Livret d`accompagnement
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Livret d`accompagnement
Musée de la lunette Livret d’accompagnement MERCI DE BIEN VOULOIR RAMENER LE LIVRET A L’ACCUEIL. 0 Sommaire A chacun sa visite Page 2 S’orienter dans le musée Pages 3-4 Zone 1 L’histoire du bassin industriel morézien Pages 5-11 Zone 2 Collection Essilor-Pierre Marly Pages 12-19 Zone 3 L’œil humain et son fonctionnement Pour plus de renseignements 1 Pages 20-23 Page 24 A chacun sa visite Explorez le musée en toute autonomie Nous vous proposons un livret adapté qui vous permettra une première découverte dans le monde de la lunette. Ce livret ludique et adapté aux visiteurs en situation de handicap mental est proposé à l’accueil du musée ou sur le site internet du musée : http://museelunette.fr En visite libre : Durée recommandée 1h15 Découvrez le musée accompagné Une visite adaptée du musée encadrée par un médiateur à partir de 10 personnes. Nous privilégions le dialogue entre les participants à partir d’objets choisis. En visite guidée : Durée recommandée 1h00 Laissez-vous guider par vos sens Pour mieux comprendre l’évolution de la lunette vous allez : voir, sentir, toucher et entendre. Cette approche ludique se fait en deux étapes : Etape 1 : Découverte dans la salle pédagogique Etape 2 : Visite contée du musée En visite atelier : Durée recommandée 1h30 2 S’orienter dans le musée 3 La visite du musée commence au 3ème étage. Pour vous orienter suivez les couleurs et les numéros du plan. ATTENTION : Le musée est sombre et peut parfois générer des inquiétudes. N’hésitez pas à vous faire accompagner ou à demander conseil au personnel du musée. 4 Histoire du bassin industriel morézien Zone 1 Vous êtes arrivé au 3ème étage. Allez sur la droite et regardez les objets qui se trouvent dans la fosse (n°2 sur le plan). 1. La fosse La fosse La ville de Morez est jeune. Avant, quelques bûcherons et animaux de la forêt y vivaient. Les routes n’existaient pas. Pour se rendre d’un village à l’autre, il fallait marcher longtemps. L’hiver est long et il neige beaucoup. Pour construire la ville, les habitants se sont servis des ressources naturelles : L’eau de la rivière la Bienne, pour sa force motrice. Le bois de la forêt, pour construire des maisons. 5 Le fer pour fabriquer des objets dans les forges. Les habitants ont commencé à fabriquer des clous. Ils servent à fixer les planches en bois sur les murs des maisons. Ces planches s’appellent des tavaillons. Les clous Après les clous, une autre activité artisanale se développe. Il y a deux spécialités : L’horlogerie monumentale : De grosses horloges sur les façades : o Des églises o Des gares o Des mairies L’horlogerie comtoise se pose sur le sol et se transmet de père en fils. Pour décorer les cadrans des horloges, on utilise l’émail. Au début, on en fabrique beaucoup. Horloge comtoise, ©Christian BERNARDET 6 Plus tard, les ventes diminuent. Une horloge comtoise est solide et fonctionne pendant plus de 100 ans. Les émailleurs fabriquaient : De cœurs de Morez : plaques funéraires. De plaques d’enseignes ou de rues. Plaque en émail, ©FB Frise chronologique Cœur de Morez, ©Musée de la lunette 15 ème siècle 16 ème siècle 17 ème siècle 18 ème siècle • Occupation de la ville de Morez • Fabrication de clous • Fabrication d'horloges et d'émail • Fabrication de lunettes La lunetterie D’après la légende, un cloutier appelé Pierre-Hyacinthe Cazeaux portait des lunettes d’Angleterre. Il les casse en travaillant. Il décide de les réparer. C’est le premier à fabriquer des lunettes à Morez. 7 2. Maquette de l’usine Pour comprendre comment est fait un atelier, faites le tour de la maquette. Maquette de l'atelier urbain, ©Musée de la lunette Au début Pierre Hyacinthe Cazeaux en fabrique 10 paires par an. Quelques années plus tard, ses voisins l’imitent. Puis, on construit des usines de lunettes en métal. A cette époque l’électricité n’existe pas encore. Pour faire fonctionner les machines, on utilise alors la force de l’eau avec des roues à aubes. Les usines sont petites, dix personnes y travaillent (hommes, femmes et enfants). Au rez-de-chaussée et au 1er étage, on fabrique des lunettes. Au 2ème étage la famille habite. Ces ateliers ont beaucoup de fenêtres. Les ouvriers travaillent à la lumière du jour. On appelle cela « le travail à la fenêtre ». 8 3. Maquette de la ferme-atelier Maquette de la ferme-atelier, © Musée de la lunette L’hiver, les paysans fabriquent des lunettes dans les fermes à la montagne. A cause de la neige, ils ne peuvent pas s’occuper de leurs animaux. Ils doivent gagner de l’argent pour nourrir leur famille. Ils aménagent une pièce de leur maison en atelier. Ils travaillent près de la fenêtre pour profiter de la lumière du soleil. Chaque samedi, les fermiers vont au marché de Morez. Ils vendent les lunettes rangées en paquet. On appelle les paquets : « les grosses ». Grosses, © Musée de la lunette 9 4. Les machines de fabrication Machines servant à la fabrication des lunettes, © Musée de la lunette Pour faire des lunettes, on utilise des machines simples. Les mêmes que pour fabriquer des horloges. Pour fabriquer une monture il faut entre 150 et 200 étapes. 10 Les 3 grandes étapes de fabrication : La première étape est le façonnage. C’est la fabrication des différentes parties de la lunette (pièces détachées). La seconde étape est l’assemblage des pièces. On assemble les pièces soit par soudure soit par vissage. La dernière étape, ce sont les finitions. Dans des tonneaux, on lave les lunettes pour qu’elles soient jolies. Ensuite, on les décore et on vérifie qu’elles sont parfaites avant de les vendre. Le saviez-vous ? On n'a jamais fabriqué le verre des lunettes à Morez. Il venait d'Allemagne ou du Nord de la France. Mais, on le découpe à Morez (pour corriger les problèmes de vue) pour les monter dans les lunettes. La première partie du musée est terminée. Pour découvrir la suite, montez les escaliers à votre droite (6). Si vous souhaitez prendre l’ascenseur, demandez la clé à l’accueil. 11 Collection Essilor-Pierre Marly Zone 2 4ème étage Vous êtes arrivé au 4ème étage. Pour commencer, dirigez-vous vers le fond de la mezzanine. Sur la mezzanine, vous allez voir de très belles lunettes et des instruments d’optiques. C’est Monsieur Pierre Marly qui a rassemblé ces objets. Il aime beaucoup les lunettes parce qu’il était opticien. Aujourd’hui, sa collection est exposée au musée. 12 1. Les bésicles Bésicles Moines copistes, ©R.Bresson Il y a très longtemps, les premières lunettes s’appelaient des bésicles. Elles ont été inventées au Moyen-Age pour les moines. Leur travail était de recopier des livres toute la journée. Ce travail fatiguait les yeux. Les bésicles sont simples et sans branches. Elles grossissent (les lettres) comme des loupes. 2. Les lunettes à tempes Lunettes à tempes 13 Les branches ont été inventées plus tard. Les lunettes à tempes ressemblent à celles que nous portons. Par contre, les branches sont plus courtes. Pour ne pas faire mal, on ajoute du tissu au bout des branches. Ceux qui en portaient avaient des perruques. Voilà pourquoi, les branches sont courtes. C’était pour ne pas emmêler les branches dans les cheveux. Lunettes à tempes, caricature anglaise. (1850). ©Les lunettes à travers cinq siècles d'Art P394 3. Les faces-à-main Les faces-à-main sont utilisés par les femmes. Ce sont des lunettes que l'on tient à la main devant le visage par un manche. 14 Ils sont fabriqués par des bijoutiers (et pas par des artisans-lunetiers). Ce sont des objets précieux fabriqués en : Corne Ecaille de tortue Or Pierres précieuses Repliés, on s'en sert comme pendentif autour du cou. Face-à-main, ©Musée de la lunette 4. Les lunettes de protection A la Révolution industrielle, beaucoup de nouveaux métiers apparaissent. Ils sont souvent dangereux. Il faut se protéger les yeux. 7 15 Les lunettes de tailleurs de pierre ont de grands verres. Il n’y a qu’une seule branche pour faire le tour du casque. Lunettes de carrier Les lunettes de conducteurs de trains protègent du charbon de bois très chaud. Lunettes de cheminots Les lunettes pour les alpinistes ont des verres foncés. Sur les côtés, un morceau de cuir sert à protéger du soleil. Lunettes d'alpinisme 16 Les 3 spécialités de Morez 5. Les pince-nez Pince-nez, ©Musée de la lunette La première spécialité de Morez est le pince-nez. Les pince-nez étaient portés par nos arrière-grands-parents. Il existe des livres qui expliquent comment bien porter son pince-nez. 6. Les masques loup ou demi-loup Masque loup, ©Musée de la lunette La seconde spécialité est le masque loup (ou demiloup). Il était fait pour les premiers automobilistes, les motards et les aviateurs. 17 Il protège les yeux : Du vent De la poussière Des insectes Il est fait en cuir et rappelle les sièges de la voiture. Il est parfois en velours ou en fourrure. 7. Les lunettes-fils ou lunettes-cheveux Lunettes-fils La fabrication de lunettes-fil ou lunettes-cheveux est une autre spécialité de Morez. Ces lunettes sont fines et légères. Elles montrent le savoir-faire des artisans moréziens. 8. Les lunettes en plastique Lunettes en plastique, ©Musée de la lunette 18 Il y a 140 ans on invente les lunettes en plastique faites en celluloïd. A cette époque, on arrivait seulement à imiter l’écaille de tortues. De plus, cette matière prend feu et provoque des incendies dans les usines de la ville. Dans les années 1930 on commençe à travailler une nouvelle matière : l’acétate de cellulose. C'est une matière plus facile à travailler. On l'utilise pour créer toutes les formes et couleurs possibles de lunettes. De nouveaux métiers se créént. Les designers inventent de nouvelles formes de lunettes. Aujourd’hui, les lunettes sont des accessoires de mode. On fabrique des lunettes de toutes les couleurs et de toutes les formes grands. pour petits et Musée de la lunette© La deuxième partie du musée est terminée. Pour continuer la visite, descendez les escaliers (9). Dirigezvous à gauche dans la zone 3. 19 L’œil humain Zone 3 Vous êtes à nouveau au 3ème étage (1). Dirigez-vous sur la gauche pour découvrir la zone 3. Ce dernier espace est réservé à la vision et à l’œil humain. 20 On porte des lunettes : • Pour mieux voir. • Pour protéger ses yeux : o Du soleil o Du vent o De la poussière o Des insectes • Parce que c’est un accessoire de mode. En France, une personne sur deux porte des lunettes ou des verres de contact (lentilles). Le saviez-vous ? 2. Les amétropies= problèmes de vues Les problèmes de vue sont : L’hypermétropie : On voit de loin mais pas de près. ©Claro-Afflelou 21 La myopie : On voit de près mais pas de loin. ©Claro-Afflelou L’astigmatisme : Les images sont troubles, floues. ©Claro-Afflelou 22 La presbytie : A partir de 45 ans, on ne voit plus de prè s. ©Claro-Afflelou Les illusions d’optique Il arrive que le cerveau se trompe et donne l’impression de déformer la réalité. Ce sont des illusions d’optique. Voyez-vous les points ? Réponse : Il y a chaque angle d’un carré noir. 23 MERCI DE BIEN VOULOIR RAMENER LE LIVRET A L’ACCUEIL. Pour plus de renseignements Musée de la lunette Place Jean Jaurès 39 400 Hauts de Bienne-Morez – France Tél: 03 84 33 39 30 www.musee-lunette.fr Responsable service des publics Mlle Claire SIRDEY [email protected] 24 La fosse, les clous, cœur de Morez, maquette de l’atelier urbain, maquette de la ferme, grosses, machines, Bésicles, lunettes à tempes, Face-à-main, Lunettes de carrier, Lunettes de cheminot, Lunettes d’alpinisme, Pince-nez, Masque loup, Lunettes fils, Lunettes en plastique ©Musée de la lunette. Horloge Comtoise ©C. BERNARDET. Plaque en émail ©FB. Moines copistes ©R. BRESSON. Lunettes à tempes, caricature Les lunette à travers cinq siècles d’Art P394. Amétropies © Claro AFFLELOU La visite se termine. Nous espérons qu’elle vous a plu. Avant de redescendre au rez-de-chaussée, un film de 17 minutes vous est proposé (4).