Dossier de presse - t2g theatre de gennevilliers centre dramatique
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Dossier de presse - t2g theatre de gennevilliers centre dramatique
© Marc Domage - Circle Stories Le festival (tjcc) Programmation Philippe Quesne [jeudi 23, vendredi 24, samedi 25 mai 2013] David Weber-Krebs (Belgique) Oriol Vilanova (Espagne) Alexander-Maximilian Giesche & Lina Hermsdorf (Allemagne) Olivier Dollinger (France) Jefta van Dinther & Minna Tiikkainen & David Kiers (Pays-Bas / Suède / Finlande) Volmir Cordeiro (Brésil) Tarifs : Pass intégral festival 6 spectacles : 5€ la place Pass 3 spectacles ou plus : 7€ la place Billet unique : 9€ Réservation : sur place ou par téléphone au 01 41 32 26 26 / du mardi au samedi de 13h à 19h ou [email protected] et en ligne sur : www.theatre2gennevilliers.com Service de presse : Philippe Boulet — 01 41 32 26 10 — [email protected] Programme Pendant trois jours, les (tjcc) rassemblent des spectacles et des performances de jeunes artistes qui se sont signalés au cours de lʼannée. Pour cette sixième édition, le festival (tjcc) sʼintéresse à lʼinternational et à des créations dʼartistes issus de lʼart contemporain. Artiste associé au Théâtre de Gennevilliers, Philippe Quesne est invité depuis 2012 à composer la programmation du festival (tjcc). Il dirige la compagnie Vivarium Studio quʼil a fondée en 2003, avec laquelle il conçoit et met en scène des spectacles. Parallèlement, il expose ses installations dans le cadre dʼexpositions. David Weber-Krebs (Belgique) Tonight, lights out! – (avant-première en France) 50mn environ Oriol Vilanova (Espagne) Au revoir – 30mn Alexander-Maximilian Giesche & Lina Hermsdorf Black or White – (première en France) 80mn (Allemagne) Olivier Dollinger (France) Circle Stories – 30mn Jefta van Dinther & Minna Tiikkainen & David Kiers (Pays-Bas / Suède / Finlande) Grind – 45mn Volmir Cordeiro (Brésil) Ciel – 30mn Calendrier Jeudi 23 mai Vendredi 24 mai Samedi 25 mai 19h30 Tonight, lights out! 19h30 Au revoir 17h 20h30 Au revoir 19h30 Tonight, lights out! Rendez-vous avec les artistes de la saison 2013-2014 (60 mn) 21h30 Black or White 20h30 Circle Stories 18h30 Tonight, lights out! 21h30 Grind 19h30 Ciel Ciel 20h30 Grind 21h30 Circle Stories 22h30 David Weber-Krebs – Belgique Tonight, lights out! (avant-première en France) conception, texte, mise en scène, David Weber-Krebs maître de cérémonie, Mathias Domahidy recherche et assistance, Marie Urban son, Coordt Linke conception installation, Hans Westendorp création lumière, Martin Kaffarnik technique, Ludovic Rivière production manager, Kristin van der weken tour manager, Ingrid Vranken durée : 50 minutes environ Production Infinite Endings Coproduction Frascati (Amsterdam), STUK (Louvain), Zeitraumexit (Mannheim) et Zeebelt (La Haye), soutenue par le Nederlands Fonds voor de Podiumkunsten et le Amsterdam Fond voor de Kunst. Coproduction de la version française far° festival des arts vivants / Nyon création de la version française au far° festival des arts vivants / Nyon, les 16 et17 août 2013 La performance Tonight, lights out! est inspirée dʼune campagne de la Bildzeitung, le tabloïd le plus important dʼAllemagne et le mieux vendu en Europe. Le 8 décembre 2007, la Bildzeitung proclame en grandes lettres en couverture de son journal : « Ce soir, extinction des feux entre 20h00 et 20h05 ! » En effectuant cette petite action symbolique dʼéteindre les lumières, les spectateurs devenaient membres de la grande communauté des gens qui sont préoccupés par le changement climatique et déterminés à résoudre le problème ensemble. Pour 5 minutes… David Weber-Krebs est metteur en scène de théâtre, réalisateur de films et de vidéos et performer. Son travail oscille entre des représentations théâtrales intimistes ou mettant en scène des foules, des lectures-performances, des événements pour un spectateur dans lʼespace public, ainsi que des films et des vidéos. Il explore différents contextes qui servent de cadre au développement dʼun processus expérimental qui bouleverse la relation traditionnelle entre lʼœuvre dʼart et le spectateur. Le spectateur est mis au centre de lʼœuvre. Celle-ci joue avec sa perception et ses attentes. David Weber-Krebs met en valeur concrètement le lieu de la représentation comme espace social partagé. Un des thèmes récurent dans son travail, quʼil interroge aussi philosophiquement, est le rapport de lʼindividu au groupe, son lien et sa capacité dʼappartenance à une communauté et à la société. Le travail de David Weber-Krebs a été montré et produit dans nombre de pays européens ainsi quʼen Russie et au Brésil dans des contextes aussi différents que des festivals de danse, des centres dʼart contemporains et des théâtres. www.davidweberkrebs.org © Marie Urban Oriol Vilanova – Espagne Au revoir conception, Oriol Vilanova Jeu, une enfant de 11 ans durée : 30 minutes Production FRAC Champagne-Ardenne « 15 juin. Le Louvre nʼexiste plus. Le Louvre est enfin terminé. Aldo Rossi disait quʼun bâtiment nʼest terminé que lorsquʼil disparait. Plusieurs tonnes de ruines du musée sont maintenant mélangées avec de petits morceaux dʼhistoire. La même couleur partout, juste des restes : peintures, cristaux, béton, sculptures, marbre… ». Une pièce de théâtre iconoclaste. La disparition du Musée du Louvre. Une voix off occupe l'espace, un « tu » qui prend de multiples personnages dans ce present parallèle. Une fille est sur la scène, elle ne parle pas, aucun type de bruit. Elle se comporte de manière improvisée. Les langues theatrales sont dissociés. Mouvement, voix et lumière se déplient chacun de façon autonome. Un blockbuster philosophique : se souvenir c’est toujours oublier. Oriol Vilanova (Barcelone 1980), vit entre Paris et Barcelone. Diplômé en Architecture. Artiste, et éditeur. Sa pratique peut prendre différentes formes ; elle se situe à la croisée de la performance, de la documentation et de la publication mais revêt toujours une dimension littéraire et romanesque, sʼemparant de thèmes tels que lʼimmortalité, les relations entre le temps, la mémoire et lʼhistoire ou lʼhéroïsme – incarné selon lui, dans sa version moderne, par Donald Trump ou Michael Jackson. Il a fait des expositions personnelles et performances au FRAC Champagne-Ardenne, Reims (2012) ; Palais de Tokyo, Paris (2012) ; Parra & Romero, Madrid (2012) ; Capella de Sant Roc, Reus (2012) ; Monnaie de Paris, Paris (2012) ; Virreina Centre de la Imatge, Barcelona (2011) ; MUSAC, León (2011) ; FormContent, London (2010). Performance collective à la Ménagerie de Verre, Paris (2012) et Hebbel am Ufer, Berlin (2012). Il a participé à des expositions collectives au Centre dʼArt la Panera, Lleida (2013) ; Appartment Elisa Platteau, Brussels (2012) ; Fundación Luis Seoane, Coruña (2012) ; Museum of Contemporary Art, Thessaloniki (2012) ; MACBA, Barcelone (2011) ; FRAC Nord Pas-de-Calais, Dunkerke (2011) ; Centre dʼArt la Panera, Lleida (2011) ; Fotomuseum Winterthur (2011) ; Via Farini, Milano (2010) ; CA2M, Madrid (2010) ; Midway Contemporary Art, Minneapolis (2010) ; La Casa Encendida, Madrid (2010) ; Independent Project Space, Birmingham (2010) ; Virreina Centre de la Imatge, Barcelona (2010) ; Nogueras Blanchard, Barcelona (2010) ; MACBA, Barcelone (2009). Il a publié des livres d'artiste avec JRP Ringier Christoph Keller Editions, Cru et EFF (Editions for friends). Il a été artiste en résidence au Pavillon, Palais de Tokyo, Paris (2011-12). www.oriol-vilanova.com © DR Alexander-Maximilian Giesche & Lina Hermsdorf – Allemagne Black or White (première en France) de et avec, Alexander-Maximilian Giesche et Lina Hermsdorf lumière, Maika Knoblich son, Julian Hetzel conseils dramaturgiques, Aukje Verhoog durée : 80 minutes spectacle en allemand surtitré en français Coproduction avec le Theater Bremen. Financé par Kulturamt Francfort et Amsterdam DasArts. Remerciements à Andrea Bozic «Comment ai-je vécu ? A une époque, je possédais beaucoup de choses, ce n'était pas ça, alors j'ai vécu seulement avec peu de choses, ce n'était encore pas ça, parfois colorées, parfois blanches, d'accord. J'ai appris. Parfois, sans photo, parfois avec des photos. Avec des livres, sans livre, avec des disques, sans, et maintenant tout est nouveau ! On recommence ? » (Rolf Dieter Brinkmann) Black or White est une recherche du superflu : trop de matériel, trop de texte, trop d'images, trop de musique, trop tout simplement. Épuisés, nous avons pris du recul, nous avons observé, rassemblé et constaté que ce flot dʼinformations ne pourra jamais être traité, ni maintenant, ni jamais. Black or White cherche la surcharge. Où allons-nous stocker toutes les informations ? Comment pouvons-nous prendre des décisions dans notre société d'abondance ? Comment faire la différence ? La pièce de Alexander-Maximilian Giesche et Lina Hermsdorf met l'accent sur la mise en scène permanente de lʼhyperstimulation des sens dans un monde de superficialités, et sur la lutte contre l'isolement dans une société de communication si bien connectée. Alexander-Maximilian Giesche se situe toujours à proximité des arts visuels. Ses installations de performance (par exemple Record of Time et Drei) ont été présentées à travers l'Allemagne, ainsi que dans des festivals internationaux. Giesche est étudiant du Master DasArts à Amsterdam depuis 2011 et artiste en résidence au Theater Bremen de 2012 à 2014. Lina Hermsdorf vit et travaille à Londres et à Francfort. Elle a étudié à lʼInstitute for Applied Theater Studies à Gießen et est maintenant à la Städelschule. Sa production actuelle While you wait for it - une collaboration avec sa petite sœur âgée de 15 ans de moins - a été présentée dans le cadre de l'exposition Neue Welten d'Offenbach. Giesche et Hermsdorf se sont rencontrés pendant leur études à lʼInstitute for Applied Theater Studies à Gießen et ont vécu ensemble pendant quatre ans dans le Südanlage 9. Black or White est leur première collaboration. http://giesche.de/GIESCHE/FREISCHWIMMER.html © Gerhard F. Ludwig Olivier Dollinger – France Circle Stories conception, Olivier Dollinger Rotorelief, Marcel Duchamp lumière, Aline Jobert gymnaste, Claire Zeller acteur, Grégoire Monsaingeon musicien, Romain Kronenberg durée : 30 minutes Production Galerie Eva Meyer Paris Olivier Dollinger adapte pour la scène la performance quʼil avait présentée pour la FIAC 2012. Circle Stories met en relation un Rotorelief de Marcel Duchamp de 1935, une chorégraphie de la championne de gymnastique rythmique Claire Zeller ainsi qu'un texte lu par l'acteur Grégoire Monsaingeaon, sur une composition du musicien Romain Kronenberg. Pour donner au pape Benoit XII la preuve de son plus extraordinaire talent, Giotto dessina à main levée un cercle parfait. Aussitôt conquis, le souverain pontife lui permit de voyager dans Rome et d'y réaliser de somptueux ouvrages. Autre technique du lasso lancé pour attraper sa proie, la chasse en carrousel des dauphins consiste à resserrer progressivement le cercle autour des bancs ennemis avant de les engloutir. Le cercle a toujours été un objet de séduction, de captation et de pouvoir. Quand un artiste a alors l'idée de sonder son potentiel narratif en faisant se rencontrer la gymnastique rythmique et un rotorelief de Marcel Duchamp, cela aboutit naturellement à une exposition qui se joue en boucle, donne le tournis, et, à la faveur des détours empruntés, ouvre des brèches. Qu'il choisisse de traverser la danse serpentine des frères Lumière, l'Enfer de Dante, la tour de Tatline, un opéra de Wagner ou encore le dernier tour de piste d'Ayrton Senna, Olivier Dollinger fait du cercle l'élément raccord de son exposition, dont il énonce l'histoire subjective. Le motif du cercle, perçu dans sa puissance de rayonnement à travers les siècles et les disciplines, devient prétexte à l'élaboration d'un conte qui croise des histoires personnelles et politiques et s'autorise des rapprochements incongrus. [...] (Mathilde Villeneuve) Olivier Dollinger, né en 1967, vit et travaille à Paris. Entre 1995 et 2002, Olivier Dollinger a mis en scène et livré aux mains du public un mannequin de réanimation prénommé Andy : recueilli par lʼartiste, hébergé chez des proches, proposé comme objet de fiction à une classe dʼenfants, puis mis à la disposition des visiteurs dʼune exposition, le mannequin a tour à tour été choyé, détourné, embrassé, chahuté et violenté jusquʼà son entière destruction. Exutoire de fantasmes plus ou moins cruels, Andy a été le révélateur dʼun échantillon édifiant de personnalités. Cʼest précisément le comportement humain, physique et émotionnel, que lʼartiste, issu du monde de la scène, scrute au travers de la performance, du film, dʼœuvres sonores et de lʼinstallation, sʼentourant lorsque nécessaire de compétences extérieures au milieu de lʼart : bodybuilder, adepte du tuning, gymnaste, mais aussi médium, hypnotiseur ou magicien. Autant de pratiques dont lʼobjet repose sur la démonstration, la manipulation ou la prouesse du corps. Lorsque lʼartiste invite son public à entrer en contact avec lʼau-delà par le biais dʼun médium (The Spirit Voices on Air, 2006), ou lorsquʼun magnétiseur conduit un groupe dʼactrices hollywoodiennes en état dʼhypnose sur les traces de lʼiconique Marilyn (Reverb (le Projet Norma Jean), 2003), Olivier Dollinger nous laisse entrevoir les interstices de la réalité où se loge lʼinconscient, humain mais aussi cinématographique. Témoin dʼune scène restituée ou acteur impliqué dans le dispositif de lʼœuvre, le spectateur peut alors accéder à ce que lʼartiste envisage comme une « nouvelle réalité », pensant « le réel et le virtuel non comme deux dimensions séparées et en opposition, mais comme une même forme de lʼexpérience que nous faisons de la réalité contemporaine. » (Cécile Godefroy). www.olivierdollinger.com Extrait videos du spectacle : http://www.olivierdollinger.com/index.php?/videos/circle-stories/ http://creative.arte.tv/fr/space/l_atelier_A_/message/19871/L_atelier_A____Olivier_Dollinger__rencontre_sous_hypnose/ © Marc Domage Jefta van Dinther & Minna Tiikkainen & David Kiers – Suède / Finlande / Pays-Bas Grind conception, Jefta van Dinther et Minna Tiikkainen chorégraphie et danse, Jefta van Dinther lumière, Minna Tiikkainen son, David Kiers musique, David Kiers et Emptyset durée : 45 minutes (ce spectacle est déconseillé aux personnes épileptiques) Production Jefta van Dinther – Sure Basic and Minna Tiikkainen – Sweden and Frascati Productions – The Netherlands Coproduction Frascati Productions (Amsterdam), Weld (Stockholm), Tanzquartier (Vienna), PACT Zollverein (Essen), Grand Theatre (Groningen) et Jardin d'Europe through Cullberg Ballet (Stockholm). Subventionné par the Swedish Arts Council, the Swedish Arts Grants Committee, Amsterdams Fonds voor de Kunst et Nordic Culture Point. Avec le soutien de Fabrik Potsdam Imaginez une performance qui défie la perception sensorielle : des rythmes qui affectent votre vision, des limites spatiales insaisissables. Imaginez des sons suffisamment puissants pour transformer un corps en vibrations, de la lumière qui rende lʼobscurité apparente… Grind est tout cela à la fois, un espace où le corps en mouvement, la lumière et le son fusionnent au point de ne plus se discerner les uns des autres. Inspiré par la synesthésie, Grind est un projet du danseur et chorégraphe Jefta van Dinther en collaboration avec la conceptrice lumière Minna Tiikkainen et le concepteur sonore David Kiers. Lʼattention sensorielle est ébranlée jusquʼà suspendre les sens et court-circuiter la perception. Lumière pulsée, stroboscopique, rythmes technos âpres, inexorables, corps tourbillonnant deviennent une véritable machine à sensations. Jefta van Dinther (SE / NL) est chorégraphe et danseur ; il travaille entre Amsterdam, Stockholm et Berlin. Il a grandi en Suède, avant de déménager aux Pays-Bas, où il a été diplômé de l'Ecole des Arts d'Amsterdam (MTD) en 2003. Il réalise des performances, à la fois seul et en collaboration avec d'autres artistes. Il est actuellement en tournée avec une dernière création This Is Concrete, réalisée en collaboration avec Thiago Granato. Il a également réalisé The Blanket Dance (2011), en collaboration avec Frédéric Gies et DD Dorvillier. La performance Kneeding - une chorégraphie pour trois hommes – a été créée à Amsterdam en 2010 et est toujours en tournée aujourdʼhui. En 2009, il crée le quintette The Way Things Go - une sculpture en mouvement. La pièce fait également partie du répertoire du Ballet Cullberg. En collaboration avec Mette Ingvartsen il a créé la performance Itʼs In The Air. Il a été engagé comme interprète auprès de différents chorégraphes tels que Mette Ingvartsen, Xavier Le Roy, Ivana Müller, Frédéric Gies, Kristine Slettevold, Keren Levi, Leine & Roebana, Pere Faura, Carolien Hermans, Martin Butler et Inari Salmivaara. En 2008/2009, il était l'un des participants au projet 6 mois 1 Lieu (6M1L), une expérience dans l'enseignement, la production et la recherche au CCN de Montpellier. En collaboration avec les autres participants de 6M1L, il a co-organisé le Festival In-Presentable en 2009 à Madrid et il organise également le Living Room Festival. Récemment, il a été nommé directeur artistique du Master Programme en Chorégraphie, en collaboration avec Frédéric Gies, à l'Université de la danse et du cirque de Stockholm. www.jeftavandinther.com Minna Tiikkainen (FIN / NL) a commencé ses expériences avec la lumière tout en étudiant les beaux-arts. Sa fascination pour la qualité immatérielle de la lumière lʼa amenée à poursuivre ses études à l'Académie de Théâtre de Finlande, où elle a obtenu un Master. Après avoir déménagé à Amsterdam en 2002, elle a travaillé dans le domaine des arts du spectacle, à la fois aux Pays-Bas et à l'étranger. Elle a également créé la lumière de plusieurs expositions et événements musicaux expérimentaux. Son travail est décrit comme puissant, dans une approche simple et minimaliste. Ses collaborateurs sont Jefta van Dinther, Nicole Beutler, Keren Levi, Mette Ingvartsen et Kate McIntosh, entre autres. www.zonk.net/mt David Kiers (NL) est diplômé du programme de Sonologie du Conservatoire Royal de La Haye, aux Pays-Bas. Durant ces dernières années, en tant quʼartiste visuel et sonore il sʼest consacré à sa collaboration avec Gideon Kiers et Lucas van der Velden, sous le nom de Telcosystems. Leur recherche d'un langage personnel dans le monde abstrait de l'image et du son générés par ordinateur a produit une série de performances, installations et courts-métrages qui ont reçu des prix dans le monde entier. En 2009 Telcosystems a reçu le prix Gus Van Sant du meilleur film expérimental, pour le court-métrage Loud things. Il a également composé de la musique pour diverses productions théâtrales et vidéo comme Panic Productions pieces Dead Meat (2007), Private Dancer (2008), Skubriocha, une performance de poésie sonore avec Valeri Scherstjanoi, réalisée en 2007 au Festival International de la Poésie à Berlin. www.telcosystems.net © Ivo Hofste Volmir Cordeiro – Brésil Ciel chorégraphie et interprétation, Volmir Cordeiro musique, Peixe – Doces Bárbaros (Caetano Veloso, Maria Bethânia, Gal Costa e Gilberto Gil) photos, Laurent Friquet durée : 30 minutes Production CNDC Angers (dans le cadre du Master Essais 2011-2013 / Emmanuelle Huynh de lʼEcole Supérieure du CNDC) Remerciements, Centre national de danse contemporaine dʼAngers, Emmanuelle Huynh, Aymar Crosnier, Anne Kerzerho, Jennifer Lacey, Nuno Bizarro, Isabelle Launay, Claudia Triozzi, Valdete Cordeiro, Lia Rodrigues, Ana Kamozaki, Jamil Cardoso, Anne-Lise Le Gac, Anna Gaiotti, Ana Rita Teodoro, Carolina Campos, Mélanie Papin, Pauline Baillemont, Tidiani NʼDiaye, Camila Cruz, Kahena Sanaâ et Daniella de Moura. Le ciel est un espace infini qui embrasse tout. Le ciel assure le cours des choses. Le ciel laisse venir. Jʼai choisi ce titre parce que le ciel ne privilégie rien, aucun moment, aucun être. Du ciel je retiens lʼouverture comme adresse pour cette danse. Lʼadresse comme lieu et aussi comme direction. Lorsque je mʼadresse, un espace est créé parce que je cherche à toucher le dehors. Je mʼépaissis parce que je suis ici et là-bas. Aller dans la direction du dehors a déformé le corps. Il est devenu nerveux, désastreux, saturé. Dans cette danse dʼadresse, le corps est resté peuplé ; si peuplé, il est resté, quʼil écrit sa danse en pensant quʼil est un corps quelconque. Laisse-moi te regarder spectateur, laisse-moi te raconter quʼun jour jʼai eu toutes les idées. Volmir Cordeiro est né au Brésil en 1987. Il est diplômé en études de théâtre à lʼuniversité fédérale de lʼétat de Rio de Janeiro en 2011, puis intègre Essai (2011-2013), master en danse, création et performance, au CNDC dʼAngers, en partenariat avec lʼuniversité Paris 8 et lʼécole des Beaux-arts dʼAngers. Il se consacre à la danse contemporaine dès 2004. En 2006, il est interprète dans le trio Segredos dançante contra a brutalidade surda chorégraphié par Alejandro Ahmed (Grupo Cena11). En 2007, il reçoit le prix Klaus Vianna de Dança pour la création et lʼinterprétation de la pièce pour quatre danseurs Hipo-teses para o corpo ou como se agarra o mundo com uma mordida. En 2008, il entre dans la compagnie de Lia Rodrigues, Cia de Danças. Pendant les 3 ans au sein de la compagnie, il collabore à la création Chantier poétique (2008) et Pororoca (2011), et il danse dans les pièces de répertoire Ce dont nous sommes fait, Formas Breves et Incarnat. Aussi, il intègre le groupe de professeurs Dança para todos et donne des cours aux habitants du quartier de Maré à Rio de Janeiro. En 2010, il assiste Naia Delion dans la création Use o assento para flutuar. En 2012, il co-créé Rougi avec Michel Reilhac et Amaël Mavoungou pour le Bal moderne, au théâtre Le Quai à Angers et au Centre Pompidou à Paris. La même année, il créé et interprète Peça Coração en duo avec Cristina Mourra. Il est conseiller artistique du chorégraphe Renato Linhares pour O maravilhoso museu da caça e da natureza. Son premier solo chorégraphique Ciel a été créé au CNDC dʼAngers où il a été dansé pour la première fois en mai 2012. Il a été ensuite présenté à Bourges, Rio de Janeiro. Volmir Cordeiro fait actuellement partie du groupe de réflexion et dʼécriture du festival franco-allemand Transfabrik, à Brest, Essen, Berlin et Paris, dont le travail est de débattre sur les questions liées à la programmation, la diffusion, le contenu des créations présentées tout au long du festival, à la danse contemporaine et à la bi-nationalité du projet. Extrait vidéo du spectacle : http://www.youtube.com/watch?v=cMuxRpEl6Ag © Laurent Friquet Infos pratiques Théâtre de Gennevilliers Fondateur Bernard Sobel Direction Pascal Rambert 41 avenue des Grésillons 92230 Gennevilliers Standard + 33 [0]1 41 32 26 10 Réservations + 33 [0]1 41 32 26 26 www.theatre2gennevilliers.com Réservation sur place ou par téléphone au +33 [0]1 41 32 26 26 du mardi au samedi de 13h à 19h télépaiement par carte bancaire Vente en ligne sur : www.theatre2gennevilliers.com Revendeurs habituels : Fnac — Carrefour 0 892 683 622 (0,34 euros/min), fnac.com, Theatreonline.com, 0 820 811 111 (prix dʼune communication locale), Starter Plus, Billetreduc, Kiosque jeune, Crous et billetteries des Universités Paris III, VII, VIII, X, Maison du Tourisme de Gennevilliers, Maison du Tourisme dʼAsnières-sur-Seine Accessibilité Salles accessibles aux personnes à mobilité réduite. Dispositif dʼécrans (certains soirs) pour les spectateurs sourds et malentendants. Navettes retour vers Paris Certains soirs, après la représentation, une navette gratuite vous raccompagne vers Paris. Arrêts desservis : Place de Clichy, Saint-Lazare, Opéra, Châtelet et République. Accès Métro Ligne [13 ] direction Asnières-Gennevilliers, Station Gabriel Péri [à 15 mn de Place de Clichy] Sortie [1] puis suivre les flèches rayées rouges et blanches de Daniel Buren Accès Bus Ligne [54] direction Gabriel Péri ; arrêt Place Voltaire Accès voiture - Depuis Paris - Porte de Clichy : Direction Clichy-centre. Tourner immédiatement à gauche après le Pont de Clichy, direction Asnières-centre, puis la première à droite, direction Place Voltaire puis encore la première à droite, avenue des Grésillons. - Depuis lʼA 86, sortie n° 5 direction Asnières / Gennevilliers-centre / Gennevilliers le Luth. Parking payant gardé à proximité. Le FoodʼArt Restaurant au sein du T2G, ouvert avant et après le spectacle Tel. + 33 [0]1 47 93 77 18 Valérie Mréjen Les textes signés par Valérie Mréjen lui ont été commandés par le T2G pour le programme 2012-2013.