L`avenir d`AREVA nous concerne POUR UNE MAITRISE PUBLIQUE

Transcription

L`avenir d`AREVA nous concerne POUR UNE MAITRISE PUBLIQUE
POUR UNE MAITRISE
PUBLIQUE
DE LA FILIERE
NUCLEAIRE
L’avenir d’AREVA
nous concerne
La CGT participante
du Grenelle
de l’environnement,
engagée
dans le soutien
à la production
d’énergie sans CO2
s’inquiète
des orientations
définies
par le gouvernement
et le management
du groupe pour AREVA.
Confronté au départ d’un partenaire
stratégique (SIEMENS), au retard des
chantiers EPR et dans la mise en
production de ses investissements
industriels en France, le groupe
AREVA à 95% public est menacé de
privatisation. Cette évolution, qui n’a
rien de fatale, survient précisément au
moment où l’Etat prétend soutenir
l’industrie nationale.
Les orientations prises par le
gouvernement et la direction
d’entreprise n’ont fait l’objet d’aucun
débat public. L’impact de l’évolution du
groupe sur la filière industrielle
nucléaire française doit alerter les
citoyens, les représentants à
l’Assemblée Nationale.
Le nucléaire, traité ici comme une
marchandise ordinaire, sans qu’existe
d’autorité de sûreté internationale, est
à l’opposé des critères et modèles
développés en France. C’est
l’existence en France d’une recherche
fondamentale
et
appliquée,
performante et soutenue, d’une autorité
de sûreté reconnue, d’un standard de
réacteur exploité dans un cadre
économique spécifique qui a permis
l’existence des références industrielles
constitutives d’AREVA.
L’acceptabilité
du nucléaire en France
doit reposer
sur une maîtrise publique
Depuis des années, la CGT a mené
des actions nécessaires pour porter les
préoccupations et les revendications
des salariés. Aujourd’hui, il est urgent
de stopper les dérives actuelles sociales,
économiques
et
environnementales- amplifiées par
l’introduction de la concurrence et de
la financiarisation dans la gestion.
Les atouts français ne peuvent être la
caution à une relance mondiale
libérale, dérégulée, de concurence
dans cette activité majeure. AREVA ne
doit pas se transformer en une
compagnie internationale quelconque,
vouée à la seule génération de plus
values et de dividendes pour ses futurs
actionnaires privés.
Les transferts de technologies, les
acquisitions internationales du groupe,
l’implantation d’usines Areva à travers
le monde ne doivent pas servir à la mise
en œuvre de compétitions fondées sur
la régression des droits sociaux et des
rémunérations.
Une utilisation responsable des
ressources, conforme aux principes de
développement durable doit être
menée. A cet effet, la caractérisation
de la ressource Uranium en « bien
public mondial » doit conduire à la mise
en place d’une gestion partagée sous
responsabilité de l’ONU.
L’enjeu de la recherche avec le CEA
est aussi au coeur de cette stratégie de
démantèlement du groupe AREVA.
La filiale T&D doit rester
dans AREVA
AREVA qui a l’ambition d’être un
leader dans la production de solutions
énergétiques sans CO2, doit contribuer
à une maîtrise nationale des énergies
renouvelables et conserver en son sein
la division TD, qui assure au groupe
l’assurance du développement de
toutes les formes d’énergie sans CO2.
Le transport d’énergie, les
technologies de distribution, les outils
de pilotage des réseaux que TD
développe, assurent à l’ensemble du
groupe des débouchés à tous types de
productions et de situations de réseaux,
quels que soient les pays clients.
Ces technologies indispensables à
tout mix énergétique, supposant des
acheminements de haute tension sur
longue distance ou des outils réactifs à
des productions aléatoires sont des
atouts incontournables pour l’accès à
l’énergie pour tous. Vendre cette
activité, c’est prendre un risque de
perte de maîtrise et affaiblir AREVA.
L’urgence du dialogue
social
AREVA qui se veut à la pointe du
dialogue social et des bonnes
pratiques sociales doit accéder aux
revendications de ses salariés et
appliquer un contrat social collectif
digne de l’image dont elle se pare.
La CGT juge comme incontournable
l’application de normes sociales du
plus haut niveau à toutes les
entreprises du groupe et condamne la
volonté de régression manifestée à
travers la dénonciation des accords
sociaux les plus avantageux.
Nous voulons l’instauration d’un statut
du travail salarié dans AREVA qui
répondrait aux revendications les plus
urgentes et les plus structurantes de la
vie des salariés.
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Un salaire de base minimum
d’embauche à 1600 euros.
Une progression salariale minimum
de 1 à 4 sur la durée de la carrière.
La revalorisation annuelle collective
des salaires, indexée sur le coût réel
de la vie.
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Une garantie d’avancement
individuel minimum tous les 3 ans.
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Une
protection
sociale
complémentaire invalidité, décès, pour
tous les salariés du groupe.
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Un droit à la formation rendu
exerçable par le gréement suffisant des
équipes de travail, l’ouverture effective
du droit à des formations autres que
subordonnées aux obligations du
poste de travail.
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La reconnaissance et compensation
de toutes les pénibilités, notamment
par la généralisation des régimes de
préretraites existants à tous les salariés
du groupe exposés aux mêmes
situations de risques.
La responsabilité
de l’Etat actionnaire
est engagée
La CGT s’oppose à la vente d’AREVA
T&D et à toute ouverture du capital
d’AREVA.
L’état actionnaire majoritaire doit jouer
tout son rôle pour qu’AREVA ait les
moyens de développer une réelle
politique industrielle dans le cadre
d’une filière nucléaire française
revivifiée.
Bulletin
de contact
et d’adhésion
Je participe
à l’activité syndicale
pour mes revendications
et pour peser
sur les négociations
avec le patronat.
Au moment où le Président annonce
des assises sur la question de politique
industrielle, il est contradictoire que
l’Etat ne s’implique pas dans ce
dossier.
Je me syndique
pour être acteur
et décideur
dans mon syndicat.
Les questions énergétiques, et en
particulier celle du nucléaire,
nécessitent une véritable politique
industrielle à long terme pour traiter à
la fois les questions économiques,
sociales et écologiques.
La CGT a des propositions dans ce
domaine et, en particulier, elle
revendique la création d’un pôle public
de l’énergie qui permettrait de garder
la maîtrise publique d’un secteur aussi
stratégique.
L’avenir de la filière
nucléaire passe par
une véritable maîtrise
publique du groupe
AREVA.
Je souhaite
prendre contact
avec la CGT
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