Brochure - Auditorium - Orchestre National de Lyon

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Brochure - Auditorium - Orchestre National de Lyon
ON TOUR 15 17
Festival Berlioz
La Chaise-Dieu
Annecy,
Grenoble,
Échirolles,
Chalon-sur-Saône,
Jazz à Vienne…
Philharmonie
Paris 2016
Tournée
Europe 2017
Aix-en-Provence
Festival
de Pâques 2016
Tournée
Chine 2016
Tournée USA 2017
Tournée
Japon 2016
3
Tournées de l’Orchestre national de Lyon
Premier orchestre symphonique occidental à avoir été invité en Chine, dès 1979,
l’ONL n’a jamais cessé de se produire hors de ses frontières.
En Europe, l’Orchestre a joué dans les plus grandes salles de concerts (Konzerthaus
de Vienne, Philharmonie de Berlin, KKL de Lucerne, Concertgebouw d’Amsterdam…) et
dans les festivals majeurs (Proms de Londres, festivals de Locarno, Ascona, Athènes,
Édimbourg, Bratislava, Bad Kissingen, Istanbul, Montreux, Gstaad…). En tournée,
l’ONL est régulièrement présent en Asie (Chine, Japon, Corée...), aux États-Unis et en
Europe.
Attentif au territoire qui est le sien, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon nourrit
de nombreuses collaborations avec les salles et festivals de sa région (Festival
Berlioz de La Côte-Saint-André, Festival de La Chaise-Dieu, Festival d’Ambronay, Jazz
à Vienne, Détours de Babel…). L’Orchestre est invité en France pour quelques grands
rendez-vous (Chorégies d’Orange, Festival de Radio France et Montpellier, Festival de
Pâques d’Aix-en-Provence, Festival de La Roque d’Anthéron, Folle Journée…).
En 2015/2016, l’ONL se produira à deux reprises dans la toute nouvelle Philharmonie
de Paris.
Vincent Mahé
Le visuel de la saison 2015-2016 de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon a été confié à Vincent
Mahé. Illustrateur et affichiste né à Paris en 1984, il
collabore régulièrement avec des magazines et revues
français et internationaux aussi divers que The Wall
Street Journal, The New Yorker, 99u, House & Garden
UK, Monocle, Le Parisien Magazine, Lire, L’Express
Style... et mène une recherche graphique personnelle
qu’il qualifie lui-même d’«urbanité tendre et acidulée».
Sa proposition pour l’Auditorium de Lyon, qui depuis
la rue Garibaldi regarde jusqu’à Detroit et Tokyo, est
aussi un hommage rendu à l’une des plus célèbres
couverture du New Yorker, réalisée en 1976 par le
dessinateur américain Saul Steinberg, View of the
World from 9th Avenue.
© Vincent Mahé / costume3pieces.com
4
En quarante ans, l’Auditorium-Orchestre national de
Lyon s’est imposé comme un acteur culturel majeur de
notre métropole. Sa richesse : des musiciens de grand
talent et une programmation d’excellence, associant
répertoire classique et création contemporaine et
laissant place à la diversité des genres. Avec près de
200 000 spectateurs chaque année, parmi lesquels
plus de 30 000 jeunes, l’institution se distingue
aujourd’hui par sa capacité à associer exigence
artistique et ouverture à un public toujours plus large
et plus divers, des néophytes aux passionnés. C’est
cette ambition que portent à nos côtés Leonard
Slatkin et Jean-Marc Bador avec des initiatives
innovantes, à l’instar des «Happy Days», moments
de découverte et de convivialité qui ponctueront
cette saison pour la deuxième année consécutive.
En renforçant son ancrage dans la métropole tout
en contribuant toujours davantage, à travers ses
tournées internationales, au rayonnement de Lyon,
l’ONL traduit pleinement notre conception de la
culture : une composante majeure de notre société
qui doit irriguer nos territoires, créer des liens entre
celles et ceux qui y vivent, favoriser leur ouverture au
monde et leur épanouissement. Demain, notre grand
projet pour la Part-Dieu renforcera cette vocation
de l’Auditorium en intégrant davantage encore cette
prestigieuse institution à son environnement urbain
tout en permettant à celui-ci de gagner en envergure,
en beauté et en qualité de vie. Très belle saison à
toutes et à tous !
Gérard Collomb
Sénateur-Maire de Lyon
Président de la Métropole de Lyon
L’Auditorium-Orchestre national de Lyon est un établissement de la
Ville de Lyon subventionné par l’État et recevant l’aide de la Région
Rhône-Alpes.
Ici, là-bas et
maintenant.
Du quartier Part-Dieu à Lyon, où est implanté
depuis 40 ans l’Auditorium, au prestigieux Suntory
hall de Tokyo, l’Orchestre national de Lyon efface
les distances. Qu’elles soient «géographiques», par
sa présence sur les routes de la métropole, de la
région Rhône-Alpes comme des grandes salles
internationales, ou «symboliques» en rendant
accessible une musique vivante, partagée, qui vibre au
gré des émotions de chacun.
Effacer les distances, c’est aussi gommer le temps.
De William Shakespeare - fil rouge de cette saison
à l’occasion du 400e anniversaire de sa disparition à Bruno Mantovani ou Mason Bates, compositeurs
associés à l’Auditorium, quatre cents ans de musique
s’offrent à vous. Une musique portée par les musiciens
de l’Orchestre national de Lyon, dans une relation
privilégiée avec la pianiste Hélène Grimaud et le chef
Ton Koopman, tous deux artistes associés à retrouver
avec l’orchestre, en récital, musique de chambre ou
pour des lectures, des masterclasses…
Effacer les distances, c’est encore faire dialoguer les
arts et les formes musicales : cette saison, le théâtre
s’invite à l’Auditorium avec un Songe d’une nuit d’été
mis en espace ; l’opéra en version de concert fait revivre
la Salomé de Strauss ou le Barbe-Bleue de Bartók ; la
danse n’est jamais très loin, qu’elle soit musique de ballet
ou chorégraphie… Et le jazz résonne avec Avishai
Cohen, Tigran Hamasyan, Wynton Marsalis, Louis
Slavis, Michel Portal… Sans oublier le cinéma et les
très attendus ciné-concerts. L’occasion d’entendre les
musiques de film sublimées par l’Orchestre national
de Lyon ; mais aussi d’apprécier les improvisations sur
l’orgue Cavaillé-Coll de l’Auditorium, un instrument
unique en France dont les 6500 tuyaux déclinent les
couleurs à l’envi.
Gommer les distances, c’est enfin transformer le
rapport scène/salle en permettant au public de se
sentir «chez lui», et même de devenir «acteur» de la
saison. Concerts participatifs, concerts en famille,
récitals pour pianistes amateurs, bals, ateliers,
conférences, rencontres… Les occasions ne manquent
pas de partager l’émotion à l’Auditorium de Lyon.
Notamment lors des «Happy days», week-ends festifs
et thématiques qui ponctuent la saison et ouvrent
grandes les portes de cette «maison de la musique»
que nous nous attachons chaque jour à construire, ici,
là-bas et maintenant !
Au plaisir de vivre avec vous cette nouvelle saison !
Jean-Marc Bador Directeur général © David-Duchon-Doris
Leonard Slatkin
Directeur musical
5
6
7
CONCERTS
Calendrier
Orchestre & opéra en concert
Récitals
Concerts Expresso
Musique de chambre
Orgue
Ciné-concerts
Jazz
Jeune Public
Passerelle théâtre, opéra, danse
p. 10 à 11
p. 12 à 41
p. 42 à 47
MAISON
DE LA MUSIQUE
p. 48 à 49
p. 50 à 55
p. 56 à 61
p. 62 à 67
p. 68 à 73
p. 74 à 79
p. 80 à 81
La musique se vit – Happy Days
La musique parle
La musique transmet
La musique accompagne
La musique se visite
La musique s’engage
p. 84 à 87
p. 88 à 89
p. 90 à 93
p. 94 à 95
p. 96 à 97
p. 98 à 99
AUDITORIUMORCHESTRE
NATIONAL DE LYON
AUDITORIUM
PRATIQUE
Leonard Slatkin Les artistes associés
L’Orchestre national de Lyon
Les musiciens
Les équipes, l’Auditorium
Mécénat et locations d’espaces
Entreprises partenaires
Partenaires culture
Abonnements
Cartes
Réserver et acheter Tarifs et plan de salle
Plan d’accès
Horaires d’ouverture
Accessibilité et handicap
Restauration et librairie
p. 102 à 105
p. 105
p. 107
p. 106 à 107
p. 108 à 109
p. 110 à 111
p. 111
p. 112 à 114
p. 118
p. 119
p. 120
p. 122
p. 120
p. 121
p. 121
p. 121
© David Duchon-Doris
CONCERTS
Calendrier
p. 10 à 11
Récitals
p. 42 à 47
Concerts Expresso
p. 48 à 49
Musique de chambre
p. 50 à 55
Orgue
p. 56 à 61
Ciné-concerts
p. 62 à 67
Jazz
p. 68 à 73
Jeune Public
p. 74 à 79
Passerelle théâtre, opéra, danse
p. 80 à 81
8
9
Cette signature indique les concerts ou événements liés à la
thématique William Shakespeare de la saison 2015-2016.
© Vincent Mahé – 2015
SAISON 15 16
SEPTEMBRE
sa. 12
BEETHOVEN
SYMPHONIE Nº 9
ONL / Leonard Slatkin
p. 13
je. 17 & sa. 19
HÉLÈNE GRIMAUD
ONL / Brahms
Mantovani / Elgar
p. 14
di. 20
SCHUMANN / RAVEL
Hélène Grimaud
Musiciens de l’ONL
p. 51
sa. 19 & di. 20
HAPPY DAYS #1
Journées européennes
du patrimoine
10
ve. 16 & sa. 17
ve. 20 & sa. 21
lu. 14
SAINT-SAËNS
ONL / Daniel Lozakovitj
Leonard Slatkin
NELSON FREIRE
ORQUESTRA SIMFÓNICA
DE BARCELONA
Weber / Chopin / De Falla
CARTE BLANCHE
À LOUIS SCLAVIS
Michel Portal / Silk Quartet
p. 17
ma. 20
ROYAL PHILHARMONIC
C. Dutoit / K. Buniatishvili
Nicolai / Beethoven / Dvořák
p. 18
ve. 23
VADIM GLUZMAN
EVGUENI SINAÏSKI
p. 43
di. 25
HOMMAGE À LA HARPE
Musiciens de l’ONL
p. 51
je. 29, ve. 30 & sa. 31
PIXAR IN CONCERT
ONL / Timothy Brock
p. 64
p. 20
je. 26
ANDRIS POGA
PAUL LEWIS
ONL / Schumann
Tchaïkovski / Britten
p. 21
ve. 27
EXPRESSO SHAKESPEARE
p. 49
ve. 27
ARCADI VOLODOS
p. 44
sa. 28
C’EST MOI LE PLUS FORT
p. 78
sa. 28
p. 85
CONCERT-JEU
je. 24 & sa. 26
p. 75
MENAHEM PRESSLER
JOSHUA WEILERSTEIN
ONL / Chostakovitch /
Mozart / Dvořák
p. 15
ve. 25
EXPRESSO DEUX FILMS
p. 49
me. 30
TE DEUM
LE POÈME HARMONIQUE
Lully / Charpentier
p. 16
OCTOBRE
di. 4
CUIVRES ET ORGUE
Mathias Lecomte
Musiciens de l’ONL
p. 57
je. 8 & sa. 10
SALOMÉ / R. STRAUSS
ONL / Leonard Slatkin
NOVEMBRE
je. 5 & sa. 7
SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ
ONL / Shakespeare
Mendelssohn / L. Slatkin
p. 19
ve. 6
GRIGORI SOKOLOV
p. 43
sa. 7 & di. 8
HAPPY DAYS #2
Shakespeare
di. 8
ORCHESTRE DES JEUNES
Antoine Glatard
p. 91
je. 12 & sa. 14
BEETHOVEN
SYMPHONIE Nº 5
ONL / Leonard Slatkin
ve. 9
ve. 13
ma. 13, me. 14 & di. 18
FESTIVAL LUMIÈRE
p. 63
ve. 16
EXPRESSO ORGUE
p. 49
EXPRESSO HAYDN
p. 49
me. 18
AVISHAI COHEN TRIO
ONL / Robert Sadin
p. 70
p. 24
ve. 18
EXPRESSO DE NOËL
p. 49
di. 20
SINATRA ET HOLLYWOOD
T. Heitman / L. Slatkin
Musiciens de l’ONL
p. 52
ma. 22
BACH CANTATES DE NOËL
Collegium vocale de Gand
Philippe Herreweghe
p. 25
me. 30, je. 31, ve. 1er & sa. 2
CONCERT DE NOUVEL AN
Valses de Vienne
La Chauve-Souris
ONL / Sascha Goetzel
p. 27
je. 3 & sa. 5
je. 7
HAROLD LLOYD
The Freshman
ONL / Ernst van Tiel
ELIAHU INBAL
SOL GABETTA
ONL / Berlioz / Elgar
Schumann
sa. 5
p. 52
NIKOLAÏ LUGANSKI
ONL / Leonard Slatkin
Rachmaninov / Prokofiev
JANVIER
di. 8
VERDI / BIZET
Musiciens de l’ONL
ve. 18 & sa. 19
DÉCEMBRE
p. 23
p. 20
p. 69
p. 93
p. 85
p. 16
TIGRAN HAMASYAN
di. 29
ORCHESTRE
DU CNSMD DE LYON
p. 71
p. 65
p. 78
sa. 9
HÉLÈNE GRIMAUD
KAMMERORCHESTERBASEL
Stravinsky / Bach
Prokofiev / Mozart
ve. 11
LEIF OVE ANDSNES
je. 14 & sa. 16
GRANDE MUSIQUE POUR
PETITES OREILLES
p. 45
sa. 12
MOZART / MAHLER
Vilde Frang
ONL / Leonard Slatkin
p. 23
di. 13
ORGUE ET CORDES
Yves Castagnet
Musiciens de l’ONL
Bach, Vivaldi, Dall’ Abaco
p. 57
p. 29
BACH MAGNIFICAT
ONL / Ton Koopman
p. 29
sa. 16 & di. 17
HAPPY DAYS #3
Play Bach
p. 86
sa. 16
RICHARD GOODE
p. 45
sa. 16
MARATHON BACH
Ton Koopman / Laurent Jochum
Vinvent Warnier
p. 58
di. 17
BACH / TELEMANN
Ton Koopman
Musiciens de l’ONL
p. 53
di. 14
JEAN-LOUP CHRÉTIEN
DAVID CASSAN
Rêves d’étoiles
p. 60
di. 17
LES NOUVEAUX
CARACTÈRES
je. 18, ve. 19 & sa. 20
p. 53
p. 30
ve. 22
EXPRESSO PETROUCHKA
p. 49
p. 34
p. 38
p. 65
je. 31 & sa. 2
MARS
p. 35
ma. 10
MOZART / SCHUBERT
Orchestre des Pays de Savoie
Chœurs et solistes de Lyon
Nicolas Chalvin
ve. 4 & sa. 5
TABLEAUX D’UNE
EXPOSITION
ONL / Olari Elts
Biennale Musiques en Scène
DANIIL TRIFONOV
ONL / Leonard Slatkin
Bates / Debussy / Rachmaninov
sa. 5 & di. 6
HAPPY DAYS #4
PLUG AND PLAY
di. 3
BARBE-BLEUE
ONL / Leonard Slatkin
Gil Shaham
sa. 5
MUSIC FOR 18 MUSICIANS
Steve Reich / Ensemble Links
Chorégraphie Sylvain Groud
di. 31
di. 6
ORGUE ET CHŒURS
Chœur Britten / Nicole Corti
Denis Comtet
p. 58
FÉVRIER
je. 4
AINSI PARLAIT
ZARATHOUSTRA
ONL / Leonard Slatkin
p. 31
ve. 5
EXPRESSO SLATKIN
p. 49
sa. 6
WYNTON MARSALIS
Jazz at Lincoln Center Orchestra
p. 72
ma. 9
ma. 17
MICHEL CAMILO
p. 49
p. 73
HUIT VIOLONCELLES
Musiciens de l’ONL
je. 19 & sa. 21
sa. 9
CHIEN BLEU
p. 39
LIONEL BRINGUIER
MATTHIAS GOERNE
Mahler
p. 54
di. 22
DANIEL ROTH
p. 61
BAGATELLES
Musiciens ONL
sa. 9
R. CAPUÇON / J. HUREL
Mantovani / Debussy / Ravel
ONL / Leonard Slatkin
di. 6
di. 10
ERNST LUBITSCH
La Princesse aux huîtres
Foxtrot Delirium
CONCERT PARTICIPATIF
À vos instruments
p. 54
p. 66
p. 36
JUKKA-PEKKA SARASTE
ONL / LEONIDAS KAVAKOS
Sibelius / Brahms
p. 47
p. 34
ve. 11
TILL FELLNER
TON KOOPMAN
JEAN-GUIHEN QUEYRAS
ONL / Beethoven / Haydn /
Mendelssohn / Schubert
p. 37
di. 13
MOZART / DVORÁK
Musiciens de l’ONL
ve. 15
EXPRESSO KOOPMAN
p. 54
p. 32
p. 49
me. 10 & sa. 13
sa. 19
ROMÉO ET JULIETTE
p. 75
p. 76
ve. 12
EXPRESSO
HISTOIRES D’ORCHESTRE
di. 20
LES AILES
Thierry Escaich
p. 66
sa. 4
MURRAY PERAHIA
Academy of St. Martin-in-theFields
je. 14 & sa. 16
p. 46
di. 5 HYMNE À LA VOIX
Concert participatif
p. 61
p. 91
je. 21
¡ PASIÓN !
Duo Vernet / Meckler
p. 60
sa. 23
ACADÉMIE DES JUNIORS
Antoine Glatard
je. 28, ve. 29 & sa. 30
p. 40
ma. 7 CHANTIERS
DE LA CRÉATION
p. 49
p. 91
MANDARIN MERVEILLEUX
ONL / Tan Dun / Bartók
JUIN
lu. 11
LANG LANG
je. 26 & sa. 28
p. 40
p. 87
je. 10 & sa. 12
ve. 18
EXPRESSO ROMÉO
ET JULIETTE
p. 49
p. 77
p. 78
p. 33
MUSICIENS DU LOUVRE
MARC MINKOVSKI
Gluck / Rameau
HISTOIRES D’ORCHESTRE
me. 11 & sa. 14
PETER PAN
ve. 1er
HAYDN / DVORÁK
Jean-Yves Thibaudet
Musiciens ONL
p. 86
p. 38
AVRIL
EXPRESSO SO BRITISH !
p. 31
MOZART / BEETHOVEN
ONL / Gábor Takács-Nagy
J. F. Neuburger / A. Laloum
SALIF KEÏTA
p. 33
je. 28 & sa. 30
me. 4
ve. 25
di. 24
p. 54
MAI
p. 73
SINGIN’ IN THE RAIN
ONL / Timothy Brock
je. 21 & sa. 23
JEAN-YVES THIBAUDET
DIMA SLOBODENIOUK
Liszt / Beethoven / Stravinsky
me. 23 & je. 24
REQUIEM DE FAURÉ
ONL / Edward Gardner
sa. 11
VERDI / STRAUSS
ONL / Barbara Frittoli
Alain Altinoglu
p. 41
me. 22
PIERRE ET LE LOUP
p. 77
MATRIX
ONL / Frank Strobel
p. 67
Programme 15/16 donné sous réserve de modifications.
11
12
12 sep. 18h |
LEONARD
SLATKIN
–
ORCHESTRE
NATIONAL DE LYON – ARTISTES ASSOCIÉS :
MASON BATES – HÉLÈNE GRIMAUD –
BRUNO MANTOVANI – TON KOOPMAN
| sa.
ANNE AKIKO MEYERS – CHŒUR BRITTEN –
MENAHEM PRESSLER – JOSHUA WEILERSTEIN – LE POÊME HARMONIQUE
&
VINCENT
DUMESTRE
–
DANIEL
LOZAKOWITJ – ROYAL PHILHARMONIC
ORCHESTRA & CHARLES DUTOIT – TIM CARROLL – ORQUESTRA SIMFÓNICA DE BARCELONA & MICHAL NESTEROWICZ – NELSON
FREIRE – ANDRIS POGA – PAUL LEWIS –
ELIAHU INBAL – SOL GABETTA – VILDE
FRANG – LEONIDAS KAVAKOS – NIKOLAÏ
LUGANSKI – COLLEGIUM VOCALE GENT
& PHILIPPE HERREWEGHE – KAMMER­
ORCHESTERBASEL – CHŒUR DE CHAMBRE
DE NAMUR – DIMA SLOBODENIOUK –
BEETHOVEN
SYMPHONIE Nº 9
ORCHESTRE
& OPÉRA
EN CONCERT
JEAN-YVES THIBAUDET – TON KOOPMAN –
RICHARD GOODE – GIL SHAHAM –
VINCENT WARNIER – LES MUSICIENS DU
LOUVRE & MARC MINKOWSKI – PATRICIA
KOPATCHINSKAJA – JUKKA-PEKKA SARASTE
– LISA BATIASHVILI – EDWARD GARDNER –
DANIIL TRIFONOV – RENAUD CAPUÇON –
JULIETTE HUREL – JEAN-GUIHEN QUEYRAS
– ACADEMY OF ST. MARTIN-OF-THE-FIELDS –
GÁBOR TAKÁCS-NAGY – ADAM LALOUM – JEAN-FRÉDÉRIC NEUBURGER –
ORCHESTRE DES PAYS DE SAVOIE &
NICOLAS CHALVIN – SPIRITO – LIONEL
BRINGUIER – MATTHIAS GOERNE – TAN
DUN – MURRAY PERAHIA – BARBARA
FRITTOLI – ALAIN ALTINOGLU
tarif b
Leonard Slatkin
William Walton «Couronnement», extrait de Richard III
(arr. Christopher Palmer)
Mason Bates Concerto pour violon (création européenne)
Ludwig van Beethoven Symphonie nº 9, en ré mineur,
op. 125
Orchestre national de Lyon
Leonard Slatkin, direction
Chœurs et Solistes de Lyon / Chœur Britten / Chœur
d’oratorio de Lyon / Jeune Chœur symphonique
Sylvia Schwartz, soprano / Henriette Gödde, mezzo-soprano
NN, ténor / Rodion Pogossov, basse
Anne Akiko Meyers, violon
Vincent Dubois, orgue
Ouverture en fanfare pour cette saison placée sous le
signe de William Shakespeare : l’Orchestre national
de Lyon lève le rideau avec la musique de William
Walton pour le film Richard III, dernier volet de la
trilogie shakespearienne de Laurence Olivier. En
pleine guerre des Deux-Roses, le couronnement de
Richard Plantagenêt donne lieu à une scène grandiose,
avec cuivres rutilants et grand orgue. Quoi de mieux
pour lancer cette nouvelle année musicale ?
Place ensuite à Mason Bates, compositeur associé de
l’Orchestre national de Lyon, dont le Concerto pour
violon résonnera pour la première fois dans une salle
de concert européenne (après son enregistrement, par
Anne Akiko Meyers, Leonard Slatkin et l’Orchestre
symphonique de Londres). L’œuvre est née de la
fascination de Bates pour l’archéoptéryx, animal
fossile à mi-chemin entre oiseau et dinosaure. La
bestiole préhistorique inspire une musique tour à tour
frénétique ou aérienne.
La Neuvième Symphonie de Beethoven couronne ce
programme en majesté. Les quatre chœurs de Spirito
unissent leurs forces dans l’illustre «Hymne à la joie»,
que le public sera invité à reprendre avec eux !
Propos d’avant-concert : 17h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Leonard Slatkin © David Duchon-Doris
13
| je.
17 sept. 20h | sa. 19 sept. 18h | tarif a
HÉLÈNE
GRIMAUD
Brahms / Mantovani /
Elgar
Johannes Brahms Concerto pour piano nº 2, en si bémol
majeur, op. 83
Bruno Mantovani Le Cycle des gris
Edward Elgar Variations Enigma, op. 36
Orchestre national de Lyon
Leonard Slatkin, direction
Hélène Grimaud, piano
14
| je.
24 sept. 20h | sa. 26 sept. 18h | tarif b
MENAHEM
PRESSLER
JOSHUA
WEILERSTEIN
Chostakovitch / Mozart /
Dvořák
Dmitri Chostakovitch Suite de Hamlet, op. 116
Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour piano nº 23, en la
majeur, KV 488
Antonín Dvořák Symphonie nº 7, en ré mineur, op. 70
En janvier 2015, Hélène Grimaud transportait le public
de l’Auditorium dans le Premier Concerto de Brahms.
Inutile de dire que sa performance dans le Second
est très attendue ! Composé vingt ans plus tard, créé
par Brahms lui-même, à Budapest, avec un immense
succès, ce concerto est l’un des plus monumentaux
de l’histoire de la musique, avec sa découpe en quatre
mouvements qui lui donne l’ampleur d’une symphonie.
Il en a également la variété : un premier mouvement
majestueux, un scherzo diabolique, un mouvement
lent d’une poésie indicible (introduit par le violoncelle
solo), et un finale enlevé, aux rythmes chaloupés et
aux accents hongrois. Pour accompagner ce joyau du
répertoire, deux belles pages orchestrales : Le Cycle des
gris de Mantovani et les Variations Enigma, fleuron
du répertoire anglais et fête orchestrale toujours
enthousiasmante.
Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h et le samedi à 17h
(durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.
Hélène Grimaud © Mat Hennek / DG
Orchestre national de Lyon
Joshua Weilerstein, direction
Menahem Pressler, piano
Légendaire pianiste du Beaux-Arts Trio, Menahem
Pressler conserve, à quatre-vingt-dix ans, un
enthousiasme et une maîtrise que nombre de jeunes
artistes pourraient lui envier. Peut-être cet élixir
de jouvence est-il à trouver dans l’humanité et la
profondeur de sentiments qui ont toujours été ses
moteurs, en musique comme dans la vie. Le jeune
Pressler avait été contraint de quitter l’Allemagne
nazie, trouvant refuge en Israël, puis aux États-Unis. Il
y fit l’essentiel de sa carrière, cofondant le trio tout en
étant, pendant soixante ans, professeur à l’université
d’Indiana. Musique de chambre et enseignement :
aussi brillant soit son parcours de soliste, ces deux
activités restèrent les piliers d’une carrière préférant,
à la gloire, le partage et la transmission. À présent,
il a moins besoin d’esbroufe que jamais, et Mozart
s’impose comme un compagnon idéal, surtout ce
concerto doté d’un mouvement lent si sublime.
Pour l’accompagner, nous retrouvons Joshua
Weilerstein, dont nous avons pu apprécier le talent il
y a quelques mois. À vingt-huit ans, le chef assistant
de l’Orchestre philharmonique de New York a déjà
largement fait ses preuves, et sa prestation dans la
Septième, la plus dramatique des neuf symphonies de
Dvořák, est très attendue.
Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h et le samedi à 17h
(durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.
15
| me.
30 sept. 20h | tarif a
TE DEUM
LE POÈME
HARMONIQUE
Lully / Charpentier
Jean-Baptiste Lully Fanfare pour le Carrousel royal
Michel-Richard de Lalande Caprice de Villers-Cotterêts
(extraits)
Marc-Antoine Charpentier Te Deum, H 146
Jean-Baptiste Lully Te Deum, LWV 55
Le Poème harmonique / Chœur de la Capella Cracoviensis
Vincent Dumestre, direction
Amel Brahim-Djelloul et Claire Lefilliâtre, dessus /
Jean-François Lombard, haute-contre / Jeffrey Thompson,
taille / Benoît Arnould, basse
16
Prière de louange pour les occasions festives, le Te
Deum a été illustré par les compositeurs les plus variés.
Celui de Charpentier est le plus universellement
connu, avec sa fameuse fanfare introductive qui servit
longtemps d’indicatif à l’Eurovision. Il célèbre une
victoire décisive des armées de Louis XIV sur la Ligue
d’Augsbourg, d’où son caractère martial et triomphal
et la magnificence de son effectif : solistes, chœur
mixte et grand orchestre, comportant trompettes et
timbales.
Celui de Lully, inexplicablement moins donné de
nos jours, était de son temps considéré comme
l’expression suprême de la musique officielle de la cour
de Louis XIV. Archétype du grand motet versaillais,
dont il fixe le langage, il procède de circonstances
moins sanglantes : il fut créé en 1677 pour le baptême
du propre fils du compositeur – le roi lui fit la grâce
insigne de devenir le parrain. Ironie de l’histoire, c’est
en le dirigeant une nouvelle fois en 1687, pour fêter la
guérison du roi, que Lully se blessa le pied du coup de
canne qui l’emporterait quelques mois plus tard, de la
gangrène.
| Je.
8 oct. 20h | sa. 10 oct. 18h | tarif b
SALOMÉ
RICHARD
STRAUSS
Leonard Slatkin
Richard Strauss Salomé
Orchestre national de Lyon
Leonard Slatkin, direction
Lise Lindstrom, Salomé / James Rutherford, Jochanaan /
Donald Litaker, Herod / Jane Henschel, Herodias /
Joel Prieto, Narraboth
L’opéra en concert revient à l’Auditorium ! Partitions
entières ou larges sélections, nous avons choisi pour
vous des ouvrages où l’orchestre joue un rôle primordial
et peut s’épanouir pleinement sur la grande scène de
l’Auditorium.
Avant Le Château de Barbe-Bleue (28 et 30 janvier) et La
Chauve-Souris (concerts de fin d’année), l’Orchestre
national de Lyon et Leonard Slatkin interprètent
Salomé de Richard Strauss, l’une des partitions les
plus époustouflantes du répertoire lyrique. On peut
se demander ce qui poussa le jeune Strauss à choisir
un sujet aussi incandescent que cet épisode biblique,
transformé par Oscar Wilde en la vision cynique
d’une société délétère. La passion dévore la partition
tout entière, gigantesque l’hymne à l’érotisme porté
par un orchestre énorme et culminant dans la célèbre
«Danse des sept voiles».
Le plateau réuni est l’un des plus luxueux du moment,
avec des chanteurs qui incarnent ces rôles aux
quatre coins de la planète. Dans l’écrasant rôle titre,
notamment, nous accueillerons pour la première fois
à l’Auditorium Lise Linstrom, qui vient de le chanter
à la Staatsoper de Vienne.
| ve.
16 oct. 20h | sa. 17 oct. 18h | tarif b
SAINT-SAËNS
Leonard Slatkin
Camille Saint-Saëns Marche héroïque, op. 34 – Danse
macabre, op. 40 – Havanaise pour violon et orchestre, op.
83 – Introduction et Rondo capriccioso, op. 28 – Symphonie
nº 3, en ut mineur, op. 78, «avec orgue»
Orchestre national de Lyon / Leonard Slatkin, direction /
Daniel Lozakovitj, violon / Christophe Henry, orgue
À quatorze ans, Daniel Lozakovitj a déjà derrière lui
une belle carrière : remarqué par des maîtres comme
Ivry Gitlis ou Vladimir Spivakov, lauréat de nombreux
concours dans son pays, la Suède, mais aussi en Russie,
en Belgique, aux États-Unis, en Italie, il a tout d’un
grand, et la liste de ses engagements s’allonge de jour
en jour. Et comme un talent arrive rarement seul, c’est
aussi un as aux échecs…
Le jeune musicien a choisi deux pièces de SaintSaëns, de ces «chevaux de bataille» dont les violonistes
raffolent lorsqu’il s’agit de faire la preuve de leur
virtuosité, mais dont le public raffole également tant
elles sont pleines de vie, de charme et de fraîcheur :
la Havanaise et l’Introduction et Rondo capriccioso.
La Marche héroïque et la Danse macabre (où la
Mort est incarnée elle aussi par un solo de violon)
complètent cette première partie en mosaïque de
pièces pittoresques, tandis que la seconde partie de ce
concert «tout Saint-Saëns» est consacrée à l’une des
partitions fétiches de l’Orchestre national de Lyon :
la Troisième Symphonie, dont l’enregistrement sorti en
janvier 2015 a salué les retrouvailles avec l’orgue de
l’Auditorium restauré.
En coréalisation avec le Festival d’Ambronay.
En complicité avec l’Opéra de Lyon.
Parution Naxos, janvier 2015 : CD Saint-Saëns – Symphonie
avec orgue, Danse macabre, Cyprès et Lauriers – Orchestre
national de Lyon – Leonard Slatkin, direction.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h et le samedi à 17h
(durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.
Propos d’avant-concert : le vendredi à 19h et le samedi à 17h
(durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.
Daniel Lozakovitj © DR
17
| ma.
20 oct. 20h | tarif a
ROYAL
PHILHAR­MONIC
CHARLES DUTOIT
KHATIA
BUNIATISHVILI
Nicolai / Beethoven /
Dvořák
Otto Nicolai Ouverture des Joyeuses Commères de Windsor
Ludwig van Beethoven Concerto pour piano nº 1, en ut
majeur, op. 15
Antonín Dvořák Symphonie nº 9, en mi mineur, op. 95, «Du
Nouveau Monde»
Royal Philharmonic Orchestra (Londres)
Charles Dutoit, direction
Khatia Buniatishvili, piano
18
Avec cinq orchestres symphoniques de rang planétaire,
et des orchestres de chambre non moins réputés
(telle l’Academy of St. Martin-in-the-Fields que
nous accueillons le 4 juin), Londres fait pâlir toutes
ses rivales. Fondé en 1946 par Thomas Beecham,
l’Orchestre royal philharmonique appartient à cette
élite enviée. C’est Charles Dutoit, légendaire chef
helvétique dont le nom reste attaché à celui de
l’Orchestre symphonique de Montréal, qui préside
aujourd’hui à sa destinée.
Joyau des concerts de Nouvel An, l’ouverture des
Joyeuses Commères de Windsor de Nicolai offre une
traduction éminemment viennoise de la comédie
de Shakespeare. Quant à l’illustre Symphonie «Du
Nouveau Monde» de Dvořák, elle invite à un voyage
transatlantique : composée à New York et imprégnée
de la musique locale, elle n’en regarde pas moins avec
nostalgie vers la Bohême natale du compositeur.
Après son succès, l’an passé, dans le Second Concerto de
Liszt, Khatia Buniatishvili a choisi pour son retour à
l’Auditorium le Premier Concerto de Beethoven, avec
les chaloupements inimitables de son finale.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Khatia Buniatishvili © E. Hasse / Sony
| je.
5 nov. 20h | sa. 7 nov. 18h | tarif b
SONGE D’UNE
NUIT D’ÉTÉ
Shakespeare /
Mendelssohn
Felix Mendelssohn Bartholdy Le Songe d’une nuit d’été,
ouverture et musique de scène
William Shakespeare Scènes extraites du Songe d’une nuit
d’été
Orchestre national de Lyon
Leonard Slatkin, direction
Chœurs et Solistes de Lyon / Chœur Britten
Norma Nahoun, soprano / Catherine Trottmann, mezzosoprano
Compagnie The Factory
Tim Carroll, mise en scène
Certaines œuvres sont si jaillissantes qu’elles
semblent être nées par enchantement. Tel est le cas
de l’ouverture inspirée par Le Songe d’une nuit d’été
de Shakespeare à un Mendelssohn de dix-sept ans :
une œuvre étonnamment mûre, dont l’équilibre, la
fraîcheur, l’imagination ne laissent d’étonner.
Dix-sept ans plus tard, en 1843, Mendelssohn est un
des musiciens les plus en vue d’Europe. Son employeur,
Frédéric-Guillaume IV de Prusse, lui commande
une musique de scène pour une représentation du
Songe donné en son nouveau palais de Potsdam.
Mendelssohn reprend son ouverture de jeunesse
et l’augmente de douze numéros pour deux voix de
femmes, chœur et orchestre.
Si l’on connaît bien les entractes – tels le «Scherzo»
et surtout la «Marche nuptiale» – il est plus rare
d’entendre les passages, chantés ou non, qui se glissent
dans le texte même de la féerie de Shakespeare. Des
trésors de poésie, de tendresse, de goguenardise.
De larges extraits de la pièce seront interprétés par
The Factory, compagnie de théâtre londonienne qui
s’est fait connaître par une production de Hamlet
devenue culte. L’artisan de ce Hamlet, Tim Carroll,
sera également l’ordonnateur du spectacle lyonnais.
En complicité avec les Célestins, Théâtre de Lyon.
Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre. Conférence Shakespeare en musique,
le samedi à 16h30. Salle Proton de la Chapelle, entrée : 3 €
(Gratuit pour les abonnés et Carte ONL).
19
| je.
12 nov. 20h | sa. 14 nov. 18h | tarif b
BEETHOVEN
SYMPHONIE Nº 5
Leonard Slatkin
Solistes de l’ONL
Thomas Adès Ouverture de La Tempête (création française)
Leonard Slatkin Endgames, concertino grosso pour ensemble
de vents et orchestre à cordes
Joseph Haydn Sinfonia concertante en si bémol majeur,
Hob.105, pour hautbois, basson, violon, violoncelle et
orchestre
Ludwig van Beethoven Symphonie nº 5, en ut mineur, op. 67
Orchestre national de Lyon
Leonard Slatkin, direction
Giovanni Radivo, violon / Nicolas Hartmann, violoncelle /
Benoît Le Touzé, piccolo / Emmanuelle Réville, flûte alto /
Guy Laroche, hautbois / Pascal Zamora, cor anglais /
Thierry Mussotte, petite clarinette / Nans Moreau, clarinette
basse / Olivier Massot, basson / Stéphane Cornard,
contrebasson
20
C’est la première fois, depuis que Leonard Slatkin
a pris en main la destinée de l’Orchestre national
de Lyon, que nous allons entendre une de ses
compositions. Une partition ludique et taillée sur
mesure par le maestro pour les solistes d’orchestre
qu’il a devant lui tout au long de l’année, à Detroit
(où l’œuvre fut créée en 2014), et à présent à Lyon : pas
moins de six musiciens sont ainsi mis à l’honneur et,
pour faire bonne mesure, la Symphonie concertante de
Haydn donne la vedette à quatre autres d’entre eux !
Ces deux partitions sont entourées d’une ouverture du
compositeur anglais le plus admiré de sa génération,
Thomas Adès, pour La Tempête de Shakespeare ;
et d’un mastodonte du répertoire orchestral, cette
Cinquième Symphonie de Beethoven dont les quatre
premières notes sont peut-être l’entrée en matière la
plus célèbre de toute l’histoire de la musique. Mais
n’oublions pas tout ce qui suit, et qui est magistral…
Propos d’avant-concert : Beethoven, Symphonie nº 5, le jeudi
à 18h30 et le samedi à 16h30 (durée : 1h).
Bas-atrium, entrée libre.
| ve.
20 nov. 20h | sa. 21 nov. 18h | tarif b
NELSON FREIRE
ORQUESTRA
SIMFÓNICA DE
BARCELONA
Weber / Chopin / De Falla
Carl Maria von Weber Ouverture d’Oberon
Frédéric Chopin Concerto pour piano nº 2,
en fa mineur, op. 21
Manuel de Falla Le Tricorne (extraits) – L’Amour sorcier
(extraits)
Orquestra Simfónica de Barcelona i Nacional de Catalunya
Michał Nesterowicz, direction
Nelson Freire, piano
| je.
26 nov. 20h | tarif b
ANDRIS POGA
PAUL LEWIS
Schumann / Tchaïkovski /
Britten
Alfred Schnittke (K)ein Sommernachtstraum
Robert Schumann Concerto pour piano en la mineur, op. 54
Piotr Ilyitch Tchaïkovski Roméo et Juliette, ouverturefantaisie
Benjamin Britten The Young Person’s Guide to the Orchestra
(Variations sur un thème de Purcell), op. 34
Orchestre national de Lyon
Andris Poga, direction
Paul Lewis, piano
Quelques mois après les concerts de l’Orchestre
national de Lyon et Leonard Slatkin dans la capitale
catalane, nous accueillons l’Orchestre symphonique
de Barcelone. Au pupitre, un jeune chef polonais
plein de promesses, Michał Nesterowicz, chef de
l’Orchestre symphonique de Tenerife.
Shakespeare oblige, le programme commence par
l’ouverture d’Oberon. Certes, le personnage de Weber
n’a à voir que de loin avec celui du Songe d’une nuit
d’été, mais sa musique, par son charme pétillant et
son climat féerique, pourrait prendre place sans peine
dans la musique de scène qu’a composée Mendelssohn
pour la pièce de Shakespeare (voir p. 19).
Les deux partitions les plus célèbres de Falla
occupent la seconde partie : quelques extraits du
pittoresque Tricorne, puis L’Amour sorcier, partition
d’une sensualité vénéneuse, d’un mystère envoûtant,
couronnée par la célèbre «Danse rituelle du feu».
Le plus attendu, dans ces concerts, reste cependant
la venue de Nelson Freire. L’immense pianiste
brésilien a fait de Chopin son jardin secret : pliant
une technique éblouissante aux lois de l’expression, il
sculpte le son comme personne, suspend le temps, se
délecte de chaque détail. Un Chopin d’une douceur et
d’une précision miraculeuses.
«(K)ein Sommernachtstraum», nous dit Alfred
Schnittke : «(Pas) un songe d’une nuit d’été…»
Répondant à une commande du Festival de
Salzbourg où elle devait côtoyer diverses partitions
shakespeariennes, cette pièce prit finalement un
autre chemin, baignant dans le souvenir de Mozart et
Schubert ; d’où son titre en forme de clin d’œil. Mais
Shakespeare est bien présent dans ce programme,
grâce au Roméo et Juliette de Tchaïkovski. De
nombreux compositeurs se sont emparés de ce drame
devenu mythe, et cette ouverture-fantaisie s’inscrit
au sommet de la liste, entrechoquant amour et haine
dans un magnifique moment d’orchestre et d’émotion.
Le discret Paul Lewis préfère le travail de fond aux
flatteries des médias. Le talent de cet élève d’Alfred
Brendel lui suffit à collectionner les récompenses et à
être invité par les plus grandes salles de concert – il a
notamment été le premier pianiste à donner l’intégrale
des concertos de Beethoven en une seule saison
aux BBC Proms (2010). On attend son concerto de
Schumann avec impatience.
Andris Poga, chef qui a déchaîné l’enthousiasme
général en novembre 2014 dans un programme
Chostakovitch/Wagner et a aussitôt été réinvité. Il
complète cette soirée avec la délicieuse promenade
au sein de l’orchestre imaginée par Britten pour les
«jeunes personnes» sur un thème de Henry Purcell.
Propos d’avant-concert : le vendredi à 19h et le samedi à 17h
(durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.
Propos d’avant-concert : Schumann, Concerto pour piano, à
18h30 (durée : 1h). Bas-atrium, entrée libre.
Nelson Freire © Mat Hennek
21
3 déc. 20h | concert pour les étudiants
gratuit
| sa. 5 déc. 15h | tarif b
| sa.
ELIAHU INBAL
SOL GABETTA
MOZART
MAHLER
Berlioz / Elgar /
Schumann
Hector Berlioz Ouverture de Béatrice et Bénédict
Edward Elgar Concerto pour violoncelle en mi mineur, op. 85
Robert Schumann Symphonie nº 4, en ré mineur, op. 120
Orchestre national de Lyon
Eliahu Inbal, direction
Sol Gabetta, violoncelle
22
12 déc. 18h | tarif b
| je.
«Je pense qu’à travers la musique, ma personnalité s’est
développée dans un sens positif, confie Sol Gabetta. Je
me suis libérée de ce que les autres pensent, aiment ou
n’aiment pas. Je me sens bien avec moi-même, j’assume ce
que je fais, et je partage tout cela avec les autres. Et ça me
donne une sensation de liberté.» Fidèle de l’Auditorium,
la violoncelliste franco-argentine est une personnalité
rayonnante, généreuse, sensible, et son jeu, empli de
ces qualités, sied admirablement au concerto d’Elgar,
avec ses mélodies inextinguibles et son orchestre
sensuel.
Ce joyau est magnifiquement serti, entre l’ouverture
de Béatrice et Bénédict (opéra shakespearien de
Berlioz, inspiré de Beaucoup de bruit pour rien) et la
dernière des quatre symphonies de Schumann. Après
la Première Symphonie, Schumann avait promis à son
épouse : «Ma prochaine symphonie s’appellera Clara, et
j’y peindrai [t]on portrait avec les flûtes, les hautbois et
les harpes.» Clara reçut la partition pour son vingtdeuxième anniversaire, le 13 septembre 1841. La
création fut mal accueillie, et Schumann, mortifié, mit
la symphonie de côté pendant dix ans. Il lui donna
alors sa forme définitive, qui connut un succès éclatant.
C’est cette version de 1851 qui est donnée lors de ces
concerts.
Vilde Frang
Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour violon nº 5, en la
majeur, KV 261, «Turc»
Gustav Mahler Symphonie nº 6, en la mineur
Orchestre national de Lyon
Leonard Slatkin, direction
Vilde Frang, violon
Enfant prodige du clavier, Mozart montra au violon
des dons tout aussi renversants. Tout gamin, il voulut
s’immiscer dans une séance de musique de chambre à
laquelle participait son père : refus de celui-ci, pleurs
et trépignements de l’enfant, qui finit par obtenir gain
de cause et bluffa tout le monde… À quinze ans, il
était violon solo dans l’orchestre du prince-archevêque
de Salzbourg. Quatre ans plus tard, il composait cinq
concertos à son propre usage. Celui en la majeur
parachève cette série ; on savoure particulièrement
la turquerie, dans son finale, où violoncelles et
contrebasses frappent les cordes du dos de l’archet.
Quelque cent trente ans plus tard, non loin de
là, à Vienne, Mahler écrivit sa symphonie la plus
poignante, la Sixième, surnommée «Tragique». Née
dans un contexte plutôt heureux, elle traduit toutefois
une période d’interrogations créatrices et de doutes
personnels profonds. «J’ai besoin, confia Mahler, de
rassembler les fragments épars de mon moi intérieur.»
Une excursion dans les Dolomites lui permit
d’achever enfin cette symphonie démiurgique, que les
admirateurs de Mahler considèrent souvent comme
sa partition la plus aboutie. Tutti fracassants, rafales
tournoyantes, marches conquérantes mais aussi échos
pittoresques des sonnailles de troupeaux… jusqu’à ce
finale où, commenta Alma Mahler, «le héros reçoit trois
coups du destin dont le dernier l’abat comme un arbre».
Retrouvez Sol Gabetta le 5 décembre dans Grande Musique
pour petites oreilles, spectacle pour les tout-petits (voir p. 78).
Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h et le samedi à 14h
(durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.
Sol Gabetta © Uwe Arens
Propos d’avant-concert : Mahler, Symphonie nº 6, à 16h30
(durée : 1h). Bas-atrium, entrée libre.
23
| ve.
18 déc. 20h | sa. 19 déc. 18h | tarif b
NIKOLAÏ
LUGANSKI
Rachmaninov / Prokofiev
Joby Talbot «Springtime Dance», extrait du Conte d’hiver
(création mondiale)
Sergueï Rachmaninov Concerto pour piano nº 2, en ut
mineur, op. 18
Sergueï Prokofiev Cendrillon (extraits)
Orchestre national de Lyon
Leonard Slatkin, direction
Nikolaï Luganski, piano
24
Le portrait de Nikolaï Luganski n’est plus à faire :
le public de l’Auditorium de Lyon a eu l’occasion
de savourer à maintes reprises, en récital comme
en concerto, le talent de ce pianiste russe que l’on
compare volontiers à son aîné Sviatoslav Richter :
même sonorité royale, même aisance technique,
même contrôle absolu du son, du phrasé, du tempo
dans le désir unique de magnifier le propos musical.
Le Deuxième Concerto de Rachmaninov est un juge de
paix impitoyable. Il n’est déjà pas donné à n’importe
qui de maîtriser sa redoutable difficulté technique et
de transmettre sa passion débordante. Mais rares sont
ceux qui vont au-delà de la pure démonstration et
servent cette musique au lieu de s’en servir. Luganski
est de ceux-là.
Le reste du concert nous entraîne dans un univers
féerique : celui du Conte d’hiver de Shakespeare, pour
lequel Joby Talbot (collaborateur de Paul McCartney
et de The Divine Comedy) a composé cette «Danse
de printemps» présentée en création mondiale ; et
celui du ballet Cendrillon de Prokofiev, dont Leonard
Slatkin a sélectionné pour l’occasion les plus belles
pages.
| ma.
22 déc. 20h | tarif a
BACH
CANTATES
DE NOËL
Collegium Vocale Gent
Philippe Herreweghe
Johann Sebastian Bach Cantates de l’Avent et de Noël : BWV
62, «Nun komm der Heiden Heiland» – BWV 91, «Gelobet
seist du, Jesu Christ» – BWV 40, «Dazu ist erschienen der
Sohn Gottes» – BWV 63, «Christen ätzet diesen Tag»
Chœur et Orchestre du Collegium Vocale Gent
Philippe Herreweghe, direction
Dorothee Mields, soprano / Damien Guillon, contreténor /
Thomas Hobbs, ténor / Peter Kooij, basse
En charge musicale des cinq principales paroisses
de Leipzig, Bach devait composer chaque semaine
une cantate destinée au culte du dimanche suivant.
Quel fabuleux cadeau ses employeurs ont-ils fait à la
postérité ! Ce sont ainsi plus de deux cents cantates
religieuses qui nous sont parvenues de la main du
Cantor, toutes plus belles les unes que les autres,
et d’une incroyable diversité lorsque l’on songe à
l’urgence et à la répétitivité du travail de composition.
Comme d’autres spécialistes du répertoire baroque
tels Ton Koopman, Nikolaus Harnoncourt ou Gustav
Leonhardt, Philippe Herreweghe n’a pu résister à la
séduction de ce répertoire inépuisable. Il l’a interprété
et enregistré sans relâche avec l’ensemble vocal et
instrumental qu’il a fondé en 1970 précisément pour
approfondir et rénover la perception de la musique
vocale d’Allemagne du Nord : le Collegium Vocale
de Gand.
On reconnaît immédiatement la patte du chef
d’orchestre belge dans le Bach lumineux, fluide,
enthousiasmant qu’il propose de concert en disque et
de disque en concert, avec une poignée de chanteurs
rompus à ce style. Dorothee Mields, Damien Guillon,
Thomas Hobbs et Peter Kooij font partie de ce
cercle de fidèles, et c’est donc presque en famille
qu’Herreweghe vient nous présenter ce programme
de Noël.
En coréalisation avec le Festival d’Ambronay / Centre culturel
de rencontre d’Ambronay.
Propos d’avant-concert : le vendredi à 19h et le samedi à 17h
(durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Philippe Herreweghe © Michiel Hendryckx
25
30 déc. 20h | tarif b
| je. 31 déc. 20h | tarif a
er
| ve. 1 jan. 16h | sa. 2 jan. 18h | tarif b
| me.
CONCERT DE
NOUVEL AN
Valses de Vienne
La Chauve-Souris
Johann Strauss fils Valses et polkas (Le Beau Danube bleu,
Tritsch-Tratsch-Polka…) – Extraits de La Chauve-Souris –
Valse de l’Empereur
Orchestre national de Lyon
Sascha Goetzel, direction
Sophie Gordeladze (Rosalinde) / Beate Ritte (Adele) /
Lysianne Tremblay (Orlovsky) / Paul Schweinester
(Eisenstein, Alfred) / Henk Neven (Falke, Frank)
26
Cela faisait longtemps que l’Auditorium-Orchestre
national de Lyon n’avait pas mis le cap sur Vienne
pour les concerts de fin d’année. Voilà chose réparée !
De jeunes chanteurs familiers de ce répertoire se
réunissent pour interpréter de larges extraits de La
Chauve-Souris. Mais l’Orchestre jouera aussi, bien
entendu, quelques-unes des plus belles valses et polkas
du répertoire !
Des quinze opérettes de Johann Strauss fils, La
Chauve-Souris est la seule dont le succès n’ait jamais
faibli. Une ouverture étincelante, des airs langoureux
et virtuoses, de piquants ensembles… Sur fond de
valse, de polka, de csárdás hongroise, la musique du
Roi de la valse est un délice de chaque instant.
Le concert est confié à la baguette de Sascha Goetzel,
jeune chef viennois issu d’une lignée de membres de
l’Orchestre philharmonique de Vienne.
Propos d’avant-concert : le mercredi et le jeudi à 19h,
le vendredi à 15h et le samedi à 17h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
© Shutterstock
27
| sa.
9 janv. 18h |
tarif a
14 janv. 20h | tarif b
| sa. 16 janv. 18h | tarif c
| je.
Le concert du 16 janvier ne présente que les deux œuvres de Bach.
HÉLÈNE
GRIMAUD
KAMMER-­
ORCHESTERBASEL
Grandir et
respirer ensemble
Entretien avec Hélène Grimaud
Hélène Grimaud © Mat Hennek / DG
28
Vous semblez vivre une véritable histoire d’amour
avec l’Orchestre national de Lyon ?
— Après une période d’absence, deux ans après
avoir joué le Quatrième Concerto de Beethoven avec
le Philharmonique de Londres, joué en duo avec la
violoncelliste Sol Gabetta, j’ai retrouvé l’Auditorium
pour un récital et le Premier Concerto de Brahms avec
l’ONL, ce magnifique orchestre. Vous n’imaginez
pas votre chance. On peut donc parler d’une histoire
d’amour. En tout cas, nous ravivons la flamme.
Vous avez pu découvrir Lyon ?
— Lorsque je voyage pour jouer, lorsque je suis en
tournée, je me concentre sur le travail. Dans ces
moments-là, je ne connais que le trajet entre la salle
de concert et l’hôtel. Je reste dans un «tunnel de
concentration». Je n’ai malheureusement pas l’occasion
de flâner, de faire les musées, de profiter de la ville que je
devine empreinte d’une belle atmosphère. En revanche,
je noue une vraie relation avec les collègues musiciens.
Quels rapports avez-vous avec les musiciens de
l’ONL ?
— Honnêtes et libres. J’aime cette idée de grandir et
de respirer ensemble. En jouant le même programme
plusieurs fois, nous apprenons à nous connaître. Et
lorsque le rythme cardiaque est à l’unisson, vous vous
sentez pousser des ailes. Le niveau musical de l’orchestre
me libère de toute contrainte et, à ce moment-là, je peux
m’envoler avec les musiciens.
Vous retrouvez aussi Leonard Slatkin.
— La première rencontre avec un chef d’orchestre
est toujours une aventure. On est dans l’excitation de
la rencontre. Si on la prolonge, c’est en connaissance
de cause, par choix. J’ai joué, pour la première fois,
avec lui à Miami. Depuis lors, nous avons collaboré
régulièrement. J’aime son côté direct et naturel. Le fait
qu’il soit américain, que je vive aux États-Unis, facilite
les rapports. Mais entre nous, la communication passe
par la musique. Il y a une alchimie. Je ne l’explique pas.
Elle existe.
Cette saison, vous êtes artiste associée de l’ONL.
Comme telle, avez-vous contribué au choix des
programmes dans lesquels vous intervenez ?
— Oui et non. Dans le cas du Deuxième Concerto de
Brahms, que Leonard Slatkin m’a proposé, il me
semblait important de poursuivre le cycle entamé
la saison dernière avec le Premier. En 2016, je jouerai
les deux concertos, dans la même soirée, avec lui et
l’Orchestre symphonique de Detroit. En revanche,
j’ai carte blanche pour la musique de chambre que
j’interprète avec les musiciens de l’ONL.
Vous nous disiez, en début d’entretien, ne pas sortir
de ce «tunnel» entre la salle de répétition et votre
chambre d’hôtel. Mais que faites-vous lorsque vous
n’êtes pas en tournée ?
— Si je reste tellement concentrée pendant les tournées,
c’est que, derrière, j’enchaîne deux semaines dans le
calme et la tranquillité. Je lis et travaille des partitions
juste pour le plaisir. Mais surtout je retrouve les animaux,
les loups, dans le parc de l’État de New York où je vis.
Et, en tournée, j’essaie parfois de visiter un parc naturel,
de parler aux soigneurs de ces animaux qui m’offrent la
meilleure façon de me ressourcer.
A. M.
Stravinsky / Bach /
Prokofiev / Mozart
Igor Stravinsky Dumbarton Oaks
Johann Sebastian Bach Concerto pour clavier nº 1,
en ré mineur, BWV 1052
Sergueï Prokofiev Symphonie nº 1, en ré majeur, op. 25,
«Symphonie classique»
Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour piano nº 20,
en ré mineur, KV 466
kammerorchesterbasel
Hélène Grimaud, piano et direction
Depuis leur première rencontre au Festival Menuhin
de Gstaad, en juillet 2013, Hélène Grimaud et le
kammerorchesterbasel ont trouvé plaisir à renouveler
l’expérience de jouer ensemble. À Bâle, à Lyon bientôt
avec ce programme concertant qu’Hélène Grimaud
conçoit comme un concert de musique de chambre :
«Nous jouerons sans chef. L’orchestre n’a pas besoin de chef
pour jouer ces œuvres. Pour moi, un concerto n’est rien
d’autre que de la musique de chambre à une plus grande
échelle. Le travail se fera pendant les répétitions.»
De Bach à Prokofiev, trois siècles de musique se
succèdent. Les modernes s’y montrent plus joyeux que
les anciens : Dumbarton Oaks et la «Symphonie classique»
sont de pétillants hommages aux musiciens du passé,
alors que les deux concertos en ré mineur comptent
parmi les œuvres les plus sombres de leurs auteurs
respectifs – avec une touche plutôt introspective chez
Bach, plutôt dramatique chez Mozart.
BACH
MAGNIFICAT
Ton Koopman /
Richard Goode
Johann Sebastian Bach Suite pour orchestre nº 4, en ré
majeur, BWV1069
Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour piano nº 27, en si
bémol majeur, KV 595
Johann Sebastian Bach Magnificat, BWV 243a
Orchestre national de Lyon
Ton Koopman, direction
Chœur de chambre de Namur
Richard Goode, piano
Monika Eder, soprano / Bogna Bartosz, mezzo-soprano
Tilman Lichdi, ténor / Klaus Mertens, baryton
On peut trouver bizarre que Bach ait si peu écrit pour
ensemble instrumental, même si l’on pense que de
nombreuses partitions ont été détruites par un incendie. Moins connue que ses trois sœurs, la Quatrième
Suite est tout aussi légère et enjouée ; son finale est la
seule «Réjouissance» écrite par Bach.
Lorsque Mozart donna la première audition de son
dernier concerto pour piano la dernière année de sa
vie – il n’avait que trente-cinq ans. La tonalité de si
bémol majeur était pour lui la plus ensoleillée, la plus
insouciante, comme cette partition pleine d’énergie et
de contrastes.
En seconde partie, Ton Koopman retourne à Bach,
dont il est l’un des plus grands interprètes. Du Magnificat («Mon âme magnifie le seigneur»), que Bach
composa en 1723 pour son premier Noël à Leipzig,
il dirige la version révisée, dépourvue de références
directes à la Nativité. Cette pièce, l’une des rares de
Bach en latin, est à la fois grandiose et exubérante,
mélange de chœurs puissants et d’airs touchants. Le
Gloria final reprend habilement le thème du tout-début sur les mots «Sicut erat in principio» (comme il
était au commencement).
En complicité avec le Festival d’Ambronay / Centre culturel
de rencontre d’Ambronay.
Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Propos d’avant-concert : 17h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Conférence avec Gilles Cantagrel, le samedi à 16h.
Bas-atrium, entrée : 3 € (gratuit pour les abonnés et carte ONL).
29
| je.
21 janv. 20h | sa. 23 janv. 18h | tarif b
JEAN-YVES
THIBAUDET
DIMA
SLOBODENIOUK
Liszt / Beethoven /
Stravinsky
Franz Liszt Hamlet
Ludwig van Beethoven Concerto pour piano nº 5,
en mi bémol majeur, op. 73, «Empereur»
Igor Stravinsky Petrouchka (version de 1947)
Orchestre national de Lyon
Dima Slobodeniouk, direction
Jean-Yves Thibaudet, piano
30
Trois œuvres maîtresses sont au rendez-vous, dans
ce programme emmené par Dima Slobodeniouk,
qui a conquis l’ONL lors d’un concert au Festival de
Montpellier en 2013. Le jeune chef russe a été formé
à la meilleure école de direction d’orchestre actuelle
– celle de l’Académie Sibelius d’Helsinki, où il a été
l’élève comme tant de chefs finlandais ou estoniens
des légendaires Leif Segerstam et Jorma Panula.
Éblouissant feu d’artifice orchestral et défi pour tous
les chefs d’orchestre, Petrouchka est une partition
idéale pour qu’il fasse la démonstration de son talent.
Hamlet est également une œuvre d’une rare puissance.
Liszt composa son dixième poème symphonique après
avoir vu une représentation du drame de Shakespeare
à Weimar. Fortement impressionné, il décida d’en
donner une interprétation très personnelle : un
Hamlet intelligent, volontaire, conquérant ; une
Ophélie qui devient folle parce qu’en fin de compte
elle est indigne d’Hamlet.
Quant au titanesque «Empereur», apothéose des
concertos de Beethoven, inutile de le présenter. Il
suffira de souligner le bonheur d’y retrouver Jean-Yves
Thibaudet, l’un des partenaires les plus fidèles et les
plus précieux de l’Orchestre national de Lyon.
Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h, le samedi à 17h
(durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.
| je.
28 janv. 20h | sa. 30 janv. 18h | tarif b
BARBE-BLEUE
Gil Shaham
Leonard Slatkin
Erich Wolfgang Korngold Beaucoup de bruit pour rien, suite
op. 11 (extraits)
Samuel Barber Concerto pour violon op. 14
Béla Bartók Le Château de Barbe-Bleue
Orchestre national de Lyon
Leonard Slatkin, direction
Gil Shaham, violon
Michelle DeYoung, soprano / Bálint Szabó, basse
«Un geyser musical de soixante minutes» : ainsi Zoltán
Kodály qualifiait-il Le Château de Barbe-Bleue,
unique opéra de son ami Béla Bartók. Déclenchée
par la découverte du Pelléas et Mélisande de Debussy,
cette œuvre de jeunesse (1911) n’en est pas moins
profondément bartókienne et hongroise. Cette libre
adaptation du conte de Perrault opère une fascinante
plongée dans la psyché masculine ; mais c’est aussi une
partition à l’invention sonore peu commune, idéale
pour pénétrer l’univers musical si riche de Bartók.
D’autant que sur scène paraîtront deux des spécialistes
absolus, à ce jour, des rôles de Barbe-Bleue et Judith.
Le Concerto pour violon de Barber naquit en 1939 dans
la panique de la déclaration de guerre, et son caractère
s’en trouva irrémédiablement transformé : le lyrisme
généreux de l’œuvre, son charme parfois presque
mozartien cachent par endroits une mélancolie,
voire une âpreté que le radieux thème initial laisse
difficilement présager. Depuis 2008, Gil Shaham
explore avec les plus grands chefs et orchestres
mondiaux les concertos nés dans ces années trente si
troublées, dans son projet Violin Concertos of the 1930s.
Pour y déceler un écho singulier, mais surtout, avouet-il parce qu’il s’agit de ses musiques préférées.
Propos d’avant-concert : Bartók, Le Château de Barbe-Bleue,
le jeudi à 18h30, le samedi à 16h30 (durée : 1h).
Bas-atrium, entrée libre.
Gil Shaham © Luk Ratray
| je.
4 fév. 20h | tarif c
AINSI PARLAIT
ZARATHOUSTRA
Vincent Warnier
Leonard Sltakin
Johan Sebastian Bach Passacaille et Fugue en ut mineur,
BWV 582 (orchestration d’Ottorino Respighi)
Aaron Copland Symphonie pour orgue et orchestre
György Ligeti Volumina
Richard Strauss Ainsi parlait Zarathoustra
Orchestre national de Lyon
Leonard Slatkin, direction
Vincent Warnier, orgue
L’orgue est sur tous les fronts dans ce programme que
l’Orchestre national de Lyon reprend deux jours plus
tard à la Philharmonie de Paris. Au sein de l’orchestre,
dans la monumentale Passacaille et Fugue de Bach que
Respighi orchestra à la demande d’Arturo Toscanini,
et dans l’illustre Ainsi parlait Zarathoustra de Strauss,
dont les accords cosmiques sont liés pour l’éternité au
film de Stanley Kubrick 2001, l’odyssée de l’espace. En
solo, dans Volumina de Ligeti (1962), une pièce qui
renouvelle génialement l’écriture de l’instrument en
travaillant sur l’essence même du son et qui ouvre vers
un monde de formes et de couleurs irréelles et inouïes.
L’orgue est enfin soliste, auprès de l’orchestre, dans
la Symphonie de Copland. Il s’agit d’un véritable
concerto, où l’instrument déploie une gigantesque
palette : tonalités planantes dans le prélude, accents
de blues et de jazz dans le diabolique scherzo,
finale triomphant. Cette œuvre profondément
américaine est l’une des plus abouties de Copland
qui, à l’époque de sa composition (à vingt-quatre
ans), était fasciné par Stravinsky et Prokofiev.
Ce concert signe les retrouvailles entre Vincent
Warnier, l’ONL et Leonard Slatkin, un trio très
complice.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
31
| ma.
9 fév. 20h | tarif b
4 mars 20h | tarif c
| sa. 5 mars 18h | tarif d
| ve.
| sa.
5 mars 14h | tarif d
Le concert du 5 mars ne présente que les Tableaux d’une exposition de
Moussorgski, avec les courts-métrages d’Osamu Tezuka.
LES MUSICIENS
DU LOUVRE
MARC
MINKOWSKI
Gluck / Rameau
Christoph Willibald Gluck Don Juan, ou Le Festin de pierre
Jean-Philippe Rameau Une symphonie imaginaire (extraits
de Zaïs, Castor et Pollux, Les Fêtes d’Hébé, Dardanus, Les
Boréades, Hippolyte et Aricie, Les Indes galantes…)
Les Musiciens du Louvre Grenoble
Marc Minkowski, direction
32
Créé à Vienne en 1761, Don Juan, ou Le Festin de pierre
de Gluck, sur un scenario de Gasparo Angiolini,
marqua l’histoire de la musique. Avec cette partition, le
ballet abandonnait son statut de simple divertissement
au sein d’un ouvrage lyrique et devenait un genre à
part entière, avec un scénario autonome et cohérent.
Un an plus tard, Gluck et son librettiste Ranieri
de’ Calzabigi découdraient de nouveau avec les forces
infernales dans Orfeo ed Euridice, autre révolution, de
l’opera seria cette fois (Gluck y reprendrait d’ailleurs la
danse finale de Don Juan, la «Danse des furies»).
Une symphonie imaginaire rassemble des extraits des
plus belles pages orchestrales de Rameau, de l’ouverture
de Zaïs à la chaconne des Indes galantes, en passant par
l’«Orage» de Platée ou la «Danse des Sauvages» des
Indes galantes. Enregistré par les Musiciens du Louvre
en 2003 (Deutsche Grammophon), ce florilège a fait
l’objet d’une tournée en Asie en 2013. Applaudi de
Shanghai à Bandung, en passant par Jakarta, HongKong et Séoul, il est à présent accueilli à l’Auditorium.
TABLEAUX
D’UNE
EXPOSITION
Biennale Musiques
en Scène
Erkki-Sven Tüür Exodus
Michel van der Aa Concerto pour violon (création française)
Daniele Ghisi Pong (création mondiale, commande de la
Biennale Musiques en Scène)
Modest Moussorgski Tableaux d’une exposition
(orch. M. Ravel) (avec projection des courts-métrages
d’Osamu Tezuka)
Orchestre national de Lyon
Olari Elts, direction
Patricia Kopatchinskaja, violon
Les découvertes seront au rendez-vous dans ce concert
inscrit au programme de la Biennale Musiques en
Scène 2016, avec deux créations : l’une mondiale, Pong,
une pièce ludique inspirée à Daniele Ghisi par les tout
premiers jeux de tennis que l’on vit apparaître sur les
ordinateurs ; l’autre française, de Michel van der Aa
(compositeur invité de la Biennale), génial touche-àtout dont l’Opéra de Lyon a présenté ces dernières
années deux opéras magnifiques : After Life et, en
mars dernier, Le Jardin englouti. Le Concerto pour
violon déborde d’énergie, avec des parties abstraites et
d’autres plus lyriques ou proches du jazz ou de la pop.
Quant à Osamu Tezuka, sacré «dieu du manga» au
Japon, il a influencé de manière décisive cet art et celui
de l’animation. Plus de 120 millions de ses mangas ont
été vendus depuis sa disparition en 1989. Sans relâche,
il y prône le respect de la nature et s’y engage pour
la paix et contre la guerre. Ses dix courts-métrages
accompagnant les Tableaux d’une exposition, réalisés
en 1966, ont acquis au Japon la même notoriété que le
Fantasia de Walt Disney chez nous. MUSIC FOR
18 MUSICIANS
Steve Reich
Chorégraphie S. Groud
Steve Reich Music for 18 Musicians
Ensemble Links
Cie Mad / Sylvain Groud, chorégraphe
et 100 danseurs amateurs
C’est à une expérience collective d’écoute et de danse
que le public est ici convié, emmené par les musiciens
de l’ensemble Links et les danseurs de la compagnie
Mad/Sylvain Groud.
Sur scène, dix-huit musiciens jouant un monument
emblématique de la musique minimaliste américaine, Music for 18 Musicians – les fans l’appellent tout
simplement «18». Cette œuvre, l’une des plus ambitieuses de Steve Reich, consiste en courtes cellules
répétées en boucle, se décalant insensiblement : l’auditeur est ainsi pris dans un flux à la fois obsessionnel
et sans cesse changeant. Hypnotique et fascinant.
Dans la salle, deux mille spectateurs de tous âges
emportés par une transe singulière et guidés par des
danseurs amateurs «préparés».
Pour ceux qui veulent être au nombre de ces «guides»,
trois stages de préparation sont organisés dans les
mois précédant le concert, ouverts à tous les niveaux
et tous les âges (à partir de 8 ans).
Dans le cadre de la Biennale Musiques en Scène.
En coréalisation avec le Festival d’Ambronay / Centre culturel
de rencontre d’Ambronay.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Renseignements :
Grame, cncm – Biennale Musiques en Scène
04 72 07 43 12
Propos d’avant-concert : le vendredi à 19h et le samedi à 17h
(durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.
Patricia Kopatchinskaja © Marco Borgreeve
En complicité avec la Maison de la Danse.
33
| je.
10 mars 20h | sa. 12 mars 18h | tarif b
JUKKA-PEKKA
SARASTE
LEONIDAS
KAVAKOS
Sibelius / Brahms
Jean Sibelius Ouverture de La Tempête, op. 109
Johannes Brahms Concerto pour violon et orchestre en ré
majeur, op. 77
Jean Sibelius Symphonie nº 2, en ré majeur, op. 43
Orchestre national de Lyon
Jukka-Pekka Saraste, direction
Leonidas Kavakos, violon
34
La musique de Sibelius puise son énergie colossale dans
les forces vitales les plus primitives, dans la rudesse d’un
paysage boréal offert à la merci d’éléments indomptés.
Composées aux deux extrémités de sa courte carrière
(il cessa de composer dans les trente dernières années
de sa vie), la Deuxième Symphonie (1902) et la musique
de scène pour La Tempête de Shakespeare (1925) en
offrent deux exemples saisissants.
L’ouverture pour La Tempête est l’un des déferlements
maritimes les plus terrifiants et mystérieux jamais
traduits en musique. La Deuxième Symphonie
s’apparente plutôt à un puissant magma qui dévale les
flancs d’un volcan et qui, selon la pente et les obstacles
qu’il rencontre, ralentit sa course ou l’accélère, s’étale
en langues épaisses ou éclate en mille parcelles
incandescentes. Une partition fascinante.
En digne représentant de la célèbre école de
direction finlandaise, Jukka-Pekka Saraste connaît
ce compositeur mieux que personne. Mais on attend
avec tout autant d’impatience sa rencontre avec le
violoniste grec Leonidas Kavakos, l’un des archets
les plus convoités du moment. Surtout que cette
rencontre aura lieu dans l’empereur des concertos
pour violon : celui de Brahms.
Propos d’avant-concert : Sibelius, Symphonie nº 2, le jeudi à
18h30 et le samedi à 16h30 (durée : 1h). Bas-atrium, entrée
libre.
| me.
23 mars 20h | je. 24 mars 20h | tarif b
REQUIEM
DE FAURÉ
Edward Gardner
Richard Wagner «Enchantement du Vendredi saint», extrait
de Parsifal
Felix Mendelssohn Bartholdy Symphonie nº 5, en ré majeur,
op. 107, «Réformation»
Gabriel Fauré Requiem, op. 48 (version de 1900)
Orchestre national de Lyon
Edward Gardner, direction
Chœurs et Solistes de Lyon / Jeune Chœur symphonique
Christiane Karg, soprano / Johan Reuter, baryton
| je.
31 mars 20h | sa. 2 avr. 18h | tarif b
DANIIL
TRIFONOV
Bates / Debussy /
Rachmaninov
Mason Bates The Rise of Exotic Computing
Claude Debussy Iberia
Sergueï Rachmaninov Concerto pour piano nº 3, en ré
mineur, op. 30
Orchestre national de Lyon
Leonard Slatkin, direction
Daniil Trifonov, piano
À quelques jours de Pâques, voici un programme
franco-allemand de circonstance. Créée en 1832,
inspirée par la Confession d’Augsbourg (texte
fondateur de la foi luthérienne), la Symphonie
«Réformation» unit sacré et profane, grandiose et intime
dans ce mélange qui rend Mendelssohn si unique et
si passionnant. Plusieurs thèmes luthériens dominent
ce bouillonnement de passion, ainsi que l’Amen dit
«de Dresde», que l’on retrouve cinquante ans plus tard
dans la pièce de Wagner. Au sein de Parsifal (1882),
son testament musical, l’«Enchantement du Vendredi
saint» marque la résolution des conflits, le renouveau
de la nature, en une vibrante apothéose orchestrale.
Place à la voix avec le Requiem de Fauré, œuvre fétiche
de l’Orchestre national de Lyon et des Chœurs et
Solistes de Lyon –­ auxquels s’adjoint le Jeune Chœur
symphonique, le pôle d’insertion professionnel du
Chœur Britten. On entendra à cette occasion l’orgue
même sur lequel ce chef-d’œuvre résonna pour la
première fois au palais du Trocadéro (Paris) le 12 juillet
1900, orgue hébergé aujourd’hui à l’Auditorium.
Élevé dans la grande tradition chorale anglaise
(notamment au Chœur du King’s College de
Cambridge), récemment nommé premier chef de
l’Orchestre philharmonique de Bergen, Edward
Gardner, actuel directeur de l’English National
Opera, sera sans nul doute l’homme de la situation.
La saison dernière, le récital de Daniil Trifonov a été
une découverte étourdissante. L’aisance avec laquelle
le jeune pianiste russe s’est joué des diaboliques
Études transcendantes de Liszt pour les transformer
en pure poésie, la profondeur qu’il a trouvée dans
la vertigineuse Sonate op. 111 de Beethoven – une
partition crépusculaire que les pianistes attendent
souvent des décennies avant d’oser l’aborder – ont
confirmé ce que laissait entendre la rumeur : il s’agit
d’un très, très grand.
Date a été prise immédiatement pour ces nouveaux
concerts, avec cette fois l’Orchestre national de Lyon,
dans le Troisième Concerto de Rachmaninov. Rien de
tel qu’une œuvre aussi séductrice – et difficile – pour
conquérir ceux d’entre vous qui n’ont pas encore le
bonheur de connaître Trifonov !
Pour introduire ce monument du répertoire du piano,
Leonard Slatkin a choisi une pièce de Mason Bates,
compositeur associé, qui mêle un effectif orchestral
réduit à l’électronique dans un univers ludique et irréel.
Iberia, «l’autre» grand triptyque orchestral de Debussy
avec La Mer, nous entraînera pour finir dans son
Espagne idéalisée, aux senteurs envoûtantes, aux
rythmes entêtants, aux fascinantes gerbes de couleurs
et de lumière.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h, le samedi à 17h
(durée : 30 minutes)
Daniil Trifonov © Dario Accosta
35
| sa.
9 avr. 18h | tarif b
| je.
RENAUD
CAPUÇON
JULIETTE HUREL
Mantovani / Debussy /
Ravel
Hector Berlioz Ouverture du Roi Lear – «Scherzo de la Reine
Mab», extrait de Roméo et Juliette
Bruno Mantovani Concerto pour flûte (création française,
co-commande de l’Orchestre philharmonique de Rotterdam
de l’Orchestre national de Lyon et de l’Orchestre
symphonique de Barcelone)
Claude Debussy «Clair de lune», extrait de la Suite
bergamasque (orchestration d’André Caplet)
Maurice Ravel Sonate pour violon (orchestration de Yan
Maresz) (création mondiale) – Tzigane, rhapsodie pour
violon et piano
36
Orchestre national de Lyon
Leonard Slatkin, direction
Juliette Hurel, flûte
Renaud Capuçon, violon
Deux stars, pour deux créations : à la flûtiste Juliette
Hurel le Concerto pour flûte de Bruno Mantovani,
compositeur en résidence de l’Orchestre national
de Lyon, dont le Concerto pour timbales nous a si
fortement impressionnés en février dernier ; à Renaud
Capuçon le «Concerto pour violon» de Ravel, en fait
une orchestration de la Sonate pour violon et piano
commandée au compositeur Yan Maresz. Auteur de
deux concertos pour piano, Ravel ne laisse pour le
violon qu’une courte œuvre concertante, l’éblouissant
Tzigane inspiré par une jeune violoniste hongroise
amie de Béla Bartók, Jelly Arányi. Voici donc une
injustice réparée ! Tzigane viendra dûment clore ce
parcours de deux siècles à travers la musique française,
commencé avec deux des pages les plus virevoltantes
de Berlioz pour s’achever avec la musique la plus
brûlante d’actualité.
14 avr. 20h | sa. 16 avr. 18h | tarif b
TON KOOPMAN
JEAN-GUIHEN
QUEYRAS
Beethoven / Haydn /
Mendelssohn / Schubert
Ludwig van Beethoven Ouverture de Coriolan
Joseph Haydn Concerto pour violoncelle nº 1, en ut majeur,
Hob.VIIb:1
Felix Mendelssohn Bartholdy Ouverture du conte de la belle
Mélusine
Franz Schubert Symphonie nº 5, en si bémol majeur, D 485
Orchestre national de Lyon
Ton Koopman, direction
Jean-Guihen Queyras, violoncelle
Beethoven trouva son Coriolan chez Heinrich
Joseph von Collin, un auteur autrichien qui avait
lui-même puisé son inspiration chez Plutarque. Mais
le légendaire général romain doit sa célébrité à la
tragédie que lui dédia Shakespeare, ce qui explique
sa présence dans le fil rouge consacré au dramaturge
anglais.
Peu importe après tout : ce qui compte, c’est la
puissance irrésistible de ce petit poème symphonique
avant l’heure. Nous sommes là aux portes du
romantisme, et Ton Koopman nous y conduit ensuite
tout à fait, quittant les rivages tant aimés de Bach et
Mozart pour aborder Schubert et Mendelssohn. Mais
dans la Cinquième Symphonie du premier comme dans
la Belle Mélusine du second, la verve, la grâce, l’élégance
sont des vertus cardinales ; et Ton Koopman saura les
magnifier.
Le chef associé de l’Orchestre national retrouve des
terres plus familières avec le concerto pour violoncelle
de Haydn, l’un des piliers du répertoire, dans lequel
nous retrouverons avec un immense plaisir l’archet de
Jean-Guihen Queyras.
En complicité avec les Célestins-Théâtre de Lyon
Propos d’avant-concert : 17h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Renaud Capuçon © Darmaguy
Propos d’avant-concert : Haydn, Concerto pour violoncelle,
le jeudi à 18h30 et le samedi à 16h30 (durée : 1h).
Bas-atrium, entrée libre.
Ton Koopman © Eddy Posthuma de Boer
37
| me.
4 mai 20h | tarif b
MOZART
BEETHOVEN
Gábor Takács-Nagy
Adam Laloum
Jean-Frédéric Neuburger
Robert Schumann Julius Caesar, ouverture op. 128
Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour deux pianos en
mi bémol majeur, KV 365
Ludwig van Beethoven Symphonie nº 3, en mi bémol
majeur, op. 55, «Eroica»
Orchestre national de Lyon
Gábor Takács-Nagy, direction
Adam Laloum et Jean-Frédéric Neuburger, piano
38
| ma.
10 mai 20h | tarif b
MOZART
SCHUBERT
Orchestre des Pays de
Savoie / Chœurs et
Solistes de Lyon
Wolfgang Amadeus Mozart
Symphonie nº 25, en sol mineur, KV 183/173dB
Vêpres solennelles pour un confesseur, KV 339
Franz Schubert
Chant des esprits sur les eaux, D 714
Messe en sol majeur, D 167
Orchestre des Pays de Savoie
Nicolas Chalvin, direction
Chœurs et Solistes de Lyon
Au sein du Quatuor Takács, qu’il fonda en 1975 et dont
il fut le premier violon pendant dix-sept ans, Gábor
Takács-Nagy s’est fait une spécialité de la musique
de son pays, la Hongrie, mais également de Haydn,
Mozart, Beethoven ou Schubert – compositeurs
dont les enregistrements par le quatuor ont fait
date. Lorsqu’il est passé de l’archet à la baguette en
2002, ce chambriste dans l’âme n’a pas renoncé à sa
conception de la musique comme un partage. C’est
ainsi qu’il a fondé en 2005 un ensemble à cordes,
la Camerata Bellerive, et pris deux ans plus tard la
tête de l’Orchestre de chambre du Verbier Festival.
L’actuel premier chef invité de l’Orchestre du Festival
de Budapest mène aujourd’hui une carrière florissante.
Son programme lyonnais le voit revenir aux classiques
viennois, avec l’illustre Eroica de Beethoven et le
Double Concerto de Mozart où la présence même de
deux solistes privilégie le travail d’ensemble plutôt que
la démonstration d’ego.
Deux des plus fins pianistes de la jeune génération
française, Adam Laloum et Jean-Frédéric Neuburger,
l’accompagnent dans cette aventure musicale. Et,
Shakespeare oblige, nous entendrons également une
ouverture de Schumann rare au concert, Julius Caesar,
inspirée par la tragédie historique homonyme du
grand dramaturge anglais.
L’Orchestre des Pays de Savoie vient en voisin, sous la
baguette de son chef Nicolas Chalvin, pour interpréter
deux géants de la musique autrichienne : Mozart et
Schubert. La Vingt-cinquième Symphonie, surnommée
la «petite Symphonie en sol mineur» par opposition à la
Quarantième, n’a pas à rougir devant sa grande sœur :
seule la durée justifie une telle appellation. La passion,
le drame engendrés par cette tonalité rare n’y sont pas
moins prenants.
Les Chœurs et Solistes de Lyon rejoignent ensuite
l’orchestre pour trois grandes partitions chorales. Les
Vêpres solennelles d’un confesseur tout d’abord, partition
composée à Salzbourg par le tout jeune Mozart,
dont le «Laudate Dominum» est un magnifique solo
de soprano. Puis le Chant des esprits sur les eaux de
Schubert, sur un poème de Goethe, une page d’un
romantisme absolu qui commence dans le mystère et
le silence pour enfler sous l’effet de flots déchaînés.
Le mot de la fin est laissé à une des œuvres chorales
les plus connues de Schubert, la Messe en sol majeur.
Dans cette œuvre, le compositeur de lieder laisse
libre cours à son sens mélodique, recourant peu au
contrepoint ; et il adapte le Credo, affirmation centrale
de la foi chrétienne, à ses propres convictions.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
| je.
19 mai 20h | sa. 21 mai 18h | tarif b
LIONEL
BRINGUIER
MATTHIAS
GOERNE
Mahler
Gustav Mahler Kindertotenlieder
Symphonie nº 1, en ré majeur, «Titan»
Orchestre national de Lyon
Lionel Bringuier, direction
Matthias Goerne, baryton
Voici l’un des sommets de la saison, avec une
conjonction exceptionnelle : Matthias Goerne,
le baryton allemand que tout le monde s’arrache
lorsqu’il s’agit de chanter le lied ; Lionel Bringuier,
le jeune chef français qui n’en finit pas de monter et
vient de prendre les rênes du prestigieux Orchestre
de la Tonhalle de Zurich ; et deux des œuvres les plus
poignantes de Gustav Mahler.
Les cinq Kindertotenlieder (Chants des enfants morts)
sont un condensé sublime de douleur et de beauté.
Alma Mahler fut terrifiée par les poèmes de Rückert
et l’écrin tragique que son mari leur offrit : «Comment
comprendre qu’une heure après avoir embrassé et cajolé des
enfants en pleine santé, on se lamente sur leur mort ? Pour
l’amour de Dieu, ne tente pas le sort !»
Tout aussi prenante est la Première Symphonie, qui doit
son sous-titre de Titan non à sa puissance colossale,
mais au héros exalté du poète roman­tique Jean Paul.
De reprise en reprise, après l’échec de sa création à
Budapest, Titan continua de heurter le public, par
sa progression inattendue de la gaieté pastorale –
voire rustique – des deux premiers mouvements à la
douleur feutrée du troisième (des variations sur une
variante triste de Frère Jacques) et au fracas inquiet du
finale : tout ce qu’on adore aujourd’hui !
«Cela a été une douleur pour moi de les écrire et j’en éprouve
une aussi pour le monde qui devra un jour les entendre,
si triste est leur contenu.» Gustav Mahler à propos des
Kindertotenlieder
Propos d’avant-concert : Mahler, Kindertotenlieder, le jeudi à
18h30 et le samedi à 16h30 (durée : 1h).
Bas-atrium, entrée libre.
Lionel Bringuier © J. Grimbert-Barre
39
| je.
26 mai 20h | sa. 28 mai 18h |tarif c
MANDARIN
MERVEILLEUX
Tan Dun
Tan Dun Poème symphonique sur trois notes
Béla Bartók Le Mandarin merveilleux (version de concert)
Tan Dun Nu Shu : le chant secret des femmes (création
française)
Orchestre national de Lyon
Tan Dun, direction
Éléonore Euler-Cabantous, harpe
40
Un concert avec Tan Dun est toujours un voyage
incroyable. Sa musique est spectacle autant que son,
connectant les techniques musicales occidentales et la
vidéo avec un imaginaire et une poésie proprement
chinois. Le compositeur oscarisé de Tigre et Dragon
(Ang Lee, 2000) s’est passionné pour le destin de
femmes originaires d’une contrée reculée, venues
à Pékin acclamer Mao, le nouveau président de la
République. Dans leur village isolé s’était développé
un idiome secret, transmis de femme en femme. À
Pékin, personne ne les comprenait et on les interna,
les croyant folles. Le nu shu, c’est ce langage inouï et
la tradition vocale qui s’y rattache. Tan Dun raconte
sa quête en treize «microfilms», accompagnés par la
harpe soliste et l’orchestre.
Dans le Mandarin merveilleux, Bartók traite lui
aussi la violence de la ville. Dans un bouge, trois
voyous séquestrent une fille et l’obligent à séduire
des passants, qu’ils vont ensuite détrousser. Cela
commence dans un capharnaüm de bruits urbains,
mais l’érotisme monte progressivement, jusqu’à
l’irruption du mystérieux Mandarin… Sommet de la
période expressionniste de Bartók, cette pantomime
(dont on ne joue au concert que les deux premiers
tiers) déploie un orchestre démesuré, débordant. C’est
l’une des aventures orchestrales les plus fascinantes
qui puissent se vivre dans une salle de concert.
| sa.
4 juin 18h | tarif a
MURRAY
PERAHIA
Academy of
St. Martin-in-the-Fields
Benjamin Britten Variations sur un thème de Frank
Bridge, op. 10
Franz Schubert Symphonie nº 8, en si mineur, D 759,
«Inachevée»
Ludwig van Beethoven Concerto pour piano nº 4, en sol
majeur, op. 58
Academy of St. Martin-in-the-Fields
Murray Perahia, piano
Un magazine britannique demanda récemment à cent
pianistes, parmi les plus reconnus de notre temps,
de nommer leurs pianistes préférés. Parmi les vingt
premiers du palmarès ne figuraient que quatre artistes
vivants : Martha Argerich, Krystian Zimerman, Radu
Lupu et Murray Perahia. C’est dire l’événement que
constitue la venue de ce musicien parcimonieux qui
refuse de courir après les records : il choisit répertoire
et concerts avec soin, privilégie les rencontres
d’exception et le travail en profondeur. C’est ce type de
relations qu’il a nouées avec l’Academy of St. Martinin-the-Fields, le légendaire orchestre de chambre
londonien fondé par Sir Neville Marriner dans l’église
de Trafalgar Square.
Beethoven compte, avec Mozart, Schubert, Chopin
et Brahms, parmi ces compositeurs dont Perahia a
pesé chaque note, chaque nuance. Inutile de préciser
que son interprétation du Quatrième Concerto est
anthologique.
En complétant ce programme par les Variations sur
un thème de Bridge (la partition qui lança la carrière
de Britten) et la Symphonie «inachevée» de Schubert,
l’Academy of St. Martin-in-the-Fields nous promet
de grands moments d’émotion.
«Elles m’ont ouvert leurs cœurs et nous sommes restés des
jours à parler, enregistrer et chanter ensemble.» Tan Dun
En partenariat avec Les Grands Interprètes.
Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h, le samedi à 17h
(durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.
Propos d’avant-concert : 17h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
| sa.
11 juin 18h | tarif b
VERDI
STRAUSS
Barbara Frittoli
Alain Altinoglu
Giuseppe Verdi Ouverture de la Force du destin – «Son
giunta», extrait de La Force du destin – «Tu che la vanità»,
extrait de Don Carlo – Prélude de Macbeth – «Chanson du
saule» et «Ave Maria», extraits d’Otello
Richard Strauss Une vie de héros
Orchestre national de Lyon
Alain Altinoglu, direction
Barbara Frittoli, soprano
Verdi appelait affectueusement Shakespeare «le Papa».
S’il fit son miel des drames d’Hugo ou de Schiller (tel
Don Carlos), c’est bien le dramaturge anglais qui, avec
Macbeth (1847), lui fit quitter définitivement les sujets
patriotiques pour les drames intimes. Désormais,
il «inventerait le Vrai», selon sa propre expression.
Shakespeare inspirerait encore les deux ultimes
chefs-d’œuvre, Otello et Falstaff, ainsi qu’un Roi Lear
jamais abouti mais dont le personnage de Cordélia
rejaillit sur Leonora de La Force du destin. Une femme
sacrifiée, à l’instar d’Élisabeth de Valois (Don Carlo)
et Desdémone (Otello), immenses héroïnes verdiennes
que Barbara Frittoli a incarnées sur les plus grandes
scènes, de la Scala au Met.
Après ces magnifiques portraits de femmes, Richard
Strauss parle au masculin dans Une vie de héros, son
dernier poème symphonique (1898). Ce héros, c’est
lui-même : il se peint en conquérant et fait le portrait
de son épouse, la cantatrice Pauline de Ahna, sous la
forme d’un long et capricieux solo de violon.
Alain Altinoglu est l’artisan de cette fête vocale et
orchestrale, lui que s’arrachent à présent toutes les
grandes scènes lyriques mondiales, mais aussi les
orchestres les plus en vue.
Propos d’avant-concert : 17h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Alain Altinoglu © Marco Borgreeve
41
| ve.
23 oct. 20h | tarif b
VADIM
GLUZMAN
EVGUENI
SINAÏSKI
Leclair / Prokofiev /
Tchaïkovski / Ravel
Jean-Marie Leclair Sonate pour violon et piano en ré majeur,
op. 9/3
Sergueï Prokofiev Sonate pour violon et piano nº 1, en fa
mineur, op. 80
Lera Auerbach Sonate pour violon et piano nº 2, op. 63,
«11 Septembre»
Piotr Ilyitch Tchaïkovski Souvenir d’un lieu cher, op. 42
Maurice Ravel Tzigane, rhapsodie pour violon et piano
Vadim Gluzman, violon / Evgueni Sinaïski, piano
42
RÉCITALS
VADIM GLUZMAN – EVGUENI SINAÏSKI
GRIGORI SOKOLOV – ARCADI VOLODOS
LEIF OVE ANDSNES – RICHARD GOODE
TILL FELLNER – LANG LANG
Né en Ukraine, Vadim Gluzman est l’un des plus
brillants héritiers de la tradition est-européenne de
violon. Invité des Grands Interprètes, il se produira
pour la première fois en récital à Lyon, après le
flamboyant Concerto pour violon de Brahms donné
avec l’Orchestre national de Lyon et Leonard Slatkin
en 2013. Violoniste accompli, à la maîtrise technique
impressionnante et à la sonorité raffinée, Vadim
Gluzman est devenu, loin des modes et médias, un
musicien parmi les plus originaux, adepte du grand
répertoire comme de la musique de son temps. Soliste
invité des plus grands orchestres, il a fait ses débuts en
2015 avec les prestigieux Berliner Philharmoniker et
Orchestre de Cleveland.
En compagnie d’Evgueni Sinaïski, Vadim Gluzman a
construit un programme passionnant avec un clin d’œil
à notre ville, puisqu’il interprétera une sonate de JeanMarie Leclair, né à Lyon en 1697. Nous retrouverons
ensuite deux partitions majeures de la musique russe,
la Première Sonate de Prokofiev et Souvenir d’un
lieu cher de Tchaïkovski. Nous entendrons, pour la
première fois à Lyon, la Sonate «11 Septembre» de la
compositrice russo-américaine Lera Auerbach, avant
de conclure avec Tzigane de Ravel.
| ve.
6 nov. 20h | tarif b
GRIGORI
SOKOLOV
Schubert
Franz Schubert Sonate pour piano nº 14, en la mineur,
D. 784 – Six Moments musicaux D. 780
Seconde partie en cours de programmation
Grigori Sokolov, piano
Après sa mémorable interprétation de la Sonate
«Hammerklavier» de Beethoven, qui lui valu l’ovation
du public au printemps 2013, Grigori Sokolov retrouve
Les Grands Interprètes et la scène de l’Auditorium cet
automne. Que nous réserve le Sphinx du clavier ? De
l’immuable rituel voulu par le maestro – salle plongée
dans une semi-pénombre, salut furtif en entrant sur
scène, climat d’intense concentration, programme
enchaîné sans hiatus – surgira à nouveau le miracle ou
l’énigme Sokolov !
Artisan ou alchimiste ? On connaît la culture musicale
encyclopédique du maître russe, l’immensité de son
répertoire, sa science consommée de la mécanique
interne du piano, sa connaissance intime des œuvres
remises sans cesse sur le métier des heures, des jours
et des mois durant. Scrutée et analysée jusqu’à ce que
chaque note trouve sa place au sein de l’harmonie du
tout, la musique de Grigori Sokolov n’en semble pas
moins jaillir comme par miracle dans l’inspiration du
moment, transformant chaque récital en événement
majeur. Comme il le fait saison après saison, Sokolov
ne nous a révélé qu’une partie de son programme, se
réservant le temps de choisir à l’automne les œuvres
qu’il jouera en complément.
En partenariat avec Les Grands Interprètes.
En partenariat avec Les Grands Interprètes.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes)
Bas-atrium, entrée libre.
43
| ve.
27 nov. 20h | tarif b
ARCADI
VOLODOS
Brahms / Schubert
Johannes Brahms Thème et Variations en ré mineur,
op. 18b (d’après le Sextuor à cordes nº 1, op. 18) –
Huit Klavierstücke op. 76
Franz Schubert Sonate pour piano nº 21,
en si bémol majeur, D. 960
Arcadi Volodos, piano
44
«Le virtuose n’est pas celui qui impressionne l’auditeur
par ses effets pyrotechniques. Il est celui qui laisse s’effacer
les prouesses techniques sous la force, la diversité, la beauté
des couleurs et des nuances, sous l’impact émotionnel de
son interprétation.»
Ces mots d’Arcadi Volodos sont à l’image du
musicien hors du commun qu’il est aujourd’hui. Dans
une époque où le récital de piano relève trop souvent
de la performance sportive, où l’on joue vite, toujours
plus vite, fort, toujours plus fort, celui qui a assisté à
un concert de Volodos sait combien celui qui possède
pourtant la technique la plus impressionnante, parmi
les pianistes contemporains, n’est pas venu pour épater
la galerie. Lorsque ce colosse s’assoit à son piano et
que ses mains caressent les touches du clavier et font
naître un univers jusqu’alors insoupçonné, on sent
qu’on est convié à un voyage extraordinaire. Faisant
corps avec son instrument, Volodos sculpte un
monde sonore d’une richesse inouïe, à la polyphonie
luxuriante, aux nuances les plus subtiles, et y ajoute
une palette infinie de couleurs, apprivoisant le temps
musical comme le temps de la narration pour révéler
le sens des œuvres.
On sait la proximité de Volodos avec la musique de
Brahms (qui ne se souvient des miraculeux Intermezzi
op. 116 joués à Lyon en 2013 !) Il en jouera les rarissimes
Variations en ré mineur (tirées du Premier Sextuor) et
les Klavierstücke op. 76, avant d’interpréter la sublime
et ultime Sonate D. 960 de Schubert.
| ve.
11 déc. 20h | tarif b
LEIF OVE
ANDSNES
Sibelius / Beethoven /
Debussy / Chopin
Jean Sibelius Kyllikki, trois pièces lyriques pour piano, op.
41 – «Le Bouleau» et «L’Épicéa», extraits de Puu-sarja (Suite
de l’arbre), cinq pièces pour piano – «Le Lac de la forêt»,
«Le Chant de la forêt » et «Vision printanière», extraits des
Cinq Esquisses op. 114
Ludwig van Beethoven Sonate pour piano nº 18, en mi
bémol majeur, op. 31/3, «La Chasse»
Claude Debussy Estampe nº 2, «La Soirée dans Grenade»
– Étude nº 11, «pour les arpèges composés» – Étude nº 6,
«pour les huit doigts» – Étude nº 5, «pour les octaves»
Frédéric Chopin Étude en la bémol majeur, op. posth. nº 2 –
Impromptu nº 1, en la bémol majeur, op. 29 – Nocturne en
fa majeur, op. 15/1 – Ballade nº 4, en fa mineur, op. 52
Leif Ove Andsnes, piano
Enfin, serait-on tenté de dire ! Leif Ove Andsnes est
de retour à Lyon après sept années d’absence. Depuis
sa première invitation dans le cycle Les Grands
Interprètes en 1996, le pianiste norvégien a confirmé
année après année qu’il était bien l’un des très grands
talents de son époque. Sa technique magistrale,
ses interprétations pénétrantes et son intelligence
musicale exceptionnelle l’ont fait triompher sur
toutes les grandes scènes du monde. Soliste convoité
par le «top ten» des orchestres européens et nordaméricains, Leif Ove Andsnes force l’admiration
tant par l’étendue de son répertoire que par son style
jamais pris en défaut.
Achevant en 2015 une tournée mondiale de quatre
ans, consacrée à l’intégrale des concertos pour piano
de Beethoven, qu’il a dirigés du piano avec un succès
sans cesse renouvelé, Leif Ove Andsnes nous revient
avec un récital à son image : un florilège de pièces
brèves de Sibelius, répertoire scandinave rare au
concert, qu’il défend depuis toujours, la Sonate «La
Chasse» de Beethoven avant un dialogue passionnant
entre deux géants de la musique pour piano Frédéric
Chopin et Claude Debussy.
| sa.
16 jan. 15h | tarif c
RICHARD
GOODE
Bach
Johann Sebastian Bach Extraits des Inventions à trois voix
(Sinfonie) BWV 787-801 – Partita pour clavier nº 2, en ut
mineur, BWV 826
Richard Goode, piano
Richard Goode est un artiste extraordinaire. Né aux
États-Unis, il a construit une carrière hors du commun,
qui se concentre sur une poignée de compositeurs de
l’époque classique et du début du romantisme. Il s’est
bâti la réputation d’un musicien à la puissance, à la
profondeur et à l’honnêteté exceptionnelles, ce qui l’a
fait décrire par le New York Times comme un «artiste
qui n’a rien à cacher». Dans ce bref récital, il fait un
retour rare à Johann Sebastian Bach. Il ouvre ce
programme avec une sélection de Sinfonie (connues
également sous le nom d’Inventions à trois voix),
pièces courtes mais polyphoniques dont la simplicité
apparente pour l’oreille cache de véritables défis
techniques pour l’interprète. La seconde pièce est
la Partita pour clavier nº 2, en ut mineur, une œuvre
relativement tardive constituée de six mouvements
de danse aux caractères tranchés. Forkel, le premier
biographe de Bach, écrivit que le monde n’avait jamais
entendu de musique pour clavier d’une telle qualité.
En partenariat avec Les Grands Interprètes.
En partenariat avec Les Grands Interprètes.
En partenariat avec Les Grands Interprètes.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
En complicité avec le Festival d’Ambronay / Centre culturel
de rencontre d’Ambronay.
Leif Ove Andsnes © Albayrak
45
| ve.
11 mars 20h | tarif b
TILL FELLNER
Schumann / Berio /
Beethoven
Robert Schumann Papillons, op. 2
Luciano Berio Cinque Variazioni
Ludwig van Beethoven Sonate nº 13, en mi bémol majeur,
op. 27/1, «Quasi una fantasia»
Robert Schumann Fantaisie, op. 17
| lu.
11 avr. 20h | hors abonnement
LANG LANG
Bach / Tchaïkovski /
Chopin
Johann Sebastian Bach Concerto italien, BWV 971
Piotr Ilyitch Tchaïkovski Les Saisons, op. 37a
Frédéric Chopin Scherzos nos 1 à 4, op. 20, 31, 39 et 54
Lang Lang, piano
Till Fellner, piano
46
Till Fellner est un musicien passionnant depuis ses
débuts sur la scène internationale. Lui qui eut très
jeune la chance de travailler avec l’une des figures
majeures du piano de notre temps, le pianiste Alfred
Brendel, cultive depuis lors un art du piano et de
l’interprétation des plus exigeants.
Doté de moyens techniques de tout premier
plan, Till Fellner déploie un style où l’économie
des moyens l’emporte sur les effets de manche et
interroge inlassablement, avec grâce et intelligence,
les chefs-d’œuvre du répertoire, mettant en résonance
les compositeurs dans des programmes toujours
savamment élaborés. Fidèle à l’esprit du maître
autrichien, qui ne sacrifiait rien aux modes, Till
Fellner – qui sillonna le monde dès le début de sa
carrière avec rien de moins que le Clavier bien tempéré
de Bach, les trente-deux sonates de Beethoven ou
encore les œuvres de l’école de Vienne ou de Schubert
au programme de ses concerts – s’est indéniablement
imposé comme l’un des interprètes majeur de sa
génération.
Pianiste charismatique au look de rock star, Lang
Lang n’a pas son pareil pour électriser les foules. Le
programme que le public de l’Auditorium s’apprête
à découvrir, la superstar chinoise l’a emmené sur les
plus grandes scènes mondiales – du Carnegie Hall de
New York au Théâtre des Champs-Élysées à Paris, en
passant par Washington, Montréal ou le Royal Albert
Hall de Londres. Partout, il a été acclamé avec la
même ferveur.
Il faut dire que le programme est conçu avec
habileté, de manière à mettre en valeur la virtuosité
impressionnante du pianiste, mais aussi de laisser
parler sa sensibilité.
Œuvre exubérante inspirée par Vivaldi, le Concerto
italien de Bach ouvre la danse. Puis Lang Lang
effeuillera le calendrier avec Les Saisons de
Tchaïkovski, série de douze pages pleines de charme
et de pittoresque accompagnant le déroulement de
l’année.
Pour terminer, Lang Lang revient à son compositeur de
prédilection, Chopin, avec cet ensemble monumental
que constituent les quatre scherzos. Dans ces œuvres
d’une difficulté redoutable, on ne peut tricher. Seuls
les meilleurs techniciens les dominent, mais seuls les
pianistes les plus généreux, les plus sensibles, peuvent
en transmettre la flamme. Lang Lang est de ceux-là.
Tarif : 1re série : 77,40 € / 2e série : 64,20 € / 3e série : 51 €
Concert hors-abonnement et hors chèques cadeaux.
En partenariat avec Les Grands Interprètes.
En co-réalisation avec Gérard Drouot Productions.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Lang Lang © Harald Hoffman
47
| ve.
25 sept. 12h30
| ve.
DEUX FILMS
PETROUCHKA
Dmitri Chostakovitch Suite de Hamlet, op. 116
Leonard Bernstein Suite d’On the Waterfront
Franz Liszt Hamlet
Igor Stravinsky Petrouchka (extraits de la version de 1947)
Orchestre national de Lyon / Joshua Weilerstein, direction /
Joël Nicod, présentation
| ve.
16 oct. 15h
EXPRESSO ORGUE
Johann-Sébastien Bach Pièce d’orgue (Fantaisie) en sol
majeur, BWV 572
César Franck Pastorale, op. 19
Paul Dukas L’Apprenti sorcier, arr. pour orgue
Pierre Queval Improvisation
Louis Vierne Final de la Symphonie nº 1, en ré mineur, op. 14
Orchestre national de Lyon / Dima Slobodeniouk, direction /
Joël Nicod, présentation
| ve.
CONCERTS
EXPRESSO
DES
RENDEZ-VOUS
D’UNE
HEURE
PRÉSENTANT DES EXTRAITS D’ŒUVRES,
ACCOMPAGNÉS
D’UNE
PRÉSENTATION
PÉDAGOGIQUE : UN FORMAT IDÉAL POUR SE
FAMILIARISER, AU MOMENT DU DÉJEUNER
OU EN DÉBUT D’APRÈS-MIDI, AVEC LA
MUSIQUE.
TARIF UNIQUE : 10 €
Dans le cadre du festival Orgue en jeu.
5 fév. 12h30
L’ART DE DIRIGER
AVEC LEONARD SLATKIN
Orchestre national de Lyon / Leonard Slatkin, direction et
présentation
Leonard Slakin vous prête sa baguette le temps d’un
concert sur la musique de Bizet.
Pierre Queval, orgue et présentation
48
22 janv. 15h
| ve.
12 fév. 12h30 & 15h
HISTOIRES D’ORCHESTRE
| ve.
13 nov. 15h
HAYDN / L. SLATKIN
Joseph Haydn Sinfonia concertante pour hautbois, basson,
violon, violoncelle et orchestre
Joseph Haydn Symphonie nº 85, «La Reine»
Orchestre national de Lyon
Leonard Slatkin, direction et présentation
Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Giovanni Radivo,
violon – Nicolas Hartmann, violoncelle – Guy Laroche,
hautbois – Olivier Massot, basson
| ve.
27 nov. 15h
SHAKESPEARE
Alfred Schnittke (K)ein Sommernachtstraum
Benjamin Britten Young Person’s Guide to the Orchestra
(Variations sur un thème de Purcell)
Orchestre national de Lyon / Andris Poga, direction /
Joël Nicod, présentation
| ve.
18 déc. 12h30
EXPRESSO DE NOËL
Nikolaï Rimski-Korsakov «Polonaise» de La Nuit de Noël
Joby Talbot «Springtime Dance», extrait du Conte d’hiver
(création mondiale)
Sergueï Prokofiev Suite de Cendrillon (extraits)
Orchestre national de Lyon / Leonard Slatkin, direction et
présentation
Orchestre national de Lyon / Antoine Glatard, direction /
Joël Nicod, présentation De Lully à John Adams, quatre siècles de musique à
partager.
| ve.
18 mars 15h
ROMÉO ET JULIETTE
Sergueï Prokofiev Roméo et Juliette
Orchestre national de Lyon / Ilyich Rivas, direction /
Joël Nicod, présentation
| ve.
1er avr. 12h30
SO BRITISH !
Edward Elgar Introduction et Allegro pour quatuor solo et
orchestre à cordes, op. 47 – Sérénade pour cordes, op. 20
Frank Bridge Lament
Benjamin Britten Simple Symphony
Orchestre des Pays de Savoie / Nicolas Chalvin, direction /
Joël Nicod, présentation
| ve.
15 avr. 12h30
MOZART/ BEETHOVEN
Joseph Haydn Notturno en sol majeur
Wolfgang Amadeus Mozart Symphonie nº 1
Ludwig van Beethoven Ouverture de Coriolan
Orchestre national de Lyon / Ton Koopman, direction /
Joël Nicod, présentation
49
| di.
20 sep. 11h | tarif d
SCHUMANN
RAVEL
Hélène Grimaud
MUSICIENS DE L’ORCHESTRE NATIONAL
DE LYON : GIOVANNI RADIVO – JENNIFER
GILBERT – JÉRÔME GUICHARD – FRANÇOIS SAUZEAU – JACQUES-YVES ROUSSEAU – OLIVIA HUGHES – VINCENT HUGON
– MATHIEU CHASTAGNOL – ÉLÉONORE
EULER-CABANTOUS – BENOÎT LE TOUZÉ
– PHILIPPE CAIREY-REMONAY – THIERRY
MUSSOTTE – FRANÇOIS APAP – GUILLAUME
50
MUSIQUE
DE CHAMBRE
TÉTU – LUDOVIC LANTNER – ÉDOUARD SAPEY-TRIOMPHE – JOCELYN AUBRUN – CATHERINE MENNESON – FABRICE LAMARRE
– NICOLAS HARTMANN – EMMANUELLE
RÉVILLE – GUY LAROCHE – YAËL LALANDE
– MANUELLE RENAUD – NANS MOREAU –
ROBERT BIANCIOTTO – ALEXIS CROUZIL
– YVES STOCKER – PATRICK ROUCH – OLIVIER MASSOT – STÉPHANE CORNARD –
PAULINE DEPASSIO
ET LEURS INVITÉS : HÉLÈNE GRIMAUD – TOM HEITMAN – KLAUS
MERTENS – TON KOOPMAN – TINI MATHOT – SARAH JOUFFROY – JEAN-YVES
THIBAUDET – PIERRE-ALEXIS LAVERGNE
– LES NOUVEAUX CARACTÈRES &
SÉBASTIEN D’HERIN
Robert Schumann Fantasiestücke pour clarinette et piano
op. 73
Maurice Ravel Sonate pour violon et piano en sol majeur
Robert Schumann Trois Romances pour hautbois et piano,
op. 94
Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Jennifer Gilbert,
violon – Jérôme Guichard, hautbois – François Sauzeau,
clarinette
Hélène Grimaud, piano
Hélène Grimaud se joint aux solistes de l’Orchestre
national de Lyon pour trois duos prometteurs et
se met seule au piano, dans ce programme francoallemand où Ravel répond à Schumann.
51
| di.
25 oct. 11h | tarif d
HOMMAGE
À LA HARPE
Florent Schmitt Andante et Scherzo
André Caplet Divertissements pour harpe – Conte
fantastique sur «Le Masque de la Mort rouge»
Henriette Renié Trio pour violon, violoncelle et harpe
Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Jacques-Yves
Rousseau et Olivia Hughes, violon – Vincent Hugon, alto –
Mathieu Chastagnol, violoncelle – Éléonore Euler-Cabantous,
harpe
La harpe est à l’honneur dans ce programme où une
œuvre inspirée à Caplet par une des nouvelles les plus
célèbres d’Edgar Allan Poe côtoie le trio d’une figure
légendaire de cet instrument, Henriette Renié, qui fut
le professeur de Lily Laskine et… d’Harpo Marx !
Jennifer Gilbert, violon solo de l’ONL © Niko Rodamel
| di.
8 nov. 11h | tarif d
VERDI
BIZET
D’après Shakespeare
Christopher Brown Divertimento avant «Les Joyeuses
Commères de Windsor» de Shakespeare
Malcolm Arnold Trois Shanties
Giuseppe Verdi Ouverture de Nabucco
Georges Bizet Jeux d’enfants
Henri Tomasi Cinq Danses sacrées et profanes
Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Benoît Le
Touzé, flûte – Philippe Cairey-Remonay, hautbois – Thierry
Mussotte, clarinette – François Apap, basson – Guillaume
Tétu, cor
Œuvres originales et transcriptions, de Nabucco au
répertoire du xxe siècle : l’ombre de Shakespeare passe
sur ce programme éclectique, qui est avant tout un
délicieux moment avec les vents de l’Orchestre.
| di.
17 janv. 11h | tarif d
BACH
TELEMANN
Klaus Mertens / Sarah
Jouffroy / Ton Koopman
Georg Philipp Telemann Quatuor pour flûte, hautbois, violon
et basse continue en sol majeur
Johann Sebastian Bach Cantate BWV 82, «Ich habe genug»
– Sinfonia de la Cantate 209, «Non sa che sia dolore» – «Der
Friede sei mit dir», extrait de la Cantate BWV 58 – Concerto
brandebourgeois nº 4, en sol majeur, BWV 1049]
Klaus Mertens, basse / Sarah Jouffroy, alto / Ton Koopman
et Tini Mathot, clavecin / Musiciens de l’Orchestre national
de Lyon : Giovanni Radivo et Catherine Menneson, violon –
Fabrice Lamarre, alto – Nicolas Hartmann, violoncelle –
Pauline Depassio, contrebasse – Jocelyn Aubrun et
Emmanuelle Réville, flûte – Guy Laroche, hautbois
Ton Koopman, son épouse Tini Mathot, et leur fidèle
complice Klaus Mertens plongent avec Sarah Jouffroy
et les musiciens de l’Orchestre national de Lyon au
cœur de la musique baroque allemande.
En complicité avec le Festival d’Ambronay / Centre culturel
de rencontre d’Ambronay.
52
| di.
20 déc. 16h | tarif d
SINATRA ET
HOLLYWOOD
Tom Heitman /
Leonard Slatkin
Chansons de Sinatra : Close to You, Everything Happens to
Me, I’ve Had My Moments, Don’t Like Goodbyes…
Et musiques d’Hollywood
Tom Heitman, chant
Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Ludovic Lantner
et Olivia Hughes, violon – Vincent Hugon, alto – Édouard
Sapey-Triomphe, violoncelle – Jocelyn Aubrun, flûte –
François Sauzeau, clarinette – Éléonore Euler-Cabantous,
harpe
Leonard Slatkin, piano
À l’occasion du centenaire de la naissance de Sinatra
– Slatkin enfant sautait sur ses genoux – le maestro
se met au piano et entraîne son petit monde dans un
hommage à la musique d’Hollywood.
Les musiciens de l’ONL dans les coulisses de l’Auditorium © David Duchon-Doris
53
17
| di.
janv. 16h | tarif d
salle proton de la chapelle
LES NOUVEAUX
CARACTÈRES
Johann Sebastian Bach Concerto brandebourgeois nº 3, en
sol majeur, BWV 1048 – Concerto brandebourgeois nº 5, en
ré majeur, BWV 1050 – Concerto pour deux violons en ré
mineur, BWV 1043 – Suite pour orchestre nº 2, en si mineur,
BWV 1067
Les Nouveaux Caractères Sébastien d’Hérin, clavecin et direction
Benjamin Chenier, Jasmine Eudeline, violon
Jocelyn Daubigney, flûte
Implantés en région Rhône-Alpes, les Nouveaux
Caractères font souffler un vent vivifiant sur le
monde de la musique ancienne. Sous la houlette de
leur cofondateur Sébastien d’Hérin, ils proposent un
concert «tout Bach» conclu pas la célèbre «Badinerie».
En complicité avec le Festival d’Ambronay / Centre culturel
de rencontre d’Ambronay.
| di.
24 janv. 11h | tarif d
HAYDN
DVORÁK
Jean-Yves Thibaudet
| di.
13 mars 17h | tarif plein : 26 € /abonné : 21,50 €
radiant-bellevue
MOZART
DVORÁK
Sérénade
Joseph Haydn Quatuor à cordes en si bémol majeur
op. 76/4, «Lever de soleil»
Antonín Dvořák Quintette avec piano en la majeur, op. 81
Wolfgang Amadeus Mozart Symphonie concertante en mi
bémol majeur, KV 297 (arr. Werner Egk)
Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Jennifer Gilbert
et Jacques-Yves Rousseau, violon – Jean-Pascal Oswald, alto
– Édouard Sapey-Triomphe, violoncelle Jean-Yves Thibaudet, piano
Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Guy Laroche et
Philippe Cairey-Remonay, hautbois – Roberto Bianciotto
et Thierry Mussotte, clarinette – Alexis Crouzil, Yves
Stocker et Patrick Rouch, cor – Olivier Massot et Stéphane
Cornard, basson – Mathieu Chastagnol, violoncelle – Pauline
Depassio, contrebasse
Le Quatuor op. 76/4 de Haydn doit son surnom de
«Lever de soleil» à son superbe début, une phrase de
violon rayonnante qui s’élève vers les cieux ; dans le
quintette de Dvořák, c’est le violoncelle qui agrippe
l’auditeur dès les premières mesures. Les deux œuvres
se révèlent aussi sublimes que ce que leurs débuts
promettent. C’est dire…
54
| di.
6 mars 11h | tarif d
BAGATELLES
Goebbels / Mozart / Bates
Heiner Goebbels Bagatelles, pour violon, clarinette et
sampler
Wolfgang Amadeus Mozart Quintette pour clarinette et
quatuor à cordes en la majeur, KV581
Mason Bates Bagatelles, pour quatuor à cordes
Pierre-Alexis Lavergne Création
Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Yaël Lalande et
Ludovic Lantner, violon – Manuelle Renaud, alto – Mathieu
Chastagnol, violoncelle – Nans Moreau, clarinette / PierreAlexis Lavergne, composition et machines
Ambiance ludique garantie dans ce concert. Autour
du crépusculaire Quintette avec clarinette de Mozart,
les pièces proposées lorgnent plutôt du côté des jeux
vidéo, et les machines électroniques s’invitent aux
côtés des instruments traditionnels de l’orchestre.
Dans le cadre de la Biennale Musiques en Scène.
Antonín Dvořák Sérénade pour vents en ré mineur, op ; 44
Deux œuvres emblématiques du répertoire des vents,
l’une concertante, l’autre de chambre. Mais par la
magie de la transcription de Werner Egk, la Sinfonia
concertante de Mozart aligne son effectif sur celui de
la délicieuse Sérénade de Dvořák. Un concert donné à
Caluire, au Radiant-Bellevue.
| di.
3 avr. 11h | tarif d
HUIT
VIOLONCELLES
Œuvres de Jacques Offenbach, Manuel de Falla, Heitor
Villa-Lobos…
Violoncelles de l’Orchestre national de Lyon
Huit violoncelles… L’effectif est rare, mais riche
en possibilités ! La première suite des Bachianas
brasileiras, hommage à Bach mâtiné de rythmes
brésiliens, requiert le plein effectif. Mais ce seront
aussi duos et quatuors, pièces sérieuses ou légères, qui
feront le charme de ce programme.
Je ne travaille
qu’avec les meilleurs
Entretien avec Ton Koopman
Ton Koopman © DR
Vous venez diriger régulièrement des œuvres du xviiie
siècle. L’Orchestre national de Lyon est-il soluble
dans le baroque ?
— Bien sûr. L’ONL est un orchestre très ouvert.
Certains musiciens, notamment le violoniste Giovanni
Radivo, sont devenus des amis. Cette relation avec
l’ONL est unique. Et j’ai besoin de cela. Je consacre
peu de temps aux orchestres symphoniques. Alors, je
ne travaille qu’avec les meilleurs. L’ONL en fait partie.
Croyez-moi, j’ai plus de plaisir à diriger un très bon
orchestre moderne qu’un orchestre baroque moyen.
Qu’avez-vous travaillé avec les musiciens de l’ONL
pour les rapprocher du baroque ?
— J’ai demandé aux pupitres de cordes d’utiliser les
archets de manière différente, de faire moins de vibrato
pour ne pas avoir une lecture trop restrictive. Avec les
vents, j’ai travaillé sur la dynamique, à voir où commence
et finit la phrase pour repérer le point le plus important,
celui qui lui donne son sens. Mais plus que le caractère
technique, j’essaie surtout de faire en sorte qu’ils
prennent plaisir à jouer cette musique. Je ne connais pas,
dans le monde, de job aussi beau que celui de ressusciter
la musique de compositeurs qui sont morts !
Avec le recul, quel bilan dressez-vous du mouvement
baroque ?
— Au départ, nous avons vécu une véritable révolution.
Je me souviens qu’au début, avec Frans Brüggen et
d’autres jeunes du Conservatoire d’Amsterdam, nous
jetions des tomates sur les musiciens du Concertgebouw.
Nous venions au concert en jeans, cheveux longs. Le
public traditionnel nous regardait avec effroi. À cette
époque, nous aimions tout de ce répertoire que nous
découvrions, sans discernement. On a sans doute
exagéré, porté aux nues des partitions qui ne le méritent
pas. Mais, après ce temps de radicalité, nous avons enfin
trouvé la route et sommes repartis à zéro.
À l’inverse de vos confrères, vous restez à l’écart de
l’opéra. Pourquoi ?
— Je pourrais vous répondre que les propositions qui
me sont faites ne collent pas avec mon agenda. Ce qui
est souvent vrai. Je peux vous dire que l’opéra demande
trop de temps, et je n’en ai guère. Je crois surtout que j’ai
voué ma vie à la musique sacrée et qu’elle me comble
au-delà de mes espérances.
Avez-vous d’autres passions que la musique ?
— Je collectionne les livres et les gravures anciennes. À
Lyon, j’ai mes adresses. Les bouquinistes me connaissent,
savent ce que je cherche et me le mettent de côté. Lors
de mon dernier séjour, j’ai acheté tellement de livres que
j’ai dû en laisser une partie. La prochaine fois, je viens
en voiture pour les ramener avec moi aux Pays-Bas.
Les livres m’accompagnent partout. Même à San
Francisco, où j’ai travaillé récemment avec l’Orchestre
symphonique, j’ai débarqué avec une valise remplie
de bouquins… Tous concernent la musique baroque,
l’histoire politique et culturelle de cette époque. J’ai une
autre «faiblesse», mais ne le répétez pas… j’adore jouer
au Monopoly avec mes petits-enfants !
A. M.
55
| di.
4 oct. 11h | tarif d
CUIVRES
ET ORGUE
RETROUVEZ D’AUTRES ŒUVRES AVEC
ORGUE DANS LES AUTRES CATÉGORIES
DE CONCERTS :
BEETHOVEN / WALTON – VINCENT DUBOIS
ONL / L. SLATKIN –12 SEPT. (P. 13)
SAINT-SAËNS – CHRISTOPHE HENRY / ONL
L. SLATKIN – 16 ET 17 OCT. (P. 17)
EXPRESSO ORGUE – PIERRE QUEVAL –
16 OCT. (P. 49)
FESTIVAL LUMIÈRE – 18 OCT. (P. 63)
BACH / COPLAND / LIGETI / STRAUSS –
56
ORGUE
VINCENT WARNIER / ONL / L. SLATKIN –
4 FÉV. (P. 31)
LES AILES – THIERRY ESCAICH – 20 MARS
(P. 66)
CHIEN BLEU – PIERRE MÉA / NICOLAS
DANGOISE – 9 AVR. (P. 78)
PRÉSENTATION DE L’ORGUE – OCTAVIAN
SAUNIER – 21 JUIN (P. 97)
PIERRE ET LE LOUP – O. SAUNIER /
D. PAPADOPOULOS – 22 JUIN (P. 77)
ATELIERS ORGUE – O. SAUNIER –
21 ET 22 JUIN (P. 97)
Mathias Lecomte &
les musiciens de l’ONL
Georg Friedrich Haendel Water Music, extraits (arr. Mathias
Lecomte)
Louis Vierne Allegro vivace de la Symphonie pour
orgue nº 1, en ré mineur, op. 14 – Marche triomphale du
centenaire de Napoléon Ier
Charles-Marie Widor Salvum fac populum tuum, op. 84
Marcel Dupré Lamento pour orgue op. 24 – Poème héroïque
(Verdun)
Gaston Litaize Cortège
Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Christian Léger,
Arnaud Geffray, Michel Haffner, trompette – Fabien Lafarge,
Frédéric Boulan, Mathieu Douchet, trombone – Thierry
Huteau, percussions
Mathias Lecomte, orgue
Orgue et trompette, la formule a fait ses preuves ; mais
orgue et ensemble de cuivres, c’est encore mieux ! Il faut
bien sept instruments pour rivaliser avec les quelque
6500 tuyaux de l’orgue de l’Auditorium lancés à pleine
puissance. Orgue et cuivres trouveront ensemble des
accents martiaux, mais aussi grandioses, élégiaques,
tragiques, dans ces œuvres à forte charge symbolique
– de la Marche triomphale composée par Louis Vierne,
organiste de Notre-Dame de Paris, pour le centenaire
de la mort de Napoléon, au Poème héroïque de Marcel
Dupré, sous-titré Verdun car il saluait l’inauguration
du nouvel orgue dans la cathédrale de la ville martyre,
le précédent ayant été détruit pendant la Première
Guerre. L’organiste Mathias Lecomte nous prépare en
outre un florilège sur mesure du célèbre Water Music
de Haendel, pour nous plonger momentanément dans
les fastes de la couronne d’Angleterre.
Dans le cadre du festival Orgue en jeu.
| di.
13 déc. 11h | tarif d
ORGUE
ET CORDES
Yves Castagnet &
les musiciens de l’ONL
Eugène Gigout Grand Chœur dialogué, pour orgue
Arcangelo Corelli Sonata da chiesa a tre en fa majeur,
op. 3/1
Tomaso Albinoni Suonata a tre en la majeur, op. 1/3
Evaristo Felice Dall’Abaco Sonata da camera en la majeur,
op. 3/12
Antonio Vivaldi Sonata da camera a tre en sol mineur,
op. 1/2
Johann Sebastian Bach Concerto pour orgue en sol majeur,
BWV 592 (d’après un concerto du prince Ernest de SaxeWeimar)
Wolfgang Amadeus Mozart Sonate da chiesa en si bémol
majeur, KV 68, en mi bémol majeur, KV 67, et en ré majeur,
KV 144
Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Giovanni Radivo
et Olivia Hughes, violon – Nicolas Hartmann, violoncelle
Yves Castagnet, orgue et clavecin
Pour ce concert de Noël, Giovanni Radivo est
allé puiser au sein de ce répertoire baroque italien
qu’il connaît si bien, et dans lequel il entraîne trois
complices. Autour des «stars» Albinoni, Vivaldi et
Corelli, il nous fait découvrir un compositeur véronais
moins connu, Dall’Abaco, qui dédia ses sonates au
duc de Lorraine Léopold Ier – preuve de la gloire
internationale qu’il avait atteinte. Trois courtes
pièces de Mozart complètent ce programme à quatre,
qu’Yves Castagnet ponctuera de deux brillantes pages
pour orgue seul.
57
| sa.
16 jan. 21h | tarif d
MARATHON
BACH
Ton Koopman / Laurent
Jochum / Vincent Warnier
Johann Sebastian Bach Das Orgelbüchlein – Toccata et
Fugue en ré mineur, BWV 565 – Passacaille et Fugue en ut
mineur, BWV 582…
Laurent Jochum, Ton Koopman et Vincent Warnier, orgue
Élèves et professeurs des classes d’orgue du CRD
d’Oyonnax, du CRR de Chambéry, du CRR de Lyon et du
CNSMD de Lyon
58
Au sein du week-end Happy Days consacré à Bach,
l’orgue ne pouvait être absent ! Les organistes
partagent une dévotion unanime pour le Cantor de
Leipzig, leur père à tous, qui leur laisse une œuvre
considérable et aussi variée dans le fond que dans la
forme. En 1921, après l’avoir rôdée au Conservatoire
de Paris, Marcel Dupré frappa les esprits en donnant
au palais du Trocadéro la première intégrale de l’œuvre
de Bach en France, par cœur, en dix concerts. L’orgue
que vous aurez sous les yeux, ce 16 janvier, sera celui-là
même où fut réalisé cet exploit, puisque l’Auditorium
l’a accueilli en 1977. Mais nous mettons la barre un
peu moins haut, avec «seulement» quatre heures de
concert… dont quelques pauses !
Les artisans de ce Marathon Bach appartiennent aux
classes d’orgue des deux conservatoires lyonnais et
de ceux d’Oyonnax et Chambéry. Artistes en herbe,
jeunes professionnels ou professeurs, ils se partageront
la «grammaire» de tout apprenti organiste :
l’Orgelbüchlein (Petit Livre d’orgue), un ensemble de
46 courts chorals qui recense toutes les écritures, tous
les caractères possibles.
Ton Koopman, Vincent Warnier et Laurent Jochum
encadreront cette prestation commune par de grandes
pages du répertoire (la Toccata et Fugue en ré mineur
sera de la partie, c’est promis !)
En complicité avec le Festival d’Ambronay / Centre culturel
de rencontre d’Ambronay
| di.
31 jan. 16h | tarif c
ORGUE ET
CHŒURS
Chœur Britten / Nicole
Corti / Denis Comtet
Ralph Vaughan Williams Shakespeare Songs
Johannes Brahms Prélude de choral Herzlich tut mich
verlangen, op. 122/10 – Gesänge op. 17
Gustav Holst Choral Hymns from the Rig Veda
James Macmillan The Song of the Lamb
Felix Mendelssohn Bartholdy Drei Geistliche Lieder,
WoO 14 – Sonate pour orgue nº 3, en la majeur, op. 65/3 –
Hymne «Hör mein Bitten»
Chœur Britten / Jeune Chœur symphonique
Nicole Corti, direction
Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Alexis Crouzil et
Stéphane Grosset, cor – Éléonore Euler-Cabantous, harpe
Denis Comtet, orgue
Shakespeare sert de lien dans ce programme alliant
deux langues – l’allemand et l’anglais – et deux siècles
– le xixe et le xxe.
Son génie universel séduisit aussi bien Ralph
Vaughan Williams (Shakespeare Songs) que
Johannes Brahms, dont les Chants op. 17, des chœurs
de femmes accompagnés par l’orgue, la harpe et deux
cors, comptent parmi les merveilles du répertoire
choral romantique. Même sensualité dans les chœurs
de Mendelssohn, avec l’extatique chant de colombe
(soprano solo) du motet Hör mein Bitten.
Le Chœur Britten et les jeunes professionnelles du
Jeune Chœur symphonique nous offriront encore le
tendre Chant de l’agneau de Macmillan et les chœurs
pleins de verve inspirés à Gustav Holst (l’auteur des
Planètes) par le Rig-Véda, recueil d’hymnes sacrées de
l’Inde antique.
Denis Comtet, qui accompagne ce programme au
grand orgue de l’Auditorium, nous propose en bonus
le plus émouvant des douze chorals de Brahms,
Herzlich tut mich verlangen, et la Troisième Sonate de
Mendelssohn, qui débute en majesté et se termine
dans les limbes d’un Andante presque mozartien.
Propos d’avant-concert : 15h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre
6500 tuyaux
sinon rien !
David Cassan, organiste et Claire Delamarche,
conservatrice de l’orgue Cavaillé-Coll de l’Auditorium,
interview croisée.
Orgue Cavaillé-Coll de l’Auditorium © David-Duchon-Doris
David Cassan, pourquoi avoir choisi cet instrument ?
D. C. – L’orgue m’a séduit par son côté monumental,
la beauté de ses buffets et de ses sonorités, par la
beauté également des édifices qui l’abritent. Dès l’âge
de cinq ans, j’allais en tribune. Je regardais l’organiste
jouer. J’étais intrigué par ce musicien qui restait dans
l’anonymat, caché à l’assistance, solitaire.
David Cassan, que pensez-vous de l’orgue de
l’Auditorium ?
D. C. – Il a tout pour séduire les amateurs de riches
alliages et les amoureux des grosses machines. J’ai hâte
d’y jouer des œuvres que je connais par cœur mais que
je redécouvrirai avec d’autres registrations. Mais manier
un orgue de cet importance n’est pas sans difficultés.
Un sacré handicap pour l’ego, non ?
D. C. – Détrompez-vous. L’ego trouve son compte
dans la plénitude sonore. Les décibels d’un beau tutti
d’orgue d’église équivalent au décollage d’un Airbus !
À la tribune, là-haut, peinard, on est un peu le «roi du
pétrole» ! On se sent protégé, comme dans un cocon.
Au contraire, dans une salle comme l’Auditorium, on se
trouve sous les feux des projecteurs. L’interaction avec
le public nous est moins habituelle, mais elle est très
motivante, très enrichissante.
Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?
C. D. – Si votre équipe de foot ne compte que onze
joueurs capables, pas d’hésitation : vous les alignez
tous. Mais si vous disposez d’un vivier, choisir une
combinaison est une responsabilité plus lourde. Et une
fois que vous avez tranché entre Pierre ou Jacques pour
jouer en pointe, c’est tout le reste de la disposition qui
doit être repensé…
En quoi l’orgue de l’Auditorium est-il différent ?
C. D. – Un orgue de salle a des atouts uniques : la
proximité avec le public, la possibilité de jouer aisément
avec d’autres instruments… Par sa riche histoire et
sa taille imposante, l’orgue de l’Auditorium permet
d’aborder presque tous les répertoires, des origines à
nos jours. Les 65 jeux d’Aristide Cavaillé-Coll hérités
du palais du Trocadéro (1878) sont liés au répertoire
romantique et début xxe. Mais les ajouts successifs, au
palais de Chaillot (1939), à l’installation à Lyon (1977)
et lors de la restauration menée en 2013 par Michel
Gaillard, ont élargi sa palette vers les siècles passés et la
musique contemporaine.
Quel écho trouvent les concerts d’orgue à
l’Auditorium ?
C. D. – Le «noyau dur» du public commence à grossir.
Les Ciné-concerts contribuent à cette émergence, mais
aussi les concerts avec orchestre ou chœur, la musique
de chambre, les ateliers etc. Cette année, nous innovons
avec un concert Expresso (16 oct.) et le concert que
donnera David (14 fév.), rencontre au sommet avec le
spationaute Jean-Loup Chrétien ! Rien ne remplace la
surprise du public lorsque s’ouvre le rideau de bois. C’est
le plus beau décor naturel qu’une salle de concert puisse
rêver. Cet instrument n’est décidément pas comme les
autres.
59
| di.
14 fév. 16h | tarif d
JEAN-LOUP
CHRÉTIEN
Rêves d’étoiles
Œuvres de Bach, Vierne, Messiaen… et improvisations
Projection de films rapportés de l’espace
Jean-Loup Chrétien, présentation
David Cassan, orgue
| je.
21 avr. 20h | tarif d
¡ PASIÓN !
Duo Vernet/Meckler
Isaac Albéniz «Aragon» et «Asturias», extraits de la Suite
espagnole, op. 47 – Pavana-Capricho, op. 12
Piotr Ilyitch Tchaïkovski «Danse espagnole» du Lac des
cygnes (arr. Claude Debussy)
Manuel de Falla «Danse espagnole» de La Vie brève (arr.
Gustave Samazeuilh)
Maurice Ravel Boléro
Danses latino-américaines
Olivier Vernet et Cédric Meckler, orgue
60
Pionnier de la conquête spatiale, Jean-Loup Chrétien
a effectué trois séjours dans l’espace et en a rapporté
des films qui, des années plus tard, continuent de
fasciner. S’il a aujourd’hui les pieds bien sur terre, le
premier spationaute européen de l’Ouest continue de
vivre à une vitesse sidérale ; et, dans cette existence
très remplie, il a imaginé un concert qui combine ses
deux passions : l’espace et l’orgue. Car ce vétéran de
l’Armée de l’air a été à deux doigts d’embrasser une
carrière d’organiste. En 1988, dans le maigre paquetage
consenti à chacun à bord de la station Mir, il a emporté
un petit clavier électrique qu’il a retrouvé lors de sa
mission suivante, neuf ans plus tard, et sur lequel il a
donné… les premiers concerts d’orgue intersidéraux
de tous les temps.
Improvisant à l’orgue, mais jouant également de
grandes pages du répertoire, David Cassan introduira
et accompagnera la projection, qui passe de la
drôlerie (la vie en apesanteur) au suspens (les sorties
extravéhiculaire, dont la première fut à un cheveu de très
mal tourner) en passant par le simple éblouissement.
Jean-Loup Chrétien se prêtera également au jeu des
questions-réponses avec le public.
Propos d’avant-concert : 15h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
| di.
22 mai 16h | tarif d
RÉCITAL
Daniel Roth
Felix Mendelssohn Bartholdy Ouverture de Paulus
(arr. W. Th. Best)
César Franck Allegretto de la Symphonie en ré
(arr. D. Roth)
Daniel Roth Livre d’orgue pour le Magnificat (extrait)
Julius Reubke Sonate en ut mineur «Psaume 94»
Camille Saint-Saëns «Scherzo», extraits des Six Duos pour
harmonium et piano op. 8 (arr. D. Roth)
Charles-Marie Widor Choral et Finale de la Septième
Symphonie, en la mineur, op. 42/3
| di.
5 juin 16h | tarif d
HYMNE
À LA VOIX
Concert participatif
Henryk Mikołaj Górecki Miserere, pour chœur mixte a
cappella
Zoltán Kodály Missa brevis pour chœur et orgue
Wolfgang Amadeus Mozart Ave verum corpus, KV 618
Chœurs amateurs de la région lyonnaise
Philippe Forget, direction
Octavian Saunier, orgue
Daniel Roth, orgue
Olivier Vernet, organiste de la cathédrale de Monaco,
et son complice Cédric Meckler forment un duo aussi
talentueux que boulimique de nouveaux horizons
sonores. Le thème hispanique qu’ils ont choisi pour
ce récital nous promet une soirée endiablée !
En première partie, ils mettent le cap sur l’Espagne
et adaptent à l’orgue des partitions pour piano
bien connues, de l’obsédant Asturias à l’illustre et
spectaculaire Boléro. Espagne authentique (Albéniz,
Falla) ou rêvée (Tchaïkovski, Ravel), elle a fasciné
également les Français Debussy et Samazeuilh, qui
ont réalisé deux des arrangements pour piano (les
autres sont des auteurs eux-mêmes). Avec ses 82 jeux,
l’orgue de l’Auditorium se chargera de redonner à
ces pièces une puissance et une richesse de couleurs
orchestrales !
La seconde partie est dévolue aux rythmes latinoaméricains, avec des «tubes» comme le Libertango
de Piazzolla ou des pièces plus inouïes, tel ce Tango
furioso qu’a écrit pour eux Pierre Cholley. Rumbas,
paso dobles, mambos, bossas novas et autres seront
eux aussi de la partie, à quatre mains ou joués en solo
par Olivier Vernet.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Lorsqu’il remporte en 1878 le concours de facture
instrumentale de l’Exposition universelle de
Paris, l’orgue du Trocadéro (aujourd’hui celui de
l’Auditorium) devient le plus emblématique de ces
instruments construits par Aristide Cavaillé-Coll que
l’on dit «symphoniques», car ils rivalisent en puissance
et en richesse de timbres avec un orchestre entier.
Pleinement romantique, le programme préparé
par Daniel Roth explore cette veine avec des
transcriptions d’œuvres orchestrales (Mendelssohn,
Franck), deux mouvements d’une «symphonie»
du Lyonnais Charles-Marie Widor et une page
mythique du répertoire d’orgue : la sonate de Julius
Reubke, élève chéri de Liszt, mort à vingt-quatre ans.
Cette partition d’une difficulté redoutable pourrait
bien s’appeler elle aussi «symphonie», par son ampleur
et sa fougue irrésistible.
C’est un honneur que d’accueillir Daniel Roth, salué
dans le monde entier comme l’un des grands maîtres
de l’orgue français. Successeur de Widor et de Marcel
Dupré à l’orgue de Saint-Sulpice (Paris), l’un des
joyaux de Cavaillé-Coll, cet Alsacien venu à l’orgue
par admiration pour Albert Schweitzer connaît ce
répertoire mieux que personne.
Propos d’avant-concert : 15h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Deux cents choristes amateurs sur le plateau et dix fois
plus dans la salle… Un an après le succès de Rejoice !,
plusieurs chœurs de la région lyonnaise se réunissent
à nouveau sous la baguette de Philippe Forget, avec
Octavian Saunier à l’orgue ; et, en bis, le public sera
invité à reprendre avec eux le célèbre Ave verum de
Mozart.
Les deux «plats de résistance» sont de caractère assez
différents, bien que liés tous deux aux heures sombres
des pays de leurs compositeurs respectifs. Le Miserere
de Górecki a été écrit pour protester contre l’assaut
sanglant de la police polonaise contre le syndicat
Solidarité à Bydgoszcz, en mars 1981 ; à cause de
la loi martiale, il ne put être joué avant 1987. Cette
pièce lancinante ne compte que cinq mots, répétés en
boucle : «Domine Deus Noster» (Seigneur, notre Dieu)
et «Miserere nobis» (Prends pitié de nous).
Créée en 1945 dans les sous-sols de l’Opéra de
Budapest, lors du cruel siège imposé par les Allemands
à la capitale hongroise, la Missa brevis est au contraire
une fresque colorée et expressive. Dans les pires
conditions, Kodály trouve la force d’appeler à la paix,
à l’espoir et, malgré l’inquiétude prégnante de cette
œuvre, nous y donne une formidable leçon de vie.
Propos d’avant-concert : 15h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
61
| ma.
13 oct.
| me.
14 oct.
| di.
18 oct.
FESTIVAL
LUMIÈRE
STUDIOS DISNEY PIXAR – DEBBIE REYNOLDS
– HAROLD LLOYD – STANLEY DONEN –
GENE KELLY – CYD CHARISSE – GARY COOPER – ERNST LUBITSCH – WILLIAM WELL-
62
Pour la septième année consécutive, l’Auditorium
est l’un des lieux d’accueil du festival Lumière. Trois
projections sont annoncées pour cette édition.
Voir et entendre le cinéma à l’Auditorium, sur écran
géant et avec un écrin musical de premier choix,
est toujours un moment de plaisir et d’émotion
inoubliable.
Qu’ils soient avec orchestre ou avec orgue, ces rendezvous inaugurent le cycle de Ciné-concerts qui ponctue
toute la saison de l’Auditorium, en partenariat avec
l’Institut Lumière.
Programmes communiqués ultérieurement.
CINÉ-CONCERTS
63
EN COPRODUCTION AVEC L’INSTITUT LUMIÈRE
MAN – ANDY ET LARRY WACHOWSKI
KEANU REEVES – LAURENCE FISHBURNE –
KAROL MOSSAKOWSKI – TIMOTHY BROCK
– CARL DAVIS – ERNST VAN TIEL – NACIO
HERB BROWN – ENSEMBLE ARS NOVA –
MARTIN MATALON – PHILIPPE NAHON –
THIERRY ESCAICH – DON DAVIS – FRANK
STROBEL
«Nous ne voulions pas d’un festival entre spécialistes, nous
voulions dire aux gens que chaque fois qu’ils voient un “vieux
film”, celui-ci a été, à son époque, un nouveau film. Et le public
a suivi, avec enthousiasme, gourmandise, générosité. De grands
cinéastes sont venus – peut-être mes fonctions cannoises
participent-elles de notre capacité d’attraction, mais bien avant
cela, j’invitais déjà les grands auteurs à l’Institut Lumière. Et
l’idée est née de faire présenter les films d’hier par des artistes
d’aujourd’hui, pour qu’il y ait une médiation avec le public.»
Thierry Frémaux
Propos recueillis par Aurélien Ferenczi – Télérama 2013
Réservation auprès du festival Lumière :
festival-lumiere.org
Clara Bow et Charles «Buddy» Rogers dans Les Ailes
© Collection Institut Lumière
29 oct. 20h | ve. 30 oct. 18h |
| sa. 31 oct. 15h et 20h | tarif b
| je.
PIXAR IN
CONCERT
HAROLD LLOYD
THE FRESHMAN
ONL / Timothy Brock
Extraits des films Toy Story, Cars, Le Monde de
Némo, Ratatouille, 1001 Pattes, Wall-E, Là-haut, Les
Indestructibles, Monstres et Compagnie, Rebelle...
Orchestre national de Lyon
Timothy Brock, direction
64
7 jan. 20h | tarif d
| je.
Le monde entier a succombé à l’humour et la poésie
des dessins animés des studios Disney-Pixar. Ces
quatre Ciné-concerts exceptionnels feront revoir en
famille des extraits de leurs longs-métrages les plus
célèbres, en réécoutant leurs musiques avec le son
magique d’un orchestre symphonique en direct.
Le cow-boy de Toy Story, les poissons du Monde de
Némo, les fourmis de 1001 Pattes, Rémy le rat gourmet
de Ratatouille, Monsieur Indestructible et sa femme
Elastigirl, la sonde EVE de Wall-E, les drôles de
bestioles de Monstres et Cie… ils seront tous là pour
vous faire rêver, sur écran géant, en compagnie de
l’Orchestre national de Lyon en grande formation
et de Timothy Brock, compagnon fidèle des Cinéconcerts de l’Auditorium.
[Vive le sport !]
ONL / Ernst van Tiel
Fred Newmeyer et Sam Taylor The Freshman [Vive le
sport !]
États-Unis, 1925, 1h16, N&B / avec Harold Lloyd, Jobyna
Ralston, Brooks Benedict
Musique de Carl Davis
Orchestre national de Lyon
Ernst van Tiel, direction
Harold est la risée du collège. Une victoire inattendue
au match de foot va lui permettre de changer sa
réputation…
Harold Lloyd était, avec Charlie Chaplin et Buster
Keaton, l’une des grandes figures du cinéma muet
burlesque aux États-Unis, et ses films connurent
d’immenses succès populaires. Son célèbre personnage
aux lunettes d’écaille, optimiste et maladroit, incarnait
l’Américain moyen et reflétait les aspirations de toute
une société.
Il y a deux ans, nous nous sommes délectés de ses
aventures burlesques et sensibles, avec Monte làdessus !, où il escaladait la façade d’un grand magasin.
Dans Vive le sport !, sketches et morceaux de bravoure,
cascades et situations périlleuses se succèdent au
même rythme vertigineux, dans un anticonformisme
réjouissant.
Une déferlante de gags irrésistibles et un plaisir de
cinéma et de musique, pour tous les âges.
«À partir de trois ans et demi, regardez ma boîte ! À partir de
trois ans et demi ! Je ne suis pas la baby-sitter de la princesse
crachouille !» Monsieur Patate in Toy Story I
Présentation sous license de Disney Music Publishing et
Buena Vista Concerts, une division d’ABC Inc. © Tous droits
réservés.
18 fév. 20h | ve. 19 fév. 20h
| sa. 20 fév. 18h | tarif b
| je.
SINGIN’ IN
THE RAIN
ONL / Timothy Brock
Stanley Donen et Gene Kelly Singin’ in the Rain [Chantons
sous la pluie]
États-Unis, 1952, 1h43, couleur / avec Gene Kelly, Debbie
Reynolds, Donald O’Connor, Jean Hagen, Millard Mitchell,
Cyd Charisse
Musique de Nacio Herb Brown
Orchestre national de Lyon
Timothy Brock, direction
À Hollywood, aux premiers jours du cinéma parlant, la
vedette féminine, une star du muet à la voix nasillarde
( Jean Hagen), est remplacée par une inconnue
(Debbie Reynolds), et le nanar annoncé devient une
éblouissante comédie musicale.
Devenue mythique (en particulier grâce à la chanson
titre), cette comédie musicale en Technicolor incarne
la quintessence d’une époque, la fin des années vingt
aux États-Unis. Elle évoque avec drôlerie cette
période clef où le cinéma devint parlant (thème repris
dans The Artist de Michel Hazanavicius), laissant sur
le carreau certaines stars du muet.
Les acteurs sont époustouflants dans leurs numéros
de claquettes, merveilleusement chorégraphiés par
Gene Kelly et Stanley Donen. Un film inoubliable,
sans doute l’un des plus beaux films du monde, l’un
des plus accomplis et des plus fascinants.
L’Orchestre national de Lyon interprétera en direct
la partie orchestrale de la musique de Nacio Herb
Brown, mais c’est bien Gene Kelly qui «chantera sous
la pluie» et Debbie Reynolds qui nous souhaitera
«Good mornin’» !
«Harold Lloyd était l’un des pionniers les plus charismatiques
en matière de comédie, un excellent acteur et un cinéaste
accompli. Ses films doivent être vus, pas seulement pour leur
valeur historique, mais surtout par pur plaisir.» Jack Lemmon
«Qui n’a pas eu envie, après Chantons sous la pluie, de sauter
à pieds joints dans les flaques d’eau, de courir sur les murs,
de faire des claquettes sur les tables ne peut pas être tout à
fait normal. C’est le syndrome de Stendhal du cinéma : devant
cet éblouissant joyau, on en tomberait presque évanoui... de
bonheur !» N. T. Bihn, Télérama, 2014
En coproduction avec l’Institut Lumière.
En coproduction avec l’Institut Lumière.
Propos d’avant-concert : court-métrage d’Harold Lloyd à
18h30 (durée : 1h). Bas-atrium, entrée libre.
Propos d’avant-concert : jeudi et vendredi à 19h, samedi à
17h (durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.
En coproduction avec l’Institut Lumière.
Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h, le vendredi à 17h, le
samedi à 14h et 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Woody, Toy Story © Studios Disney Pixar
65
| di.
6 mars 18h | tarif d
ERNST
LUBITSCH
La Princesse aux huîtres
Foxtrot Delirium
Ernst Lubitsch La Princesse aux huîtres [Die
Austernprinzessin]
Allemagne, 1919, 56 min, N&B / avec Victor Janson, Ossi
Oswalda, Julius Falkenstein
Musique de Martin Matalon
Ensemble instrumental Ars Nova
Philippe Nahon, direction
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Mister Quaker a fait fortune en vendant des huîtres.
Il est si riche qu’il a un majordome à sa disposition
pour lui tenir son cigare quand il fume. Lorsque sa
fille Ossi apprend qu’une amie, fille du roi du cirage,
va épouser un comte, elle devient folle de jalousie et
exige d’être mariée sur-le-champ à un aristocrate. Le
choix se porte sur le prince Nucki, un noceur couvert
de dettes…
Réalisé trois ans avant le départ définitif d’Ernst
Lubitsch pour les États-Unis, La Princesse aux
huîtres est une œuvre incontournable de sa période
allemande. À vingt-sept ans, le cinéaste allemand a
déjà de nombreuses réalisations à son actif, mais ce
film lui offre son premier succès international. Ce
bijou loufoque et subversif porte l’empreinte de ce
qu’on appellera la Lubitsch touch, un sens comique
effréné et sophistiqué.
Après avoir composé des musiques pour des films de
Luis Buñuel (Un chien andalou, Terre sans pain et L’Âge
d’or) et Fritz Lang (Metropolis, donné à l’Auditorium
en avril 2014), Martin Matalon continue d’explorer
les classiques du cinéma muet avec cette critique
pétillante de la bourgeoisie américaine du début du
siècle passé. Ars Nova, ensemble basé à Poitiers, sera
l’interprète de cette «bande son» créée en janvier 2015
à Valence sous l’intitulé de Foxtrot Delirium.
| di.
20 mars 16h | tarif d
LES AILES
Thierry Escaich
William Wellman Les Ailes [Wings]
États-Unis, 1927, 2h20, N&B / avec Clara Bow, Charles
«Buddy» Rogers, Richard Arlen, Gary Cooper
Copie restaurée
Thierry Escaich, accompagnement improvisé à l’orgue
Mary est secrètement amoureuse de son voisin, Jack.
Mais lui n’a d’yeux que pour Sylvia, que convoite aussi
David. Leur destin bascule lorsque Jack et David
rejoignent l’US Air Force et partent combattre, en
1918, sur le sol français…
Amour, amitié, grandeur épique, poésie, humour… il
y a tout dans ce film mythique, qui fut le premier à
remporter l’Oscar du meilleur film, l’un des premiers
également à montrer des nus et un baiser entre
hommes.
Premier film américain sur l’aviation américaine,
ce fut l’une des productions les plus démesurées du
cinéma muet : des milliers de figurants, cent soixante
avions, des dizaines de caméras, deux millions de
dollars et neuf mois de tournage furent nécessaires
pour reconstituer les combats du saillant de SaintMihiel, près de Verdun.
Tourné en muet, le film, après quelques projections
en 1927 et 1928, sortit en janvier 1929 dans une version
sonorisée. Sous les doigts de Thierry Escaich, l’orgue
monumental de l’Auditorium donnera toute leur force
aux reconstitutions réalistes comme au romantisme
du récit.
28 avr. 20h | ve. 29 avr. 20h
| sa. 30 avr. 18h | tarif b
| je.
MATRIX – FILM
EN CONCERT
ONL / Frank Strobel
Andy et Larry Wachowski Matrix [The Matrix]
États-Unis/Australie, 1999, 2h16, couleur / avec Keanu
Reeves, Laurence Fishburne, Carrie-Anne Moss
Musique de Don Davis
Orchestre national de Lyon
Frank Strobel, direction
Programmeur anonyme le jour, Thomas devient la
nuit venue Neo, l’un des pirates les plus recherchés
du cyberespace. À cheval entre deux mondes, Neo
est assailli par des messages cryptés provenant d’un
certain Morpheus. Celui-ci l’exhorte à aller au-delà
des apparences et à trouver la réponse à la question
qui hante constamment ses pensées : qu’est-ce que la
Matrice ?
Tourné à l’aube du troisième millénaire, Matrix
se nourrit de la culture de son siècle finissant – de
la SF tendance paranoïaque aux jeux vidéo –
tout en s’appuyant sur des références fondatrices
(mythologies, Bible). Porté par Keanu Reeves, le
chef-d’œuvre d’Andy et Larry Wachowski (Larry
qui entre-temps est devenu Lana) réinvente le film
d’action. Les combats d’arts martiaux, anthologiques,
ont été réglés et chorégraphiés par le maître du genre,
Yuen Woo-Ping.
Matrix – Film en concert est une expérience musicale
et visuelle hors du commun, qui représente un défi
majeur en matière de réalisation technique et musicale.
La bande son, adaptée pour la circonstance, contient
bruitages et voix, tandis que l’Orchestre national de
Lyon joue la musique en direct, sous la direction d’un
chef que nous connaissons bien, Frank Strobel.
«Révélant une inventivité et une passion intactes,
autant qu’une science des timbres et des spectres, ces
improvisations [de Thierry Escaich] sont éruptives,
extatiques, vertigineuses d’inventivité.»
Libération, juillet 2008
«La Matrice est universelle. Elle est omniprésente. Elle est le
monde, qu’on superpose à ton regard pour t’empêcher de voir
la vérité.» Morpheus, dans Matrix
En coproduction avec l’Institut Lumière.
En coproduction avec l’Institut Lumière.
Propos d’avant-concert : 15h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Propos d’avant-concert : jeudi et vendredi à 19h, samedi à
17h (durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.
En coproduction avec l’Institut Lumière.
Dans le cadre de la Biennale Musiques en Scène.
Keanu Reeves et Laurence Fishburne © Collection Institut Lumière
67
| ve.
9 oct. 20h | tarif b
TIGRAN
HAMASYAN
LUYS I LUSO
Featuring Yerevan State
Chamber Choir
Tigran Hamasyan, piano, voix, direction
Chœur de chambre d’État d’Erevan
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JAZZ
TIGRAN HAMASYAN & YEREVAN STATE
CHAMBER CHOIR – AVISHAI COHEN &
L’ONL – LOUIS SCLAVIS, MICHEL PORTAL &
SILK QUARTET – JAZZ AT LINCOLN CENTER
ORCHESTRA & WYNTON MARSALIS – SALIF
KEÏTA – MICHEL CAMILO
Tigran Hamasyan commémore le centenaire du
génocide arménien. Une prière musicale bouleversante
aux victimes, qui touche toutes les âmes. Le concert
de Tigran Hamasyan est d’abord celui du devoir de
mémoire.
À l’occasion de la commémoration des cent ans de
la tragédie de 1915, cet immense pianiste a souhaité
enregistrer un hommage musical qui résonne à la
manière d’un requiem contre l’oubli. Ce disque
proposera des adaptations du répertoire, très
fourni, de la musique classique arménienne, et plus
particulièrement de la musique religieuse des xve et
xvie siècles.
Cette publication est assortie de cent concerts à
travers le monde, où Tigran est accompagné par
vingt-quatre choristes arméniennes. Ce concert est
accueilli à l’Auditorium pour un moment unique et
bouleversant.
En coproduction avec Jazz à Vienne et Rhino Jazz(s) Festival.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Tigran Hamasyan © Vahram Muradyan
69
| me.
18 nov. 20h | tarif b
AVISHAI
COHEN TRIO
& ONL
Avishai Cohen Trio : Avishai Cohen, contrebasse –
Nitai Hershkovits, piano – Daniel Dor, batterie
Orchestre national de Lyon
Robert Sadin, direction
70
Instrumentiste, compositeur, leader et même chanteur,
Avishai Cohen se permet tout ce qu’un esprit libre
peut se permettre, embrassant influences orientales et
latines, triturant classique, flamenco, voire pop ! De
Stevie Wonder à Gabriel Fauré, il affirme sa différence
et s’affiche brillamment avec Brad Mehldau, Roy
Hargrove, Herbie Hancock, Bobby McFerrin, Paquito
D’Rivera, Alicia Keys. Ce qui s’appelle brouiller les
pistes ! Entre hier et aujourd’hui, il est de ceux qui
inventent l’avenir d’un jazz qui reste le terreau de tous
les possibles, un jazz au lyrisme coltranien, avec une
déstructuration inventive des standards.
Tout à la fois vulnérable et conquérant, sentimental
et réfléchi, mondial et intime, le jazz selon Avishai
est un manifeste pour la joie, un flot d’émotions
directes d’où surgissent par vagues de phénoménales
improvisations. En compagnie de l’Orchestre national
de Lyon et des musiciens de son trio, Avishai Cohen
présente à l’Auditorium sa dernière création.
| lu.
14 déc. 20h | tarif b
CARTE BLANCHE
À LOUIS SCLAVIS
Louis Sclavis
Michel Portal
Silk Quartet
Louis Sclavis/Michel Portal Duo :
Louis Sclavis, clarinettes – Michel Portal, saxophones et
clarinettes
Louis Sclavis Silk Quartet :
Louis Sclavis, clarinettes – Gilles Coronado, guitare –
Benjamin Moussay, piano – Keyvan Chemirani, percussions
Clarinettiste virtuose, symbole d’un jazz européen
conquérant, Louis Sclavis est un boulimique
d’aventures musicales. Singulier, inclassable, musicien
avant tout, Michel Portal est une personnalité
extraordinaire, aussi remarquable dans le répertoire
classique que dans le jazz. La rencontre entre ces
deux complices de longue date offre toujours des
conversations musicales ludiques et passionnantes.
Une fois de plus, cette fois-ci pour évoquer la
«route de la Soie», Louis Sclavis redistribue les
cartes musicales au sein de son trio, ici rejoint par le
percussionniste Keyvan Chemirani. Avec son tombak
et son daf, celui-ci transmet la fougue des rythmes
persans. La musique du Silk Quartet communique le
sentiment existentiel d’appartenance à une humanité
et un monde indivisibles. Ainsi va la démarche de
Louis Sclavis depuis toujours, voyage après voyage,
exploration après exploration : une perpétuelle
évolution, s’appuyant sur ses précédentes expériences
pour approfondir, méthodiquement, les sillons d’un
univers de plus en plus captivant.
En coproduction avec Jazz à Vienne.
En coproduction avec Jazz à Vienne.
En complément : exposition de photos de Louis Sclavis et
Olivier Degen.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Avishai Cohen © Miluta M. Flueras
71
| sa.
6 fév. 20h | tarif b
JAZZ AT
LINCOLN
CENTER
ORCHESTRA
WITH
WYNTON
MARSALIS
Jazz at Lincoln Center Orchestra
Winston Marsalis, trompette et direction
72
Décrit par le Los Angeles Times comme un ensemble
extraordinairement polyvalent, le Jazz at Lincoln
Center Orchestra est formé de quinze grands solistes
de jazz placés sous la direction du trompettiste
de renommée internationale Wynton Marsalis.
Durant ces dernières années, le Jazz at Lincoln
Center Orchestra a collaboré avec plusieurs des
orchestres symphoniques les plus réputés, dont le
New York Philharmonic, l’Orchestre national de
Russie, les Berliner Philharmoniker, les orchestres
symphoniques de Boston, Chicago et Londres, ou
l’Orquestra Experimental de São Paulo, au Brésil.
Qu’il puise dans un vaste répertoire qui inclut des
compositions originales de Marsalis, Ted Nash et
d’autres membres de l’ensemble ou dans les classiques
de grands compositeurs tels Ellington, Mingus
et Coltrane, le Jazz At Lincoln Center Orchestra
emmené par Wynton Marsalis présente des concerts
qui sont encensés par la critique internationale. Selon
le Daily Telegraph de Londres, «il s’agit là du meilleur
big band au monde à l’heure actuelle». | ve.
25 mars 20h | tarif b
SALIF KEÏTA
The Acoustic Tour
Salif Keïta, chant et direction
Ousmane Kouyaté, guitare
Mamadou Diabaté, kora
Souleymane Kouyaté, n’goni
Bah Kouyaté et Aminata Dante, chœur
Souleymane Doumbia, percussions
Salif Keïta revient avec un spectacle acoustique
exceptionnel, pour lequel il sera accompagné de deux
choristes féminines, d’un guitariste, d’un n’goni et
d’une kora. Une occasion unique de (re)découvrir
la «voix d’or de l’Afrique» mise à nu, dans un écrin
de cordes et de voix. Depuis Abidjan, la métropole
ivoirienne, Salif Keïta commence son ascension vers
les sommets grâce au morceau Mandjou, premier
succès panafricain publié en 1978. Comme son modèle
vocal, le grand griot guinéen Sory Kandia Kouyaté,
il s’imprègne de l’esthétique, du vocabulaire et des
louanges des griots.
En 1987, son génie vocal se révèle au monde avec
l’album Soro, fusion entre musique africaine et
variété occidentale, l’un des disques qui marquent la
naissance de la world music. Ses convictions artistiques
touchent à l’universel, loin des louanges serviles de
ses grands débuts. Pour cette nouvelle tournée, Salif
Keïta proposera un répertoire libre, en-dehors de
toute actualité discographique : l’artiste puisera dans
son répertoire des premiers jours (Les Ambassadeurs)
mais aussi dans ses albums les plus récents, en passant
bien évidemment par les grands classiques comme
Mandjou !
| ma.
17 mai 20h | tarif b
MICHEL CAMILO
SOLO
Michel Camilo, piano
Le pianiste et compositeur Michel Camilo est né à
Saint-Domingue en 1954. Élevé dans une famille
de musiciens, il commence par jouer de l’accordéon
avant de s’orienter vers le piano à l’âge de neuf ans.
Adolescent, il part pour New York, où il accompagne
pendant trois ans un des maîtres de la musique
cubaine, Paquito D’Rivera. Camilo, qui a étudié à la
prestigieuse Juilliard School de New York, possède
aussi de solides références dans le domaine de la
musique classique : il s’est produit en soliste avec
les orchestres symphoniques du monde entier, à
commencer par l’Orchestre national de Lyon. Ses
compositions reflètent son intérêt pour la musique
européenne et la musique classique latino-américaine.
Depuis son premier album, Why Not ?, en 1988, il a
enregistré quatorze albums sous son nom, deux albums
de musique classique et deux disques avec Tomatito,
la star du flamenco espagnol. Son enregistrement
Live at The Blue Note a été couronné par un Grammy
du meilleur album de latin jazz, et sa version de la
Rhapsody in Blue de Gershwin par celui du meilleur
album classique. What’s Up ?, son nouvel album en
solo, se révèle une fois de plus plein d’imagination.
Du latin jazz de très haute volée.
En coproduction avec Jazz à Vienne et en partenariat avec
Saint-Fons Jazz Festival.
En coproduction avec Jazz à Vienne et en partenariat avec le
festival À Vaulx Jazz.
En coproduction avec Jazz à Vienne.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Wynton Marsalis & Jazz at Lincoln Center Orchestra © Frank Stewart
73
| sa.
28 nov. 15h | tarif jeune public
CONCERT-JEU
À PARTIR DE 7 ANS
CONCERT-JEU, P. 75
HISTOIRES D’ORCHESTRE, P. 75
ROMÉO ET JULIETTE, P. 76
À PARTIR DE 5 ANS
PETER PAN, P. 77
PIERRE ET LE LOUP, P. 77
POUR LES TOUT-PETITS
C’EST MOI LE PLUS FORT, P. 78
CHIEN BLEU, P. 78
GRANDE MUSIQUE POUR PETITES OREILLES, P. 78
74
JEUNE
PUBLIC
RETROUVEZ D’AUTRES CONCERTS
JEUNE PUBLIC DANS LES HAPPY
DAYS : BACH = 14, P. 86 / L’ORIGINE
DU MONDE, P. 86
Orchestre
national de Lyon
Alfred Schnittke (K)ein Sommernachtstraum
Benjamin Britten The Young Person’s Guide to the Orchestra
(Variations sur un thème de Purcell), op. 34
Orchestre national de Lyon
Andris Poga, direction
Florian Santos, metteur en scène et comédien
The Young Person’s Guide to the Orchestra de Benjamin
Britten a été écrit dans le but d’initier les jeunes auditeurs à la musique symphonique et aux instruments
qui composent l’orchestre.
L’Auditorium-Orchestre national de Lyon vous
propose de vivre cette découverte de manière ludique
et originale.
Devant l’orchestre, Florian Santos, metteur en scène
et comédien, ponctue le concert de questions drôles,
loufoques ou plus sérieuses sur l’orchestre et la
musique, sur ce que vous voyez ou entendez, sur ce
qui est joué… ou ne l’est pas.
En plus de la pièce de Britten, l’Orchestre national
de Lyon interprète (K)ein Sommernachstraum d’Alfred
Schnittke, un «non-hommage» en forme de clin
d’œil adressé à Shakespeare, qui navigue entre deux
mondes, l’un calme et rassurant, l’autre plus étrange
et déroutant…
Chacun pourra s’amuser avec le chef d’orchestre et les
musiciens de l’Orchestre national de Lyon !
10 fév. 15h
| sa. 13 fév. 15h
| me.
tarif jeune public
HISTOIRES
D’ORCHESTRE
De Lully à nos jours
Jean-Baptiste Lully «Entrée d’Apollon», extraite de Psyché –
«Marche pour la cérémonie des Turcs», extraite du
Bourgeois Gentilhomme
Johann Sebastian Bach Suite d’orchestre nº 1, en ut majeur
(extrait)
Ludwig van Beethoven Symphonie nº 5, en ut mineur
(extrait)
Felix Mendelssohn Bartholdy Ouverture d’Elias
Richard Wagner «Chevauchée des Walkyries», extraite de
La Walkyrie
Maurice Ravel «Laideronnette, impératrice des Pagodes»,
extrait de Ma Mère l’Oye, cinq pièces enfantines
Camille Saint-Saëns Symphonie nº 3, en ut mineur,
«avec orgue» (extrait)
Richard Strauss Ainsi parlait Zarathoustra (extrait)
John Adams Short Ride in a Fast Machine
Orchestre national de Lyon / James Feddeck, direction
Depuis Lully et ses violons du Roy jusqu’aux rythmes
obsédants de John Adams, quatre cents ans se sont
écoulés. Des petites formations qu’utilisait Bach aux
immenses effectifs de Wagner, les compositeurs ont
fait évoluer l’orchestre. Ils lui ont façonné un son,
lui ont dédié leurs plus belles pages, lui ont ajouté
ou retranché des instruments jusqu’à trouver le
juste équilibre des forces. Ce sont ces quatre siècles
d’histoire de la musique que nous vous proposons
de parcourir le temps d’un concert où l’orchestre se
transformera en direct. Laissez-vous guider dans cette
visite pas comme les autres.
ET LES CONCERTS ÉDUCATIFS POUR
LES SCOLAIRES, P. 95.
À partir de 7 ans.
À partir de 7 ans.
Propos d’avant-concert : 14h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Propos d’avant-concert : 14h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
75
| sa.
19 mars 15h et 18h | tarif jeune public
ROMÉO ET
JULIETTE
Théâtre, musique et BD
Sergueï Prokofiev Roméo et Juliette (extraits)
William Shakespeare Roméo et Juliette (extraits)
Orchestre national de Lyon
Ilyich Rivas, direction
Bandes dessinées d’Efix
Compagnie Et si c’était vrai…
76
Créé par l’Orchestre national de Lyon et la compagnie
Et si c’était vrai… en 2012, Roméo et Juliette associe
théâtre, musique et bande dessinée. Au milieu de
l’orchestre réuni en grande formation, les acteurs
jouent la pièce de Shakespeare dans une version
retravaillée – mais fidèle – qui dialogue avec la force et
l’exceptionnelle richesse de la musique de Prokofiev.
Issue du ballet que le compositeur écrivit en 1935,
la partition de ces suites en reprend tous les grands
thèmes. Portrait psychologique des personnages ou
description des événements dramatiques, la musique
exprime tour à tour l’amour de Roméo et Juliette ou
la violence des relations entre Montaigus et Capulets.
Derrière l’orchestre et les acteurs, un grand écran
diffuse les dessins d’Efix, auteur de bandes dessinées,
qui a su magnifiquement transposer le lieu du drame
à Lyon…
Toute la magie de la musique, du texte et du dessin
se met au service de l’histoire d’amour la plus célèbre
du monde.
11 mai 15h
| sa. 14 mai 15h
| me.
tarif jeune public
PETER PAN
Conte musical
Musiciens de l’Orchestre national de Lyon
Antoine Glatard, direction
NN, narrateur
NN, mise en scène
| me.
22 juin 15h | tarif jeune public
PIERRE
ET LE LOUP
Orgue et piano
Sergueï Prokofiev Pierre et le Loup
Octavian Saunier, orgue / Dimitri Papadopoulos, piano /
Florian Santos, comédien et metteur en espace
C’est en 2011 qu’Olivier Penard a créé ce merveilleux
mélodrame pour fêter le centenaire du célèbre roman
de James Matthew Barrie Peter and Wendy (1911).
Cela fait en effet un siècle que – surtout depuis
que les studios Disney ont popularisé ce conte – les
enfants sont fascinés par ce personnage qui refuse de
grandir. Face au monde adulte qu’incarne le capitaine
Crochet, Peter Pan ne souhaite rien d’autre que rêver,
s’abstraire de la réalité, toujours en mal d’aventures
fantastiques. «Je ne veux pas devenir un adulte, déclaret-il, alors, depuis ce moment, je vis au pays des fées.
Sais-tu d’où viennent les fées ? Lorsque le premier bébé
se mit à rire pour la première fois, son rire se brisa en
milliers de morceaux, et chaque morceau devint une fée.»
Plébiscité comme spectacle, le mélodrame d’Oliver
Penard est devenu ensuite un livre-disque, tout
aussi bien accueilli par la critique et les auditeurs.
Le concert reprend tous ces ingrédients : un texte
toujours aussi fascinant et une musique colorée.
Après l’immense succès la saison dernière de cette
version très originale pour orgue et piano de Pierre et
le Loup, il nous a semblé indispensable de la proposer
de nouveau à tous les petits et grands qui n’ont pas eu
la chance d’y assister !
Les deux instruments se mêlent et se répondent
à merveille : l’orgue, aussi coloré et puissant que
l’orchestre, capable des couleurs les plus veloutées
et des déferlements les plus impressionnants ; et le
piano, qui déploie ses sonorités tour à tour cristallines,
percussives, fluides et vient titiller avec humour son
grand voisin.
Avec ses complices Octavian Saunier (orgue) et
Dimitri Papadopoulos (piano), Florian Santos a
conçu une mise en espace drôle et poétique du célèbre
chef-d’œuvre de Prokofiev.
(Source : Corinne Schneider / ONDIF.)
À partir de 5 ans.
À partir de 7 ans.
À partir de 5 ans.
Découvrez l’orgue de l’Auditorium autrement avec Octavian
Saunier. Ma. 21 juin : Présentation de l’orgue (voir p. 97).
Ma. 21 et me. 22 juin : Ateliers (voir p. 97)
Propos d’avant-concert : à 14h et 17h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Propos d’avant-concert : à 14h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Propos d’avant-concert : à 14h (durée : 30 minutes).
Bas-atrium, entrée libre.
Roméo et Juliette par l’ONL, visuel Efix © photo Aurélien Serre
77
| sa.
28 nov. 10h
tarif tout-petits
salle proton de la chapelle
C’EST MOI LE
PLUS FORT
Conte en musique
Musiciens de l’Orchestre national de Lyon
NN, conteur
C’est moi le plus fort ! Quel animal peut prétendre
être plus fort qu’un loup féroce, sinon un loup ? Rien
de tel qu’un petit tour en forêt pour se le prouver !
Mais les rencontres ne se passent pas toujours comme
prévu...
C’est accompagné d’un quatuor à cordes qu’un conteur
fera frémir les plus petits. L’illustrateur et écrivain
Mario Ramos remporta le prix Bernard-Versele en
2003 grâce à ce conte qui, aujourd’hui, rencontre
toujours le même succès.
78
| sa.
9 avr. 10h
tarif tout-petits
grande salle
CHIEN BLEU
Conte en musique
Nadja Le Chien bleu
| sa.
5 déc. 10h
tarif tout-petits
salle proton de la chapelle
GRANDE
MUSIQUE
POUR PETITES
OREILLES
Sol Gabetta
Johannes Brahms Sonate pour violoncelle et piano nº 1,
en mi mineur, op. 38
Sol Gabetta, violoncelle
NN, piano
NN, marionnettiste
C’est à un concert exceptionnel que nous convions
nos très jeunes spectateurs. Dans une petite salle
de l’Auditorium, Sol Gabetta, violoncelliste de
renommée internationale, interprète une sonate
pour violoncelle et piano de Johannes Brahms
accompagnée d’un marionnettiste. C’est un projet
auquel tient particulièrement l’artiste. Soucieuse
de transmettre son art et son amour de la musique
à chacun, Sol Gabetta a créé un spectacle plein de
poésie et de douceur, capable de faire ressentir aux
petits toute la palette d’émotions et de sentiments
contenus dans cette sonate de Brahms. À ses côtés, un
comédien et sa marionnette donnent corps, non sans
humour, aux images musicales.
Nul doute que ce concert, qui sera le premier pour
nombre de nos jeunes auditeurs, marquera tout aussi
durablement la mémoire de leurs parents.
Pierre Méa, orgue
Nicolas Dangoise, conteur
«Assise au soleil devant sa maison, Charlotte jouait
tranquillement avec sa poupée, quand elle vit un grand
chien s’approcher d’elle.» C’est ainsi que Charlotte
rencontre l’étrange chien bleu aux yeux d’émeraude.
Les jours passent et, chaque soir, le chien rend visite
à Charlotte. Mais malheureusement, les parents de la
petite fille ne voient pas d’un très bon œil cette amitié
naissante…
Écrit et illustré par Nadja, ce best-seller du monde
enfantin a reçu les distinctions les plus prestigieuses.
Nicolas Dangoise, conteur, nous fait vivre cette très
belle histoire. Accompagné en musique par Pierre
Méa aux commandes de l’orgue de l’Auditorium, le
spectacle saura émouvoir et réjouir les plus jeunes
comme leurs parents.
Ces trois spectacles ont spécialement été conçus pour
les tout-petits, à partir de 3 ans. Ils ne font pas partie de
l’abonnement Jeune Public.
Illustration Chien bleu (détail) © Nadja / L’École des Loisirs
79
CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON
CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON
| du
| du
25 au 28 nov. 20h
LE ROI LEAR
RICHARD III
Traduction et mise en scène Olivier Py
Mise en scène Thomas Jolly / La Piccola Familia
William Shakespeare
Avec Jean-Damien Barbin, Moustafa Benaïbout, Nâzim
Boudjenah (pensionnaire de la Comédie-Française), Amira
Casar, Céline Chéenne, Eddie Chignara, Matthieu Dessertine,
Émilien Diard-Detœuf, Philippe Girard, Damien Lehman,
Thomas Pouget, Laura Ruiz Tamayo, Jean-Marie Winling
PASSERELLE
THÉÂTRE, OPÉRA, DANSE
PARCE QUE L’AUDITORIUM-ORCHESTRE NATIONAL DE LYON AIME AUSSI LE THÉÂTRE,
L’OPÉRA ET LA DANSE, IL VOUS EST POSSIBLE DE COMPLÉTER VOTRE ABONNEMENT PAR CES PROPOSITIONS EN LIEN
AVEC NOTRE PROGRAMMATION 15/16, EN
BÉNÉFICIANT DE TARIFS PRIVILÉGIÉS.
William Shakespeare
Avec Damien Avice, Mohand Azzoug, Étienne Baret, Bruno
Bayeux, Nathan Bernat, Alexandre Dain, Flora Diguet,
Anne Dupuis, Émeline Frémont, Damien Gabriac, Thomas
Germaine, Thomas Jolly, Charline Porrone, …
Tarifs préférentiels réservés aux abonnés de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon :
Le Duc de Gloucester se veut roi. Pour l’être, il doit se
frayer seul sa route. Éliminer frères et neveux, épouser
la veuve d’un homme qu’il a tué... La tâche paraît
impossible – d’où notre plaisir. Car Richard n’est pas
seulement une abomination de la nature. Il est aussi
le nom d’une machine à produire des possibilités
théâtrales inouïes. Après l’intégrale des Henry VI,
T. Jolly, conduit ce personnage monstrueux jusqu’à
son couronnement puis sa chute, au terme de laquelle
son royaume vaudra moins à ses yeux qu’un cheval...
1re série 27 € / 2e série 22 €
– de 26 ans : 1re série 14 € / 2e série 12 €
Tarifs préférentiels réservés aux abonnés de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon :
Après Roméo et Juliette, Olivier Py, auteur et metteur
en scène, s’empare d’une des tragédies les plus sombres
de Shakespeare. Un Lear qu’il a lui même retraduit et
qu’il met en scène comme une prophétie de ce que
deviendra le monde moderne : un univers fou, où la
soumission à l’intérêt et à l’argent rend le langage
incapable de rendre compte de l’amour.
80
17 au 20 mai 19h
Tarif : 1re série 27 € / 2e série 22 €
Tarif – de 26 ans : 1re série 14 € / 2e série 12 €
OPÉRA DE LYON
| di.
8 nov. 16h | ma. 10 nov. 19h30
ZELMIRA
Gioachino Rossini
Opéra en concert
Orchestre et Chœurs de l’Opéra de Lyon
Direction musicale : Evelino Pidò
Chef des chœurs : Philip White
Avec Patrizia Ciofi (Zelmira), Antonio Siragusa (Ilo), Michele
Pertusi (Polidoro), Marianna Pizzolato (Emma), Patrick
Bolleire (Leucippo)
Dernier opéra composé par Rossini pour Naples,
Zelmira est une sombre histoire d’usurpation et de
trahison portée par une partition étincelante. Le
rôle titre est d’une virtuosité redoutable – Rossini le
destinait à la diva Isabella Colbran, qu’il épousa un
mois après la création. Evelino Pidò, qui connaît mieux
que personne le répertoire du bel canto, emmène
un plateau de classe mondiale dans cette version de
concert, qui permettra également de savourer une
écriture orchestrale très séduisante.
Tarifs préférentiels réservés aux abonnés de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon : 10 à 78 €
MAISON DE LA DANSE
| ma.
22 sept. 20h30 | me. 23 sept. 19h30
SABURO
TESHIGAWARA
Landscape
Teshigawara et Rihoko Sato (danse)
Francesco Tristano (piano et électronique)
Chorégraphie, scénographie, lumière et costumes Saburo
Teshigawara
Musiques : Johann Sebastian Bach, John Cage, Francesco
Tristano
Un voyage musical et chorégraphique d’une élégance
rare, qui invite à la rêverie. En quête perpétuelle
de nouveaux espaces poétiques, le chorégraphe et
danseur Saburo Teshigawara invite le jeune pianiste
Francesco Tristano à interpréter les célèbres Variations
Goldberg de Bach, ainsi que In a Landscape de John
Cage et quelques autres de ses compositions. Une
rencontre entre musique et danse à la fois improbable
et évidente.
Tarif préférentiel réservé aux abonnés de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon : 36 €
81
MAISON
DE LA
MUSIQUE
La musique se vit – Happy Days
p. 84 à 87
La musique parle
p. 88 à 89
La musique transmet
p. 90 à 93
La musique accompagne
p. 94 à 95
La musique se visite
p. 96 à 97
La musique s’engage
p. 98 à 99
82
83
© Vincent Mahé – 2015
La musique
se vit
|
19 et 20 sept.
HAPPY
DAYS #1
JOURNÉES
DU PATRIMOINE
L’Auditorium est un bâtiment unique et singulier.
Dédié à la musique symphonique et à d’autres
formes musicales, il ouvre ses portes pendant
deux jours à l’occasion des Journées européennes
du patrimoine. À tous les curieux, il propose des
découvertes ludiques et originales : conférences, jeu
de piste dans le quartier, expériences sonores, visites,
concerts… Exceptionnellement, l’Auditorium offre
sa grande scène aux pianistes non professionnels
pour deux récitals, l’un classique le samedi, l’autre
jazz le dimanche. Patrimoines architectural, culturel,
musical... C’est à la découverte de chacun d’entre eux
que nous vous convions.
84
sa. 19 sept. 15h | récital
PIANISTES AMATEURS CLASSIQUES
sa. 19 sept. 18h | concert symphonique
HÉLÈNE GRIMAUD
MANTOVANI / BRAHMS / ELGAR (p. 14)
di. 20 sept. 11h | musique de chambre
SCHUMANN / RAVEL
HÉLÈNE GRIMAUD (p. 51)
di. 20 sept. 16h | récital
PIANISTES AMATEURS JAZZ
Tout au long du week-end, visites du bâtiment, écoute
des sons de la métropole, jeu de piste, piano «libreservice» sur la place, conférence sur le quartier de la
Part-Dieu…
|
7 et 8 nov.
HAPPY
DAYS #2
SHAKESPEARE
L’Auditorium célèbre Shakespeare. Fil rouge de toute la
saison, l’œuvre de l’écrivain est particulièrement mise à
l’honneur pendant ce premier week-end de novembre.
Concerts, lectures, récitals, bal, déambulations
dans le bâtiment à la rencontre de comédiens et de
musiciens, conférences, c’est tout un monde de théâtre
et de musique qui se crée à l’Auditorium. Deux jours
durant, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon
propose un thème et ses variations autour de l’un des
grands génies de la littérature mondiale.
sa. 7 nov. 15h | lecture
LECTURE EN MUSIQUE
Textes de Shakespeare par le comédien Jean-Damien
Barbin. En partenariat avec Les Célestins, Théâtre de
Lyon.
sa. 7 nov. 16h30 | conférence
SHAKESPEARE ET LA MUSIQUE
sa. 7 nov. 18h | concert symphonique
SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ (p. 19)
di. 8 nov. 11h | musique de chambre
VERDI / BIZET
D’APRÈS SHAKESPEARE (p. 52)
di. 8 nov. 12h
BRUNCH MUSICAL
di. 8 nov. 14h | récital
NORMA NAHOUN /
CATHERINE TROTTMANN
di. 8 nov. 16h | concert symphonique
ORCHESTRE DES JEUNES (p. 99)
di. 8 nov. 19h
BAL ÉLISABETHAIN
Le détail du programme des week-ends Happy Days sera
communiqué début septembre.
85
|
86
16 et 17 janv.
|
5 et 6 mars
HAPPY
DAYS #3
HAPPY
DAYS #4
PLAY BACH
PLUG AND PLAY
Jean-Sébastien Bach est l’un des compositeurs les plus
joués au monde. Source inépuisable d’inspiration et de
fascination, il est au cœur de ce week-end. Aux côtés
de Ton Koopman, artiste associé de la saison, Richard
Goode, pianiste d’exception, donnera un récital.
Nous aurons également le plaisir d’accueillir Gilles
Cantagrel, spécialiste international de l’œuvre du
cantor de Leipzig. Un marathon d’orgue, un concert
Jeune Public et un brunch musical complètent un
week-end baroque qui fera date. Le tout en complicité
avec le Festival d’Ambronay/Centre culturel de
rencontre d’Ambronay.
Le divertissement. Tel est le thème de la Biennale
Musiques en Scène 2016, qui ouvre ses portes à
l’Auditorium. Concerts participatifs, créations multimedias, concerts Jeune Public, improvisations, performances, concert chorégraphié participatif, jeux vidéos,
massages sonores, conférences, expériences nouvelles
et innovantes accessibles à tous les curieux, jeunes et
moins jeunes…
Deux jours concoctés en partenariat avec le Grame et
dont les maîtres mots sont découverte et plaisir.
sa. 16 janv. 10h et 15h | jeune public
BACH = 14
sa. 5 mars 14h | concert chorégraphié
MUSIC FOR 18 MUSICIANS
Ensemble Links / Cie Mad/Sylvain Groud (p. 33)
sa. 16 janv. 15h | récital
RICHARD GOODE (p. 46)
sa. 5 mars 15h15 et 16h30 | jeune public
L’ORIGINE DU MONDE
Pascal Contet, accordéon
sa. 16 janv. 16h
CONFÉRENCES
avec Gilles Cantagrel, musicologue
sa. 5 mars 15h15 et 16h30
ZEEE MATCH
Théâtre d’improvisations musicales
sa. 16 janv. 18h | symphonique
BACH MAGNIFICAT
Ton Koopman (p. 29)
sa. 5 mars 18h | symphonique
TABLEAUX D’UNE EXPOSITION
Tezuka / Moussorgski (p. 33)
sa. 16 janv. 19h | jazz
BACH EN JAZZ
di. 6 mars 11h | musique de chambre
BAGATELLES (p. 54)
sa. 16 janv. 21h
MARATHON BACH (p. 58)
Ton Koopman / Laurent Jochum / Vincent Warnier
di. 6 mars 12h
BRUNCH (p. 54)
di. 17 janv. 11h | musique de chambre
BACH / TELEMANN (p. 53)
di. 17 janv. 12h
BRUNCH AVEC BACH
di. 17 janv. 16h | concert
LES NOUVEAUX CARACTÈRES
Sébastien d’Hérin
di. 6 mars 18h | ciné-concert
ERNST LUBITSCH
La Princesse aux huîtres / Foxtrot Delirium
Tout au long du week-end, massages sonores, battle
pour téléphones portables, écoutez les bruits de la
Métropole…
CONCERTS
PARTICIPATIFS
Qu’ils soient chantés, dansés ou joués, les concerts
participatifs sont des moments de partage à ne pas
manquer tout au long de la saison prochaine. Autant
de propositions pour vous faire vivre le concert
autrement !
sa. 12 sept. 18h
BEETHOVEN SYMPHONIE Nº 9
Téléchargez votre partition, entraînez-vous à chanter
l’Hymne à la joie, perfectionnez votre allemand et
rejoignez les chœurs pour un bis grandiose (p. 13).
sa. 28 nov. 15h
CONCERT-JEU
Questions drôles, loufoques ou plus sérieuses, venezvous amuser avec le chef d’orchestre et les musiciens
de l’Orchestre national de Lyon (p. 75).
ve. 5 fév. 12h30
L’ART DE DIRIGER
Vous rêvez de diriger un orchestre symphonique ?
Leonard Slakin vous prête sa baguette le temps d’un
concert et vous accompagne dans l’apprentissage des
rudiments du métier de chef (p. 49).
sa. 5 mars 14h
MUSIC FOR 18 MUSICIANS
Immergés au milieu de danseurs amateurs et
professionnels, laissez-vous contaminer par une
chorégraphie collective hypnotique (p. 33).
di. 10 avr. 14h
À VOS INSTRUMENTS !
Simples auditeurs, instrumentistes débutants ou
confirmés, jouez depuis la salle avec les musiciens de
l’ONL sous la direction de Leonard Slatkin (gratuit).
di. 5 juin 16h
HYMNE À LA VOIX
Rejoignez les 200 choristes amateurs et le grand orgue
pour constituer un chœur de foule gigantesque et faire
résonner l’Ave verum de Mozart (p. 61).
Le détail du programme des week-ends Happy Days sera
communiqué début septembre.
Concert partipatif – 2013 © Niko Rodamel
87
La musique
parle
“Pour justement détester la musique
moderne, il faut la connaître.
Ainsi, on pourra la détester plus
intelligemment. Ou bien, sait-on
jamais, l’apprécier.”
Leonard Bernstein
Propos d’avant-concert
Un musicologue-conférencier propose de parcourir avec vous le programme
du concert. Un moment convivial dans le bas-atrium de l’Auditorium pour
en savoir un peu plus sur les partitions et les compositeurs.
30 minutes pour comprendre
Un programme de concert n’est jamais construit au hasard. Ouvertures,
concertos, symphonies, autant de formes musicales qui se questionnent
et se répondent le temps d’un concert. Nos musicologues-conférenciers
prendront 30 minutes pour mettre en lumière certains aspects du programme.
1 heure pour approfondir
88
L’œuvre d’art fascine dans toutes ses composantes ; son contexte historique,
son pouvoir émotionnel, sa notoriété, ses secrets de fabrication etc. Ces
propos d’avant-concert d’une heure, centrés autour d’une seule œuvre,
prennent le temps de plonger au cœur de la partition.
Rencontres et conférences
Au cours de sa saison, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon propose
plusieurs rendez-vous avec des musiciens, musicologues et conférenciers.
Les différentes thématiques abordées sont le reflet d’une saison 2015-2016
riche et variée.
SEPTEMBRE
LA PART-DIEU DE 1150 À 2050
Dans le cadre des Happy Days
OCTOBRE
UN MUSICIEN, UN INSTRUMENT
Rencontre avec un musicien de
l’Orchestre national de Lyon
NOVEMBRE
SHAKESPEARE ET LA MUSIQUE
Dans le cadre des Happy Days
DÉCEMBRE
UN MUSICIEN, UN INSTRUMENT
Rencontre avec un musicien de
l’Orchestre national de Lyon
JANVIER
GILLES CANTAGREL PARLE
DE JEAN-SÉBASTIEN BACH
Dans le cadre des Happy Days
FÉVRIER
UN MUSICIEN, UN INSTRUMENT
Rencontre avec un musicien de
l’Orchestre national de Lyon
Sophie Miczka, conférencière © David Duchon-Doris
MARS
BERNARD STIEGLER
LES ENJEUX DE L’INDUSTRIE DU
DIVERTISSEMENT DANS LE MONDE
CONTEMPORAIN
Dans le cadre des Happy Days
AVRIL
L’ART DU CONTREPOINT
Rencontre autour de l’orgue
MAI
LES GRANDS CLASSIQUES D’HIER
SONT-ILS LES TUBES D’AUJOURD’HUI ?
JUIN
LA PART DE SOI DANS LA CRÉATION.
Entretien avec un compositeur
du XXIe siècle
Retrouvez le détail des conférences sur
www.auditorium-lyon.com
à partir du 15 juin.
89
La musique
transmet
“Lorsque nous passons le temps
en faisant de la musique, quelque
chose dans le temps cesse de passer.”
Pascal Quignard
Orchestre des jeunes
En complicité avec les conservatoires, l’Orchestre des jeunes offre la possibilité à 80 musiciens de la région (de niveau de fin de 3e cycle ou DEM)
d’approfondir la pratique d’orchestre. Accompagnés par des musiciens de
l’Orchestre national de Lyon et Antoine Glatard, chef assistant de l’ONL,
ils travaillent intensément pour donner une tournée de concerts en région
Rhône-Alpes et partager ainsi avec le public toute la richesse de cette
aventure à l’Auditorium.
Avec le soutien de la Région Rhône-Alpes.
Concert : di. 8 nov. 16h – Gratuit
Inscriptions à partir de juin sur www.auditorium-lyon.com
Académie des juniors
90
La découverte du monde de l’orchestre par la pratique amateur est un défi
relevé chaque année par l’ONL. Près de 80 jeunes musiciens de fin de second cycle, issus des écoles de musique de la région lyonnaise, se retrouvent
plusieurs week-ends dans l’année et une semaine entière à l’Auditorium,
pour participer à l’aventure d’un grand orchestre symphonique. Antoine
Glatard, nouveau chef assistant, et les musiciens de l’ONL accompagnent
ces jeunes artistes. Grâce à un programme ambitieux stimulé par le plaisir de jouer ensemble sur le plateau de l’Auditorium, cette Académie des
juniors déborde d’un enthousiasme communicatif.
Concert : sa. 23 avr. 18h – Gratuit
Inscriptions à partir de septembre sur www.auditorium-lyon.com
Chantiers
de la création musicale
Les Chantiers de la création musicale ont pour objectif de permettre à des
enfants de classes primaires de la Ville de Lyon de s’initier à la musique
d’aujourd’hui par le biais de la création et d’une pratique musicale grandeur nature. Tout au long de l’année, les enfants participent à des ateliers
musicaux, rencontrent les musiciens de l’Orchestre national de Lyon et
travaillent avec eux et un compositeur. Toutes ces rencontres aboutissent
à la création en concert, par les enfants et les musiciens, d’une partition
composée spécialement pour eux et avec eux.
Concert : ma. 7 juin 14h30 (réservé aux scolaires) / 20h – Gratuit
Répétition de l’Orchestre des juniors – mars 2015 © David Duchon-Doris
91
Conservatoire national
supérieur musique
et danse de Lyon
Catherine Tsekenis, présidente du Conseil d’Administration
du CNSMD de Lyon
Géry Moutier, directeur du CNSMD de Lyon
Quentin Hindley © D. Duchon-Doris
D’une baguette,
l’autre
Entretien avec Quentin Hindley et Antoine Glatard
L’un part, l’autre lui succède au poste de chef assistant
de Leonard Slatkin. Interview croisée de Quentin
Hindley et d’Antoine Glatard.
92
Comment envisagez-vous le rôle du chef assistant ?
Q. H. – D’abord, comme une paire d’oreilles
supplémentaires pour le chef, qui donne le point de vue
depuis la salle et qui a pour mission d’aider le chef dans
l’équilibre de l’orchestre. C’est aussi une doublure, il doit
être prêt à le remplacer à sa demande.
A. G. – Celui d’une oreille extérieure. Le nez dans
le guidon de l’orchestre, le chef n’a pas de recul pour
évaluer l’équilibre sonore. L’assistant est là aussi pour
régler les problèmes liés au matériel nécessaire aux
créations contemporaines.
Qu’avez-vous appris, vous Quentin à Lyon avec
Leonard Slatkin, vous Antoine à Bruxelles avec
Kazushi Ono ?
Q. H. – J’ai mûri, gagné en confiance en moi. J’ai acquis
une indépendance qui m’a permis de défendre une
vision personnelle des choses et un climat de respect
et de rigueur avec les musiciens. Une ambiance positive
s’est instaurée entre les musiciens et moi. Aux côtés de
Leonard Slatkin, j’ai appris comment travailler vite et
efficacement. J’ai aussi compris que les jeunes chefs ont
tendance à parler trop, alors que les plus expérimentés
montrent plus. Et j’ai enrichi mon répertoire !
A. G. – À la Monnaie, j’ai eu la chance de travailler avec
tous les chefs invités. J’ai observé leurs méthodes de travail,
leur comportement vis à vis des musiciens, leurs façons de
s’exprimer. J’ai été impressionné par Kazushi Ono. Il parle
peu, et pourtant il se fait comprendre. L’orchestre l’adore.
J’ai également été surpris par Hartmut Haenchen qui a su,
en une semaine, transformer le son de l’orchestre.
Antoine Glatard © DR
Quelles sont les qualités d’un bon chef ?
Q. H. – Question très subjective. Un chef ne cesse
d’évoluer en quête d’un idéal. C’est cet idéal, par
définition inatteignable, que je recherche et qui
m’inspire. L’essentiel, à mon sens, est de s’imprégner
du message que nous a laissé le compositeur, afin que
le corps et les bras du chef puissent transpirer cette
musique et atteindre le public par ce qu’il transmet à
l’orchestre.
A. G. – Un chef est un leader doté d’une aura. Il doit
fédérer, rassembler, être à l’écoute des autres. Sans eux,
il ne sert à rien. Il doit avoir une oreille synthétique,
pouvoir mesurer l’ensemble, avoir une idée de l’équilibre.
Il doit se faire comprendre avec son corps, pas avec des
mots. Si ses gestes sont clairs, une grande partie du
travail a été fait.
Comment concevez-vous votre travail de transmission lors des académies ?
Q. H. – Il n’y pas d’équivalent en France d’un orchestre
national qui forme des musiciens aussi jeunes dans le
métier de l’orchestre. Même s’ils n’en feront pas tous
leur métier, ils grossiront les rangs du public de demain.
J’ai passé dix-huit étés dans un orchestre de jeunes, au
pupitre des altos. J’ai envie que ces jeunes ressentent les
mêmes émotions que celles que j’ai vécues. D’où mon
choix de programmes ambitieux que je sais jouables
pour les avoir moi-même expérimentés alors que je
n’étais qu’un adolescent.
A. G. – Le besoin d’apprendre et de transmettre est
inhérent à l’état de musicien. Dans chaque musicien
sommeille l’envie de partager. Et, dans mon cas, cette
envie est là depuis toujours.
A. M.
Si le Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon s’invente
chaque jour, c’est que les étudiants musiciens et danseurs formés depuis
plus de trente ans ont des parcours créatifs et originaux.
Des cursus professionnalisants et individualisés leur donnent les moyens
d’évoluer dans un environnement en pleine mutation. Ils développent les
capacités d’ouverture, d’analyse, d’adaptation et de transmission, explorent
de nouveaux horizons.
Le CNSMD s’attache particulièrement à l’insertion professionnelle de ses
étudiants, qui se conjugue via un réseau enrichi de plus 70 partenaires,
multipliant ainsi les rencontres, le dialogue artistique dans une logique
de campus. Ainsi, le partenariat avec l’Auditorium-Orchestre national de
Lyon offre une occasion de faire découvrir les artistes de demain, autour
des forces vives dont est constitué l’Orchestre du Conservatoire.
Master-classes
L’Auditorium-Orchestre national de Lyon et le Conservatoire national
supérieur musique et danse de Lyon organisent des master-classes publiques avec les chefs d’orchestre et solistes invités par l’ONL. Une occasion unique pour les jeunes musiciens en formation de se confronter aux
exigences des plus grands artistes de la scène internationale et au public de
découvrir certaines facettes du métier de musicien.
Concert à l’Auditorium
Comme chaque saison, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon accueille
un concert de l’Orchestre du CNSMD de Lyon. Une occasion unique de
découvrir les musiciens professionnels de demain !
Concert : di. 29 nov. 16h – Gratuit
Programme : Antonín Dvorák La Sorcière de midi / Piotr Ilyitch Tchaïkovski Pezzo
capriccioso op. 62 et Nocturne op. 19/4 pour violoncelle et orchestre / Béla Bartók
Concerto pour orchestre
Orchestre du CNSMD de Lyon / Péter Csaba, direction / François Thirault, violoncelle
Master-class de Roger Muraro à l’Auditorium avec les élèves du CNSMD, avril 2014
© David Duchon-Doris
93
“La musique mérite d’être la
seconde langue obligatoire de
toutes les écoles du monde.”
Pascal Quignard
Concerts courts dans un lieu adapté pour les crèches, concerts préparés et
présentés pour les écoles, concert gratuit pour les étudiants… l’AuditoriumOrchestre national de Lyon propose des concerts sur mesure.
Crèches
L’Auditorium-Orchestre national de Lyon ouvre ses portes aux toutpetits pour des rencontres inoubliables. Ciné-concerts, découverte des
instruments, rencontre autour de l’orgue sur la grande scène… autant de
moments privilégiés pour faire découvrir la musique aux plus jeunes.
Concerts éducatifs
Plus de 12 000 enfants assistent chaque saison sur le temps scolaire aux
concerts éducatifs de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon. Concerts
symphoniques, Ciné-concerts ou orgue sont autant de propositions pour
partager avec les élèves et leurs enseignants les émotions que procurent la
musique jouée en direct. Chaque programme est précédé d’une préparation pédagogique destinée aux enseignants.
94
Maternelles
Nombre de spectateurs réduits, musique adaptée et variée, présence d’un
conteur… tout est réuni pour que les concerts destinés aux maternelles
soient une première expérience marquante pour chaque enfant.
Écoles et collèges
La musique
accompagne
Découverte des grandes pages symphoniques ou programme original,
concerts ludiques ou didactiques, les concerts éducatifs de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon proposent plusieurs approches aux enseignants désireux de faire vivre à leurs élèves l’expérience du concert.
Lycées
Concerts d’abonnements, concerts Expresso, conférences, parcours découverte ou élaboration d’un projet plus long et plus exigeant sur une saison,
les lycéens et leurs enseignants ont accès à l’intégralité des propositions de
l’Auditorium-Orchestre national de Lyon à des tarifs privilégiés.
Universités
Une fois par an, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon offre un concert
gratuit aux étudiants, cette saison, le je. 3 déc. à 20h (p. 23). Par ailleurs,
une politique tarifaire très privilégiée leur est consentie tout au long de
l’année : carte – 28 ans et carte intégrale (p. 119).
Jardins musicaux, Auditorium – 2014 © David Duchon-Doris
95
La musique
se visite
“Le véritable voyage de découverte
ne consiste pas à chercher de
nouveaux paysages, mais à voir
avec de nouveaux yeux.”
Marcel Proust
Comprendre l’univers de l’orchestre et son fonctionnement ; découvrir les
instruments qui le composent, les essayer ; visiter l’Auditorium et comprendre son fonctionnement… autant de propositions déclinées au gré des
Parcours et proposées aux groupes désireux de rentrer dans l’intimité d’une
grande salle de concert.
Parcours découverte
Concerts, conférences, ateliers, visites, les Parcours découverte proposent
une grande variété d’actions pour se familiariser avec le fonctionnement
d’une grande institution culturelle.
Parcours backstage
Réservés aux lycées professionnels, les Parcours backstage proposent de
vivre quelques jours au cœur de l’Auditorium afin de partager avec les
équipes techniques un savoir-faire spécifique au service des concerts.
96
Visites
La visite de l’Auditorium présente différents aspects d’une salle de
concert : histoire, architecture, acoustique, fonctionnement de la salle et
de l’orchestre… Chaque visite peut être centrée sur l’un de ces thèmes en
particulier ou proposer une découverte du bâtiment dans son ensemble.
Visites pour les particuliers : 8 €
Trois samedis à 15h : 14 nov. / 26 mars / 11 juin
Prolongez votre après-midi en assistant au concert de 18h et bénéficiez du
tarif abonnés.
Découvrez également l’Auditorium dans le cadre des Journées européennes
du patrimoine et des Happy Days.
Orgue
Pour tout savoir sur son histoire et son fonctionnement, assistez à sa présentation par Octavian Saunier et Claire Delamarche.
Présentation : ma. 21 juin 19h30 (gratuit).
Venez jouer sur le plus gros instrument de musique au monde. Une expérience musicale à ne pas manquer !
Atelier : ma. 21 juin 17h30 ateliers confirmés / me. 22 juin 16h30 débutants
Renseignements et inscriptions à partir d’avril sur www.auditorium-lyon.com
Renseignements : billetterie de l’Auditorium 04 78 95 95 95
Coulisses de l’ Auditorium, côté cour – 2014 © David Duchon-Doris
97
La musique
s’engage
“La musique m’a convertie,
elle m’a sauvée.”
Hélène Grimaud
L’Auditorium-Orchestre national de Lyon est signataire de la Charte de
coopération culturelle de la Ville de Lyon. Celle-ci fédère l’engagement
des institutions culturelles de la Ville sur les volets culture et insertion de
la «politique de la Ville» en direction des territoires et des personnes en
difficultés, afin d’assurer la mixité sociale, géographique et générationnelle.
L’orchestre dans la ville
Culture à l’hôpital
Attentif aux démarches inscrites dans le dispositif Culture et Santé en
Rhône-Alpes, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon est adhérent de
l’association Interstices. Il s’engage auprès des établissements de soins.
La Guill’en fêtes
Renforcer la diversité culturelle, coopérer avec les habitants en participant aux manifestations existantes. Pour la 4e année, l’Auditorium soutient
le Collectif d’organisation d’événements festifs et culturels et participe à
Guill’en fêtes. Belles rencontres et convivialité sont au rendez-vous.
98
Écouter la Métropole
Collecter des échantillons sonores de ce nouveau territoire avec son
smartphone, les réentendre dans la grande salle de l’Auditorium lors des
Journées européennes du patrimoine. Une création collective.
Solidarité, publics
éloignés et empêchés
Culture pour tous
Partenaire de Culture pour tous, l’Auditorium-ONL s’engage contre
l’exclusion culturelle et propose un accès privilégié aux concerts mettant
chaque saison plus de 500 places à disposition pour les personnes éloignées
de la culture.
Musique et handicap
Membre du Réseau national musique et handicap, l’ONL s’engage à favoriser
l’accès à la musique et à l’univers de l’orchestre aux personnes handicapées.
Lyon, ville amie des aînés
L’ONL s’engage aux côtés de la délégation aux Personnes âgées de la Ville
de Lyon et accueille plus de 1000 seniors par saison à un tarif préférentiel.
Entr’aids, Secours populaire, Croix-Rouge
L’ONL s’engage auprès du Secours populaire et de la Croix-Rouge française
en organisant des collectes de dons et en offrant des places. Il est aussi partenaire de l’association Entr’aids pour le maintien des personnes malades à domicile, et invite son public à majorer le prix de leur commande de 3 € ou plus.
Michel Haffner, trompettiste de l’ONL (p. 98) / La Guill’en fête juin 2014 © ONL/pm
AUDITORIUM
ORCHESTRE
NATIONAL
DE LYON
Leonard Slatkin
p. 102 à 105
Les artistes associés
p. 105
L’Orchestre national de Lyon
p. 107
Les musiciens
p. 106 à 107
Les équipes, l’Auditorium
p. 108 à 109
Mécénat et locations d’espaces
p. 110 à 111
Partenaires culture
p. 112 à 114
100
101
© Vincent Mahé – 2015
Le monde de
LEONARD
SLATKIN
Entretien réalisé par Christian Thompson
102
“Simplement une autre langue”
Un chef ne produit aucun son, seulement le mouvement
de la baguette. J’ai rapidement senti que je serais
meilleur à accompagner le son des autres plutôt qu’à
produire celui des instruments dont je joue. En fait,
je me sens assez à l’aise dès lors qu’il s’agit d’envisager
comment des instruments peuvent travailler ensemble.
Je lis une partition de la même façon qu’un réalisateur
se saisit d’un script. Pour moi, toutes ces lignes, ces
notes, ces indications... C’est simplement une autre
langue. Il se trouve que cela produit des sons et non
des mots, c’est ce que j’aime et c’est la raison pour
laquelle j’ai choisi d’être chef d’orchestre.
La vie d’un chef se divise en deux parties. L’une
d’elles, ce sont les répétitions. Vous avez un groupe de
musiciens et quelqu’un doit dire : «C’est comme ça que
ça doit être !». Quelque chose qui ressemble au métier
d’un entraineur de foot. Au moment du concert,
tout a été répété, peut-être pas à la perfection, - en
art, ça n’existe pas -, mais chacun sait plus ou moins
comment ça va se passer. Cela étant, si je donne des
indications, je réagis aussi à ce que font les musiciens
durant le concert. Chaque performance est différente,
vous ne savez jamais comment ce sera au final. Cela
peut aller plus vite, une autre fois ce sera plus fort,
plus tranchant, plus paisible, c’est une chose que
vous découvrez dans le temps même du concert. Les
répétitions ont posé un cadre mais le concert est le
moment où se révèle l’inspiration, laquelle s’appuie
également sur ce qui émane du public.
Parfois, lorsque je suis surpris par le son qui vient
du plateau, si différent de ce que j’avais prévu en
répétition, j’ai le sentiment qu’il s’agit d’une décision
inconsciente et collective de l’orchestre. Vous ne savez
jamais vraiment comment ça va se passer.
À quoi bon parler ?
En quatre ans et demi de travail commun, l’Orchestre
national de Lyon et moi avons joué une bonne
partie du répertoire, les musiciens sont habitués à
ma façon de répéter et cela fonctionne. Je n’ai pas à
parler beaucoup, pas tant à cause de la langue, mais
simplement parce que je ne trouve pas ça nécessaire.
Si je peux montrer quelque chose avec mes mains
et mon visage, à quoi bon parler ? On a fini par très
bien se connaître et la question technique n’est plus au
centre de nos échanges comme ce fut le cas dans les
premières années. On va droit à la musique, au phrasé,
à la recherche de telle ou telle sonorité.
Leonard Slatkin dirige l’ONL © David Duchon-Doris
Bernstein, Reiner et Giulini
S’il s’agit de modèle, en tant qu’Américain, comment
ne pas avoir été influencé par Leonard Bernstein ?
C’est lui qui le premier a eu une carrière internationale,
lui qui nous a ouvert la voie ; avant lui, il n’y avait
tout simplement pas de chef américain dans le circuit
international.
Aujourd’hui, le travail mené par Fritz Reiner, qui a
si longtemps dirigé le Chicago Symphony Orchestra,
m’intéresse particulièrement. Il a apporté une clarté
au jeu orchestral tout à fait inouïe. À l’exact opposé de
Reiner, j’ai une grande admiration pour Carlo Maria
Giulini, pour la spiritualité quasi mystique de son
travail ; sans doute n’avait t-il pas une technique aussi
prodigieuse que Reiner, mais ce n’est pas important.
C’était une personnalité d’une telle force qu’il était
capable de captiver et d’hypnotiser l’orchestre comme
je ne l’avais jamais vu faire auparavant.
“Ok, Slatkin, never do it that way”
Ma famille m’a également façonné. Chaque jour
c’était musique, quatuor à cordes ou émissions de
radio, d’autant que mon père dirigeait lui aussi… Il
a eu sur moi une grande influence, tout comme mes
professeurs, Jean Morel et Walter Susskind. En fait,
il n’y a pas un chef que j’aie entendu dont je n’ai tiré
quelque chose, même s’il arrivait aussi parfois que ce
soit «Ok, Slatkin, ne fais jamais ça comme ça...» Mais
en ce qui concerne les quelques rares chefs qui ont
vraiment apporté à ce métier, qui sont à un niveau
quasiment inégalable, je n’essaye pas de les imiter.
Mais j’ai à l’intérieur de moi leurs sons et leurs
personnalités.
J’ai grandi avec la musique, et si ce n’était pas la
musique, c’était le spectacle vivant, tout un entourage
d’acteurs, d’écrivains, de gens issus du monde de l’art...
Mais j’admire tout particulièrement les présentateurs
qui à la télévision informent jour après jour sur ce qui
se passe dans le monde. À un certain moment, lorsque
j’étais à Washington, j’ai eu la chance de rencontrer
certaines des personnes qui étaient en mesure de
transformer le monde, le Président Clinton, les
membres du gouvernement, et cela m’a éclairé sur la
façon de diriger, de mener les choses.
Aujourd’hui, la plupart de mes amis ne sont pas
musiciens... On ne peut pas parler boutique 24h/24h !
Boulangeries, bouchons et fromageries
J’adore Lyon. Ma femme et moi avons un appartement
qui donne sur les quais et l’université. Si je me lève tôt,
je vois le soleil se lever et je ne parle pas des couchers
tout aussi magnifiques. Cet endroit est exactement
ce que j’espérais trouver en France : boulangerie,
bouchons, fromagerie... une vie de quartier. J’aime
d’autant plus ça que nous n’avons pas l’équivalent aux
États-Unis. À la fin de chacun de mes concerts, de
mes répétitions ou de mes rendez-vous, je sais que je
vais retrouver une vie formidable, à laquelle je n’avais
jamais vraiment pensé auparavant.
J’avais 66 ans lorsque je suis venu à Lyon, pas si jeune,
et en plus l’Américain type, tout le monde me voit
comme ça ! Si quelqu’un m’avait alors demandé si
j’envisageais de quitter les États-Unis et de m’installer
en France, j’aurais probablement dit non. Aujourd’hui,
je peux dire oui. J’aime ce style de vie, qui touche à
quelque chose de très juste. L’idée d’être dans une
ville de culture, qui a porté un pan entier de l’histoire
du cinéma, une ville de gastronomie, une vieille ville
fantastique, et dans le même temps aussi visionnaire
dans sa relation à l’avenir... Je pense que personne ne
pourrait dire : jamais je ne pourrais m’installer ici...
Sauf moi il y a cinq ans !
Les baleines d’Alaska
Lorsque je prends des vacances, je choisis de préférence
l’océan, pas spécialement pour m’y baigner, mais parce
qu’il y a dans le roulement des vagues quelque chose
d’apaisant… Enfant, j’ai grandi à L.A. et je me rendais
à la plage aussi souvent que possible.
Je me trouve aussi plus attiré par la montagne, ces
dernières années, sans doute en réaction à cette
profusion de sons d’orchestre et aussi à tous ces bruits
qui sont le propre des grands centres, des aéroports...Il
y a quelque chose de fascinant dans ces lieux isolés de
la culture urbaine. Je rêve aussi de faire un safari photo
en Afrique, de voir les baleines en Alaska, de passer
du temps en Afrique du Sud... Mais pour l’heure,
tout mon temps et mon attention vont à l’Orchestre
national de Lyon et au Symphonique de Detroit !
Lorsque je suis là-bas, je vis à 30 minutes du Symphony
Hall, et il m’est arrivé un histoire assez étrange le jour
où j’ai acheté une nouvelle voiture. J’avais le choix
entre le dernier modèle et un modèle plus ancien. J’ai
choisi le plus ancien. Et vous savez pourquoi ? À cause
du lecteur de CD ! Dans l’autre il n’y avait plus que
ces trucs sans fils, Pandora, Spotify... Il faudra encore
longtemps avant que j’en finisse avec ma collection de
CD... même si je n’écoute jamais de musique quand
je conduis !
On ne sait plus faire de la musique comme ça
Quand j’écoute un disque, ma passion me mène
pratiquement toujours au jazz, plutôt les années 1940
à 1960, Bill Evans, Coltrane, Lambert Hendricks
and Ross... Je me souviens d’un jour où j’écoutais, en
direct d’Israël, Itzhak Perlman et Pinchas Zukerman,
tous deux des camarades d’études, qui jouaient la
Passacaille sur un thème de Haendel composée par
Halvorsen. Je les regardais jouer et je me disais : on ne
sait plus faire de la musique comme ça. Ma génération
envisageait le classique différemment. J’ai tendance à
me diriger vers ce qui m’est familier. Je n’écoute pas
énormément les compositeurs d’aujourd’hui. J’ai déjà
pas mal d’années derrière moi et me concentre sur le
103
répertoire que j’aime... aller plus loin, m’approcher
au plus près de la vérité. Ce qui ne m’empêche pas
d’avoir avec mon fils de 20 ans des conversations très
stimulantes, et d’écouter le plus actuel de ce qui se
produit dans la culture d’aujourd’hui. Je ne dis pas que
j’aime tout, mais si je veux qu’il écoute ce que je trouve
intéressant, alors il faut bien que je me penche sur ce
qu’il trouve lui intéressant.
Ce que j’emporterais sur une île déserte ?
Délicate question... Par chance, j’ai encore une très
bonne mémoire et je peux la solliciter pour écouter
mentalement toutes sortes de musique. Mais si l’on
parle disque, il y aurait l’enregistrement que mes
parents ont réalisé du quintette de Schubert et de la
Nuit transfigurée, les premières version des Goldberg
par Gould, sans doute Walter Klein dans son intégrale
des sonates de Schubert, Fritz Reiner dans Strauss,
indispensable pour moi !, bien que, comme je vous
le disais, je vis vraiment avec ces œuvres depuis de
longues années et qu’aujourd’hui, elles font partie de
moi. L’un de mes enregistrements ? Pour l’heure, un
seul. Pas le disque qui a le mieux marché, mais c’est
celui que je préfère et que j’ai adoré réaliser, la Sérénade
en ré majeur de Brahms. Ça remonte à un certain
temps, mais c’est une œuvre vraiment particulière et
l’enregistrer fut un moment très émouvant.
104
Va le dire sur la montagne
Le livre qui m’a le plus marqué, étant jeune, est Va
le dire sur la montagne que James Baldwin, noir et
américain, a écrit en 1953. Pour comprendre ce choix,
plutôt que Guerre et Paix ou Ulysse de Joyce, il faut
que je dise une ou deux choses de ma vie. J’ai grandi
à L. A., à un moment où la question sociale a pris
aux États-Unis une dimension très grave. L.A. était
assez isolée, comme si la ville n’était pas connectée
avec le reste du pays, et c’est peut-être toujours le
cas. On avait l’impression d’être préservé des conflits
raciaux et tout à coup, en quelques années, on a eu
les émeutes, l’assassinat des deux Kennedy, de Luther
King, et soudainement l’idée que je me faisais des
relations que les gens entretiennent entre eux a été
bouleversée. Ce livre – Go Tell it on the Mountain –
raconte l’histoire à partir d’un autre point de vue, celui
des noirs américains, et cela m’a aidé à comprendre.
C’est l’un des romans qui me permet de ne pas couler
en des temps où il serait malheureusement si facile de
sombrer dans la haine.
Lorsque je regarde où va le monde aujourd’hui et
que je me demande comment il est possible que cela
arrive au xxie siècle, je retourne à Baldwin qui s’est
lui-même demandé comment de telles choses avaient
pu se passer au beau milieu du xxe...
Mon film favori ?
Je suis obligé de classer… Tout le monde porte Citizen
Kane au pinacle, et assurément, il n’y a pas deux films
comme celui-ci, c’est un monde en soi. Les très
grandes comédies... Prenez Les Vacances de Monsieur
Hulot, j’ai dû le voir au moins quarante-cinq fois ! Je
suis toujours aussi impressionné par la subtilité de
Jacques Tati, je suis sûr que Chaplin aurait adoré.
J’aime aussi beaucoup les stars des films plus anciens,
les Bette Davies, Barbara Stanwyck, Joan Crawford,
Humphrey Bogart... Je vais encore au cinéma, tout le
temps, et je me laisse toujours attraper et embarquer
plus loin. Je suis souvent ébloui par ce que l’on peut
réaliser techniquement... Je ne dis pas que je ne me
laisse plus impressionner par telle ou telle performance
d’acteur, mais c’est plus rare. Encore que..., regardez
JK Simmons, ce comédien a non seulement eu un
Oscar mais a quasiment raflé toutes les récompenses
dans les autres festivals. C’est lui qui joue le professeur
de musique dans Whiplash. Même si vous n’aimez
pas le film, quand vous ressortez de la salle, vous ne
pouvez pas vous empêcher de dire «Wow !, je n’avais
encore jamais vu ça», vraiment, c’est une performance
que je ne risque pas d’oublier. En plus, cet acteur est
de Detroit, il va vraiment falloir que je le rencontre !
Un parfait exemple d’Américain
Notre sport national, ce n’est pas le soccer ou le rugby,
c’est le baseball. La plupart des gens trouvent que c’est
trop lent, un type lance une balle, un autre tente de
la frapper avec une batte, la belle affaire... C’est un
sport qu’il faut envisager sous deux angles. Il y a le
match lui-même, qui gagne, qui perd. Mais pour moi,
ce qui est important, c’est que ce sport se nourrit de
statistiques. À quelle vitesse le joueur a lancé la balle,
quelle quantité d’effet, quel type de lancer il a choisi...,
ça n’arrête pas, et quand vous êtes assis dans un stade à
côté de quelqu’un qui se passionne comme vous pour
ce genre de trucs, vous en prenez pour deux heures
et demie de fascination absolue. Il n’y a pas de sport
qui ait suscité plus de films que le baseball ! Celui
qui pour moi a le mieux su raconter ce sport, c’est
George Carlin, un Canadien. Il a comparé le baseball
au football américain… ça peut aussi marcher avec le
soccer… Il a dit : «Le football, cela se joue dans un stade,
le baseball, dans un parc.» Que l’objet du football, c’était
d’atteindre le bout du terrain et d’y placer un but alors
qu’au baseball, il s’agit de revenir chez soi, «home».
C’est peut-être la raison profonde pour laquelle j’aime
ce sport, une raison bucolique, c’est une vraie passion
pour moi.
Mettez-moi dans un match de hockey et je n’aurai
bientôt plus de voix, à crier et hurler, à m’embrouiller
avec celui-ci ou celui-là... Il y a un autre Leonard qui
se révèle quand il assiste à un match !
Traduction D. B.
Leonard Slatkin / Happy Days sept. 2014 © ONL/pm
ARTISTES ASSOCIÉS
MASON BATES
Figure hybride de la composition et de la
performance musicale, l’Américain Mason
Bates partage sa vie entre deux identités :
compositeur en résidence (Chicago avec
Riccardo Muti) ou associé (AuditoriumOrchestre national de Lyon), ce jeune prodige
de la scène «électro-symphonique» opère la
nuit sous le nom de DJ Masonic, enflammant
les dance floors. Artiste se jouant des frontières,
passeur entre générations, il excelle avec un
même bonheur dans des domaines que seuls
habitudes et préjugés tiennent séparés.
TON KOOPMAN
Créateur des orchestre et chœur baroques
d’Amsterdam, chef d’orchestre sollicité par Berlin
tout autant que par le Concertgebouw, Boston,
Chicago, New York ou Cleveland, claveciniste
et universitaire (Utrecht), Ton Koopman est
une référence absolue s’il s’agit de jouer Bach ou
Buxtehude. Depuis sa première venue, en 2010, il
a dirigé l’ONL à plusieurs reprises, insufflant sa
vivacité et apportant son expertise unique dans le
répertoire baroque et classique.
HÉLÈNE GRIMAUD
Artiste associée de l’Auditorium-Orchestre
national de Lyon, la pianiste Hélène Grimaud
est née à Aix-en-Provence en 1969. Premier
prix de piano à 16 ans, elle suit les cours de
György Sándor et Leon Fleisher avant de
se produire, dès 1987, sur les grandes scènes
internationales, de Tokyo à Berlin, invitée
par des chefs tels Daniel Barenboim, Claudio
Abbado, Andris Nelsons ou Kurt Masur. Elle
partage sa carrière de soliste avec la littérature
et revendique une passion pour la nature
sauvage et les loups.
BRUNO MANTOVANI
Bruno Mantovani est l’un des compositeurs
les plus prolixes et les plus imaginatifs de la
scène contemporaine. Né en 1974, directeur du
CNSMD de Paris, il multiplie les collaborations
artistiques avec des personnalités issues du
monde littéraire (H. Nyssen, E. Rheinardt),
des choré­graphes (A. Preljocaj), des cinéastes,
des cuisiniers (F. Adrià, M. Pacaud). Joué au
Concertgebouw d’Amsterdam, à la Scala de
Milan, au Carnegie Hall ou au Lincoln Center,
il est entré en complicité avec l’Auditorium en
2014, où il a notamment créé son Concerto pour
timbales.
Les résidences de compositeurs
à l’Auditorium sont soutenues par la Sacem.
105
LES MUSICIENS
DE L’ORCHESTRE
NATIONAL DE LYON
JENNIFER GILBERT
VIOLON SOLO SUPERSOLISTE
PASCAL CHIARI
VIOLON I
PHILIP LUMBUS
VIOLON I
GIOVANNI RADIVO
VIOLON SOLO SUPERSOLISTE
CONSTANTIN CORFU
VIOLON I
ANNE ROUCH
VIOLON I
JACQUES-YVES ROUSSEAU
PREMIER VIOLON SOLO
ANDRÉANE DÉTIENNE
VIOLON I
ROMAN ZGORZALEK
VIOLON I
JAHA LEE
SECOND VIOLON SOLO
ANNABEL FAURITE
VIOLON I
FLORENT SOUVIGNET-KOWALSKI
VIOLON, 1ER CHEF D’ATTAQUE
AUDREY BESSE
VIOLON I
SANDRINE HAFFNER
VIOLON I
CATHERINE MENNESON
VIOLON, 1ER CHEF D’ATTAQUE
YVES CHALAMON
VIOLON I
YAËL LALANDE
VIOLON I
TAMIKO KOBAYASHI
VIOLON, 2E CHEF D’ATTAQUE
VLADIMIR TOMA
CONTREBASSE SOLO
PAULINE DEPASSIO
CONTREBASSE CO-SOLISTE
DANIEL BILLON
CONTREBASSE
GÉRARD FREY
CONTREBASSE
EVA JANSSENS
CONTREBASSE
VINCENT MENNESON
CONTREBASSE
BENOIST NICOLAS
CONTREBASSE
MARIE-NOËLLE VIAL
CONTREBASSE
JOCELYN AUBRUN
FLÛTE SOLO
EMMANUELLE RÉVILLE
FLÛTE SOLO
FRANCE VERROT
2E FLÛTE
BENOÎT LE TOUZÉ
PICCOLO
JÉRÔME GUICHARD
HAUTBOIS SOLO
GUY LAROCHE
HAUTBOIS SOLO
PHILIPPE CAIREY-REMONAY
DEUXIÈME HAUTBOIS
PASCAL ZAMORA
COR ANGLAIS
ROBERT BIANCIOTTO
CLARINETTE SOLO
FRANÇOIS SAUZEAU
CLARINETTE SOLO
THIERRY MUSSOTTE
PETITE CLARINETTE
NANS MOREAU
CLARINETTE BASSE
OLIVIER MASSOT
BASSON SOLO
LOUIS-HERVÉ MATON
BASSON SOLO
FRANÇOIS APAP
2E BASSON
STÉPHANE CORNARD
CONTREBASSON
ALEXIS CROUZIL
COR SOLO
GUILLAUME TÉTU
COR SOLO
PAUL TANGUY
COR AIGU
YVES STOCKER
COR AIGU
AMÉLIE CHAUSSADE
VIOLON I
LUDOVIC LANTNER
VIOLON I
BERNARD BOULFROY
VIOLON II
106
107
SYLVIE DIOU
VIOLON II
LEONIE DELAUNE
VIOLON II
VINCENT DEDREUIL-MONET
ALTO
CATALINA ESCOBAR
VIOLON II
SÉBASTIEN PLAYS
VIOLON II
MARIE GAUDIN
ALTO
ELIAD FLORÉA
VIOLON II
HARUYO TSURUSAKI
VIOLON II
VINCENT HUGON
ALTO
VÉRONIQUE GOURMANEL
VIOLON II
CORINNE CONTARDO
ALTO SOLO
VALÉRIE JACQUART
ALTO
OLIVIA HUGHES
VIOLON II
JEAN-PASCAL OSWALD
ALTO SOLO
SEUNGEUN LEE
ALTO
KAÉ KITAMAKI
VIOLON II
FABRICE LAMARRE
ALTO CO-SOLISTE
FRANK LOMBARD
ALTO
OLIVIER BEYDON
COR GRAVE
STÉPHANE GROSSET
COR GRAVE
PATRICK ROUCH
COR GRAVE
SYLVAIN KETELS
TROMPETTE SOLO
CHRISTIAN LÉGER
TROMPETTE SOLO
ARNAUD GEFFRAY
2E TROMPETTE
MICHEL HAFFNER
2E TROMPETTE
FABIEN LAFARGE
TROMBONE SOLO
CHARLIE MAUSSION
TROMBONE SOLO
FRÉDÉRIC BOULAN
2E TROMBONE
MATHIEU DOUCHET
TROMBONE BASSE
GUILLAUME DIONNET
TUBA
BENOÎT CAMBRELING
TIMBALIER SOLO
STÉPHANE PELEGRI
2E TIMBALIER
MICHEL VISSE
1RE PERCUSSION
THIERRY HUTEAU
1RE PERCUSSION
GUILLAUME ITIER
DEUXIÈME PERCUSSION
ÉLISABETH RIGOLLET
CLAVIERS
ÉLÉONORE EULER-CABANTOUS
HARPE SOLO
MAÏWENN MERER
VIOLON II
CATHERINE BERNOLD
ALTO CO-SOLISTE
© David Duchon-Doris
JEAN-BAPTISTE MAGNON
ALTO
CAROLE MILLET
ALTO
MANUELLE RENAUD
ALTO
NICOLAS HARTMANN
VIOLONCELLE SOLO
ÉDOUARD SAPEY-TRIOMPHE
VIOLONCELLE SOLO
PHILIPPE SYLVESTRE DE SACY
VIOLONCELLE
MATHIEU CHASTAGNOL
VIOLONCELLE
DOMINIQUE DENNI
VIOLONCELLE
STEPHEN ELIASON
VIOLONCELLE
VINCENT FALQUE
VIOLONCELLE
MAURICE FAVRE
VIOLONCELLE
JEAN-MARIE MELLON
VIOLONCELLE
JÉRÔME PORTANIER
VIOLONCELLE
JEAN-ÉTIENNE TEMPO
VIOLONCELLE
BOTOND KOSTYÁK
CONTREBASSE SOLO
Héritier de la Société des Grands Concerts de Lyon,
fondée en 1905 par Georges Martin Witkowski, l’Orchestre national de Lyon (ONL) est devenu un orchestre
permanent en 1969, avec comme premier directeur musical Louis Frémaux. Depuis lors, il est administré et
soutenu financièrement par la Ville de Lyon, qui l’a doté
en 1975 d’une salle de concert de 2100 places, l’Auditorium. Depuis la création de l’Orchestre de l’Opéra de
Lyon en 1983, l’Orchestre se consacre au répertoire symphonique. Succédant à Louis Frémaux en 1971, Serge
Baudo reste à la tête de l’Orchestre jusqu’en 1986 et en
fait une phalange reconnue bien au-delà de sa région
d’origine. Sous l’impulsion de ses directeurs musicaux
successifs, Emmanuel Krivine (1987-2000), David Robertson (2000-2004) et Jun Märkl (2005-2011), l’ONL
continue sa progression artistique, saluée par la critique
internationale et concrétisée par une riche politique
discographique. Le chef américain Leonard Slatkin occupe les mêmes fonctions depuis septembre 2011.
LES ÉQUIPES
L’AUDITORIUM
LE BÂTIMENT
AU CŒUR DE LA VILLE
DIRECTION
Jean-Marc Bador
directeur général
Leonard Slatkin
directeur musical
Agnès Burnier
secrétaire de direction
CONSEIL
ARTISTIQUE
Christian Thompson
conseiller artistique
Claire Delamarche
musicologue,
conservatrice de l’orgue
PRODUCTION
Mathieu Vivant
directeur de production
108
Jean-Baptiste Fra
chargé de production
BIBLIOTHÈQUE
Myriam Alléon-Blanc
bibliothécaire
Laure Issartial
bibliothécaire assistante
RÉGIE D’ORCHESTRE
Fabienne Charpagne
régisseur général
Jérôme Peyret
Philippe Delon
régisseurs d’orchestre
Nicolas Fazzalari
Pierrik Moulin
techniciens d’orchestre
RÉGIE TECHNIQUE
Abdelhamid Djelloud
Frédéric Terras
régisseurs techniques
Vincent Bonin
Damien Felten
Vincent La Rocca
Benjamin Mirlocca
Philippe Vercher
techniciens
SECRÉTARIAT
GÉNÉRAL
ADMINISTRATION,
FINANCES &
EXPLOITATION
DU BÁTIMENT
Denis Bretin
secrétaire général
Séverine Gueffier
assistante
Stéphanie Papin
directeur administratif
et financier
COMMUNICATION
Frédérique Lubac
assistante administrative
Nellie Bonnet
directrice de la communication
Bernard Rustant
comptable (régies
avances et recettes)
Marie-Marc Bonneviale
attachée de presse
Pascale Moncharmont
responsable édition
Valérie Grosjean
comptable (paie)
Alain Comte
webmestre
Isabelle Chareyron
comptable (fournisseurs)
Angèle Pinquier
chargée de l’économat/ressources
MÉCENAT
Céline Gervasoni-Riedel
chargée des partenariats
Océane Guichard
apprentie comptable
ACTION CULTURELLE
Jane-Lise Meunier
responsable de l’action culturelle
Christophe Lerch
directeur de l’exploitation
du bâtiment
Arnaud Brovillé
attaché pédagogique
Cécile Martinon
chargée de développement culturel
Marguerite Martin
chargée de production
SERVICE AUX PUBLICS
Nicolas Dubout
Hervé Geinet
Stéphane Lachize
Laurent Moulin
Franck Ponsero
gardiens de bâtiment
Aurélie Kaufmann
chargée de développement
Martine Essayan
chargée des relations avec le public
Monolithe de béton précontraint et d’acier,
l’Auditorium de Lyon impose sa silhouette au cœur du
quartier de la Part-Dieu. Conçu par Charles Delfante,
urbaniste et architecte en chef de la Part-Dieu, et
Henri Pottier, grand prix de Rome, l’Auditorium fut
inauguré le 14 février 1975 après plus de trois ans de
travaux titanesques.
UNE SALLE DÉVOLUE
AU SON SYMPHONIQUE
Cette salle de 2100 places fait l’unanimité en ce qui
concerne son confort et le rapport idéal que sa forme
de théâtre romain crée entre la scène et le public. De
1993 à 2002, l’Auditorium a fait l’objet d’une vaste
campagne de rénovation acoustique et esthétique.
L’installation en 1977 de l’orgue du palais de Chaillot,
situé en fond de scène et protégé par deux immenses
rideaux de bois, a parachevé l’aspect unique et
grandiose de la salle.
UNE PROUESSE ARCHITECTURALE
Au-delà de la prouesse architecturale que constitue
l’édification d’un tel bâtiment, le contraste entre les
boiseries de la salle et le béton brut de l’extérieur
lui confère une aura particulière. Dans le courant
de l’année 2013, l’Auditorium a bénéficié d’une série
de travaux : rénovation d’une partie de ses espaces
publics, amélioration de l’accessibilité aux personnes à
mobilité réduite, restauration de l’orgue et rénovation
de la chaufferie située en sous-sol.
Baptisé Auditorium Maurice-Ravel à sa construction, le
bâtiment bénéficie depuis 2012 du label Patrimoine du xxe
siècle.
Géraldine Soufflot
opératrice de billetterie (groupes)
Véronique Armenta
Anaïs Blettery
Raphaël Charnay
opérateurs de billetterie
Programme imprimé sur papier recyclé MyVolume 90g — couverture
Munken 240g.
Directeur de la publication : Jean-Marc Bador
Direction éditoriale : Denis Bretin
Design graphique : Pascale Moncharmont, Éric de Berranger
Textes : Claire Delamarche, avec la participation de Nellie Bonnet,
Arnaud Brovillé, Martine Essayan, Céline Gervasoni, Aurélie Kaufmann,
Jane-Lise Meunier, Christian Thompson, Maëlle Arnaud, Philippe
Chabanis, Benjamin Tanguy.
Entretiens des pages 28, 55, 59 et 92 : Antonio Mafra
Coordination : Nellie Bonnet
Thibault Bacquier
responsable de l’accueil
Mounir Jaouadi
chauffeur/accueil
et toute l’équipe des
agents d’accueil
Visuel de couverture : Vincent Mahé – Costume3pieces.com
Façade sud de l’Auditorium de Lyon
Architectes : C. Delfante et H. Pottier (1975) © David Duchon-Doris
Licences nº 1064009–1064010–1064011
109
LE MÉCÉNAT À
L’AUDITORIUM
Devenez partenaire ou
mécène de l’AuditoriumOrchestre national de
Lyon
110
Vous souhaitez associer votre entreprise à l’excellence
d’une programmation artistique ambitieuse, à la
richesse d’une culture d’orchestre de plus d’un siècle,
au dynamisme d’une salle de concert de plus de 2000
places, à l’identité architecturale forte et singulière,
située au cœur d’un quartier d’affaires d’envergure en
pleine mutation urbaine.
En devenant mécène de l’Auditorium-Orchestre
national de Lyon, votre entreprise est partenaire à la
fois d’une institution culturelle majeure du territoire
et de l’Orchestre national de Lyon, ambassadeur
prestigieux au rayonnement international.
Engagez votre entreprise à nos côtés en soutenant :
l’ensemble de la programmation artistique de la
–
saison de l’Orchestre national de Lyon et de son
directeur musical Leonard Slatkin ;
–
les projets structurant une ou plusieurs saisons
de l’institution : les tournées européennes et
internationales, la politique d’enregistrements et de
captations, les concerts jazz, l’achat d’instruments ;
–
les actions pédagogiques et culturelles afin de
favoriser l’accès à la musique pour tous.
En vertu de la loi du 1er août 2003 en faveur du mécénat,
les dons versés à l’Auditorium-Orchestre national de Lyon
donnent droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 % du
montant du don pour les particuliers et à hauteur de 60 %
pour les entreprises (dans la limite de 0,5 % du CA).
PARTENAIRES
ET MÉCÈNES :
Entreprises partenaires
et mécènes
La
Société
philharmonique
LOCATIONS
D’ESPACES
& SOIRÉES
PRIVATISÉES
Organisez vos soirées à
l’Auditorium
L’Auditorium met à votre disposition ses espaces
publics pour l’organisation de vos soirées privées,
relations publiques, séminaires ou conférences. Que
ce soit dans l’emblématique grande salle de 2100
places, dans l’Atrium (capacité de 150 à 1300 convives),
ou dans un salon privatif (de 15 à 120 convives).
avec le soutien de
PATHE BELLECOUR
79 rue de la République 69002 Lyon
Soirée Prestige pour vos invités
Une formule «clé en main» vous permet d’organiser
une soirée de relations publiques pour tous les concerts
de la saison (à partir de 15 places) :
– un accueil personnalisé ;
– des places regroupées en 1re série à l’orchestre (carré
d’Or) ;
– la remise des programmes aux invités à leur arrivée ;
– la prise en charge de l’organisation du réceptif ;
– la mise à disposition d’un salon entièrement
privatisé.
Possibilité d’organisation de cocktails : avant le
concert, à l’entracte ou à l’issue de la représentation.
Partenaires media
Contact mécénat et privatisation :
Céline Gervasoni-Riedel
04 78 95 95 03
[email protected]
Salon Ravel, Auditorium © David Duchon-Doris
111
PARTENAIRES CULTURE
Bibliothèque municipale de Lyon
Première bibliothèque municipale de France, la BmL est un réseau de 15 bibliothèques,
proposant des services numériques et des animations. Par leur proximité, l’Auditorium
-Orchestre national de Lyon et la BmL s’inscrivent dans le projet de traverse culturelle
du nouveau quartier Part-Dieu.
Célestins, théâtre de Lyon
L’Auditorium-Orchestre national de Lyon et les Célestins, Théâtre de Lyon s’associent
pour rendre hommage au 400e anniversaire de la disparition de William Shakespeare.
L’occasion pour les spectateurs d’explorer des passerelles entre littérature et musique.
Festival d’Ambronay/Centre culturel de rencontre
Le Centre culturel de rencontre, organisateur du Festival d’Ambronay, et l’Auditorium
s’associent pour proposer au public lyonnais une programmation commune autour de la
musique baroque, au gré de leurs coups de cœur.
112
CNSMD de Lyon
Le CNSMD de Lyon s’attache à tisser des liens avec les établissements structurants
de la cité. Ainsi le partenariat avec l’ONL permet-il de fortifier les passerelles entre
apprentissage et monde professionnel. Chaque année, l’Orchestre du CNSMD de
Lyon est accueilli pour un concert symphonique, et sous forme biennale, un programme
commun est établi entre musiciens et étudiants. Les étudiants du CNSMD participent
aussi à plusieurs Happy Days de la saison.
Festival Berlioz
Le Festival Berlioz, à La Côte-Saint-André, ville natale du compositeur romantique,
rassemble chaque année fin août les plus grands orchestres nationaux et internationaux
dont l’Orchestre national de Lyon, partenaire privilégié et historique !
Grame – Biennale Musiques en Scène
L’Auditorium-Orchestre national de Lyon et la Biennale Musiques en Scène partagent
un même désir de faire découvrir des projets artistiques singuliers qui s’adressent au
spectateur curieux, arpenteur de territoires musicaux innovants, de beautés insolites et
d’horizons festifs.
Institut Lumière
Présidé par le cinéaste Bertrand Tavernier et dirigé par Thierry Frémaux, l’Institut
Lumière est à la fois cinéma, musée et bibliothèque. Des liens forts l’unissent à
l’Auditorium-Orchestre national de Lyon puisqu’ils proposent ensemble, depuis plus de
quinze ans, une série de grands Ciné-concerts, où des classiques du cinéma muet sont
projetés avec accompagnement musical.
113
Jazz à Vienne
Créé en 1981 pour cinq soirées, Jazz à Vienne est devenu, en quelques années, le premier
festival de jazz en France avec 175 000 spectateurs. Durant seize jours, des concerts sont
donnés à Vienne de midi à 3 heures du matin. Chaque année, le festival prolonge l’été
avec des concerts hors les murs, notamment à l’Auditorium de Lyon.
Situé en plein cœur de la ville, le musée des Beaux-Arts de Lyon invite le public à
découvrir plus de 5000 ans d’histoire, de l’Antiquité à nos jours. En partenariat avec
l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, découvrez les collections autrement lors de
visites «art et musique».
FRANCE 3,
PARTENAIRE
DE TOUTES
LES CULTURES
Olympique lyonnais
AVEC
Depuis 1961, l’association Les Grands Interprètes reçoit à Lyon les plus grands solistes
et ensembles d’aujourd’hui. Elle entretient une relation privilégiée avec l’AuditoriumOrchestre national de Lyon depuis quarante ans.
Maison de la Danse
Vouée à toutes les danses, la Maison de la Danse propose une programmation de 200
représentations par saison où se croisent et se confrontent les danses et les esthétiques
les plus diverses. Avec l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, elle propose des
croisements inventifs pour faire voyager publics et artistes au cœur de la création. Musée des Beaux-Arts de Lyon
114
L’Olympique lyonnais, présidé par Jean-Michel Aulas, est synonyme d’ambition,
d’audace et de modernisme. Depuis 10 ans, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon
et l’OL s’associent, avec Fauteuil & Tribune, pour permettre le rapprochement de deux
univers, deux mondes du spectacle, et partagent une passion commune avec le public.
Opéra de Lyon
RHÔNE-ALPES MATIN
LOGO Australie, RCS ParisB378 899 363 ©Laurent Philippe
Les Grands Interprètes
LUNDI, MARDI, JEUDI ET VENDREDI
Théâtre lyrique, chorégraphique et musical d’excellence, l’Opéra national est ouvert à
tous les publics. Il propose une programmation originale et foisonnante dans la grande
salle et à l’Amphi. L’Opéra et l’Auditorium-Orchestre national de Lyon vous proposent
cette saison de découvrir leurs soirées d’opéras en concert – Salomé, Zelmira, Barbe-Bleue
– pour vivre de grands frissons lyriques.
Orgue en jeu
L’ association Orgue en jeu a été fondée en novembre 2005 dans le but de créer un
courant d’intérêt autour des orgues de l’agglomération lyonnaise. Cette action se
concrétise chaque mois d’octobre dans un festival, où s’inscrivent cette année plusieurs
concerts de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon.
rhone-alpes.france3.fr
Radiant-Bellevue
Le Radiant-Bellevue accueille, pour une première collaboration, l’Auditorium-Orchestre
national de Lyon dans sa programmation. La musique classique entrera en résonance
cette saison avec le théâtre, la danse, la chanson, le cirque et l’humour, ouvrant ainsi
davantage cet éclectisme qui nous tient à cœur et qui est l’âme du Radiant-Bellevue.
VOUS ÊTES AU BON ENDROIT
Spirito
Spirito, né de la fusion de deux ensembles vocaux indépen­dants (les Chœurs et Solistes
de Lyon dirigés par Bernard Tétu et le Chœur Britten dirigé par Nicole Corti), collabore
étroitement avec l’Auditorium-Orchestre national de Lyon pour l’interprétation du
répetoire d’oratorio.
France 3 - ONL.indd 1
01/04/2015 15:51:54
115
AUDITORIUM
PRATIQUE
Billetterie
Abonnements
p. 118
Cartes
p. 119
Réserver et acheter
p. 120
Tarifs et plan de salle p. 122
Infos pratiques
116
Plan d’accès
p. 120
Horaires d’ouverture
p. 121
Accessibilité et handicap p. 121
Restauration et librairie
p. 121
© Vincent Mahé – 2015
117
ABONNEMENTS
Abonnement
à la carte
À partir de 4 concerts
| Liberté de choix :
concerts, séries.
concerts, dates, nombre de
| Réservation prioritaire :
dès le 28 avril.
118
ouverture des abonnements
| Placement privilégié : les meilleures places sont
réservées pour les abonnés jusqu’au 15 juin.
| Tarif abonnés : jusqu’à 30 % de réduction sur le plein
tarif selon les séries et catégories de tarifs.
| Accès au tarif abonnés pour les concerts* souscrits en
complément de l’abonnement initial.
| Possibilité de prélèvement automatique à partir de
75 € jusqu’au 20 juillet 2015.
| Échange gratuit : de date ou de concert (si même
tarif ) au plus tard 48 heures avant le concert.
| Avantages exclusifs : chèques cadeaux, gratuité des
conférences, abonnement à la newsletter proposant
offres spéciales et actualité de l’Auditorium,
rencontres avec les artistes, visites guidées, avantages
tarifaires auprès des partenaires du Réseau Culture+.
Votre fidélité récompensée
| chèques cadeaux :
10 € offerts / 6 à 9 concerts (sauf Expresso)
30 € offerts / 10 à 13 concerts
50 € offerts / 14 à 19 concerts
120 € offerts / 20 concerts et plus
Chèques cadeaux valables à partir du 15 septembre,
pour la saison 2015-2016, hors-abonnements et
concert Lang Lang.
Série Expresso
En vente à partir du 15 juin 2015
Expressos 15h
6 concerts 48 €
| Tarif abonnés : 8
€ la place au lieu de 10€
l’ensemble des concerts*
de la saison (sauf concerts Expresso 12h30).
| Accès au tarif abonnés pour
Expressos 12h30
CARTES
Abonnement
concerts Jeune Public
À partir de 3 concerts
Réservé aux 5 – 12 ans
Enfant : 3 € / Adulte : 13 €
| Réservation prioritaire :
dès le 28 avril.
ouverture des abonnements
les meilleures places sont
réservées pour l’abonnement jusqu’au 15 juin.
| Tarif abonnés pour l’adulte accompagnateur : 13 € la
place au lieu de 15 € (3 € la place enfant).
| Extension de ce tarif abonnés pour les concerts*
souscrits en complément de l’abonnement initial.
| Placement privilégié :
Attention : les concerts Tout-petits (3 ans), ne sont
pas accessibles en abonnement.
Programme des concerts : p. 74 à 77
Abonnements en ligne
sur www.auditorium-lyon.com
> Paiement sécurisé
> Frais de gestion web offerts
> Impression des billets à domicile
Aide à l’abonnement
Ligne téléphonique dédiée pour le conseil et
l’accompagnement dans le choix des concerts.
Martine Essayan : 04 78 95 95 87
[email protected]
Collectivités et groupes
Contact privilégié pour la réservation des
abonnements Expresso 12h30 réservés aux
collectivités et groupes. Conseil pour les autres
formules d’abonnement et billetterie à l’unité.
Géraldine Soufflot : 04 78 95 95 78
[email protected]
Achat des places à l’unité,
à partir du 15 juin
Fauteuil & Tribune
En vente uniquement à l’unité partir du 15 juin 2015
| 1 match de l’Olympique lyonnais + 1 concert de
10 € la place
l’Orchestre national de Lyon :
Programme des concerts : p. 49
* Sauf récital Lang Lang.
Parce qu’OL et ONL
partagent beaucoup plus que des lettres communes.
Détail des concerts et des matches dès octobre.
CONDITIONS TARIFAIRES
Carte ONL
Carte nominative, conseillée aux spectateurs souhaitant bénéficier tout au long de l’année d’un tarif préférentiel*.
15 € : en vente à partir du 15 juin, valable pour la saison
2015/2016.
| Tarif Carte ONL : jusqu’à 30 % de réduction sur le
plein tarif selon les séries et les catégories de tarif dès
le premier achat de place à l’unité.
| Liberté de réservation du 15 juin jusqu’à 5 minutes
avant le concert.
| Avantages exclusifs : gratuité d’accès aux
conférences, concerts cadeaux, abonnement à la
newsletter proposant offres spéciales et actualité de
l’Auditorium, rencontres avec les artistes, avantages
tarifaires auprès des partenaires du Réseau Culture +
(Opéra de Lyon, Célestins-Théâtre de Lyon, TNP,
Théâtre de la Croix-Rousse et TNG).
Carte moins de 28 ans,
étudiants ou jeunes
actifs
Carte 5 entrées / 20 €
Carte pré-créditée de 5 places de concerts et
rechargeable à volonté tout au long de la saison*, non
nominative, valable sur la saison 2015/2016 : utilisable
par une ou plusieurs personnes âgées de moins de
28 ans (y compris sur un même concert).
Carte intégrale / 60 €
Accès illimité et gratuit à l’ensemble des concerts
de la saison 2015-2016*, dans la limite des places
disponibles. Carte nominative et strictement
personnelle, réservée aux moins de 28 ans.
Carte cadeau
Offrez la musique : une façon élégante et originale
de faire plaisir.
Créditez le montant désiré et offrez la carte cadeau.
Carte cadeau utilisable en une ou plusieurs fois
(validité 1 an à compter de la date d’achat).
En vente uniquement au guichet billetterie et par
téléphone au 04 78 95 95 95
(voir horaires d’ouverture p. 121).
* Sauf récital Lang Lang.
Tarif abonnés, adhérents/groupes
Réservé :
– aux abonnés (valable pour toute place achetée, en
complément de l’abonnement).
– aux groupes constitués à partir de 10 personnes.
– aux adhérents de la carte ONL
Tarif dernière minute
Accordé une heure avant le début des concerts, dans la
limite des places disponibles :
– aux moins de 26 ans.
– aux demandeurs d’emploi et bénéficiaires
du RSA sur présentation du dernier avis
de paiement du mois en cours ou précédent.
Tarif – 50 %
Accordé :
– aux moins de 28 ans.
– aux demandeurs d’emploi et bénéficiaires du RSA sur
présentation du dernier avis de paiement du mois en
cours ou précédent.
– aux personnes handicapées titulaires d’une carte
d’invalidité, aux accompagnateurs des personnes en
fauteuil roulant et aux personnes titulaires d’une carte
d’invalidité avec mention complémentaire « besoin
d’accompagnement » ou «cécité» (anciennement
«étoile verte»).
Tarif enfants
– Accordé aux enfants de moins de 12 ans (– 50 %).
– Concert Jeune Public, 3 € la place.
– Les concerts de musique de chambre sont gratuits
pour les enfants de 6 à 12 ans accompagnés d’un
adulte (trois enfants maximum par accompagnateur).
Concerts gratuits
Places à retirer à la billetterie de l’Auditorium ou sur
notre site internet dans le mois précédent le concert et
dans la limite des places disponibles.
Échange de billets
3 € par billet. Échange à effectuer au plus tard 48h
avant le concert à la billetterie, contre des places de
tarif équivalent et dans la limite des places disponibles.
Aucun échange ne peut être effectué par téléphone.
CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE
Modifications
Les changements de programme ou de distribution et
l’interruption du spectacle au-delà de la 30e minute ne
peuvent donner lieu à un remboursement.
Horaires des concerts/retardataires
Les concerts débutent à l’heure précise. Le placement
n’est plus garanti après l’heure indiquée sur le billet.
Les retardataires seront placés au mieux pendant les
pauses.
Règlement intérieur
L’achat d’un billet implique l’adhésion au règlement
intérieur de l’établissement, affiché à l’Auditorium et
disponible sur www.auditorium-lyon.com (rubrique
«Billetterie»).
Accès à la salle
L’accès à la salle est interdit aux enfants de moins de
3 ans et fortement déconseillé aux enfants de 3 à 5 ans
(sauf concerts des Tout-petits, p. 78).
119
Horaires d’ouverture
RÉSERVER
ET ACHETER
Du lundi au vendredi de 11h à 18h
(de 10h à 18h jusqu’au 30 juin 2015)
Soirs de concert jusqu’à l’entracte et samedis de
concert à partir de 14h.
Abonnements
et billets à l’unité
(Fermeture estivale : du vendredi 24 juillet 2015 18h au
mercredi 26 août 2015 11h).
Comment venir
Auditorium de Lyon – 149, rue Garibaldi 69003 Lyon
Sur Internet
Sur place
> paiement sécurisé
> accessible 24h/24 , 7j/7
> frais de gestion web offerts pour les abonnements
(Horaires d’ouverture, page ci-contre)
www.auditorium-lyon.com
Transports en commun
149, rue Garibaldi 69003 Lyon
À pied
Paiement par chèque à l’ordre d’ONL
sortie niveau 1, porte «Les Terrasses».
Vestiaire
Depuis le centre commercial La Part-Dieu
Depuis la gare
En voiture
C3
C 13
fayette
re
Fa
v
E
Cours La
fayette
Boulevard Eugène Deruelle
BD EUG ÈNE DERUELLE
C9C7
Stations : Servient-Garibaldi, Part-Dieu-Garibaldi,
Les Halles, Bourse du Travail.
www.velov.grandlyon.com
BD EUG ÈNE DERUELLE
C O UR
BUS 38
RUE DE BO NNEL
Rue de Bonnel
Rue de Bonnel
RUE DE BO NNEL
Centre
commercial
Rue Dunoir
T1
Rue Servient
ME
C9
Place
Charles
BUS 38 de Gaulle
Rue Servient
RUE S ERVIENT
Cité
administrative
Rue Mazenod
Rue Chaponnay
Rue Garibaldi
Rue de la Part-Dieu
Bibliothèque
municipale
P
Rue Dr. Bouchut
Place
du Lac
Rue Dr. Bouchut
Covoiturage
Un moyen convivial et écologique
www.covoiturage-pour-sortir.fr
MB
Boulevard Marius Vivier-Merle
C7
C 13
P
Rue de Bonnel
T1
P
Place
Charles
Béraudier
Gare de la
Part-Dieu
Rue de
La Ville
tte
Rue de Bonnel
Rue Garibaldi
P
C9
À vélo’v
Cours La
Halles
de Lyon
RUE DE BO NNEL
BUS 38
R UE S AIN
TE G E NEV
IÈV
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Ru
Ju
Lyon Parc Auto/Lyon nord
(centre commercial de la Part-Dieu)
Lyon Parc Auto/Halles de Lyon
(156, rue Garibaldi – Lyon 3)
les
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tt
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m
ca
C
Ré
149, rue Garibaldi – 69 003 Lyon
Programme de salle
Surveillé et gratuit.
Restauration & bar
Parkings payants, ouverts 24h/24
Ju
r
ie
Dépose minute
Bd
Bd Jdes Brotteaux
120
ELAIS
1h15 avant le début des concerts (ou 15 minutes avant
les propos d’avant-concert).
Accès à la salle 30 minutes avant le début du
spectacle.
Par courrier
10 minutes à pied par le centre commercial de
la Part-Dieu
3
C 13
Ouverture des portes
Distribué gratuitement en salle.
Également disponible sur Internet une semaine
avant le concert.
Service réservation – 149, rue Garibaldi 69003 Lyon
auditorium-lyon.com
Votre soirée
04 78 95 95 95 de 11h à 17h
Billets à l’unité seulement, uniquement par CB
Suivez-nous sur :
Ascenseur situé dans le hall d’accueil, desservant
seulement les 1er et 2e balcons.
Au 1er balcon, places spécifiques réservées aux
personnes en fauteuil et à leurs accompagnateurs.
L’équipe des agents d’accueil est à votre disposition
en cas de besoin.
Métro B, arrêt Part-Dieu ou Place Guichard
Tram T1, T3, arrêt Part-Dieu ou Servient
Bus C3, C7, C9, C13, 38, arrêt Part-Dieu ou
Auditorium
www.tcl.fr
Par téléphone
Restez connecté
Dans la salle
Accessibilité
et handicap
Parking
Places réservées aux personnes titulaires de la carte
européenne de stationnement pour personnes
handicapées devant l’entrée du public :
place Charles-de-Gaulle – 149, rue Garibaldi.
Renseignements Thibault
Bacquier
04 78 95 95 76
[email protected]
Espace «Interlude-Café Comptoir» ouvert 1h15
avant les concerts, à l’entracte et après les concerts.
Petite restauration : planche de charcuterie ibérique,
salades, sandwichs, snacking et pâtisseries.
Librairie-boutique
et dédicaces
Ouverte au moment des concerts.
Sélection d’ouvrages, de CD et de livres pour enfants
sur la musique.
Dédicace des artistes invités à la librairie-boutique
lors de certains concerts.
Enregistrements à paraître
de l’Orchestre national de Lyon / Leonard Slatkin
– Ravel III : L’Enfant et les Sortilèges, Ma Mère l’Oye
Naxos – Parution oct. 2015
– Ravel IV : L’Heure espagnole, Don Quichotte à
Dulcinée / Naxos – Parution fév. 2016
121
CÔTÉ PAIR
CÔTÉ IMPAIR
2
BALCON
149, RUE GARIBALDI
69003 LYON
04 78 95 95 95
auditorium-lyon.com
1ER
BALCON
ORCHESTRE
SÉRIE 1
SÉRIE 2
SÉRIE 3
TARIF PLEIN
TARIF ABONNÉS
CARTE ONL
TARIF – 50%*
GROUPES
1re série
56 €
51 €
28 €
2e série
43 €
39 €
21,50 €
3e série
26 €
24 €
13 €
1re série
46 €
41 €
23 €
2e série
33 €
29 €
16,50 €
3e série
16 €
14 €
8€
1re série
36 €
31 €
18 €
2e série
23 €
19 €
11,50 €
3e série
10 €
8€
8€
Tarif D
Série unique
16 €
11 €
8€
Tarif Expresso
Série unique
10 €
Série unique adulte
15 €
13 €
8€
3€
3€
Tarif A
Tarif B
122
Tarif C
Tarif Jeune Public
Série unique enfant
(moins de 12 ans)
Série unique adulte
Tarif Tout-petits
Série unique enfant
(moins de 12 ans)
© Christophe Abramowitz/RF - AS Architecture-Studio - Guillaume Decalf/RF - Leonora Baumann 2014 RDC Kinshasa
E
Ce
monde
a
besoin
de
musique
8€
3€
Visites guidées (particuliers)
8€
Visites guidées groupes (de 10 à 25 personnes)
60 €
Concerts éducatifs (scolaires)
6€
Conférences et lectures
3€
Gratuit : abonnés et Carte ONL
* Moins de 28 ans, demandeurs d’emploi, RSA, personnes handicapées titulaires d’une carte d’invalidité et accompagnateurs des personnes
en fauteuil roulant et des personnes titulaires d’une carte d’invalidité avec mention complémentaire «besoin d’accompagnement» ou «cécité»
(anciennement «étoile verte»). Détail des conditions tarifaires, p. 119.
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FMGeneriqueOrchLyon.indd 1
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