires elle est disponible, mais souligne être
compatible Chromecast et Amazon Fire Stick et être
disponible sur la Xbox 360, sur les PS3, 4 et Vista, sur
l'Apple TV, ainsi que sur les Smart TV Samsung et LG.
« Explorer divers scénarios en OTT »
Pour Time Warner, qui possède également Turner
(Cartoon Network, CNN…) et HBO, cette acquisition
s'inscrit dans sa stratégie de développer des contacts
directs avec les téléspectateurs. Elle s'est déjà traduite
par la reprise, cet été, d'iStreamPlanet, société
spécialisée dans la livraison de vidéos et de flux linéaires
sur internet, ainsi que par le lancement de l'offre SVOD
HBO Now aux Etats-Unis et des partenariats avec
Tencent et Hollywood VIP en Chine, indique-t-il dans
son communiqué. DramaFever, qui vise un public de
niche, lui permet d'« explorer divers scénarios en OTT ».
DramaFever, qui conservera son nom, restera dirigée
par ses fondateurs Seung Bak et Suk Park, qui seront
rattachés à Craig Hunegs, président en charge du
business et de la stratégie de Warner Bros. Television
Group. L'opération de rachat devrait être finalisée au
deuxième trimestre.
Bande 700 MHz : towerCast indemnisé à hauteur de 18,2 M€ par l'ANFR
La filiale de diffusion de NRJ Group towerCast a
obtenu une indemnisation de 18,2 millions d'euros
de la part de l'Agence nationale des fréquences
(ANFR) pour le compte de l'Etat, en raison de la décision
du gouvernement d'allouer aux opérateurs télécoms
la bande 700 MHz, actuellement exploitée par la
TNT, indique NRJ Group ce mercredi.
Ce choix avait entraîné l'abrogation, par le CSA, à
compter du 5 avril, des autorisations détenues par
les multiplex R5 et R8 pour la diffusion de chaînes
TNT, opérée notamment par towerCast.
« L'abrogation de ces autorisations cause à towerCast
un préjudice économique correspondant à une perte
de chiffre d'affaires évaluée à 11 M€ par année
pleine pour les exercices 2016 et 2017, en raison
notamment de la résiliation anticipée des contrats de
diffusion qu'elle avait conclus », selon NRJ Group. Le
groupe a signé un accord avec l'ANFR le 22 février. La
somme de 18,2 M€ sera appréhendée dans les comptes
de l'exercice 2016, précise le communiqué.
Rappelons que ce dispositif d'indemnisation, qui
concerne également les autres diffuseurs (TDF, Itas Tim), a
été adopté cet automne dans le cadre du projet de loi de
finances 2016.
Le 5 avril 2016 marquera le basculement au tout
Mpeg-4 sur la TNT.
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Jeudi 25 février 2016
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INA : accord-cadre avec l'Equateur pour la numérisation et la valorisation du patrimoine audiovisuel
L'INA a conclu avec le gouvernement équatorien un
accord-cadre pour la conservation, la numérisation
et la valorisation du patrimoine audiovisuel du
pays, a annoncé l'Institut ce mercredi. Cette convention
prévoit la numérisation de sept bobines de films
retrouvées à l'ambassade d'Equateur en France, cinq
d'entre elles recelant des images inédites de la
célébration du centenaire du pays en 1922. L'INA s'en
voit d'ailleurs confier un mandat d'exploitation et les
hébergera dans son service en ligne professionnel INA
Mediapro, précise le communiqué.
L'Institut va également évaluer les besoins en
expertise et en formation d'institutions culturelles ou
audiovisuelles (Cinémathèque nationale, Medios
Publicos del Ecuador) et donner aux institutions
équatoriennes un « accès privilégié » à son offre
Privilège, spécifiquement destinée à ce type d'acteurs.
L'accord-cadre a été signé par Laurent Vallet, pdg de
l'INA, et Guillaume Long, ministre de la Culture et du
Patrimoine de l'Equateur.
___________________________________________ Institutionnel
MédiamatÊThématik : date de la prochaine étude
Les résultats de la prochaine étude du
Médiamat'Thématik seront publiés le jeudi 10 mars
à 8h30, indique Médiamétrie. Cette 30e vague portera
sur la période du 31 août 2015 au 14 février 2016.
L'enquête Médiamat'Thématik mesure l'audience de la
télévision auprès des personnes recevant une offre de
chaînes via le câble, le satellite ou l'ADSL.
________________________________ Industrie des programmes
MipTV : présentation en avant-première mondiale de Roots (A+E Networks)
A+E Studios présentera, lundi 4 avril à Cannes, en
avant-première mondiale, la série Roots (8 x 60'),
dans le cadre des MipTV World Premiere TV Screenings,
a annoncé ce mercredi Reed Midem, la société
organisatrice des marchés audiovisuels cannois. Cette
série est une nouvelle adaptation du roman éponyme
d'Alex Haley, 40 ans après celle diffusée en 1977 par
ABC et, l'année suivante, sur Antenne 2 sous le titre
Racines (titre du roman en français). Elle retrace l'histoire
et les combats d'une famille d'esclaves afro-américains
sur plusieurs générations, avec Kunta Kinte en
personnage principal.
LeVar Burton, qui l'incarnait adolescent, est d'ailleurs
coproducteur exécutif de la nouvelle série (nos
informations du 4 mai), au côté de Mark Wolper. Tous
deux seront présents à la projection à Cannes,
accompagnés des comédiens Anna Paquin (True Blood),
Jonathan Rhys Meyers (Les Tudors), Anika Noni Rose
(The Good Wife) et Malachi Kirby (Fallen), qui reprend
le rôle de Kunta Kinte.
Développée pour History, Roots fera l'objet d'une
diffusion simultanée, lundi 30 mai, sur History, A&E et
Lifetime, trois chaînes d'A+E Networks. La série est
commercialisée par une autre filiale : A+E Studios
International.
La 53e édition du MipTV se déroulera du 4 au 7 avril.
Vivement Lundi ! : entrée en production de la série hydride La science des soucis pour France 4
Selon nos informations, le tournage de la série
d'animation hybride La science des soucis, produite par
la société rennaise Vivement Lundi ! pour France 4, a
été lancé il y a trois semaines à Bordeaux. Les
réalisateurs Isabelle Lenoble et Julien Leconte se sont
installés dans la capitale aquitaine pour tourner les
séquences de fiction « live » du programme. Cette série
de 39 épisodes de 5 minutes entend immerger le public
dans le quotidien d'une famille a priori banale pour
révéler au monde l'existence d'un bestiaire
improbable
qui pourrit nos existences : les
« trakazoaires ». « Aucune mèche de cheveux rebelle,
aucune disparition inexpliquée de chaussette n'est la
conséquence d'une malchance congénitale ou d'une
douloureuse maladresse », explique la société de
production. « Derrière chaque petit souci de votre
quotidien se cachent d'étranges créatures… »
Dans la continuité du tournage bordelais, la
modélisation des trakazoaires, les séquences en 2D et le
compositing seront réalisés à Rennes au sein du studio
Personne n'est parfait !, filiale de Vivement Lundi !
L'animation 3D des trakazoaires a, quant à elle, été
confiée au studio Tchack à Lille. La postproduction son
sera réalisée par le studio rennais AGM Factory.
Un budget de 2,5 M€
« La complexité d'une réalisation hybride ne permet
pas d'économies d'échelles, car il faut modéliser et
animer plus de 30 trakazoaires différents. Nous avons
donc fait le choix d'une production franco-française afin
de conserver la maîtrise de tout le processus
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Jeudi 25 février 2016
7/15
artistique », explique le producteur Jean-François
Le Corre, interrogé par Satellifax.
France 4 apporte ainsi un tiers du budget de
2,5 millions d'euros. Tchack et Pictanovo, la
Communauté de l'image en Nord-Pas-de-Calais sont
également coproducteurs du programme. Celui-ci est
aussi financé par les régions Bretagne, Aquitaine et
Nord-Pas-de-Calais-Picardie, par la Procirep, l'Angoa et
le programme Europe Créative. La science des soucis a
reçu un double soutien du CNC : via le Cosip et l'aide, à
hauteur de 200 000 €, aux nouvelles technologies en
production.
Ce projet, qui avait été présenté pour la première fois
au Cartoon Forum 2013, est une création originale
d'Isabelle Lenoble (Pok & Mok), Julien Leconte et
Amandine Gallerand. Distribuée à l'international par
France Télévisions Distribution, la série sera prête à
diffuser à l'automne 2016.
Netflix : Dark, première série originale allemande
Netflix a annoncé ce mercredi qu'il produira courant
2016, pour une sortie mondiale sur sa plate-forme en
2017, sa première fiction originale allemande.
Intitulée Dark, cette série de 10 x 52' sera réalisée par
le Suisse Baran bo Odar, dont le dernier film, Who
Am I – Aucun système n'est sûr, gros succès en
Allemagne, est sorti en 2014. Dark sera écrite par Jantje
Friese et produite par Quirin Berg, Max Wiedemann et
Justyna Müsch, à qui l'on doit notamment le film La vie
des autres. L'action se déroule de nos jours dans une ville
allemande où les secrets de quatre familles tranquilles
volent en éclats après la disparition mystérieuse de
deux enfants, liée à un événement surnaturel qui s'est
produit en 1986 au même endroit, explique Netflix dans
un communiqué.
Rappelons que, selon The Hollywood Reporter, Netflix
vient également d'acquérir auprès du distributeur Beta
Cinema les droits de la comédie allemande Look Who's
Back (Er ist wieder da), succès d'audience en salles en
Allemagne (nos informations du 9 février).
Wanted, la première série allemande d'Amazon
Cette annonce intervient quelques semaines après celle
d'Amazon de la diffusion, en 2017 également, de sa
première série produite en Allemagne : un thriller baptisé
Wanted, réalisé et incarné par l'Allemand Matthias
Schweighöfer. Cette série, produite par la société
allemande Pantaleon Entertainment, Warner Bros.
Entertainment et Warner Bros. International Television
Production Deutschland, sera diffusée sur la plate-forme
Amazon Prime en Allemagne et en Autriche en 2017.
Matthias Schweighöfer y incarne le directeur du Palais
des Congrès de Berlin dont la vie est bouleversée à la
suite d'un mystérieux piratage informatique qui met sa
famille en danger.
Amazon : Jean-Claude Van Damme jouera son propre personnage dans une série comique
Jean-Claude Van Damme incarnera son propre
personnage dans une comédie originale d'Amazon,
intitulée Jean-Claude Van Johnson, rapporte The
Hollywood Reporter ce mercredi. Pour l'instant, seul un
pilote a été commandé. La série est écrite et produite par
Dave Callaham, à qui l'on doit notamment les films
Expendables et qui avait d'ailleurs déjà travaillé avec
l'acteur pour le deuxième volet de la saga. Jean-Claude
Van Johnson sera coproduite par Scott Free Television
(Ridley Scott) et David W. Zucker (The Good Wife,
Killing Kennedy, The Man in the High Castle). Peter
Atencio en sera le réalisateur.
Le tournage de ce projet lancé fin 2014 devrait
commencer en mai à Los Angeles. Van Damme
incarnera donc Jean-Claude Van Johnson, un acteur
spécialiste des arts martiaux qui sort de sa retraite pour
tourner dans une nouvelle version façon film d'action
d'Huckleberry Finn. Mais ce tournage n'est qu'une
couverture pour une mission secrète très dangereuse au
cours de laquelle il retrouvera Vanessa, ancien membre
comme lui des forces spéciales, qui s'avère être
également sa bien aimée.
Il s'agit du premier rôle dans une série pour la star
bodybuildée. C'est également le premier projet TV de
Dave Callaham. Pour Scott Free TV et David W.
Zucker, Van Johnson marque leur deuxième
collaboration avec Amazon après The Man in the High
Castle.
BBC : commande d'une 6e saison pour Death in Paradise
La BBC a commandé une 6e saison pour sa série
policière Death in Paradise (Meurtres au paradis),
diffusée en prime time sur BBC One. Ce nouvel opus de
8 x 60' verra le retour de l'acteur britannique Kris
Marshall, dans le rôle de l'inspecteur Humphrey
Goodman. Egalement au casting : les Françaises Sara
Martins et Elizabeth Bourgine.
La série, tournée en Guadeloupe, est produite par
Red Planet Pictures (la société de Tony Jordan,
cocréateur de Life on Mars). Rappelons que la première
saison, lancée en 2011, avait été coproduite avec
France Télévisions et Atlantique Productions (Lagardère
Studios). La série est diffusée sur France 2.
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Jeudi 25 février 2016
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Radio
Radioline : 1er service de radio européen avec un catalogue de 60 000 radios et podcasts
La start-up française Radioline revendique le statut de
premier service de radio européen avec un
catalogue international qui dépasse maintenant les
60 000 radios et podcasts de plus de 130 pays, a-telle annoncé dans le cadre du Mobile World Congress
qui se tient jusqu'à ce jeudi à Barcelone. Ce
développement fait suite à l'accord signé en octobre
dernier, avec Spreaker, l'une des plates-formes de
création audio les plus populaires aux Etats-Unis (plus de
27 000 podcasts et 5 millions d'utilisateurs actifs
mensuels), rappelle Radioline. En intégrant la totalité des
contenus proposés par Spreaker, elle a enrichi son offre
de près de 27 000 podcasts supplémentaires.
« Ces nouveaux contenus sont composés en grande
partie de reportages d'information, de talk-shows, de
sujets politiques et technologiques, principalement en
langues anglaise et espagnole », précise le communiqué.
« L'écoute à la demande est en plein essor, fait valoir
Radioline, ajoutant qu'aux Etats-Unis, qui est le marché le
plus développé, 10 % de la population écoutent en
moyenne 6 podcasts par semaine, et que ce chiffre est
en forte hausse par rapport à 2014 (source Edison
Research). La start-up souligne proposer également « un
éventail de solutions mobile, web et TV à ses partenaires
dont Canal+, VOO, Xiaomi, TCL Alcatel One Touch ou
encore Parrot ». Les 60 000 radios et podcasts sont
également accessibles sur les différentes applications
Radioline disponibles sur mobile, tablette, montre, voiture
et TV, et sur le site http://fr-fr.radioline.co.
Radioline précise qu'elle travaille également avec différents
partenaires sur l'intégration de la radio dans leur offre, et
sur le développement de services numériques innovants.
A noter que les 60 000 radios et podcasts de Radioline
sont notamment accessibles depuis peu sur la Freebox Mini
4K, en téléchargeant l'application directement depuis le
store de la box, selon le site Freenews.
Euronews : la chaîne doit renoncer à diffuser Euronews Radio en RNT
Euronews Radio quitte la RNT. La chaîne Euronews a
en effet décidé de renoncer à l'autorisation d'émettre
en numérique terrestre pour sa radio, accordée par
le CSA le 15 janvier 2013, indique une décision du
Conseil du 6 janvier, publiée mardi. En conséquence, le
CSA a abrogé cette autorisation.
Cette décision est la conséquence du changement
d'actionnariat d'Euronews l'an dernier, avec la prise
de contrôle par l'homme d'affaires égyptien Naguib
Sawiris, explique la chaîne, interrogée par Satellifax. Ce
dernier détient 53 % du capital d'Euronews. Or, pour
pouvoir être présente en RNT, Euronews devrait être
contrôlée à au moins 80 % par des radiodiffuseurs
publics de pays membres du Conseil de l'Europe.
Euronews, qui se positionne comme défenseur de la RNT,
affirme regretter profondément cette situation. Euronews
Radio reste diffusée en 6 langues sur internet, où elle a
été lancée en novembre 2012.
_________________________________________________ Internet
Euronews : accord de reprise dans les taxis connectés MediaSize
Euronews est dorénavant accessible dans les taxis
proposant les écrans tactiles et connectées de
MediaSize, qui « installe et gère [ceux] des principales
compagnies de taxi dans les grandes villes (Paris,
Marseille, Lyon, Nantes…) », a annoncé la chaîne ce
mercredi. Ces écrans installés à l'arrière des véhicules
diffusent, en anglais et en français, la couverture par
Euronews des sujets d'actualité et de sport, ainsi que
ses « principaux magazines culture et sci-tech »,
indique le communiqué. « Ce service lancé en 2015 est
déjà disponible sur 1 000 écrans et touche 3,3 millions
de passagers par an », souligne la chaîne, précisant
que MediaSize prévoit de se développer à
l'international.
Google : lancement du projet AMP avec des partenaires médias notamment français
Le pdg de Google, Sundar Pichai, a annoncé ce
mercredi à Paris le lancement mondial du projet
« AMP » (pour « Accelerated Mobile Pages »), une
technologie qui permet un affichage des articles dans
Google quatre fois plus vite sur terminal mobile et en
utilisant dix fois moins de données. « Je suis ravi qu'un
certain nombre de partenaires français rejoigne AMP
aujourd'hui [notamment TF1, Metronews, RTLnet,
France 24, FranceTV Info]. Ceci est un projet
prioritaire pour Google comme pour moi », a-t-il
déclaré lors d'une intervention devant les étudiants de
Sciences-Po.
Le projet AMP est lancé avec des partenaires éditeurs
dans six pays européens (France, Allemagne, Espagne,
Royaume-Uni, Italie et Russie). Il offre des fonctionnalités
sur la gestion des publicités, des paywalls (sections
payantes) et des rapports statistiques. Ce format permet
aussi d'afficher, au sein des résultats habituels de Google,
une sélection de résultats présentés sous forme de
« carrousel » horizontal, améliorant leur mise en avant.
Alors que le mobile s'impose comme le principal
support de diffusion des médias, dont les groupes de
l'internet se disputent les contenus, Google riposte ainsi à
Facebook, qui lance un système baptisé « Instant
Articles » pour attirer les éditeurs, déjà testé par plus de
350 médias dans le monde.
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International
France 24 / François Hollande : lancement de son service en espagnol en 2017
France 24, qui émet actuellement en français, en
anglais et en arabe, lancera en 2017 son service en
espagnol à destination de l'Amérique latine, a annoncé
mercredi à Buenos Aires le président François Hollande.
Lors de son lancement, France 24 proposera six heures
de programmes par jour en espagnol, en fin de
journée, le reste de la programmation sera en français.
La chaîne publique installera dans un pays latinoaméricain une rédaction hispanophone qui travaillera
en collaboration avec les journalistes de RFI. La chaîne
France 24 en français peut être vue en Amérique latine,
une région de 500 millions d'habitants si on compte le
Brésil, lusophone.
Quelques repères : en septembre, Laurent Fabius –
alors ministre des Affaires étrangères – qui assurait la
cotutelle avec Fleur Pellerin – alors ministre de la Culture
et de la Communication – de F2M (France Médias
Monde : France 24, RFI, Monte Carlo Doualiya), soutenait
le projet de décrochage en espagnol pour France 24 (nos
informations du 29 septembre 2015). En octobre, le CSA
appuyait le projet de développer un nouveau canal en
espagnol pour France 24 dans la perspective du COM
2016-2020 (nos informations du 19 octobre). En
novembre, Fleur Pellerin soulignait que le canal
hispanophone « supposerait une charge importante pour
la société, de l'ordre de 7 millions d'euros ». les députés
François
Rochebloine
et
Patrice
Martin-Lalande
évaluaient pour leur part le montant nécessaire au
lancement d'une version en espagnol à seulement 1,5 M€
(nos informations 12 novembre). Enfin, en décembre,
Marie-Christine Saragosse, pdg de F2M, indiquait que
le groupe public n'avait pas, en l'état, les moyens de
lancer une version espagnole de France 24 (nos
informations du 3 décembre), tandis que le conseil
d'administration de F2M adoptait le budget 2016 : une
dotation publique de 244 millions d'euros HT (soit 2 M€
supplémentaires). F2M attendant parallèlement les
arbitrages de son COM 2016-2020 en ce début d'année
(nos informations du 18 décembre). Le lancement d'un
canal en espagnol est un des axes majeurs du futur COM
2016-2020 qui est donc en train d'être finalisé.
G-B : les investissements publicitaires dans le média TV ont dépassé les 5 Md£ en 2015
Les investissements dans la publicité TV en GrandeBretagne ont pour la première fois dépassé les
5 milliards de livres, atteignant 5,27 Md£ (6,66 Md€)
en 2015, en hausse de 7,4 % sur un an, selon des
chiffres fournis par les diffuseurs privés à l'agence de
marketing Thinkbox et rendus publics mercredi. C'est la
sixième année de progression consécutive pour ce
marché dans le pays. Le chiffre représente les
investissements dans l'ensemble des chaînes privées :
spot TV sur le linéaire et sponsoring, VOD ainsi que
placement de produit.
La croissance a été particulièrement forte chez les
acteurs de l'internet qui ont investi plus de
500 millions de livres (632 M€) dans le média
télévision, selon des données Nielsen. Des sociétés telles
que Google, Facebook et Netflix lui ont ainsi consacré
60 % de leurs budgets marketing, selon Thinkbox.
Parmi les nouveaux entrants figure Facebook qui a été
en 2015 le premier nouvel annonceur en TV, avec un
investissement de 10,8 M£ (13,6 M€).
Selon des estimations d'Advertising Association (AA),
la publicité TV (5,27 Md£) a représenté, en 2015,
26,9 % du marché global publicitaire britannique qui
s'établit à 19,7 Md£ (25 Md€) en hausse de 6,1 %.
BBC : le futur service OTT destiné aux Etats-Unis s'appellerait BBC Extra
Le lancement d'une plate-forme OTT de la BBC pour
le marché nord-américain, prévu pour 2016, se
précise alors que se déroule actuellement le showcase
annuel de BBC Worldwide (BBCWW) à Liverpool. Ce
service, qui avait été annoncé par le dg Tony Hall en
septembre dernier (nos informations du 18 septembre
2015), pourrait prendre le nom de BBC Extra, selon des
informations du site anglais C21.
« De toute évidence, il y a un public pour les contenus
de la BBC en Amérique du Nord et nous avons de telles
archives qu'il est pertinent d'y lancer un service », selon
Paul Dempsey, président Global Markets de BBCWW.
Rappelons que l'américain AMC Networks a acquis fin
2014, 49,9 % de la chaîne câblée BBC America détenue
et opérée par BBCWW pour 200 millions de dollars
(158 M€) (nos informations du 27 octobre 2014).
_______________________________ Nominations, mouvements
Radio France : directeur de la musique et de la création culturelle
Michel Orier, inspecteur général des affaires culturelles au
ministère de la Culture et de la Communication, est nommé
Michel Orier aura pour mission de « concevoir,
d'impulser et d'animer la politique culturelle et artistique
de Radio France en vue d'affirmer le rôle d'acteur majeur
de la musique, de la culture et de la création de Radio
France et de faire rayonner son offre auprès
directeur de la musique et de la création culturelle
à Radio France, a annoncé le groupe radiophonique
ce mercredi. Il prendra ses fonctions le 1er mars.
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du plus grand nombre », selon le groupe. Il aura la
responsabilité de la politique musicale des quatre
formations musicales de Radio France et de la
programmation des autres événements culturels de
la Maison de la radio, en vue de « proposer une offre
de concerts cohérente et complémentaire, attirant les
meilleurs artistes et adossée à une politique tarifaire
adaptée », poursuit Radio France. Michel Orier
s'appuiera notamment sur les propositions de la
mission de préfiguration menée par l'ancienne
directrice de France Musique, Marie-Pierre de
Surville. Les conclusions de cette mission, qui porte sur le
projet artistique de la Maison de la radio, ont été remises
au pdg Mathieu Gallet en janvier.
La nomination de Michel Orier à ce poste
nouvellement créé intervient alors que des inquiétudes
étaient nées en interne sur la possible suppression
du poste de directeur de la musique depuis que
Jean-Pierre Rousseau avait quitté ses fonctions au
printemps 2015 (nos informations du 23 septembre).
L'intérim était depuis lors assuré par Bérénice
Ravache, directrice adjointe de la musique.
Michel Orier a notamment dirigé le festival d'Amiens
(1982-1990), et fondé le Label bleu, avant de diriger la
Maison de la culture d'Amiens (1991-2000), puis la
Maison de la culture de Grenoble (MC2). Président du
Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles
(1999-2000), Michel Orier a également occupé différentes
fonctions au sein de cabinets ministériels. Il a entre autres
travaillé comme conseiller technique chargé du spectacle
vivant au cabinet de la ministre de la Culture et de la
Communication Catherine Tasca (2000-2002). Michel
Orier a aussi officié comme directeur général de la création
artistique au ministère de la Culture et de la Communication
de 2012 à 2015. Il était inspecteur général des affaires
culturelles au ministère depuis janvier.
Matignon : Emmanuel Marcovitch devrait être nommé conseiller médias et industries culturelles
Emmanuel Marcovitch, dga et directeur administratif
et financier de l'AFP, devrait remplacer Guillaume
Blanchot, nouveau dg du CSA (nos informations du
19 février), comme conseiller technique médias et
industries culturelles au cabinet du Premier ministre
Manuel Valls, selon des informations de La
Correspondance de la presse et du Canard enchaîné
confirmées par le cabinet.
_____________________________________________Programmes
M6 / Shine France : Stéphane Plaza ne veut plus présenter Qu'est-ce que je sais vraiment ?
L'animateur Stéphane Plaza (Chasseurs d'appart',
Maison à vendre…) ne souhaite plus présenter le quiz
Qu'est-ce que je sais vraiment ? (Shine France) sur M6,
a-t-il indiqué ce mercredi matin dans Le grand direct des
médias sur Europe 1. « Peu importent les audiences, je ne
ferais pas Qu'est-ce que je sais vraiment ? […] la saison
prochaine », a-t-il lancé, précisant qu'« il ne [fallait] pas
faire la saison de trop ». Concernant la coanimatrice de
l'émission, Karine Le Marchand (L'amour est dans le pré,
On ne choisit pas ses voisins…), il a souligné qu'ils en
avaient parlé tous les deux et qu'elle ne souhaitait pas non
plus rempiler pour une quatrième saison.
M6 n'était pas au courant
Plus surprenant, lorsque Jean-Marc Morandini lui a
demandé si la chaîne était au courant, Stéphane
Plaza a laissé entendre que non. « Ils le savent
maintenant. […] Ce n'est pas écrit, ni rien du
tout », a-t-il indiqué.
Interrogée par Satellifax, la chaîne précise qu'il est
pour l'heure prématuré de dire si l'émission va
continuer sans ses deux animateurs vedettes. En tout
cas, toujours selon M6, les quatre numéros déjà
enregistrés pour la saison 3 seront bien diffusés,
à commencer par celui du 16 mars en prime time :
une « spéciale animateurs » en compagnie de Faustine
Bollaert, Julien Courbet, Bruno Guillon et Stéphane
Rotenberg.
Le 6 mai dernier, le Qu'est-ce que je sais vraiment ?
spécial Bac avait rassemblé 2,9 millions de
téléspectateurs pour une pda de 10 %. « On laisse la
place aux autres. […] L'émission peut marcher sans
nous ! », a tenu à ajouter Stéphane Plaza.
France 2 / Escazal Films : les séquences Verbatims lancées ce week-end dans 13h15 le dimanche
France 2 a confirmé, ce mercredi, le lancement, dans
le magazine 13h15 le dimanche, de séquences de
reconstitution fictionnelle de faits politiques réels
(nos informations de lundi). Produites par Escazal Films,
ces séquences s'inséreront tout au long du reportage de
l'émission présentée par Laurent Delahousse, pour une
durée totale d'environ 10'. Le premier thème traitera de
centre, prévue cet automne.
Les journalistes du magazine ont suivi les principaux
candidats dans leurs déplacements en France. L'idée de
Verbatims est de mettre en scène, avec des comédiens
incarnant les personnalités politiques, des moments
qui n'ont pu être filmés, reconstitués à partir
d'informations glanées par les journalistes sur le
la campagne pour la primaire de la droite et du
terrain. « Nous garantissons que toutes les
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phrases dites par les comédiens ont effectivement
été prononcées par les personnalités politiques qu'ils
représentent », affirme France 2. « Il n'est pas question
de caricature, mais de proposer au public une écriture
différente », souligne la chaîne.
« La non-primaire à gauche » sera le prochain thème des
Verbatims, mais aucune date de diffusion n'a été arrêtée pour
le moment, précise la chaîne, interrogée par Satellifax.
France 2 / Vivement Lundi ! : diffusion du court-métrage dÊanimation Sous tes doigts le 28 février
Le court métrage d'animation Sous tes doigts, nommé
aux Césars 2016 (catégorie Meilleur court métrage
d'animation) sera diffusé sur France 2 le dimanche
28 février, dans l'émission Histoires courtes, après
minuit.
Cette fiction animée de 13', écrite et réalisée par MarieChristine Courtès, relate les conséquences de la guerre
d'Indochine sur une famille, rapatriée en France en 1956 et
transitant par le Centre d'accueil des Français d'Indochine à
Sainte-Livrade. En plongeant dans les souvenirs familiaux
d'une jeune métisse, le film revient sur le passé colonial
français et les conséquences d'une migration politique sur la
construction d'un héritage familial.
Produit par Vivement Lundi ! et Novanima Prod,
Sous tes doigts, qui vise un public multigénérationnel, a
déjà été primé à 13 reprises.
Pour le réaliser, Marie-Christine Courtès a travaillé
avec Ludivine Berthouloux qui a assuré la direction
artistique de l'aspect visuel du film et Marcelino Truong,
pour la création des personnages. Franck2Louise a
signé les chorégraphies et composé la musique. Le
design sonore a été réalisé à Rennes chez AGM Factory.
Le montage financier de ce court métrage a bénéficié
de la participation des chaînes France 2, TVR, TyTélé et
Tébéo, mais aussi des aides du CNC, de la Région
Bretagne, de la Région Aquitaine, du conseil général du
Lot-et-Garonne, de la Communauté d'agglomération du
Grand Villeneuvois, de la Procirep et de l'Angoa.
Cyril Hanouna : l'animateur de D8 aurait menacé un autre journaliste du groupe Canal+
Cyril Hanouna, animateur et producteur de Touche
pas à mon poste ! (H2O) sur D8 (groupe Canal+) ne se
serait pas contenté de menacer le chroniqueur de Canal+
Sport Julien Cazarre (nos informations du 18 février). Le
Canard enchaîné rapporte ce mercredi qu'il s'en serait
également pris verbalement à Arnaud Ramsay,
journaliste à France Football et chroniqueur à iTELE
(groupe Canal+ également). Sa faute ? Avoir osé rédiger
un tweet en soutien à son collègue harcelé par la star de
D8. « Hanouna n'arrêtait pas de hurler : "On va
s'expliquer je vais venir te défoncer, tu ne sais pas
qui je suis, tu vas avoir de gros problèmes, je vais
venir te chercher à iTELE", etc.. », aurait raconté
Arnaud Ramsay au Canard.
Le journal satirique indique également que Thierry
Cheleman, directeur des sports du groupe, aurait pris
contact avec le dg Maxime Saada pour qu'il sermonne
Cyril Hanouna « histoire qu'il téléphone à Cazarre pour
calmer le jeu… ». « Mais Enora Malagré [chroniqueuse
de Touche pas à mon poste !] continue de lui balancer
des textos incendiaires », poursuit l'hebdomadaire.
Contrairement à Julien Cazarre, Arnaud Ramsay n'aurait
pas déposé plainte. Il a tout de même été convoqué au
commissariat pour appuyer les dires de son collègue de
Canal+ Sport. « Depuis, malgré la réconciliation forcée à
la demande de Canal, la plainte n'a pas été retirée ; elle
court toujours, mais "Tony Hanouna" n'a pas encore
rappelé », conclut le Canard.
Europe 1 : François Ruffin s'en prend à Arnaud Lagardère au micro de sa propre station
Alors qu'il avait d'abord été décommandé, François
Ruffin , réalisateur de Merci Patron ! (Mille et Une
« Un salarié aussi désinvolte qu'Arnaud Lagardère
aurait été licencié d'une entreprise. En n'assistant pas
Productions), un documentaire très critique sur
Bernard Arnault (LVMH), a finalement été reçu ce
mercredi midi sur Europe 1 au micro de Jean-Michel
Aphatie et Maxime Switek . Et il ne s'est pas gêné
pour dire ce qu'il pensait d'Arnaud Lagardère,
dirigeant du groupe du même nom, propriétaire de la
station. Ce dernier ferait partie, selon François Ruffin,
de l'« oligarchie » à laquelle appartient également le
patron du groupe de luxe LVMH. « En interdisant à
Frédéric Taddeï de me recevoir [la veille], il [Arnaud
Lagardère] a suscité un grand élan de sympathie. Je
au conseil d'administration de son propre groupe, il y a
une désinvolture qui mériterait une lettre de licenciement
aussitôt », a poursuivi celui qui est aussi directeur du
journal Fakir, engagé à gauche, en référence à l'absence
d'Arnaud Lagardère au CA d'EADS en 2012, groupe
dans lequel il possédait une participation jusqu'en 2013.
Un échange tendu s'est ensuivi avec Jean-Michel Aphatie,
qui a tenté en vain de recentrer les débats sur le
documentaire. François Ruffin, après avoir rappelé la
plus-value d'1,8 milliard d'euros réalisée par Lagardère
lors de la vente de sa participation dans le géant de
l'aéronautique, a finalement décidé de quitter le plateau,
tendant un os à l'animateur. « C'est toujours vous qui
tendez l'os, vous croyez ? », a-t-il conclu.
tiens vraiment à le remercier pour la censure qu'il
a exercée », a lancé le réalisateur qui avait amené
du maroilles en guise de présent.
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Jeudi 25 février 2016
12/15
Au fil des tweets…
Mercredi's tweets : Peultier, Amandiine,Vanhoenacker, Fogiel, Haïm, Fouqueray, Bourdet, Szadkowski...
Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la
syntaxe d'origine sont conservées… sauf exception charitable !
Vos avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax.
@Mediasinfos
Très
anniversaire
aujourd'hui
Plastic Bertrand : 62 ans
bon
à
@Anieska #TheCure approché
pour la réouverture du #Bataclan –
via @LaMatinale_M #
@MonsieurSeries Je pense avoir
inventé un mot valise étrange par
réveil
pas
encore
complet.
« didacteur »
Hey, ça suffit ces
histoires de DiCaprio et d'Oscars
@peultier
@lauhaim Analyse LH. Depuis des
mois je dis sérieusement qu'il faut
vraiment prendre Trump au sérieux et
ce soir oui c'est sérieux.
@jeromefouqueray @W9
@celinedion W9 diffuse à 20h10
l'hommage rendu par Céline Dion à
son mari René cette nuit à Las Vegas,
merci les équipes @SonyMusicFr
@szadkowski_m Chère génération
Erasmus, qu'attends-tu pour défendre
Schengen ?
www.courrierinternational.com… via
@courrierinter
@Charlineaparis "L'assouplissement
du code du travail" : à la Soupline
pour les patrons, à la vaseline pour
les travailleurs 7h55 sur @franceinter
@FogielMarcO Avec le replay vous
avez été 960 000 tel pour 10.7 de
pdm à avoir regardé #ledivan de
Françoise
Hardy
!
Merci
#recordabsolu @RachelKahn4
@FogielMarcO Bravo @scourbit !
Un vrai entrepreneur ! Quel parcours
! Et à part les costumes il n'a pas
changé
@Manald1 « je peux savoir ce que
cela veut dire réfléchir pour vous ? »
#BaronNoir #Useful
@delphinebourdet Ce soir à
18h10 #LesAnges8 @NRJ12lachaine
la Guerre des Blondes est déclarée !
#TouchePasAMonCochon
@ouiiiiii_nadege
@LNEcanal Nonce Paolini applaudi
par les salariés de @TF1 "C'est bien
la
première
fois
qu'ils
l'applaudissent" @PPDA #LNE
@Eberreta
Pellerin
et
la
conspiration
élyséenne
http://www.lepoint.fr via @LePoint
@fandoetlis @Eberretta @LePoint Je
n'ai jamais entendu @AAzoulay
dénigrer
@fleurpellerin.
Des
désaccords oui mais c'est la vie
politique.
@TheTwittaumat Mise à jour de
l'application @M6 avec le retour du
live tweet. Good News. #Socialtv
@Mdelormeau 2 jours qu'ils me
suivent partout les équipes du
@LeSupplement de @canalplus ! Je
vais finir par m'attacher à eux
@ElsaBembaron
Sinon,
@Orange_France
dévoilera
sa
nouvelle box au Show Hello, le
16 mars - :)
@zive Rejoignez pour le goûter le
détective le plus connu de Belgique :
#Tintin ! http://po.st/ZiveVOD
@DamienMercereau #MadMag
J'aime
beaucoup
ce
Mag,
@AyemFilless gère bien l'émission et
laisse ses chroniqueurs et l'invité
parler
@DenisBrogniart Les amis je teste
cette épreuve des pots cassés qui
demande un très bon timing !
#kohlanta à vendredi 3e épisode
http://ow.ly/YGWDx
@odalage @LePoint invente le
verbe "se gloser". Je me gausse…
(Tweets relevés
24 février)
le
mercredi
_________________________________________ Revue de presse
Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne,
télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les
opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction.
Eric Denoyer / SFR : il lève 15 M€ de stock option après son départ
(Elsa Bembaron, Le Figaro, jeudi 25 février)
La pilule est un peu dure à avaler pour les syndicats de
SFR. En pleines négociations salariales, et dans un climat
social relativement tendu, la CFDT a relevé qu'Eric
Denoyer, l'ancien directeur général de SFR, avait
empoché 15 millions d'euros de plus-value, grâce à la
levée de ses stock-options. Somme qui vient s'ajouter aux
2 millions de prime qu'il a perçus, après avoir quitté ses
fonctions, remplacé à son poste par Michel Paulin.
« Ma situation est publique », assume Eric Denoyer, resté
au conseil d'administration de SFR, en relatant ses douze
ans passés aux côtés de Patrick Drahi, principal actionnaire
d'Altice, la maison mère de SFR. […] « Je vais réinvestir une
partie de cette somme pour créer une entreprise dans le
domaine des objets connectés en France. Je n'exclus pas
d'investir dans des start-up dans ce domaine. En outre, je
vais payer énormément d'impôts, en France », affirme-t-il.
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Jeudi 25 février 2016
13/15
Stéphane Courbit : après la fusion insuffler l'esprit d'entrepreneurs au nouveau groupe Banijay
(Stéphane Courbit, président de Banijay Group, interrogé par C. Sallé et E. Renault, Le Figaro, jeudi 25 février)
Q : Annoncée cet été, la fusion entre Zodiak et Banijay
vient d'être actée. Dans quel état avez-vous trouvé Zodiak ?
Stéphane Courbit : De Agostini, notre partenaire dans
Banijay et actionnaire de Zodiak, a souhaité le
rapprochement des deux groupes. Zodiak était plus
endetté que Banijay mais disposait de très beaux actifs. Il
possède notamment un formidable catalogue, bien plus
riche que celui de Banijay. A nous deux désormais, nous
avons sans doute le deuxième plus gros catalogue de
programmes télévisés au monde, juste derrière celui
d'Endemol Shine. […] Zodiak était une structure
complètement différente de Banijay, très corporate, gérée
comme un grand groupe, de manière centralisée. A
l'inverse, Banijay a surtout été développé par des
producteurs dont la philosophie était de « voler léger ». Ce
modèle a plutôt bien fonctionné. La rentabilité moyenne du
secteur se situe autour de 10 %. Celle de Banijay s'élève à
13-14 %, quand celle de Zodiak, qui a une structure de
coût plus lourde, ne dépasse pas la moitié.
Q : Quels changements allez-vous impulser ?
SC : L'objectif, c'est d'insuffler l'esprit d'entrepreneurs
dans ce nouveau groupe. C'est là que se situe la création
de valeur de cette fusion. Mais il n'est pas question pour
autant de tailler dans les effectifs. Les deux groupes
totalisent 5 000 collaborateurs dans le monde et nous
prévoyons très peu de départs, essentiellement des
départs volontaires. Les réorganisations portent sur les
holdings. Par exemple, Marc-Antoine d'Halluin, le pdg
de Zodiak, comme cela était prévu depuis le début, quitte
ses fonctions. Mais les patrons opérationnels restent en
place. Par ailleurs, à l'occasion de cette fusion, nous
renommons l'entité holding Banijay Group mais nous
conserverons la marque Zodiak pour les activités de
distribution et de programmes jeunesse. Domaines dans
lesquels Zodiak était bien meilleur que Banijay. […]
Q : Comment allez-vous développer le nouveau groupe ?
SC : Nous avons identifié plusieurs pays dans lesquels
nous pourrions nous implanter. Nous sommes peu
présents en Inde et en Asie. Nous allons également
travailler à notre développement sur le continent africain
ainsi que dans plusieurs pays de l'Est, notamment la
Pologne où nous ne sommes pas du tout. Ce sont des
territoires où l'on pourrait arriver rapidement. Vivendi est
entré au capital de Banijay et dispose de chaînes dans
ces territoires. Nous avons proposé au groupe de Vincent
Bolloré de produire des contenus pour eux.
Q : Quel volume de contenus produisez-vous pour le
groupe Vivendi ?
SC : Aujourd'hui, assez peu. Cyril Hanouna, la série
Versailles, les Césars, le Festival de Cannes… Notre volume
d'affaires avec Vivendi se situe entre 50 et 80 millions
d'euros selon les années. Cela représente un peu plus de
5 % de notre chiffre d'affaires, c'est marginal. Banijay n'est
pas « Vivendi dépendant ». Nous sommes très heureux
d'avoir Vivendi et Vincent Bolloré pour partenaires. […] Si
l'intégration du groupe Zodiak sera notre priorité cette
année, on ne s'interdit pas d'autres acquisitions à l'avenir.
Et Vivendi dispose à la fois de la puissance financière et
de l'apport industriel pour nous aider. […]
NRJ Group : Baudecroux ne vendrait pas son groupe à Patrick Drahi pour moins d'1 milliard d'euros
(Le Canard enchaîné, mercredi 24 février)
Selon Le Canard enchaîné, Jean-Paul Baudecroux, le
patron et fondateur de NRJ Group, qui avait indiqué il y
a quelques années que Martin Bouygues lui aurait
proposé 500 millions d'euros pour racheter son groupe,
affirme désormais que Patrick Drahi (patron d'Altice) lui
en proposerait 700. Le Canard rapporte que Jean-Paul
Baudecroux, qui a refusé, souligne qu'il ne vendrait pas
son précieux groupe en dessous d'un milliard d'euros.
Michel Field / France TV : il fait le tour des services pour ÿ obtenir son certificat d'indépendance Ÿ
(Erwan Desplanques, Télérama, mercredi 24 février)
[Alors que Michel Field a été nommé directeur exécutif en
charge de l'information de France Télévisions fin 2015.]
[…] Le 7 décembre, sa nomination a été accueillie par un
silence glacial en conseil de direction – que Field a brisé d'un
« Cachez votre joie ! ». [Mais] Un autre front a pris sa
défense et une AG pétaudière a fait office de pot d'accueil,
révélant les vieilles fractures de la rédaction. « Lorsque
Thierry Thuillier [ancien directeur de l'information] est parti
cet été, certains ont eu le sentiment de perdre leur père,
explique une journaliste de France 2. D'autres ont vécu ça
comme une libération. Thuillier était dur et autoritaire : la
moitié de la rédaction n'avait plus le droit de faire de sujets
pour le 20 heures. Golomer, son successeur, était compétent
mais manquait de poigne ; il n'était surtout pas le mieux
placé pour mettre fin au système clanique qui sévissait à
France 2. Voilà pourquoi, quand Field a été nommé, il y a eu
quelques jeunes loups déçus et beaucoup de tricards qui se
sont dit : enfin ! »
[…] C'est un homme de réseaux, qui peut déjeuner
avec Julien Dray ou Nicolas Sarkozy, ne rate jamais un dîner
du Siècle, où se presse l'establishment. « Il se voit encore
comme un soixante-huitard, alors qu'il est devenu un
éditocrate installé », s'amuse l'un de ses confrères de LCI.
Delphine Ernotte Cunci l'a aussi embauché pour cela :
son carnet d'adresses. « Pascal Golomer n'était pas assez
proche des politiques, analyse un haut responsable de
France Télé. Certaines invitations pour le 20 heures
remontaient directement au cabinet de la présidente, qui est
soulagée de pouvoir déléguer cette charge à Field. »
En interne, les journalistes lui font justement le procès
d'être trop proche du pouvoir en place. Le
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Jeudi 25 février 2016
14/15
communicant Denis Pingaud, que Field invitait sur LCI
pour les soirées électorales, aurait défendu son cas auprès
de François Hollande. D'autres assurent que Field est le
choix de la présidente de France Télévisions et d'elle seule.
Ce qui est sûr, c'est qu'il bénéficie de nombreux soutiens au
sommet de l'Etat, ce qui ne rassure pas la rédaction à
quinze mois de la présidentielle. Depuis quelques semaines,
Michel Field passe donc ses journées à faire le tour des
services pour « obtenir son certificat d'indépendance »,
raconte Manuel Tissier, président de la SDJ de France 2.
Dans les couloirs, il raconte qu'il s'est engueulé avec Nicolas
Sarkozy ou qu'il s'est fait insulter par Lionel Jospin. […]
TF1 / Newen : le groupe dévoilera son ambition ÿ d'ici quelques mois Ÿ (Gilles Pélisson)
(Gilles Pélisson, pdg de TF1, interrogé par Gaëtan de Capèle, Alexandre Debouté et Caroline Sallé, Le Figaro,
mercredi 24 février)
[Alors que le groupe TF1, qui a acquis 70 % du capital
de FLCP (maison mère de Newen), a présenté ce mardi
une nouvelle organisation afin d'« accompagner la
transformation » de l'entreprise.]
Gilles Pélisson : Nous la dévoilerons d'ici quelques mois.
Mais nous n'avons pas racheté Newen pour faire de
l'intégration verticale. Le rêve de TF1 n'est pas de rapatrier
des programmes qui sont aujourd'hui sur le service public.
[…] Q : Vous venez de racheter le producteur Newen,
quelle est votre ambition ?
Q : Le malentendu est-il réglé avec France Télévisions ?
GP : C'est en cours. Les deux parties se parlent. […]
M6 / Studio 89 : le ministère de la Défense ne cautionne pas l'émission Garde à vous
(Eric Bouche, telestar.fr, mercredi 24 février)
[Alors que l'émission Garde à vous, retour au service
militaire (Studio 89) sur M6 – dont le 2e numéro a rassemblé
mardi 3,6 millions de téléspectateurs pour une pda de
14,7 % – est censée, selon la production, reproduire les
conditions du service militaire dans les années soixante-dix.]
Le ministère de la Défense ne l'entend pas de cette oreille.
[Il] a tenu à se désolidariser du programme : « Nous ne
cautionnons pas cette émission, nous a déclaré un
responsable de la DICOD, le service de Délégation à
l'information et à la communication de la Défense. M6 nous
avait contactés pour participer mais nous avons préféré
décliner au vu de ce qui était proposé. Garde à vous ne
correspond pas du tout à la réalité de ce qu'est l'Armée
aujourd'hui, ni au service militaire des années soixante-dix.
Dans ce programme, tout est faux, tout est scénarisé. C'est un
programme de téléréalité. » Plusieurs points semblent en effet
avoir heurté les officiels de l'Armée. D'abord, les tenues
arborées par les instructeurs : « Ce ne sont même pas celles
de l'armée française ! Il s'agit d'uniformes britanniques.
Quant aux tenues des appelés du contingent, ce n'était pas
du tout celles qui étaient portées à l'époque. Ce sont des
vêtements disparates, piochés à droite, à gauche ».
[…] Il faut dire qu'à une époque où l'armée française
est sur le pied de guerre, la Défense ne goûte
certainement pas à ce que les engagés soit assimilés à
une bande de joyeux pieds-nickelés : « Aujourd'hui,
l'Armée est composée de professionnels bénéficiant d'un
équipement ultra-moderne, engagés aux quatre coins du
monde dans des missions périlleuses. Nous ne nous
reconnaissons pas du tout dans ce programme. Mais
nous leur souhaitons quand même bonne chance. »
Mobile World Congress 2016 : bientôt des écrans TV flexibles ?
(Elsa Bembaron, Le Figaro, mercredi 24 février)
[Alors que FlexEnable, une petite entreprise britannique
créée il y a une quinzaine d'années, a fait la
démonstration de ses écrans flexibles à l'occasion du
Mobile World Congress (MWC) 2016 de Barcelone.]
[…] Cette année, FlexEnable présentait un très grand
bracelet connecté. L'occasion de démontrer la viabilité
de son concept. Cela fait plusieurs années que l'industrie
cherche à s'affranchir des contraintes liées à la rigidité
des écrans. FlexEnable pourrait permettre de franchir un
cap supplémentaire. Il existe déjà des sous-traitants
capables de produire des écrans tactiles flexibles,
d'autres savent imprimer des composants électroniques
sur des feuilles plastiques. Il manquait l'élément que
propose le britannique : la dalle flexible. Plus fins, ces
écrans permettent aussi de libérer davantage de place
pour d'autres composants dans les terminaux, ou des
batteries plus importantes. Pour le moment, il s'agit plutôt
d'écrans de petite taille, mais, à terme, les téléviseurs
aussi pourraient en bénéficier.
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Agenda médias : événements d'aujourd'hui et de demain
Aujourd'hui
Demain
09:30
11:00
11:45
Médiamétrie, conférence de presse L'année internet 2015. Contact : [email protected]
Rencontres Audiovisuelles (Lille), conférence de presse sur la 12e édition de la Fête de l'anim'.
Contact : 03 20 53 24 84
Pictanovo (Roubaix), conférence de presse sur la gouvernance et le déménagement de Petits
meurtres d'Agatha Christie. Contact : 03 20 28 53 55
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Jeudi 25 février 2016
15/15
Plan de financement
Nous vous proposons chaque semaine une rubrique qui détaille le plan de financement de productions télévisuelles. Le plan
que nous publions aujourd’hui concerne P’tit Quinquin, série fiction produite par 3B Productions pour Arte qui est rediffusée à
partir de ce jeudi sur Arte.
P’TIT QUINQUIN
FICHE TECHNIQUE
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