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Piaf, l’être intime D’après la correspondance d’Edith Piaf avec Clotilde Courau Accompagnée de l’accordéoniste Lionel Suarez Direction artistique Serge Hureau PREMIÈRE AU THÉÂTRE DE L’ŒUVRE LE DIMANCHE 7 DÉCEMBRE 2014 Représentations : 20h les dimanches et lundis Prix des places : 33€ - 25€ - 17€ (10 € pour les - de 26 ans) Réservations : 01 44 53 88 88 ou 0 892 68 36 22 (0.34€ /mn) Vente en ligne : theatredeloeuvre.fr ou fnac.com RELATIONS PRESSE Nicole Sonneville Assistée de Mathieu Garraialde Tél : 01 40 39 08 06 / 06 83 25 43 95 e-mail : [email protected] Directeur Frédéric Franck 55 rue de Clichy, 75009 Paris Clotilde Courau nous livre un récit intime à travers la correspondance inédite de Piaf. Un dialogue inspiré entre les mots et la musique grâce à l’accompagnement de Lionel Suarez. Lettres inédites d’Edith à Tony du 1er au 26 mai 1950 Le 27 octobre 1949, Edith Piaf perd l’amour de sa vie. Sept mois plus tard, elle se confie par écrit à son amant d’un mois, Tony Franck. Onze lettres ardentes où transparait une femme aimante et libre. Au travers de cette correspondance à coeur ouvert, se révèle une Piaf inattendue. A ce moment si particulier de son existence et malgré les drames vécus, elle garde une foi intacte en la vie et un désir d’amour plus fort que tout. De confessions ardentes en préoccupation maternelle pour le petit Paul, fils de Marcel Cerdan dont elle s’occupe, Momone, son amie de toujours, ou pour Tony, Piaf apparaît, entre les lignes, telle qu’elle est : une énergie débordante, une âme généreuse, un coeur incapable de tiédeur. Capable de tous les élans, de tous les dévouements, Piaf n’attend qu’une chose en retour : l’amour d’un homme. Mais pas sûr que cet homme-là soit à la hauteur. Accompagnée par l’accordéoniste Lionel Suarez, Clotilde Courau restitue avec sincérité et délicatesse, les tourments intimes de Piaf. Sans jamais chercher à l’imiter, elle lui prête ses yeux, ses mains, son sourire, sa voix tandis que la musique complice épouse merveilleusement ses états d’âme. Par ce dialogue inspiré, l’actrice fait vibrer en elle une nouvelle voix : celle d’une passionaria qui sut faire se côtoyer sa liberté de femme et la petite croix qu’elle portait au cou, la joie de vivre et le noir de sa célèbre petite robe de scène. Extrait « Je sais que je dois te paraître compliquée... Mais ne crois pas ça. Plus je vais et plus je me rends compte que les gens jouent à s’aimer, Mais qu’ils ne savent même pas jouer convenablement, Un seul être a su m’aimer comme j’en avais envie et c’est pourquoi je me rends compte que plus jamais je ne rencontrerai une chose aussi magnifique parce que les hommes sont petits, tout petits, et que lui était grand. » Notes d’intention « Après avoir été l’interprète et la partenaire de quelques grands metteurs en scènes et comédiens de théâtre de Jérôme Savary à John Malkovich, de Michel Bouquet a Evelyne Didi, de Jean Jourdheuil à Francis Huster, de Pierre Arditi à Judith Magre, de Bernard Murat à Rupert Everett, il m’a semblé comme une urgence d’exprimer la passion qui m’anime, de mettre à jour ce que je porte en moi. Le temps était venu de me définir plus clairement et plus sincèrement pour partager l’univers qui m’inspire depuis tant d’années en créant un spectacle qui incarnerait au mieux cette nouvelle voix. Piaf l’être intime est alors arrivé comme une évidence. Ce spectacle est né grâce à trois personnes que le hasard, s’il existe, a mises sur mon chemin. En premier lieu Madame Anne-Marie Springer, collectionneuse privée de lettres intimes à qui appartient cette correspondance inédite et passionnante de Piaf à Tony Franck, échangée quelques mois après la mort de Marcel Cerdan. Il y eut ensuite ma rencontre avec Lionel Suarez, accordéoniste virtuose et génial, sans qui ce spectacle ne pourrait avoir lieu. Son amour pour le texte et les grands interprètes, son travail aux côtés de Jean Rochefort, de Zebda, d’Art Mengo et des plus grands noms de la scène musicale française font de lui le partenaire prophétique de cette aventure. Il y eut enfin Serge Hureau m’encourageant à aller jusqu’au bout de cette aventure, m’offrant son regard extérieur et son théâtre à la Villette dédié au patrimoine de la chanson française pour y créer ce spectacle. La qualité d’écriture de Piaf, son goût pour les mots, sa sensualité, sa foi, son humour, sa lucidité, sa générosité, ses colères, sa modernité, ses contradictions, son désir d’absolu font de cette correspondance un témoignage étonnant. Piaf se livre, se raconte d’elle- même. Il n’y a rien à ajouter. Il était donc essentiel de ne jamais être dans l’illustration que ce soit dans l’interprétation ou la musique mais bien au contraire de la laisser apparaître comme par magie au travers de ces onze lettres écrites entre le 1er mai 1950 et 26 mai 1950. Un récit intime adressé au public comme s’il était ce fameux Tony et rythmé par la musique pour mettre en lumière la force, la puissance et l’essence de son âme et cette écriture si particulière et si proche de ses chansons. En aucun cas il ne s’agit d’un musicien accompagnant une interprète mais plutôt d’un dialogue spontané entre les mots et la musique, entre un Homme et une Femme, entre Piaf et Tony. Piaf cette enfant abandonnée, cette mal-aimée qui ne rêve que du grand amour. » Clotilde Courau Clotilde Courau Théâtre 2011 L’AMOUR, LES FRINGUES, LA MORT, mise en scène Danièle Thompson 2010 REVUE DU CRAZY HORSE, mise en scène Ali Moldahvi 2008/09 FAISONS UN REVE de Guitry, mise en scène Bernard Murat, Théâtre Edouard VII 2006/07 LE CHANTEUR DE MEXICO, opérette de Francis Lopez 2004 LA PROFESSION DE MADAME WARREN de G.B. Shaw, mise en scène Michel Fagadau, Comédie des Champs Elysées 2000/01 IRMA LA DOUCE d'Alexandre Breffort et Marguerite Monnot, mise en scène Jérôme Savary, Théâtre National de Chaillot 1995/96 L'IMPORTANCE D'ETRE CONSTANT d'Oscar Wilde, mise en scène Jérôme Savary, Théâtre National de Chaillot avec Rupert Everett 1992 A SLIP OF THE TONGUE de Dusty Hugues, mise en scène Simon Stokes Chicago, Londres avec John Malkovich 1990 HAMLET MACHINE de Heiner Müller, mise en scène Jean Jourdheuil, Maison de la Culture de Bobigny 1989 LORENZACCIO d'Alfred de Musset, mise en scène Francis Huster Théâtre Renaud Barrault L'AVARE de Molière, mise en scène Pierre Franck, Théâtre de l'Atelier Cinéma 2014 2013 2010 2007 2004 2002 2001 1998 1997 1996 1995 1994 1991 1990 L’OMBRE DES FEMMES de Philippe Garrel BABYSITTING de Philippe Lacheau TOUS LES SOLEILS Phillipe Claudel MODERN LOVE - Stephane Kazandjian LA MÔME - Olivier Dahan LA MENTALE - Manuel BOURSINHAC MON IDOLE - Guillaume Canet UN MONDE PRESQUE PAISIBLE - Michel Deville EMBRASSEZ QUI VOUS VOUDREZ - Michel Blanc LA PARENTHESE ENCHANTEE - Michel Spinosa DETERRENCE - Rod Lurrie MILK - William Brookfield MARTHE - Jean-Loup Hubert LE POULPE - Guillaume Nicloux FRED - Pierre Jolivet LES GRANDS DUCS - Patrice Leconte L'APPAT - Bertrand Tavernier ELISA - Jean Becker Prix Suzanne Bianchetti (SACD 1995), Nominations aux César 1996 Meilleur Jeune Espoir Féminin, Meilleur second rôle féminin COEUR DE METIS - Vincent Ward THE PICKLE - Paul Mazursky LE PETIT CRIMINEL - Jacques Doillon Félix de la Meilleure Actrice au Festival européen du Cinéma à Berlin en 1991 Nomination au César du Meilleur Jeune Espoir Féminin Télévision 2012 2011 2007 LA SOURCE de Xavier Dürringer PLATANE d’Eric Judor CHAMBRE 11 (série conte de Guy de Maupassant) de Jacques Santamaria Lionel Suarez Accordéoniste, fils et petit fils de musiciens, ce natif de Rodez commence la musique à l’âge de huit ans. Ses études seront récompensées par un premier prix à l’unanimité et félicitations du jury au conservatoire de Marseille. Très vite, une série de rencontres inoubliables : Claude Nougaro qui lui donnera la chance de participer à son dernier album «La note bleue», Art Mengo qui lui fait vivre la «vie de château», André Minvielle avec qui il forme un duo délirant et irrésistible et dont la complicité enchantée se prolonge encore aujourd’hui. De l’Orchestre National de Jazz à Zebda en passant par Sanseverino, on le croise ici et là, avec Yael Naim, Bernard Lavilliers, Bumcello, Richard Bona, Sixun, Laurent Cugny, Sylvain Luc, Charles Aznavour, Allain Leprest, Clotilde Courau, sans oublier le plus inattendu de ses compagnons de scène: l’immense Jean Rochefort à qui Lionel Suarez donnera la réplique musicale dans le spectacle « Entres Autres ». En 2009, à l’occasion d’une carte blanche proposée par le festival «Jazz sur son 31», il crée le quarteto Gardel, une relecture toute en poésie de l’univers de Carlos Gardel avec Airelle Besson, Minino Garay et Vincent Segal. Et c’est en trio avec Kevin Sedikki et Pierre François Dufour qu’il propose son premier album « Cocanha ! «, l’occasion de découvrir le compositeur, et à coup sûr de vous réconcilier avec l’instrument !