CONSEIL MUNICIPAL Jeudi 31 Mars 2016 - Marcq-en
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CONSEIL MUNICIPAL Jeudi 31 Mars 2016 - Marcq-en
CONSEIL MUNICIPAL Jeudi 31 Mars 2016 OL/DP/CA Compte rendu --- oOo --Date de convocation : le 25 Mars 2016 Nombre de Conseillers en exercice : 39 L’An deux mille seize, le trente et un du mois de Mars à 19 heures, le Conseil Municipal de la Ville de MARCQ-EN-BAROEUL s’est réuni au Centre Social et Culturel, 69 Boulevard Clémenceau, en sa séance ordinaire sous la présidence de Monsieur Bernard GERARD, Député-Maire. Etaient présents : Sophie ROCHER, Pascal LHERBIER, Catherine JONCQUEZ, Joëlle LONGUEVAL, Didier ELLART, Françoise GOUBE, Alain CHASTAN, Françoise EULRYHENNEBELLE, Pierre VERLEY, Jean-Louis MUNCH, François ROCHET, Pascale POLLET, Patrice ADJIBI, Pascale HUBERT, Loïc CATHELAIN, Fanny DUPONT, Luigi CICERO, Nicolas PAPIACHVILI, Bénédicte GEFFROY, Pierre-Alain AUBERGER, Véronique HARDOUIN, René HODEN, Rémy VERGES, Emilie BOULET, Eric GILLET, Annie DELOBEL, Didier LEMAITRE, Patricia DEFRANCE, Denis TONNEL, Philippe HARQUET, Odile VIDAL-SAGNIER, Sylvie GODDYN, Christian DELESCLUSE, Martine ROUSSEL-VANHEE. Etaient excusées : Andrée LAMOTTE ayant donné pouvoir à Jean-Louis MUNCH Christine MASSY ayant donné pouvoir à Fanny DUPONT Marie-Pierre JANSSENS ayant donné pouvoir à René HODEN Arlette JACQUINOT ayant donné pouvoir à Sophie ROCHER --- oOo --Assistaient à la réunion : Olivier LEVREY, Jean-Maurice DERUYTER, Pascal MARTIN, Jean-Pierre MONIER, Sylvie RYCKEBOER, Chantal BEDOY, Peggy DEPREZ, Fanny GHETTEM, Christine MAHMOUDI, Bruno REYDET, Frédéric CHAUDY, Sébastien BOURGEOIS, Xavier DELOBEL, Lucie CROES, Jean-Claude LECLERCQ. 2 PREMIERE PARTIE Mesdames, Messieurs, je vous remercie de votre présence ce soir. Je voudrais remercier de manière liminaire, Monsieur le Président du Centre Social et Culturel de Marcq-en-Baroeul et Monsieur le Directeur de leur hospitalité et de leur gentillesse et de nous accueillir ce soir. Vous le savez, les travaux de l’Hôtel de Ville, commencé il y a à peu près 6 mois, ne sont pas terminés. Nous allons dans les quartiers et cela nous permet d’être encore plus proches de notre population. Monsieur le Député-Maire procède à l’appel des membres du Conseil Municipal et constate que le quorum est atteint et que le Conseil Municipal peut donc valablement délibérer. Il propose de désigner Nicolas PAPIACHVILI comme secrétaire de séance. Il soumet ensuite à l’approbation du Conseil Municipal le procès-verbal de la séance du Conseil Municipal du 27 Janvier 2016. Il est adopté à l’unanimité. ---oOo--Monsieur le Député-Maire présente les décisions municipales tout en précisant que, si elles n’appellent pas de vote, elles peuvent toujours susciter quelques explications complémentaires. Les décisions municipales concernent le plus souvent des conventions passées pour le fonctionnement de la Mairie au quotidien et sont prises en vertu de la délibération du 29 mars 2014, reçue en Préfecture le 31 mars 2014, confiant au Maire, par délégation, les compétences prévues à l’article L 2122-22 du Code Général des Collectivités Territoriales. Elles n’engagent pas de dépenses particulièrement importantes et s’inscrivent dans des politiques déjà décidées. DÉCISIONS MUNICIPALES AFFAIRES CULTURELLES Le 28 Janvier 2016 : Application des tarifs chèque Crédit Loisirs – Cinéma Colisée Lumière à compter du 1er Février 2016. (2016_02_n0007_DEC) Le 28 Janvier 2016 : Modification tarification billetterie Service des Affaires Culturelles à compter du 1er Février 2016 – tarif chèque Crédit Loisirs. (2016_02_n0006_DEC) 3 ANIMATION Le 6 Février 2016 : Décision Municipale portant création de tarifs d’animation pour les Aînés et inter-générations dans le cadre des escapades du 1er semestre 2016. (2016_03_n0013_DEC) AFFAIRES JURIDIQUES Le 15 Mars 2016 : Evolution du système de vidéo protection: conclusion d’un marché à bons de commande, pour un montant estimé à 75636,00 euros TTC (lot1) attribué à la Société YOURAX, 15 bis Avenue de l’Europe 59223 RONCQ et 183 553,24euros TTC (lot2) attribué à la Société SOGETREL Rue de Berzin - C.R.T. 2 59818 LESQUIN. (2016_03_n0015_DEC) Le 14 Mars 2016 : Acceptation du versement d’une indemnité d’assurances d’un montant de 7 156,18 euros correspondant au sinistre survenu le 12 mai 2015 (dégradations involontaires sur un éclairage public et le totem au niveau de la porte d’entrée de l’Hôtel de Ville à côté de l’Accueil Multiservices). (2016_03_n0014_DEC) Le 1er Mars 2016 : Travaux de chauffage et de plomberie : conclusion d’un marché à bons de commande pour un montant annuel estimé à 250.000 euros (lot1) et 200.000 euros (lot2) attribués à la Société LEFEBVRE GENTILHOMME dont le siège est à Croix, 154 Rue Gustave Dubled. (2016_03_n0012_DEC) Le 1er Mars 2016 : Dissimulation des réseaux basse tension - éclairage public – télécommunications – câble et vidéo-protection : conclusion d’un marché à bons de commande pour un montant annuel estimé à 1.000.000,00 euros TTC par an attribué à la Société EIFFAGE ENERGIE INFRASTRUCTURES NORD, dont le siège est à LA BASSEE (59480), 3 Zone Porte d’Estaires. (2016_03_n0011_DEC) Le 10 Février 2016 : Décision d’ester en justice suite à la requête en annulation déposée le 25 janvier 2016, par Monsieur Stéphane REDIER et Madame Annick CAPPAERT, domiciliés 6 Rue du Clerc à MARCQ-EN-BAROEUL, représentée par Maître Eric FORGEOIS de la SCP SAVOYE & Associés à l’égard du permis de construire n° 059 378 15 O 0026 en date du 24 novembre 2015, portant sur un terrain situé au 274 Boulevard Clemenceau. (2016_02_n0008_DEC) Le 25 Janvier 2016 : Décision d’ester en justice suite à la requête en annulation déposée le 23 Décembre 2015 par Monsieur Guillaume OLLIVIER, domicilié 62 Domaine de la Clairière à Marquette-lez-Lille pour le compte de l’ASL du Domaine de La Clairière à l’égard de la Déclaration Préalable n° 059 378 15 O 0259 en date du 26 Octobre 2015. (2016_02_n0005_DEC) L’ensemble de ces Décisions Municipales est transmis à la Préfecture du Nord --- oOo --- 4 DÉLIBÉRATIONS MUNICIPALES DISCUSSION DES DÉLIBERATIONS DELIBERATIONS Intervenants Page Monsieur le Maire 2016_03_n°0029 : Modification des Commissions Municipales 2016_03_n°0030 : Transfert de compétence «cours d’eau et canaux domaniaux» 2016_03_n°0031 : Récapitulatif des Marchés conclus en 2015 FINANCES ET PROSPECTIVE FINANCIERE Pascal LHERBIER Monsieur le Maire, 2016_03_n°0032 : Finances - Gestion de la dette Pascal LHERBIER, Denis TONNEL de la ville – remboursements anticipés Philippe HARQUET, d’emprunts Sylvie GODDYN, Martine ROUSSEL-VANHEE 2016_03_n°0033 : Fixation des taux de la fiscalité locale pour l’année 2016 Monsieur le Maire 2016_03_n°0034 : Demande de subvention au titre du Fonds de Soutien à l’Investissement Local (FSIL) ENSEIGNEMENT ET ACTIONS EDUCATIVES Joëlle LONGUEVAL 2016_03_n°0035 : Ecole Notre Dame de Lourdes : attribution d’une subvention exceptionnelle dans le cadre de l’organisation d’une classe de découverte en Auvergne. Année scolaire 2015-2016 2016_03_n°0036 : Ecole Notre Dame de Lourdes : attribution d’une subvention exceptionnelle dans le cadre de l’organisation d’une classe de découverte à Berck. Année scolaire 2015-2016 2016_03_n°0037 : Ecole Notre Dame des Monsieur le Maire, Victoires : attribution d’une subvention Joëlle LONGUEVAL, exceptionnelle dans le cadre de l’organisation Martine ROUSSEL-VANHEE d’une classe de découverte à Merlimont. Année scolaire 2015-2016 6 à 16 16 17 5 2016_03_n°0038 : Participation de 18 communes en matière de réciprocité scolaire – Année scolaire 2015/2016 SPORT, SANTE ET PARTENARIAT AVEC LES ENTREPRISES Didier ELLART 2016_03_n°0039 : Volley club de Marcq-en- Didier ELLART Baroeul : subvention exceptionnelle dans le cadre de la participation de l’équipe féminine aux play-offs 17-18 TRAVAUX – CADRE DE VIE – URBANISME – AFFAIRES JURIDIQUES ET DEMOCRATIE PARTICIPATIVE Françoise GOUBE 2016_03_n°0040 : Modification simplifiée du Plan Local d’Urbanisme – ajustements du P.L.U : suppression de l'emplacement réservé de superstructure n° 8 relatif à un ouvrage d’assainissement, angle Bailly-Collège, et modification de l’emplacement réservé de superstructure n° 5 relatif à un ouvrage d’assainissement Rue de la Haute Loge à Marcqen-Baroeul 2016_03_n°0041 : Refuge de l’Espoir, 47 Avenue Calmette à Marcq-en-Baroeul : subvention exceptionnelle 18 Françoise GOUBE Monsieur le Maire, Françoise GOUBE, Martine ROUSSEL-VANHEE Monsieur le Maire, 2016_03_n°0042 : La Ferme aux Oies – Françoise GOUBE, Denis TONNEL, changement d’exploitant Odile VIDAL-SAGNIER Monsieur le Maire, Françoise GOUBE, 2016_03_n°0043 : Centre Equestre Régional Denis TONNEL, René Dujardin Odile VIDAL-SAGNIER, Sylvie GODDYN, Martine ROUSSEL-VANHEE Monsieur le Maire, 2016_03_n°0044 : La Forge – mise en location Sophie ROCHER, Françoise GOUBE, Denis TONNEL, Philippe HARQUET, Martine ROUSSEL-VANHEE 2016_03_n°0045 : Cession de l’immeuble situé Monsieur le Maire, Françoise GOUBE, au 34 Rue Raymond Derain Denis TONNEL 18-19 21 22-26 26-30 30-31 6 RESSOURCES HUMAINES, SECURITE, PREVENTION, ETAT CIVIL ET ELECTIONS Alain CHASTAN 2016_03_n°0046 : Dispositif de procédure Monsieur le Maire pénale en direction des jeunes – mesure de Alain CHASTAN réparation pénale – convention avec Sylvie GODDYN l’Association la Sauvegarde du Nord 2016_03_n°0047 : Indemnité horaire pour le travail normal de nuit 2016_03_n°0048 : Tableau permanents : modification des Monsieur le Maire, Alain CHASTAN, Denis TONNEL, Philippe HARQUET, Sylvie GODDYN, Martine ROUSSEL-VANHEE 31-33 33-35 effectifs DEVELOPPEMENT DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DE L’AGRICULTURE Loïc CATHELAIN et Nicolas PAPIACHVILI 2016_03_n°0049 : Convention de partenariat Monsieur le Maire, entre l’Association ALPES pour la Maison de Loïc CATHELAIN, Denis TONNEL, l’Emploi et la Ville de Marcq-en-Baroeul Philippe HARQUET, Martine ROUSSEL-VANHEE Monsieur le Maire, Nicolas PAPIACHVILI, Denis TONNEL, Philippe HARQUET, 2016_03_n°0050 : Charte locale de développement commercial entre la Ville de Marcq-en-Baroeul, la Chambre de Commerce et d’Industrie Grand-Lille et l’Union Commerciale «Enseignes de Marcq» 2016_03_n°0051 : Subventions exceptionnelles Monsieur le Maire, au profit des Artisans et Commerçants Nicolas PAPIACHVILI, Marcquois ayant effectué des travaux Philippe HARQUET, d’aménagement ou de réhabilitation de leur boutique 35-37 37-39 39-40 2016_03_n°0032 : Finances - Gestion de la dette de la ville – remboursements anticipés d’emprunts Et 2016_03_n°0033 : Fixation des taux de la fiscalité locale pour l’année 2016 Intervention de Pascal LHERBIER : «Nous remboursons par anticipation des emprunts qui arrivent à terme de 2018 à 2021. Les autres emprunts vont, soit s’éteindre une fois remboursés, soit être remboursés en 2016. Comme vous le voyez, le 7 principal emprunt est celui de la Caisse d’Epargne qui se compose de quatre emprunts et feront donc l’objet d’un remboursement anticipé de 2.6M€. Cela nous permettra d’avoir une marge de manœuvre d’autofinancement supplémentaire l’année prochaine et les années suivantes, si ne nous faisons pas d’autres emprunts. Nous n’avons pas d’indemnités contractuelles supérieures aux intérêts que nous aurions remboursé sur cette année 2016.» Monsieur le Député : Avant d’ouvrir le débat, je voudrais rappeler un certain nombre de choses. Au 1er Janvier 2016, l’endettement de la Ville de Marcq-en-Baroeul est très faible puisqu’il est de 3.8M€. Nous avons donc une très faible participation des concitoyens marcquois à l’endettement de la Ville de Marcq-en-Baroeul. Alors que l’endettement moyen se situe plutôt aux alentours de 1.200 euros par habitant, à Marcq-en-Baroeul, nous sommes aux alentours de 94 euros par habitant. L’endettement de la Ville est faible et essentiellement concentré aujourd’hui sur un emprunt souscrit auprès de la Caisse d’Epargne pour 3 297 937.89 euros sur un solde d’emprunt de la Ville 3.8M€. La Ville a souhaité mener cette politique volontariste ; dans une situation extrêmement difficile et dans un contexte de désengagement de l’Etat extrêmement important et grave pour les Collectivités Territoriales, pour que nous puissions ne pas obérer l’avenir et faire en sorte que les marcquois n’aient pas à supporter des dettes que nous aurions laissées. Cela ne nous empêche pas d’ailleurs de faire de très nombreux investissements puisque dans le précédent mandat, nous avons fait entre 50 et 60M€ d’investissement sans aggraver l’emprunt, loin s’en faut. Quand je suis devenu Maire, il y avait 23M€ de dette dans la Ville, il reste aujourd’hui une dette de 3.8M€. Nous proposons de solder la dette de la Ville de Marcq-en-Baroeul. Solder une dette, qui plus est dans une ville de 40.000 habitants, est quelque chose d’assez rarissime. Cela mérite sans doute d’être souligné. Nous allons donc rembourser 3,3M€. Cela nous permettra de retrouver davantage de marge de manœuvre quant à l’autofinancement de la Ville. Ensuite, il y a deux prêts à 200.000 € chacun qui se terminent en 2017, il n’y a pas d’intérêt à les rembourser par anticipation. Je remercie mon Adjoint aux Finances en lien avec les services pour le travail qui a été fait pour pouvoir solder cette dette de la Ville de Marcq-en-Baroeul. Elle sera définitivement soldée fin 2016, début 2017 avec l’extinction de ces deux petits emprunts. Pascal LHERBIER : «Je voudrais juste rajouter que j’ai eu quelques difficultés avec les banques puisqu’elles ne comprenaient pas bien ce que nous voulions Elles n’ont pas tellement l’habitude de solder des emprunts. J’ai donc eu du mal à avoir des interlocuteurs valables.» Monsieur le Député : C’est vrai que les communes vont généralement vers les banques pour demander de l’argent et nous, nous avons proposé de rembourser notre dette. Intervention de Philippe HARQUET : Cette délibération est assez singulière parce que, comme vous venez de le rappeler, nous avons un niveau d’emprunt qui est relativement faible et vous nous proposez finalement de le réduire encore plus. Je rappelle d’abord ma position par rapport à la notion d’emprunt. Avoir un niveau d’emprunt et quand même sain, positif car il est le signe qu’une collectivité, comme 8 une entreprise d’ailleurs, structure son territoire et entretient son capital immobilier qui sert à couvrir les différents services à la population, les écoles, les différents stades, les salles polyvalentes, etc…. Ce qui est dangereux en revanche, c’est l’emballement des charges de dette et des charges d’emprunt. Le taux auquel on conclut les emprunts est également un élément important dans cet emballement. Alors, la Ville de Marcq-en-Baroeul, comme vous l’avez rappelé, a peu d’emprunt, faut-il encore se désengager davantage ? On se pose beaucoup de question parce que il faut quand même se rendre compte que dans votre politique où on n’emprunte pas, on finit par payer cash l’ensemble des investissements que nous réalisons et sur l’ancien mandat cela court à peu près autour de 40M€ que les marcquoises et les marcquois ont sorti illico presto, le jour où on a fait l’investissement, pour des investissements dont certains nous ont rapporté plus d’argent qu’après puisque, je rappelle par exemple, pour ce qui concerne l’Hippodrome, on a des redevances supplémentaires qui n’étaient pas prévues qui sont la résultante des travaux que nous avons réalisés avec des extensions de restaurant donc forcément des augmentations de redevances et tout cela les marcquois l’ont payé cash. Alors, c’est un peu votre choix depuis 11 ans, de ponctionner le porte-monnaie des marcquoises et des marcquois par l’impôt et davantage d’ailleurs, les locataires que les propriétaires nous y reviendrons tout à l’heure. Alors pourquoi ce remboursement d’emprunt ? Sur le plan strictement financier, il permet de redonner un peu d’autofinancement pour l’équivalent d’une partie de la diminution de la dotation globale de fonctionnement de cette année mais cela ne vaut que pour un an. Je peux comprendre cette approche mais cette opération a un coût. Si c’est votre seul objectif avec celui d’être dans le guide des records, ma foi, c’est un maigre argument. Si cela fait partie d’une redéfinition globale de la stratégie financière de notre Ville, et bien, nous attendons la suite car pour l’instant à part jouer à la devinette, nous ne disposons pas d’éléments concrets d’appréciation sur ce que pourrait donner le contrecoup de cette décision. Je remarque que notre Ville est un peu à l’image que vous renvoyez de paquebot inerte qui ne sait pas vraiment s’adapter, ni prendre le virage d’un pilotage beaucoup plus dynamique et innovant, volontariste de l’action municipale. Il y a des actions fortes à mener en termes de logement pour l’accessibilité à tous, en termes d’infrastructures, en termes de mobilité et par rapport à cela, notre Ville n’est pas forcément au rendez-vous. En conséquence, pour ce qui nous concerne, nous nous abstiendrons sur cette délibération. » Monsieur le Député remercie Monsieur HARQUET et passe la parole à Madame ROUSSEL : «Je souhaiterais si cela est possible, regrouper les trois délibérations concernant les Finances et la prospective financière en une intervention. Je sais bien que nous sommes déjà en pleine préparation des élections présidentielles et surtout législatives 2017, que le remboursement par anticipation d’une partie de la dette et la baisse, un tant soit peu, de la taxe d’habitation rentrent dans cette logique électoraliste. Mais, je reste sur mon intervention du 27 Janvier et en conséquence, je m’abstiendrai tout comme je le ferai pour la délibération de la demande de subvention au titre du Fonds de Soutien à l’Investissement Local (FSIL). 9 Effectivement, vous en parlerez sûrement tout à l’heure, là, vous trouvez normal le recours au financement de l’Etat pour des investissements, alors que vous déplorez par ailleurs à grands cris son désengagement pour notre commune. Je rappelle que lors de la séance du 15 Octobre 2015, j’avais présenté, tout comme vous, une motion générale qui restituait ce problème de désengagement de l’Etat dans l’ensemble national. Des inégalités entre communes restent flagrantes et ce que Marcq peut se permettre n’est pas donné à toutes. Ce que je souhaite, c’est que l’ensemble du territoire puisse faire face à tous les besoins de nos concitoyens, comme nous le faisons à Marcq, et donc qu’on mette fin à la politique sans lendemain d’austérité. Je vous remercie.» Monsieur le Député remercie Madame ROUSSEL et passe la parole à Monsieur TONNEL : «La délibération qui nous est présentée ce soir vise à rembourser par anticipation 2.6M€. La Ville en a effectivement les moyens. Pour mémoire, elle a dégagé un excédent de plus de 14M€ en 2014 et un autofinancement de 5M€ en 2015. Pour autant, est-ce bien nécessaire ? Nous ne le pensons pas. L’endettement actuel ne représente que 94 euros par habitant ce qui est dérisoire. Réduire la dette à presque rien pour une ville qui dégage autant d’excédent, relève dans un contexte de crise d’une gestion irresponsable qui ne peut faire qu’accentuer les effets négatifs de la crise. La stratégie du remboursement anticipé est totalement improductive dans une période de crise comme je viens de le dire, dans une période comme celle que nous vivons, il faut investir encore plus pour relancer l’économie du bâtiment et/ou baisser les impôts quand on le peut afin de redonner du pouvoir d’achat à notre population. Nous pouvons également utiliser notre autofinancement pour aider nos entreprises, nos commerçants et nos artisans qui souffrent tant. Les Marcquois n’ont que faire du remboursement de notre dette qui est tout à fait acceptable et bien en-dessous comme je le disais tout à l’heure de la moyenne des villes de notre strate. Ces emprunts dont les taux sont parfaitement raisonnables pourraient se terminer tranquillement ce qui nous éviterait aussi d’avoir à régler des indemnités de remboursement anticipé. Les Marcquois subissent de plein fouet la crise et souhaiteraient voir leur fiscalité baisser. Ces 2.6M€ représentent de nombreux points de fiscalité à 150.000 euros le point pour la seule taxe d’habitation. Vous savez par ailleurs comme moi, que Pascal LHERBIER, Adjoint aux Finances, avait prévu une baisse des taux significative dès la mise en place du Budget 2016. Celle-ci lui a d’ailleurs été refusée. Pour toutes ces raisons, je voterai contre cette délibération. Je vous remercie de votre attention.» Monsieur le Député remercie Monsieur TONNEL et souhaite faire quelques remarques. «Tout d’abord, les taux des emprunts que nous voulons rembourser aujourd’hui sont de 5,4%, loin des taux du marché actuel. Ce sont des taux élevés et c’est la raison pour laquelle, nous souhaitons rembourser cette dette puisque nous le pouvons. Je voudrais également préciser à l’égard de Monsieur HARQUET que je ne suis pas tellement étonné qu’il considère que bien gérer une ville ce n’est pas une bonne idée. Quand on voit la manière dont notre Etat est dirigé, quand on voit les déficits abyssaux de 10 collectivités territoriales dirigées ou ayant été dirigées par les socialistes. J’étais hier avec Monsieur LECERF, au Parlement, pour protester contre le Gouvernement, contre la situation indigne dans laquelle nous avons retrouvé le Département du Nord. Département du Nord où le reste à charge pour le RSA est de 288 Millions d’euros. Alors voyez-vous, Monsieur HARQUET, je suis peu surpris que vous puissiez considérer que cela ne serait pas de bonne politique que de ne pas endetter une ville. Quand on peut la désendetter, c’est à nos enfants que nous pensons. C’est faire en sorte que justement, nous ne laissions pas une situation calamiteuse, catastrophique à ceux qui vont un jour nous succéder. Le Ministre, hier, m’a claqué la porte au nez, lorsqu’au nom des Conseillers Départementaux, j’attirai l’attention du Ministère sur le fait qu’il y avait une véritable injustice à l’égard des plus pauvres de notre Département mais cela ne parait pas vous gêner. Nous étions d’ailleurs aux côtés des communistes dans cette affaire qui ont compris, eux, qu’il y avait quand même à un moment donné que l’Etat doit jouer son rôle et que les collectivités territoriales ne doivent pas aggraver pas une situation qui est aujourd’hui le drame de la France. Donc, avoir le culot d’utiliser aujourd’hui le terme de désengagement quand nous voulons réduire un emprunt. Se désendetter, c’est faire en sorte de moins payer à des banques, pour redistribuer plus aux Marcquois. Le désengagement dont il faut causer, c’est le désengagement de l’Etat à l’égard des collectivités territoriales, à l’égard de la Ville de Marcq-en-Baroeul, c’est 1 Million d’euros de DGF en moins par an. Nous avions une DGF de 5 Millions, on nous retire 1 Million par an qui se cumule, c’est-à-dire que c’est 1 Million + 1 Million mais cela fait 16 Millions sur le mandat. Voilà la situation dans laquelle l’Etat laisse les collectivités territoriales. C’est une honte puisque dans le même temps, l’Etat nous inflige des dépenses supplémentaires : 1,2 Million de dépenses supplémentaires, exemple les rythmes scolaires. Etait-ce bien utile d’aller se lancer dans cette affaire ? Complétement inutile ! Personne ne l’a jamais compris, même les enseignants. 1.2 Million plus 1 Million, cela représente 11% de fiscalité de plus par an sur la Ville de Marcq-en-Baroeul. Donc, nous, nous essayons de voir comment nous pouvons conserver des marges de manœuvre pour investir. Et Monsieur TONNEL, le sait bien, mais il paraît avoir changé en quelques jours d’argumentaire puisque il y a deux jours dans la presse, il disait que la Ville de Marcq-en-Baroeul était bien gérée et aujourd’hui, il croit utile de dire que nous avons une gestion irresponsable. Il serait donc irresponsable de ne pas endetter une ville et de gérer correctement une ville. Une gestion irresponsable, aujourd’hui, il y a deux jours c’était l’inverse. Il faut choisir les arguments que l’on utilise, il faut choisir l’époque où l’on soutien des projets et l’époque où on ne les soutient pas. La Ville n’a jamais hésité à investir pour le bien de la population marcquoise. Quelle est l’école qui serait mal entretenue ? Quelle est la salle de sport qui manquerait ou qui ne serait pas correctement entretenue ? Quel est l’équipement public qui mériterait d’être refait ? Il y en a quelques-uns, je vais vous en parler, mais l’essentiel de nos écoles sont impeccables. Est-ce que vous voulez que je vous emmène visiter celles de Lille ou celles que nous ont laissées vos amis, Monsieur HARQUET, à Tourcoing, à Roubaix ou à Fives où la situation est apocalyptique ? Une honte l’abandon de la Ville de Lille ! À Marcq-en-Baroeul, les Marcquoises et les Marcquois ont la chance de vivre dans un cadre qui est respectueux des gens et de nos concitoyens. Nous n’allons pas refaire deux fois la Ville, elle est en très bel état. On peut salir les Elus de la Ville de Marcq-en-Baroeul, on peut considérer qu’ils ne font rien ou qu’ils n’ont rien fait mais 11 les faits sont là. Il suffit d’aller sur le terrain pour voir l’état de la Ville de Marcq-enBaroeul. Quant à ceux qui auraient oublié les travaux qui sont en cours dans la Ville de Marcq-en-Baroeul, je voudrais leur rafraichir deux minutes la mémoire. Celui qui ne se serait pas aperçu depuis six mois qu’il y avait quelques travaux à l’Hôtel de Ville, dont le personnel lui s’est rendu compte et je lui en rends hommage ici, Monsieur le Directeur. Puisque le personnel est aujourd’hui disséminé dans des salles tout autour de la Ville de Marcq-en-Baroeul, puisque nous faisons en ce moment, 1.3 Millions euros de travaux pour mettre aux normes handicapées notamment, l’Hôtel de Ville de Marcq-en-Baroeul. C’est notre honneur en ce moment de faire ces travaux. Pour ceux qui auraient oublié la politique sociale de la Ville de Marcq-en-Baroeul, je rappellerais aussi qu’à 50 mètres d’ici, une des premières actions que j’ai eue en reprenant ce mandat, c’est d’étendre la boutique solidaire NOUVOULOOK. Peut-être que certains ne s’en souviennent pas, mais moi, je m’en souviens et je sais que nous sommes fiers ici de cette réalisation. De la même manière que j’avais pris l’engagement de trouver des nouveaux locaux pour les Restos du Cœur car la Ville de Marcq-en-Baroeul est une Ville qui a une gestion saine mais qui sait être aussi sociale. Nous l’avons immédiatement fait, comme je l’avais promis. Eux en sont contents et nous en remercient tous les jours. Nous avons fait des travaux à l’Ecole Cognacq Jay très importants. C’était extrêmement difficile de pouvoir les réaliser et ils ont été réalisés. Nous avons réalisé d’autres travaux dont les gens se souviennent. Certains y ont passé beaucoup de temps, il y a quelques années, mais dans le quartier des Hautes Loges, nous avons refait des travaux considérables d’enfouissement de l’éclairage public notamment et de réfection des trottoirs et des routes. Mais un jour, je rappellerais tout cela comme il convient à ceux qui cherchent ici du matin au soir à me salir et à nous salir. Je ne l’accepterai jamais de qui que ce soit. Encore moins de ceux qui ont fait partie de ma majorité et qui, pour des raisons, uniquement électoralistes aujourd’hui, sont prêts à dire n’importe quoi. Mais je ferai litière de tous ces arguments quel que soit ceux qui les reprennent car ce n’est pas toujours dans l’honneur, ni dans l’équité et je n’ai pas l’intention de me laisser faire. Soyez-en certains. Alors maintenant, vous allez me dire mais la Ville de Marcq-en-Baroeul ne fait rien, ils ne font rien, c’est la belle endormie. Rassurez-vous, Monsieur HARQUET, ni vous, ni d’autres, ne seront un jour, à mon avis, notre prince charmant pour nous réveiller. Cela ne risque pas d’arriver, je ne le crois pas, voyez-vous et nous avons un certain nombre de projets. Vous avez participé, il y a quelques jours, à la commission générale où nous avons précisé l’ensemble des travaux extrêmement importants qui vont voir le jour dans les mois qui viennent : la nouvelle salle Doumer. La salle Doumer qui va être complétement refaite, totalement refaite. J’ai proposé ici que nous y travaillons ensemble parce que c’est un très beau projet, qui n’a pas besoin d’être politisé et j’espère, que tout simplement, tout le monde prendra sa part à cette réflexion pour que nous ayons une salle des fêtes refaite, réhabilitée et conforme à toutes les aspirations. Chacun sait très bien à quel point, nos équipements dans la Ville de Marcq-en-Baroeul sont de qualité, entre le petit théâtre de 100 places à la Rianderie, la salle Charcot, le Colisée et la salle Doumer. Nous allons également refaire un grand et très beau cinéma qui restera un cinéma adapté à la Ville de Marcq-en-Baroeul. Ce projet est en cours, vous le savez très bien, nous vous l’avons présenté, il est chiffré, les travaux vont être engagés à la suite de concours qui seront prochainement lancés. Il y aura à côté de la salle Doumer, un cinéma de trois salles conformes aux aspirations d’une Ville comme 12 celle de Marcq-en-Baroeul. Nous allons réutiliser le Colisée Lumière aujourd’hui pour en faire une nouvelle salle de spectacle. Nous allons très prochainement, puisque les architectes sont désignés et que les appels d’offres sont en cours, refaire une salle sur le parc Valmy. Tous ces travaux-là sont des travaux extrêmement importants qui disent combien la Ville de Marcq-en-Baroeul est attachée à faire en sorte que dans tous les quartiers, il y ait des réalisations importantes et que dans tous les quartiers également, il y ait une politique culturelle qui soit véritablement très active et j’en remercie ma Première Adjointe, Sophie ROCHER. Il y a une vraie présence culturelle dans tous les quartiers de la Ville de Marcq-en-Baroeul. Voyez-vous, ce sont des investissements très importants qui vont avoir lieu dans la Ville de Marcq-en-Baroeul et qui ont eu lieu depuis le début de ce mandat sauf pour ceux qui ne les regardaient pas ou qui ne s’intéressent pas à la Ville ou aux gens. Mes services, aujourd’hui, attendent effectivement l’achèvement des travaux de l’Hôtel de Ville. Nous avons également, dans le domaine scolaire, refait deux classes ici à Jules Ferry. Elles sont quasiment terminées. Il ne se passe rien ? Mais les travaux sont quasiment terminés, je vous emmène visiter quand vous voulez, pour ceux qui racontent n’importe quoi, peutêtre verrez-vous que depuis six mois, il y eu beaucoup de travaux dans la Ville de Marcq-en-Baroeul et que nous n’avons pas attendu l’aide de l’Etat, ça c’est sûr. Pour autant, je ne vois pas pourquoi je me priverai, si je veux faire des travaux, des aides que l’Etat peut éventuellement nous accorder. Alors, au-delà de la réduction complète de l’emprunt de la Ville de Marcq-en-Baroeul compte tenu du taux de 5,4% qui n’est quand même le meilleur taux du marché à l’heure actuelle et la possibilité pour la Ville de rembourser cette somme par anticipation, je n’exclue pas pour l’avenir effectivement de faire des travaux avec des emprunts si cela est nécessaire. Mais, nous allons aussi, au-delà de la réduction de nos emprunts, également baisser la fiscalité marcquoise. J’écoute ce qui m’est dit. Monsieur HARQUET me disait il y a quelques temps, Monsieur GERARD, faudrait peut-être baisser la fiscalité. Je baisse la fiscalité de 1%. Depuis 5 ans, la fiscalité, je la baisse sur Marcq-en-Baroeul progressivement. En 2010, le taux de la taxe d’habitation était de 29,77 %, en 2012, il est passé à 29,47%, en 2013 à 29,18%, en 2014 et 2015 compte tenu de la baisse des dotations de l’Etat, nous sommes passés à 28, 89% sur deux années et cette année, je la baisserai à 28,60%. Quelle est la ville qui aujourd’hui baisse sa fiscalité ? Combien y en a-t-il qui baissent leur fiscalité ? Très peu. Non seulement, je rembourse mes emprunts mais je vais baisser la fiscalité de la Ville de Marcq-en-Baroeul. Cela n’est pas évident quand on sait que l’Etat nous met des charges supplémentaires à supporter et pour autant, nous allons le faire. Je ne vois vraiment pas pourquoi, s’il y a un Fonds d’Etat, un FSIL, qui nous permettrait éventuellement d’avoir des subventions sur les projets très importants que nous allons mettre en œuvre, je n’essaierai pas de faire une demande. Je fais la demande, nous verrons bien si l’Etat nous donne quelque chose. Je défends les intérêts de la Ville en tant que Maire de Marcq-en-Baroeul ; pourquoi ne le ferai-je pas si l’Etat crée un fonds ? Nous avons une dotation globale de fonctionnement, Mesdames, Messieurs, de 94 euros par habitant. C’était le montant de la dette par habitant jusqu’à ce jour. 94 euros c’est très faible pour une ville de 40.000 habitants, c’est beaucoup plus faible que beaucoup d’autres villes. Pour donner une idée, la moyenne se situerait plutôt aux alentours de 280, 300 euros et des villes qui en ont bien sûr plus besoin que nous sans doute, se situent à 580 euros pour certaines d’entre elles. 94 euros pour Ville de Marcq-en-Baroeul ; et vous voudriez que quand nous 13 avons un projet, je n’aille pas essayer d’obtenir une subvention ? C’est mon devoir d’essayer d’obtenir cette subvention et cela nous aidera. Dans le domaine culturel, nous faisons beaucoup de choses, le domaine sportif avec Monsieur ELLART et avec tout le Conseil Municipal n’est pas en reste. Nous avons des projets sportifs très importants, nous allons refaire le synthétique du Polo Hockey Club de la Ville de Marcq-en-Baroeul, ce sont des dépenses énormes que nous allons engager. Nous allons refaire également le terrain synthétique du Stade Niquet, c’est très important, ce sont des dépenses importantes que nous allons devoir assumer et donc nous demandons à l’Etat si nous pouvons obtenir une subvention. Ces travaux vont commencer, ici, au printemps-été 2016. Voilà la situation de la Ville de Marcq-enBaroeul. Je laisse ceux qui considèrent que la Ville de Marcq-en-Baroeul n’est pas très dynamique, qu’elle ne fait pas grand-chose. Ce matin, j’ai pris le train et j’ai rencontré plusieurs personnes qui étaient de Marcq-en-Baroeul et elles m’ont dit : «Monsieur GERARD, nous sommes très heureux d’être à Marcq-en-Baroeul parce qu’il se passe beaucoup de choses à Marcq-en-Baroeul». Peut-être que certains considèrent que l’on se contente, vous avez dit un jour que nous étions toujours heureux de ce que nous faisions. Moi, je ne vais pas dire que je suis heureux, je suis juste fier de servir ma Ville et de la servir dignement avec une équipe soudée et avec une équipe qui croit dans les projets que nous avons à défendre ensemble. C’est pourquoi, nous allons rembourser nos emprunts, diminuer la fiscalité et également demander des subventions quand nous pouvons le faire parce que c’est cela gérer une ville correctement. Voilà ce que je voulais vous répondre par rapport aux trois délibérations que nous avons à voter. Monsieur HARQUET, je vous donne bien sûr la parole si vous voulez la reprendre. Allez-y. Monsieur HARQUET : «Je voudrais juste revenir sur deux points par rapport à votre intervention. Tout d’abord parce que vous avez parlé des taux. Effectivement, les taux sont à 5,2 -5,3. Aujourd’hui je rappelle qu’il y a des collectivités et des entreprises qui arrivent à emprunter autour de 1%. Vous voyez que le taux est important. On aurait pu s’y mettre avant. Deuxièmement, je rappelle que votre analyse sur les taux n’est que partiellement valable puisqu’aujourd’hui on rembourse du capital. Cela réduit considérablement l’impact. Troisième point, par rapport au RSA du Conseil Départemental, je rappelle quand même que c’est monsieur RAFFARIN qui a imposé aux collectivités départementales de gérer et de financer le RSA, je rappelle que le Gouvernement a récemment, dans les discussions autour de Manuel VALLS, pris l’engagement que pour les 10 ou 15 départements qui sont dans des situations particulièrement périlleuses dont notamment celle du Département du Nord, des solutions sont en train d’être étudiées et d’être mises en place. Concernant l’investissement, on va y revenir tout à l’heure, par la même occasion, j’embraye sur la délibération du Fonds de Soutien aux Investissements, je vous encourage à aller chercher de l’argent là où il y en a, y compris faire des demandes vis-à-vis de l’Etat et dans ce fonds d’investissements cela me paraît tout à fait judicieux puisque ce fonds permettra de financer quasiment un milliard d’investissements supplémentaires sur l’année 2016/2017. Quand on sait que l’on va enlever sur trois ans, 11 milliards aux collectivités on voit qu’il y a un petit rééquilibrage qui n’est peut-être pas à la hauteur de vos espérances mais qui est quand même significatif. Pour ce qui concerne les différents types de travaux que vous avez évoqués notamment celui concernant les 14 belles réalisations qui ont effectivement été faites aux Hautes Loges. Je rappelle quand même le fort engagement du financement de la MEL dans ces travaux donc quelque part il n’y a pas que les Marcquois qui contribuent à ces travaux là et d’autre part, les taxes que nous payons au niveau de la Communauté, on en a le retour au travers ces financements. Pour ce qui est ensuite de la salle Doumer, puisqu’en commission générale vous avez souhaité que l’on n’en reparle pas trop, je ne me suis pas étendu sur ce sujet. Il en reste pas moins qu’il y aura effectivement à discuter et je suis d’accord pour y apporter ma pierre et contrairement à ce que vous semblez parfois suggérer, même quand on est dans l’opposition, il nous arrive de servir dignement y compris tous nos concitoyens. Il faudrait peut-être aussi que vous compreniez que même dans l’opposition, même si nous n’avons pas toutes les informations, même si nous devons jongler dans nos agendas entre l’activité professionnelle et l’activité municipale, il nous arrive quand même de ne pas oublier l’intérêt des Marcquoises et des Marcquois. Dernier point par rapport à la taxe d’habitation : bien sûr, oui je vous l’avais effectivement demandé et je concède que sur ce point-là, vous nous avez partiellement écoutés et je m’en réjouis. J’aurai souhaité simplement que cela soit plus dans une démarche générale mais peut-être que cela viendra dans le prochain budget car là, on est dans une situation d’opportunité, il se trouve que par les bases qui ont été calculées dans le cadre de la loi de Finances ou par un certain nombre de ressources supplémentaires, vous avez une opportunité de diminuer encore un petit peu la fiscalité. Je rappelle que notre exigence est de rapprocher le taux de la taxe d’habitation du taux de la taxe foncière où nous avons un différentiel de près de 10 points qui va donc diminuer un peu puisque là vous baissez d’un point la taxe d’habitation. Et concernant le fonds de soutien d’investissements, je rappelle simplement que si nous obtenons satisfaction sur vos demandes que nous approuverons, cela concernera 1.5 Millions, c’est à peu près la perte de notre dotation globale de cette année et vous voyez que quelque part, il n’y a pas le méchant Etat qui vous supprime toutes les subventions et tous les moyens, il y a aussi des péréquations à effectuer et il est peut-être, quand on regarde la situation d’un certain nombre de communes, vous citiez tout à l’heure, la ville de Lille à l’abandon, si les Lillois en étaient-là, ils n’auraient pas réélus Martine AUBRY et son équipe récemment. Je pense que là peut-être vous allez un peu loin en besogne.» Monsieur le Député-Maire remercie Monsieur HARQUET et rappelle simplement que sur la taxe foncière sur le bâti, la moyenne de la Métropole Européenne de Lille est 28,29% et que le taux sur Marcq-en-Baroeul est de 14,95%. Notre taux est faible mais pourquoi ? Ce qui est une très bonne chose et heureusement pour les Marcquois puisque les impôts c’est une valeur locative multipliée par un taux. Malheureusement pour les Marcquois lorsque les valeurs locatives ont été établies dans les années 1970, elles ont été établies très haut à Marcq-en-Baroeul. Comme les impôts c’est une valeur locative multipliée par un taux, il vaut mieux que le taux soit bas parce que si le taux était haut, compte tenu de la valeur locative, se serait véritablement totalement ravageur. Nous faisons attention à ce qui est possible de faire et depuis plusieurs années, nous baissons la taxe d’habitation quand nous pouvons le faire. Pourquoi le dire aujourd’hui et pas il y a un mois ? Souvenez-vous, il y a un mois, deux mois maintenant, le Ministre des Finances invitait les Français pour certains d’entre eux à ne pas payer leur taxe d’habitation, parce qu’il était hésitant sur 15 les abattements que certains pouvaient avoir ou pas. C’est-à-dire que les collectivités locales n’avaient pas la possibilité de savoir exactement quel était le produit fiscal sur lequel elle pourrait compter. Dès que nous avons eu les éléments, parce que quand même un Ministre des Finances qui invite les gens à ne pas payer leurs impôts, c’est quand assez inédit dans l’histoire de la République, quand nous avons su exactement quel allait être le produit, nous avons vu que nous pouvions baisser. C’était en parfaite symbiose avec ce que vous souhaitiez Monsieur HARQUET. Sur cette première délibération, sur le remboursement anticipé de la dette de la Ville de Marcq-enBaroeul, étant entendu qu’il restera deux petits emprunts, nous payons des intérêts à 5,4%. C’est pour cela que nous souhaitons solder cette dette. Intervention de Sylvie GODDYN : «Je voulais dire un mot sur la taxe d’habitation. Je note que vous faites un effort en baissant la taxe d’habitation de 1% mais n’est-ce pas une baisse en trompe l’œil ? En effet, comme je le disais lors du débat sur le Budget 2016, vous allez bénéficier de la revalorisation des bases locatives à hauteur justement de 1%. D’une certaine manière, vous redonnez d’une main ce que vous avez pris de l’autre car la revalorisation des bases locatives vous permet d’augmenter les recettes fiscales sans augmenter formellement les impôts. C’est pourquoi cette baisse de 1% de la taxe d’habitation même si elle va dans le bon sens, ne corrige pas le déséquilibre entre propriétaire et locataire. La taxe d’habitation rapportera toujours le double de la taxe foncière environ 15 Millions pour la taxe d’habitation contre 7,7 Millions pour la taxe foncière, c’est pourquoi je m’abstiendrai sur cette délibération car rien ne change finalement, la fiscalité de notre Ville reste principalement supportée par les ménages jeunes et actifs. Merci.» Monsieur le Député-Maire remercie Madame GODDYN et passe la parole à Monsieur TONNEL : «Décidemment, on est toujours à l’opposé. C’est un premier pas cette délibération. 1% de baisse c’est à souligner. J’en suis très content donc, nous voterons pour cette délibération même si effectivement, comme le souligne Madame GODDYN, c’est un peu une baisse en trompe l’œil et que l’on souhaiterait bien sûr que ces baisses se poursuivent comme dans d’autres villes à l’exemple de Croix ou de Wasquehal qui s’engagent sur plusieurs années sur des baisses plus importantes. Merci. » Monsieur le Député-Maire rappelle que dans un certain nombre de villes, les augmentations avaient été considérables et que donc aujourd’hui, il y a un rattrapage. «Depuis de nombreuses années, et certains ici autour de la table ont d’ailleurs participé à cette politique, je baisse régulièrement mes taux et je rappelle tout simplement que si, il y a une augmentation de 1% des valeurs locatives, moi je neutralise cette hausse qui est déjà très importante et c’est un très gros effort dans une situation où l’Etat retire aux collectivités territoriales, des marges de manœuvre considérables. 1 Million d’euros de dotation globale de fonctionnement en moins, cela n’est pas facile comme je l’ai expliqué tout à l’heure, l’Etat nous demande un effort de 11% d’impôts cette année, il n’y aura aucune augmentation et au contraire, je vais baisser la taxe d’habitation. Je crois que c’est à souligner puisque dans le même temps, réduire 16 l’emprunt et la dette de la Ville, c’est incontestablement redonner du pouvoir d’achat aujourd’hui et demain aux Marcquois.» Monsieur le Député-Maire met au vote les délibérations. Membres en exercice = 39 Votants = 39 Pour = 35 (Groupe Majoritaire/FN) Contre = 1 (Non-Inscrit) Abstention = 3 (PS-Verts/PC) La délibération 2016_03_N°0032_DEL est adoptée à la Majorité Absolue Membres en exercice = 39 Votants = 39 Pour = 36 (Groupe Majoritaire/Non-Inscrit/PS-Verts) Abstention = 3 (FN/PC) La délibération 2016_03_N°0033_DEL est adoptée à la Majorité Absolue 2016_03_N° 0034_DEL : Demande de subvention au titre du Fonds de Soutien à l’Investissement Local (FSIL) Monsieur le Député-Maire : C’est un débat que nous venons d’avoir. Il y a eu, le 15 Janvier 2016, une circulaire du Premier Ministre relative aux Fonds de Soutien à l’Investissement Local et donc nous saisissons cette opportunité pour solliciter le concours financier de l’Etat, pour autant que nous puissions en bénéficier, pour la salle Valmy, pour le terrain synthétique du Stade Niquet, pour le terrain de hockey sur gazon, pour le plateau sportif du Bourg et pour la Médiathèque puisqu’il y a des travaux également importants qui vont être entrepris. Ces travaux HT représentent pour la salle Valmy 700.000 euros, pour le terrain synthétique du Stade Niquet 534.000 euros, pour le terrain de hockey sur gazon 679.000 euros, pour le plateau sportif du Bourg 150.000 euros, pour ma Médiathèque 600.000 euros. Voyez-vous la Ville de Marcq-en-Baroeul soutient, autant qu’elle puisse le faire, l’activité du bâtiment et des travaux publics. Donc, nous sollicitons un concours financier de l’Etat, nous ne savons pas aujourd’hui si nous l’obtiendrons mais ce qui est sûr c’est que si nous ne le demandons pas, nous sommes certains de ne pas l’avoir. Monsieur le Député-Maire met au vote cette délibération. Membres en exercice = 39 Votants = 39 Pour = 38 (Groupe Majoritaire/Non-Inscrit/PS-Verts/FN) Abstention = 1 (PC) La délibération 2016_03_N°0034_DEL est adoptée à la Majorité Absolue 17 Nous arrivons aux délibérations de l’Enseignement et je passe la parole à Joëlle LONGUEVAL : « Il s’agit d’approuver des aides aux écoles qu’elles soient publiques ou privées. Rien de bien nouveau et une délibération d’accord de réciprocité avec les 18 communes du Versant Nord-Est. Je suis à votre disposition s’il y avait des questions sur ces délibérations. » Intervention de Martine ROUSSEL : Cela ne concerne que des subventions aux écoles privées et il n’y a pas de subvention aux écoles publiques et donc, comme d’habitude, je voterai contre. » Monsieur le Député-Maire remercie Madame ROUSSEL et précise effectivement que nous sommes très fiers d’aider l’école privée comme nous aidons l’école publique. Tant en matière d’investissement que de fonctionnement, les écoles publiques sont largement dotées par la Ville de Marcq-en-Baroeul et nous souhaitons dans une ville où nous avons autant d’enfants dans le privé que dans le public, faire en sorte que nous puissions favoriser quelques projets, telles des classes de découverte qui favorisent l’épanouissement de l’enfant. Il s’agit ici d’une subvention de 1.600 euros, une autre de 1.562 et d’une troisième de 845. Ce sont des forfaits pour l’organisation d’une classe de découverte au profit d’élèves marcquois. Monsieur le Député-Maire met au vote les délibérations. Membres en exercice = 39 Votants = 39 Pour = 36 (Groupe Majoritaire/Non-Inscrit/FN) Contre = 1 (PC) Abstention = 2 (PS-Verts) Les délibérations 2016_03_N°0037_DEL, N°0038_DEL et N°0039_DEL sont adoptées à la Majorité Absolue 2016_03_n°0039_DEL : Volley Club de Marcq-en-Baroeul : subvention exceptionnelle dans le cadre de la participation de l’équipe féminine aux playoffs : Intervention de Didier ELLART : «Simplement pour arguer de la discussion qui avait eu lieu tout à l’heure, je voudrais remettre un petit peu dans le contexte le sport sur la Ville de Marcq-en-Baroeul. C’est vrai que c’est une ville sportive, elle a été labellisée Ville Ludique et Sportive. Je voudrais rappeler deux chiffres 2008 : 8.500 licenciés ; 2016 : 12.500 licenciés sur la Ville, 54 associations sportives et puis lors du mandat 2008-2014, 7,5 Millions d’euros d’investissement : création de nouveaux équipements sportifs, rénovation de l’ensemble du patrimoine sportif de la Ville. Alors, la délibération qui nous est présentée ce soir concerne le Volley Club de Marcq-en-Baroeul qui sollicite une subvention. Ce Club évolue dans l’équivalent de la 18 2ème division, c’est-à-dire la division élite et ce Club bien classé au niveau de son parcours sportif peut accéder à la pro A par l’intermédiaire des play-offs, c’est-à-dire qu’il y a deux divisions, les 4 premiers de chaque division d’élite se rencontrent. Cela justifie effectivement des frais de déplacement complémentaires pour à peu près 15.800 euros pour rencontrer les équipes et les deux premiers accéderont à la division supérieure : la pro A. J’avais présenté cette délibération lors de la commission Sports, ce qui n’a suscité aucune réticence de qui que ce soit et la proposition d’allouer une somme de 5.000 euros à titre de subvention exceptionnelle pour la participation aux play-offs pour l’équipe du Volley Club de Marcq-en-Baroeul qui a non seulement, une équipe en division élite mais également qui fait un gros travail au niveau de sa politique des jeunes, au niveau du handicap en particulier pour essayer de mixer les valides et les non valides sur le volley assis. Je vous remercie de votre attention.» Monsieur le Député-Maire met au vote la délibération. . Membres en exercice = 39 Votants = 39 Pour = 39 (Groupe Majoritaire/Non-Inscrit/PS-Verts/FN/PC) La délibération 2016_03_N°0039_DEL est adoptée à l’unanimité 2016_03_N°0040_DEL : Modification simplifiée du Plan Local d’Urbanisme – ajustements du P.L.U : suppression de l'emplacement réservé de superstructure n° 8 relatif à un ouvrage d’assainissement angle Bailly-Collège, et modification de l’emplacement réservé de superstructure n° 5 relatif à un ouvrage d’assainissement rue de la Haute Loge à Marcq-en-Baroeul : Intervention de Françoise GOUBE : En ce qui concerne le Plan Local d’Urbanisme, c’est simple. Ce sont des réserves qui avaient été émises par la MEL pour des travaux d’assainissement mais ces réserves n’ayant plus lieu d’être, elles sont tout simplement supprimées. C’est vraiment purement technique.» Membres en exercice = 39 Votants = 39 Pour = 39 (Groupe Majoritaire/Non-Inscrit/PS-Verts/FN/PC) La délibération 2016_03_N°0040_DEL est adoptée à l’unanimité 2016_03_ N° 0041_DEL : Refuge de l’Espoir, 47 avenue Calmette à Marcqen-Baroeul : subvention exceptionnelle Intervention de Françoise GOUBE : «C’est l’association présidée par Madame DUCAY que beaucoup d’entre vous connaissent. Vous savez que Madame DUCAY recueille des animaux en difficulté et les place dans des familles d’accueil. C’est une association extrêmement dynamique, très utile dans la Ville et qui nous a demandé 19 cette année, une subvention exceptionnelle sachant que cette personne ne demande des subventions que lorsqu’elle en a besoin. Par exemple, l’année dernière, elle n’a pas souhaité solliciter la municipalité puisqu’elle avait été aidée par un don privé relativement important. Cette année, elle n’a plus ce don important donc elle nous demande de l’aider à hauteur de 2.000 euros sachant que la particularité de son association c’est donc de recueillir des animaux errants et de les placer dans des familles d’accueil ce qui explique qu’il y ait un certain nombre de frais.» Intervention de Martine ROUSSEL : Moi aussi, je suis amie des animaux. Chaque année, c’est une subvention de 1000 euros qui est accordée au «Refuge de l’Espoir». En commission effectivement Madame GOUBE, il nous a été indiqué que la subvention n’avait pas été versée l’an dernier, au motif qu’elle n’était pas nécessaire en raison d’un legs privé. Cela, je l’ai bien entendu. Mais, je ne vois pas pourquoi cette année, elle serait doublée et passerait à 2000 euros. Je m’abstiendrai donc sur le principe. Merci» Monsieur le Député-Maire : «Madame ROUSSEL, juste pour que l’information soit complète. D’abord, il ne s’agit pas de Madame DUCAY, même si elle est l’âme de l’association «le Refuge de l’Espoir». Cette association avait obtenu en 2014, une subvention de 3.000 euros et non pas 1.000 euros. En 2015, Madame DUCAY ayant obtenu un don du même montant que la subvention de fonctionnement obtenue habituellement, nous a fait savoir qu’elle ne demandait pas de subvention pour l’année 2015. Pour 2016, il y a donc un différentiel de 1.000 euros puisqu’elle ne demande pas 3.000 euros mais 2.000 euros. C’est quelqu’un qui investit beaucoup de son temps et je crois pouvoir dire énormément de son argent personnel pour pouvoir faire tourner son association. Je trouve que c’est une belle œuvre. Nous essayons d’aider beaucoup d’associations et moi-même, quand je peux le faire sur ma réserve parlementaire, je le fais. J’essaye de n’oublier personne quand on me le demande au titre de ma réserve parlementaire. En commission, vous aviez fait une allusion à une autre association de la Ville de Marcq-en-Baroeul. J’aide aussi par exemple, l’Ecole du Chat puisqu’en 2013, je lui avais donné 2.000 euros et que je lui ai fait savoir que j’étais tout disposé, pour autant que cette possibilité existe encore, à regarder favorablement une nouvelle demande qui me serait présentée pour l’année prochaine. Le Refuge de l’Espoir nous fait une demande aujourd’hui, c’est vraiment à mon avis extrêmement utile de faire en sorte que tous ceux qui nous aident par rapport aux animaux soient accompagnés. Les chiens perdus, les chiens abandonnés, les chiens errants, nous ne savons pas forcément où les mettre et je pense qu’il y en a beaucoup dans la Ville qui connaissent le numéro de téléphone du Refuge de l’Espoir et que l’action de cette personne est admirable, comme est admirable l’action des autres associations qui œuvrent aux mêmes fins. Voilà, c’est l’information que je voulais vous donner. Je respecte parfaitement votre choix, chère Madame.» Membres en exercice = 39 Votants = 39 Pour = 38 (Groupe Majoritaire/Non-Inscrit/PS-Verts/FN) Abstention = 1 (PC) La délibération 2016_03_N°0041_DEL est adoptée à la Majorité Absolue 20 2016_03_ N°0042_DEL : La Ferme aux Oies – changement d’exploitant Intervention de Françoise GOUBE : «Cette délibération concerne le changement d’exploitant de l’estaminet. L’exploitant actuel a, pour des raisons personnelles, souhaité arrêter d’exploiter ce restaurant. Il fallait donc lui trouver un remplaçant. Une personne s’est présentée, spécialisée dans la restauration, et souhaitait s’installer sur Marcq. Elle est venue voir le service concerné et a demandé ce qu’il y avait éventuellement en restauration sur la Ville. Les services lui ont donc présenté différentes possibilités et cette personne s’est révélée intéressée par l’estaminet de la Ferma aux Oies. Elle a donc contacté l’exploitant sortant et ils sont tombés d’accord. En ce qui concerne la Ville, je dirais que cela ne change pas grand-chose par rapport à la délibération précédente. Nous changeons d’exploitant mais nous ne changeons absolument pas les conditions financières qui avaient été prévues lors de la délibération précédente. C’est-à-dire à la fois un loyer et surtout un intéressement au chiffre d’affaires réalisé par l’exploitant. Simplement, c’est pour vous proposer de changer d’exploitant.» Monsieur le Député-Maire remercie Madame GOUBE et passe la parole à Monsieur TONNEL : « Le changement d’exploitant du restaurant de la Ferme aux Oies doit être entériné par cette délibération. Ouvert il y a pourtant très peu de temps, ce restaurant n’a donc pas trouvé sa vitesse de croisière alors même qu’il a bénéficié d’un constat plutôt favorable et d’un site de très haute qualité. Comment le nouvel exploitant a-t-il été retenu ? En commission, on ne nous a pas apporté trop d’information là-dessus et malgré les questions que nous avons posées, on a eu du mal à avoir les réponses. A-ton examiné son prévisionnel et celui-ci tiendra-t-il la route ? Faute d’avoir des réponses précises à ces questions en commission, je ne me prononcerai pas et m’abstiendrai sur cette délibération. Je vous remercie de votre attention.» Monsieur le Député-Maire remercie Monsieur TONNEL et passe la parole à Madame VIDAL-SAGNIER : «Cette ferme, à l’origine ferme pédagogique, s’est transformée en centre d’animation et loisirs pour les familles. On se souvient des conditions de son lancement et de son coût payé cash par les Marcquois. L’attractivité de cette Ferme aux Oies reste néanmoins à consolider. Ce site voit l’exploitant de l’auberge quitter les lieux à peine après une petite année d’exploitation. L’affaire ne semble peut-être pas aussi intéressante que prévu. J’avoue que nous restons assez dubitatifs sur ce départ et gageons que le nouvel occupant sera plus pérenne et solide et par ailleurs, je souhaite poser la question sur le projet de marché du dimanche matin qui avait été évoqué lors de la mise en place de la Ferme aux Oies. Je vous remercie de votre attention.» Monsieur le Député-Maire remercie Madame VIDAL-SAGNIER et rappelle que nous sommes en présence de ce que l’on appelle une AOT, une Autorisation d’Occupation Temporaire du domaine public et dans le cadre d’une Autorisation d’Occupation Temporaire du domaine public, révocable facilement, conformément à la jurisprudence Loret Dubois, nous n’avons pas d’appel d’offres à faire. 21 Premièrement, nous avons pris acte du souhait du preneur actuel du restaurant de vouloir quitter ses fonctions et donc un nouveau preneur va prendre les reines de ce restaurant. Madame VIDAL-SAGNIER, sans vouloir polémiquer du tout, le succès de la Ferme aux Oies ne reste pas à conforter. C’est un succès considérable. Je veux bien que l’on raconte tout ce que l’on veut ici, mais au regard des chiffres et d’ailleurs, j’ai cru comprendre que la presse s’en était aussi fait écho, c’est plutôt le trop plein que le trop peu. Nous avons dû organiser les choses tant il y avait du monde et c’est vrai que ce n’était sans doute pas simple de gérer le restaurant avec l’affluence considérable qui arrivait dans ce lieu. 74.000 personnes ont été accueillies dans ce parc et le succès ne se dément pas. Dès qu’il fait un petit rayon de soleil, il y a un monde fou. C’est un métier très fatigant, très éprouvant pour la santé, cela ne doit pas être forcément très facile. En tout cas, nous prenons acte aujourd’hui du souhait de celui qui était installé dans ce restaurant de vouloir passer la main. Comment cela s’est passé ? Monsieur TONNEL, vous n’avez pas une bonne mémoire. Franchement. Je suis surpris parce que j’ai ici l’ensemble des mails que vous avez échangés avec Monsieur Jean-Pierre CAPET. C’est vous qui m’avez saisi de la candidature de Monsieur Jean-Pierre CAPET en me disant « Bernard, sais-tu que le responsable du restaurant veut partir et que Monsieur Jean-Pierre CAPET est intéressé pour le reprendre ». Alors si je reprends votre échange de mails, Denis TONNEL à Jean-Pierre CAPET : « Bonjour, avant de te recevoir, il faudrait peut-être que ton dossier soit un peu plus étoffé, quel est ton but ? Sur quel site ? Comment ? Amitiés Denis». Il y en a aussi d’autres qui sont intéressants : «Bonjour Jean-Pierre, as-tu pensé aussi au café du stade, vieille adresse marcquoise qui marchait très fort. Une brasserie avec une cuisine bistrot marcherait super bien à Marcq, ça manque depuis que le Doumer a fermé aussi, il y a 6 mois. Il y a une forte demande. Tu trouves plus sur Marcq que des restos haut de gamme, plutôt milieu de gamme. On en parle. Amitiés Denis, je suis adjoint au Maire chargé du commerce sur la Ville ». J’en ai d’autres si vous voulez, je peux tous vous les lire mais, il y a un moment donné, où il ne faut pas trop s’emmêler les pieds dans les fils. Monsieur Jean-Pierre CAPET n’est pas du tout un étranger d’ailleurs dans la Ville puisque Monsieur CAPET avait géré effectivement un hôtel-restaurant assez connu dans la Ville. Il viendrait avec son épouse et c’est sans doute très bien, gérer un restaurant de cette nature en famille. Son épouse qui serait également salariée, je ne trouve pas que ce soit une mauvaise idée. Je voulais juste remettre les choses à l’endroit pour que l’on puisse être totalement éclairé sur le débat. J’aurai sans doute souvent l’occasion d’agir de cette manière. Je vous propose que nous puissions voter. Membres en exercice = 39 Votants = 39 Pour = 35 (Groupe Majoritaire/FN) Contre = 1 (PC) Abstention = 3 (Non-Inscrit/PS-Verts) La délibération 2016_03_N°0042_DEL est adoptée à la Majorité Absolue 22 2016_03_ n°0043_DEL : Centre Equestre Régional René Dujardin Intervention de Françoise GOUBE : «S’agissant du centre équestre, nous sommes là-aussi sur une AOT. Nous étions arrivés à la fin de l’AOT au 31 décembre 2015. Si vous vous en souvenez, nous avons voté lors un Conseil précédent, la continuation pour trois mois de l’AOT afin d’avoir plus de temps pour la réflexion et pour l’éventuelle passation si nous changions d’exploitant. Nous avons d’abord fait un appel à candidatures au mois de septembre dans des revues spécialisées au regard de la particularité du site : la gestion d’un centre équestre. Nous avons eu un certain nombre de réponses. Dans un premier temps, nous en avons eu trois, tous les postulants ont été reçus, ils nous ont présenté leur candidature et nous avons expliqué de notre côté ce que nous attendions d’eux. A l’arrivée, il est resté deux candidats. L’exploitant en place, à savoir l’UCPA et un tandem, si je puis dire, composé d’un exploitant d’un centre équestre, accompagné d’une dame, spécialisée dans le monde équestre, monitrice, et vraiment passionnée par le sujet. Nous avons discuté avec les deux postulants. Il fallait faire un choix. Ce qui a guidé notre choix, ce que nous vous proposons ce soir, c’est de choisir le binôme qui est vraiment passionné. Nous avons d’un côté quelqu’un d’expérience, d’un certain âge, qui gère un centre équestre depuis de nombreuses années, il gardera d’ailleurs son centre équestre et une seconde personne qui souhait s’investir complétement. Elle est visiblement passionnée par ce centre équestre. C’est donc un duo passionné, plein de bonnes idées qui veut absolument développer le centre équestre et faire revenir les personnes qui en sont parties. Il est bien évident qu’ils souhaitent que le centre équestre soit rentable. Nous aussi puisque nous sommes intéressés au chiffre d’affaires. Mais si vous voulez, ce que nous avons senti chez eux, c’est une vrai passion et pas seulement le côté rentabilité. C’est ce qui nous a incités à choisir ce duo. Ce sont des personnes qui financièrement sont prêtes à s’investir vraiment, à participer aux travaux d’embellissement, d’aménagement et contrairement à l’autre candidat, qui lui, souhaitait que nous l’aidions financièrement à hauteur de 130.000 euros. Si vous voulez, il y avait le côté passionné de l’un et puis le côté un peu plus intéressé financièrement de l’autre, côté plus gestionnaire. Nous avions donc d’un côté des personnes pour qui, et nous pouvons tout à fait le comprendre, nous sommes dans une économie de marché, où l’aspect financier prédominait et de l’autre côté des personnes qui bien sûr voient l’aspect financier, cela paraît logique mais qui surtout étaient passionnés par le sujet. Elles ont de vrais projets pour les Marcquois et pour tous les âges. Elles nous ont proposé des projets pour les enfants, pour les handicapés, ils veulent vraiment faire revivre le club dans un esprit centre équestre familial. Monsieur le Député-Maire remercie Madame GOUBE et passe la parole à Madame ROUSSEL : «Effectivement, je vais revenir un peu sur la Ferme aux Oies simplement pour expliquer aussi le vote que j’ai fait tout à l’heure. En effet, je ne comprends pas pourquoi il nous faudrait délibérer et voter sur des décisions que vous avez déjà prises et appliquées avant cette séance du Conseil municipal, concernant à la fois les contrats qui lieront la Ville aux gestionnaires de l’estaminet de la Ferme aux Oies, et du centre équestre. En fait, nous sommes mis devant le fait accompli. 23 Je m’interroge par exemple sur les raisons pour lesquelles l’UCPA a été écartée, Madame GOUBE nous a donné un peu d’informations, alors qu’elle était présente au centre équestre depuis plus de 7 ans. Une campagne d’affichage des futurs gestionnaires y a été réalisée, j’ai eu l’occasion de le montrer en commission, donc cette campagne d’affichage a été réalisée dès début mars par les nouveaux gestionnaires. Or nous sommes le 31 mars et l’autorisation d’occupation temporaire commence le 4 Avril. Vous nous faites part des conditions financières mais nous ignorons les objectifs poursuivis qui doivent être mentionnés dans ce type de contrats. Nous n’avons pas le rapport d’analyse de ces marchés ni les critères de choix préalablement établis. C’est pourquoi, je demande que chaque année, un rapport moral et financier soit transmis aux élus pour contrôle. Dans cette démarche bien peu démocratique, je vote contre ces deux délibérations. Nous ne sommes pas une chambre d’enregistrement. Je voudrais rajouter quelque chose par rapport à l’intervention que je viens de faire. Cette après-midi, j’ai appris que les enfants qui sont au centre équestre, ont dû payer une adhésion de 100 euros aujourd’hui, pour pouvoir continuer. Il y a eu une réduction qui va leur être faite sur les leçons mais il y aura un surcoût pour les familles de 50 euros. Je voudrais simplement le préciser ce soir, c’est une information que j’ai eu cette après-midi et j’aimerais bien que l’on puisse même si ce n’est pas ce soir, mais nous donner l’information par la suite. Merci » Monsieur le Député-Maire remercie Madame ROUSSEL et passe la parole à Madame VIDAL-SAGNIER : «Nous avons eu ce jour, juste avant le Conseil Municipal, quelques informations demandées sur les conditions d’attribution de la délégation de service public pour laquelle l’UCPA n’a pas été retenue. Nous avons eu une réponse écrite à des questions que nous avions posées. A notre sens, aucun désaveu n’a été porté à notre connaissance sur d’éventuels manquements de l’UCPA. On se pose la question si une enquête de satisfaction auprès des adhérents a été réalisée. L’UCPA nous semble porter une image sportive plus marquée pour la commune. Didier ELLART dans son intervention précédemment a rappelé que la commune compte de nombreux sportifs. Il nous paraît important également de maintenir un prix attractif pour tous puisque Didier ELLART disait, on veut une commune attractive, sportive, le sport pour tous et donc par ailleurs, on se posait la question également : que devient le projet de classe équestre avec le collège des Rouges Barres ? Nous resterons a priori sur notre position contre cette décision. Je vous remercie de votre attention.» Monsieur le Député-Maire passe la parole à Madame GODDYN : «Sur la reprise du centre équestre René DUJARDIN, la candidature retenue me semble sérieuse et les repreneurs présentent de solides références. Néanmoins, je m’interroge sur la rapidité de l’appel d’offres lancé. L’ancien gestionnaire, monsieur DIETTE a récemment déclaré dans la presse que le questionnaire administratif de l’appel d’offres où chaque candidat présente son projet d’orientation lui paraissait quelque peu léger. Je comprends toutefois que vous vouliez redonner une nouvelle jeunesse à cet équipement qui est le seul manège olympique au nord de Paris. C’est 24 pourquoi, j’aimerais que vous partagiez avec le Conseil, vos ambitions pour ce centre équestre. Il était notamment reproché à l’ancienne structure d’être déficitaire et trop discrète. Avez-vous un projet de développement pour cet équipement ? Merci.» Monsieur le Député-Maire remercie Madame GODDYN et passe la parole à Monsieur TONNEL : «La délibération présentée ce soir nous propose de confier les rênes du centre équestre régionale René DUJARDIN à un nouvel exploitant dans le cadre d’une Autorisation d’Occupation du Territoire en lieu et place de l’UCPA et ce pour une durée de 6 années. Je m’excuse mais je vais être redondant. Afin de trouver un successeur à l’UCPA, un avis public à concurrence a été lancé en date du 10 Septembre 2015. Cette consultation ne comportait, à ma connaissance, aucun cahier des charges et était en fait qu’un simple appel à projet requérant une présentation succincte des candidats. Vous n’êtes pas sans savoir que l’UCPA, opérateur de 17 centres équestres, par ailleurs reconnus, a perdu 500.000 euros au cumul durant les 7 années d’exploitation. L’UCPA ayant une assise financière importante, a assumé ces déficits successifs et a alerté plusieurs fois la Municipalité et a tenté à plusieurs reprises de trouver une solution avec elle. L’entretien de ce bâtiment, truffé d’amiante, les nombreux et lourds travaux auxquels a dû faire face l’UCPA, la difficulté à élargir la fréquentation du centre notamment auprès des scolaires et des centres aérés, l’impossibilité de développer des manifestations de type événementiel ont conduit l’UCPA à jeter l’éponge et à ne pas présenter de dossier pour sa propre succession. Peut-être que je suis mal informé ? Malgré tout, la redevance versée à la Ville dans le cadre de l’Autorisation d’Occupation du Territoire, c’est tout de même élevée à 50.000 euros par an. Compte tenu de ce bilan, le futur exploitant devra donc présenter de sérieuses garanties financières, un savoir-faire reconnu et augmenter une grille tarifaire déjà bien élevée pour remonter l’activité du centre équestre. Il nous apparait que le manque d’ambition de la procédure mise en place pour attirer les candidats, l’absence de réelles garanties financières des deux repreneurs dont un part au 1er Juin à la Réunion, le monsieur qui est le plus âgé, il laissera donc la jeune fille seule à gérer le centre de Marcq-en-Baroeul ne nous permettent pas de donner notre blancseing à ces opérateurs pour l’exploitation d’un centre d’une telle envergure. Quid du projet pédagogique ? Quid du devenir des 12 salariés ? Les conséquences d’un échec seraient désastreuses au niveau social pour l’image de cet équipement et priveraient la Ville d’une ressource non négligeable en cette période de restriction budgétaire. En dernier lieu, nous refusons d’être la chambre d’enregistrement de la décision majorale pour le choix de cet opérateur qui est d’ores- et-déjà en place depuis le 1er Mars 2016, en atteste les affiches placardées dans les lieux et qui indiquent que Monsieur le Maire nous a accordé toute sa confiance quant à la future gérance du centre équestre. Les membres du Conseil Municipal apprécieront. Servons-nous encore à quelque chose ? Nous nous faisons ici les représentants des 750 cavaliers dont 50% de Marcquois et déplorons la première hausse constatée de 50 à 100 euros selon les cas. Pour mémoire, il ne nous a pas été possible de vérifier le capital de la SAS centre équestre René DUJARDIN qui n’apparaît dans aucun registre officiel à ce jour. Pour toutes ces raisons, nous voterons contre cette délibération.» 25 Monsieur le Député-Maire : Vous savez Monsieur TONNEL si on connaissait le bilan de toutes les sociétés, on serait quelque fois surpris. C’est quelque fois très instructif d’être curieux. Pour répondre aux questions formulées, je voudrais rappeler que le dossier est assez différent de celui de la Ferme aux Oies mais nous sommes également dans une Autorisation d’Occupation, non pas Territoriale, mais Temporaire du Domaine Public. La grande différence avec la Ferme aux Oies, où l’occupant souhaite partir en cours de contrat c’est que, sur le centre équestre, nous sommes en fin de contrat. Il y avait une échéance de fin de contrat avec l’UCPA, gestionnaire qui avait en charge cet équipement, il fallait bien en choisir un autre. J’avais la possibilité de décider de choisir seul un nouveau gestionnaire. Nous avons préféré faire autrement et ouvrir la discussion. Nous avons pris une délibération d’abord et puis nous avons déterminé un certain nombre de critères de choix, non pas pour une Délégation de Service Public, Madame VIDAL-SAGNIER, c’était l’observation que je voulais vous faire tout à l’heure, il ne s’agit pas du tout d’une Délégation de Service Public, il s’agit d’une AOT, une Autorisation d’Occupation Temporaire du domaine public. Nous ne sommes absolument pas dans le cadre d’une DSP, cela n’a absolument pas lieu d’être en la circonstance. Sur les questions que vous avez formulées, Madame VIDALSAGNIER, je pouvais difficilement y répondre plus vite. Vous me dites que vous venez seulement d’avoir les éléments, ce n’est pas un reproche, mais vous m’avez demandé cela mardi, en raison du lundi de Pâques et je vous ai donné aujourd’hui les éléments. Je souhaitais vous répondre de manière circonstanciée. Nous avons déterminé un certain nombre de critères, nous n’étions pas obligés de le faire mais nous avons déterminé 5 critères : l’expérience professionnelle, la capacité d’assise financière ou les références, le programme d’animation et de compétition, la qualité et l’originalité du projet et le partenariat avec la Ville. Ensuite, nous avons considéré qu’il fallait, même si nous n’y étions pas obligés, faire un avis à concurrence, à candidature et nous avons publié par voie de presse, dans un journal qui s’appelle La Voix du Nord, le 7 septembre 2015, nous n’avons pas cherché à masquer les choses. La Voix du Nord est quand même un journal connu. De la même manière, nous avons également communiqué cette annonce à la structure fédérale de l’équitation du Nord pour en garantir la pleine diffusion auprès du milieu professionnel. Nous avons fixé des délais, nous avons eu un certain nombre de réponses. Nous avons eu une réponse de Monsieur Thierry TAQUET associé à Madame Marie de WAZIERES qui gère aujourd’hui un centre équestre à VERLINGHEM. Nous avons eu une réponse de l’UCPA et nous avons eu également une autre réponse d’un cavalier assez connu qui s’appelle Monsieur Gilles SIAUVE. L’ensemble de ces trois parties nous ont présenté des dossiers. Certains beaucoup plus succincts que les autres, certains nous ont fait des remarques, certains nous ont dit qu’ils ne reprendraient pas le personnel, d’autres qu’ils voulaient le reprendre, etc… . Nous avons fait un certain nombre d’auditions. J’ai reçu en compagnie de Madame GOUBE, Monsieur ELLART, ma première Adjointe et mes collaborateurs, les personnes intéressées. Très vite, l’un des trois, Monsieur SIAUVE, a décliné son intention de poursuivre sa proposition et nous nous sommes retrouvés avec Monsieur TAQUET et Madame de WAZIERES, et l’UCPA. L’UCPA pour lequel nous n’avons pas reçu Monsieur DIETTE mais les membres de sa hiérarchie, venus de PARIS, pour nous présenter leur dossier. Ils venaient avec qui ils voulaient. S’ils étaient venus avec Monsieur DIETTE, il n’y avait pas de problème mais Monsieur DIETTE ne sait absolument pas comment les choses se sont passées. 26 Nous n’avons pas eu l’occasion de discuter avec lui, mais avec sa hiérarchie et il n’y a aucun reproche qui peut nous être fait. L’UCPA ne nous a fait aucun reproche. J’ai le sentiment d’ailleurs que les choses se passent de manière tout à fait correcte et courtoise. Nous avons donc décidé, à la suite de plusieurs rencontres : le 30 novembre, le 3 décembre, le 28 janvier, le 3 février et le 7 mars, sous réserve du vote du Conseil Municipal de choisir Monsieur TAQUET et Madame de WAZIERES. Il fallait rassurer les nombreuses personnes fréquentant le centre équestre et son personnel sur la poursuite de l’activité et un message d’information a été placardé par Monsieur TAQUET et Madame de WAZIERES pour indiquer qu’ils avaient été choisis et que tout cela était, si j’ai bonne mémoire, sous réserve bien évidemment, de l’accord du Conseil Municipal forcément. Nous en sommes aujourd’hui là. Ce qui est très intéressant dans le projet de Monsieur TAQUET et Madame de WAZIERES est qu’ils ont bien compris qu’il avait manqué un esprit de club dans ce club. Je ne critique personne. Il fallait également relancer un grand projet sportif. Je reconnais que l’UCPA a eu un projet assez familial mais qu’il faudrait peut-être refaire venir aussi les propriétaires de chevaux, relancer des grands concours. Il y a une place pour redonner une vraie vision à ce centre équestre, important dans la Ville de Marcq-enBaroeul. Nous avons choisi ceux qui nous paraissaient les plus à même de correspondre à cette ambition que nous partageons, ici, autour de la table. Il y avait, aussi, de la part de l’UCPA, des demandes financières importantes puisque l’UCPA, outre des travaux, nous demandait 130.000 euros par an d’aide financière. Cela nous paraissait quand même extrêmement lourd voire même discutable. Vous savez l’UCPA est une très grande maison pour qui j’ai énormément de respect. J’ai beaucoup discuté avec eux, je les ai rencontré très longuement et je pense qu’ils en conviennent eux-mêmes, il y avait des frais de siège importants qu’une plus petite structure n’a pas forcément à supporter. Le projet choisi me paraissait mieux correspondre à ce que nous attendons dans la Ville de Marcq-en-Baroeul. Nous allons maintenant nous lancer dans cette nouvelle étape de la vie du centre équestre René DUJARDIN. Je pense que nous avons eu raison de faire confiance à des gens qui ont déjà démontré leur savoirfaire dans d’autres clubs. Monsieur TAQUET est quelqu’un de très connu et de très respecté, me semble-t-il, un gestionnaire reconnu par tous. Nous avons fait le point de ce dossier et nous pouvons passer au vote de la délibération. Membres en exercice = 39 Votants = 39 Pour = 33 (Groupe Majoritaire) Contre : 4 (Non-Inscrit/PS-Verts/PC) Abstention = 2 (FN) La délibération 2016_03_N°0043_DEL est adoptée à la Majorité Absolue 2016_03_ N°0044_DEL : La Forge – mise en location Intervention de Françoise GOUBE : «Il s’agit d’une mise en location. La Forge hébergeait l’office du tourisme, la compétence Tourisme a été reprise par la MEL, il n’avait plus de raison d’être. Nous avons donc décidé, lors de la dissolution de l’office 27 du tourisme de donner deux usages à ce lieu, à la fois un lieu d’exposition et à la fois une billetterie sachant qu’il existe et qu’il demeure une partie musée. Nous nous sommes rendus compte que l’activité « expositions » a été très utile notamment en raison des travaux au Marché Saint Joseph. Les travaux étant terminés, nous pouvons à nouveau y faire des expositions. La galerie de l’Hôtel de Ville, les travaux étant presque terminés, va pouvoir retrouver aussi sa vocation de lieu d’exposition. Par ailleurs, une de nos collègues travaille actuellement sur éventuellement un partenariat avec des hôtels ou des restaurants pour faire des expositions temporaires comme cela se fait beaucoup actuellement dans ce genre de lieu. Les lieux d’exposition ne manquent pas. En ce qui concerne la billetterie, nous nous sommes rendus compte que peu de personnes se rendaient à la Forge pour acquérir des billets. Nous pensons qu’il serait opportun de mettre la billetterie à la Médiathèque La Corderie sachant que la Médiathèque est très fréquentée, et cela permet, si je puis me permettre l’expression, de faire d’une pierre deux coups, à la fois fréquenter la bibliothèque et d’acheter les billets. A partir de ce constat, la Forge s’est retrouvée sans affectation. Cela nous a paru intéressant d’y prévoir une librairie. Des personnes se sont présentées et elles étaient intéressées par le local pour y développer cette activité. Dès lors, il a fallu choisir un exploitant. Il est donc envisagé que ce soit l’exploitant de la librairie «Le bateau Livre», librairie spécialisée et renommée de la rue Gambetta à Lille et une jeune dame. Il s’agit là aussi d’un binôme. La Forge serait intégralement dédiée à une librairie uniquement. Quand je dis uniquement une librairie, j’entends par-là, pas de papeterie. Ce n’est pas une librairie-papeterie. C’est vraiment un lieu culturel ce qui permettra de redynamiser cette place. Il y a quelques commerces, ajouter un autre commerce cela ne peut qu’attirer des clients supplémentaires. Cette librairie aura vraiment un rayon enfant important. Nous voulons garder l’aspect du lieu, bien évidemment, je vous ai déjà dit que la partie «historique» de La Forge demeure.» Monsieur le Député-Maire remercie Madame GOUBE et passe la parole à Madame ROUSSEL : «Je suis satisfaite que le «Bateau Livre», sous la forme d’une SARL, essaie de s’installer dans notre ville. Qu’enfin la municipalité s’aperçoive qu’une librairie est utile et indispensable dans une ville de 40 000 habitants alors qu’elle a laissé en disparaître deux récemment dans le quartier de la Mairie et au Pont, c’est une bonne chose ! Mais je m’étonne qu’un élément du patrimoine, coûteusement réhabilité aux frais des contribuables marcquois, serve finalement à des intérêts privés alors qu’on pouvait peut-être, avec la population, envisager d’autres destinations. Par contre, je voterai effectivement pour puisque je connais le «Bateau Livre» et j’espère qu’il y aura outre la vente et éventuellement de l’animation autour du livre ce qui serait vraiment intéressant. Merci.» Monsieur le Député-Maire remercie Madame ROUSSEL et passe la parole à Monsieur HARQUET : 28 «Juste deux petites remarques et non pas une intervention en tant que telle. C’est juste pour faire remarquer que peut-être il aurait été judicieux quand on sait la difficulté de nos commerçants dans la Ville, de prévoir un loyer par palier, qui aurait peut-être permis de faciliter l’installation de ce libraire dont j’espère qu’il a la solidité, a priori, il a présenté des garanties d’expérience, j’espère qu’il a aussi la garantie financière adéquate parce que c’est quand même aussi un espace compliqué à faire vivre. Par ailleurs, je rappelle, vous le savez, puisque je l’ai d’ailleurs souvent répété en commission, qu’il faut réserver, prévoir pour les petites expositions un espace autre et j’espère que vous aurez trouvé la solution. Je vous remercie. Nous nous abstiendrons néanmoins.» Monsieur le Député-Maire remercie Monsieur HARQUET et passe la parole à Madame ROCHER : «Je voulais tout d’abord préciser qu’il y avait, derrière l’arrivée de cette librairie, une volonté de la Ville, de voir ce lieu rester un lieu culturel et donc de lui attribuer une vocation dans ce sens. Nous avons mis en place une procédure avec l’audition de plusieurs candidats, les gens ont été reçus à plusieurs reprises. C’est sur le projet effectivement de Monsieur STEENKISTE et de Madame BEL que la décision s’est arrêtée. Cette arrivée d’une librairie, dans une Ville effectivement de 40.000 habitants, qui malheureusement n’en avait plus, mais là, ce n’est pas de notre fait, est un élément qui renforce le dynamisme culturel de la Ville. Il y aura un partenariat avec la Médiathèque, avec le Cinéma, avec d’autres équipements culturels, avec les écoles aussi. Le choix du lieu n’est pas innocent, il est situé dans un quadrilatère où il y a beaucoup d’établissements scolaires. C’est un lieu qui sera bien évidemment animé avec des signatures d’écrivain, des animations pour les enfants notamment dans les périodes scolaires et plein d’autres sujets qui viendront par la suite avec un vrai projet culturel. Cela nous ravit de voir ce lieu découvrir une nouvelle vocation. Comme l’a précisé Françoise, la compétence Tourisme ayant été reprise par la MEL, ce lieu devait se redéployer sur une destination différente et là, je crois que nous avons trouvé vraiment un objectif partagé et que nous partagerons, je l’espère, avec la population marcquoise.» Monsieur le Député-Maire remercie Madame ROCHER et apporte quelques petits compléments. Ce dossier, effectivement, est une chance pour la Ville de Marcqen-Baroeul. Je rappelle qu’avec les écoles, nous avons à peu près 4.000 enfants, jeunes ou adolescents qui passent par le Bourg chaque jour avec leur famille. Tout le projet de dynamisme du Bourg a été d’organiser ce quartier autour de locomotives culturelles. C'est le sens de la Médiathèque et c’est bien sûr le sens de ce qui avait été fait sur la place du Bourg : lui redonner une âme, lui redonner une animation autour de ce lieu singulier. La Ville a souhaité réhabiliter et rénover cette Forge. Nous conservons l’espace muséal bien sûr, nous avons beaucoup discuté avec les repreneurs. C’est un nouvel élément culturel qui nous différencie peut-être d’autres villes et je pense que ça peut ramener beaucoup de monde. Les expositions vont se faire essentiellement à l’espace Saint Joseph, que nous avons réhabilité. Espace sur lequel nous poursuivons en ce moment la réflexion avec des architectes car nous souhaiterions couvrir la cour de l’espace Saint Joseph pour conforter ce lieu, en faire véritablement une espèce de jardin d’hiver où les gens pourraient aller à la fois pour voir les expositions, pour 29 pouvoir discuter, imaginons, pourquoi pas, un salon de thé à l’intérieur. Cet espace Saint Joseph sera vraiment avec la Corderie, le lieu où se dérouleront surtout des expositions, en complément comme l’a dit Françoise tout à l’heure, de la galerie de l’Hôtel de Ville et des autres projets que nous avons en cours. Monsieur HARQUET, vous avez également posé une question que nous pensons avoir satisfait. Vous avez parlé du loyer et vous avez dit qu’il fallait aider cette société à s’implanter, une société qui a véritablement effectivement les reins solides, si je puis m’exprimer ainsi, qui est vraiment gérée par des gens compétents qui ont une vraie vision culturelle, qui ont envie d’y faire de l’animation au-delà de la vente de livres. Nous allons bien évidemment accompagner les débuts de cette installation puisqu’il est prévu que la Ville perçoive jusqu’au 31 Décembre 2016, une somme modeste de loyer de 650 euros hors taxes, le temps que le commerçant puisse s’installer. Ensuite, nous aurons le loyer normal de 1.300 euros hors taxes. Nous pouvons donc nous rejoindre sur ce projet. Nous avons envie que cela marche et cela peut-être quelque chose de tout à fait intéressant et original dans la Ville de Marcq-en-Baroeul. Dernière chose, vous savez, j’ai toujours rêvé d’avoir une librairie dans la Ville de Marcq-en-Baroeul mais nous ne sommes pas dans une économie dirigée, je ne peux pas imposer les gens. Il y avait deux librairies, nous ne les avons pas laissé mourir, Madame ROUSSEL. Chacun avait beaucoup d’estime pour la libraire du Pont, c’est pauvre dame est décédée. C’était une librairie, si je puis m’exprimer ainsi, assez atypique, assez originale, à l’image de celle qui gérait cette librairie, qui était quelqu’un que j’aimais beaucoup mais voilà, c’était elle. Ce n’était pas évident d’imaginer que quelqu’un d’autre puisse reprendre sa librairie. C’était un peu compliqué. L’autre commerçant qui n’a malheureusement pas fait des affaires aussi bonnes qu’il l’aurait espéré, a déposé le bilan. En tout cas, nous n’avons jamais perdu cette idée et nous allons effectivement avoir enfin une librairie dans la Ville de Marcq-en-Baroeul. Souhaitons que les clients y soient nombreux. En tout cas si c’était un vœu unanime, ce serait un encouragement qui serait adressé à ce libraire qui vient s’installer dans la Ville de Marcq-en-Baroeul dans un lieu magique. Nous lui avions proposé d’abord, autre chose mais je crois qu’il avait besoin effectivement d’un lieu où il y a du passage. Et l’espace muséal sera préservé. Monsieur TONNEL avait fait une demande de prise de parole : «Juste pour vous dire que ce dossier, c’est un très beau dossier et qu’effectivement, il prouve, s’il le fallait, je m’arrêterais là, que l’on peut effectivement aller chercher les commerces qu’il nous manque en allant les chercher nous-mêmes et que l’on peut effectivement remplacer des commerces qui ferment par d’autres qui sont adaptés à notre clientèle. Et bien sûr, bravo pour ce projet.» Membres en exercice = 39 Votants = 39 Pour = 37 (Groupe Majoritaire/Non-Inscrit/FN/PC) Abstention = 2 (PS-Verts) La délibération 2016_03_N°0044_DEL est adoptée à la Majorité Absolue 30 Monsieur le Député-Maire : deux abstentions. Ce n’est pas un encouragement au commerce. Monsieur HARQUET : «C’est juste par rapport au lieu dans la mesure où la commune a fait beaucoup d’investissement. C’est un petit peu dommage de redonner cela à du privé et de ne pas le préserver dans sa destination d’intérêt public.» Monsieur le Député-Maire : nous n’en aurions pas fait une supérette. Nous voulions préserver un lieu culturel. Pourquoi n’y a-t-il plus d’office de tourisme ? C’est parce qu’une loi votée par les socialistes a fait qu’aujourd’hui cette compétence ne nous appartient plus et qu’elle est du ressort de la MEL. Qu’est-ce que vous voulez que nous fassions ? Que l’on passe devant et qu’on dise c’est fermé. Enfin, nous gardons le lieu avec une vocation culturelle et cela est très bien pour le Bourg. Cela arrive quand même souvent que des Municipalités mettent en place des leviers, même des aides pour les loyers, et qu’éventuellement, une ville investisse dans un bâtiment pour le préserver et après le remettre sur le marché. C’est formidable de faire cela. Nous sommes complétement dans notre rôle. En tout cas, notre vote quasi-unanime doit être pris comme un grand encouragement pour cette librairie qui est une très belle librairie déjà installée à Lille et qui vient s’installer sur Marcq-en-Baroeul. Je le prends comme un honneur qui est fait à la Ville de Marcq-en-Baroeul. Merci à vous. 2016_03_ N° 0045_DEL : Cession de l’immeuble situé au 34 rue Raymond Derain Intervention de Françoise GOUBE : «L’immeuble situé au 34 rue Raymond Derain, pour tout le monde, beaucoup plus connu sous le nom d’imprimerie Bailly a été racheté par la Ville, il y a un certain nombre d’années. Nous avons eu dernièrement, une proposition pour nous racheter ce lieu qui est un lieu très beau de notre passé industriel mais un peu compliqué à exploiter. Un antiquaire s’est proposé. Nous vous proposons donc de lui vendre. Sa proposition nous a semblé intéressante. Nous lui vendons selon l’évaluation des domaines. Son projet est à la fois de faire de l’artisanat mais également de la brocante avec le souci de garder l’intérieur du lieu. Pour ceux qui connaissent, c’est un lieu très atypique avec une galerie qui tourne et qui contourne tout le rez-de-chaussée. C’est un beau lieu mais difficile à exploiter. Nous avons accepté tout en étant soucieux de garder le caractère économique du lieu, nous avons donc prévu dans le contrat de vente une clause relative à l’exclusivité économique. Il ne serait pas question de vendre, dans quelque temps, pour une opération immobilière et ainsi réaliser une opération financière. Nous cédons mais avec un certain nombre de garanties. Monsieur le Député-Maire remercie Madame GOUBE et passe la parole à Monsieur TONNEL : «Cette délibération, c’est pareil, je vais la voter avec beaucoup de plaisir. Elle permettra l’arrivée à Marcq-en-Baroeul, d’une véritable ruche d’artisans d’art et vous savez que je suis membre de la Chambre de Métiers, membre de la commission Développement Economique et donc qu’à ce titre je ne peux que me réjouir. Vous 31 savez combien la Chambre est attachée aux métiers du patrimoine vivant et que depuis toujours, elle soutient ce type d’opération y compris financièrement. Je voterai pour cette délibération et je vous remercie de votre attention. Monsieur le Député-Maire indique que c’est effectivement une très belle opportunité pour la Ville de préserver ce bâtiment et d’en faire une réponse à l’espace Saint Joseph qui est juste en face et de concevoir aussi la rue Raymond Derain comme une sorte de succession de pointillés à vocation culturels ou commerciaux qui incitera les gens à aller jusqu’au bord de la Marque où ils trouveront dans quelque temps, un restaurant qui sera un autre lieu d’animation. Nous attachons beaucoup d’importance à ce projet et un antiquaire qui se tournera vers les métiers de l’art, qui créera aussi des boutiques éphémères et qui fera venir un certain nombre de sculpteurs, d’artistes divers, pourquoi pas des bijoutiers d’art, etc… c’est quelque chose d’important dans notre Ville et je suis très content que nous puissions réaliser cette opération en tout état de cause, nous avons pris toutes les garanties. Membres en exercice = 39 Votants = 39 Pour = 39 (Groupe Majoritaire/Non-Inscrit/PS-Verts/FN/PC) La délibération 2016_03_N°0045_DEL est adoptée à l’unanimité 2016_03_N°0046_DEL : Dispositif de procédure pénale en direction des jeunes – mesure de réparation pénale – convention avec l’Association La Sauvegarde du Nord Intervention d’Alain CHASTAN : La Ville porte un intérêt particulier aux démarches d’insertion et de réinsertion. Aujourd’hui, il existe deux mesures. Un premier dispositif, que je pense tout le monde connaît, le TIG, le Travail d’Intérêt Général, qui est une sanction prononcée par le Tribunal Correctionnel pour le majeur ou par le Tribunal des Enfants lorsqu’il s’agit d’un mineur délinquant entre 16 et 18 ans. C’est l’ordonnance de la cour d’appel de Douai qui habilite la ville dans l’accueil de ces jeunes qui relèvent de ce dispositif. Quant au second dispositif c’est ce que l’on appelle la mesure de réparation pénale. Cette mesure est une réponse de l’Etat à la délinquance des mineurs. Elle est requise par le procureur de la République comme une réponse alternative aux poursuites pénales et elle est requise par le juge des enfants comme une mesure éducative établie dans le cadre pénal. Ce que nous vous proposons ce soir, c’est la signature d’une convention avec l’association la Sauvegarde du Nord qui va nous permettre de définir le cadre et les modalités de l’accueil de ces jeunes soumis à des mesures de réparation pénale. Il faut savoir que la Ville accueille en moyenne une quinzaine de jeunes par an. En 2014, je pense que nous avons accueilli une vingtaine de personne. En 2015, une dizaine de personne, c’est donc une moyenne de 15 personnes sur l’année pour ces mesures de justice.» Monsieur le Député-Maire remercie Monsieur CHASTAN et passe la parole à Madame GODDYN : 32 «Sur la convention de l’association la Sauvegarde du Nord, ce qui retient mon attention ici, c’est en premier lieu, l’absence de toute indication relative aux incidences budgétaires pour la commune. Il est simplement indiqué à l’article 8 de la convention que «la prestation de la ville de Marcq-en-Barœul se pratique à titre gratuit». Mais, cela ne nous renseigne pas sur le coût pour la Ville qui accueillera les jeunes au sein du centre technique municipal après des entretiens avec le directeur des services techniques. Autre interrogation : l’article 9 de la convention prévoit que «la Ville de Marcq-en-Barœul se réserve le droit d’arrêter à tout moment l’exécution de la convention». C’est là, une clause assez inhabituelle dans une convention liant une municipalité. On se demande donc, si des jeunes pressentis pour occuper le centre technique ne présentent pas de risques d’autant qu’il existe des précédents. En 2011, les anciens locaux du centre des apprentissages de Phalempin avaient été saccagés par des jeunes sous la responsabilité de la Sauvegarde de Nord. Plus récemment, en 2015, cette association s’opposait à l’expulsion des roms par la police à Villeneuve d’Ascq. On peut donc légitimement s’interroger sur le profil des jeunes que compte nous envoyer l’association La Sauvegarde du Nord. Enfin, dernière question, celle de l’encadrement : la délibération présentée évoque le nombre de 5 jeunes et pas le nombre et les qualifications des encadrants. J’aimerai aussi en savoir plus sur ce sujet. Je vous remercie, Monsieur le Maire.» Monsieur le Député-Maire : je redonne la parole à Monsieur CHASTAN mais je voudrais apporter quelques précisions. Ce n’est pas l’association la Sauvegarde du Nord qui envoie les jeunes, c’est la justice, c’est le Procureur de la République et la Sauvegarde du Nord, dans ce cadre, réalise un travail de médiation familiale ou pénale mais c’est le Procureur de la République qui nous envoie ces jeunes. Les TIG, nous en avons environ 5 à 10 par an. Il s’agit d’une occasion pour ces jeunes de se remettre dans le droit chemin. C’est aussi le devoir des collectivités territoriales de participer à cet effort et la Ville de Marcq-en-Baroeul a exprimé le souhait effectivement de pouvoir participer à une action de cette nature. Aujourd’hui, lorsqu’il y a une sanction ordonnée, on reproche trop souvent qu’elle ne soit pas exécutée. Nous, nous voulons participer à l’exécution de ces sanctions. Vous savez, nous nous sommes inscrits dans ce dispositif, ce n’est quand même pas à chaque fois des délits, j’allais dire graves, tout est grave quand il y a une erreur qui est faite par quelqu’un et qui doit payer son dû à la société pour la faute qu’il a commise. Mais quand des jeunes ont par exemple enlaidi une ville en faisant des tags et que nous demandons une réparation pénale, je crois que nous sommes dans notre rôle. Ce ne sont pas des choses gravissimes mais nous considérons que le rôle de la Ville est de participer à cette action, une action à caractère social. Il y a peut-être un coût résiduel pour la Ville mais nous demandons aussi quelque chose à ces jeunes. Ils sont là pour exécuter un travail au titre de la sanction qui leur a été infligée. Monsieur CHASTAN : «Ce n’est pas nous qui choisissons, c’est le Juge pour enfants ou le Procureur qui nous désignent les jeunes que nous avons sous notre responsabilité. Je pense notamment à des jeunes tagueurs qui ont pu à un moment donné causé des dégradations et que l’on a eu l’occasion de récupérer parce que les dégradations avaient été commises sur la Ville de Marcq-en-Baroeul et qui ont été 33 impliqués dans le nettoyage de ces tags. Effectivement, il y a un coût induit au travail, parce qu’il y a un peu de temps qui est passé au niveau du service encadrant, mais ils sont là sous la surveillance du personnel de la Ville. Je pense que nous avons toute la dimension de la valeur éducative de cette mesure de réparation où le jeune prend, je pense, conscience de l’acte délictueux qu’il a commis. » Monsieur le Député-Maire met au vote la délibération. Membres en exercice = 39 Votants = 39 Pour = 37 (Groupe Majoritaire/Non-Inscrit/PS-Verts/PC) Abstention = 2 (FN) La délibération 2016_03_N°0046 _DEL est adoptée à la Majorité Absolue 2016_03_N°0047_DEL : Indemnité horaire pour le travail normal de nuit Intervention de Alain CHASTAN : «Cette délibération concerne l’indemnité horaire pour le travail normal de nuit qui va être effectué par la Police Municipale puisque la décision a été prise de mettre en place à partir de la semaine prochaine, une équipe de nuit à raison de 4 nuits par semaine. Je rappelle qu’aujourd’hui, la Police Municipale effectue son travail du lundi au samedi de 8h00 à 23h00 et donc 4 nuits par semaine et de façon glissante, c’est-à-dire que sur le mois, nous aurons la totalité des jours de la semaine qui auront été couverts, la Police Municipale effectuera son travail de 23h00 à 8h00 le lendemain matin. Il nous appartient d’apprécier et de régulariser ces heures normales de nuit, le service normal étant effectué entre 21h00 et 6h00 le lendemain matin. La législation et les textes prévoient d’attribuer une indemnité horaire pour travail normal de nuit à un taux de 0,17 € de l’heure pour les agents titulaires, stagiaires et non titulaires. On parle, à ce momentlà, de surveillance mais pas de surveillance active. Or, nos policiers vont être sur le terrain. Il nous parait important de pouvoir valoriser cette indemnité horaire, comme le texte le prévoit également, par une majoration spéciale pour travail intensif de 0,80€ ce qui passe l’indemnité non plus à 0,17 mais à 0 ,97 €. Nous vous proposons donc de voter ce soir, ce taux d’indemnisation de 0,97€ de l’heure pour le travail de nuit en heure normale. Cette équipe de nuit découle d’une vraie volonté, c’est d’ailleurs un engagement de campagne qui est aujourd’hui réalisé. On travaillera donc 4 jours par semaine 24h sur24h.» Intervention de Sylvie GODDYN : «Je suis ravie de cette délibération mais peut faire mieux. On peut faire mieux. Monsieur le Député-Maire : Merci Madame. Intervention de Denis TONNEL : «même remarque. 4 nuits par semaine cela pourrait être le titre d’une chanson. 4 nuits par semaine avec deux agents qui sont sur le terrain et deux agents qui sont derrière les écrans de vidéo-surveillance, comme on 34 nous l’a expliqué en commission, c’est un premier pas et donc on votera pour mais il reste beaucoup, beaucoup de pas à faire pour nous en tout cas. » Intervention de Philippe HARQUET : Pour nous c’est pareil. C’est un premier pas intéressant mais je rappelle quand même que notre souci majeur, c’est de développer la présence de la Police Municipale et que l’on ait meilleure présence au niveau de la nuit pourquoi pas mais il faut faire attention, il faut que l’on reste aussi dans des missions de prévention essentiellement, de contact avec la population, de contact avec les commerçants et que l’on ait un bon relais avec la Police Nationale. Il ne faut pas que l’on mélange les genres non plus. C’est un premier point. Le deuxième point concerne la nécessité aussi, cette indemnité nous la partageons puisqu’elle a été validée en Commission Technique Paritaire, je pense aussi qu’il faut retravailler sur la revalorisation de la Police Municipale auprès de la population. C’est important. C’est un travail que vous faites et qu’il faut poursuivre et amplifier. Je vous remercie.» Monsieur le Député-Maire : Merci de vos encouragements. Intervention de Martine ROUSSEL : «Vous connaissez effectivement mes principes concernant l’activité des policiers municipaux, qui n’ont pas à se substituer à la police nationale n’en déplaise, de jour comme de nuit. On parle même que, dans un futur proche cela ne concerne pas forcément la délibération mais je voulais quand même le dire, ces policiers municipaux pourraient être utilisés dans les transports collectifs, entre les mains du privé, type Transpole ce qui va vous être demandé à la MEL et ce n’est pas leur rôle. Je voterai donc contre cette délibération parce que je trouve que quand même la Police Nationale et nous l’avons rappelé à la salle Doumer quand nous avons eu une délibération également sur la police municipale, la police nationale est bien une politique régalienne de l’Etat.» Monsieur le Député-Maire remercie Madame ROUSSEL. C’est important ce que vous avez dit à l’instant parce que c’est vrai qu’il est indispensable de rappeler à nos concitoyens que la sécurité publique, la sécurité de nos concitoyens, c’est une fonction régalienne de l’Etat. Avoir une Police Municipale, ça n’est même pas une obligation pour une Mairie. Nous, nous en avons une depuis bien longtemps et nous la confortons. Pour tout vous dire d’ailleurs, depuis le 1er Janvier, nous avons embauché trois personnes supplémentaires dans la Ville de Marcq-en-Baroeul. Je trouve que ce serait bien que Monsieur HARQUET demande à ses amis du Gouvernement, de nous donner plus de policiers nationaux. Nous sommes d’accord, si vous avez la possibilité de faire remonter cette demande, de par exemple dire, un pour un, nous en embauchons trois, que l’on nous en donne trois de plus. Nous travaillerons encore mieux. Vous êtes beaucoup mieux placé que moi, Monsieur HARQUET, pour pouvoir vraiment remplir cette aspiration qui est la vôtre car effectivement développer la présence de la police municipale, c’est bien et les tâches de répressions, ce n’est pas forcément les siennes mais de plus en plus, on vient voir le Maire comme si c’était le Maire qui était responsable de la sécurité absolue dans la Ville. Il s’agit d’abord de la fonction de la Police d’Etat et là, il y a un sérieux problème. Malheureusement, nous devons palier les difficultés aujourd’hui que nous rencontrons du fait de l’absence en 35 nombre suffisant de policiers pour assurer la sécurité publique nonobstant tous les efforts qui sont faits. Je dis bravo à Monsieur CHASTAN d’avoir travaillé sur ce sujet. D’abord d’avoir trouvé des policiers volontaires, personne n’a été forcé dans cette affaire et donc premièrement les policiers sont volontaires ; deuxièmement nous sommes passés en Comité Technique Paritaire, tout le monde était d’accord, les organisations syndicales étaient totalement d’accord sur ce que nous proposons aujourd’hui et je considère que c’est une étape supplémentaire qui est franchie. Il y a peu de villes qui aujourd’hui peuvent effectuer, comme nous allons le faire, une présence policière renforcée la nuit. C’est quand même pas toujours facile de faire de la prévention la nuit car il n’y a pas beaucoup de monde dans les rues, Monsieur HARQUET. Nous avons plus de mal à ce moment-là. Nous allons effectivement, la nuit, faire le travail de la Police Nationale pour laquelle j’ai le plus grand respect parce que aujourd’hui son travail n’est pas aisé, n’est pas facile, c’est le moins que l’on puisse dire surtout avec les moyens peu importants qui lui sont laissés. Membres en exercice = 39 Votants = 39 Pour = 38 (Groupe Majoritaire/Non-Inscrit/FN/PS-Verts) Contre = 1 (PC) La délibération 2016_03_N°0047_DEL est adoptée à la Majorité Absolue 2016_03_N°0049_DEL : Convention de partenariat entre l’Association ALPES pour la Maison de l’Emploi et la Ville de Marcq-en-Baroeul Intervention de Loïc CATHELAIN : «Il vous est proposé d’adopter ce soir une convention de partenariat entre l’association ALPES et la Ville de Marcq-en-Baroeul pour installer une antenne de la Maison de l’Emploi au 111 Avenue Foch. Pour mémoire, l’association ALPES, c’est la structure qui s’occupe de la fonction «Emploi» au Sivom Alliance Nord-Ouest auquel la Ville adhère, elle se trouve à Lambersart, elle gère trois dispositifs : le PLIE qui est le Programme Local d’Insertion pour l’Emploi et qui s’occupe des personnes qui sont véritablement très éloignées de l’emploi ; la Mission Locale qui est déjà installée au 111 Avenue Foch et qui s’occupe des jeunes demandeurs d’emploi entre 16 et 25 ans et la Maison de l’Emploi, qui est le sujet de ce soir. La Maison de l’Emploi gère des actions en faveur de l’emploi local comme aider à la création d’entreprise ou à la reprise d’entreprise, comme appuyer la création de commerces et de services de proximité, elle effectue également des opérations de parrainage, elle accompagne des demandeurs d’emploi et il y aura aussi au 111 Avenue Foch, une cyber-base pour les demandeurs d’emploi qui veulent effectuer des démarches et bien sûr, ces postes informatiques seront accessibles que pour effectuer des recherches d’emploi. Je voulais vous dire aussi un petit mot de la situation de l’emploi à Marcq-en-Baroeul. Au 31 décembre 2015, on comptabilisait à Marcq-enBaroeul, 1810 demandeurs d’emploi de catégorie A ce qui représente une baisse par rapport à l’année 2014 de 1,4%. Il faut savoir que sur la même période au niveau du 36 territoire de la MEL, le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 3,2%. 1810 demandeurs d’emploi c’est toujours trop mais comparer à la situation de la MEL, cela montre quand même le dynamisme de la Ville, il me semble et donc voilà notre Ville amplifie encore aujourd’hui son effort pour l’emploi en mettant à disposition, ces locaux situés au 111 Avenue Foch, c’est une offre de plus qui est proposée par la Ville de Marcq-en-Baroeul à tous les demandeurs d’emploi et qui démontre notre volontarisme de la commune en la matière. Merci.» Intervention de Denis TONNEL : «J’avais préparé un petit mot mais vu l’heure tardive, on ne peut que se féliciter. Merci Loïc pour les bons chiffres que tu viens de nous donner. Effectivement, cette arrivée permettra à la Ville, un vrai retour sur investissement puisque vous savez que l’association ALPES demande une cotisation et que la Ville paye 270.000 euros chaque année à l’association ALPES et c’est vrai que le fait d’avoir la Maison de l’Emploi à Lambersart ne permettait pas aux Marcquoises et aux Marcquois d’avoir un vrai service. Désormais, ils auront une structure sur place, sur l’avenue Foch au 111 et c’est vraiment un point très positif sur lequel nous avons travaillé très longuement. Merci de votre attention. Je voterai pour cette délibération.» Intervention de Martine ROUSSEL : «Je tiens à rappeler que cette «offre» d’une antenne marcquoise de la Maison de l’Emploi n’est pas nouvelle et je ne peux m’y opposer. En fait, nous avons perdu 8 années : en 2008 était décidé le transfert sur Lambersart des services de l’emploi. Ce que j’avais refusé. Je demandais alors que soit implantée sur Marcq une antenne de la Maison de l’Emploi. Donc, huit ans après nous l’avons. Je me réjouis qu’aujourd’hui on en redécouvre l’utilité. Mais permettezmoi de dégonfler certaines illusions face aux réalités que vivent jeunes et moins jeunes en grande précarité. Un seul exemple : en commission, il nous a été présenté comme grande avancée la «garantie-jeunes» qui assure un revenu de 461,26 euros par mois, avec participation de fonds européens. Mais seuls les jeunes qui n’habitent pas chez leurs parents peuvent en bénéficier. Comment font-ils pour se loger ? Les loyers leur sont tellement accessibles ! Et ce n’est qu’un exemple. Je dois faire court effectivement, mais le chômage et la détresse, eux, exigent d’autres avancées. Car tant qu’on laissera en place les mécanismes qui produisent le chômage de masse, et qu’on laissera sortir du système scolaire des jeunes sans qualification, on ne résoudra pas le problème. Le travail c’est aussi un mode d’appartenance à la société. Merci.» Intervention de Philippe HARQUET : «Cette délibération de convention ALPES est intéressante mais effectivement on va jouer le match retour parce que comme l’a dit Madame ROUSSEL, cette antenne qui fonctionnait ici à Marcq dont on nous a dit, juré grande dieu que c’était extraordinaire de la mettre à Lambersart, tout le monde irait à Lambersart et aujourd’hui, on vient nous annoncer toujours avec grand dieu machin que ce sera merveilleux ici à Marcq-en-Baroeul. Alors je me réjouis effectivement de ce retour à plus de proximité d’autant que l’on sait bien que cela touche essentiellement des chômeurs déjà en précarité et des personnes qui ont peutêtre d’autres choses à penser que comment aller se balader à Lambersart. Il faut que ce lieu soit un lieu de conseil et il est important qu’il y ait une équipe véritablement structurée et pérenne qui puisse recevoir régulièrement l’ensemble des Marcquoises et 37 des Marcquois mais aussi d’autres personnes éventuellement et puis, il est important également qu’il y ait cette fonction d’orientation. Une des difficultés qui est liée au chômage, ce n’est pas la seule, mais une des problématiques de notre système scolaire et autres, c’est l’orientation et donc s’il doit y avoir un point sur lequel on doit pouvoir insister dans cette mission de proximité, c’est l’orientation. Je vous remercie de votre attention.» Monsieur le Député-Maire remercie les uns et les autres. Je voudrais juste rappeler une petite précision. Ce n’est pas à ALPES que nous donnons 277.000 euros mais au Sivom Alliance Nord-Ouest, ce n’est pas exactement pareil. En outre, l’effort complémentaire que fait la Ville, aujourd’hui, en mettant à disposition des locaux, représente, en plus des 277.000 euros, un effort de 15.000 euros par la mise à disposition de ces locaux. La deuxième précision que je tiens à apporter, la Ville de Marcq-en-Baroeul dépend d’abord de Pôle Emploi, c’est d’abord Pôle Emploi qui a la charge de s’occuper des chômeurs et non pas la Ville de Marcq-en-Baroeul. Nous allons essayer compte tenu des problèmes de mobilité. C’est quelque chose que je réclame effectivement depuis pas mal de temps, compte tenu de l’absence de mobilité d’un certain nombre de jeunes qui relèvent de dispositifs particuliers, de pouvoir en plus, de ce qui existe à Pôle Emploi, les accueillir dans la Ville de Marcq-en-Baroeul avec des dispositifs particuliers, cyber-centre etc… comme cela a été indiqué. Mais nous voulons être vigilants, j’ai mis un certain nombre de conditions à tout cela, je veux savoir si véritablement la Ville de Marcq-en-Baroeul en aura pour son argent, si je puis dire, en étant dans ce dispositif ou s’il vaut mieux à terme considérer que 277.000 euros plus 15.000 euros, cela fait beaucoup d’argent pour un résultat peu probant. Est-ce que la Ville ne doit pas reprendre elle-même en charge un tel dispositif, mettre les moyens en place pour que cela puisse fonctionner ? Nous aurons à vérifier si les missions sont bien remplies, si les résultats sont là et si cela apporte une valeur ajoutée par rapport à ce qui existait auparavant. Je souhaite plein succès à cette nouvelle procédure que nous mettons en place, je souhaite plein succès mais nous ferons preuve de vigilance également parce que c’est beaucoup d’argent et les jeunes sont dans l’attente et ont besoin de résultats comme chacun l’a dit ici autour de la table.» Membres en exercice = 39 Votants = 39 Pour = 39 (Groupe Majoritaire/Non-Inscrit/PS-Verts/FN/PC) La délibération 2016_03_N°0049_DEL est adoptée à l’unanimité 2016_03_ N° 0050_DEL : Charte Locale de Développement Commercial entre la Chambre de Commerce et d’Industrie Grand Lille, l’Union Commerciale Enseignes de Marcq et la Ville de Marcq-en-Baroeul Intervention de Nicolas PAPIACHVILI : «C’est une charte tripartite entre tout d’abord la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lille, la Ville de Marcq-enBaroeul ainsi que l’association Enseignes de Marcq. Pourquoi et quel est l’objectif ce 38 cette charte ? Il faut savoir qu’auparavant la CCI versait directement ses subventions aux unions commerciales. Désormais, la CCI souhaite avoir un plan d’actions pour encadrer cette aide technique et financière et c’est tout simplement l’objet de cette présente convention qui vient en réalité contractualiser les relations qui existent déjà entre la CCI, la Ville de Marcq-en-Baroeul et l’association Enseignes de Marcq. Cette charte aboutira au versement d’une somme de 8.000 euros à la Ville de Marcq-enBaroeul.» Intervention de Denis TONNEL : «Simplement pour être certain que les 8.000 euros qui sont versés par la CCI, non plus à Enseignes de Marcq mais au budget Ville, seront si l’association présente des projets intéressants pour le fonctionnement des artisans et des commerçants, restituer à l’association Enseignes de Marcq. C’est une question. Monsieur le Député-Maire : «Oui, bien sûr». Je pense que le souhait de la CCI est qu’il y ait un filtre et qu’il y ait quelqu’un qui puisse vérifier la pertinence des projets présentés. Nous avons bien l’intention dans une convention tripartite de pouvoir discuter avec toutes les parties et donc la partie la plus intéressée concerne l’association des commerçants de Marcq-en-Baroeul. Si Nicolas PAPIACHVILI engage un dialogue avec elle et que nous avons des projets intéressants, nous serons bien sûr encouragés à être très attentif et à faire en sorte que nous puissions aider comme nous l’avons toujours fait cette association qui perçoit quand même déjà près de 25.000 euros de la Ville par an si j’ai bonne mémoire, plus de 31.000 € l’année dernière. Je crois qu’il faut être bien conscient des sommes qui sont déjà versées en plus des actions habituelles que nous faisons. Intervention de Philippe HARQUET : «Cette Charte ne pose pas vraiment de problème sur le fonds. Pas de difficulté majeure. En revanche, quand on parle de contractualiser et que l’on regarde les relations dans le détail entre Enseignes de Marcq et la Ville, il y a quand même quelques risques et je voudrais bien rappeler ici que pour nous, c’est d’abord Enseignes de Marcq qui doit être l’interlocuteur parce que ce sont eux qui doivent porter les projets et qu’à côté de cela, l’action de commerce ou la Ville en fonction des projets qui sont présentés, apporte son soutien ou pas. Il n’est pas question et nous nous battrons là-dessus, pour qu’Enseignes de Marcq soit une espèce de sous-marin de la Ville. Il doit y avoir une claire différence entre l’action qui est menée par Enseignes de Marcq et l’action de la Ville. Les salariés d’Enseignes de Marcq ne sont pas des salariés de la Ville. Je voudrais que cela soit bien clair et cela n’a pas toujours été très clairement dit dans les différentes discussions que l’on a pu avoir. J’espère par cette convention et parce qu’y va se faire, avoir une clarification sur ce sujet. Je vous remercie. Pour le reste, les actions qui sont décrites notamment en particulier les appuis techniques de la Chambre de Commerce sont tout à fait judicieux.» Monsieur le Député-Maire : Monsieur HARQUET, je pense que nous sommes en phase sur ce problème. L’association est autonome mais la confiance n’empêche pas le contrôle. Vous avez été assez constant dans vos observations et je comprends ce que vous voulez dire entre les lignes mais avec Monsieur PAPIACHVILI, nous aurons à 39 cœur de faire en sorte que les relations soient vraiment excellentes avec l’association Enseignes de Marcq. J’ai toute confiance dans cette association pour pouvoir entretenir des relations harmonieuses avec la Ville et des projets, ils en ont beaucoup. Moi, je suis très admiratif aussi du dévouement de cette association dans la vie sociale et civile de Marcq-en-Baroeul. Ils sont quand même assez étonnants lorsque par exemple à la Saint Vincent d’Automne, ils assurent toute la restauration, ils sont vraiment acteurs de la cité et nous nous efforcerons toujours de les aider mais c’est normal qu’il y ait un contrôle et vous êtes tout à fait dans votre rôle lorsque vous dites ce que vous dites aujourd’hui. La sagesse commande que nous soyons attentifs à tout argent public qui est dépensé. C’est le sens de l’action de la Chambre de Commerce de passer par le filtre des communes. Membres en exercice = 39 Votants = 39 Pour = 39 (Groupe Majoritaire/Non-Inscrit/PS-Verts/FN/PC) La délibération 2016_03_N°0050_DEL est adoptée à l’unanimité 2016_03_ N°0051_DEL : Subventions exceptionnelles au profit des artisans et des commerçants Marcquois ayant effectué des travaux d’aménagement ou de réhabilitation de leur boutique. Intervention de Nicolas PAPIACHVILI : «Cette délibération porte sur trois subventions exceptionnelles à trois commerces marcquois. Comme vous le savez, FISAC 1, c’est terminé le 31 décembre 2015. Pour mémoire, 21 enseignes ont pu en bénéficier d’un montant global de 74.000 euros. Je le signale ici, un appel à projets a été déposé au niveau de la préfecture pour un FISAC 2. On a eu l’accusé réception le 29 janvier de cette année et nous attendons les suites pour un potentiel FISAC 2. Mais, pour autant, nous avons trois commerçants, je les cite : LA BASTIDE, Avenue de la République ; MODERNE OPTIQUE dans le quartier du Pont et un salon de thé POP CUP dans le quartier du Plouich qui en réalité ont réalisé des travaux en 2015 pensant entrer dans le cadre de l’opération FISAC. Pour autant, le plafond FISAC est atteint et en plus, autre difficulté, c’est qu’ils nous ont transmis leur facture après le 31 décembre 2015. Après réflexion, nous avons quand même souhaité apporter l’aide non pas de l’Etat et de la Ville et uniquement de la Ville à ces trois commerçants et c’est l’objet de cette délibération. Nous ne pouvons que leur apporter 33% de 9.000 euros, c’est le plafond maximum qui avait été retenu, ce qui représente 2.970 euros, c’est ce qui vous est demandé aujourd’hui d’adopter et c’est surtout montrer la volonté pour la Ville de soutenir ces commerçants qui, comme vous le savez, sont dans des situations difficiles. Intervention de Philippe HARQUET : «Evidemment, nous soutenons l’action des commerçants et en particulier le développement du FISAC qui permet à la fois de rénover les espaces commerciaux mais également les rendre accessibles et je plaide encore et je continue à plaider pour que l’on mette cet axe d’accessibilité en priorité 40 dans le traitement des différents dossiers qui nous sont soumis et cela permet également de développer, c’est la troisième étape des financements FISAC de développer l’attractivité du local ou bien encore de sécuriser les locaux des différents commerçants et artisans. Mais la délibération proposée a fait l’objet d’un certain nombre de discussions en commission et nous en avons soulevé un certain nombre d’objections. A ce jour et à cette heure, je ne vois pas de décision délibérative conjointe ou associée à ce stade de la délibération. Je remarque que la commission de l’examen des dossiers qui fonctionnait a été supprimée, nous avons dû prendre connaissance de ces trois dossiers qui sont arrivés, soit disant après le 31 décembre alors que dans une précédente commission, et nous avons voté au précédent Conseil Municipal par la délibération 131, 7 subventions, 4 devant effectivement avoir le double complément de l’Etat plus de la Ville et 3 qui devaient considérer être le reliquat des 9.000 euros qui restaient dans le budget pouvant être affectés à cette fonction-là et à cette ligne du FISAC. En conséquence de l’étude du dossier, la commission n’a pas permis de lever toutes les incertitudes. Je constate qu’il n’y a pas de délibération modificative donc je prends en compte qu’il n’y a pas de budget conséquent et je ne me vois pas en l’état, en mesure de voter cette délibération. Je vous remercie.» Monsieur le Député-Maire : «Enfin, je vous rassure dans le budget de la Ville, il y a la provision nécessaire pour faire face à cette demande, au demeurant assez modeste. La Ville a la possibilité de financer cette aide aux petits commerces qui sera effectivement très utile. Je dis juste une chose. Trois commerçants ont déposé un dossier avec un léger retard, nous sommes là pour aider les commerces et nous sommes là pour faire en sorte que notamment, l’accessibilité, toutes ces questions-là qui sont très prégnantes, difficiles, soient traitées. Nous sommes là pour être vraiment partenaires. Je ne me sens quand même pas le cœur, si je puis dire, de refuser à des gens qui se battent effectivement souvent pour continuer à exister, qui souvent également, créent une véritable animation dans leur propre quartier. Je vais prendre un exemple : le POP CUP c’est formidable. Voilà des gens qui ont, dans la rue Pasteur à Marcq-en-Baroeul, repris un café qui était un peu vieillissant et qui ont eu un projet et ce projet marche. C’est formidable, c’est un café céramique qui apporte une animation dans le quartier du Plouich et vous voudriez que je dise ici : écoutez, ils ont déposé leur dossier avec un peu de retard et bien, tant pis, le délai c’est le délai et nous leur donnerons rien. Moi, je ne m’en sens pas le cœur vous voyez. Je trouve que cette délibération, il faut bien sûr la voter pour terminer ces dossiers et ne pas faire grief à des commerçants qui ont le nez dans le guidon toute la journée d’avoir laissé passer un délai qui n’était pas un délai impératif, il n’y a pas de problème et la Ville s’honorera à les aider. Membres en exercice = 39 Votants = 39 Pour = 37 (Groupe Majoritaire/Non-Inscrit/FN/PC) Contre = 2 (PS-Verts) La délibération 2016_03_N°0051_DEL est adoptée à la Majorité Absolue 41 --- oOo --Monsieur le Député-Maire invite ensuite les Élus à voter sur l’ensemble des autres délibérations. Les autres délibérations municipales qui n’ont pas fait l’objet de discussion sont adoptées à l’unanimité Monsieur le Député-Maire informe qu’il y a une question diverse qui a été annoncée par Madame ROUSSEL : «Effectivement, j’ai déposé une question diverse. Permettez-moi d’intervenir, au titre de ces questions, Monsieur le Député-Maire, même si je connais d’avance les réponses que vous allez me faire, à propos de la reconstruction du collège des Rouges Barres. En octobre dernier, lors de la réunion publique que vous aviez tenue au Plouich, vous aviez répondu au Président des Parents d’Elèves FCPE de ce collège, que Jean-René Lecerf ne l’avait pas fait reconstruire lorsqu’il était Vice-président du Conseil général pour ne pas être accusé de favoritisme envers la commune. Je n’ai pas le compterendu de cette réunion mais c’est ce que vous avez dit. En serait-il de même aujourd’hui qu’il est à la fois Président du nouveau Conseil départemental et élu de notre canton ? Vous aviez aussi affirmé que la reconstruction était proche, étant donné que le dossier et toutes les études étaient pratiquement bouclés. Je m’interroge tout d’abord sur l’argument avancé pour l’écarter de la liste des 5 collèges dont le Conseil départemental a décidé la reconstruction, je sais bien que ce n’est pas vous, vous n’êtes pas Conseiller Départemental mais je voulais simplement poser la question parce que cela concerne notre commune. Donc, le motif de la non reconstruction ce serait le manque d’argent. Le problème est bien de choisir ses priorités : pour moi, l’éducation nationale et les dépenses sociales sont des priorités. De même que les économies d’énergie et la santé de tous puisque, il y a un problème effectivement d’économies d’énergie et également un problème de santé pour les élèves et pour la communauté éducative. Je m’interroge également sur les raisons profondes du report – Dieu sait quand !!! –, excusez-moi l’expression, de cette reconstruction. Le fameux partenariat public-privé qui concerne l’ancien site Transpole ne serait-il pas suffisamment bénéfique aux promoteurs privés ? Ce report est inadmissible, étant donnés les engagements qui avaient été pris et les nécessités urgentes qui justifiaient cette reconstruction. Merci.» 42 Monsieur le Député-Maire : Madame ROUSSEL vous prenez date, je comprends, vous faites aussi de la politique, peut-être en raison des échéances futures puisque vous me disiez cela tout à l’heure. C’est un sujet très sérieux. Madame, ce qui me choque dans cette affaire puisque je ne suis pas Président du Conseil Départemental et je ne l’étais pas non plus avant les dernières élections, il y a eu Monsieur KANNER et il y a eu Monsieur MANIER. Monsieur KANNER est venu. Monsieur KANNER a pris un engagement vis-à-vis de tout le monde mais, comme je l’ai déjà dit, chez les socialistes, l’argent des autres ne fait jamais défaut et donc, il a pris un engagement, il est même allé très au-delà puisque, à une certaine époque, il avait même dit qu’il allait mettre là en résidence, la troupe Astrée, le collège, des salles de spectacles, etc… mais ça, c’était avant. Et puis, il y a eu Monsieur MANIER. Monsieur MANIER nous a réuni en disant : « Oui, il n’y a pas de problème, on travaille vraiment, il n’y a aucune difficulté, on travaille le dossier». Mais c’est facile de promettre des choses que l’on ne peut pas tenir et ça n’est pas très courageux. Je suis fort inquiet d’ailleurs parce que je me dis, il y a des gens pour qui j’ai de l’estime, Monsieur KANNER, à titre personnel, j’ai de l’estime pour lui mais il a raconté des carabistouilles aux gens parce que la situation du Département du Nord, elle est dramatique. Vous la connaissez, mais elle est dramatique. On l’a dit déjà tout à l’heure mais Monsieur LECERF arrive au Département, la première réunion qu’il fait, c’est avec moi et nous discutons du collège. Il me dit, «Bernard je vais regarder bien évidemment». Il découvre que pour le RSA, le reste à charge de l’Etat, c’est 288 Millions. Que cette année, ce que lui enlève, écoutez-moi bien, l’Etat au titre de la DGF, c’est 120 Millions, si je me souviens bien. Vous vous rendez compte, 120 Millions mais nous pourrions en faire des beaux collèges avec 120 Millions. Un collège ça coûte 20 Millions. Il y en a encore combien à refaire ? 4, 5 ? 120 Millions ! Pourquoi l’Etat les a pris alors qu’il sait que le Département du Nord, plus que n’importe quel autre département, a véritablement un problème avec un certain nombre d’équipements publics qui sont un état épouvantable. Dans beaucoup de départements, les travaux ont été faits, les établissements scolaires sont refaits, etc… Nous, c’est catastrophique. Monsieur LECERF trouve une situation apocalyptique financièrement avec un RSA qui avait été financé sur 11 mois plutôt que 12. Aujourd’hui que lui dit le Préfet ? Comme nous sommes obligés de voter un budget en équilibre, «dites-moi Monsieur LECERF vous pouvez, par exemple, enlever deux mois de RSA, cette année, vous le faites sur 10 mois». Monsieur LECERF est bien obligé de tenir compte des factures que la gauche lui a laissées car la gauche lui a laissé une ardoise vraiment très importante et on ne parle pas de gommes et de crayons, on parle de centaines de millions. Voilà la situation. Alors, Monsieur LECERF a répondu à Monsieur Yves WADIN, comme moi je l’avais fait d’ailleurs. J’ai posé hier, une question au Gouvernement, le Ministre m’a fermé la porte. Circulez, il n’y a rien à voir et pendant ce temps-là, Monsieur VALLS, nous pouvons le voir sur la photo, sourire et se frotter les mains. C’est incroyable ! Moi, je vais tout simplement me limiter à vous lire la lettre que Monsieur LECERF a adressé à Monsieur WADIN, Président de l’Association des Parents d’élèves FCPE du collège des Rouges Barres. «Monsieur le Président. Vous m’alertez sur la situation du collège Rouges-Barres de Marcq-en-Baroeul que je connais évidemment très bien. Vous rappelez dans votre courrier les propos tenus par madame Isabelle FREMAUX et moi-même sur l’avenir 43 du collège Rouges-Barres et son installation sur le site actuel de Transpole. Vous déplorez l’absence de ce collège dans la liste des 5 collèges dont la reconstruction est programmée sur la durée de notre mandature. Ces opérations seront réalisées avec un financement direct du Département et concernent des établissements pour lesquels les conditions de sécurité sont bien plus alarmantes » et c’est vrai qu’il y a des collèges qui sont dans une situation invraisemblable. « Le projet du collège Rouges-Barres est loin d’être abandonné » dit Monsieur LECERF. « L’intention du Département étant de le réaliser dans le cadre de l’urbanisation du site Transpole en faisant appel à un contrat de partenariat public-privé ». A un moment, il faut être inventif et essayer de trouver des solutions. C’est ce qu’essaye de faire avec courage Monsieur LECERF, dans la situation qui lui a été laissée. « Ainsi, vous pouvez constater qu’en dépit de la situation financière catastrophique que connaît le Département, nous étudions toutes les solutions possibles pour répondre aux situations parfois difficiles que connaissent les communautés éducatives ». Voilà, ce qu’a écrit Monsieur le Président LECERF à Monsieur WADIN, en date du 11 mars dernier. Sachez bien que moi-même, je serai très heureux si nous pouvions faire le collège. Il y a le terrain pour le faire à cet endroit-là, je crois qu’il faut préserver effectivement cet espace et rechercher toutes les solutions pour pouvoir le faire. Il n’est pas dans la liste des 5 qui présentent un problème de danger imminent si j’ai bien compris. Il est la 6ième possibilité que Monsieur LECERF étudie. Je ne suis pas Président du Conseil Départemental et je comprends le propos qui est tenu aujourd’hui par Monsieur LECERF compte tenu de ce qu’il a trouvé et du peu d’attention que porte l’Etat au Département du Nord, le premier Département français et le Département où il y a le plus aujourd’hui de personnes qui relèvent du RSA. Il ne faut quand même pas l’oublier. Voilà ce que je voulais vous dire Madame ROUSSEL, je ne peux pas vous dire autre chose et nous sommes tous très inquiets de la situation actuelle du Département du Nord. Monsieur le Député-Maire remercie Monsieur le Président du Centre Social et Culturel de la Ville de Marcq-en-Baroeul qui nous a très gentiment accueillis. --- oOo --Après avoir rappelé à ses collègues de ne pas oublier la signature du registre des délibérations, Monsieur le Député-Maire les remercie pour leur participation, remercie le public et la presse pour leur présence, et les fonctionnaires municipaux, pour leur collaboration. Monsieur le Député-Maire invite les personnes présentes à prendre, comme de coutume, le verre de l’amitié installé au fond de la salle.