PIECE POUR GRENADE (Extraits)

Le CDC Toulouse/Midi-Pyrénées présente :
NECESITO,
PIECE POUR GRENADE (Extraits) /
DOMINIQUE BAGOUET
Premières 15 et 16 mars 2013 au CDC Toulouse
NECESITO,
PIECE POUR GRENADE (Extraits) /
DOMINIQUE BAGOUET
RITA CIOFFI, RECREATION AVEC 10 DANSEURS D’EXTENSIONS DU CDC
Premières 15 et 16 mars 2013 au CDC Toulouse/Midi-Pyrénées
Durée : 50 mn
Distribution
Transmission
Assistante
Costumes
Danseurs
Régie
Sommaire
Rita Cioffi
Chloé Ban
Sabine Bandeira
Nyna Aby
Marie Capdeville
Henrique Miguel Furtado Perestrelo Viera
Cassandre Munoz
Guillaume Pierron
Inka Romani Escriva
Lucia Soto
Agathe Thévenot
Amélie Vallée
Anna Vanneau
Thierry Allaire
CDC - Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées
A propos de la pièce originale
Transmission/recréation du répertoire
Biographies
Planning
p.3
p.4
p.6
p.9
Production : CDC Toulouse/Midi-Pyrénées
Le Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées est
subventionné par La DRAC Midi-Pyrénées, la Ville de Toulouse et la Région MidiPyrénées.
Pethso Vilaisarn / T +33 5 61 59 59 61 / M +33 6 74 63 23 56 / [email protected]
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A PROPOS DE LA PIECE
ORIGINALE
DOMINIQUE BAGOUET :
« Juillet 90 : Daniel Girard, directeur de la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon
me raconte l'histoire de Boabdil, dernier émir arabo-andalou et souverain de
Grenade qui à l'arrivée des rois catholiques, pour éviter le pillage et la
destruction de la ville, préféra partir sans livrer bataille. Il me propose alors
d'imaginer une forme de célébration de cet épisode légendaire de l'histoire de
Grenade. D'abord conquis par l'idée de me frotter à une sorte de commentaire sur
fond de musique arabo-andalouse de l'histoire de l'Alhambra, j'ai vite pris
conscience que j'étais de plus en plus rebuté par la notion du respect des
monuments du patrimoine artistique ou historique. Au contraire, je me suis rendu
compte que c'est finalement l'absence de détails, de contexte historique précis et
le côté B.D. du récit qui m'ont séduit autant que l'idéologie simple qu'il sous-tend.
Je ne me sens pas l'envie de réaliser un hommage respectueux, voire déférent, au
lieu et à sa légende, d'abord parce qu'ils n'en ont pas besoin mais aussi parce que
ce serait trahir mes vrais désirs et ce que j'ai vu dans la cour Charles Quint à
Grenade, le défilé des touristes par exemple et la cruauté dérisoire née du
rapprochement passé/présent. Par contre, puisque cela m'est offert, j'ai bien
envie d'être le complice de ces partenaires de quelques soirs, ces lieux, ces
histoires, ces musiques.
Les danseurs : Une reine en extase, un roi catholique assailli par le doute, un
émir qui pleure, une infante qui rêve, un torero poltron, une danseuse aux
pieds nus, un touriste « fondamental », un gitan solitaire, une magicienne
arabo-andalouse... Tous ces personnages et bien d’autres encore plus fugaces
et pas nécessairement identifiables traversent de manière furtive necesito.
Ces fantômes, nous les avons rencontrés ensemble, librement au fil des jours,
quelquefois avec malice et souvent avec tendresse. Pour les évoquer, ni
accessoires, ni costumes particuliers, simplement neuf interprètes, leurs
sentiments communs et leur danse. »
Dominique Bagouet, programme de la compagnie Bagouet, juillet 1991
source : www.lescarnetsbagouet.org – mention obligatoire
LIEN VIDEO
Danse : Compagnie Dominique Bagouet "Necessito"
Reportage sur www.ina.fr
http://www.ina.fr/art-et-culture/arts-duspectacle/video/MOC9108021362/danse-compagnie-dominique-bagouetnecessito.fr.html
M’amuser avec ma bande à nous souvenir notamment de nos petites mythologies
d’Espagne et de Proche-Orient, à façonner nos propres délires sur la relation
arabo-andalouse et évoquer aussi la douceur des cours, le plaisir et les jardins,
l’autorité froide et de réputation sinistre de l’occidentale Eglise. Ne pas célébrer,
mais jouer au sens noble du terme, au sens de « jeux » comme le sont les jeux
d’eau, les feux d’artifice ou les mosaïques.
CDC - Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées
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A PROPOS DE LA PIECE
ORIGINALE
LES PETITES ESPAGNES DE DOMINIQUE BAGOUET
La fine intelligence de sa danse
Dominique Bagouet est peut-être le plus raffiné des chorégraphes français. Il est
aussi l’un des plus constants dans le renouvellement, l’un des plus habiles à
déjouer les pièges de la reconnaissance. Depuis largement dix ans, ses pièces,
l’une après l’autre, surprennent les plus fidèles de ses spectateurs. On l’a vu en
clown tragique, en savant géomètre, en sombre expressionniste, en adolescent
rageur, en iconoclaste : avec Necesito aujourd’hui, en touriste.
Au fil de ces métamorphoses se dessine, toujours plus claire, la fine intelligence
de sa danse. Ses obliques, la délicatesse des tracés, la surprise de temps rageurs
qui secouent la transparence du propos gestuel et la grande qualité d’écoute de ce
très sensible chorégraphe, ont contribué à former les interprètes inouïs de la
compagnie, sans lesquels rien ne saurait avoir lieu.
Une invitation au voyage en pays de Grenade
Necesito est la réponse du chorégraphe à une invitation au voyage en pays de
Grenade, la Grenade d’avant la chute – juste avant la chute – de l’empire araboandalou. Tout – son regard clair, la douceur apparente de ses gestes, la peau
blanche peu faite pour l’éclat des grands soleils, et jusqu’à l’évidence de ce qui le
rapprochait de la poétique de Grenade mais aussi d’une époque qu’il jugeait pour
lui révolue – tout donc, aurait pu l’éloigner de l’Espagne et des jardins de
Grenade. Goût du défi ou envie de vacances – celles que l’on prend, en même temps
que tout le monde, sur des côtes étrangères et ensoleillées – il accepta la
proposition, et engagea son esprit à déambuler, en touriste et en amateur, dans
le paysage grenadin, sur ses chemins de calligrammes et de mosaïques, dans la
langue de ses poètes.
CDC - Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées
La sophistication, la complication, l’érudition des graphismes araboandalous étaient de son domaine, mais il se méfia de leur ressemblance avec
certains moments de sa propre histoire : force lui fut de constater qu’il était
parmi les fontaines grenadines, dans le raffinement des arabesques, la clarté
des dessins, aussi touriste que les centaines de touristes visitant comme lui
le jardin
La part mutine de son caractère
Ainsi la part mutine de son caractère trouva sa place dans cette promenade
éminemment sérieuse. Trop respectueux d’un des plus beaux lieux créés par
l’homme pour lui dresser un monument, il préféra laisser sa danse, rompue à
de nombreux métissages savamment culturels, se mâtiner du regard d’un
Tintin en Espagne. Alors, au milieu des doux bruits d’eau sans lesquels
Grenade ne serait pas Grenade, surgirent en guise de baladins araboandalous
les dégaines iroquoises de rockers espagnols : sauvages apprivoisés pour le
plaisir du touriste en quête d’indigènes, détonnant sans vergogne sur les
traces rêveusement évoquées du royaume de Boabdil.
L’histoire joue à cache-cache avec la petite mythologie de chacun
Les cornes du toro dans les index mignons de deux jeunes filles, le cliquetis
des castagnettes dans un roulis de hanches, le calme des jardins sous
l’avalanche du rock : Necesito est une promenade en forme de palimpseste où
l’histoire joue à cache-cache avec la petite mythologie de chacun, la petite
Espagne cachée dans les rêves d’enfance du chorégraphe et des neuf danseurs
partageant le voyage.
Dans le cercle de rocher rouge qui borde leur aventure, reviennent à l’appel
de la mémoire les heures adolescentes, s’entrechoquent la vitalité d’une
jeunesse d’aujourd’hui et l’indolence d’une civilisation déchue depuis
plusieurs siècles, déferle l’âpreté du chant rock sur la dentelle des voix
araboandalouses. Necesito est une invitation au voyage au pays de
l’imaginaire, un jeu des sept erreurs, une carte postale, un miroir louche où
chacun trouvera son Espagne secrète…
Isabelle Ginot, programme du théâtre de la ville n° 95 – saison 1991/1992
source : www.lescarnetsbagouet.org – mention obligatoire
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A PROPOS DU PROJET
ARTISTIQUE ET PEDAGOGIQUE
AUTOUR DU REPERTOIRE
« La question de l’art est celle du raccord entre passé et avenir. » Giorgio Agamben.
La danse, comme d’autres disciplines artistiques, est porteuse d’un répertoire de référence.
Depuis 30 ans, cet art a généré un répertoire qui constitue sa mémoire. Depuis de la disparition
de Dominique Bagouet, un certain nombre de manifestation a été organisé pour revenir sur cette
figure majeure de la danse contemporaine trop tôt disparue. Faire connaître ses œuvres à une
nouvelle génération d’artistes ou de spectateurs, telle était l’ambition de ces « hommages »
voulus par les Carnets Bagouet. Le CDC a souhaité s’inscrire dans ce travail de mémoire en
proposant à une interprète d’origine de transmettre des extraits de Necesito, dernière pièce du
chorégraphe, aux jeunes danseurs en apprentissage pour deux années au CDC. C’est donc Rita
Cioffi qui a opéré ce délicat « raccord entre passé et avenir ». La pièce, à nouveau interprétée,
fera l’objet d’une diffusion en Région à la rencontre du public de Midi-Pyrénées qui pourra ainsi
replonger dans la danse d’auteur des années 80.
Rita Cioffi, interprète de la version d’origine :
« Mon attachement à cette pièce est lié à la façon dont se sont déroulées les répétitions avec
Dominique. Pendant plusieurs jours je me suis retrouvée seule avec lui en studio à chercher des
matières pour réinventer les jardins de l'Alhambra de la ville de Grenade, les déambulations des
touristes, la tête du sultan.... Petit à petit, nous avons fait pousser des arbres dans le studio. Ces
jours-là ont sûrement été les moments les plus intimes que j'ai partagés avec cet immense
chorégraphe et j'ai eu la chance de l'avoir tout pour moi. Depuis je n'ai jamais cessé de l'aimer. »
Rita Cioffi – Necesito © Laurent Philippe
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ELEMENTS BIOGRAPHIQUES
DOMINIQUE BAGOUET
Elève de Rosella Hightower à Cannes dès 1965, il reçoit un enseignement classique
et trouve son premier engagement chez Alfonso Cata au Ballet du Grand Théâtre de
Genève en 1969. L’année suivante, il danse dans la compagnie de Félix Blaska puis
entre aux Ballets du XXe siècle de Béjart à Bruxelles. L’expérience dure deux ans
et se prolonge dans le groupe Chandra (où travaillait aussi Maguy Marin).
De retour à Paris en 1974, Dominique Bagouet prend des cours avec Carolyn
Carlson et Peter Goss. Il danse aussi dans les compagnies de Joseph Russillo, Anne
Béranger et Peter Goss. Il part ensuite aux États-Unis où il découvre les
techniques issues des écoles américaines. En 1976, à son retour en France, il
présente sa première chorégraphie Chansons de nuit au Concours de Bagnolet et
remporte le premier prix avec mention recherche. Il fonde alors sa propre
compagnie. Pour la faire vivre, il va enchaîner les créations à un rythme très
soutenu qu’il déplore. Jusqu’en 1979, il crée quatorze pièces, parfois dans
l’urgence et pas toujours de façon satisfaisante. Avec Sous la blafarde, le jeune
chorégraphe commence à s’imposer et trouve un havre : la ville de Montpellier qui
accueille la compagnie et lui donne les moyens d’exister puisqu’il est invité à
mettre sur pied et à diriger le Centre chorégraphique régional de Montpellier. Il
créera d’ailleurs dans cette ville le Festival International Montpellier Danse qu’il
dirigera jusqu’en 1982.
Dominique Bagouet va alors créer certaines des pièces les plus marquantes de la
chorégraphie contemporaine française, d’Insaisies (1982) jusqu’à Necesito, pièce
pour grenade (1991), commande réalisée pour célébrer le 500e anniversaire de la
ville espagnole. Avec des pièces comme Déserts d’amour (1984), Le Crawl de Lucien
(1985) ou Assaï (1986), Dominique Bagouet impose clairement sa personnalité et
son style. Toutes ces pièces sont marquées par un style gestuel très particulier,
parfois qualifié de « néo-baroque », mais surtout très recherché et subtil. La
démarche chorégraphique de Dominique Bagouet compose le mouvement de très
nombreux petits gestes (jeux des pieds et des mains, inclinaison particulière du
torse) sans aucun maniérisme et d’une redoutable précision.
CDC - Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées
Autre constante, le chorégraphe a toujours su s’entourer d’artistes au talent
reconnu. Il y eut Christian Boltanski, Pascal Dusapin pour Le Saut de l’ange
(1987), Tristan Murail pour Déserts d’amour ou l’actrice Nelly Borgeaud pour
le superbe Meublé sommairement (1989), adaptation chorégraphique d’un
roman d’Emmanuel Bove. Avec Charles Picq, il a réalisé deux films : Tant
mieux, tant mieux! (1983) et Dix Anges, portraits (1988, d’après Le Saut de
l’ange). S’il y avait un style Bagouet, il résiderait également dans cette
curiosité qui a marqué toute une génération.
Extrait de 99 biographies pour comprendre la jeune danse française
les Saisons de la danse hors série été 97.
Photo © D.R
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RITA CIOFFI
Après une solide formation de danseuse classique, quelques expériences de
théâtre et de cinéma qui lui ont permis de toucher à tout (chant, danse jazz,
claquettes) et un séjour aux États-Unis, Rita Cioffi arrive en France et s’installe à
Paris dans les années 80. Attirée surtout par la danse contemporaine, elle suit les
cours de Peter Goss. Elle travaille alors avec la compagnie de danse baroque Ris et
Danceries (Francine Lancelot et François Raffinot) mais aussi avec Paco Decina et le
chorégraphe italien Enzo Cosimi.
Elle rencontre Dominique Bagouet en 1990 et intègre la compagnie au Centre
national chorégraphique de Montpellier. Après sa disparition, elle préfère
prendre un temps de réflexion qui l’emmène à se passionner pour la pédagogie ;
elle travaille comme professeur invité dans différentes structures et compagnies
(le Centre chorégraphique national de Montpellier sous la direction de Mathilde
Monnier, la Compagnie de Philippe Découflé, d’Angelin Preljocaj, le Centre de
développement chorégraphique de Toulouse, Les Carnets Bagouet…). Depuis, elle
a aussi collaboré avec Mathilde Monnier sur une reprise des pièces 8mn et 12 mn et
un remontage de Sursauts.
Elle crée la compagnie Aurélia en 1996 et chorégraphie une dizaine de pièces. Elle
se partage entre les activités de chorégraphe, interprète et enseignante. Ses
dernières productions font l’objet de tournées nationales et internationales.
Plus d’information :
http://www.ritacioffi.com/
Photo © Karl Fakhreddine
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CHLOE BAN
EXTENSIONS, FORMATION PROFESSIONNELLE POUR DANSEURS
CONTEMPORAINS : PERFECTIONNEMENT
Chloé Ban est aujourd'hui responsable pédagogique de la formation Extensions du
Centre de Développement Chorégraphique. Durant sa carrière d'interprète, elle a
croisé les chemins d'Odile Duboc et de Kitsou Dubois, partagé les créations de
Frédéric Werlé et mené un long compagnonnage avec Philippe Decouflé d'abord
comme danseuse puis en tant qu'assistante. En parallèle, elle a multiplié les
rencontres en apportant un regard chorégraphique sur divers projets dans le
cirque, le théâtre et le cinéma. Pédagogue, elle enseigne auprès de danseurs
professionnels ainsi qu'en direction d'un public amateur varié.
Après une douzaine d'années de pratique et de compétence dans la formation
professionnelle pour danseurs contemporains le CDC décline sa proposition de
formation en deux années. En 2012-2014, le groupe de stagiaires de la
formation Extensions sera le deuxième à suivre ce cursus sur deux ans. Le
programme de formation prévoit un volume d'environ 900 heures réparties
entre octobre et juin de chaque année.
L’enseignement est assuré par des chorégraphes ou des interprètes de renom
mais aussi des artistes issus d’un autre champ artistique et propose un
environnement d’apprentissage aux caractéristiques proches de la réalité
professionnelle du danseur d’aujourd’hui. La fréquentation des spectacles et
les rencontres avec les compagnies en résidence, ainsi que l’accès permanent
au centre de documentation, ouvrent d’autres espaces et participent à
l'élaboration d'une réflexion sur un milieu en perpétuel questionnement.
La première année se concentre sur le renforcement de la pratique technique
et des connaissances théoriques, avec un accent mis sur le travail de
composition ainsi que l'immersion dans deux pièces de répertoire. En
parallèle au travail technique, les stagiaires doivent développer une
recherche personnelle en s'appuyant sur le fond documentaire mis à leur
disposition. Ces temps de recherches viennent compléter les contenus
théoriques de la formation déjà constitués de lectures d'œuvres, de
conférences et de sessions sur la dramaturgie.
La seconde année sera structurée autour du développement des outils de
recherche et de création au service d'une véritable insertion
professionnelle. Durant cette année, les stagiaires vont partager plusieurs
semaines de création avec un chorégraphe et/ou un metteur en scène de la
scène contemporaine ce qui leur permettra d'évaluer leurs talents
d'interprètes mais aussi d'appréhender les exigences de la création.
Photo © Framboise Esteban
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PLANNING
DE TRAVAIL
Période 1 : lundi 19 au vendredi 30 novembre 2012
Période 2 : lundi 4 au vendredi 15 mars 2013
DIFFUSION
2013
15 et 16 mars 2013 à 19h30 au studio du CDC, Toulouse
14 novembre 2013 à Scène nationale d’Albi
2014
26 janvier 2014 à CIRCa Auch
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