Artcurial | Résultats Art impressionniste et moderne 1 | 4-12-2012
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Artcurial | Résultats Art impressionniste et moderne 1 | 4-12-2012
Communiqué TRES BELLE PERFORMANCE POUR LE SURRÉALISME AVEC DEUX ŒUVRES SPECTACULAIRES ET INEDITES DE TANGUY ET DALI le 4 décembre 2012 Deux œuvres spectaculaires et inédites d'Yves Tanguy et de Salvador Dali dominaient la session de vente d'Art moderne hier soir chez Artcurial Briest-Poulain-F.Tajan sous le marteau de Francis Briest, à l’Hôtel Marcel Dassault. « Lorsqu’Artcurial se voit confier des œuvres majeures, les résultats obtenus concurrencent ceux du marché international » a déclaré Bruno Jaubert, directeur du département d’Art moderne de la première maison de ventes française, à l’issue de la vente. Le tableau d’Yves Tanguy, Sans titre, 1933, 55 x 46 cm, s’envolait à 2,117 M€ frais compris plus de deux fois son estimation (est. 700 000-1 000 000 €), achat du marché international contre un collectionneur français. C’est le 5e meilleur prix pour un tableau de Tanguy dans le monde et un record français pour un tableau de l’artiste. Ce tableau constitue une véritable découverte. Resté dans la famille du collectionneur qui l’avait acquis directement auprès de l’artiste en 1933, la composition Sans titre est restée inédite jusqu'à ce jour. Jamais exposée, jamais publiée, elle rejoint le corpus de l’œuvre de Tanguy actuellement en préparation à travers le Catalogue Raisonné d’Yves Tanguy. Cette toile réunissait toutes les qualités : la richesse de la composition, la multiplication des événements visuels qui nous fait assister à une spectaculaire mise en scène « d'êtres-objets » selon la formule d'André Breton, la précision de miniaturiste dans la transcription de ce monde intérieur, la maîtrise de la technique et la musicalité chromatique, l'année 1933, charnière dans l'évolution de l'artiste, enfin la rareté d'une telle œuvre sur le marché par ses dimensions, la réussite de sa vision onirique et sa virginité. La composition de Salvador Dali, Machine à coudre avec parapluies dans un paysage surréaliste, huile et gouache sur panneau de 1941, 22,5 x 30,5 cm, atteignait 2 M€ frais compris (est.1 600 000 -2 000 000 €), achat d’un collectionneur européen contre le marché international. Ce tableau était également inédit en vente publique. Il avait été acquis directement auprès de l’artiste par son propriétaire et présenté une seule fois au public lors d'une exposition rétrospective à Shanghai. Avec Machine à coudre, Dali fait entrer le Surréalisme dans la modernité de notre temps en s’appropriant la dimension cinématographique de l'image. De petite taille, 22,5 x 30,5 cm, cette peinture traitée en grisaille restitue paradoxalement l'effet grandiose de la projection cinématographique. Datée de 1941, Machine à coudre fut réalisée lors du séjour de Dali aux États-Unis et inaugure les premiers essais de collaboration de l'artiste avec le monde du cinéma. Cette composition est en effet un projet pour le film "La Péniche de l’amour" (Moontide, 1942). Dali avait été engagé par la Fox pour travailler sur ce film dirigé par Fritz Lang et dont Jean Gabin tenait le premier rôle. Suite à un conflit entre la Fox et Fritz Lang, le réalisateur fut remplacé par Archie Mayo et les dessins de Dali ne furent finalement pas utilisés. Il faudra attendre 1945 avec "La Maison du Docteur Edwards" (Spellbound) d'Alfred Hitchcock, avec Gregory Peck et Ingrid Bergman, premier film basé sur l'univers de la psychanalyse, pour voir à l'écran l'univers dalinien se mêler à l'écriture cinématographique. ARTCURIAL BRIEST-POULAIN-F.TAJAN Hôtel Marcel Dassault 7 rond-point des Champs Elysées Paris 8e Vente le mardi 4 décembre 2012, à 20h Commissaire-priseur : Francis Briest Directeur du département Art moderne et spécialiste : Bruno Jaubert Contact presse : Armelle Maquin tel 00 33 (0) 1 43 14 05 69 – 00 33 (0) 6 11 70 44 74 [email protected]