CIRS Centre psychiatrique de Münsingen

Transcription

CIRS Centre psychiatrique de Münsingen
CIRS
Centre psychiatrique de Münsingen
Résultats de l‘introduction d‘un système d’analyse des incidents critiques
„CIRS„ dans un hôpital de soins aigus et conséquences pour sa mise en
place dans une institution psychiatrique
Expérience acquise de la mise en place d‘un système
CIRS dans un hôpital de soins aigus:
ƒ environ 1000 collaborateurs
ƒ 220 lits
ƒ environ 10’000 patients hospitalisés par année
ƒ unités de médecine interne, chirurgie, orthopédie,
urologie et gynécologie
ƒ services de soins intensifs, thérapeutiques et médicotechniques
ƒ mise en place d’un système CIRS, juillet 2001
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Regards sur les points positifs et les points négatifs
™ très bonne participation du service infirmier et du service
d‘anesthésie
™ possibilité réelle dans ces 2 services de réaliser des
mesures d‘amélioration
™ nombre de cas annoncés plutôt restreint
™ beaucoup de cas n’ont pas été résolus de manière
entièrement satisfaisante
™ l’anonymat a souvent été un frein à l’analyse du cas
™ difficulté de mettre sur pied des solutions interdisciplinaires
acceptées par tous les départements de l’hôpital
Regards sur les points positifs et les points négatifs
™ malgré une (in)formation donnée (de manière globale) à
tous le personnel soignant, il semble que l’annonce
des cas après 6 ans de système CIRS n’aille toujours
pas de soi et que la « culture de l’erreur » soit encore
insuffisamment présente dans l’institution
™ la participation des médecins reste quasi inexistante
™ les mesures d’amélioration sont souvent mises en
route sans se préoccuper du processus dont l’activité
fait partie
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Conséquences pour la mise en place d‘un système
CIRS dans un hôpital de soins psychiatrique
ƒ environ 700 collaborateurs
ƒ 300 lits de soins psychiatriques aigus et de soins gérontopsychiatriques
ƒ 100 lits de soins médico-sociaux
ƒ plusieurs ateliers protégés, service thérapeutiques et
médico-techniques
Conséquences pour la mise en route du système CIRS
dans une autre institution
¾ Préparer le terrain à la culture de l’erreur
Faire des erreurs nous permet de faire avancer la
qualité des soins pour nos patients
Avant l‘introduction du système CIRS proprement dit, le projet a
été en gestation pendant 18 mois, accompagné de nombreuses
séances d’information pour les collaborateurs
¾ Formation plus personnalisée des collaborateurs
Le collaborateur doit avoir confiance dans le système et
être convaincu que cela ne se retournera pas contre lui
La formation s’est faite de service en service, les cas annoncés
après l’introduction du système servant de base pour la formation
dans les autres services
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Regards sur les points positifs et les points négatifs
™ Toujours une très bonne participation du service infirmier
™ Demandes nombreuses de la part des collaborateurs
de s’identifier lors de l’annonce de cas. Ceci permettrait
une analyse plus approfondie des facteurs ayant favorisés
l’erreur.
™ Nombre de cas annoncés relativement élevé.
Regards sur les points positifs et les points négatifs
Problèmes non encore résolus:
™ La participation des médecins
et ceci malgré le fait que les médecins aient été activement
intégrés dans le projet.
Par contre, les mesures d’amélioration après l’annonce d’un
cas sont mieux acceptées et appliquées par les médecins.
™ Difficulté d’intégrer les mesures d’améliorations dans
les processus déjà existants de manière coordonnée
Il y a conflit entre le souhait de prendre des mesures rapides
d’amélioration, et l’adaptation coordonnée des processus.
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Regards personnels
Il y a peu de différence entre un système « CIRS » pour un hôpital
de soins aigus ou pour une institution psychiatrique, mais:
™ la méthode doit être adaptée à la culture de l’institution
™ il ne sert à rien d’aller vite, prendre son temps permet de
mieux faire accepter un tel système auprès des
collaborateurs
™ la mise en place du système doit être accompagnée
d’une communication approfondie permettant à chaque
collaborateur d’exprimer ses craintes
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