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Entreprendre novembre 09 .indd
Novembre 2009 • n° 9
Magazine de Beci
Brussels Enterprises Commerce & Industry
DOSSIER BRUSSELS,
FROM BORING TO DARING :
Où est Bruxelles
dans le débat
du city marketing ?
BRUNO DE LILLE,
SECRÉTAIRE
D’ETAT BRUXELLOIS:
« La charge
administrative doit
diminuer de 25% »
Interview de Fabrice Wuyts,
CEO de Proximedia
« L’Entreprise de l’Année 2009 »
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edito
Emmanuel van Innis,
Président de Beci
La Mobilité, enjeu métro(politain) ?
Selon ces auteurs, la politique actuelle de la STIB, fondée
sur le développement du métro complété par des « lignes
de rabattement », aurait pour résultat de multiplier les
« ruptures de charge » entre les lignes, sans améliorer les
conditions de déplacement à Bruxelles. Cette situation
expliquerait, toujours selon ces auteurs, le peu de succès
des transports publics dans la Région. Elle constituerait
« un geste d’impuissance » de la STIB ne pouvant assurer
la régularité de ses lignes de surface, et « une opération
de lobbying intense » pour remettre à l’ordre du jour, l’extension du métro, mode de transport au coût exorbitant,
mais répondant « à la satisfaction de certains ingénieursmaison frustrés de n’avoir pu réaliser de grands travaux
souterrains depuis la création de la région » (sic) !
Dire que ce rapport nous paraît totalement inapproprié
constitue un euphémisme ! D’abord parce qu’il procède
d’une vision étriquée de la mobilité, centrée sur la dimension purement locale de Bruxelles, et bien éloignée de la
réalité (et de notre vision) « métropolitaine » de la Région
qui fait de celle-ci un levier de développement social et
économique pour le pays et ses trois Régions.
La politique de mobilité doit nécessairement procéder de
ce contexte élargi, et permettre l’optimisation des déplacements au sein de cet espace économique bruxellois qui
dépasse très largement le contour des 19 communes de la
Région. Les défis de la mobilités ne sont en effet pas les
mêmes lorsque l’on s’adresse à 135 communes, 3 millions
d’habitants, 1,4 millions d’emplois et 543 000 élèves.
Le métro apparaît dans cet ensemble, avec le RER dont
nous soulignons l’urgence de façon récurrente, comme
le maillon essentiel d’un réseau de mobilité qui doit être
performant et cohérent avec l’ensemble des infrastructures de déplacement des trois régions.
Ce rapport repose par ailleurs sur un ensemble de contrevérités, et méconnaît ostensiblement la plupart des indicateurs récemment publiés en matière de mobilité. Suivant ces derniers, le métro, qui constitue un peu plus de
5% des lignes de transport en commun, représente près
de 50% du volume clientèle. Ce taux est de 26% pour les
trams, et de 26% pour les bus.
L’affirmation du « manque de succès » du réseau de transport en commun méconnaît également les statistiques
de fréquentations publiées chaque années par la STIB.
L’accroissement du nombre de voyageurs est de plus de
3% en 2008 (par rapport à 2007), cet accroissement étant
de 6% pour le métro. Il est de 40% pour les dix dernières
années.
Quant au coût du métro, il faut noter qu’en termes d’exploitation, il est de 10% inférieur au bus, et de 38% inférieur au tram. Les investissements, certes élevés en termes d’infrastructures, comportent cependant un effet
multiplicateur fort important en termes d’offre de transport. Pour le bouclage de la petite ceinture du métro, 3%
d’investissements supplémentaires ont apporté 36% de
places supplémentaires.
Enfin, il se confirme que le métro est l’un des seuls modes
de transports en commun (avec le RER) susceptibles de rallier les automobilistes. Les statistiques récentes publiées
par l’administration montrent en effet que, contre les
idées généralement reçues, le volume du trafic automobile s’est réduit de 4% entre 2003 et 2008. La coïncidence
avec les chiffres de l’accroissement de la fréquentation du
métro est à cet égard éclairante et encourageante.
La poursuite du développement du métro constitue pour
le fonctionnement de l’espace économique bruxellois
(BMR) un impératif.
À la question de savoir si BECI peut souscrire à l’analyse
du rapport, la réponse est bien entendu non. Mille fois
non ! O
1
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
U
n rapport, établi par plusieurs auteurs se revendiquant du soutien d’un ensemble d’associations
actives en matière de mobilité, circule actuellement pour prôner « la réouverture du débat sur la vision
de la mobilité et du système des transports à Bruxelles ».
Ce rapport stigmatise la « Métrovision » de la STIB et lui
oppose une « Cityvision » que ses auteurs estiment porteuse d’une « politique véritablement régionale », reposant sur la participation des communes et répondant
aux aspirations de la population bruxelloise qui souhaite
avant tout raccourcir le temps « porte à porte » des déplacements en transports publics.
sommaire NOVEMBRE 09
BRUSSELS ENTERPRISES COMMERCE
& INDUSTRY
1
Edito
4
Interview
Fabrice Wuyts, CEO de Proximedia
8
Enjeux
Adapter la mobilité au 21e siècle
14
Beci Talk Show
Quo Vadis, Brucsellae ?
16
Enjeux
La reduction des charges administratives
18
Espace Membres
23
BECI et La Maison d’Anne Frank
28
BECI Energy Breakfast
36
BECI Assemblée général
58
Bloc-notes
60
Demandes d’admission - Index pub
Entreprendre est le mensuel de Beci
(Chambre de Commerce & Union
des Entreprises de Bruxelles)
Editeur responsable
Olivier Willocx [email protected]
Avenue Louise 500 • 1050 Bruxelles
t +32 2 648 50 02 • f +32 2 640 93 28
www.beci.be
Rédaction
Responsable : Roel Veyt [email protected]
Collaborateurs : Luc Rivet • Vincent Delannoy
• Hélène Legrand • Michael Grosjean
• Sylvie Cousin • Carline Taymans • Jean Blavier
• Olivier Duquesne • Geert Degrande
• Jacqueline Remits • Guy Bernard • Johan Dillen
Production & Abonnements
Design : Megalunatriumviraat
Graphisme – Impression: DB Print
Traduction: Pascale Swaelens
Photos de couverture : © Jan Van de Vel/Reporters
Tous droits réservés – Reproductions interdites sans autorisation
écrite de l’éditeur
L’ENTREPRISE AU QUOTIDIEN
26
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DOSSIER
Bruxelles, from Boring to Daring
39
City Marketing : Bruxelles comme marque
44
Le nouveau Square Brussels Meeting Centre
est arrivé !
49
Thoughtprovocing ideas pour Bruxelles :
osons sortir des sentiers battus
56
Probo, robot et câlin à la fois
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enjeux
FABRICE WUYTS, CEO DE “L’ENTREPRISE DE L’ANNÉE 2009”
« Plus de 90% de nos clients fixes
restent fidèles à Proximedia »
Deuxième reprise ; c’est fois, c’est la bonne : la société bruxelloise d’Internet, Proximedia,
vient d’être couronnée “L’Entreprise de l’Année 2009” en octobre, après avoir été nominée
en 2004 déjà à ce prestigieux concours d’Ernst & Young. Un véritable honneur pour son
CEO Fabrice Wuyts, qui ne se repose cependant pas sur ses lauriers : « Proximedia entend
poursuivre son développement et partant prospecter de nouveaux marchés étrangers.
Quoi qu’il en soit, nous nous accrochons fermement à notre identité bruxelloise, car même
aux USA, Bruxelles est souvent plus connue que la Belgique. »
© Jan Van de Vel/Reporters
Fabrice Wuyts, CEO de Proximedia:
« C’est chouette de travailler dans une
entreprise qui remporte des prix. »
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
4
Pour quelle raison Proximedia a-telle encore participé cette année à
ce concours, après avoir déjà atteint
le stade de la finale en 2004 ?
«
E
n dépit de la crise économique,
Proximedia est parvenue à nous
impressionner par sa très forte
croissance depuis sa création en 1998 »,
indique le rapport du jury d’Ernst &
Young. Les autres finalistes étaient
Bruyerre, Chaussures Maniet, Paprika
et Vision IT Group.
Fondée en 1998, la société Proximedia
offre à ses 13.000 clients un large éventail de services Internet, ceux-ci allant
de l’hébergement à la création de sites
Web, du marketing et la réclame en
ligne à la production vidéo pour des
films d’entreprises et des Web TV. En
2008, grâce à ses 294 collaborateurs, la
société a enregistré un chiffre d’affaires de 29,8 millions d’euros. Quant à ces
derniers mois, en pleine crise, Proximedia a encore engagé une cinquantaine
de nouveaux collaborateurs. L’heure est
donc venue de s’entretenir avec Fabrice
Wuyts, CEO de Proximedia :
FABRICE WUYTS: « C’est vrai, pourquoi en 2009 et pas en 2006, 2007 ou
2008 me direz-vous ? Tout simplement parce qu’en dépit du fait que la
crise économique battait son plein,
nous avons également connu une très
bonne année en 2009. Le lancement
de nos nombreux nouveaux produits
a été couronné de succès, par exemple, les vidéos de Bezoom et les services de marketing en ligne via Be Up.
C’est pour nous un véritable honneur
de remporter ce prix aujourd’hui. Nos
clients se rendent compte qu’ils se
lancent dans l’aventure avec une entreprise qui a les reins solides sur le
plan financier et qui n’est pas prête
d’être en faillite. Le titre de “L’Entreprise de l’Année 2009” est également une
reconnaissance de 11 années de dur labeur pour l’ensemble des 350 collaborateurs de Proximedia. C’est chouette
de travailler dans une entreprise qui
remporte des prix. »
Pourquoi le mauvais climat
économique semble-t-il ne pas
affecter Proximedia ?
FABRICE WUYTS: « L’Internet souffre en effet moins de la crise que
les secteurs traditionnels. Seules les
grandes agences Web encaissent de
solides coups, parce que leurs principaux clients rognent énormément sur
leurs budgets. Alors que les nombreu-
valeur base de données
vraie valeur
contact centers
Dans chaque entreprise, la vraie
valeur ce sont les gens. Leur
personnalité, leur engagement, leur
démarche justifient une entreprise
qui existe, qui avance et qui grandit.
Une croissance à laquelle Randstad
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I Professionals I Search & Selection I HR Solutions I Inhouse Services
enjeux
ses PME, qui comptent parmi notre
clientèle, se rendent à présent compte
qu’il leur est possible d’enregistrer les
meilleurs résultats en ligne en ne dépensant qu’un budget limité. Plutôt
que de payer d’onéreuses publicités
dans des toutes-boîtes ou aux Pages
d’Or, ils optent à présent totalement
pour l’Internet. Proximedia et Be Up
les aident dans cette démarche au
moyen de services SEM (Search Engine
Marketing) tels que Google AdWords,
le couponing, le bannering… Un marchand de vélos offre en ligne des bons
de réduction de 200 euros pour ses
tout nouveaux vélos électriques qui
coûtent 800 euros et il peut d’emblée
voir combien de nouveaux clients passent commande en utilisant ce bon. »
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
6
Le rapport du jury de “L’Entreprise
de l’Année” encense également le
modèle commercial de Proximedia.
Expliquez-nous son caractère
unique ?
FABRICE WUYTS: « Notre modèle
commercial n’est pas différent de celui
adopté par des entreprises telles que
Rank Xerox ou Belgacom. Nous proposons un abonnement à notre clientèle.
Nous n’offrons pas à notre clientèle un
« miracle one-shot », mais nous nous
engageons dans un partenariat à long
terme. Pendant tout ce temps, le client
a la possibilité de continuer à bricoler
son site Web ou alors, il peut faire appel
à Proximedia pour mettre son site Web
à jour. Cela ne coûte rien de plus, tout
est compris dans le contrat. Nous proposons de même régulièrement à nos
clients un restyling de leur site Web,
afin que celui-ci demeure à la page. »
Et pourtant, certaines critiques
fusent parfois à propos de
Proximedia…
FABRICE WUYTS: « Bah, la plupart
du temps, ces critiques émanent des
grandes agences Web qui travaillent
pour les grandes entreprises internationales. Et pourtant, il s’agit d’un
tout autre marché. Vous n’allez tout
de même pas non plus comparer Delhaize ou Carrefour au petit épicier du
quartier ? Les grands acteurs ne se préoccupent pas vraiment du boulanger
ou du boucher du coin qui se trouvent
aussi sur Internet. Après tout, nous
évoluons au sein d’un marché libre : si
tous nos critiques sont aussi bon marché que nous, c’est tant mieux. Dans
ce cas, ils nous rafleront notre clientèle, pas vrai ? Je relève cependant un
degré de satisfaction très élevé parmi
notre clientèle au cours de ces 11 années : 65% de nos nouveaux clients
renouvellent leur contrat et plus de
90% de nos clients fixes restent fidèles à Proximedia. Ils nous comparent
à IKEA ? Qu’ils le fassent donc ! IKEA
essuie lui aussi fréquemment des critiques, mais ils ont compris mieux
que personne les besoins des clients.
Ils fournissent du beau mobilier abordable financièrement, qui s’avère souvent plus solide que du design bien
cher. »
Comment percevez-vous l’actuel
climat entre les entreprises à
Bruxelles et en Belgique ?
FABRICE WUYTS: « Proximedia s’accroche à son identité bruxelloise. La
Brussels Metropolitan Region (BMR)
a de grands atouts à faire valoir, à
commencer par sa renommée en tant
que capitale européenne. Proximedia
est de même active sur l’ensemble
du territoire belge, tant à Liège qu’à
Gand et Anvers. Nous continuons à
investir dans notre pays : chaque nouvelle équipe de tournage de Bezoom
nous coûte facilement 15.000 euros
en matériel et ce sont à présent plus
de 20 équipes qui évoluent en Belgique. Parallèlement, Proximedia lorgne
aussi au-delà des frontières belges.
Nous entendons poursuivre notre
développement, nous prospectons
de nouveaux marchés en France, aux
Pays-Bas… mais aussi aux USA. Depuis
août 2009, Bezoom compte une première équipe de 7 personnes basée à
Washington DC. Nous avons décroché
les 20 premiers contrats. Aux USA,
Bruxelles est d’ailleurs plus connue
que la Belgique. »
Qu’en est-il de la War on Talent ;
est-ce que Proximedia en souffre
beaucoup ?
FABRICE WUYTS: « Nous n’éprouvons
pour l’heure pas de gros problèmes,
mais même en cette période de crise,
© Jan Van de Vel/Reporters
« Nous prospectons de nouveaux marchés en France,
aux Pays-Bas… mais aussi aux USA. »
les webdesigners créatifs ne se bousculent pas au portillon. Il y a certes
quelques bonnes formations, mais il
n’empêche que l’enseignement suit
toujours la tendance du marché du
travail, alors qu’il devrait justement
avoir un rôle de pionnier et encourager la créativité économique. Les
connaissances linguistiques constituent aussi parfois un problème : nous
recherchons ainsi de toute urgence un
PHP developer. À l’heure actuelle, il y
a pléthore de candidats francophones
dans la région liégeoise, alors qu’il
nous est difficile de trouver un profil
néerlandophone à Bruxelles. Il en va
de même pour de bons comptables,
alors que ce n’est pas réellement d’emblée une profession engorgée. »
Pour conclure, que va faire
Proximedia en 2010 ?
FABRICE WUYTS: « Nous avons lancé
tellement de nouveaux produits en
2009 que nous voulons consolider en
2010 (rires). À l’heure actuelle, Be Up,
forte d’une équipe commerciale composée de 10 personnes, conclut chaque
mois plus de 120 nouveaux contrats.
Nous voulons un seul site Internet sur
lequel tous nos clients peuvent proposer leurs promotions et les gérer euxmêmes. Pour sa part, Be Up entend
aussi s’implanter aux Pays-Bas. Tout
comme Bezoom devra encore asseoir
sa présence aux USA. Les premiers
contrats ont été signés, mais ce n’est
que dans quelques mois que nous verrons si nous y enregistrons de bons
résultats. » O
Roel Veyt
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enjeux
Adapter la mobilité au 21e siècle
Toutes les routes mènent à … Bruxelles. À l’instar du réseau ferroviaire, le réseau routier belge
est une véritable toile, dont le centre est Bruxelles. L’économie dans cet échangeur européen
englobe Bruxelles et quasiment l’ensemble du Brabant wallon et du Brabant flamand ; elle est
métropolitaine et son interdépendance est grande. La pression est forte sur la mobilité, cette
dernière menaçant le développement de l’ensemble de la zone. Les défis à relever sont significatifs
et ne rien faire n’est assurément pas une option.
V
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
8
oka-Halle-Vilvoorde et BECI
réfléchissent ensemble à des
solutions, dans le cadre de la
Brussels Metropolitan Region (BMR).
Au sein de cette « région économique», les entreprises tant de Bruxelles
que de Flandre demandent aux pouvoirs publics de placer la mobilité en
tête des priorités pour l’ensemble de
cette zone métropolitaine. Nous demandons une approche holistique,
avec l’adaptation du Ring 0 comme
pièce maîtresse.
1
Le Ring :
goulet d’étranglement
de la Belgique
a) Cette région est particulièrement
sujette à la congestion
En raison de sa forte concentration
d’opportunités d’emplois tant dans le
secteur public que privé, cette région
attire une masse de navetteurs, dont
la majorité utilise sa voiture. Le trafic
international de poids lourds de et vers
le port d’Anvers transite fréquemment
par le ring de Bruxelles, tout comme les
navetteurs et camions se rendant à cet
autre pôle économique qu’est le Brussels Airport à Zaventem, l’un des cylindres du moteur de l’économie belge : la
zone BMR. Les transports en commun
ou les liaisons routières alternatives
permettraient donc une meilleure distribution régionale et urbaine du trafic
ainsi qu’un désenclavement plus efficace de l’aéroport.
Le trafic de type loisirs s’ajoute lui aussi
de plus en plus aux navetteurs et poids
lourds : les hyper populaires magasins
Ikea et Décathlon sont certes nécessaires pour l’emploi et l’économie, mais
ceux-ci ont toujours la fâcheuse tendance de s’implanter à proximité du
ring saturé. Le mariage entre mobilité
et urbanisme est un sujet quasiment
jamais abordé. Les sites en question
ne proposent souvent pas d’itinéraires
alternatifs et pas suffisamment d’alternatives de qualité à la voiture, et
ce, sans travaux au réseau ferroviaire
en périphérie ou sans liaisons tangentielles par tramway autour du ring. Les
liaisons transversales font défaut dans
les réseaux ferroviaire et routier – sans
parler du chainon manquant au sudest et sud-ouest.
b) L’infrastructure n’est pas adaptée
au 21e siècle
Les liaisons tangentielles avec les
transports en commun sont quasi
inexistantes. La seule possibilité pour
un habitant de Halle de se rendre à son
travail à Diegem, c’est de prendre le
ring avec sa voiture et de subir les embouteillages.
Le ring a été construit dans les années
1970. Depuis lors, le trafic a doublé tout
comme l’activité économique. Le ring
est à présent obsolète, insuffisant et
dangereux, avec ses nombreuses entrées et sorties, sans distinction entre le
trafic de transit et celui de destination,
ni sans gestion dynamique du trafic.
Pas étonnant donc que sur les 25 points
noirs du trafic en Flandre, 12 se situent
sur le Ring. Vu que 7 autres “points
noirs” sont localisés dans le Brabant
flamand, nous pouvons sans problème
affirmer qu’en démêlant le nœud de la
mobilité dans la zone BMR, nous résolvons 80% des principaux problèmes de
mobilité en Flandre et à Bruxelles.
c) Nous payons tous le prix
d’une diminution de notre
prospérité et notre bonheur
P ROSPÉRITÉ
Quelque 110 km journaliers de files (en
moyenne) en Belgique engendrent,
rien qu’en heures de pointe, un préjudice économique s’élevant à un demimilliard d’euros par an. Pour la zone
entourant Bruxelles, le ring et tous les
itinéraires de délestage aux alentours,
cela représente une somme avoisinant
les 207 millions d’euros par an, soit
l’équivalent de 4.500 emplois ou de la
construction de 4 km de métro.
Les entreprises demandent aux pouvoirs publics de placer la mobilité en tête
des priorités pour la Brussels Metropolitan Region.
© Roger Job/Reporters
P E R D U FA C E À L A L O I S U R L E R E C Y C L A G E
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marché ? Alors vous êtes responsable de ces emballages et
des déchets qu’ils génèrent. L’objectif est simple : diminuer
le volume de déchets et stimuler leur recyclage. La pratique
est hélas beaucoup plus complexe et fait perdre le nord à
pas mal d’entreprises. Car ces déchets d’emballages se
retrouvent généralement chez leurs clients, ce qui rend la
collecte des informations souvent difficile. Nous fournissons
aujourd’hui nos services à quelque 8.400 entreprises : via
une contribution minimale elles sont libérées de tout souci
administratif et elles contribuent par ailleurs au respect
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enjeux
La fluidité sur le ring est cruciale pour
l’emploi dans l’ensemble de la zone
métropolitaine. D’autres pays consentent de lourds investissements dans
une infrastructure routière performante dans l’optique de soutenir leur économie et d’être compétitifs par rapport
à d’autres villes européennes : après
tout, les routes constituent toujours les
artères de l’économie. La préservation
des emplois et la création de nouveaux
sont vitales pour l’État-providence et
l’absence d’une bonne mobilité le met
en péril.
B IEN - ÊTRE
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
10
C’est en région bruxelloise que l’augmentation du trafic, d’ici à 2020, sera la
plus forte (+26% si l’infrastructure demeure inchangée). Tout ce trafic additionnel se retrouvera sur les itinéraires
de délestage dans le centre des villes et
des villages, soit une véritable atteinte
à la qualité de vie.
Le trafic de délestage visant à éviter les
embouteillages a fortement augmenté. Une personne qui doit se rendre en
voiture d’Anderlecht à Schaerbeek ne
prendra pas le ring, attendu qu’elle ira
plus vite en passant par le centre de
Bruxelles. Chaque heure passée dans
les files sur l’autoroute correspond à 4
heures de files sur les axes secondaires.
Cela représente une véritable atteinte
à la qualité de vie tant dans la ville que
dans sa périphérie, en raison de tout le
trafic transitant par le centre des villages et par certains quartiers, où il n’est
pas à sa place.
L’environnement paie lui aussi un
lourd tribut à tout ce trafic à l’arrêt sur
le ring. Un camion bloqué dans les files
rejette le double de particules fines et
d’azote que lorsqu’il circule à vitesse
constante. Quant aux efforts déployés
par les constructeurs pour améliorer
le volet écologique de leurs véhicules,
ils sont réduits à néant par les démarrages et freinages incessants dans les
embouteillages.
Chaque minute passée dans les files est
une minute perdue avec sa famille ou
ses amis. Les embouteillages ont des
répercussions sur le bien-être de la population. 1/3 des travailleurs avouent
commencer leur journée de travail de
mauvaise humeur. Quelque chose doit
se passer, mais il n’est pas réaliste d’envisager un déménagement massif de
la population vers les centres urbains.
La Belgique, ce n’est pas la Birmanie.
2
Les solutions passent
uniquement par une
coopération et une
approche holistique
a) Coopération interrégionale
Ne rien faire n’est assurément pas une
option. La coopération n’est certes pas
facile, mais elle est nécessaire. Le dossier du Ring constitue une opportunité
rêvée de réaliser avec succès un projet
de grande envergure qui permettra à
toutes les Régions de faire un pas en
avant en adaptant la mobilité aux défis
du 21e siècle : en d’autres termes, le mariage performant de plusieurs modes
de transport.
À l’instar du dossier relatif à l’aéroport
(normes de bruit, désenclavement),
aucune des Régions n’échappe à une
coopération concernant le dossier du
ring entourant Bruxelles. L’adaptation
dudit ring constitue un avantage pour
les trois Régions. Dans le cas contraire,
cela risque de sérieusement hypothéquer les développements futurs sur le
plateau du Heysel, Schaerbeek-Formation, Malines ou tout autre site bruxellois, flamand et wallon. Seule une
adaptation du ring de Bruxelles garantira l’accessibilité à ces projets.
mobilité dans son entièreté, incluant
Bruxelles, et les Brabant Wallon et
Flamand, et comprendre comment les
actions prises dans une région bénéficieront aux autres. Le Ring est une infrastructure imparfaite avec plusieurs
points noirs au Nord tout comme au
Sud, avec l’absence de clôture au Sud,
le carrefour Léonard ou encore les embouteillages en permanence sur l’E411
à la sortie à hauteur d’Overijse ; améliorer la mobilité dans le BMR dans son
entièreté exige une coopération et une
coordination commune.
b) Approche intégrée pour atteindre
le transfert modal
Nous ne demandons pas que soit simplement élargi le ring. L’adaptation
du ring doit s’accompagner d’un effort mûrement réfléchi en matière de
transports en commun, de gestion du
trafic, de télétravail, d’horaires flexibles, de pistes cyclables, de carpooling,
mais aussi d’harmonisation en termes
d’aménagement du territoire.
O En ce qui concerne l’aéroport, les or-
ganisations patronales demandent
que les pouvoirs publics se rallient
explicitement au scénario de croissance de la zone FLAP (croissance
ininterrompue sans surcharge) et
qu’ils veillent à la mise en œuvre
intégrale et à temps des mesures
START planifiées en matière de mobilité (Pégase, RER, Diabolo, tunnel
Schumann-Josaphat, désenclavement Meise-Westrode, R0-Zone Zaventem, R0-Nord, désenclavement
routier au Nord de l’aéroport) ainsi
que d’aménagement du territoire
autour de l’aéroport. Une zone internationale telle que la zone BMR
sans aéroport international florissant, c’est un peu comme Anvers
sans port.
En outre, une adaptation du ring permettra de réduire le trafic de délestage
dans les deux Régions, ce qui sera tout
bénéfice pour la qualité de vie. Quant
aux émissions de particules fines,
d’azote et de CO2, elles diminueront
elles aussi, lorsque le trafic sera redevenu fluide plutôt que de stagner. Les
intérêts sont donc communs et le seul
objectif à envisager, c’est une situation
win-win.
O De Lijn et la STIB retirent déjà les
La mobilité constitue le motif par excellence sous-tendant la coopération.
Les organisations patronales applaudiront des deux mains tout effort entrepris dans ce sens, ce qu’elles font déjà
d’ailleurs depuis pas mal de temps. Les
accords de coopération sont absolument vitaux. Pour arriver à une situation de « win-win » il faut analyser la
bénéfices concrets d’une coopération de ce genre en poursuivant le
tram prévu entre l’OTAN et le centre-ville jusqu’à Diegem et l’aéroport. Voilà qui pourrait devenir un
dossier emblématique d’un problème pressant : il n’existe actuellement aucune liaison directe entre
l’aéroport international, le quartier
général du monde et la ville. Il n’y a
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© Roger Job/Reporters
enjeux
Les embouteillages ont des répercussions
sur le bien-être de la population.
1/3 des travailleurs avouent commencer
leur journée de travail de mauvaise humeur.
pas d’autre solution que d’aborder
ce problème ensemble. Nous espérons que la STIB et De Lijn parviendront rapidement à concrétiser
leurs intérêts communs.
O Le Diabolo représente une solu-
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
12
tion alternative prometteuse pour
désenclaver l’aéroport. Il faudra
dès lors que les passagers puissent
d’ores et déjà procéder au checkin de leur vol dans les gares. Ce
faisant, nous serons en mesure de
réduire drastiquement le nombre
de voitures en circulation et partant d’améliorer considérablement
le confort du voyageur. Il s’agit là
d’un quick win qui permet de limiter concrètement les déplacements
en voiture vers Zaventem.
O Le télétravail à domicile, les horai-
res flexibles et la promotion des
véhicules électriques sont d’autres
quick wins qui peuvent eux aussi
apporter leur petite pierre à l’édifice. Le vélo peut, quant à lui, jouer
un rôle, assurément à Bruxelles. Si
10 à 15% des Bruxellois enfourchent
leur bicyclette, la ville redeviendra
plus respirable et plus accessible à
tous. Au niveau interrégional aussi,
des pistes cyclables rapides, tant
radiales que tangentielles, doivent
faire leur apparition.
O Il y a lieu d’investir dans des
liaisons tangentielles en transports
publics entre les centres d’habitation et de travail dans la périphérie
à proximité du ring. Lorsque suffisamment de liaisons transversales
se seront ajoutées à la toile, cela se
traduira par d’appréciables gains
de temps pour les navetteurs et les
entreprises : cela sera tout bénéfice pour les personnes se trouvant
en zone métropolitaine. La vision
2020 exposée par De Lijn y contribue, attendu que ce projet accorde
une grande attention à ces liaisons
tangentielles en prévoyant même
à cet égard un système light-rail.
O Le projet de De Lijn complète le ré-
seau RER qui se traîne depuis des
années déjà et dont la réalisation
ne sera effective que dans 7 à 8 ans.
Même si la réalisation du réseau RER
est prioritaire, elle ne cesse d’être
renvoyée aux calendes grecques. Il
faut une meilleure communication à
propos des projets et de l’état d’avancement du réseau RER; il convient
par ailleurs d’analyser les adaptations requises par certaines évolutions. Ces lignes doivent être dotées
de parkings de transit : la population
doit pouvoir s’y rendre en voiture,
garer son véhicule et prendre le train
pour se rendre en ville. Et pourtant,
on continue de se perdre en conjectures sur ce grand projet.
O Toute adaptation du ring doit per-
mettre une gestion dynamique du
trafic destinée non seulement à prévenir les usagers de la route en cas
d’embouteillages, à les informer sur
les itinéraires alternatifs ou à dévier
le trafic, mais aussi à permettre des
limitations temporaires de la vitesse
ou des dispositifs de régulation des
accès. Tant Bruxelles que le Brabant
wallon et le Brabant flamand doivent être impliqués dans l’analyse
d’un système de gestion du trafic.
Seul, ce dernier ne constitue pas en
soi la panacée, mais il parviendra
néanmoins à prévenir ou soulager
un certain nombre de problèmes.
c) Adaptation du R0 comme pièce
maîtresse
La réalisation de l’ensemble de toutes
ces pistes, sans procéder à une adaptation du ring, ne suffit toutefois pas
pour avoir un impact significatif sur
les files structurelles.
O La capacité du ring de Bruxelles doit
être accrue de manière substantielle
en réduisant la quantité de véhicules
en entrée et sortie à vitesse élevée au
moyen d’une répartition intelligente
du trafic de transit et de destination
sur des voies parallèles. Une voie parallèle destinée au trafic de transit
permet de résoudre le problème de
tout ce trafic passant par Bruxelles,
alors qu’il ne devrait pas s’y trouver.
Un dispositif de ce type permet de
scinder le trafic de transit de celui
de destination, ce qui se traduit par
un meilleur écoulement des flux de
circulation tangentiels.
O Il y a lieu d’adapter l’ensemble de la
partie Nord du R0, depuis sa jonction
avec la E40 à Grand-Bigard jusqu’à
celle avec la E40 à Woluwe-SaintÉtienne. À l’heure actuelle, la kennisgevingsnota (NDT : rapport de
notification) du plan flamand MER
est prête uniquement pour la zone
Zaventem. Le Vak 1 (depuis l’échangeur avec la E40 jusqu’à celui avec la
A12) et le Vak 2 (depuis l’échangeur
de la A12 avec la E19) doivent eux
aussi être pris en considération dans
une image intégrée, ce qui n’exclut
toutefois pas la réalisation préalable
de la zone Zaventem.
La solution permettant de résoudre les
problèmes d’embouteillages doit passer par une approche holistique nécessitant impérativement une coopération
interrégionale. Chacun des maillons de
cette approche s’avère important pour
une solution intégrale, avec l’adaptation du ring de Bruxelles en tant que
pièce maîtresse et condition sine qua
non pour la prospérité économique de
notre région. O
Tom Smeets
Conseiller BECI
Centre de Connaissances
Tine Tytgat
Experte Défense des intérêts,
VOKA Halle-Vilvoorde
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event
“Quo Vadis, Brucsellae?”, le thème
du BECI Talk Show 2009.
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
14
« Dommage que Bruxelles soit retombée de la quatrième à la cinquième place dans le classement
Cushman & Wakefield des villes les plus attractives d’Europe. C’est principalement dû au manque
de promotion et de city marketing. En tant que capitale de l’Europe, nous devons caresser l’ambition
de monter sur le podium : la troisième place est
un minimum. Si nous réalisons les ambitions de
la Brussels Metropolitan Region, nous y parviendrons certainement. »
Emmanuel van Innis, président de BECI
BECI TALK SHOW 2009
« La BMR a besoin du
soutien de l’État fédéral ! »
De nombreux visages connus, un enthousiasme contagieux sur le podium
et une bonne ambiance dans la salle : le
« Bruxelles cache bien ses charmes, mais offre une réelle qualité de vie. Cette ville a l’esprit ouvert et du professionnalisme
à revendre. Les Bruxellois ont un savoir-vivre immense, sans
l’arrogance dont les Parisiens se rendent souvent coupables
sans s’en rendre compte. »
Berthold Franke, Goethe Institut
BECI Talk Show du mois d’octobre a été
une grande réussite. Et le message des
mondes politique et de l’entreprise a été
singulièrement unanime : la Brussels Metropolitan Region doit recevoir le soutien
qu’elle mérite.
« J’ai travaillé pendant dix ans pour Electrabel en Thaïlande. L’Asie : voilà le véritable nouveau monde, où tout évolue très
rapidement. Je n’en croyais pas mes yeux lorsque je suis revenu en Belgique ! C’est le pays de l’immobilisme, où faire des
affaires devient de plus en plus contraignant en raison de la structure complexe et des lois compliquées. »
Marc Josz, Electrabel
Philippe Close (PS), Bruno De Lille (Groen !)
et Olivier Willocx (BECI).
Rudi Thomaes (FEB).
Ministre Benoît Cerexhe et Veronica Manfredi
(Commission européenne).
event
« Aujourd’hui, j’entends et j’observe des centaines
de bonnes idées et de plans, mais surtout beaucoup
de désordre. Bruxelles doit très rapidement mieux
s’organiser. La Brussels Metropolitan Region mérite
le même statut que le Plan Marshall en Wallonie et
que Vlaanderen In Actie (VIA) dans le nord du pays.
Mais la BMR a aujourd’hui besoin d’un soutien politique, aussi de la part de l’État fédéral. »
Rudi Thomaes, FEB
« Ce n’est peut-être pas toujours notre cas, mais les expatriés
considèrent Bruxelles comme une ville bon marché. Mais
elle doit être plus attractive. L’espace public doit être mieux
organisé, les transports en commun doivent être plus efficaces et le trafic automobile doit diminuer de 20 %. »
Brigitte Grouwels, ministre de la Région de Bruxelles-Capitale
« J’ose le dire : nous avons assez d’argent à Bruxelles, mais
nous ne le dépensons pas assez intelligemment. Alors que
justement, Bruxelles se vend mieux à l’étranger que la Belgique. »
Une bonne
ambiance
pendant
le walking
dinner.
15
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
Baudouin Gillis, Carlson Wagonlit Belgium
« Bruxelles a toujours eu beaucoup de chance. Nous avons
hérité de l’Union européenne sur un coup de chance, et de
l’OTAN parce que De Gaulle était en désaccord avec les Américains. Mais nous sommes trop complexés : cela doit cesser. »
Philippe Close, échevin du Tourisme
Il faut aussi oser rétablir certaines vérités pour démontrer la valeur ajoutée
de Bruxelles pour tous : je ne cite que 3
éléments :
OBruxelles produit 20% du PIB pour
10% de la population.
OBruxelles s’autofinance à 50% alors
que la Flandre et la Wallonie ne le
font qu’aux alentours de 20%, le solde
provenant des dotations fédérales.
Photos : © Fred Guerdin/Reporters
OLe revenu par habitant est le plus bas
à Bruxelles, alors qu’il est le plus élevé
en Brabant wallon et en Brabant flamand… grâce à ceux qui travaillent à
Bruxelles, mais paient leurs impôts
en Wallonie et en Flandre.
Emmanuel van Innis, président de BECI
Emmanuel van Innis (BECI),
journaliste Jean Blavier
et Karel Lowette (BECI).
Christos Doulkeridis (Ecolo)
et chef Pierre Wynants
(Comme chez Soi).
enjeux
Bruno De Lille, secrétaire
d’Etat de la simplification
administrative.
LE PLAN DE BATAILLE POUR 2012
DU GOUVERNEMENT BRUXELLOIS EST PRÊT
« La charge administrative
doit diminuer de 25 % »
Les tracasseries administratives doivent diminuer de
25 % d’ici 2012 ; c’est l’objectif ambitieux que s’est fixé la
© Fred Guerdin/Reporters
Région de Bruxelles-Capitale, sous la pression de l’UE. Le
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
16
B
runo De Lille, secrétaire d’Etat
chargé de la Simplification
administrative, a présenté
son plan pour Bruxelles dans les locaux de BECI. « Ce n’est pas par hasard », explique De Lille. « BECI joue
un rôle prépondérant depuis longtemps. Moins de tracasseries administratives est synonyme de plus de
transparence pour les entreprises
bruxelloises. Elles économisent ainsi
énormément de temps et d’argent. »
Motivation des fonctionnaires
Selon Bruno De Lille, les fonctionnaires sont eux aussi demandeurs.
« L’administration en a également
assez de cette paperasserie souvent
inutile. Elle a un impact négatif sur la
motivation au travail. Ce plan est également positif pour l’image des fonctionnaires, car il faut bien admettre
que celle-ci pourrait être meilleure.
L’administration aura plus de temps
pour s’occuper de choses utiles. Et, à
terme, ces mesures feront également
économiser de l’argent à l’administration. »
Le secrétaire d’Etat donne l’exemple
d’un entrepreneur qui souhaite lancer une nouvelle implantation dans
la zone du canal. « Actuellement, pour
le permis de construire, le permis
plan de bataille du nouveau secrétaire d’Etat Bruno De
Lille (Groen!) est déjà prêt. « Ce n’est pas trop tôt », commente Olivier Willocx (BECI). « La simplification administrative est un moyen important pour relancer l’économie
européenne. »
d’environnement, la prime à l’investissement, la prime à la formation et
que sais-je encore, il doit rassembler
à chaque fois les mêmes données, et
souvent les envoyer par recommandé.
Cela demande énormément de temps
et d’argent », concède Bruno De Lille.
Test Kafka
Pour cela, le Gouvernement bruxellois
a prévu toute une série de mesures
destinées à réduire de 25 % la charge
administrative. « Les différentes administrations pourront s’échanger
des données électroniques via Digiflow. Il y aura également un test Kafka. Celui-ci évalue chaque nouvelle
loi ou réglementation en termes de
charge administrative pour le citoyen
ou l’entrepreneur. Les procédures difficiles à comprendre sont souvent
source d’énervement. »
Là où c’est possible, Bruno De Lille souhaite également en finir avec les courriers recommandés : « On peut faire
plus simple avec des accusés de réception électroniques. Nous allons travailler à la fois sur la signature électronique et des formulaires simplifiés. »
Sous pression de l’UE
Un plan ambitieux, mais le temps
presse, prévient Olivier Willocx, ad-
ministrateur délégué de BECI : « L’UE
pousse tous les Etats membres à alléger la charge administrative de 25 %
d’ici 2012. La Belgique est d’ailleurs
le seul pays qui doit encore atteindre cet objectif. L’organisation d’employeurs bruxelloise BECI réclame
depuis quelques années déjà un
plan d’action concret. Nous allons
même plus loin avec Digichambers.
Cette société exportatrice a besoin
de certificats d’origine. Jusqu’il y a
peu, cet entrepreneur devait affronter le dense trafic bruxellois pour
introduire sa demande et revenir
une deuxième fois pour récupérer
le document tamponné. L’empreinte
écologique de ces trajets est ridiculement grande. Nous évitons ces
déplacements absurdes grâce à Digichambers, qui délivre les certificats
d’origine par voie électronique. Avec
ce nouveau plan du gouvernement,
nous faisons un pas de plus sur le
chemin de la simplification administrative. Aujourd’hui, nous avons
réellement le sentiment que la Région de Bruxelles-Capitale a entendu
le monde de l’entreprise. » O
Roel Veyt
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Make-A-Wish réalise en Belgique le rêve
d’enfants gravement malades.
D-Ploy présente
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N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
18
Sodexo et
Make-A-Wish
unissent leurs
forces
À l’approche de la Saint-Nicolas et
des fêtes de fin d’année, Sodexo a
voulu soutenir Make-A-Wish, l’association qui réalise en Belgique le
rêve d’enfants gravement malades.
Tous les bénéficiaires de Cadeau
Pass, le chèque cadeau de Sodexo
et l’objet de prédilection des employeurs pour récompenser leurs
collaborateurs, pourront en faire
don à l’association Make-A-Wish.
En cette période de fin d’année, ce
sont plus de 450.000 collaborateurs qui recevront de leur entreprise des
Cadeau Pass de Sodexo. S’ils souhaitent soutenir l’association , il leur suffira de retourner à Make-A-Wish un ou plusieurs de leurs Cadeau Pass de
Sodexo dans l’enveloppe pré-timbrée qu’ils auront reçues avec leurs chèques cadeaux. Cette action se poursuivra jusqu’au 30 janvier 2010. « La
période des fêtes est toujours un moment plus chargé en émotions pour
les enfants malades et leur famille. C’est à ce moment-là aussi que notre
action est importante. Pouvoir compter sur l’appui d’un parrain tel que Sodexo, est pour nous d’une très grande aide », souligne Dolores Van Haelen
de Make-A-Wish. O
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d’outils utilisés en étude de
marché qualitative.
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mieux connaître leurs collaborateurs et
leur mode de fonctionnement, mais surtout
de prendre conscience du capital humain
présent au sein de l’entreprise. En d’autres
termes, HuPoMax™ permet entre autres
l’identification des potentiels non-utilisés,
des éléments perturbateurs et des moteurs
de motivation. Et en pointant les possibilités d’augmentation de l’épanouissement
personnel, HuPoMax™ pointe, tout simplement, les possibilités d’augmentation de la
productivité de l’entreprise. Les résultats
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DevauxConsult offre un directeur financier « à la carte »
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lance des nouveaux
produits
Les Mains Qui Ecoutent est fier de ces 8 premiers
mois d’existence, en plus de ses massages thaïs ,
aux huiles essentielles et réflexologie plantaire
propose différentes gammes de produits respectant peau et environnement, ce sont les produits
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naturelle certifié « Ecocert » et notifiée par la
communauté française, les Produits « Miracles
de la Mer Morte » venant directement de Jordanie : Boue et sel Ces sels de bain naturels contiennent une concentration unique de plus de 40
minéraux dont la peau peut ainsi bénéficier,
notamment : du potassium, du magnésium, du
calcium, du bromure et des sulfates de sodium.
Ces minéraux améliorent le flux de nutriments
vitaux à travers la membrane des cellules, augmentent la vitalité des cellules, apaise les muscles, procure de l’énergie pour le transport actif
des cellules et rééquilibre les minéraux qu’elles
contiennent. En enfin les Produits Cellande :
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une volonté de respect de l’environnement puisque les flacons ne sont plus jetables mais rechargeables. O
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du temps ou du savoir-faire nécessaires
pour élaborer un business plan pluriannuel démontrant la création du cashflow qui assurera le service de la dette. Il
faudra aussi argumenter de façon pointue afin de convaincre les bailleurs de
fonds potentiels du bien-fondé du projet.
En l’absence d’un soutien spécialisé, la
négociation peut être plus difficile et l’accord de financement risque de tarder.
Une solution dans ce cas revient à recourir, pour une période limitée, aux services d’un ancien banquier qui a pratiqué
pendant toute sa vie la négociation de
financements et qui peut discuter d’égal
à égal avec les banques. L’avantage de
cette formule est d’utiliser une expérience spécialisée uniquement au moment
où celle-ci est nécessaire. L’entreprise
n’augmente pas ses charges salariales
récurrentes mais capte 100% d’un savoirfaire pour assurer le bouclage financier
de son projet. Enfin, dans la mesure où
l’intervention de ce spécialiste présente
un caractère exceptionnel, son coût peut,
dans certains cas, être réduit grâce à des
subsides publics. La PME fait ainsi une
utilisation « just-in-time » d’un talent. O
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La Régie du Travail Pénitentiaire,
un réseau de 33 ateliers
Le Service Central de la Régie du
Travail Pénitentiaire (SCRTP) est un
service public à gestion autonome
qui s’occupe de la mise au travail
des détenus. Beaucoup d’entreprises ignorent que chaque établissement pénitentiaire dispose d’ateliers industriels. Ces espaces de
travail sont principalement destinés à la mise à disposition de main
d’œuvre aux entreprises désireuses
d’effectuer certains travaux de manière ponctuelle ou plus régulière
en-dehors de leurs propres installations. La nature des travaux est très
variée : emballage, pliage, montage, découpe, collage, mise sous
pli, conditionnement, manutention, sous-traitances industrielles
diverses, façonnage, assemblage,
cartonnage, encartage, montages
électriques, encodage de données,
scanning de documents, triage, etc.
Il existe également des ateliers dédicacés à un type bien précis d’activité industrielle, comme menuiserie, forge, couture, imprimerie et
exploitation agricole.
La finalité de la mise au travail des
détenus est d’ordre social. L’objectif
premier est la réinsertion dans la
vie extérieure future. En outre, le
détenu gagne de l’argent. Cela lui
permet de réparer son préjudice
par le biais de l’indemnisation de
ses victimes (justice réparatrice),
ainsi que de faire de menus achats
à la cantine de la prison. Enfin, le
travail dans les ateliers contribue à
ce que l’ambiance au sein de la prison soit plus sereine.
Les activités sont encadrées par du
personnel technique qualifié, expérimenté et à l’écoute des besoins du
client. La main d’œuvre disponible
est nombreuse et rapidement mobilisable (possibilité de répondre à
des demandes urgentes dans des
délais courts) : « Nous disposons
d’un réseau de 33 ateliers répartis
dans toute la Belgique. Nous pouvons mobiliser et coordonner sans
délai plusieurs d’entre eux si nécessaire. Nos devis sont gratuits et
nous pratiquons des tarifs concurrentiels. » O
Régie du Travail Pénitentiaire
Rue Berkendael 42
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19
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
Les PME n’ont pas toujours besoin d’un directeur financier à temps
plein. Elles disposent
Louis Devaux
habituellement
d’un
service comptable et
administratif qui assure un bon suivi des
écritures. Il tient à l’œil les échéances de
TVA, gère le portefeuille de factures et de
créances et suit la trésorerie. Dans une
période où il faut trouver des économies,
l’engagement d’un directeur financier
à durée indéterminée se justifie parfois
plus difficilement. Toutefois, lorsque se
présente un projet un peu complexe, tel
un nouvel investissement nécessitant le
recours à un financement externe, le dirigeant de la PME ne dispose pas toujours
© Banimmo
vous bougez !
Randstad s’abreuve
à la source des meilleurs
cuisiniers
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
20
La crise économique a engendré le chômage. Mais pour ceux
et celles qui sont au travail, les temps sont particulièrement
stressants. On leur demande plus qu’en temps normal pour
moins de résultat. Afin de faire renaître la passion au travail
et d’améliorer l’esprit d’équipe auprès de ses collaborateurs,
Randstad lance un programme interne baptisé «Vamos». L’objectif est d’être fin prêt pour quand l’économie reprendra. Le
programme se compose d’initiatives variées comprenant des
débats et des activités organisés pour l’ensemble des collaborateurs du groupe. Le coup d’envoi de la campagne pour les
managers a été donné mardi 13/10 à l’occasion d’une table
ronde réunissant le gratin des cuisiniers belges parmi lesquels
Peter Goossens (Hof van Cleve), Bart De Pooter (Pastorale) et
Yves Mattagne (Sea Grill). Les trois cuisiniers de renom sont
venus parler de leur métier, leur passion, et leurs recettes personnelles pour améliorer l’esprit d’équipe.
Les managers de Randstad et les grands cuisiniers ont des défis
en commun. Dans un contexte de crise, il est important de rester au top et à la hauteur de ses ambitions. L’important est de
garder une longueur d’avance. Comment innover? Comment
gérer les formalités administratives et légales? Comment assumer son rôle de leader? Comment être performant, obtenir
des résultats et quand même rester créatif? Comment motiver
les équipes en ces temps incertains? Comment reconnaît-on
les gens qui ont la passion du travail bien fait? Comment faire
pour rester en bonne santé tout en faisant un job stressant?
Comment gérer le changement? L’enthousiasme des grands
cuisiniers est contagieux, c’est ce que l’on a pu constater pendant et après le débat. On voudrait bien remettre le couvert. O
Yves Mattagne,
Sea Grill.
Peter Goossens,
Hof Van Cleve.
Bart De Pooter,
Pastorale.
Randstad Group Belgium
BDC Esplanade du Heysel b.71
1020 Brussel
T +32 2 474 60 00
F +32 2 229 14 09
[email protected]
www.randstad.be
L’Immeuble Sirius, développé par Banimmo.
Jones Lang LaSalle
épaule un nouvel acteur
sur le marché bruxellois
Un nouvel acteur sur le marché de l’investissement
immobilier belge guidé par Jones Lang LaSalle : Signa
investit 70 millions d’euros à Bruxelles. Il s’agit du premier investissement réalisé dans la capitale belge par
un fonds fermé allemand. Cette opération représente la
transaction la plus importante de l’année. Signa a acheté 100 % des actions de l’entreprise propriétaire d’un
immeuble de bureaux au développeur Banimmo et ce,
pour une valeur de 70 millions d’euros.
Signa a acquis ces actions par le biais d’un fonds fermé
allemand. Il s’agit de la plus importante transaction
concernant un immeuble de bureaux cette année, à
Bruxelles et même à l’échelle nationale, mais également
du plus gros contrat, toutes catégories d’actifs immobiliers confondues. Dans le cadre de cette opération, Signa
a bénéficié des conseils exclusifs de Jones Lang LaSalle
Capital Markets, tandis que Loyens & Loeff s’est occupé
des aspects légaux et fiscaux.
Cette grande première en Belgique, à savoir un investissement de cette ampleur réalisé par un fonds fermé
allemand, sera probablement suivie par d’autres initiatives du genre, prises par des investisseurs privés allemands en quête d’opportunités d’investissement de
leurs réserves de liquidités, par le biais de placements
privés. En dehors de l’Allemagne, les fonds fermés allemands cherchent à investir à Londres, à Paris et aux
Etats-Unis, où les prix ont considérablement chuté depuis la mi-2007, ainsi qu’aux Pays-Bas et en Autriche
(Vienne), qui représentent leurs marchés historiques.
Bruxelles fait désormais également partie de leurs
marchés cibles. Dans la conjoncture actuelle, les investisseurs font preuve de peu d’appétit pour le risque et
cherchent des rendements sécurisés à long terme. Or,
l’immeuble Sirius répond parfaitement à ces critères.
Comptant 29.500 m2 aménageables en bureaux, il a fait
l’objet d’un contrat de leasing de 15 ans à l’opérateur téléphonique Mobistar. L’immeuble satisfait à l’ensemble
des normes légales les plus exigeantes en termes d’efficacité énergétique. Situé à deux pas du quartier général
de l’OTAN, le projet a été développé par Banimmo et
sera achevé pour fin octobre 2009. O
Jones Lang LaSalle
Rue Montoyer 10/1
1000 Bruxelles
T +32 2 550 25 25 – F +32 2 550 26 26
[email protected] – www.joneslanglasalle.be
100 entrepreneurs en action
Réseaux d’apprentissage Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)
dans les PME et Chambres de Commerce belges
Le jeudi 10 décembre à 16h
chez le Groupe Colruyt – Chaussée d’Enghien 249 – 1500 Hal
Rencontrez 100 entreprises qui, soutenues par leur Chambre de Commerce,
s’investissent activement dans l’intégration de la RSE au sein de leur entreprise.
Programme
16.00 - 16.30
Inscription et accueil
16.30 - 16.40
Mot de bienvenue
16.40 - 17.00
Le Groupe Colruyt, une entreprise durable
17.00 - 17.20
La RSE, Chambres de Commerce et réseaux d’apprentissage :
le projet Quadrant
17.20 - 18.10
Jeu: les 360° de la RSE
18.10 - 18.20
Témoignages de participants Quadrant
18.20 - 18.35
Discours de clôture par le Secrétaire d’Etat à l’Intégration
sociale et à la Lutte contre la pauvreté, Philippe Courard (à conÄrmer)
18.35 - 18.50
Remise des diplômes
18.50 - 19.00
Mot de clôture
19.00 - 20.30
Walking dinner
La participation est gratuite mais le nombre de places est limité.
Inscription jusqu’au 30 novembre ([email protected]) - fax: 02/209 05 68.
Le réseau d’apprentissage Quadrant est organisé pour la deuxième année consécutive par les
Chambres de Commerce belges avec le soutien Änancier de
dans le cadre du Plan d’action fédéral belge RSE
du 25 octobre 2006
Avec les remerciements au Groupe Colruyt
© Reporters/Didier Bauweraerts
La RSE sous
un autre
angle
vous bougez !
Just in Time Management Group
invite les chefs d’entreprise
Just in Time Management Group invite les chefs d’entreprise à assister
à ses petits-déjeuners conférences au Cercle de Lorraine.
Programme de Conférences :
WBM dispose d’une banque
de plus de 9.000 iCEO.
L’Executive Interim
Management avec WBM:
81 langues, 168 pays et 9127
personnalités !
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
22
Depuis plus de deux ans, WBM SPRL, dont les origines remontent à la création de Future-Based Consultancy à Denver
(USA) en 1989, représente CEO Europe fondé en 2001, un team
multinational de « chasseurs de têtes ». Avec assurance, mais
plus particulièrement au niveau international parce que la
concurrence y a pris des proportions critiques, la solution du
recrutement d’ « executives ad interim » de haut niveau et
de compétences pluridisciplinaires fait une percée rapide.
Pour anticiper les attentes des entreprises avec lesquelles
nous sommes en contacts réguliers, WBM dispose d’une banque de plus de 9.000 iCEO, c’est-à-dire des profils de cadres
dirigeants certifiés, en constante évolution dans le monde
entier et, bien sûr, en Belgique où l’on sait qu’il ne faut pas
se contenter d’attendre la reprise annoncée : « Pratiquement,
chez nous, pour pouvoir s’engager valablement un iCEO type,
parle 81 langues, réside dans 168 pays, a 9127 personnalités,
couvre 27 secteurs et 9 fonctions. » Au-delà de la direction ad
intérim connue, près d’un millier de nos iCEO sont aussi des
investisseurs potentiels (entre 100.000 et 1.000.000 d’euros),
tandis que plusieurs centaines d’autres peuvent vous assister très ponctuellement (voire de manière récurrente) lors
de vos conseils d’administration, pour le lancement d’une
unité de recherche et développement, la participation à une
assemblée générale et dans bien d’autres cas puisque les
compétences que nous rassemblons sont multiples. L’ « antenne » Belux est pilotée par Daniel C. Renson. Après de très
nombreuses années de réalisations auprès de sociétés établies aux USA, en Europe, Asie et M-O, sa longue expérience
pratique accumulée facilite le contact avec les entreprises intéressées ainsi que la recherche du profil défini ensemble. O
Daniel C. Renson
WBM - World Bureau of Marketing
Chaussée de Wavre 352
1040 Bruxelles
T +32 2 230 95 90 – F +32 2 230 13 28
[email protected] – www.fbc-e.com
Philippe Vercruysse,
Partner JiTM
25 november 2009 : « Quels tableaux de bord
simples, synthétiques et opérationnels pour
la gestion anticipative de votre entreprise ? »
Pour près de la moitié des entreprises actuellement en difficulté, une série de problèmes
fondamentaux préexistaient déjà avant la
crise financière. Environ un tiers de ces entreprises n’ont pas de tableaux de bord. Un
autre tiers en dispose mais n’a pas pue n
tirer les conclusions nécessaires pour anticiper ou résoudre les problèmes existants. O
Infos et Inscriptions :
www.just-in-time-management.com (rubrique « News »)
ou Carol Ingebos au 0473 11 62 92
En collaboration avec BECI. Gratuit pour les chefs d’entreprise
Just in Time Management Group
Avenue Louise 149/24
1050 Bruxelles
T + 32 2 290 53 07 – F + 32 2 535 76 34
www.just-in-time-management.com
Martine Constant Consulting Group
développe un Baromètre Qualité pour
la Banque Populaire du Maroc
La Banque Populaire du Maroc a choisi une entreprise belge pour mettre
en place son Baromètre Qualité. La collaboration porte sur deux années
et représente plus de 13 000 enquêtes à réaliser par Martine Constant
Consulting Group. Objectif : accroître la qualité de l’accueil prodigué
dans chacune des 800 agences que compte la Banque Populaire du Maroc. Avec plus de 7 600 collaborateurs et 3 millions de clients, la Banque
Populaire est la plus importante du Maroc. « L’objectif final est de mettre
en place un Baromètre Qualité, qui sera actualisé tous les trois mois »,
souligne Martine Constant.
Martine Constant & Partners a éfé fondée à Liège en 1995 par Martine
Constant. La société dispose de trois centres de production, à Liège,
Bruxelles et Anvers, et compte 32 collaborateurs et un « pool » de 150 Mystery shoppers qui réalisent des visites et des audits de qualité d’accueil.
Les activités sont réalisées par 3 sociétés : MCP Télémarketing, spécialisée dans le télémarketing relationnel, tant en B2B qu’en B2C, MCP Quality, spécialisée dans l’audit de la qualité d’accueil et de services (10.000
audits par an), et MCP Consulting (Martine Constant Consulting Group),
qui assure l’activité de consultance en marketing direct, d’audit, d’étude
de marché et de formation. MCP est présente dans près de 50 pays grâce
à son réseau de partenaires et à son adhésion à la MSPA (Mystery Shoppers Providers Association). O
Martine Constant & Partners
Avenue Louise 500
1050 Bruxelles
T +32 4 229 37 07 – F +32 4 229 37 08
[email protected]
www.martineconstant.com
histoire
LA MAISON D’ANNE FRANK DEMANDE
DE L’AIDE AUX MEMBRES DE BECI
Qui connaît l’entreprise
bruxelloise « La Synthèse,
usine de produits chimiques » ?
La Maison d’Anne Frank (Anne Frank Stichting) à
Amsterdam s’attelle pour l’heure à une enquête
historique qui passe également en revue les sociétés du
père d’Anne, Otto Frank. Et il semblerait à l’heure actuelle
que, parmi toutes ces sociétés, La Synthèse aurait eu des
racines bruxelloises.
FICHUS
FICHIERS ?
A
nne Frank, c’est cette petite fille juive qui, durant la Deuxième Guerre
mondiale (de 1942 à 1944), a vécu dans la clandestinité avec sa famille
dans l’Annexe (Achterhuis) à Amsterdam. Durant toute cette période,
Anne y a tenu un journal intime. Leur clandestinité ayant été dénoncée, la famille Frank est arrêtée le 4 août 1944 par les nazis. Anne Frank ne survivra pas
à sa déportation dans les camps allemands d’Auschwitz et de Bergen-Belzen.
Après la guerre, son journal intime a été publié sous le titre de “Het Achterhuis”, ouvrage qui a été traduit en de nombreuses langues et s’est vendu à des
millions d’exemplaires.
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
23
Les chercheurs de la Maison d’Anne Frank savent que le père Otto Frank avait
créé, fin 1940, une société portant l’appellation de La Synthèse. “Il subsiste un
en-tête de lettre (voir photo) qui pourrait laisser croire qu’elle faisait partie de
l’entreprise bruxelloise La Synthèse, usine de produits chimiques, sise “Rue de
l’Agrafe 70, Bruxelles”. Cela daterait de 1940 approximativement”, nous confie
le chercheur Gertjan Broek. O
Roel Veyt
L’en-tête dont la
Maison d’Anne
Frank est en
possession.
Pouvez-vous nous aider ?
Archiving Solutions
Pourriez-vous aider la Maison d’Anne Frank à
récolter plus d’informations sur cette société
ou pourriez-vous lui renseigner une personne
à même de le faire ? Dans l’affirmative,
veuillez prendre contact avec :
sécurisation absolue
de vos back-ups
Anne Frank.
© AP/Reporters
M. Gertjan Broek
Anne Frank Stichting
Westermarkt 10
Postbus 730
1000 AS Amsterdam
T +31 20 5567 100
[email protected]
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vous bougez !
lance une nouvelle action d’épargne
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
24
Van Os-Sonnevelt lance une nouvelle action d’épargne amusante grâce à laquelle les
clients pourront choisir des cadeaux dans une boutique regorgeant de gadgets excentriques ‘blanc-bleu-belges’. Cette fois, le premier prix est un week-end de détente à Barcelone, comprenant une visite à elBulli. Les clients de
longue de date connaissent bien le fonctionnement
des actions d’épargne de Van Os-Sonnevelt: par tranche de location de mobilier, chaque client reçoit une
friandise à savourer immédiatement et accompagné
de points épargne. Ces points à collectionner sont à
coller sur une carte d’épargne. Une carte complétée
permet de choisir un ou plusieurs cadeaux. Et pas
n’importe quels cadeaux, mais toutes sortes de gadgets et autres articles amusants axés sur le thème des
bovidés. « Nous sommes quelque peu tributaires de
notre réputation », explique Gerard van Os, directeur
de la société. « Lors d’actions similaire en 1994 et 2000,
nous avons rassemblé les objets les plus excentriques
depuis la boisson Red Bull, à l’époque fraîchement
lancée sur le marché, jusqu’à un club de vacances allin au Koweït. Cette fois encore, nous avons déniché
quelques exclusivités. Nous proposons par exemple
un week-end dans une ferme incluant une session de
communication avec les vaches par le biais de caresses, le tout encadré par un(e) thérapeute du stress. Et
le fin du fin: un week-end VIP à Barcelone, proposant,
entre autres, une visite au restaurant elBulli, propriété
de Ferran Adrià. » O
Van Os-Sonnevelt
Industriepark
Weverstraat 12
1840 Londerzeel
T +32 52 30 36 36
F +32 52 30 36 38
[email protected] – www.vanos.be
« Notre réussite, c’est la
réussite de nos élèves »,
confie Charles Eon,
fondateur d’Admitis.
Laurence Bovy
est appelée
à présider la SNCB.
Port
de Bruxelles :
Laurence Bovy remet
son mandat
de Présidente
Laurence Bovy a annoncé qu’elle remet son
mandat de Présidente du Port de Bruxelles
à la disposition du Gouvernement bruxellois. Laurence Bovy est en effet appelée à
présider la SNCB, une fonction qu’elle ne
souhaite pas cumuler avec la Présidence
du Port de Bruxelles. Elle reste disponible, si le Gouvernement le souhaite, pour
assurer la présidence du Port jusqu’à ce
que son successeur soit désigné. Laurence
Bovy a été nommée Présidente du Port de
Bruxelles en avril 2007. O
Port de Bruxelles
Place des Armateurs 6
1000 Bruxelles
T +32 2 420 67 00
F +32 2 420 69 74
[email protected]
www.portdebruxelles.be
Admitis lance son nouveau site Internet
Admitis, spécialiste du cours particulier à domicile, a pour mission d’aider
les élèves du primaire et du secondaire
à réaliser leur potentiel et à préparer
leur avenir. Trop souvent, les élèves
sont livrés à eux-mêmes et doivent se
débrouiller seuls pour atteindre leurs
objectifs. À l’école, le professeur doit
s’occuper de toute une classe : malgré la qualité de son travail, il lui est
difficile de suivre individuellement
chaque élève. A la maison, les parents
n’ont pas toujours le temps ou les
connaissances nécessaires pour aider
efficacement leur enfant. Admitis propose une solution simple et efficace
de cours particuliers. Un enseignant
hautement qualifié se déplace au domicile de l’élève et l’aide à surmonter
ses difficultés. La démarche est très
simple : une connexion sur le nouveau
site Internet : www.admitis.com
Dès lors, vous pouvez rentrer en
contact avec l’un de leurs conseillers
qui établit un diagnostic pédagogique
dans le but de concevoir un programme adapté aux besoins de l’enfant.
Admitis sélectionne les meilleurs enseignants et se charge des démarches
administratives et de toute l’organisation des cours selon les préférences
des parents (lieu, horaires, matières…).
L’espace personnel du site web offre
ensuite une gestion simplifiée des
cours : suivi des progrès de l’enfant,
consultation de la date des prochains
cours… « Notre réussite, c’est la réussite de nos élèves. » confie Charles Eon,
fondateur d’Admitis. O
Admitis
Chaussée de Waterloo 391
1050 Bruxelles
T +32 78 15 55 00
www.admitis.com
© Reporters/Jan Van de Vel
Van Os-Sonnevelt
espace membres
vous aide
à obtenir vos
crédits bancaires
Le récent rapport du
Groupe de travail «
Crédits aux Entreprises
» piloté par la Banque
Nationale ainsi que le
dernier baromètre du
CeFiP le confirment : la
crise financière a rendu les banques beaucoup plus frileuses en
matière de crédits aux
Michel Gullentops, PME. L’exigence des
gérant de Caleo Consult. banques en terme de
garanties mais également d’informations s’est sensiblement accrue depuis plusieurs mois.
Nombreux sont les chefs d’entreprises qui se retrouvent démunis face
à cette nouvelle donne. Il est crucial
désormais de disposer d’un dossier
financier solide et bien documenté
pour convaincre son banquier. Calao
Consult est un cabinet conseils en
gestion administrative et financière,
spécialisé dans la préparation des
dossiers financiers. Calao Consult
aide les patrons de PME à établir un
diagnostic global (opérationnel et financier) de leur entreprise et à définir
leurs besoins de financement. Calao
Consult a aidé nombre d’entreprises à maintenir et même augmenter
leurs crédits. Pour mieux répondre à
la demande de nos nombreux clients
et informer les chefs d’entreprises de
l’ensemble de nos prestations, nous
avons lancé notre tout nouveau site
web : www.calaoconsult.be O
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T +32 2 378 10 33
F +32 2 378 46 33
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www.calaoconsult.be
les entreprises en évolution
Les entreprises subissent des perturbations très dures et doivent
réagir vite. Un accompagnement externalisé et personnalisé est
une solution efficace. WIZYOU représente une opportunité. Pour
les décideurs, encadrement rime avec prudence : budget selon disponibilités immédiates et engagement pour une période limitée.
WIZYOU offre une flexibilité attrayante pour les PME.
La dimension humaine n’est plus un complément éventuel à la réflexion. Elle est intégrée à l’analyse des affaires pour aboutir à une
performance globale. Diagnostic économique allié au Coaching
des acteurs de l’entreprise, WIZYOU innove !
Opérer un repositionnement stratégique, équilibrer les finances
court et long terme, rationaliser les procédures internes, élaborer
une vision partagée et responsabilisante, augmenter l’efficacité
des réunions décisionnelles… Vos sujets d’action ne manquent pas.
Nouveau Business plan, redéfinir les priorités, gérer la crise des
liquidités ou encore passer à la vitesse supérieure… des solutions
opérationnelles supposent une mise en œuvre rapide. WIZYOU
va plus loin que le conseil. Vous restez en permanence le maître
d’ouvrage, décidez de la durée de la mission et connaissez exactement votre coût à l’avance. WIZYOU c’est un programme que l’entreprise maîtrise. O
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Jean-Louis Baltus,
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Anne Guillaume,
direction coaching :
+32 499 94 04 80
Onet Belgium annonce des mesures
contre la grippe A H1N1
Le monde est durement touché par le
virus de la “grippe porcine“ A H1N1.
Dans notre pays, des dizaines de personnes ont été contaminées et au travail, on se prépare aux conséquences
de cette pandémie. Une des mesures
de prévention recommandée est d’intensifier le nettoyage des surfaces accessibles à un public élargi. Onet Belgium propose les mesures suivantes :
1. Se laver et desinfecter les mains de
facon reguliere et approfondie.
2. Se secher les mains avec des essuiemains en papiers jetables : N’utilisez pas de ‘sèche-mains électriques’.
Leur emploi fait augmenter le nombre de bactéries avec une moyenne
de 186% sur le bout des doigts et de
230% sur la paume des mains. Les
essuie-mains réutilisables sont également à éviter. Un séchage efficace
des mains élimine 42% de bactéries
en plus que lors d’un lavage des
mains sans essuyage correct.
3. Nettoyer régulièrement les poignées de portes, les robinets et les
claviers d’ordinateurs : Le virus peut
être transmis par des mains contaminées qui entrent en contact avec
des téléphones et des claviers de PC,
mais aussi avec des robinets et des
poignées de portes. O
Plus infos :
Daniel Antoine
directeur agence Bruxelles
+32 474 97 96 47.
Onet Belgium
Park Hill
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N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
Calao Consult
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boîte à outils
PREMIÈRE VAGUE D’ENREGISTREMENT EN 2010
REACH : une révolution industrielle
au pas de course
En 2010, la première vague d’enregistrement des substances chimiques devra être terminée le
30 novembre au plus tard. Cette première vague concerne les substances dont le tonnage est
supérieur à mille tonnes par an et par entreprise ainsi que les substances dites CMR (cancérigènes,
mutagènes et reprotoxiques). Les deux autres vagues auront lieu en 2013, pour les substances entre
100 et 1000 tonnes, et en 2018 pour toutes les substances dont le tonnage est compris entre une et
100 tonnes par an et par entreprise.
L
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
26
e règlement REACH ouvre deux
nouvelles frontières. En premier
lieu, il oblige des entreprises
concurrentes sur le marché à collaborer au sein de forums, dits SIEF, pour
présenter un dossier commun à l’approbation de l’Agence européenne des
produits chimiques (ECHA) à Helsinki.
Naturellement les règles de concurrence continuent de s’appliquer et la
coopération ne peut concerner que la
constitution du dossier en excluant
toute information à caractère commercial.
Inversion de la preuve
En outre le règlement REACH inverse
la charge de la preuve. Dans la grande affaire de l’amiante, les victimes
se sont longtemps battues pour que
leurs droits soient reconnus. Sous
REACH, il n’appartient plus à la victime présumée d’une substance toxique de prouver qu’elle est en fait la
victime, c’est à l’industriel de prouver
que son produit est non toxique. Cette
inversion de la preuve est le socle du
règlement REACH et met en lumière
l’amplitude du changement. Les entreprises doivent donc s’assurer qu’elles répondent à toutes les contraintes
réglementaires et en premier lieu au
respect du calendrier imposé.
Il ne reste qu’une petite année avant
les vraies échéances. La fracture est
pourtant grande entre le volume des
pré-enregistrements effectués fin
2008 (150.000 substances pré-enregistrées par 65.000 entreprises) et le
relativement petit nombre de forums
mis actuellement sur les rails de 2010,
soit 1.900 à la fin octobre. Cette fracture interpelle à la fois le régulateur et
l’industrie. Une raison de cette faible
montée en régime est le manque de
candidats «lead registrant» pourtant
nécessaires à la constitution du dossier
commun. Il faut savoir que la constitution d’un dossier d’enregistrement
peut prendre de quelques semaines
à plusieurs mois, selon la complexité
du dossier et les études toxicologiques
nécessaires à sa confection.
© Photo Science Library/Reporters
«Cherche lead registrant
désespérément»
«Cherche lead registrant désespérément» n’est pas encore d’actualité
mais le temps presse. Les entreprises doivent rapidement amorcer la
constitution de leurs dossiers (un
forum par substance), quitte à prendre le leadership de leur forum si personne ne se présente. Attendre que
d’autres prennent l’initiative serait la
plus mauvaise des stratégies. REACH
a créé un vaste échiquier sur lequel se
La première vague d’enregistrement
des substances chimiques devra être
terminée en 2010.
positionnent les leaders du marché. La
garantie de la continuité de sa présence sur le marché pour une entreprise
ne sera obtenue que par un enregistrement réussi. Quand une substance
chimique est stratégique pour une entreprise, seule une approche volontariste est possible.
Les PME sont souvent peu
équipées
Les PME sont souvent peu équipées
pour affronter seules le parcours
d’obstacles qu’est un enregistrement
REACH. Les ressources humaines sont
limitées et les exigences de REACH
une charge additionnelle malvenue
dans une économie chahutée comme
aujourd’hui. Certes les PME peuvent
s’adosser à leurs fédérations - beaucoup l’ont fait - et dans certains cas
obtenir l’aide d’agences gouvernementales. Elles peuvent aussi faire
appel à des prestataires de services
spécialisés. Quoi qu’elles fassent, la
responsabilité ultime de l’enregistrement reste la leur. D’où l’importance
pour le management de ne plus tergiverser. Les observateurs craignent en
effet des embouteillages dans la ruée
vers l’enregistrement 2010. O
André Clodong
REACH est le cœur de métier de la société de
conseil EcoMundo. Basée en France, EcoMundo
a depuis l’été 2009 une présence à Bruxelles
via Beci avec qui elle a un partenariat couvrant
l’impact du règlement REACH sur l’industrie.
Le représentant est André Clodong.
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communication, des taxis, des foires et
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Vendredi 20 mars 2010
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Media partners
event
BECI ENERGY BREAKFAST
Des primes
régionales
bienvenues
Bruxelles Environnement propose un
accompagnement aux entreprises
désireuses d’améliorer l’efficacité
de leur bâtiment en termes
de consommation d’énergie,
notamment pour les aider à
s’y retrouver dans le dédale
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
28
des primes. Ouf !
Evelyne Huytebroeck, ministre de l’Energie lors de BECI Energy Breakfast.
L
es entrepreneurs bruxellois
qui souhaitent virer au vert,
en raison de principes moraux
et civiques largement partagés, sont
nombreux. Ils savent qu’actuellement, des solutions technologiques
fiables existent, à portée de la main.
L’avantage en termes de rentabilité
économique de leur investissement,
à long terme, ne leur échappe pas.
Et ils savent aussi, le plus souvent,
que l’investissement à prévoir n’est
plus exorbitant, d’une part, et qu’il
peut être réduit, d’autre part, grâce
à l’intervention des autorités. Ce
qu’ils ignorent souvent, en revanche, c’est la marche à suivre pour
obtenir ces aides ou la proportion
dans laquelle la facture finale sera
allégée.
innombrables solutions techniques
ou de financement. C’est en tout
cas ce qu’ont rappelé Grégoire Clerfayt, directeur de cabinet adjoint de
la ministre Evelyne Huytebroeck
(Ecolo), et Horia Bali, facilitateur
tertiaire au sein de Bruxelles Environnement, aux dirigeants d’entreprise rassemblés lors de BECI Energy breakfast (07/10).
« Toute personne qui s’occupe d’un
bâtiment tertiaire ou industriel
consommant de l’énergie peut nous
contacter par téléphone, courriel, fax
ou visite en nos locaux, pour obtenir
non seulement des informations générales sur les primes énergie ou les
technologies disponibles, mais aussi
une assistance technologique, une
analyse critiques des études de fai-
Bruxelles environnement veille,
pourtant, et se tient à la disposition de quiconque souhaiterait un
renseignement, un conseil, voire un
audit ou encore un guide parmi les
Pierre Thonon, administrateur
directeur général de BECI.
Christophe Barbieux, Bruxelles
Environnement (IBGE).
Bruno Vander Maelen,
technical services manager
de Electrabel.
event
BECI Energy Breakfast
De A à E
Ces dernières concernent tous les
aménagements concédés à un bâtiment pour le rendre plus économe en
énergie et ce, à tous les stades de leur
réalisation, de la conception à la mise
en marche. La série de primes A interviennent au stade préalable au début
des travaux : pour l’audit énergétique, les études de faisabilité d’installations de techniques « non-classiques », la conception énergétique à
l’aide de simulations, et l’installation
d’un système d’enregistrement des
flux énergétiques. Elles s’élèvent à la
moitié de l’investissement consenti
par l’entreprise ou l’organisation qui
exploite les lieux.
Cet Energy Breakfast et les prochains sont organisés
dans le cadre du projet
With the support of
Disclaimer
The sole responsibility for the content of this presentation lies with
the authors. It does not necessarily reflect the opinion of the European Communities. The European Commission is not responsible for
any use that may be made of the information contained therein.
Temps bien investi
Les autres primes accordées par la
Région concernent les améliorations
de systèmes de chauffage (pour un
montant de 30 à 40% de celui de la
facture) ou les installations permettant de produire de l’énergie à partir
de sources renouvelables (pour 40%
du prix total de l’installation). Les
primes E s’appliquent aux optimisations de l’efficacité énergétique des
bâtiments. Enfin, la primes G1 se réfère aux actions des fédérations professionnelles en faveur de l’efficacité
énergétique (100% du projet subsidié),
tandis que la G2 récompense le choix
d’un fournisseur local (0,025euros/
kWhé pendant 15 ans).
Heureusement que Bruxelles environnement guide les intéressés dans
ce dédale de bonus ! Ainsi que dans
les processus à suivre pour les obtenir. Dans tous les cas, en effet, la demande s’accompagne d’un formulaire dûment et précisément rempli. Ce
travail demande deux heures environ. Un investissement en temps de
taille, certes, mais vite rentabilisé. O
Carline Taymans
Photos : © Dany Gys/Reporters
La série de primes B concerne les installations proprement dites, à l’exception des systèmes de chauffage
(concernés par la série de primes C).
Elles représentent une participation
de 20 à 35 euros par m2, selon le type
d’isolant utilisé, aux coûts de travaux
d’isolation (toiture, murs extérieurs,
par l’intérieur ou l’extérieur, sols et
fenêtre, conduites d’eau chaude) ou
à l’installation d’une toiture verte,
extensive ou intensive, à concurrence
de 50% de la facture totale, voire encore à la pose de protections solaires extérieures ou d’un système de
ventilation ou de refroidissement.
Une prime (la B10a), non cumulable
avec les primes « isolation et ventilation », s’adresse même à ceux qui
rendent leur bâtiment, neuf ou plus
ancien, « passif », c’est-à-dire à basse
consommation d’énergie. Cette qualité s’atteste sur base de critères stricts
établis par la Région.
Les entrepreneurs bruxellois
qui souhaitent virer au vert,
étaient nombreux lors du BECI
Energy Breakfast.
29
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
sabilité ou une relecture critique des
cahiers des charges », a insisté Horia
Bali, avant de revenir en détail sur
les différentes primes énergie régionales en vigueur actuellement.
Rendez-vous en février et avril 2010 pour les prochains events autour de l’énergie.
Consultez notre agenda pour connaître les dates
exactes : www.beci.be/agenda
Pour tout contact :
Brigitte van der Mensbrugghe – [email protected]
boîte à outils
Les recours de l’acheteur insatisfait
Au départ d’un exemple très simple, on peut aisément comprendre la différence entre les
trois situations les plus fréquemment rencontrées par l’acheteur insatisfait :
1
2
30
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
3
J’achète une camionnette qui
a des dimensions bien précises. On me livre une camionnette d’un autre modèle, qui a
d’autres dimensions. Il y a nonconformité par rapport à la commande, et donc manquement à
l’obligation de délivrance.
J’achète une camionnette, on
me la livre et je l’utilise. Des
problèmes apparaissent, qui révèlent l’existence d’une fissure
dans le moteur. Il y a matière à
garantie des vices cachés.
Un exemple un peu macabre,
mais tiré d’une affaire réelle :
je suis entrepreneur de pompes
funèbres et j’achète un break à
usage de corbillard. On me livre
le véhicule que j’ai commandé,
mais il apparaît que, par ses
dimensions, il ne peut servir à
cet usage. J’ai donc commis une
erreur, qui peut conduire à la
nullité de la vente pour vice du
consentement.
La difficulté que rencontre l’acheteur
insatisfait ne tient donc pas à la pauvreté des recours qui s’offrent à lui.
Au contraire, il y en a presque trop !
Parfois même ils se chevauchent, se
cumulent. Ainsi, dans l’exemple du
corbillard, l’acheteur du break pouvait
non seulement demander la nullité de
la vente pour erreur (pour autant que
celle-ci soit jugée excusable), mais il
aurait pu aussi faire jouer la garantie
des vices cachés « fonctionnels », c’està-dire des vices qui n’affectent pas
la chose elle-même mais seulement
l’usage que l’acheteur veut en faire,
au su du vendeur. Cette multitude
de recours entraîne sans doute pour
l’acheteur une difficulté à choisir,
mais elle est aussi pour lui une aubaine puisqu’elle lui permet de choisir
le recours le plus approprié ou celui
Que faire avec un véhicule qui par ses dimensions
ne peut servir à votre usage ?
qui lui procurera le meilleur résultat.
Ainsi la nullité pour erreur sera moins
intéressante pour lui que la garantie
des vices cachés, qui lui permettra
d’obtenir plus facilement des dommages et intérêts, si du moins le vendeur
est un professionnel. Mais la garantie
des vices cachés doit être soulevée « à
bref délai », alors que l’action en nullité peut l’être pendant dix ans !
Il y a donc – lorsque le choix entre plusieurs recours existe – plusieurs paramètres à prendre en considération
pour exercer tel recours plutôt que
tel autre, ou pour présenter l’un en
ordre principal et l’autre en ordre subsidiaire : il faut prendre en considération les conditions de preuve à fournir,
qui ne sont pas les mêmes dans tous
les cas ; les conditions de délai, bien
sûr ; l’anéantissement de la vente ou
au contraire son exécution forcée ; les
conséquences, en particulier financières, du recours choisi, etc. : autant de
questions à examiner cas par cas.
N’oublions pas non plus que la qualité de l’acheteur et celle du vendeur
sont loin d’être indifférentes. Ainsi,
lorsqu’un vendeur professionnel vend
un bien à un consommateur profane,
la possibilité qu’a celui-ci d’invoquer
un manquement à l’obligation de délivrance est, depuis quelques années,
infiniment plus large qu’auparavant.
La matière est donc non seulement
complexe, mais également évolutive
aussi bien dans la loi que dans la jurisprudence. J’espère néanmoins, par le bref aperçu
qui précède, avoir pu
dégager quelques lignes
claires. O
© Reporters
François Glansdorff
Avocat associé
Janson Baugniet
Un présentoir Bizzbox dans votre entreprise ?
Communiquer via le réseau Bizzbox ?
l’actualité économique bruxelloise
bizzbox news
02 345 74 55 - [email protected]
INFORMER. COMMUNIQUER.
Les entreprises ont enfin leur réseau.
Grâce à 200 points de diffusion disséminés dans 390 entreprises à Bruxelles, les présentoirs Bizzbox
diffusent l’information économique et institutionnelle des acteurs bruxellois. Créé en association
avec Beci, le réseau veut renforcer les relations entre institutions de la capitale et promouvoir l’activité économique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif.
BIZZ
BOX
FOCUS – Incitants financiers :
Bruxelles Export muscle vos exportations
Les entrepreneurs bruxellois sont encore plus nombreux à solliciter les aides financières
de Bruxelles Export. La crise renforcerait-elle leur volonté d’expansion vers l’étranger ?
Les entreprises bruxelloises s’engagent de plus en plus dans la prospection de marchés en croissance hors
de l’Union européenne. Leur participation régulière aux foires et salons
spécialisés atteste que ceux-ci restent
un lieu idéal pour nouer des relations
d’affaires et conclure des contrats.
Les exportateurs accroissent aussi
leurs efforts pour réussir leur communication à l’étranger : le succès de
l’aide octroyée pour la réalisation de
dépliants, catalogues, sites Internet
ou CD-ROM le démontre. En bref, l’organisation de voyages de prospection
et la participation aux foires et salons
de renommée mondiale représentent, avec la réalisation de supports
promotionnels, 94 % des demandes
de subsides !
Tout aussi essentiels
Moins sollicités, les incitants pour se
former à l’export ou recourir à un
expert en commerce extérieur sont
pourtant fort utiles aux jeunes entreprises. L’exportation est un métier qui
nécessite une stratégie commerciale,
une connaissance des législations
étrangères, des habitudes de consommation, des façons particulières de
traiter les affaires… Certaines sociétés reçoivent aussi des subsides de
Bruxelles Export pour participer à des
appels d’offres qui ciblent des marchés hors UE.
Les plus récents
Depuis 2007, deux autres incitants
complètent la panoplie d’aides. L’un,
assez pointu, vise la formation technique à Bruxelles de clients potentiels
provenant de pays hors UE. Cette formation est le plus souvent liée à l’utilisation d’équipements spécifiques.
Le second encourage l’ouverture de
bureaux collectifs de représentation
hors de l’Union européenne. Une me-
sure innovante par son ambition de
réaliser des économies d’échelle en
regroupant des PME qui prospectent
ainsi plus facilement et à meilleur
compte les marchés visés.
Simplification et accélération
de la demande
Manque de temps et lourdeur des
procédures ont souvent freiné les
patrons dans leurs démarches d’obtention de subsides. Bruxelles Export
l’a compris et propose en ligne un
formulaire unique de demande pour
tous les incitants financiers sur www.
bruxelles-export.be, « aides financières ».
De même, Bruxelles Export vous
aidera aussi à élaborer vos demandes
via le 02 800 40 00 ou [email protected]. O
Bon à savoir
COURS DE LANGUE - F9 Languages in Brussels
F9 Languages in Brussels, précédemment Fondation 9 asbl, propose des cours de langue
(individuels ou de groupes, intensifs ou à la carte, en entreprise ou en ses locaux) destinés
aux particuliers et aux entreprises.
Fondée en 1989 sous l’égide de l’Université Libre de Bruxelles, de BECI et de la Ville de
Bruxelles, l’école est devenue ce mois d’avril F9 Languages in Brussels. Nouveau nom,
nouvelle dynamique, évolution de son image, c’est aujourd’hui une toute nouvelle équipe qui porte ces changements.
Les différentes formules de cours et la qualité des professeurs ‘native speaker’, couvrant toutes les langues européennes
et plus, ont déjà convaincu plus de 100 000 personnes !
BIZZBOX y est présent !
Infos :
Chérine KAYNAK
02/627.52.52
[email protected]
www.f9languages.eu
31
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
Les incitants financiers
les plus prisés
boîte à outils
BECI ET WOMAN’S ACADEMY LANCENT DES ATELIERS
UNIQUEMENT POUR LES FEMMES
« 70% des formations sont suivies par les hommes ! »
La plupart des business trainings proposés sur le marché sont donnés par des hommes et les
femmes participantes sont souvent une minorité. L’Institut de l’égalité Femmes-Hommes estime
que les formations offertes par les entreprises sont suivies à 70% par les hommes ! Les horaires, les
méthodes d’apprentissage et la manière d’aborder les sujets sont souvent basés sur des habitudes
masculines. Il faut aussi que les femmes se donnent « la permission » de quitter leur travail pour se
former sans oublier qu’elles doivent aussi « oser » demander à leur entreprise la possibilité d’y aller.
C’
est pourquoi BECI organisera les 19 novembre et 3 décembre prochains deux ateliers de formation dans le cadre de
sa Woman’s Academy en collaboration avec JUMP « Empowering Women, Advancing the Economy ». Ces ateliers, animés
par des femmes expertes et spécialement conçus pour les femmes,
aborderont deux sujets qui les touchent plus particulièrement.
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
32
« La Stratégie de l’audace »
par Geneviève Smal
De la prospection à la fidélisation, de la recherche d’idées
neuves à l’entreprenariat et à l’utilisation de nouveaux
modes de communication, on sait tous que l’audace va donner de nouvelles solutions vivifiantes, mener l’entreprise vers
le haut et la fera se distinguer. On sait souvent moins comment s’y prendre. Trouver de nouvelles solutions, prendre des
décisions novatrices ne sont plus des envies mais sont devenus de réels besoins.
En quelques heures, venez découvrir de nouvelles façons
de créer. Il existe de multiples possibilités de faire preuve
d’audace. Grâce à quelques ficelles inédites et originales et
quelques techniques puissantes, vous allez apprendre à quitter le confort des situations connues pour vous plonger dans
l’inconnu de la réussite.
« Quoi que tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a
du génie, du pouvoir, de la magie » Goethe
Comedienne
Geneviève Smal.
Geneviève Smal est comédienne. Plus de quinze
ans d’expérience dans la formation en communication verbale et relationnelle lui confèrent
une grande expérience des formules et potions
magiques. Diplômée en Communication, en
Management et Conseil en entreprise, Geneviève
Smal met son Premier Prix de Conservatoire en
Arts de la Parole au service de ceux et celles qui
veulent aller plus loin
19/11/09 : « La Stratégie de l’audace » par Geneviève Smal
de 17h30 à 19h30 - Prix : 65 € tvac
Lieu : BECI – avenue Louise, 500 à 1050 Bruxelles
Pour en savoir plus et pour vous inscrire :
[email protected]
« Techniques de gestion du
temps pour femmes actives »
par Monique Chalude
Les rôles traditionnels des hommes et des femmes ont évolué.
Chacun(e) souhaite concilier vie professionnelle et vie privée.
Comment s’y prendre ? Cette formation accompagne les participantes dans leur démarche personnelle pour une meilleure vision des différentes options possibles.
L’atelier vous aidera à répondre aux questions suivantes :
cultivez-vous le mythe de la Superwoman qui excelle dans
tous les domaines et tous les rôles ? Sur vos 24h, comment
structurez-vous votre temps quotidien ? A quels types de
temps accordez-vous la priorité ? Temps professionnel, temps
familial, temps personnel, temps bénévole, temps associatif?
Passez-vous d’une culpabilité à une autre ? Vous découvrirez
ensuite des techniques et des méthodes de gestion du temps
et comment les mettre en place.
Monique Chalude est Partner et Management Consultant (MC2-Monique
Chalude Consultants). Spécialisée dans
le domaine du travail des femmes et de
leur carrière, elle mène des activités de
recherche, de formation, de consultance
et de coaching de femmes dirigeantes.
Monique Chalude, management consultant.
03/12/19 : « Techniques de gestion du temps pour femmes
actives » par Monique Chalude
de 13h30 à 17h00 - Prix : 150 € htva
Lieu : BECI – avenue Louise, 500 à 1050 Bruxelles
Pour en savoir plus et pour vous inscrire :
[email protected]
beci, un soutien à l’entreprise de a à z
Véronique Buelens, responsable du Guichet d’Entreprise BECI
En direct du Guichet d’Entreprise
Pourquoi des entrepreneurs se butent encore à des difficultés administratives ? Exemple de dysfonctionnement
et réponse pour y remédier.
Hélas, il ne s’agit pas d’un cas isolé.
La raison de ce bug dans le parcours
du combatif entrepreneur ? On tend
à une simplification administrative,
mais il reste trop d’intervenants, la
procédure actuelle n’est pas claire
pour tous. En résumé, une meilleure
communication s’impose.
Tout savoir sur le diplôme
de gestion
Pour démarrer son affaire, le futur
entrepreneur doit prouver qu’il peut
la gérer. À priori, en fournissant une
attestation de gestion. En pratique,
les diplômes d’humanités secondaires
supérieures de l’enseignement général ou technique, délivrés avant 2000,
donnent d’office accès à la gestion. Le
cas échéant, une 1ère expérience d’indépendant ou de dirigeant salarié fait
aussi l’affaire. Après 2000, les programmes scolaires prévoient ces cours
en option et ceux-ci requièrent un
examen supplémentaire. « Il faudrait
être plus clair. Le niveau de l’enseignement latin grec ou latin math devrait
suffire. Mais l’étudiant mal informé
qui ne prend pas l’option, risque d’être
bloqué », prévient Véronique Buelens,
Responsable du Guichet d’Entreprise
BECI. Des alternatives ? Impliquer un
membre de la famille (au 2nd rang),
passer au jury central ou suivre des
cours en Gestion (3 mois).
La Banque Carrefour
grande base de données de toutes les
entreprises, est à jour et entend bien le
rester. En opérant des contrôles à distance : « L’entreprise a–t-elle bien un
caractère commercial, son gérant a-til bien le diplôme de gestion requis ? »,
illustre Mme Buelens. O
Sylvie Cousin
Une question ?
Contactez le Guichet
d’Entreprise !
Guichet d’Entreprise BECI
Véronique Buelens
T +32 2 643 78 09
[email protected]
www.beci.be/guichet
Un dossier en ordre est essentiel pour
démarrer son activité comme pour
la poursuivre. La Banque Carrefour,
NOUVEAU !
BECI Executive Meeting
Visiter des entreprises d’exception dans un cadre d’exception entre chefs d’entreprises, telle
est la vocation des Beci Executive Meetings !
Cinq fois par an, le CEO d’une société de plus de 100 employés recevra les patrons de PME de minimum 20 travailleurs. Ce nouveau projet a pour vocation de mettre en
relation des chefs d’entreprises.
Cette année, vous aurez l’occasion de découvrir les rotatives
du Groupe Rossel, le Palais des Congrès de Bruxelles rebaptisé Square Brussels Meeting Centre, les nouveaux bureaux
de Microsoft, Viage et enfin le Musée de l’IT chez Unisys.
Nos sponsors :
Le premier rendez-vous se tiendra dans le magnifique
centre de congrès Square Brussels Meeting Centre ce jeudi
3 décembre.
Pour plus d’information,
visitez notre site www.beci.be/executivemeetings
ou contacter directement Ikram Ouadrassi au 02 643 78 05
33
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
U
n spécialiste en audiovisuel
veut créer sa société. Il revient de chez le notaire. Il a
payé ses frais de constitution, le greffe
a ouvert son numéro d’entreprise. Notre client arrive au guichet de la BECI
qui est contraint de lui annoncer la
mauvaise nouvelle : il lui manque une
attestation de gestion.
© PhotoAlto/Reporters
beci, un soutien à l’entreprise de a à z
CENTRE POUR ENTREPRISES EN DIFFICULTÉ
É
Cela arrive aux meilleures
N’importe quelle entreprise peut connaître un jour ou l’autre des
Plus tôt on
consulte, plus
l’entreprise a
des chances de
se redresser.
difficultés. Prises à temps, elles peuvent n’être que passagères.
Aujourd’hui, BECI voudrait encore agir plus tôt et aller plus loin.
P
pas toujours d’ordre financier. C’est
ainsi que BECI a conclu un partenariat avec le Barreau de Bruxelles pour
proposer aux entreprises en difficulté un Pro Deo juridique. Pour son Pro
Deo comptable, BECI collabore avec 5
associations professionnelles.
our aider les entreprises dans
leurs moments de crise, internes ou externes, BECI a créé, il
y a 5 ans, le Centre pour Entreprises
en difficulté (CEd), financé par la Région de Bruxelles Capitale.
Diagnostiquer, informer,
aiguiller
Osez consulter
L’équipe d’Oliver Kahn, Responsable du CEd, réunit des compétences
juridiques, financières et générales.
Grâce à une approche méthodique et
éprouvée, elle peut poser d’emblée un
1er diagnostic et qualifier la situation.
Puis en fonction de celle-ci, délivrer
l’info légale dont doit disposer le chef
d’entreprise. « C’est lui qui reste maître de ses choix, nous sommes là pour
l’encourager à aller plus loin, à accepter la visite d’un conseiller externe,
par ex. », explique Olivier Kahn.
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
34
ces
es de se redresser. « Nos statistiques
iques le prouvent, nous aurions
pu sauver beaucoup de dossiers, s’ils
avaient été soumis plus tôt », motive
O. Kahn : « Notre objectif après 5 ans
n’est plus de faire du volume mais de
consulter plus en amont, nous avons
plus de marge de manœuvre. » O
Pro Deo
Le CEd aiguille le chef d’entreprise,
selon le problème détecté. Et il n’est
Sylvie Cousin
« Avec la crise, nous recevons de
plus en plus de dossiers et nous remarquons que la qualité des cas qui
nous sont soumis est elle aussi en
hausse », dévoile Olivier Kahn. Personne n’échappe à des difficultés de
parcours.
Centre pour Entreprises en difficulté- BECI
Avenue Louise 500- 1050 Bruxelles
www.ced-com.be
Prévenir plutôt que guérir
Pour nous contacter :
« Je pressens un problème avec mon
associé. J’attends, je ne sais comment
réagir … » Mais pourquoi attendre ?
Les effets en chaîne suivront… « 60%
nous consultent au stade trop avancé
de l’endettement bancaire, fiscal et
social », témoigne O. Kahn. Plus tôt on
consulte, plus l’entreprise a des chan-
Cindy TORINO
Conseillère - Juridique
T +32 2 643 78 48 – [email protected]
Fabienne MALAISE
Conseillère - Financier
T +32 2 643 78 07 – [email protected]
WORKSHOP : 10 ACTIONS POUR FIDÉLISER SA CLIENTÈLE
Votre
clientèle
est une
pièce
maîtresse
de votre
business.
L
a raison économique vous incite à
traiter tous vos clients indifféremment ? Ou le client fidèle mérite
pour vous un traitement à la hauteur de
son attachement à votre entreprise ?
Pensez-vous revêtir aux yeux de votre
client fidèle la même importance que vous
ne lui accordez ?
Si votre client vous choisit, est-ce dû au hasard ou est-ce parce qu’il vous a en tête ?
Comment, en pratique, être à tout moment
dans son esprit et le jour où il aura besoin
de vos services ?
© PhotoAlto/Reporters
Être absent, c’est céder la place au concurrent
1 journée & 10 actions pour fidéliser votre clientèle. Un workshop
pragmatique et utile, à appliquer dès votre retour.
Votre clientèle est une pièce maîtresse
de votre business. Une fois acquise, en
fait dès la première commande, il vous
faut créer les conditions pour préserver
et développer la relation. Celle-ci devrait vous apporter chiffre et marge au
moins 5 années.
La gomme du temps passe 4 fois par
an. L’échéance critique est donc le trimestre… Alors, quelles sont les actions
concrètes que vous pouvez entreprendre tous les 4 mois dans votre entreprise ? O
Le workshop « 10 actions pour fidéliser sa clientèle » du 11 décembre est animé par Patrick
Stenpien. L’orateur, roué aux techniques de formation-action et ayant une pratique commerciale avérée, viendra expliciter ses 10 conseils
d’action. Chacun des dix principes sera illustré
concrètement et commenté en groupe (une dizaine de chefs d’entreprise, vos alter ego…) et
chaque participant repartira avec une check-list
à mettre en pratique dans son entreprise.
Vendredi le 11 décembre de 9 à 17 heures, BECI,
Avenue Louise 500, 1050 Bruxelles.
Infos et inscription : Alexandra Chen
T +32 2 643 78 13
[email protected] ou www.beci.be/events
boîte à outils
Richard Roose,
directeur Brand
in Progress.
STARTER DU MOIS
« J’ai grandi avec la volonté
de créer ma propre société »
Quel est votre parcours ?
En commençant ma carrière professionnelle chez Master Foods, j’ai
parfait ma formation universitaire
en suivant des cours de management
à Solvay en cours du soir. Mon père
ayant exercé une profession libérale,
j’ai grandi avec la volonté de créer ma
propre société. Avec ce but en tête,
il me semblait important d’acquérir de l’expérience dans des secteurs
différents. Durant 15 ans, j’ai donc
travaillé pour diverses organisations,
dans des marchés et des secteurs variés. J’ai travaillé pour Mars Alimentaire, Taxipost, la pme bruxelloise
Pierre Marcolini ou encore Lacoste.
Dans ces sociétés, je suis intervenu
dans le développement commercial
et marketing au niveau national ou
international, et le repositionnement
stratégique des organisations.
Pourquoi l’idée d’entreprendre ?
Depuis avril 2008, avec mon associée spécialisée dans le marketing,
nous avons créé la structure Brand In
Progress, spécialisée dans le conseil
en développement stratégique de
marques, la gestion d’équipes et le
développement des départements
commerciaux et marketing. Notre
approche globalisée est basée sur la
« Brand Attraction ». Notre but est de
maximiser la « Brand Attraction » en
travaillant sur les deux pôles qui la
définissent c’est-à-dire la «Brand Perception » et la « Brand Experience ».
Nous avons constaté au cours du premier semestre 2009 une baisse des
demandes de missions, à la suite des
événements économiques de la fin
2008. En revanche, depuis le mois de
juin la tendance s’est inversée. Dans
la conjoncture actuelle, il est donc
plus important que jamais d’être
réactif. Nous recevons de nombreuses demandes de sociétés étrangères
pour les conseiller dans leur implantation sur notre marché.
Quelles qualités faut-il
avoir pour être un bon chef
d’entreprise ?
Il faut avoir une vision stratégique
à long terme et surtout « garder le
cap ». Connaître et prendre en compte ses points faibles et ses points forts
est également une nécessité. Il nous
semble primordial de se tenir à ses
valeurs et à son plan de développement. Etre persévérant, endurant,
savoir gérer son temps et bien s’entourer sont des qualités obligatoires
pour monter sa propre structure.
Comment voyez-vous
la Belgique en termes
d’entreprenariat ?
A notre niveau, la création d’entreprises ne bénéficie que de très peu de
subsides, ou d’aides pour le recrutement de collaborateurs, ni d’actions
suffisante en formation continue.
Ceci est préjudiciable au développement économique et à la création de
PME, contrairement à la France qui
encourage activement la création
d’entreprises dans le secteur du service.
Quelles difficultés avez-vous
rencontrées lors de la création
de votre structure ?
BECI et principalement Madame Zaccagnini nous ont aidé avec efficacité
à accomplir les formalités de création de notre structure. Sans eux les
démarches auraient été longues et
complexes.
Quels conseils donneriez-vous
aux personnes qui hésiteraient
à se lancer dans la création
d’entreprise ?
Il est fondamental d’avoir une très
bonne connaissance de son marché
et d’en avoir fait une analyse poussée. Le « business plan » est une étape
qu’il ne faut pas négliger et mérite
que l’on y passe le temps nécessaire.
Ce dernier doit être développé à long
terme et revu constamment en fonction de la fluctuation du marché.
La règle de base est d’avoir une trésorerie solide et de bien mesurer son
« return on investment ».
Recommanderiez-vous
l’accompagnement des
conseillers de BECI starters ?
Très certainement, l’expertise de la
BECI est unique et « multi-marchés ».
Ce service nous donne de nombreuses
informations et nous permet aussi
d’échanger des « best practices » avec
d’autres membres et nous propose
un suivi tout au long de notre développement. O
Propos recuellis par Mirella Zaccagnini
Carte d’identité :
Nom : Richard Roose
Diplômes :
Licencié en Sciences
Economiques de l’ULB
Enseigne : Brand In Progress
Date de création : avril 2008
Adresse :
Avenue Louis Lepoutre 87,
1050 Bruxelles
35
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
Comment se porte votre
marché ?
Assemblée Générale BECI 2009
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
36
Composition du Conseil
d’Administration de BECI
Chambre de Commerce de
Bruxelles pour l’exercice 2009-2010
Nomination par l’Assemblée Générale
du 15 octobre 2009
Alain BERLINBLAU
Jean-Paul BISSEN
Patrick BONTINCK
Patrick BRAUNS
Alexandre CLEVEN
Thierry CONRADS
Xavier DAMSTER
Jean-Claude DAOUST
Théo DE BEIR
Michel DE BIÈVRE
Etienne DEFRAIGNE
Denis DEFORGE
Alain FLAUSCH
Evelyn GESSLER
Baudouin GILLIS
Michel GOVAERTS
Bernard GUSTIN
Isabelle HAMBURGER
Paul HEGGE
Jacques INDEKEU
Jean-Pierre JAUCOT
Liliane KNOPES
Pierre KONINGS
Sophie LECLERCQ
Dominique LEROY
Philippe LHOMME
Karel LOWETTE
Pierre MARCOLINI
Ine MARÏEN
Jean-Luc MASSCHELEIN
Louis-Philippe ORBAN
Jean PUTMANS
Alain RADELET
Frédéric ROUVEZ
Baudouin RUQUOIS
Christian SANDERS
Geert STREULENS
Serge STROINOVSKY
Pierre THONON
Sam VAN DE KERCKHOF
Judith VAN GELUWE
Emmanuel VAN INNIS
Jean-Claude
VANDENBOSCH
Baudouin VELGE
Guido VISSERS
Herman VYVERMAN
Olivier WILLOCX
Philippe ZONE
Jose ZURSTRASSEN
Diane ZYGAS
Président BECI
Emannuel VAN INNIS
Vice-présidents
Alexandre CLEVEN
Jean-Claude DAOUST
Karel LOWETTE
Administrateur
délégué
Olivier WILLOCX
Administrateur
directeur général
Pierre THONON
Secrétaire général
Joëlle EVENEPOEL
Composition du Conseil d’Administration de BECI
Union des Entreprises de Bruxelles pour l’exercice
2009-2010
Nomination par l’Assemblée Générale du 15 octobre 2009
Guy-Marc BAUDE
Brigitte BOONE
Yves BOSTEELS
André BOUFFIOUX
Stephan BROECKX
Bernard BROZE
Bart BRUSSELAERS
Alexandre CLEVEN
Bruno COLMANT
Bernard COLS
Michel CROISÉ
Jean-Claude DAOUST
Anya DE BIE
Michel DE BIÈVRE
Jean-Antoine
DE MUYLDER
Jean-Claude
DEBUSSCHE
Jean-Jacques DELENS
Luc DEMEZ
Marc
DESCHEEMAECKER
François DESCLÉE
DE MAREDSOUS
Claude DESSEILLE
Alain DEVOS
Etienne DEWULF
Michel EECKHOUT
Eric EVRARD
Alain FLAUSCH
Christian FRANZEN
Yvan HUYGHEBAERT
Evelyn GESSLER
Luc GEUTEN
Philippe GILLION
Baudouin GILLIS
Michel GOVAERTS
Bernard GUSTIN
Paul HATRY
Luc HUJOEL
Olivier JORIS
Véronique JOSEPH
Marc JOSZ
Pierre KONINGS
Philippe LACROIX
Jean LAMPE
Paul LENAERTS
Dominique LEROY
Laurent LEVAUX
André LOUWAYE
Karel LOWETTE
Didier MALHERBE
Dominique MICHEL
Chris MORIS
Philippe NEYT
Olivier NIFLE
Remo PELLICHERO
Gaëtan PIRET
Jean-Luc QUOISTIAUX
Alain RADELET
Pierre ROBA
Paul SOETE
Stéphan SONNEVILLE
Eugène TEYSEN
Pierre THONON
Joris TIEBOUT
Emmanuel VAN INNIS
Thierry VAN KAN
Chris VANDERROOST
Raymond VAXELAIRE
Baudouin VELGE
Christian
VELTEN-JAMESON
Françis VERHEUGHE
Philippe VINCKE
Jean-Mary VIVIER
Herman VYVERMAN
Patrick WATERKEYN
Patrick WIELEMANS
Thierry WILLEMARCK
Olivier WILLOCX
Diane ZYGAS
Administrateur
délégué honoraire
Christian FRANZEN
Past-présidents
honoraires
Claude DESSEILLE
Raymond VAXELAIRE
Francis VERHEUGHE
1e Vice-président
honoraire
Yvan HUYGHEBAERT
Administrateur
honoraire
Paul HATRY
Trésorier honoraire
Philippe BIART
© Dany Gys/Reporters
event
Les
participants
à l’Assemblée
Générale
devant
l’immeuble
de BECI, à
l’Avenue
Louise 500.
event
Beci remercie ses membres les plus fidèles avec une médaille
Traditionnellement lors de son Assemblée Générale, Beci met sous les feux de la rampe ses membres les plus fidèles. Les dirigeants des entreprises qui sont membres de Beci depuis 25, 40, 50 ou 75
ans, ont reçu une médaille et un diplôme des mains du Président de Beci, Emmanuel van Innis. Vous
trouverez ci-dessous la liste des entreprises récompensées :
25 ans :
Abatan
Amway
Alain-Georges De Keghel
GATD
(médaille à titre posthume)
O Sérieux
Roy Products
RTBF
Sita
Somany
Trane
Joris Tiebout de Abatan (25 ans).
50 ans :
75 ans :
Comorga
Fontec
International Trade of Metals
Le Palais du Vin
Schaeffler Belgium
Tobesco
Essilor
Société Belge Etam
Pascal Guillaume de Dalkia (40 ans).
Roland Cracco de Interparking (50 ans).
37
Pierre Roba de Marcq & Roba (75 ans).
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
40 ans :
Marc Robin de MeadWestvaco Europe (40 ans).
Denis Delforge de Foire Internationale
de Bruxelles (50 ans).
100 ans :
Richard Diffusion
Georges Richard de Richard Diffusion (100 ans).
Ludo Stockmans de Adesco (40 ans).
Photos : © Dany Gys/Reporters
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Bruxelles,
from boring to daring
City Marketing : Bruxelles comme marque 39
Le nouveau Square Brussels Meeting Centre
est arrivé ! 44
Thoughtprovocing ideas pour Bruxelles :
osons sortir des sentiers battus 49
Probo, robot et câlin à la fois 56
« Que dit l’Atomium
sur la Bruxelles contemporaine ? »
©
DOSSIER
CITY MARKETING
Bruxelles comme marque
Où est Bruxelles
dans le débat du citymarketing ?
Lond-ON, I AMsterdam, cOPENhagen, Be Berlin, Mad about Madrid... Les capitales
européennes se volent l’une l’autre la vedette à coups de slogans branchés, tous plus
ingénieux les uns que les autres. La raison ? Attirer les touristes et autres visiteurs en
détournant leur regard des autres capitales. En somme, les « racoleurs de clients »
de la Rue des Bouchers, mais à l’échelon européen. Venez surtout chez nous ! Et Bruxelles
dans tout ce débat ? Cela reste au point mort pour l’instant.
L
e « City Marketing », voilà bien
un terme seriné à présent par
chaque décideur politique. À
l’heure actuelle, la moindre ville affiche son propre slogan. Et c’est précisément là que le bât blesse, estime
Dick de Jong, du bureau néerlandais
Brandaris Placemarketing, spécialisé dans la promotion des villes,
emplacements et domaines. Dick de
Jong a encadré bon nombre de villes,
dont Utrecht et Leeuwarden, dans
leur City Marketing, mais il est le
premier à tempérer l’actuelle ‘battle
of the cities’. « Les villes invoquent
fréquemment la concurrence entre
elles, voire la concurrence mondiale
pour justifier leur pratique du City
Marketing”, poursuit-il. Toutefois,
si tout le monde se met à utiliser un
même slogan, une ville n’est plus en
mesure de se démarquer par rapport
aux autres, argumente Dick de Jong.
Qui plus est, elle risquerait dans la
foulée de perdre de vue sa tâche principale, à savoir : être au service de ses
habitants. »
Nombre de slogans
Le fait que Bruxelles ne produise pas
en quatrième vitesse un slogan branché n’est peut-être pas une mauvaise
chose en soi, affirme Dick de Jong. Ce
dernier souligne qu’un slogan et un
logo ne constituent qu’une partie, certes la plus visible, du City Marketing.
« Le City Marketing rime aussi avec
la nécessité d’une analyse interne de
« À ma connaissance,
un logo seul n’a
encore jamais eu
d’impact pour une
ville. »
39
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
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dossier
Bruxelles, from boring to daring
© Roger Job/Reporters
« Idéalement, Bruxelles peut utiliser
l’argent généré par sa connexion avec
l’Europe pour améliorer la ville. »
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
40
l’état des lieux de la ville, un processus très coûteux en temps. Il faut en
effet au préalable analyser le nombre
d’habitants, de visiteurs et d’entreprises que compte la ville, ainsi que leur
degré de satisfaction. Quels sont, selon eux, les aspects lacunaires ? Est-il
agréable de vivre et de travailler dans
cette ville ? Le City Marketing est un
processus qui prend du temps et pour
lequel vous avez besoin de données
chiffrées », affirme Dick de Jong. « Cependant, cet examen montre également que la majorité de la croissance
en termes d’habitants et d’emplois
dans une ville est attribuable à la
région dans laquelle elle se trouve,
plutôt qu’à l’extérieur. À ma connaissance, un logo seul n’a encore jamais
eu d’impact pour une ville. »
« Le message que vous voulez véhiculer doit se développer de l’intérieur »,
explique Dick de Jong. « Et pour y
arriver, vous devez connaître les desiderata de vos 3 principaux groupes
cibles, en l’occurrence : les visiteurs,
les habitants et les entreprises. Deux
questions clés s’imposent : quelle est
votre position sur le marché et quelle
position cherchez-vous à atteindre ?
Certaines villes – et Bruges en est un
bon exemple – aiment se servir de leur
histoire pour se forger une image de
marque ; d’autres prennent un risque
et optent sciemment pour une rupture
stylistique avec leur passé. Eindhoven
est un bon cas d’étude en la matière.
La présence de Philips s’est traduite
par l’apparition dans la ville de plus
d’entreprises de R&D et de technologie
ainsi que d’une université technique.
Et Eindhoven a précisément choisi de
mettre cet aspect en exergue en adoptant le slogan ‘leading in technology’.
Cela comporte certes un risque, car ce
slogan ne s’applique pas à chacun des
groupes cibles. Et pourtant, grâce à ce
message, Eindhoven parvient à se démarquer des autres villes. »
Village européen
Dick de Jong est d’avis que Bruxelles
a néanmoins pas mal d’atouts à faire
valoir. « Bruxelles est connue comme
marque. À cet égard, je pense d’emblée
à sa connexion avec l’Europe, à son histoire et sa culture ainsi qu’à Bruxelles
en tant que capitale des Belges et lieu
de résidence du Roi. » Bruxelles se vend
au travers du slogan ‘Bruxelles, mon
village européen’, soit un slogan pas
mauvais de prime abord, estime Dick
de Jong. « La pire chose que Bruxelles
pourrait faire serait d’adopter rapidement un cri de ralliement du style
‘I love Brussels’. Bruxelles, ce n’est pas
New York. On retrouve tout autant
cette connexion au village à Amsterdam, Bruxelles n’étant en somme
pas réellement une métropole. Amsterdam et Bruxelles sont toutes deux
de grandes villes, mais d’une taille
limitée. C’est pour cela qu’il est si important que les habitants s’y sentent
vraiment bien. »
Les actions menées par Bruxelles ne
sont pas mal ciblées, nous confie Dick
de Jong, mais ce dernier entrevoit encore des domaines dans lesquels la
ville a des progrès à réaliser. « La ville
de Bruxelles a-t-elle en fait une bonne idée de l’orientation qu’elle veut
prendre ? L’Atomium est certes un bel
endroit, mais qu’est-ce que cela m’apporte de me trouver devant lui ? Bon
d’accord, il se réfère à l’Exposition Universelle de 1958, mais que me dit l’Atomium sur la Bruxelles contemporaine
? » Dick de Jong est d’avis que le lien
plus qu’évident avec l’Europe constitue
surtout une bénédiction pour Bruxelles. « Même s’il représente aussi l’image que les étrangers se font de Bruxelles. Bruxelles, ce n’est pas uniquement
une bureaucratie, mais aussi une ville
dans laquelle vivent, travaillent et sortent des tas de gens. La ville doit bien
entendu veiller à la fois à remplir sa
fonction européenne et à rencontrer
les souhaits de ses habitants. Idéalement, Bruxelles peut utiliser l’argent
« La pire chose que Bruxelles pourrait
faire serait d’adopter rapidement un cri
de ralliement du style ‘I love Brussels’.
Bruxelles, ce n’est pas New York. Bruxelles
n’est en somme pas réellement une
métropole. C’est pour cela qu’il est si
important que les habitants s’y sentent
vraiment bien. »
visit.brussels-expo.be
Bruxelles, from boring to daring
généré par sa connexion avec l’Europe
pour améliorer la ville. Cela aussi, c’est
une preuve de bon City Marketing : le
fait que l’image donnée au visiteur
corresponde avec la réalité en développant la ville. » Et c’est précisément
sur ce point que Bruxelles essuie pas
mal de critiques de ses visiteurs. La
ville ne laisse pas toujours une bonne
première impression aux visiteurs.
« Force est aussi de constater que
Bruxelles doit affronter une rude
concurrence au sein de notre pays
même », ajoute Dick de Jong. « Anvers,
Gand et Bruges font, pour l’heure,
pleinement usage du City Marketing
pour se profiler. Tant Gand que Bruges
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
42
« Une vision
de l’avenir
de Bruxelles,
clairement étayée
par des données
chiffrées, constitue
le fil conducteur
du développement
de la ville. »
© Jan Van de Vel/Reporters
dossier
« En posant un regard externe sur Bruxelles, on voit une ville, véritable
creuset de deux cultures différentes, un vrai point de rencontre. »
jouent à fond la carte de leur passé
historique, tandis qu’Anvers a, quant
à elle, recours à un logo remarquable.
À cet égard, il me faut bien remarquer
que le ‘A’ d’Anvers me parle, alors que
je ne connais pas le logo de Bruxelles.
Cela dénote, à mes yeux, plus un manque de promotion qu’un éventuel problème lié au logo utilisé par Bruxelles », explique Dick de Jong.
Comment ressortir les atouts ?
Ce dernier estime encore que Bruxelles manque de cohérence dans le visage qu’elle affiche au monde extérieur.
« Les atouts de Bruxelles devraient
ressortir plus clairement. Qu’est-ce
qui rend en fait Bruxelles unique en
son genre ? En posant un regard externe sur Bruxelles, on voit une ville,
véritable creuset de deux cultures
différentes, un vrai point de rencon-
tre. Il s’agit là d’une situation unique
dont Bruxelles pourrait plus avantageusement tirer parti. » Bruxelles
doit apprendre à mieux déterminer
pour elle-même ce qu’elle veut représenter, plaide Dick de Jong. « Pour ce
faire, la ville doit au préalable prendre conseil auprès de ses habitants,
entreprises et visiteurs. Sont-ils satisfaits et que veulent-ils ? Qu’est-ce qui
manque encore à la ville ? Où doit se
situer le cœur de la marque Bruxelles ? Le marketing qui en découle doit
conditionner le City Marketing de la
ville de Bruxelles. Une vision de l’avenir de Bruxelles, clairement étayée
par des données chiffrées, constitue
dès lors le fil conducteur du développement de la ville. » O
Johan Dillen
The Brussels Convention Bureau
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[ Partena - association sans but lucratif | Secrétariat Social agréé d’Employeurs par AM du 03.03.1949 sous le n° 300 | Siège social: Rue des Chartreux 45, 1000 Bruxelles | tva BE 0409.536.968 ]
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Bruxelles, from boring to daring
OBJECTIF :
250 000 VISITEURS ET 12 MILLIONS € PAR AN
44
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
© B. Struelens
À nouveau, Bruxelles a un palais des congrès
digne de ce nom.
Le nouveau Square Brussels Meeting
Centre est arrivé !
Voici le nouveau lieu de rencontre de la capitale de l’Europe. Différents artistes se sont
réunis mélangeant avec talent différents styles d’architecture passant du classique aux
années ’50 pour finir par du contemporain décalé. Aujourd’hui, Square réunit des salles de
conférence ainsi que des espaces de détente. Square se présente comme le point de ralliement des congressistes belges ou étrangers, et des promeneurs…
B
ruxelles a désormais à nouveau un palais des congrès digne de ce nom, et même plus.
Square prétend devenir le lieu de rêve
pour des fêtes qui s’inscriront dans
les mémoires, l’espace propice aux
défilés de mode et avant-premières
stylées, le dernier coin pour flâner en
terrasse… En bref, une plateforme qui
se prête à tout.
Une colonne de verre surgie en plein
quartier du Mont des Arts, quelle pertinence ! Mais où est donc passé notre
palais des congrès de l’expo de 1958 ?
Une véritable mutation s’est produite
et a fait de l’ancien palais des congrès
un meeting center accueillant, tel
un enfant prodige revenu dans son
décor d’époque. Vous voulez le nom
des responsables ? Le bureau bruxellois A.2R.C en a refait l’architecture.
C’est le portugais Juan Trindade qui
a créé son ambiance toute particulière. Quant à la magie de son éclairage dont le bleu accentue le rythme
de la structure en verre, elle sort de
l’imagination de l’Atelier de Guillaume Jéol. La déco des restaurants a été
concoctée par le belge Ame Quinze.
Enfin, c’est Andy Altman (Why Not
Associates) qui a « commis » sa nouvelle identité graphique. O
Sylvie Cousin
Square Brussels Meeting Center est un espace
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dossier
Bruxelles, from boring to daring
Inauguré le 20/09/2009 à 20h09 précises
Dans les mains d’un professionnel du tourisme
d’affaire
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
46
« Nous mettons toutes les chances de notre côté en nous appuyant sur la capacité commerciale de GL Events qui offre à Square le rayonnement international
qui lui revient », confie Marc Van den Broeke, de la SA Palais des Congrès.
La prospection a bien sûr été entamée avant l’ouverture, elle se faisait sur plan.
Pour cela, il faut construire la confiance. Par exemple, pour attirer un congrès
dans une ville comme Bruxelles qui n’avait plus la capacité d’accueillir 2000
personnes.
« En tant que gestionnaire des palais des congrès de Lyon, Barcelone, Nice, Budapest…, nous faisons tourner les grandes conventions. Le client nous connaît
: en gardant son chef de projet quelle que soit la destination, nous le convainquons plus facilement d’en essayer une autre », ajoute encore Mr Rabut.
Marc Van den Broeke, CEO de la SA Palais des Congrès.
Destination Bruxelles ?
Oui, avec un bon « City Marketing »
Le bureau bruxellois A.2R.C a
refait l’architecture de Square.
© B. Struelens
Le marché devient de plus en plus concurrentiel aujourd’hui. Tout comme
Bruxelles, de nombreuses villes s’offrent un nouveau palais des congrès. Square est un très bon outil, le fruit d’une rénovation réussie qui a pu tirer parti
de l’existant, stratégiquement situé dans le cœur historique et économique de
la ville, près de la Grand Place, du Sablon, des musées et des boutiques… Et à
proximité des grands axes de transport (TGV, ligne vers l’aéroport, transports
en commun…).
Jean-Eudes Rabut ( GL Events) : « Chaque ville a ses atouts, sa spécificité : Barcelone est plus orientée entreprise, moins institutionnelle. Nice est plus axée
sur le médical. Bruxelles doit s’attaquer à son marketing à présent. C’est une
vraie destination : son potentiel culturel est énorme, peu de capitales ont pu se
construire un centre de congrès si bien situé. » C’est en additionnant toutes les
compétences des acteurs du tourisme culturel et d’affaires qu’« Onlyon », en
France, est devenu un bon produit de destination sur le marché. Pouvons-nous
briguer la même chose ici ? « Nous avons une vie associative et culturelle très
intense. Notre richesse vient précisément de la diversité de nos cultures. Pour
travailler de concert, il nous faut poursuivre le même objectif. Or les différentes
institutions du pays veulent toutes attirer les visiteurs ici », répond Marc van
Den Broeke (Square).
© B. Struelens
Square Brussels Meeting Center a
bénéficié d’une inauguration très VIP.
En 2004, le gouvernement fédéral décide de faire du Palais des Congrès une société anonyme. Six mois après, la SA propose son plan d’affaires et les fonds pour
la rénovation sont libérés. Pari tenu : le monumental chantier de 500 jours et de
200 ouvriers se termine à l’heure et dans le respect du budget, soit 70 millions
d’euros. Le palais ouvre ses portes le 21/09/2009 et 4 jours plus tard, accueille
déjà les 400 membres avertis de l’Union Belge des Annonceurs. « Le carnet de
commandes à ce jour s’aligne sur le plan déposé pour 2010-2011 », affirme JeanEudes Rabut, Directeur Général chez GL Events, l’exploitant des lieux : « Square
atteindra sa maturité d’exploitation fin 2013-2014, car les grandes conventions se
commercialisent trois ans à l’avance. » GL Events, une référence sur le marché de
l’évènement, gère une trentaine de centres de congrès de par le monde.
dossier Bruxelles, from boring to daring
© B. Struelens
Square c’est belge
Square, ce n’est pas qu’un palais des congrès.
« Nous avons voulu en faire un lieu de rencontre
accueillant et ouvert, pas uniquement professionnel, mais à la mesure de chacun. Il illustre bien la
bonhomie belge, son ambiance chaleureuse, sa
jovialité. Les peintures murales, restaurées avec
patience par Lies de Maeyer et Isabelle Vranckx,
sont bien sûr signées par de grands maîtres belges, Delvaux, Magritte, van Lint... Et du restaurant
de Square, qui veille à intégrer la cuisine internationale dans un design culinaire d’ici, sortira bientôt une exclusivité bien belge aussi inédite que…
la frite à la truffe !
350 euro par jour
Un visiteur étranger représente un pouvoir d’achat de 350 euros par jour. C’est toute l’économie locale qui profite
de la réouverture du palais. Les retombées économiques directes et indirectes (hôtels, restaurants, boutiques, divertissement…) sont estimées à quelque 60 millions d’euros par an, pour ainsi dire le coût de l’investissement.
Square dispose d’un hall multifonctionnel de 4000 m2 avec quatre nouveaux auditoriums de 1200, 500, 300
et 150 places, et 20 salles de réunion.
Les espaces sont équipés de systèmes de vote et de traduction simultanés.
La brasserie Kwint offre l’exclusivité de sa terrasse en plein parc. Le
Panoramic Hall, au design minimaliste, propose une splendide vue
sur Bruxelles. Le parking sous le
bâtiment peut accueillir 600 véhicules. Et s’il fait beau ? Ses escaliers
extérieurs forment un auditorium
naturel idéal pour des shows en
plein air.
Square dispose de quatre
auditoriums.
© B. Struelens
Des espaces super
équipés
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
47
Une ambiance toute particulière.
Profil
Belpower, l’ami pionnier
Jeune fournisseur d’électricité verte à 100%, Belpower jouit en réalité d’une position d’expert,
parce que pionnier, dans le secteur des énergies alternatives. Une belle histoire, soutenue par
un idéal humaniste.
O La réalisation d’études techniques,
Belpower, pionnier dans
le secteur des énergies
alternatives.
de faisabilité et de rentabilité, avec,
à la clé, la vente et l’installation
de systèmes photovoltaïques « clé
sur porte ». Belpower se charge de
l’accompagnement administratif –
souvent fastidieux – de ses clients,
adapte ses solutions aux surfaces et
budgets disponibles, et met un point
d’honneur à retirer une production
maximale par rapport à la capacité. L’entreprise s’engage en outre
à racheter à bon prix les certificats
verts des clients qui produisent leur
propre énergie grâce aux panneaux
photovoltaïques.
O La fourniture d’une électricité d’ori-
Moteur désigné de la croissance du
groupe logistique bruxellois Reibel depuis 2002, la société Belpower a pris son
indépendance au début de cette année,
grâce à l’expertise et la confiance accumulées au fil des ans ainsi qu’à sa présence de plus en plus marquée dans la
plupart des créneaux qui constituent le
pôle photovoltaïque (production, installations et conseils pour entreprises
et particuliers, fourniture) qu’elle a, du
reste, contribué à créer.
Tout a commencé à la demande d’un
client. L’une des organisations humanitaires internationales pour lesquelles Reibel organise des aménagements
et transports d’équipements jusqu’en
des régions isolées souhaitait, en effet,
disposer de sources d’énergie fiables
pour faire fonctionner son matériel de
communication là où l’électricité traditionnelle était inaccessible. La réflexion
a abouti à une conclusion évidente :
« Ils ont du soleil et du vent ! » L’idée
était lancée, il « suffisait » de l’exploiter. « Nous avons exploré le marché, raconte Nathalie Geschier, l’une des têtes
pensantes de la société, et constaté bien
vite que les énergies renouvelables seraient vite incontournables et qu’il
était temps d’y penser.»
Sept ans plus tard, Belpower est devenue
une référence en matière de production
et d’exploitation d’énergie alternative.
Une fois relevé le défi lancé par l’organisation humanitaire, la volonté de jouer
un rôle actif dans le passage, à l’échelle
globale, de l’énergie grise à l’énergie
verte, a gagné l’entreprise entière. Pendant les premières années, l’équipe
renforcée de Belpower s’est concentrée
sur la diffusion d’informations vers le
grand public (par exemple, grâce à un
stand à Batibouw) ou vers les autorités.
Ensuite, l’idée de la commercialisation
de cette expertise nouvelle s’est imposée, en dépit du niveau élevé d’investissement exigé, notamment en termes de
formation de personnel, puisqu’à l’époque, ces technologies existaient à peine
et qu’aucun ingénieur n’avait bénéficié
de cours en la matière.
Belpower a graduellement articulé ses
activités autour de trois pôles :
O La production d’énergie solaire photovoltaïque pour compte propre. Une
centrale d’une puissance initiale de
10,5 mégawatts est en construction
en Italie méridionale, au cœur des
Pouilles. Une fois achevée, cette station alimentera une grande partie
des besoins de Belpower.
gine garantie 100% « verte » (solaire,
mais aussi éolienne ou hydraulique)
aux ménages, entreprises et collectivités. Partie de rien, dès 2007 pour
la Région Wallonne et Bruxelles-Capitale, et depuis 2008 en Flandres,
Belpower jouit d’une réputation
qui s’étend par « bouche-à-oreille »,
sous les recommandations favorables d’organismes de défense des
consommateurs et autres lobbies
d’obédience écologiste.
Le développement commercial de ces
activités reste, en interne, soutenu par
un profond souci humaniste : rendre
accessible au plus grand nombre une
énergie fiable et respectueuse de la
planète, tant par son faible niveau de
pollution que par sa vertu renouvelable. Lancée dans la cour des grands, Belpower, ni apeurée, ni gonflée d’orgueil,
y prend une place de premier choix :
celle de ceux qui sont sollicités pour
la qualité de leur expertise et imbibés
d’un idéal qui résiste à toute épreuve.
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dossier Bruxelles, from boring to daring
THOUGHTPROVOCING IDEAS POUR BRUXELLES
Osons sortir des sentiers
battus
Les réformateurs sont rarement des esprits conservateurs. Bien au contraire : ceux-ci
réveillent Monsieur Tout-le-Monde en proposant des idées auxquelles le commun
des mortels ne prête aucune attention. Quelques idées et propositions qui peuvent donner
un souffle nouveau à Bruxelles.
La ferme à la ville
Hungry City
Afin de contrer cette aliénation, plusieurs organisations
mettent sur pied dans les villes – et Bruxelles a également
eu son tour – de véritables ‘événements à la ferme’, durant
lesquels c’est l’ensemble de l’étable qui déménage en ville
pour une journée ; tout le monde peut donc regarder, entendre, sentir et goûter les différents produits de la ferme.
Cette action vise essentiellement les enfants en âge scolaire. Et si nous ramenions vraiment la ferme à la ville ? Il
faut rendre la chaîne alimentaire de nouveau visible dans
la ville, argumente l’architecte britannique Carolyn Steel
dans son livre intitulé ‘Hungry City’. La nourriture constitue une pierre angulaire de la vie urbaine et nous devons
continuer à comprendre d’où elle vient.
Growing City
Pour sa part, l’ex-professionnel américain de basket-ball,
Will Allen, voyait une autre possibilité. Il a ainsi lancé
Growing Power, sa propre entreprise agricole dans un
quartier reculé de Milwaukee. Celle-ci a pris de l’ampleur
au fil des années, si bien qu’Allen emploie actuellement 40
personnes, tout en pouvant compter sur l’aide de 2.000 volontaires des environs. Au cours d’une interview, Allen a
déclaré qu’il ambitionnait de transformer Growing Power
en “bâtiment de 5 étages à même de produire sa propre
électricité et d’accueillir des visiteurs qui pourront voir et
apprendre comment cela fonctionne, afin qu’ils puissent
réintégrer la nourriture saine dans leurs communautés.”
49
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
Aux Pays-Bas, The Why
Les villes ne peuvent
Factory, un groupe
exister sans nourrid’experts se penchant
ture. On trouve de tout
sur l’avenir des villes,
dans les villes, depuis
a formulé une proposila bouteille de lait clastion de perle architecsique jusqu’à la bière
turale, pour ne pas dire
exotique à la banane.
porcherie, qui pourTout y est proprement
rait s’intégrer dans la
rangé dans les rayons
zone industrielle de La
des supermarchés, à
Haye. Il s’agit là d’un
portée de main, à un
projet certes un peu efpoint tel que nous
frayant, mais qui offre
nous aliénons de plus
néanmoins des opporen plus de notre nourtunités, explique The
riture. D’où vient-elle ?
Why Factory. Imaginez
Comment arrive-t-elle
que ce bâtiment prodans nos assiettes ? Il
La nourriture constitue une pierre angulaire de la vie urbaine.
duise de l’énergie pour
fut une époque où le
les quartiers environMarché aux poissons
nants, soit accessible aux habitants et qu’y soit implantée
était véritablement un marché aux poissons. Et, pour de
une boucherie vendant chaque jour de la viande fraîche.
nombreuses villes, l’abattoir n’est bien souvent plus qu’un
Cela permettrait assurément de créer un endroit adapté
nom de rue.
pour la production alimentaire en ville.
dossier
Bruxelles, from boring to daring
Murs et toitures verts
Un mur végétal de Patrick Blanc, dans le 21st
Century Museum in Kanazawa (Japon).
We love solutions
Daoust près de chez vous
Alost, Anvers, Blankenberge, Bruxelles, Charleroi, Courtrai, Eupen, Gand,
Gembloux, Huy, Knokke, La Louvière, Liège, Malines, Mons, Namur,
Nieuport, Nivelles, Ostende, St-Niklaas, Verviers, Wavre
Galerie de la Porte Louise 203/5
1050 Bruxelles
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N° d’agrément : Bruxelles : B-AA05.034 - Flandre : VG.163.BUOP - Wallonie : W.INT/SO/RS/RE.22
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
50
La toiture verte est suffisamment connue, mais il ne faut
pas nécessairement un toit pour reverduriser la ville. Le
botaniste français Patrick Blanc a puisé l’inspiration de
son ‘mur végétal’ dans la nature présente dans les forêts
tropicales. Celui-ci a en effet eu le regard particulièrement
attiré par les nombreuses plantes poussant avec exubérance sur les rochers et arbres peu ensoleillés et éclairés,
et ce, sans avoir besoin de beaucoup de substrat. Blanc y
a entrevu une application en milieu urbain. Il a ainsi développé des murs végétaux, soit une construction agrafée
contre un mur et sur laquelle s’accrochent les plantes. Un
système d’irrigation intégré à la construction supportant
les plantes permet de nourrir les végétaux.
En somme, un système relativement simple pour briser
le visage urbain traditionnel fait de verre et de béton. Et,
à l’instar d’une toiture verte, le mur végétalisé joue lui
aussi un rôle en termes d’isolation. Il offre des avantages
à la fois thermiques et acoustiques. Mais ce n’est pas tout,
nous confie Christophe Spehar, responsable en Belgique
de la réalisation des travaux de Patrick Blanc en Belgique
et dans le nord de la France. “Les plantes absorbent les
particules polluantes, tout en étant capables d’assainir les
poussières et les métaux lourds. Grâce au principe de photosynthèse, elles transforment aussi le CO2 en oxygène”,
poursuit-il. Si vous voulez admirer un exemple renommé
de mur végétalisé de Patrick Blanc, rendez-vous au Parlement de Bruxelles-Capitale qui compte quelque 400 m
de mur vert, soit un total de 12.500 plantes.
Le mélange de plantes fait l’objet d’une analyse et d’une
amélioration permanentes. On s’efforce de même, au
moyen de tests, de vérifier si, par exemple, les eaux usées
peuvent être utilisées pour nourrir les plantes.
En Belgique, 93% des emballages ménagers
sont recyclés.
Merci à tous pour ce coin de ciel bleu.
La Belgique est le champion du monde du recyclage: 678.896 tonnes d’emballages ménagers recyclées en 2008,
soit 850.000 tonnes d’émissions de CO2 évitées. Et tout cela grâce à qui ? Aux milliers d’entreprises qui contribuent
financièrement à Fost Plus, à tous les acteurs qui sont impliqués et aux citoyens qui participent au tri et au recyclage.
Merci à chacun pour sa contribution à un meilleur environnement. Plus d’info: www.fostplus.be.
Ensemble > Trions bien > Recyclons mieux
dossier
Bruxelles, from boring to daring
© Dany Gys/Reporters
Dès que ‘Bruxelles les
Bains’ rentre aux vestiaires,
la zone du canal n’est plus
précisément l’endroit le plus
apprécié des Bruxellois.
Le canal :
utilisation accrue des voies d’eau
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
52
Bruxelles entretient une relation double avec l’eau. La
Senne est encore à peine visible dans toute la ville, alors
que le canal est, quant à lui, partout actuellement, mais
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Le coup de pouce,
c’est nous.
L’entreprise,
c’est vous.
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sans s’imposer. Bruxelles possède bel et bien des voies
d’eau, mais celles-ci n’exercent pas le même pouvoir de séduction que la Seine à Paris ou encore la Tamise à Londres.
Bruxelles semble depuis lors prête pour une romance avec
ses cours d’eau. L’ère des voûtements qu’a connus la Senne
(fin du 19e siècle, début du 20e siècle) est définitivement révolue. Ainsi actuellement, des voix s’élèvent de plus en
plus fréquemment pour qu’on redévoile la Senne.
Le concours européen d’architecture Flow, une initiative
de Beci, l’Urban Land Institute (Belgique) et Joël Claisse Architectures se déroule actuellement dans la zone du canal.
Celui-ci a pour objectif de développer un nouveau projet
portant un regard progressiste sur le canal et sa place dans
la ville. Ce concours s’impose, d’une part, par nécessité : les
ponts sont trop bas pour les navires modernes, les écluses
trop anciennes et trop lentes. D’autre part, cette nécessité
constitue aussi une opportunité pour le canal de se forger
une place nouvelle dans le paysage urbain. En effet, dès
que ‘Bruxelles les Bains’ rentre aux vestiaires, la zone du
canal n’est plus précisément l’endroit le plus apprécié des
Bruxellois.
Flow attend des participants qu’ils soumettent une vision
novatrice à l’extrême de la zone du canal ; ce concours
s’adresse aux étudiants en architecture, mais aussi aux
futurs ingénieurs, architectes paysagistes, sociologues, urbanistes et artistes. Une partie du message tourne autour
de la vie et des emplois avec, pour tâche spécifique, de
réunir des partenaires privés et publics. Au moyen de ce
concours, les responsables de cette initiative espèrent voir
se développer de nouveaux modes de vie et modèles organisationnels pour la zone du canal. Depuis lors, les inscriptions sont clôturées pour Flow et un jury est en train d’examiner les différentes propositions soumises. Les résultats
seront connus en décembre. O
Johan Dillen
© Eric Herschaft/
Reporters
Profil
Guy Van De Velde,
Associé, Expert-comptable
Entrevue avec Guy Van De Velde,
Deloitte Accountancy
Un comptable doit-il
se montrer plus créatif
en période de crise
économique ?
DELOITTE
ACCOUNTANCY en est
convaincu et montre la
voie à suivre !
Les PME et sociétés internationales clientes de Deloitte
Accountancy ont besoin de solutions pragmatiques qui
ont fait leurs preuves, explique Guy Van De Velde, associé
au sein de Deloitte. Ces solutions vont bien plus loin que
l’accomplissement pur et simple des obligations comptables et fiscales statutaires comme la tenue et la clôture
de la comptabilité, et la rédaction du bilan ou de la déclaration fiscale ou de TVA. Les conditions économiques
difficiles que nous connaissons nous ont incités à mener
avec nos clients une réflexion sur la mesure dans laquelle
nous devrions rendre notre support comptable innovant.
Le bureau comptable de Deloitte, établi à Diegem et comptant quelque 150 experts-comptables, est l’illustration du
fait que l’innovation en comptabilité est la clé du succès
à long terme.
Quels changements ou innovations avez-vous
apporté dans le cadre de vos activités?
Nous essayons d’adopter une approche “différente” pour la
clôture de la comptabilité, les rapports afférents aux comptes annuels statutaires et les déclarations fiscales. Par approche « différente », nous entendons surtout plus efficace
et plus rapide, explique Guy Van De Velde. La procédure
de clôture doit être abrégée afin d’en réduire le coût et de
disposer plus rapidement de chiffres corrects et d’informations de gestion. Dans la conjoncture actuelle, un chef
d’entreprise a besoin de signaux lui indiquant avec exactitude s’il est sur la bonne voie, s’il doit revoir sa position ou
changer d’orientation. Ainsi, nous procédons à un « quick
scan » des processus comptables et financiers de l’entreprise. Cela permet de mettre en évidence les points faibles
éventuels de l’entreprise. Sur cette base, nos experts-comptables peuvent ensuite proposer des améliorations. L’innovation est généralement une question d’audace, en l’occurrence le fait d’oser abandonner ou remanier les procédures
de clôture existantes. Avant toute chose, innovation rime
avec automatisation. On est parfois bien surpris de découvrir le nombre d’opérations ou de traitements qui sont encore exécutés manuellement de nos jours (parfois même
en double)… Quant à l’établissement de rapports, il devrait
quasiment se résumer à une simple pression sur un bouton.
Vous n’imaginez pas combien de fonctions performantes
incluses dans des progiciels comptables sont insuffisamment exploitées, voir totalement inutilisées, d’une part en
raison d’une méconnaissance des produits disponibles sur
le marché et de leur application, et d’autre part à cause de
la peur du «changement» éprouvée par les utilisateurs. Or,
innover consiste précisément à oser le changement ….
Profil
Le “quick scan” se limite-t-il toujours au processus
comptable?
Le “quick scan” peut aller bien au-delà du seul processus
comptable. C’est un outil idéal pour l’identification des risques et des points d’amélioration d’une entreprise. A ce titre,
il permet au chef d’entreprise de se faire, dans un délai relativement court et pour un coût limité, une meilleure idée
des possibilités de son organisation et des risques auxquels
elle est peut-être exposée. Ce contrôle s’efforce d’apporter
une réponse à des questions telles que: pourquoi mon administration et ma comptabilité sont-elles aussi coûteuses ?
Pourquoi faut-il parfois attendre si longtemps pour disposer de chiffres? Pourquoi la structure des coûts s’est-elle
alourdie au cours des dernières années? A quoi sont dues les
tensions en matière de liquidités? Le stock et/ou les clients
absorbent-ils trop de moyens financiers? Ai-je la certitude
que le chiffre d’affaires est totalement facturé et que tous
les produits ont bien été comptabilisés? Ai-je une vision suffisante de la rentabilité des différents départements, produits, services, sites, … ? Ai-je une connaissance suffisante
des facteurs susceptibles d’améliorer, voire de maximaliser,
la rentabilité et la valeur de mon entreprise? Mes risques
sont-ils tous connus et assurés?
Comment la situation de trésorerie est-elle
contrôlée en cette période de crise économique?
Le savoir-faire acquis par nos experts-comptables au fil de
nombreuses années d’expérience nous a permis de développer des outils capables de professionnaliser la gestion financière des entreprises. Sur ce plan également, nous nous
efforçons, en notre qualité d’organisation d’expertise comptable, de faire preuve de sens de l’innovation et de proposer à nos clients des solutions qui leur apportent une réelle
valeur ajoutée, souligne Guy Van De Velde. En cette période
de récession économique, il convient d’assurer un suivi très
rigoureux des besoins en fonds de roulement et de l’évolution de l’état des liquidités. Nous avons élaboré à cet effet
un outil – baptisé “planificateur de caisse” – qui automatise
et professionnalise ce processus de suivi. Les clients qui utilisent cet outil bénéficient de tout le support nécessaire de la
part de nos experts-comptables les plus expérimentés, dont
la mission tient plutôt de la consultance financière.
Permettez-vous aussi à vos clients de se comparer
avec leurs concurrents?
En effet. Nous avons également développé un outil d’analyse de la concurrence qui remporte un franc succès auprès
de bon nombre de clients, poursuit Guy Van De Velde. Cette
analyse comparative de la concurrence permet de comparer 5 états financiers d’entreprises concurrentes sur une période de 5 ans, et ce, sur la base de quelques 80 ratios financiers et éléments extraits du bilan et du compte de résultats.
Cet outil, ou plutôt un cadran de positionnement, permet de
situer son entreprise par rapport à une entreprise concurrente déployant ses activités dans le même secteur. Enfin,
nous avons développé un outil dont la vocation est d’aider
les entreprises à analyser le break-even et à effectuer des
simulations intéressantes en fonction d’une donnée de la
structure des frais fixes ou de la marge de contribution.
Guy Van De Velde conclut en précisant que d’autres idées et
outils innovants sont en phase d’élaboration et seront prochainement mis en service. En tant que société comptable,
nous tenons en effet à apporter une réponse aux besoins
émergents et en constante évolution de nos clients, dont
les demandes vont bien au-delà de la mise en conformité
de leur comptabilité et de leur fiscalité avec la législation en
vigueur. Cela tombe d’ailleurs sous le sens. Qui plus est, le
client nous demande d’accomplir ces missions de la façon
la plus efficace possible. C’est ainsi qu’en cas d’ouverture ou
de reprise d’un nouveau dossier, nous effectuons toujours
une analyse succincte de l’organisation comptable de notre
client (personnes, logiciels, moyens, compétences, processus,…) et vérifions ainsi la possibilité d’adopter une approche “différente” pour certaines activités. Nous cherchons
sans cesse à nous améliorer et tenons à ce que nos clients en
soient les premiers bénéficiaires.
Quelles “solutions” pouvez-vous proposer?
Avec notre équipe de 150 experts-comptables, nous sommes en mesure à la fois d’aider nos clients à accomplir leurs
obligations comptables et fiscales annuelles récurrentes et
de leur offrir un support comptable à (plus) long terme (à
temps plein ou à temps partiel).
Deloitte Accounting
& Compliance Solutions
Berkenlaan 8a
1831 Diegem
Tél.: (02) 800 25 00
http://www.deloitte.be
Guy Van De Velde
0497/51.53.80
dossier
Bruxelles, from boring to daring
PROBO, MADE IN BRUSSELS
Robot et câlin à la fois
Probo, le 1er robot câlin, est né. Projet éléphantesque sorti tout droit de la tête d’un
visionnaire éclairé et devenu réalité dans une Europe prônant en 2009 la créativité. Focus
sur une initiative où robotique et psychologie se rencontrent.
P
2009 est l’année de la créativité, la
présidence européenne encourage
l’innovation. La Région de BruxellesCapitale a financé le projet, dirigé par
le Professeur dr.Ir. Dirk Lefeber et son
équipe de la Robotics & Multibody
Research de la VUB. Probo prouve
que la recherche peut aboutir : c’est
un éléphant vert bien tangible et aux
yeux craquants. Et c’est un robot dernier cri, qui pleure, rit, et console.
cillant, il est content. On le surprend ?
II agite sa trompe. Mais il préfère les
câlins, et le montre. « Oui, je suis un
doux rêveur, et si la VUB l’a enfanté,
l’ULB pourrait le faire grandir avec
de l’intelligence artificielle », avance
Ivan Hermans, père de Probo et d’Anty Foundation, dont la mission est
d’améliorer le bien-être des enfants
à l’hôpital. « Face à d’autres projets
TIC à l’hôpital, Probo a l’avantage de
la proximité : c’est une peluche de
la taille de l’enfant, celui-ci pourra
plonger dans ce monde magique,
et en oublier où il est », estime Emmanuelle Vanbesien, coordinatrice
d’Hospichild, un réseau d’acteurs pédiatriques à Bruxelles. « Par ailleurs,
on sait que l’assistance accompagnée
par un animal aide la guérison des
petits. Et en plus, avec Probo, pas de
souci d’hygiène donc », appuie-t-elle.
Apprendre les émotions
Émotions vectorisées
La Robot Assisted Therapy a fait ses
preuves. L’enfant découvre les émotions : lorsqu’il touche Probo avec
douceur, l’animal lui répond en sour-
Probo est aussi un pari gagné sur la
compatibilité entre émotion et technologie. « La peluche est truffée de
capteurs, ce qui donne cet air de mou-
robo est un pachyderme tout
doux. Pourtant, il est composé
de moteurs, de senseurs, de caméras, d’écouteurs, de haut-parleurs,
et il a un écran tactile sur l’abdomen.
Probo est venu sur terre en avril 2009
pour chouchouter les enfants pendant leur séjour à l’hôpital.
Du concret dans la recherche en
Belgique
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
56
vements naturels très réussi », témoigne Mme Vanbesien. Pour amener des
expressions sur son visage, les chercheurs paramétrisent les émotions.
Mais Probo a plus d’une fonctionnalité dans ses tripes. Conçu par un fan
de l’entertainment à la Walt Disney,
il explique l’endoscopie en images
et dans les mots de l’enfant. Selon
Mr. Hermans : « Non, il ne remplacera
pas le parent et je n’ai jamais trouvé
un robot humain ! Mais il éveille l’enfant à la technologie. » Probo a été testé et approuvé par Corentin, un jeune
malade.
Bientôt en mission
Anty Foundation distribuera fin
2009 aux jeunes patients des hôpitaux bruxellois des petits robots en
peluche. Des expérimentations sont
programmées début 2010, hôpital
par hôpital. « Pour fêter la présidence
européenne de l’année de la créativité, j’espère en convaincre 5 en 6 mois
et atteindre ainsi 50 enfants », nous
confie l’initiateur.
Appel à la Génération
Entreprendre
« Avec un rêve, un esprit ouvert et
une équipe, vous pouvez tout entreprendre », encourage Ivan Hermans.
« Qu’y a-t-il de plus merveilleux que
le sourire d’un enfant ? » C’est après
un grave accident de la route et lorsque qu’une petite Saskia l’a prié de lui
présenter Michael Jackson, qu’Hermans s’est lancé. « Je me sentais appelé, je devais créer ma fondation »,
conclut-il, une lueur dans les yeux. O
Plus infos : http://probo.vub.ac.be/
© Paul Bolsius
Sylvie Cousin
Le lancement
du projet Probo, avec
les ministres Cerexhe
et Vanhengel.
Bfm Today.
Le premier journal multimédia
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Le Bfm nouveau est arrivé. Il prend la forme de l’avenir, celle d’un journal multimédia au
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BLOC - NOTES
Formations
Management
et ressources humaines
• Gérez les profils difficiles
Formateur : Pierre GALLOUX
Le 19 novembre 2009 de 9h à 17h30
• Les entretiens avec les collaborateurs
Formateur : Pierre GALLOUX
Le 26 novembre 2009 de 9h à 17h30
• Windows 7 : workshop exceptionnel
Formateur : Alex HUART
Le lundi 30 novembre 2009 de 12h30
à 17h
• Réussissez vos présentations en
public
Formateur : Fabian DELAHAUT
Jeudis 3 & 10 décembre 2009 de 9h à
17h30
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
58
• La Stratégie de l’audace (Woman’s
Academy)
Formatrice : Geneviève SMAL
Le jeudi 19 novembre 2009 de 17h30 à
19h30
• Techniques de gestion du temps pour
femmes actives (Woman’s Academy)
Formatrice : Monique CHALUDE
Le jeudi 3 décembre 2009 de 13h30 à
17h
Vente, Marketing
et communication
• 10 actions concrètes pour fidéliser
vos clients
Formateur : Frédéric PARISSIER
Le 11 décembre 2009 de 9h à 17h
Langues
• NOUVEAU Tables de conversation en
français, néerlandais et anglais
30 séances de 2h (de 12h à 14h)
Près de chez vous
• Actualités en matière de pensions et
prépensions
Orateurs : Herman van HOOGENBEMT et Sophie STENUICK
Le lundi 23 novembre 2009 de 14h à
17h30
• Les pouvoirs de l’inspection sociale
et leurs répercussions en droit pénal
social
Orateurs : Jean-Claude HEIRMAN et
François LAGASSE
Le mardi 24 novembre 2009 de 14h à 17h
• Le contrôle de la consommation
d’alcool et de drogues au travail :
de nouvelles obligations pour les
employeurs ?
Orateur : Jean-Philippe CORDIER
Le mardi 1 décembre 2009 de 14h à 17h
• Les salary split : conséquences en
droit du travail et en droit de la sécurité sociale
Orateurs : Filip TILLEMAN et Kevin
DELLA SELVA
Le vendredi 4 décembre 2009 de 14h
à 17h
Infos :
Frédéric Simon
t +32 2 643 78 17
[email protected]
Fiscalité
• Remboursement TVA étrangère
Orateurs : Benoît VANDERSTICHELEN
et Emmanuel RIVERA
Le mercredi 25 novembre 2009 de 9h
à 12h
• Package TVA : Nouvelles règles de
localisation des prestations de services
Emmanuel RIVERA et Fabrice COLLA
Le jeudi 10 décembre 2009 de 14h à 17h
• La récupération des créances commerciales au sein de l’Union Européenne
Orateurs : Thierry LAGNEAUX et Didier BRACKE
Le 8 décembre 2009 de 14h à 17h
Séminaires
Législation sociale
• « Business Ethics » : faire face aux
fraudes dans l’entreprise
Orateurs : Marie EVRARD, Olivier RIJCKAERT et Emmanuel ROGER-FRANCE
Le mardi 17 novembre 2009 de 14h à
17h
Mercredis 25/11, 9/12, 23/12 de 10 à 11h30
Mercredis 18/11, 2/12, 16/12, 30/12 de 14
à 15h30
Infos :
Annick Van De Sande
t 02 210 01 71
[email protected]
Activités du département
international
• 19/11/09 - 20/11/09
Brokerage Event B2B health sector
MEDICA, Düsseldorf, Germany
• 19/11/09
Business Club Bruxelles-Hongrie –
ICT Day
• 20/11/09
Training on EU Funding Schemes
• 22/11/09
Economic mission to Morocco
• 01/12/09
Seminar – Doing business with Brazil
• 11/12/09
Training on EU Funding Schemes
Droit commercial
Infos
Brigitte van der Mensbrugghe
t 02 643 78 30
[email protected]
Séances d’info
de Beci Starters
Mercredis juridiques : nous
répondons à vos questions
juridiques tous les premiers
mercredis du mois en dehors des
heures de bureau à partir de 17h30
Infos
Eric Brabant
t 02 643 78 18
[email protected]
• 15/12/09
Export Day – Boîte à outils à l’export
infos : [email protected]
Infos :
Jean-Philippe Mergen
t 02 210 01 77
[email protected]
Events
23/11/2009
02/12/2009
02/09/2009
09/12/2009
15/12/2009
Business Meeting
Philippe Muyters
BECI Speed
Business Lunch
BECI Zinner
BECI Starters
Night
Brussels meets
Europe
Thomas Leysen
Infos :
www.beci.be/events
[email protected]
From 7 to 9 January 2010, the European
FederaƟon of AssociaƟons of Professional Conference Organisers – EFAPCO
- will hold its 4th Congress in the brand
new SQUARE. The central theme
“Sustainability and CompeƟƟveness in
the MeeƟngs Industry” comes precisely
within the remit of the European
Union’s DG Enterprise and Industry. A
wide range of topics will be tackled by
an impressive line-up of keynote
speakers who will prompt sƟmulaƟng
interacƟve debates with delegates
including some foremost industry
personaliƟes.
MEETING TOPICS
MeeƟngs in 2020
OpportuniƟes emerging from a crisis environment
MAJOR SPONSORS
VAT in Europe for meeƟngs prescriptors
Sustainability : How to implement it in your meeƟngs
GeneraƟon Y: future leaders, future clients
Technology and new social media: who is in the driving seat?
StandardisaƟon in the MeeƟngs Industry
How to combine compeƟƟveness and sustainability
Let’s meet in Brussels!
All informaƟon on the congress is available
from the congress website at
www.efapco2010.eu
SPONSORS & CONTRIBUTORS
official carrier
DEMANDES D ’ ADMISSION À BECI
PAR PRESENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION *
N° 9 - NOVEMBRE 2009 - ENTREPREN DRE
60
Academix SPRL, Rue Charles Demeer 5 1020 Bruxelles del. : Prioul Julien
Auriga International SA, Avenue Victor
Hugo 32 - 1420 Braine-l’Alleud CODE
NACE : 46450 - Commerce de gros de
parfumerie et de produits de beauté del. :
Marchal Alfred
Bosch PPE, Rue Gosuin 20 - 4520 Wanze
CODE NACE : 6311001 - Le traitement
en continu ou non de données à l’aide,
soit du programme du clien del. : Bosch
Michel
Brussels City Copy SPRL, Boulevard du
Jardin Botanique 37 - 1000 Bruxelles
CODE NACE : 47620 - Commerce de
détail de journaux et de papeterie en
magasin spécialisé del. : Waldeyer Pierre
Darimex SPRL, Rue Franklin 14 - 1000
Bruxelles CODE NACE : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers
del. : Dahdouh Rahma
DTI-Multimedia SPRL, Rue des Trois
Tilleuls 91 - 1170 Bruxelles CODE NACE :
62090 - Autres activités informatiques
del. : Ruffo de Bonneval Francesco
Dykmans PPE, Roca 102 y Malecon - 9000
Guayaquil – Equateur del. : Dykmans
Francis
Gilgamesh Services Limited SPRL, rue
du Métal 39 - 1060 Bruxelles del. : Pires
André Adelino
Iris TC - Centre de référence transport &
logistique ASBL, Digue du Canal 10 - 1070
Bruxelles CODE NACE : 85592 - Formation
professionnelle del. : Delen Jean-Claude
JC Fiévez & Associés SCS, Avenue Marcel
Devienne 13 - 1200 Bruxelles CODE
NACE : 7021001 - Les conseils et l’assistance opérationnelle aux entreprises
dans les domaines de relations publiques
del. : Fiévez Jean-Claude
Joint Power SPRL, Chaussée d’Alsemberg 571 - 1180 Bruxelles CODE NACE :
62020 - Conseil informatique, 7430001 Services de traduction et interprètes del. :
Caraiannis Marie-Hélène
M de Sabrina SPRL, Avenue Louise
335 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 74101
- Création de modèles pour les biens
personnels et domestiques del. : Patris
Stéphane
Myrto SPRL, Avenue Isidore Gérard 29
- 1160 Bruxelles CODE NACE : 74300 - Traduction et interprétation del. : Lanoizelet
Françoise
Pliner & Partners SA, Avenue Louise 500 1050 Bruxelles CODE NACE : 68311 - Intermédiation en achat, vente et location de
biens immobiliers pour compte de tiers
del. : Pliner Boris
Profondo Brussels SPRL, Rue Royale 181 1210 Bruxelles CODE NACE : 7021001 - Les
conseils et l’assistance opérationnelle
aux entreprises dans les domaines des
relations publiques del. : Noten Frank
Research Solution SPRL, Rue Souveraine
96 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 73200 Études de marché et sondages d’opinion
del. : Parys Geneviève
Service Consult SPRL, Avenue du Congo
2 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 73110 Activités des agences de publicité del. :
Zalijn Christine
Société Civile d’Avocats , Avenue
Louise 500 - 1050 Bruxelles CODE
NACE : 6910101 - Cabinets d’avocats et
conseillers juridiques del. : Marechal
Matthieu
Union des Pharmaciens de la Région de
Bruxelles-Capitale (UPB-AVB) , Boulevard
d’Anvers 34 - 1000 Bruxelles CODE NACE :
94120 - Activités des organisations pro-
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fessionnelles del. : Vanwindekens Eric
Wélinger Francis-PP PPE, 5 B Rue du Taillis
- 1325 Chaumont-Gistoux CODE NACE :
69202 - Activités des comptables et des
comptables-fiscalistes del. : Wélinger
Francis
Windeo SA, rue Victor Allard 88 - 1180
Bruxelles CODE NACE : 70220 - Conseil
pour les affaires et autres conseils de
gestion del. : Pequignot Loïc
World Natural Care (WNC) SPRL, Rue des
Gaulois 7B - 7822 Ghislenghien CODE
NACE : 10890 - Fabrication d’autres
produits alimentaires n.c.a., 2042002 - La
fabrication de produits de beauté ou de
maquillage del. : Idelsen Stan
Your Event Solution SPRL, Rue de la Madeleine 67 - 7500 Tournai CODE NACE :
59201 - Production d’enregistrements
sonores ; 93299 - Autres activités récréatives et de loisirs n.c.a. del. : Dupire Xavier
* Ceux de nos membres qui auraient
des doutes quant à la parfaite honorabilité des candidats présentés
sont instamment priés de nous en
avertir d’urgence, en nous communiquant tous renseignements
susceptibles de nous éclairer. La
présente liste a simplement pour
but de signaler à nos adhérents les
candidatures des nouveaux membres. Elle ne préjuge en rien quant à
l’admission, celle-ci n’étant acquise
qu’après approbation par le Conseil
d’Administration de Beci. Les candidats seront avisés individuellement
de l’admission.
Index
Vous trouverez ci-après la liste
des annonceurs que nous tenons
à remercier pour leur soutien :
• ACTIRIS
• BFM
• BIP – BRUSSELS INFO
PLACE
• BITC
• BROTHER
• BRUSSELS AIRLINES
• DAOUST INTERIM
• DELOITTE
• D’IETEREN
• EFAPCO
• ELECTRABEL GDF
SUEZ
• ESSENT
• FOSTPLUS
• GLOBAL
• MERAK
• MICROSOFT
• MINISTÈRE DE
LA RÉGION DE
BRUXELLES-CAPITALE
– ADMINISTRATION
DE L’ECONOMIE
• PARC DES
EXPOSITIONS DE
BRUXELLES
• PARTENA
• QUADRANT
• RANDSTAD
• REIBEL
• S.D.R.B.
• VAL-I-PAC
SOCIAL ADMIN
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ACTIRIS respecte et s’engage à promouvoir la diversité et l’égalité des chances pour tous
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