My Two Daddies
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My Two Daddies
1 DISTRIBUTION : Septième Factory 03 89 27 55 46 [email protected] Photos et dossier de presse téléchargeables sur www.septiemefactory.com PRESSE Franck Finance-Madureira, WorkShop Prod. 06 26 47 42 08 [email protected] 2 MY TWO DADDIES Un film de Travis Fine ALAN CUMMING GARRET DILLAHUNT Dans la Californie des années 80, un couple d’homosexuels se bat contre la justice et les préjugés pour conserver la garde d’un enfant qui leur a été confié. Durée 1h38 - format 2:39 - USA - titre original ANY DAY NOW 3 Synopsis En Californie, au début des années 80, Paul et Rudy débutent une relation amoureuse, quand le destin met sur leur chemin Marco, un enfant handicapé, malmené par sa mère toxicomane. Alors qu’elle est incarcérée, elle confie à Rudy et Paul la garde de son fils, qui va enfin trouver un foyer stable avec « ses deux papas ». Mais lorsque qu’on découvre que Rudy et Paul sont homosexuels, la société s’acharne contre eux pour leur retirer la garde de Marco. Ils vont combattre une justice qui a des préjugés sur leur mode de vie, dans l’espoir de continuer à élever cet enfant. 4 Entretien avec Travis Fine réalisateur D’où vient l’idée de MY TWO DADDIES? Dans les années 80, Le scénariste George Arthur Bloom, vivait sur Atlantic Avenue, à Brooklyn, dans un environnement social chaotique. Il connaissait un type, Rudy, un homosexuel avec une belle personnalité, qui vivait dans le quartier, dans le même immeuble qu’un gamin handicapé dont la mère était une junkie. Parfois Rudy s’occupait de ce garçon. George Arthur Bloom s’est inspiré de cette relation, et a écrit une fiction sur l’adoption. Le film a failli voir le jour à plusieurs reprises. Tommy Lee Jones et Sylvester Stallone ont même été pressentis pour interpréter les personnages principaux. Finalement, George Arthur Bloom a abandonné le projet. Vingt ans plus tard, son fils, P.J. Bloom, a appris que j’étais en recherche d’un script. Il m’a parlé de ce scénario que son père avait écrit. Le personnage de Rudy me faisait penser à celui de Ratso Rizzo dans Maccadam Cowboy. Il y avait des éléments qui me rappelaient le cinéma que j’aime, j’ai mis une option sur le script. 5 Le script de départ est-il celui que vous avez tourné? Pas exactement. Il y a eu un travail de réécriture. J'ai développé le personnage de Paul qui dans le scénario original n’apparaissait que dans la scène d’ouverture. J'ai voulu créer une véritable histoire d'amour et surtout je voulais que Rudy soit un artiste, un interprète de revue qui chante en playback et qui devient par la suite un chanteur à part entière. J'ai également voulu donner plus de poids au combat juridique d’un couple homoparental à cette époque. Le film met en scène des personnages atypiques qui renvoient à tous ceux qui sont marginalisés, comme Marco, en raison de son handicap, ou encore à Rudy et Paul, en raison de leur sexualité. Comment s’est fait le casting? J’ai envisagé de collaborer avec Ricky Martin, mais son agent m’a informé qu’il n’était pas disponible. Nous avons échangé sur le film et il m‘a parlé d’ Alan Cumming. j’avais vu ce qu'il faisait dans la revue Cabaret à Broadway, un jeu d’une puissance incroyable et je cherchais un acteur avec ce potentiel, pour développer le personnage de Rudy : quelqu'un de fougueux, intelligent, drôle, et sexy. Je lui ai envoyé le script, nous avons eu une conversation et il a aussitôt accepté de porter le rôle à l’écran. Comment avez-vous trouvé le garçon, Isaac Leyva, pour le rôle de Marco. Nous avions transmis une annonce à l’association «Down Syndrome Association» qui l’a aussitôt relayée dans tous le pays. Nous cherchions un garçon de treize ans ou plus. Nous avons rencontré et auditionné beaucoup de jeunes. La plupart d'entre eux étaient des acteurs non professionnels. Et puis j'ai vu Isaac sur un enregistrement, il y avait chez lui quelque chose de spécial qui se dégageait et il avait déjà joué, il avait une expérience du travail d’acteur. Dans une scène du film, Isaac devait s’énerver et dire des grossièreté. Et les personnes Trisomiques n’aiment pas la violence, la colère et de manière général tout ce qui est susceptible de les bouleverser. Nous avons essayé de le pousser dans cette direction de jeu, mais il a commencé à trembler. Nous avons compris que ça ne marcherait pas. Kristine Fine, la productrice, m'a suggéré de travailler à partir des silences exprimés par son personnage. Nous avons réécrit les scènes, et le «Marco» final est devenu bien plus convainquant que celui de la version initiale. Le film aborde les difficultés que rencontrent les hommes et les femmes homosexuels qui veulent adopter des enfants dans un cadre juridique légal. Je suis un gars plutôt classique, marié avec trois enfant, dans une maison de banlieue, et j’ai toujours été sensible à ceux qui sont défavorisés ou qui n’ont pas les mêmes droits devant la loi. Si une personne est stable, psychologiquement, si elle a un lieu de vie, des moyens financiers, et si elle est capable de donner de l'amour à un enfant, cette personne devrait être autorisée à adopter. Et cela indépendamment de ce qu’elle fait dans l'intimité de sa chambre à coucher. 6 FILMOGRAPHIE TRAVIS FINE Réalisateur 2012 2010 1997 MY TWO DADDIES (Any Day Now titre original) THE SPACE BETWEEN THE OTHERS Acteur 2010 2001 2001 2000 1999 1998 1997 1991 THE SPACE BETWEEN de Travis Fine TOMCATS de Gregory Poirier JACK THE DOG de Bobby Roth WE MARRIED MARGO de J.D. Shapiro UNE VIE VOLEE de James Mangold LA LIGNE ROUGE de Terrence Malick THE OTHERS de Travis Fine CHUCKY 3 de Jack Bender 7 Entretien avec Allan Cumming La personnalité de Rudy est flamboyante, parfois exagérée, mais ce qui touche dans votre performance c'est la manière dont vous montrez la solitude du personnage. J'ai longuement réfléchi à la manière d’interpréter la dualité qu’il y a dans le personnage de Rudy : à la fois l'impétuosité et la confiance qu'il montre au début du film et toute la tendresse, qu’il témoigne à Marco et à Paul. J'ai réalisé que quelqu'un comme Rudy avait besoin d'une armure, d’un bouclier de protection pour l'aider à avancer. Je voulais lui donner une sorte d’arrogance qui soit nécessaire pour sa survie, puis faire appel à d’autres choses comme l'humour et l'autodérision. Donc je pense que vous avez raison, la solitude est une grande partie de ce que j'essayais d’exprimer. Quand on le découvre au début du film, c’est la première fois qu’il n’est plus seul et c'est quelque chose de tout nouveau pour lui. 8 Le fait de travailler sur un passé récent, à savoir la fin des années 1970, était-ce une expérience qui autorisait une créativité particulière en tant qu’acteur? Oui, complètement parce l'expérience est moins reliée au présent et par conséquent on se sent autorisé à se lâcher un peu. Un film historique, même sur une période récente comme celle-ci, vous offre la liberté d'inventer et d'imaginer, et ça j'adore. Très souvent la notion d’être contemporain, signifie que le jeu de l’acteur est mis en sourdine au sens propre comme au figuré, et je n'ai jamais compris pourquoi. Le film aborde plusieurs thèmes, le contexte social, la discrimination, les questions juridiques. Pour vous y a t-il d’autres éléments important dans cette histoire? Je pense que tout grand drame comporte un sentiment d’étrangeté, face à des gens qui nous sont différents dans un certains sens, mais qui arrivent à nous toucher. Dans MY TWO DADDIES, nous avons trois étrangers qui essaient tous de s'aimer, ce qui ne devrait être interdit à personne. Et ils vivent ensemble une aventure magique dans laquelle le public va être emporté. Le film a beaucoup à dire sur les droits des homosexuels, l’adoption, et la façon dont on considère les personnes handicapées. C'est surtout un film qui parle de la famille et du désir que nous avons tous de vouloir aimer et de prendre soin les uns des autres. Quelle a été la nature de votre relation affective avec Isaac Leyva, qui joue Marco? Vous sentiez-vous protecteur à son égard en raison de son inexpérience, ou aviezvous envie de lui laisser son propre espace pour que sa personnalité puisse émerger ? Isaac n'avait pas besoin d'espace pour que sa personnalité s’exprime. Celle-ci, le précédait. C'est un garçon absolument incroyable et magnifique et on s'est entendu dès notre rencontre. Je me sentais protecteur à son égard, mais uniquement comme face à quelqu'un qui n'avait jamais fait un film avant ou qui n’a jamais été dans ce type de situation. De toute cette expérience, le fait de travailler avec Isaac a été pour moi la meilleure chose. Ce qu'il ressentait était pur et immédiat. Il m'a vraiment rappelé ce que jouer veut dire. Je l’adore et je lui serai toujours reconnaissant. Au delà du combat juridique pour l’obtention de la garde de l'enfant, le film relate une histoire d'amour très réaliste et pleine de tendresse. Comment avez-vous construit cette relation avec Garret Dillahunt? Parfois les choses se produisent simplement. Garret et moi ne nous étions jamais rencontrés auparavant, à peine un jour ou deux avant notre première scène. Mais je me suis senti immédiatement à l'aise avec lui. Je pense que nous avons échangé un regard et aussitôt pensé, «Je te fais confiance. C'est énorme, émotionnellement et spirituellement, ce que nous sommes sur le point de vivre ensemble, mais je te fais confiance». Et je ne me suis jamais senti déconnecté de lui, pas une seule seconde. C’était vraiment pour nous deux, une chance de se faire confiance l’un à l’autre et de s’apprécier dès le début. 9 La musique tient une place importante dans le film, comment avez vous abordé votre interprétation de la chanson de Bob Dylan, « I Shall Be Released »? J’ai découvert un enregistrement de Bette Midler qui interprétait le titre à New York dans les années 70, accompagnée par Barry Manilow. Je me suis demandé, « Est-ce possible de faire plus intense? » C’est l’interprétation la plus incroyable et la plus poignante de ce titre. Quand le moment est venu pour moi d'enregistrer, j'ai laissé le personnage de Rudy avec son histoire et ses émotions interpréter la chanson. Quand je chante «Je te jure mon amour. Nous allons être libérés», c’est un moment tellement fort. C'est troublant de voir à quel point la chanson évoque parfaitement leur histoire. Que pensez-vous de l’accueil du film par les spectateurs, marqué par de nombreux prix du public dans les festivals ? Je pense que cela provient du fait que les gens voient ces trois personnages qui évidemment sont bienveillants les uns envers les autres, et qui sont empêchés d'être ensemble à cause de préjugés, et de la haine. Malheureusement, bien que cela se soit considérablement amélioré, ces réactions existent encore dans notre monde aujourd'hui. Le public sait que Rudy, Paul et Marco devraient être réunis, mais il sait aussi que nous vivons dans un monde qui empêche que cela puisse se produire. Le public se sent proche de cela et c'est pourquoi je pense que le film le touche profondément. 10 Filmographie Alan Cumming 2014 2014 2014 2013 2012 2010 2010 2010 2009 2007 2006 2006 2005 2005 2005 2005 2005 2005 2003 2003 2002 2002 2002 2001 2001 2001 2000 2000 2000 2000 1999 1999 1999 1997 1997 1997 1996 1995 1995 1994 1992 THE GOOD WIFE (série, saisons 1 à 6) CHU AND BLOSSOM de Charles Chu, Gavin Kelly IN THE WOODS de Jennifer Elster ALMOST IN LOVE de Sam Neave MY TWO DADDIES de Travis Fine BURLESQUE de Steve Antin THE TEMPEST de Julie Taymor DARE de Adam Salky BOOGIE WOOGIE de Duncan Ward SUFFERING MAN’S CHARITY de Alan Cumming GRAY MATTERS de Sue Kramer FULL GROWN MEN de David Munro MR RIPLEY ET LES OMBRES de Roger Spottiswoode SWEET LAND de Ali Selim EIGHTEEN de Richard Bell BAM BAM AND CELESTE de Lorene Machado NEVERWAS de Joshua Michael Stern LE FILS DU MASK de Lawrence Guterman MISSION 3D : SPY KID 3 de Robert Rodriguez X-MEN 2 de Brian Singer NICHOLAS NICKLEBY de Douglas McGrath SPY KID 2 de Robert Rodriguez INVESTIGATING SEX de Alan Rudolph THE ANNIVERSARY PARTY de Alan Cumming, Jennifer Jason Leigh JOSIE AND THE PUSSYCATS de Harry Elfont, Deborah Kaplan SPY KID de Robert Rodriguez GET CARTER de Stephen Fay COMPANY MAN de Douglas McGrath, Peter Askin LES PIERRAFEU A ROCK VEGAS de Brian Levant URBANIA de Jon Shear TITUS de Julie Taymor EYES WIDE SHUT de Stanley Kubrick GUNS 1748 de Jake Scott SPICE WORLD de Bob Spiers FOR MY BABY de Rudolf Van den Berg BUDDY de Caroline Thompson EMMA de Douglas McGrath GOLDEN EYE de Martin Campbell THE CIRCLE OF FRIENDS de Pat O’Connor SECOND BEST de Chris Menges PRAGUE de Ian Sellar 11 Entretien avec Garret Dillahunt Il semble que le personnage de Paul soit finalement assez subversif, bien que par sa profession d’avocat il soit lié en quelque sorte à une autorité institutionnalisée. Bien sur, je revendique ça. Il est comme en train de négocier un nouveau territoire dans sa vie. Je pense que dans le type de société dans lequel il vit, il est simplement subversif en étant lui-même. Une force du film c’est le couple que vous constituez avec Alan Cumming. Dès le début, avec la scène dans la voiture, votre complicité apparaît. Comment avez-vous travaillé cette relation ? Je n’avais pas rencontré Alan avant le tournage. Je venais juste de terminer un autre film et j’hésitais à m’engager immédiatement dans un rôle aussi exigeant. Ma femme, qui sait que j’aime changer de registre d’un personnage à l’autre, a lu le scénario et m’a encouragé à le faire. Alan et moi avons échangé quelques emails pour sentir un peu comment cela pouvait se passer. Je n’ai jamais été inquiet, j’ai toujours pensé qu’il était très talentueux et j’avais envie de travailler avec lui. Sur le tournage, c’était vraiment très facile. 12 Alan est la joie personnifiée et nous travaillons d’une manière assez semblable, ce qui facilite les choses. Il disait «Prétendons juste d’être quelqu’un d’autre pendant une minute, c’est marrant». Je pense qu’aucun de nous deux ne se prenait vraiment au sérieux. Il est très facile d’aimer Alan, et en tant que Paul, c’est tout ce que j’avais vraiment à faire. Le réalisateur Travis Fine a eu une carrière d’acteur avant de devenir réalisateur. Pensez vous que cela agit dans sa relation avec les comédiens ? Certains comédiens font des directeurs d’acteurs épouvantables. Travis, lui est bon. Il reste émotionnellement connecté à l’histoire qu’il a choisie, et il s’engage vraiment par rapport à sa vision. Il est sensible aux besoins des acteurs, il sait quand intervenir et quand rester en retrait. Je retravaillerai avec lui avec plaisir. Comment, avec Alan et Isaac Leyva, avez-vous surmonté les aspects dramatiques du film ? Le sujet du film n’est pas évident à accepter, dans ses aspects émotionnels. Je pense que pour éviter d’être trop sentimental avec ce type de sujet, il est important de rester vrai. Nous connaissions les dangers de glisser vers la mièvrerie, et nous avons essayé d’éviter ça en étant les plus sincères possibles. Filmographie de Garret Dillahunt 2014 2014 2014 2013 2013 2012 2012 2012 2010 2010 2010 2010 2009 2009 2008 2007 2007 2001 1999 AGAINST THE SUN de Brian Falk JUST BEFORE I GO de Courteney Cox THE SCRIBBLER de John Suits 12 YEARS A SLAVE de Steve McQueen HOUSTON de Bastian Gunther LOOPER de Rian Johnson REVENGE FOR JOLLY! De Chad Harbold ANY DAY NOW de Travis Fine OLIVER SHERMAN de Ryan Redford DANS L'OEIL DU TIGRE de Carlos Brooks AMIGO de John Sayles WINTER'S BONE de Debra Granik LA ROUTE de John Hillcoat LA DERNIERE MAISON SUR LA GAUCHE de Dennis Ilianis PRETTY BIRD de Paul Schneider L'ASSASSINAT DE JESSE JAMES PAR LE LACHE ROBERT FORD de Andrew Dominic NO COUNTRY FOR OLD MEN deJoel et Ethan Coen DANNY BALINT de Henry Bean LAST CALL de Christine Lucas 13 14 Equipe artistique ALAN CUMMING - Rudy Donatello GARRET DILLAHUNT - Paul Fleiger ISAAC LEYVA - Marco Deleon FRANCES FISHER - Judge Meyerson GREGG HENRY - Lambert CHRIS MULKEY - DA Wilson DON FRANKLIN - Lonnie Washington JAMIE ANNE ALLMAN - Marianna Deleon KELLI WILLIAMS - Miss Fleming ALAN RACHINS - Judge Resnick MINDY STERLING - Miss Mills DOUG SPEARMAN - Johnny Boy RANDY ROBERTS - PJ MIRACLE LAURIE - Monica MICHAEL NOURI - Miles Dubrow JEFFREY PIERCE - Officer Plitt LOUIS LOMBARDI - Mr. Blum DONNA W. SCOTT - Kelly Wilson CLYDE KUSATSU - Dr. Nakahura ANNE O’SHEA - Mrs. Lowell JOE HOWARD - Dr. Watkins KIRK FOX - Beaux EZRA BUZZINGTON - Larry KAMALA LOPEZ - Agent Martinez EDWARD JAMES GAGE - Sergent Johnson RANDY THOMPSON - Coco 15 Equipe technique TRAVIS FINE - Auteur, producteur et réalisateur GEORGE ARTHUR BLOOM - Auteur, producteur associé KRISTINE HOSTETTER FINE - Producteur MAXINE MAKOVER - Producteur exécutif ANNE O’SHEA - Producteur exécutif WAYNE LARUE SMITH - Producteur exécutif DAN SKAHEN - Producteur exécutif CHIP HOURIHAN - Producteur LIAM FINN - Producteur ALEC CHORCHES - Co-producteur STEVEN ROBERT KOZLOWSKI - Co-producteur SARAH TRIPPE - Producteur associé STEPHEN TRIPPE - Producteur associé RACHEL MORRISON - Directrice de la photographie TOM CROSS - Chef monteur JOEY NEWMAN - Compositeur PJ BLOOM - Supervision musicale ANYA COLLOFF - Directeur de casting MICHAEL NICOLO - Directeur de casting ELIZABETH GARNER - Chef décorateur SAMANTHA KUESTER - Costumière SCOTT MARTIN GERSHIN - Supervision montage son et mixage 16 Musiques “Come To Me” Ecrit par Tony Green Interprété par France Joli Courtesy of Cicada Music/The Tony Green Organization / Spirit Music Group, Inc. “The Stud” Ecrit par Biddu Courtesy of Cherry Red Records By arrangement with Natural Energy Lab “It Would Be A Shame” Ecrit par B. Mitchell and M. Wright Interprété par Betty Padgett Courtesy of Ubiquity Records By arrangement with Sugaroo “Telegram Sam” Ecrit par Marc Bolan Interprété par T. Rex Courtesy of Spirit Music Group, Inc. “Super Stupid” Ecrit par George Clinton Jr., Edward Hazel, William Nelson, Lucious Ross Interprété par Funkadelic Courtesy of Westbound Records Used with permission by arrangement through Fine Gold Music “One Monkey Don’t Stop The Show, Part 1” Ecrit par General N. Johnson and Gregory S. Perry Interprété par The Honey Cone Courtesy of Invictus Records Holland Dozier Holland Productions, Inc. “Nighttime Ramble” Ecrit et Interprété par Jeff Lass “Inside The Crowd” Ecrit et Interprété par Jeff Lass “Backstory Blues” Ecrit par Travis Fine & Jeff Lass Interprété par Jeff Lass and Alan Cumming “Shake Down” Ecrit par Eddie Horan, Hadley Murrell and Dwight J. Emile Interprété par Black Ice Courtesy of HDM Records “It’s All About Love” Ecrit et Interprété par Teddy Rabb Courtesy of Songs For Film & TV obo Lee Silver Productions “Miracles” Ecrit par Martyn Buchwald Interprété par Marty Balin Courtesy of The Bicycle Music Company “Green Haze” Ecrit et Interprété par Miles Davis Courtesy of Concord Music Group, Inc. “Come To Me” Ecrit par Tony Green Interprété par Alan Cumming “America The Beautiful” Ecrit par Katharine Lee Bates and Samuel A. Ward “Don’t Leave Me This Way” Ecrit par Kenneth Gamble, Leon Huff, Cary Grant Gilbert Interprété par Thelma Houston Courtesy of Motown Records Under license from Universal Music Enterprises "Getting Hot" Ecrit et Interprété par Teddy Rabb Courtesy of Songs For Film & TV obo Lee Silver Productions “Love Don’t Live Here Anymore” Ecrit par Gregory Miles Interprété par Alan Cumming “Buick Mackane” Ecrit par Marc Bolan Interprété par T. Rex Courtesy of Spirit Music Group, Inc. “I Shall Be Released” Ecrit par Bob Dylan Interprété par Alan Cumming “Metaphorical Blanket” Ecrit et Interprété par Rufus Wainwright 17 18 Prix et Festivals • Prix du Public, Meilleur long métrage de fiction – Festival du Film de Tribeca, 2012 • Meilleur film – Festival International du Film de Canberra, Australie 2013 • Prix du Public – Festival International du Film de Chichester, Royaume-Uni 2013 • Prix du Public – Festival international du Film Gaze LGBT, Dublin 2013 • Meilleur film, Catégorie génération 18 – Festival du Film de Giffoni Italie 2013 • Prix du public – Festival international du Film de Chicago 2012 • Prix du Public, Meilleur Film et Meilleur Acteur – Festival du film de Seattle 2012 • Prix Golden Key, Meilleur Acteur et Prix du Public, Meilleur long métrage de fiction Festival du Film de Key Ouest 2012 • Prix du Public, Meilleur long métrage de fiction – Festival du Film de Woodstock 2012 • Meilleur long métrage de fiction – Grand prix du jury, Meilleur Acteur – Festival du Film de Outfest 2012 • Film exceptionnel – GLAAD Media Awards 2013 • Prix du Réalisateur, Meilleur long métrage – Festival international du film de Sedona 2013 19