compte-rendu - SNES Créteil
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compte-rendu - SNES Créteil
Mercredi 29 septembre une audience a été demandé auprès du Recteur par le SNES et par la CGT pour faire le point sur la situation des précaires. Pour le SNES : Gérard Réquigny, Nathalie Rodriguez, Thierry Boeres, Christine Héritier Pour la CGT : 3 collègues Pour le Rectorat : M. Saint-Girons (Recteur), M. Tortosa (secrétaire Général), M. Masliah (DRH) SNES : Nous avons insisté sur la situation dramatique vécue par de nombreux collègues contractuels dû au développement massif du chômage. Au delà d’une politique nationale que nous condamnons, nous considérons qu’il y a une situation spécifique à Créteil qui pose de lourds problèmes. Aucune transparence dans le choix des contractuels, certains ayant plusieurs années d’ancienneté ne sont pas recrutés alors que des contractuels plus récents ont eu un poste. Existence d’un barème établi par l’administration sans concertation et prenant fortement en compte l’avis du chef d’établissement. Affectation sur de très courtes durées ou des temps partiel, parfois très éloignées du domicile. Embauche de vacataires alors qu’il y a encore de contractuels non recrutés dans la discipline. Nous demandons que tous les contractuels recrutés courant septembre (quelle que soit la date) sur des postes à l’année aient un contrat établi du 1er septembre 2004 au 31 août 2005. L’accueil pour la signature des contrats a créée une situation difficilement supportable par nos collègues. Recteur : La situation des contractuels a été rendu complexe cette année : - Par le solde du mouvement inter-académique (+ 1 900 titulaires supplémentaires) - L’augmentation du nombre de stagiaires IUFM (+ 130 par rapport aux prévisions). - Par la décision ministérielle d’affecter en priorité des titulaires devant les élèves, les contractuels ayant vocation à être recrutés sur des disciplines déficitaires ou bien là où le potentiel de titualires ne suffit pas pour couvrir les suppléances. Au 24 septembre, 970 contractuels ont été recrutés sur des postes à l’année ou des BMP (contre 1 363 l’an dernier à la même date) et 350 sur des suppléances. Il y a des disciplines dans lesquelles nous savons que nous ne recruterons pas de contractuels : EPS, Philosophie, Allemand, CPE. D’autres où les besoins en contractuels existent : En physique, mathématiques, SVT, Histoire géographie les recrutements sont déjà commencés … dans les autres disciplines les besoins vont venir. Le recrutement se fait dans le « vivier » en commençant par les plus anciens pour leur permettre de passer les concours, mais l’ancienneté ne correspond pas toujours à la demande géographique. Le non-recrutement peut dépendre de l’avis réservé de l’IPR. Il faut aussi tenir compte de la pression des parents en ce qui concerne les suppléances. Nos commentaires Nous considérons comme positif le fait qu’il y ait plus de titulaires dans l’Académie ; Cette situation détruit totalement le système de remplacement. Pour le SNES le remplacement est un métier spécifique que doivent assurer des personnels titulaires volontaires. Concernant les IUFM, le problème est surtout qu’alors que leur service doit être entre 4h et 6h, ils sont cette année, tous affectés sur 6h …. Voire plus ! (1h de plus par stagiaire = 42 postes !) Nous aurons besoin de beaucoup plus de 970 contractuels. Il n’est pas acceptable de les recruter juste au moment où on a besoin d’eux et les jeter ensuite. Leurs préparations de cours et formation continue étant à leur charge durant leur chômage ! Le Recteur et le secrétaire général semblaient tout ignorer de ce barème, le DRH reconnaissant qu’un barème « indicatif » existait basé sur l’ancienneté et sur l’avis du chef d’établissement. Un avis positif donnant un bonus de 50 points. A noter que de nombreux contractuels n’ont pas été informés d’un quelconque avis de leur chef d’établissement ! Nous nous prononçons pour un barème clair et transparent, n’ayant pas pour élément principal l’avis du chef d’établissement. Les contractuels étant ensuite contactés en suivant le barème. Nous avons voulu un accueil plus suivi des gens, éviter qu’ils ne soient pas payés. C’est le contraire du mépris que vous avez cru déceler dans la manière d’accueillir les nontitulaires, même si les conditions d’accueil sont contestables. Tous les contractuels embauchés avant le 6 septembre seront payés normalement fin septembre. Ceux embauchés entre le 6 et le 15 septembre recevront mi-octobre une avance de 75% du salaire brut. Il y a effectivement une différence entre l’intention de « mieux faire » Et le ressenti des collègues lorsque cela se passe si mal Il n’y a aucune gloire à considérer qu’une personne qui a travaillé durant un mois soit payé normalement à la fin de ce mois. C’est le contraire( trop fréquent dans l’éducation nationale) qui est anormal. Nous demandons que tous les contractuels recrutés courant septembre (quelle que soit la date) sur des postes à l’année aient un contrat établi du 1er septembre 2004 au 31 août 2005. SNES : Concernant les contractuels sans affectation nous apprécions positivement la mise en place, enfin, d’une « cellule d’accueil » des contractuels mais cela nous semble bien tard et une matinée par jour risque d’être insuffisant. Par ailleurs, il est anormal que tous les contractuels n’aient pas reçu en temps et en heure la feuille jaune pour l’inscription aux ASSEDIC. Certaines agences particulièrement tatillonnes ont refusé d’inscrire les contractuels qui n’étaient pas en possession de ce document. Quelles seront les incidences sur le paiement des indemnités chômage ? Nous demandons qu’il ne soit pas imposé des vacations aux contractuels de l’an dernier. Quelles sont les capacités de recrutement de contractuels dont dispose l’Académie ? Recteur : Ceux qui ne sont pas recrutés devaient s’inscrire dès les premiers jours de septembre auprès des ASSEDIC qui devaient les inscrire même en l’absence de la « feuille jaune ». Ce n’est que lors de la première convocation qu’ils doivent présenter cette feuille jaune à défaut de quoi ils sont radiés. Un mois après l’inscription, le premier pointage déclenche une attestation des assedic envoyée au Rectorat, et qui permet de lancer les procédures de paiement. Elle doit arriver en principe dans la première quinzaine d’octobre. Ils toucheront alors 80% début novembre, les 20% restant fin novembre. Nos commentaires Certains contractuels n’ont pu s’inscrire aux ASSEDIC, faute d’avoir la « feuille jaune ». Ils risquent de perdre un mois d’allocation chômage puisque celles-ci ne prennent effet qu’à la date de l’inscription. C’est inadmissible. Nous demandons que le Rectorat intervienne auprès des ASSEDIC pour que tous puissent toucher les allocations chômage à compter de la date de fin de leur contrat. Actuellement plus de 700 dossiers (contractuels, assistants de langue, MI-SE, enseignants du privé) sont en cours de traitement au Rectorat. C’est le double de l’an dernier. Si quelqu’un était employé comme contractuel, s’il est recruté cette année ce sera en tant que contractuel 700 dossiers c’est certes beaucoup mais bien loin du nombre de contractuels au chômage. Combien vont être pénalisés ? . Mais pour des supléances inférieures ou égales à 200h on fait plutôt appel à des vacataires Si la suppléance se prolonge au delà des 200h alors il y a transformation en contractuel avec la même personne au nom de la continuité pédagogique. Nous demandons l’arrêt de recrutement de tout vacataire, l’embauche immédiate de tous les contractuels en poste l’an dernier et leur titularisation. Les capacités de recrutement de l’Acadmie ne sont limitées que par le budget de l’académie. Il est clair qu’avec ce fonctionnement, de nombreux contractuels resteront au chômage alors que de nouveaux vacataires sont recrutés et vont rapidement prendre leur place dans le groupe des contractuels futur chômeurs de l’Education nationale. Nous pouvons être inquiets de cette réponse en particulier dans le cadre de la mise en œuvre de la LOLF (Loi d’orientation relatives aux lois de finance) qui permettra tous les échanges entre les différents chapitres sauf vers celui qui concerne le nombre de postes. Le Rectorat risque d’avoir à choisir entre plusieurs contractuels embauchés à temps partiel pour boucher les trous ou un agrégé. Cela fait un an que nous demandons d’avoir connaissance du budget de l’académie …. Un engagement a été donné pour l prochain CTPA (mi-novembre) SNES : L’an dernier encore l’examen professionnel a eu un taux de réussite très faible, de l’ordre de 50% alors que l’examen devait permettre de titulariser tous ceux qui pouvaient y prétendre, ce qui a été le cas dans plusieurs autres académies. Nous sommes inquie et car cette année est la dernière du dispositif. Recteur : Echec à l’examen de l’ordre de 50% sur l’ensemble de la région (Paris, Créteil, Versailles) Echec à l’issue de l’année de stage : depuis deux ans pas d’élimination, juste quelques reports de stages (3 cette année). Nos commentaires Nous demandons que les MA et contractuels qui préparent un concours ou un examen en vue de leur titularisation et qui s’inscrivent dans une préparation puissent bénéficier d’une décharge de service afin de le préparer dans de bonnes conditions. SNES : Nous vous demandons de prendre en compte les demandes des professeurs de génie civil affectés en mathématiques en collège d’avoir une affectation dans leur discipline. Souvent l’an dernier ils avaient en charge des élèves dans le cas de dédoublement et n’étaient pas chez eux sans travailler comme c’est souvent dit. Par ailleurs nous sommes inquiets de l’affectation sans aucune formation de collègues venant d’autres administrations dont certains sont déjà en passe de craquer. Recteur : Il y a cette année des salariés d’autres administrations (France Télécom notamment) mis devant élèves sans aucune formation. Ils ne sont pas très nombreux, les IPR préparent une formation ! Concernant les enseignants de génie civil affectés en mathématiques, là encore un accompagnement est prévu. Les collègues qui ont contesté cette affectation recevront une réponse. Nos commentaires Proposer à des collègues qui débutent, qui n’ont aucune formation, qui doivent préparer la totalité de leurs cours (soit plus de 40h de travail par semaine) une formation qui commencera …. dans quelques semaines, sans aucune décharge de service, c’est ne pas connaître la réalité du travail enseignant. C’est peu prendre en considération l’enseignement qui est dû aux élèves de cette académie d’autant qu’il existe encore des contractuels en mathématiques non recrutés.