La météo du jour: rira bien qui rira le dernier

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La météo du jour: rira bien qui rira le dernier
20 CULTURE & SOCIÉTÉ
Apple repique du vif
JAZZ
Le syndicat de
Joe Zawinul
à Bienne
U
n monument du jazz
rock et de la world
music va poser ses
claviers électroacoustiques
et électroniques à Bienne,
ce soir. Le Blue Note Club
accueille Joe Zawinul et son
Syndicate à 20h15. Un nouvel album de cette formation vient de sortir, «Vienna
Nights», après sept ans de silence et permet de réentendre ce son pas franchement
nouveau, mais très envoûtant. A Bienne, Zawinul proposera la formation suivante: Ana Paula da Silva
(voix),
Linley
Marthe
(basse), Alegre Correa (guitare), Nathaniel Townsley
(batterie), Jorge Bezerra
(percussions),
Sahmaoui
(voix, percussions).
Joe Zawinul est né en Autriche avec des origines hongroises et tchèques. Son son
si particulier a éclaté à la fin
des années soixante sur les
disques électriques de Miles
Davis. A la fin des années
1970, Zawinul fonde le mythique groupe de jazz rock Weather Report avec Wayne
Shorter et Miroslav Vitous,
une aventure qui a duré
quinze ans. La musique de
Zawinul n’hésite pas à plonger dans les répertoires de
Duke Ellington et même Salif
Keita. C’est en live que ce
musicien et chanteur s’exprime le mieux. /aca
Bienne, Blue Note Club,
samedi 1er avril, 20h15,
portes 19 heures
Joe Zawinul.
PHOTO SP
L’Express
Samedi 1er avril 2006 L’Impartial
INFORMATIQUE Les premiers ordinateurs d’Apple ont vu le jour dans un garage, il y a 30 ans.
Après une période de crise, la société a retrouvé la pêche grâce au baladeur iPod
I
l y a 30 ans, le 1er avril
1976, grâce à l’argent gagné en revendant un vieux
minibus Volkswagen et une
calculatrice, Steve Jobs et
Steve Wozniak fondaient Apple. Aujourd’hui, la société
est en meilleure forme que jamais grâce au succès du baladeur musical iPod.
Avec 1300 dollars en poche,
les deux hommes allaient révolutionner le marché de l’informatique avec les premiers
ordinateurs fabriqués dans le
garage de la maison de Steve
Jobs à Palo Alto en Californie.
«Apple est sans aucun doute un
symbole de la réussite à l’américaine, affirme Michael Gartenberg de JupiterResearch. Les
produits de la marque définissent
la manière dont les gens travaillent, pensent, jouent...»
De retour d’Inde
Steve Jobs, né en 1955, revenait d’un voyage initiatique
en Inde et travaillait pour le
fabricant de jeux vidéo Atari
avant de décider de s’associer
avec Wozniak, de cinq ans son
aîné, pour fabriquer un petit
ordinateur. «Steve était le premier que j’ai rencontré et qui en
savait plus que moi en informatique», a reconnu Steve Jobs. Ils
se connaissaient alors depuis
sept ans et Wozniak travaillait
chez Hewlett-Packard.
Si le Apple I, devenu une
pièce de collection, n’a connu
qu’un succès d’estime, le Apple II allait leur rapporter des
millions de dollars en rassemblant dans un même «package», clavier, écran et circuit
intégré. Toutes les inventions
qui suivirent n’eurent pas le
même succès. Le modèle
«Lisa» lancé en 1983 fut un
échec. Le Macintosh, commercialisé en 1984, assure le
succès de la marque qui s’est
choisi comme emblème une
pomme (Apple en anglais)
multicolore.
Le Macintosh ne coûte que
2500 dollars (4800 dollars en
valeur actuelle) et offre surtout un programme de navigation simple qui sera rapidement copié par tous les concurrents d’Apple. Son avance
en matière de programme
graphique fera la réputation
d’Apple auprès des architectes, dessinateurs et photographes.
L’agenda personnel «Newton» lancé peu après sera un
échec mais sera lui aussi copié
par la concurrence, comme
Palm et Psion.
Crise interne
Apple va subir de plein
fouet l’arrivée sur le marché
du tandem Microsoft-Intel qui
va rapidement imposer le modèle Windows (programme)
associé au microprocesseur
Intel (WinTel). Le groupe est
secoué par une crise interne
qui débouche sur le départ de
Steve Jobs en 1985. Mais les
pertes s’accumulent et les
parts de marché reculent. Les
PDG se succèdent jusqu’au retour de Steve Jobs en 1997.
Tout de suite, l’innovation
reprend: c’est l’iMac avec ses
formes arrondies, puis l’ordinateur portable iBook au dessin futuriste. Le baladeur iPod
fait ensuite un triomphe associé au programme iTunes qui
permet de stocker et télécharger de la musique sur l’internet.
Malgré leur réputation, les
ordinateurs Apple ne représentent que 5% du marché,
dominés par ceux utilisant
Windows. Apple s’est même
résolu tout récemment à installer des microprocesseurs
Intel dans ses propres produits.
«La prochaine bataille va toutefois se livrer non pas dans les
conseils d’administration mais
dans les salons des consommateurs et Apple est bien placé», estime Michael Gartenberg.
/ats-afp
Le fondateur d’Apple, Steve Jobs, lors de la présentation de l’iMac, en 1999.PHOTO KEYSTONE
La météo du jour: rira bien qui rira le dernier
Hier à 13 heures
En Suisse
Bâle
très nuageux 17O
Berne
peu nuageux 150
Genève peu nuageux 180
Locarno beau
180
Sion
beau
160
Zurich
beau
130
En Europe
Berlin
très nuageux 130
Lisbonne très nuageux 170
Londres très nuageux 14O
Madrid peu nuageux 210
Moscou très nuageux 50
Paris
très nuageux 160
Rome
beau
170
Dans le monde
Bangkok peu nuageux 350
Pékin
beau
160
Miami
très nuageux 220
Sydney peu nuageux 200
Le Caire beau
210
Tokyo
beau
120
Situation générale.
Un ciel exotique, une
pluie de rayons de soleil
et une tempête de ciel
bleu. Poisson d’avril, c’est
un temps pourri qui vous
attend. Vous ne le trouvez
peut-être pas hilarant
mais on est sans nouvelles
de l’anticyclone et c’est
une perturbation qui rit
aux larmes.
Prévisions pour la
journée. Les plaisanteries
les plus courtes sont les
meilleures. Les nuages
pensent plutôt que plus
on est de fous, plus on rigole. C’est une bande
d’hurluberlus bien dodus
qui occupent le terrain de
jeu et ils rient sous cape
en lâchant des cordes. Le
mercure ne plaisante pas
avec 11 degrés.
Les prochains jours.
Des éclaircies réapparaissent.
Jean-François Rumley