SOCIETE - Economie - Midi Pyrénées et Philippe Martinez

SOCIETE - Economie - Midi
Pyrénées et Philippe Martinez
DEUX QUESTIONS à Philippe Martinez, secrétaire général de la FTM-CGT
« Le déclin industriel n’est pas irrémédiable »
Que retenez-vous de la journée d’étude du 21 mars à Albi ?
Philippe Martinez : Cette journée d’étude symbolise ce sur quoi il faut travailler. La diversité des
militants présents, tant dans la représentation des territoires que dans celle des secteurs et des
filières, a permis la rencontre entre salariés de l’industrie et salariés des services publics. Elle donne
également toute sa dimension à deux enjeux, celui de la convergence des batailles et celui du lien, du
va-et-vient, entre les représentants CGT à tous les niveaux, les syndiqués et les salariés, pour porter
nos propositions.
Quel bilan global tirez-vous de la campagne nationale ?
La question industrielle est au cœur des débats depuis un an. La situation française et européenne, le
contexte électoral expliquent en partie ce regain d’intérêt car, rappelons-le, la CGT y travaille depuis
le milieu des années 2000. Notre organisation est bel et bien à l’origine de cette ébullition. Nous ne
nous arrêterons pas là toutefois. Il faudra outiller les militants, mobiliser sur les questions d’emploi,
de services publics, de formation initiale, de salaires pour conduire dans un futur proche de vraies
luttes de convergence. Le processus est long, mais nous avons marqué des points en démontrant
notre capacité à remettre la question industrielle sur le devant de la scène, en convainquant les
salariés que le déclin industriel n’est pas irrémédiable et en étant plus qu’avant une force de
propositions.
Philippe Martinez, secrétaire général de la FTM-CGT