Fabien Verdier, le «candidat des classes moyennes» à la primaire

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Fabien Verdier, le «candidat des classes moyennes» à la primaire
Fabien Verdier, le «candidat des classes moyennes» à la primaire
de gauche
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15/11/2016
C’est l’invité surprise de cette élection. Ce socialiste, hors des courants traditionnels du PS, recherche encore ses
parrainages pour pouvoir concourir
C’est le moins connu des candidats déclarés à la primaire de la gauche, qui aura lieu fin janvier. Et pour cause,
Fabien Verdier, 35 ans, encarté au PS depuis 2008, est à ce jour titulaire de deux mandats locaux: il est conseiller
régional Centre-Val de Loire et conseiller municipal d’opposition de Châteaudun (Eure-et-Loire).
Passé par les cabinets ministériels de Michèle Delaunay et de Najat Vallaud-Belkacem, cet économiste de formation
est prêt à en découdre face aux camarades Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Marie-Noëlle Lienemman, en
attendant peut-être la déclaration de candidature de François Hollande, voire de Manuel Valls .
Secrétaire national chargé du pôle « Production et répartition des richesses » dans les instances dirigeantes de la
rue de Solférino, l’homme défend « les classes moyennes » , celles « des infirmières, des ouvriers et des policiers ».
« La gauche doit retrouver le peuple, dit-il, elle doit reconquérir cette France des délaissés, cette France ignorée, la
France des bouts de jardins ». Fabien Verdier se base sur son expérience d’élu local pour motiver sa candidature. Il
sillonne le terrain depuis quatre ans, « des braderies aux bistrots en passant par le porte-à-porte ».
Rapport sincère avec les entreprises. D’un point de vue économique, il propose une « révolution fiscale », en
supprimant 4 ou 5 impôts. Une de ses cibles : le RSI, al très décriée Sécu des indépendants. Fabien Verdier veut
défendre « les champions cachés » et « les pépites ». Il se positionne volontiers sur l’aile droite du PS, prônant un
rapport sincère avec les petites entreprises et les ETI.
Les « classes moyennes » sont son dada ; Fabien Verdier propose, par exemple, que 50% des conseillers
ministériels soient désormais issus de la province. Il souhaite encore que « 5% à 15% des fonctions électives »
(locales et l’Assemblée nationale) soit tirées au sort. Il se prononce aussi pour une Europe fédéraliste.
Fabien Verdier est confiant quant à l’obtention de ses parrainages pour pouvoir concourir à cette primaire . Il doit
réunir le soutien d’au moins 5% des élus socialistes. Au choix : 15 membres du Conseil national ou 19
parlementaires ou 66 conseillers ou 10 maires issus de plus de 4 régions. Réponse au plus tard, le 15 décembre,
quand les candidats déclarés devront déposer leurs parrainages. Sa candidature surprise est pour le moment bien
vu par la direction nationale du PS.
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