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! Les faits ! La belle province obtient la palme en matière de production de marijuana. ! La Sûreté du Québec a confisqué 694 630 plants entre les mois d'avril à septembre 2009. C’est donc dire que 100 000 plants de marijuana sont saisis chaque mois! Et c’est sans compter tous les plants dissimulés qui ne seront simplement pas trouvés par la SQ. Un marché rentable qui échappe au gouvernement. ! Au Canada, des modifications de règlements ont établi un cadre exceptionnel pour permettre l’utilisation du cannabis par les gens souffrant de maladies graves, et ce, depuis le 30 juillet 2001. ! Devant l’incapacité d’enrayer la consommation de marijuana, plusieurs pays ont opté pour la tolérance à l’égard du cannabis. C’est le cas de l’Espagne, du Portugal et des Pays-Bas notamment. ! Du pour, du contre ! Pour la légalisation Contre la légalisation Il est invraisemblable qu'une personne hérite d'antécédents judiciaires en raison d'une affaire de possession simple de marijuana. Les conséquences négatives de la consommation de la marijuana sont indéniables et nombreuses : malaise, « bad trip », confusion, angoisses sont parmi les contrecoups ressentis par les consommateurs de pot. Légaliser, c’est aussi contrôler et assurer la qualité de ce qui est vendu et consommé. Il est immoral que le gouvernement renfloue ses coffres en favorisant la consommation de stupéfiants. Le cannabis crée moins d’accoutumance que la cigarette On interdit la cigarette partout. On tente de régler les et l’alcool. Ainsi, un maigre 5 à 10 % des consommateurs problèmes de consommation d’alcool et de conduite en éprouveront des problèmes de dépendance. état d’ébriété. On fait de la sensibilisation pour éviter les problèmes de dépendance au jeu, etc. Tout ça coûte cher à l’État! Tant qu’à voir la mafia s’enrichir, aussi bien légaliser, taxer et engranger! Si les autorités mettaient à profit la consommation de marijuana, il faudrait aussi qu’elles dépensent de bonnes sommes pour des campagnes de sensibilisation et de prévention. ! Ils ont dit « Criminaliser un produit demandé est pourtant le plus sûr moyen d'encourager un commerce interlope avec toute sa cohorte d'effets pervers : formation de bandes criminelles, prolifération du commerce des armes requises pour défendre cette source de revenus, flambées de violence, victimes innocentes, blanchiment d'argent, paradis fiscaux ». Joseph Facal, Journal de Montréal. « Si tu essaies à 12 ou 13 ans et que tu aimes l'effet que ça procure, tu vas le répéter. Tu développes une tolérance et ça fait partie de ton mode de vie. L'aspect spécial est disparu et tu entretiens un état végétatif. Viennent avec cette habitude, les problèmes scolaires et sociaux. La consommation devient une porte d'entrée pour d'autres problèmes. » Étienne Gaudet, psychoéducateur, conférencier et auteur.