« BEAUCOUP ENCORE DOIT ÊTRE FAIT » : KUMAR MAHABIR !

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« BEAUCOUP ENCORE DOIT ÊTRE FAIT » : KUMAR MAHABIR !
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Éditor
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UNE VOIE DU MILIEU ?
Soirée bollywood en
Guadeloupe. Chorégraphies,
chants, danses, repas : comme
annoncé. Rien à dire. Le public
applaudit ...
Et c’est le moment de la danse.
Ce temps de l’Inde terminé, le
DJ lance une composition haïtienne très connue.
Ce
« compas » fait le délice de
nombre de participants à la soirée. Et puis il a l’idée géniale de
balancer un « Kuduro ». Et là :
tous les jeunes (et certains
moins …) envahissent l’espace
de danse qui est vite rempli. Et
les déplacements synchronisés
commencent : en avant, en arrière, à gauche... : comme un
seul homme (certains s’y perdent un peu quand même). Un
ami, qui avait bien apprécié, et
dansé, le compas, me dit « Ce
n’est pas bien ça dans une soirée indienne… »etc.
Je suis quelque peu perplexe.
Je comprends son souci. Mais
mon peuple est mêlé. Danser le
Kuduro en salwar kameez en y
mêlant quelques pas de zouk,
c’est lui aussi. Est-ce mal ? Je
ne sais. Y-a-t-il une voie du milieu ?
Fred Negrit
« BEAUCOUP ENCORE DOIT ÊTRE
FAIT » : KUMAR MAHABIR !
Apprenez
une langue Indienne
CGPLI 0590 82 12 97
PARTENAIRE OFFICIEL
Milénis Destreland
Jarry
(Zone Industrielle)
Rue F. Fresneau
Centre c ommercial
ABYMES
B/MAHAULT
Programme de Formation : page 8
Sommaire
Interview de Kumar Mahabir
Page 2
Nouveau symbole pour la roupie
Page 4
Bolly wood Party avec l’assoc. Shakti Page 4
Mindjy Zami Miss Sari 2010
Page 5
Goy ave : Il fallait le faire … !
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L’Inde « classique » (IVe au Xe siècle) Page 7
Parution: Meurtre dans un jardin Indien Page 8
Humour
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« BEAUCOUP DOIT ENCORE ÊTRE FAIT »
KUMAR MAHABIR !
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Kuma r Mahabir (professeur à l’Université de Trinidad et Tobago, anthologue spécialisé dans la publication d'ouvrages sur les indiens dans la caraïbes, et sur Trinidad en particulier) était en visite d’étude en Guadeloupe. Il a
bien voulu accepter d’accorder une interview à West India.
Parlez-nous des Trinidadiens
descendants d’indiens aujourd'hui à Trinidad : A quel point
en sont ils de leurs réalisations,
de leurs objectifs ?
Les Indiens sont arrivé s à Trinidad
depuis 160 ou 170 ans, en 1845.
Leur nombre s'est accru. Initialement c'était une communauté rurale, dans l'agriculture. Tout cela a
changé. Ils ont utilisé l'éducation
comme un moyen, un outil pour
sortir de l'agriculture, et travailler
en tant que fonctionnaires, en seignants, etc... Si bien que maintenant beaucoup de médecins et de
pharmaciens sont d’ascendance
indienne. Environ 80 %, je crois. Il
y a beaucoup de professeurs,...
40% de la population sont d’origine indienne. 40% d'origine africaine. Les descendants d’Indiens
ont beaucoup progressé notamment dans le domaine de l'éducation. Ils ont beaucoup fait aussi
dans la prése rvation de leurs
cultures, leurs chants, leurs musiques et leurs danse s. Mais il y a
encore des domaines où ils devraient s'investir. Comme par
exemple le théâtre. Il y a des centaines de groupes de danses,
mais pas beaucoup de comédiens
sur scène, et j'aimerais en voir
davantage dans les arts : la peinture, le dessin, la sculpture. Aujourd'hui nous pouvons dire que
nous avons bien fait culturellement, cependant certains ont tendance à se couper de leur héritage indien, car Il y a un nombre
croissant d'hindous qui se convertissent dans les église s pentecôtistes et évangélistes. Ils ne veulent plus manger sur de s feuilles
(1)
, ils ne veulent plus porter de
sari s ou de kurta s. Vous savez on
peut se convertir et garder sa
culture, car la culture et la religion
sont deux chose s différentes. Et
nous avons la chance de vivre à
Trinidad dans une société tolérante en bien des points. Divali est
une fête nationale, chômée, de
même que le Arrival Day(2), et le
(1)
feuille de sohari
(2)
gouvernement aide financièrement notamment . Les Indiens
s'investi ssent aussi dans le monde des affaires, mais plutôt dans
les petites et moyennes entreprise s. La plupart de leurs entreprise s sont familiales.
Quel est le but de votre visite
en Guadeloupe ?
Le 1 er but de ma visite est de voir
un processu s : comment les indiens de la diaspora ont évolué.
Lorsque vou s con sultez les études sur les Indiens de la Caraïbe,
ou lorsque vous interrogez les
gens, ils vous parlent des Indiens
du Surinam, de Trinidad et du
Guyana. Tous les livre s ne parlent
que de ceux-ci. On sait peu de
chose, on a peu écrit en anglais
sur les indiens des autre s îles : de
Belise, Saint Kitts, Martinique,
Guadeloupe. Je veux donc étudier
sur place, approcher les documents, faire des photos et créer
des liens.
Quels sont les principaux aspects de la culture indoguadeloupéenne qui ont re tenu
votre attention ?
Le premier aspect qui a retenu
mon attention est le déroulement
des pujas. J'ai assisté aux rituels
et aux cérémonies. Mais je ne sa-
jour célébrant l'anniversaire du 1er bateau d'immigrants indiens
vais pas que cela pouvait durer
plusieurs jours. C’e st une bonne
occasion de rencontres, pour renforcer les liens. Mais bien plus
devrait être fait. Il aurait été souhaitable que les indiens fussent
plus présent s sur les médias, que
des articles soient écrits .... que
les Indiens soient plus présents
dans l'affichage publicitaire. J'ai
beaucoup circulé sur les route s de
Guadeloupe et je n'ai pas vu des
faciès indiens su r les panneaux 4
X 3. Mais la culture indienne est
très vivante. je suis surp ris. Je ne
m'attendais pas à cela. Beaucoup
doit encore être fait cependant :
davantage d'Indiens et de nonIndiens pourraient porter des vêtements indiens, des kurta s, des
salwars, porter le bhindi sur le
front s'orner avec le mehendi.
Selon vous y-a-t-il des similitudes culturelles entre les indoguadeloupéens et les indoTrinidadiens ?
Il y a des similitudes et des différences culturelles importantes. Le
type de puja qui est réalisé en
Guadeloupe est peu pratiqué à
Trinidad. Il est pratiqué mais pas
par la majorité des gens. Nous
avons les batteurs de tassa et
vous avez les tapous. Vous mangez sur de s feuilles de banane et
nous mangeons sur de s feuilles
de sohari.
Parlez-nous de l'enseignement
West
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« BEAUCOUP DOIT ENCORE ÊTRE FAIT »
KUMAR MAHABIR !
des langues indiennes à Trinidad.
Depuis que les Britanniques ont
pris le contrôle de Trinidad (car
Trinidad était une colonie britannique), l'anglais a été la langue dominante. Et c'était quasiment la
politique du gouvernement colonial que tout le monde devait parler anglais. Toutes les autre s langues étaient considérées comme
san s importance. Ainsi, ma mère
et mon père pouvaient communiquer en hindi. Mais ils ne nous ont
jamais enseigné cette langue, car
il savaient que pour avoir un travail dans l'enseignement, pour un
prières récitées par les pandits
sont en hindi. Le hindi est partout.
Nous n’étudions pas le hindi mais
nous pouvons le reconnaître.
emploi gouvernemental, ou pour
aller à l'université on n'avait pas
besoin du hindi, mais de l'anglais.
Alors ils mettaient en avant l'apprentissage de l'anglais qui permettait l’accès à l’éducation, et de
grimper l'échelle sociale et économique.
Il y a de nombreux groupes qui
enseignent le hindi de façon informelle, utilisant leurs re ssource s
propres. Mais le nombre d'étudiants est toujours limité. Chaque
classe n'a pas plus de 20 étudiants. Il faut apprécier le travail
de ces gens, ba sé sur le volontariat.
Aucune aide n'est apportée par le
gouvernement, même aujourd'hui,
pour l'enseignement du hindi à
l'école.
Mais même si nous ne pouvons
parler ni comprendre le hindi, c'est
une langue bien vivante car très
régulièrement on écoute des
chanson s indiennes, on projette
des films indiens, de nombreuses
même couleur, étaient du même
type. C'est donc comme un bouquet de fleurs, dans lequel nous
avons de s groupes divers. Et
nous devons nous en réjouir. Ne
pas le considérer comme objet de
conflits, mais comme des éléments complémentaires, comme
une musique. Et la culture indienne a sa place dans cette musique,
dans ce bouquet, dans ce jardin
de fleurs.
J'aimerais que la culture indienne
prenne toute sa place. A Trinidad,
lorsque vous avez un spectacle
de dimension nationale, si vous
avez 20 interventions artistiques
(chanson, musique, danse, etc) :
la culture indienne se réduira à 2
interventions; une danse et un
passage de joueurs de tassa s
(tambours), alors que les indiens
constituent 40 % de la population.
Il faudrait qu'il soit donné aux indiens leur juste place sur la scène
nationale, ainsi que dans l'accès
au emplois, dans la scolarité et
Selon vous quels devraient être
les objectifs des indo-caribéens
aujourd'hui ?
La force de la société caribéenne
est sa diversité culturelle. Ce serait un endroit assez ennuyeux si
tout le monde appartenait à la même race, à la même culture, à la
même religion. C'est comme si on
regardait un jardin. A quoi cela
ressemblerait si toutes les plantes, toutes les fleurs avaient la
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autres. Nou s vivons en harmonie,
mais la ligne directrice devrait
être : l'unité dans la diversité.
Quelles relations avez-vous
avec l'Inde ?
L'inde est présente. Nous recevons de s films de l'Inde. Des swamis viennent de l'Inde. Nous importons de nombreux kurtas et
autres vêtements de l’Inde. Mais
nous devons forger notre propre
identité d'indiens de la Caraïbe,
nous ne pouvons pas aller vivre
en Inde. Nous ne voulons pas aller y vivre. C'est un autre pays.
Nous devon s forger notre propre
identité; et nous l'avons déjà réalisé dans une bonne mesure. Ainsi
notre manière de préparer le roti à
Trinidad, est unique, unique dans
la caraïbe. Je suis allé hier dans
un restaurant de Guadeloupe, ils
ont servi des naan s. Je les ai
mangés, mais je ne les ai pas aimés, car ils étaient cuits différemment, comme en Inde. Je ne dis
pas qu'ils étaient mauvais. je dis
simplement qu'ils étaient différents. Et donc nous avon s notre
propre identité. Nous faisons nos
affaires à notre manière, en tenant
compte de la nature, de l'époque,
de l'environnement. Mais nous
avons beaucoup retenu de l'Inde.
Les citoyens indiens qui arrivent à
Trinidad sont réellement surpris
de découvrir les pratiques culturelles que nous avons retenues, certaines ont quasiment disparu en
Inde, ou ne se trouvent plus qu'à
la campagne.
Alexina Mékel et Fred Négrit
da
-
Est/Ouest
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West India
REFLÉTER L’Â ME ET LA CULTURE DE L’INDE
L’Inde a adopté un
no uve au
symbol e
pour sa monnaie, la
roupie.
Ce symbole fait le lien
entre la graphie du
caractère romain « R » et son équivalent hindi « र ».
Le graphisme se compose de la
moitié de la lettre « R » avec une
ligne horizontale au-dessus et une
autre au milieu afin de ressembler
aussi à son équivalent en écriture
devanagari, utilisé dans de nombreuses langues indiennes, y compris le hindi et le sanskrit.
Il a été dessiné par D. Udaya Kumar, un jeune professeur en
« designing » de l’Indian Institute of
Technology. C’est l’option qui a été
retenue à la suite d’une compétition
ouverte à l’échelon national. L’un
des critères était que ce symbole
devrait refléter l’âme et la culture de
l’Inde. Un panel d’artistes, de personnalités officielles, et de banquiers composaient le jury qui a
retenu cette proposition.
Le souhait du gouvernement est
que ce nouveau symbole de la roupie indienne acquière la même reconnaissance que le dollar, la livre
ou l’€uro. Des observateurs ont
estimé que le choix de ce symbole
veut refléter l’ambition indienne d’être perçu comme une puissance
mondiale.
Jusqu’à maintenant le mot roupie
était généralement ramené aux lettres « Rs » (pour Rupies) ou parfois
à « INR » (pour Indian National Rupies). Mais le gouvernement indien
a jugé qu’il ne s’agissait pas de
symboles, mais simplement d’a bréviations.
Selon le Ministre
Indien des Finances, le symbole
« donnera un caractère distinctif et
une identité à cette
monnaie, et contribuera à mettre en
valeur la force et la
solidité de l’écono- D. Udaya Kumar
mie indienne. »
Le symbole sera bientôt intégré aux
claviers des ordinateurs et sur les
billets de banques en Inde. On estime qu’il faudra un an ou deux pour
une totale intégration.
Selon les experts l’introduction d’un
nouveau symbole monétaire peut
être une opération coûteuse.
Une estimation avait été faite du
coût de l’i ntroduction de l’€ uro en
Europe en 1999. Elle aurait coûté
plus de 50 billions de dollars aux
plus grosse s compagnies européennes pour mettre à jour leurs
systèmes informatiques afin de gérer le nouveau symbole financier.
Alexina Mékel
BOLLYWOOD PARTY AVEC L'ASSOCIATION SHAKTI
Diner-spectacle de Shakti, le samedi 3 juillet à Moule (Guadeloupe). Le
groupe de Raïssa et Gérome Nagapin nous a proposé un éventail de ses
meilleures chorégraphies. Marie-Rose Nagapin a présenté aussi une chanson de son dernier album. L’assistance nombreuse a su apprécier les danse s … et les danseuses ! Après le repas les participants ont pu danser sur
des musiques des plus variées.
Evénement s
West India
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MINDJY ZAMI MISS SARI 2010
Huit candidates briguaient le titre de
Miss Sari 2010, samedi 10 juillet à la
salle Robert Loyson (Le Moule, Guadeloupe). Les critères de sélection étaient
clairs : il ne s’agit pas d’un concours de
beauté, mais d’év aluer les candidates
sur quatre critères : le sari, le port de
celui-ci, la chorégraphie et l’élocution.
Dernières minutes avant le v erdict. Le
suspense est bien entretenu par l’animateur et le président du Jury (Dr Janky ). Les deux f inalistes, Laura Latchan
et Mindji Zami, qui se sont liées d’amitié
se soutiennent pour contenir leur émo-
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tion. Et la décision tombe : Mindjy Zami
est Miss Sari 2010.
Le public nombreux à cette soirée, organisée par l’ADECOM, a applaudi et
encouragé chaleureusement ses candidates, et les chorégraphies, parf ois très
modernes, qui ont été présentées.
Palmarès
Mendji Zami
Laura Lat chan
Lorélie Ramdini
Laurie Rangassamy
Miss Sari
1e Dauphine
2e Dauphine
Meilleure
Chorégraphie
Marie Vaïtilingom
Prix Elégance
Mélinda Oujagir
Prix Elocution
Coraline Kandassamy Port du Sari
Samantha Kolassy
Prix spécial
Région
Dossier du Moi s
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GOYAVE : IL FALLAIT LE FAIRE … !
Retenir un nombreux public d’un secteur rural de Gua delou pe, autour, à la
f ois, de l’art ly rique et de la musique
et des danses indiennes : C’est possible. Le 15e Gr and Marché à traditio ns
de Goy av e l’a f ait.
La troupe de da nse indien ne Shaktina
(Caroline Sémiramoth) a d’abord suscité de nombreux applaudissements
guadelo upée ns et des Associations
de culture Indienne. Recette éprouv ée .
Mais ça commence à se compliquer
lorsque la pluie s’en mêle ! Et la partie
de cache-cache commence entre l es
interv enants, le public … et les raf ales
d’av erses. Mais l’assistance a été
patiente (qualité du monde rural ?) et
Groupe Shaktina
Carole Venutolo
Caleb Séjor
Ferdiand Lousiy, Maire de Goyave
av ec ses chorégraphies des pl us v ariées. Mais la gageure réussie f ut la
prestation de la Soprano Carole Vénutolo et du Ténor Cale b Séjor : amener l’art ly rique au niv eau du port de
pêche de Goy av e. Le public est resté
à une heure f ort av ancée de la nuit
pour les écouter. Un répertoire des
plus classiques. Et ça a marché !
Le contexte ? Un port de pêche. Des
marchands de f ruits et légumes, des
expositions artisanales. A priori : décor assez classique : expositions d’articles traditionnels, dégustation et
v ente de plats locaux en partenariat
av e c d es r es t a u r at e u rs i n d o -
Cynthia Chapoulie,
en charge de la
Manifestation
a su apprécier . Citons entre autres :
- Une Interv ention sur l’Immigration
Indienne ( Les Amis de l’Inde), et une
présentation des Langues Indiennes
dans le monde et en Guadel oupe
(CGPLI)
- Une présentation de v êtements indiens (Shaktina)
- Un mini concert classique : le clou
de la soirée.
Au cours d’une brèv e interv ention le
Mair e de la Commune, Ferdinand
Louisy , a remercié les deux interprètes de renom pour le ur présence et a
souligné l’importance que rev êt une
telle manif estation culturelle pour la
commune.
Histoire
West India
L’INDE « CLASSIQUE »
du IVe au Xe siècle
Cette période dite « classique »
se divise en deux époques :
- De 350 à 750
période
« classique » proprement dite
- De 750 à 1000 période « post
classique »
L’histoire de l’lnde « Classique » n’est pas comme en Europe une suite de guerres entre
nations pour un agrandissement
territoriale mais plutôt la suprématie de telle ou telle dynastie
sur ses voisines vassales et qui
sera un jour supplantée à son
tour.
On ne peut donc parler de luttes
de pays différents, mais de dynasties qui gagneront au gré
des batailles la suprématie sur
les autres et marqueront de leur
empreinte la péninsule.
Les batailles gagnées, les combats et les victoires s’envoleront
dans les souvenirs, seul restera
gravé le rayonnement intellectuel de ces dynasties qui a fait
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Juillet 2010 - N°17
l’histoire de l’Inde. C’est en abordant cet héritage culturel qu’il
est bon d’aborder l’histoire de
l’Inde, plutôt que par des récits
de batailles.
L’inde au IVe siècle
Deux grandes zones d’influence
culturelle apparaissent et persisteront. Le Nord où la dynastie Gupta influencera profondément l’art de cette région, et
le Sud de culture dravidienne
où à la même époque domine la
dynastie des Pallava.
(à suivre l’âge d’or de l’Inde classique » l’art des Gupta).
R. Baumeister
West India
N°17 - Juillet 2010
Publié par le Ser vice Communicati on du
Conseil Guadeloupéen pour la Promotion
des Langues Indiennes (CGPLI)
53 Chemin-Neuf - 97110 Pointe à Pitre,
Guadeloupe, French West Indies.
Tél. 0590 82 12 97
Email : [email protected]
Site : http://www.cgpli.org
Directeur de la Publication : Fred Négrit
Rédaction : Alexina Mekel, Rémi Baumeister.
Imprimé par : CGPLI
Mention : les opinions exprimées dans les articles
signés ne sont pas nécessairement celles du CGPLI
Table Chronologique
Vient de Paraître
Humour
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West India
PARUTION : MEURTRE DANS UN JARDIN
Vikas Swarup, l’a uteur de l’ouvrage
Le s
f abuleuse s
aventures d'un Indien malchanceux
qui devint milliardaire vient de publier un nouveau
roman : Meurtre
dans un jardin indien (Belfond Editeur, Paris, 2010).
Le premier roman
avait été adapté au
cinéma, sous le
titre Slumdog Millionaire et fut un
succès mondial.
Nous retrouvons le
géni et l’h umour de
l’auteur dans cette aventure pleine
de suspense et d'émotion au cœur de l'Inde
d'aujourd'hui.
Présentation du livre
Playboy
millionnaire,
l'ignoble Vivek « Vicky »
Rai est tué lors de sa
propre garden-party. Six
convives sont suspectés : un bureaucrate
possédé par l'esprit de
Gandhi ; l'actrice la plus
glamour de Bollywood,
Apprenez
une langue Indienne
Des palaces de Delhi aux bidonvilles de
Mehrauli, des repaires terroristes du
Cachemire aux cabanes des îles Andaman, des berges
du Gange aux tapis rouges des
p re miè res
de
Bombay,
entre
soif de justice,
vengeances, manigances
politiques, quête d'un
totem perdu ou
d'une fiancée par
correspondance,
tous les chemins
semblent mener
au ja rdin du crime. Mais qui a
tué Vicky ?
Formations 2010-2011
Renseignez-v ous sur : http://www.cgpli.org
Ou écriv ez-nous : cgpli@ orange.fr
Ou téléphonez : 0590 82 12 97
CGPLI 0590 82 12 97
Hindi
Programme de Formation : page 8
fan de Nietzsche ;
un tout petit aborigène très doué pour
l'effraction ; un gamin des rues voleur
de portables au
physique de jeune
premier ; un Monsieur
catastrophe
texan sous protection judiciaire ; et le
must du politicien
corrompu, le propre
père de la victime.
Niveau A1 (débu tant)
Conversation-En fant
Stage In tensif
Stage « lou rd »
Niveau A2
Niveau B1
Tamoul Niveau A 1
(débutant)
de
An glais/Civilisation Inet
ens
xam
E
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B
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(Pr
Concou rs)
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