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Photo : AFP
Lors de l'échange qu'il a eu hier avec son hôte François Hol‐
lande, le président Ali Bongo Ondimba a insisté sur la né‐
cessité de parvenir à des relations décomplexées entre le
Gabon et la France, tout en partageant la vision commune
d'un renforcement du partenariat économique.
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Photo : Olivier Ndembi
POLITIQUE
D É C O M P L E X E R L E S R E L AT I O N S
n° 11929 - Mardi 15 Septembre 2015
www.lunion.ga
SOCIÉTÉ
N O M I NATI O N S À L'E D U CATI O N NATI O NALE
A quelques jours des rentrées administrative et des classes,
"ixées respectivement au 21 septembre et au 5 octobre 2015,
le ministère de l'Education nationale et de l'enseignement
technique a procédé aux nominations et mutations de son
personnel administratif et pédagogique.
Pages 6 & 7
40e année - 24 Pages - 400 Fcfa
ANS A LA UNE
SONAPRESSE, BP 3849 Libreville-GABON. Rédaction : Tél. 01 73 58 60 - Fax : 01 73 58 63 . Exploitation Publicité: Tél. 01 73 58 61 - Fax 01 73 58 62
Photo : Jonas MOULENDA
FA I T D I V E R S
M O RTE LLE M E NT FAU C HÉ S U R LA VO I E - E X P R E S S
Opposition/Au lendemain de son entrée au Gouvernement
“L'UPG N'A DE COMPTES À RENDRE À PERSONNE”
Alexandre Tsouaka, 47 ans, a été mortellement fauché sa‐
medi, sur la Voie‐Express (axe Plein‐Ciel/Belle‐Peinture).
Selon des témoins, la vitesse excessive et le dé"icit d'éclai‐
rage public à cet endroit seraient à l'origine de ce drame
dont le présumé auteur s'est enfui.
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SPORTS
En
attendant
l'entrée en lice
demain du vice‐
champion olym‐
pique Anthony
Obame en taek‐
wondo, le Gabon
a obtenu hier
une
médaille
d'argent en judo aux 11e Jeux Africains de Brazzaville. Une
breloque gagnée par Paul Kibikaï (‐81 kg), battu par un
Egyptien en "inale.
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ÉCONOMIE
Photo : DR
P R O D U CT I O N P É T R O L I È R E E N BA I S S E
C'est à 10,01 millions de
tonnes que devrait s'éta‐
blir la production pé‐
trole pour l'année 2015,
contre 10,91 tonnes en
2014. Soit une baisse de
8,8% qui serait due,
selon le ministère de
l'Économie à trois principaux paramètres dont le déclin na‐
turel des champs et la grève de l'Onep.
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FA I T D I V E R S
Encore des enfants disparus près d’Oyem
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ÉCONOMIE
Comment lutter contre la pollution par les hydrocarbures ?
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SPORTS
Foot : PEA carbure, inquiétude pour Madinda et Musavu-King
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Photo : Boubala
Photo : BANDOMA
J E U X AF R I CAI N S: LE J U D O S'O F F R E L'AR G E NT
Appelé au gouvernement comme ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture et de l'Entrepreneuriat agricole, chargé de la mise en œuvre du Programme GRAINE, suite au refus
de Jean de Dieu Moukagni Iwangou, le secrétaire exécutif de l'Union du peuple gabonais (UPG) donne les raisons ayant prévalu à l'acceptation de cette main tendue des
plus hautes autorités de la République. Ajoutant que son parti étant libre et souverain,
"l'UPG n'avait de comptes à rendre à personne de ses choix; encore moins à un parti
politique, fut-il de l'opposition".
Po u r m o i q u o i . . .
Être choisi parmi 2 millions de Gabonais
pour servir, c'est une grâce et un honneur. Et
tout Gabonais nommé ministre, dégé, directeur, bref à un poste de commandement doit
remercier Dieu car, tout pouvoir vient de lui.
Ona Ondo II a fait place à Ona Ondo III parce
que le Présida a estimé que le temps est venu
où il faut s'ouvrir et travailler pour le Gabon.
Beaucoup de compatriotes sans distinction
d'âge, de religion, d'ethnie ou d'appartenance à un parti politique ont été consultés
pour faire partie de cette nouvelle équipe qui
va servir le Gabon. Certains ont répondu oui
et on a collé la paix à ceux qui ont décliné
l'offre de travailler pour le pays.
Seulement, je n'ai rien compris - alors là, rien
du tout - quand l'un des consultés tourne la
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veste et déclare sur la place publique qu'il
n'a jamais été consulté. C'est quoi cette affaire ? On se bat pourtant pour, dit-on, servir le pays, alors n'est-ce pas là l'occasion de
prouver aux uns et aux autres ce dont on est
capable ? Au fait, qu'est-ce qui gêne et trouble Saint-Jean de Dieu ? Est-ce le regard des
amis-coquins ? Dire oui en privé et non en
public, ce n’est franchement pas garçon ça !
Toujours, pensons à l'intérêt du pays.
Ailleurs, dans les grandes démocraties, on a
vu des personnalités d'autres bords politiques accepter de s'ouvrir pour servir leur
pays parce que la situation l'impose. Ils n'ont
pas pour autant basculé. Comme on est au
pays du kongossa, on se cache. Mais
jusqu'où? Cette affaire-là, ça finira par se savoir quoi...
… Makaya