Avis du Conseil de développement de Lille métropole sur les

Transcription

Avis du Conseil de développement de Lille métropole sur les
Avis du Conseil de développement de Lille métropole
sur les CONTRATS de TERRITOIRES de LMCU
(Phase 1 : diagnostics des 8 territoires)
20 mai 2009
Projet LMCU de découpage des territoires
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
1
Le Conseil de développement a été saisi par LMCU pour donner un avis sur la démarche Contrats de territoires,
dans un premier temps sur les diagnostics proposés par LMCU élaborés pour chaque territoire puis dans un
second temps, sur les processus de concertation de la démarche.
La méthode de travail du Conseil
Le Conseil a organisé une grille de lecture et d’analyse commune, comme support de l’analyse des diagnostics
(non définitifs) proposés par LMCU.
Chaque groupe de travail organisé par territoire, a produit un rapport synthétique pour « son » territoire, qui
comporte :
-
les éventuelles erreurs (chiffres, données, sites, noms, projets, …),
les manques jugés importants, à réintégrer pour permettre une bonne appréhension de la réalité du
territoire, les éléments d’excellence à valoriser,
les 3 à 5 projets identifiés comme prioritaires et devant impliquer nécessairement LMCU,
les points d’appui éventuels pour fonder une gouvernance du territoire cohérente dans une logique
métropolitaine (relation commune - territoire – LMCU) sans recréer une strate supplémentaire
intermédiaire entre la commune et LMCU.
Les groupes ont été sollicités également pour préciser, à ce stade, leurs idées relatives à l’organisation de la
concertation.
Trois séances plénières du groupe de travail « Contrats de territoires » ont réuni une quarantaine de personnes
ayant participé à la réflexion pour chaque territoire, sous le pilotage de Marc Desjardins, Directeur régional de la
Caisse des Dépôts et Consignations, membre du collège économique du Conseil de développement. Ces
séances ont permis de confronter les idées majeures des 8 groupes, d’identifier les points communs aux
diagnostics, et enfin, de dégager les principes transversaux de la démarche « Contrats de territoires » engagée
par LMCU.
Le pilote, Marc Desjardins, Directeur régional de la Caisse des dépôts et Consignations et Jean-Luc Coopman,
Directeur Général de Batixia, qui ont conduit les travaux, tiennent à remercier très vivement les responsables des
sous groupes par territoires, qui se sont engagés avec passion dans cette démarche, ainsi que l'ensemble des
membres qui ont participé au groupe diagnostics. Le pilote souligne qu'un travail important a été conduit sur
l'appréciation de la démarche globale, de façon interactive, pour aboutir à un avis convergent. Ils tiennent à
préciser qu'ils ont tenu à laisser une grande liberté d'analyse et d'expression à chaque sous groupe territorial sur
son appréciation du diagnostic de son territoire. De même, la grille technique d'analyse a été proposée, mais non
imposée, certains sous groupes la jugeant trop technocratique.
Avis du Conseil de développement sur la démarche « Contrats de territoires »
Le Conseil transmet donc un avis global sur la démarche dans un texte introductif associé aux rapports de ses
groupes de travail qui ont analysé les diagnostics des 8 territoires.
Le Conseil tient d’abord à souligner la qualité du travail mené par les équipes communautaires pour la
constitution des diagnostics. Cependant, le Conseil préconise pour une démarche récurrente telle celle des
Contrats de territoires, l’appel à une expertise extérieure complémentaire pour l’élaboration des diagnostics et
l’analyse qui en découle.
Le Conseil souhaite ensuite préciser qu’il complètera ultérieurement son avis sur les processus de concertation et
de l’évaluation (indispensables) relatives à ces contrats de territoires, les délais imposés ne lui ayant pas permis
d’approfondir le sujet pour le 20 mai. Pourront y être abordées notamment la question générale de la
gouvernance de la préparation, de la contractualisation et de la mise en œuvre de ces contrats de territoires.
Le Conseil proposera donc dans une deuxième phase, d’imaginer le processus de concertation nécessaire ainsi
que les principes d’évaluation de ces contrats de territoires.
Il insiste également pour que les travaux antérieurs qu’il a pu mener depuis sa création soient capitalisés dans
le cadre des réflexions des élus qui décideront des contenus des Contrats.
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
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1 - Exprimer le sens de la démarche « Contrats de territoires » pour favoriser l’adhésion collective
A - auprès des élus et de la société civile, acteurs et potentielle partenaire de la mise en œuvre des
contrats.
Pour une adhésion collective à la démarche, que ce soit au niveau des élus de toute la métropole et au
niveau des habitants qui doivent pouvoir comprendre l’intérêt de celle-ci, il est nécessaire d’expliciter
clairement l’objectif et le processus inhérents de ces Contrats de territoires.
Ceux-ci ne doivent pas constituer un échelon supplémentaire dans la gouvernance de la métropole mais
bien un outil perfectible dans le processus de métropolisation de la métropole, pour laquelle il est
nécessaire de construire une véritable vision partagée, inscrite dans un développement de l’Aire eurométropolitaine de Lille (Aire métropolitaine + Eurométropole).
Il s’agit de dégager les forces fédératives et complémentaires des territoires ayant des valeurs ajoutées
spécifiques pour éviter la fragmentation métropolitaine.
Ces contrats de territoires doivent ainsi permettre de renforcer la métropole par des projets plus collectifs,
plus cohérents, en favorisant la concertation intercommunale (entre plusieurs communes), de préserver
l’identité communale tout en évitant les logiques de « guichet LMCU » ; ceci devrait ainsi favoriser
davantage de cohérences dans la logique métropolitaine, surtout dans un contexte susceptible d’évoluer
dans les prochaines années (futures « métropoles » proposées dans le rapport Balladur du 5 mars 2009),
prochaines années qui correspondront à la nouvelle génération de ces Contrats de territoires.
Pour une réussite de ces Contrats de territoires, la dynamique volontariste communautaire doit être
appropriée par tous et la gouvernance de la mise en œuvre doit être claire : il est nécessaire de
(re)développer les synergies avec les autres niveaux institutionnels existants, valoriser une approche
communautaire dans le respect des particularismes et des spécificités communales.
B – auprès des citoyens : bien les informer c’est préparer la compréhension pour une adhésion à la
démarche à long terme.
Il est aussi indispensable de se rapprocher de la société civile que des citoyens de chacun des 8
« territoires » pour qu’ils se sentent impliqués, compris, écoutés ; Il faut prévoir la bonne information des
citoyens (leur territoire et l’ensemble du dispositif métropolitain) après que les élus (mandatés politiquement
par les citoyens) aient organisé le Contrat de leur territoire.
Chaque « territoire » de la Métropole ne pourra être accepté par les citoyens que si ce territoire correspond
à un terrain d’expérience et d’innovation vivant et répondant à leurs grandes aspirations (travail, habitat,
transport, culture, loisirs divers).
Une information pédagogique (communiqués dans les bulletins communaux, dans LMI, dans les maisons
folies, expos, conférences, …) doit être prévue par LMCU sur ces premiers contrats pour anticiper la
prochaine génération de contrats de territoires et la concertation nécessaire.
2 – Organiser les diagnostics en faisant apparaître les principes suivants :
-
le traitement équitable et pas égalitaire des territoires : ce principe doit être clairement énoncés par les
élus communautaires (ex : les déplacements dans les Weppes ne peuvent être égaux au centre de la
métropole …) dans les perspectives pour chaque territoire,
-
la prise en compte des spécificités en vue de valoriser chaque territoire et les expériences particulières,
-
identifier le système actuel / possible de la gouvernance de chaque territoire en lien direct avec LMCU
pour une cohérence métropolitaine (et non communautaire, ce terme faisant davantage référence à
l’institution qu’au territoire et à ses habitants),
-
identifier les progrès et les projets de chaque territoire en matière de développement durable,
-
identifier les projets « d’intérêt métropolitain » (et non pas « communautaire »),
-
clarifier les projets transversaux entre territoires ; permettre dans la partie « diagnostics », une vision
globale du développement, pour en avoir au final une lecture métropolitaine présentant les
complémentarités, les progrès à faire, les mutualisations nécessaires à organiser, etc.
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
3
Bannir la juxtaposition des territoires (et donc de leurs projets et de leurs équipements) en permettant des
dynamiques, des coopérations inter-territoires le cas échéant, même si certaines existent déjà,
-
hiérarchisation nécessaire de l’information et des projets,
-
identifier les sources de financements des projets (qui semblent s’appuyer dans les diagnostics sur la TP
unifiée, encore ressource prédominante pour les EPCI, alors que celle-ci subira des évolutions
importantes),
-
identifier l’ensemble du paysage des structures opérationnelles intercommunales existantes (SIVOM et
SIVU), en en visant la simplification lorsqu’ils sont excessivement nombreux et, quand cela est possible,
favoriser la reprise de l’activité par LMCU. Un diagnostic plus fin pourrait être nécessaire pour ces
aspects liés à la vitalité et à la gouvernance du territoire,
-
identifier les dynamiques associatives et inter-associatives.
3 – Introduire les sujets, interactions inévitables ou outils manquants dans les diagnostics
-
-
-
-
L’impact des universités sur les territoires, sur la vie de la cité, notamment sur le logement et les
commerces.
L’interaction existante (et mutualisation-synergie possibles) avec les territoires frontaliers (Flandre ou
Wallonie) ou le début du Bassin minier (côté la Bassée) ou avec les Communautés de communes (sud et
ouest de la métropole).
Des éléments d’analyse de l’emploi, de son évolution en lien avec le système éducatif et de formation ; le
développement économique décrit laisse penser qu’il est envisagé de manière disjointe de la ressource
humaine, ce qui ne serait pas acceptable.
L’état des efforts en matière de développement durable et les perspectives liées ne transparaissent pas
dans les diagnostics alors que les principes mêmes du développement durable constituent un outil de
mise en cohérence et d'analyse des réalisations.
Des éléments méthodologiques pour la compréhension (ou la lecture sans ambiguïté) des tableaux,
données, …pour chaque territoire.
Une approche cartographique des pollutions (sonores, atmosphériques, …).
4 – Réinterroger la pertinence des découpages des territoires prévus
Si la réflexion du Conseil de développement ne portait pas a priori sur le découpage des territoires, il s’avère que
l’un d’entre eux a fait l’objet d’une remise en question unanime : le territoire de la Lys.
Le Conseil propose que LMCU étudie le redécoupage de ce territoire qui impacterait celui du territoire
Tourquennois et celui qui pourrait être constitué à sa place : le territoire Armentièrois.
Il s’agirait de scinder le territoire de la Lys en 2 pour résoudre un problème d’unité et de cohérence du territoire :
la partie au Nord de la Deûle pourrait être rattachée au territoire Tourquennois et la partie plus au sud
constituerait à elle seule le 8ème territoire (Armentièrois ou « Porte des Flandres »).
Le découpage des territoires aura des conséquences majeures sur leur organisation, à long terme, d’où la
nécessité de bien assurer la pertinence du découpage à la base.
5 – Les avis sur les 8 diagnostics : rapports des 8 groupes de travail
Le Conseil de développement est conscient que dans chacun de ces 8 territoires, il y a une vraie hétérogénéité en
termes d’organisation de la centralité, de formes urbaines, de grands axes structurants, …
(Pages suivantes)
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
4
TERRITOIRE LILLOIS
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
5
TERRITOIRE : LILLE-HELLEMMES-LOMME-LA MADELEINE
Remarques introductives
1) Le découpage en territoires de la Communauté urbaine est-il le prélude à l'instauration progressive d'un niveau intermédiaire de gouvernance entre le niveau
communautaire et le niveau communal ? Si oui la gouvernance porte-t-elle sur l'ensemble des domaines ou est-elle de portée limitée à la mise sur pied,
conduite et suivi des projets d'aménagement concernant un territoire donné ?
2)
Il serait important d'améliorer la pertinence, la justesse des diagnostics en les faisant réaliser par des organismes extérieurs ; la neutralité et le point de vue
extérieur ne pourraient que contribuer à rendre les diagnostics plus justes, car plus Objectifs et plus indépendants des différentes parties prenantes.
3) Des éléments de comparaison avec d'autres métropoles françaises ou européennes proches auraient pu alimenter le diagnostic
4) L'approche développement durable est absente et n'est donc pas mobilisée dans ce document comme instrument de mise en cohérence et d'analyse des
réalisations. Quelle ambition de réduction des émissions de GES dans l'habitat, le transport, ...de réduction des pollutions... ?
5) Curieusement, les considérations d'emploi, de qualifications disponibles au sein du territoire et de la métropole sont absentes. Le développement économique
est envisagé de manière disjointe de la ressource humaine. A fortiori, le diagnostic sur les causes d'un différentiel persistant en défaveur du territoire pour les
statistiques du chômage n'est pas entamé.
6) Il manque une clarification du rôle du territoire lillois dans le processus de métropolisation. La métropole lilloise a été présentée longtemps comme
polycentrique Lille-Roubaix-Tourcoing, puis avec la volonté de reposer sur un 4ème pilier Villeneuve d'Ascq. Certaines administrations publiques déconcentrées
sont installées à Douai dans le cadre d'un partage historique. La faiblesse de la ville-centre en poids démographique relatif et en attributs symboliques
métropolitains handicape la transformation vers le monocentrisme de la métropole. Ce flottement dans la volonté politique entre monocentrisme suggéré et
polycentrisme vécu dans les pratiques et les "cœurs" interrogent pour l’évolution future.
7) Le territoire lillois est un des plus fréquentés, regardés, auscultés par les touristes, résidents métropolitains, hommes d'affaire et décideurs de tous pays et
paradoxalement, il existe des progrès notables à faire dans des aspects basiques de gestion des infrastructures publiques : trottoirs ou chaussées au
revêtement médiocres ou défoncées, façades décrépies, propreté des rues et jardins très insuffisante, peinture et panneaux de signalisation très dégradés. A
l'instar de nos voisins européens : Allemagne, Pays-Bas, Flandre, Suisse...renforçons la cohérence de traitement (entretien, rénovation, embellissement...) des
édifices, infrastructures et équipements publics pour augmenter l'attractivité du territoire.
8) Il y a une urgence à modifier la législation pour permettre plus de régulation (intervention) publique dans l'urbanisme commercial de nos villes pour lutter
contre la "cancérisation" qui menace de tuer la vie des centres villes : La situation du commerce de proximité : alimentation, habillement, décoration, librairiesjournaux, etc... est problématique à cause de la montée continue des loyers et ceci conduit à des rues qui deviennent saturées de banques, assurances,
franchisés d'optique, boutiques de téléphonie, au lieu et place de commerces plus utiles aux habitants, à la convivialité et à la création de lien social.
9) Les projets à favoriser sont ceux conforte le rôle métropolitain du territoire : implantation de sièges de grandes entreprises ou d'organismes en synergie avec
les potentiels de recherche et d'innovation des universités et grandes écoles publiques et privées, et tout ce qui concourt à concrétiser "un nouvel art de ville"
permettant le mieux-vivre de tous : Médiathèque centrale, espaces verts rénovés et agrandis, piétonisation de zones, transports publics plus développés...
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
6
TERRITOIRE : LILLE – HELLEMES – LOMME – LA MADELEINE
Noter les éléments
nécessaires
Compléments indispensables à
apporter
Thèmes à ajouter
Données chiffrées
spécifiques à
ajouter
(+ source)
Erreurs
à corriger
Partie 1 – le territoire comme espace identitaire
Eléments de
cohésion du territoire
Repères
démographiques
Géographie
administrative et
coopérations
intercommunales
Données financières
sur les communes
Le poids démographique faible de
la commune de Lille représente un
handicap pour la métropole qui
souffre d'un manque d'une villecentre puissante avec en
résultante un polycentrisme
résiduel difficile à gérer.
La fusion partielle des communes
de Lille, Hellemmes et Lomme est
un processus inachevé qui devrait
être poursuivi avec d'autres
communes mitoyennes pour
renforcer le poids démographique
de la ville-centre et faciliter une
gestion intégrée du territoire
Une cartographie des
emprises foncières mutables
comportant des indications sur
leur vocation : activité
économique, logement,
mixte...
Comparaison des taux de
croissance démographiques
avec d'autres territoires de la
métropole lilloise.
L'analyse des causes de la
croissance démographique
plus forte du territoire que la
moyenne métropolitaine
Lille représente en
gros 1/5 de la
population de la Lille
Métropole
Donner un vrai nom au
quartier de Lille-Sud
Le quartier de LilleSud a été oublié du
tableau sur le
découpage
administratif
Aucunes données financières
fournies sur l'état des communes
du territoire et sur la fiscalité des
ménages
2- inscription du territoire dans la dynamique métropolitaine
Les repères socioéconomiques
La situation de l'emploi n'est pas
mentionnée. Pourtant, on constate
un différentiel qui se maintient
constant d'année en année en
défaveur de Lille par rapport à la
Les problèmes de déficit de
qualification des demandeurs
d'emploi et de difficultés de
recrutement pour de
nombreux métiers sont
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
Cf. Le marché de
l'emploi en 2008,
ANPE, ASSEDIC,
CRCI, CBE Lille
Métropole.
7
Adhésion et capacité
de portage
de la société civile
Noter les éléments
nécessaires
Compléments indispensables à
apporter
moyenne française.
L’offre du territoire :
services et
équipements publics
L’offre du territoire :
activités
économiques
L’offre du territoire :
habitat
Certaines administrations
déconcentrées et services de
l'Etat
sont pour des raisons historiques
installées à Douai : DRIRE Nord
Pas-de-Calais, Cour d'appel... et
même le 43ème RI a une partie de
ses effectifs installés à Douai.
Thèmes à ajouter
Données chiffrées
spécifiques à
ajouter
(+ source)
récurrents.
Impact économique, social et
sociétal des Universités
publiques et de la Catho.
Opportunité à évaluer
d'accueillir des sièges
d'administrations nationales
ou d'organismes
internationaux
La situation du commerce de
proximité : alimentation,
habillement, décoration, etc... est
problématique à cause de la
montée continue des loyers et
ceci conduit à des rues qui
deviennent saturées de banques,
assurances chaînes d'optique,
boutiques de téléphonie, au lieu et
place de commerces plus utiles. Il
y a une urgence à modifier la
législation pour permettre plus de
régulation publique dans
l'urbanisme commercial de nos
villes pour lutter contre cette
"cancérisation" qui menace de
tuer la vie des centres villes.
La bonne santé du commerce
de centre ville est facteur de
vie sociale et permet en outre
de favoriser les déplacements
à pied ou en vélo limitant les
émissions polluantes et le
bruit.
Etude manquante sur
l'évolution à court, moyen et
long terme du Port de Lille.
Etude sur le parc immobilier
de bureaux ainsi que sur les
difficultés du petit immobilier
d'entreprise.
Depuis plusieurs années de
nombreuses maisons de ville ou
appartements pouvant loger des
familles ont été fragmentés en
petits studios pour étudiants
causant un déficit très important
de
logements disponibles pour les
familles. On constate aussi que
Oubli de parler de la nécessité
d'une politique d'incitation au
"ravalement thermique" et à
l'équipement en énergies
renouvelables pour l'habitat
privé pour aller dans le sens
du plan climat-énergie
européen.
Les potentialités d'économie
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
Erreurs
à corriger
On peut s'interroger
sur l'utilité ici du
paragraphe sur la
sécurité publique
Cf. Le logement des
étudiants dans la
métropole lilloise
Etude FORS, pour
Ville de Lille et
LMCU, Novembre
2007.
(Attention cette étude
a oublié les étudiants
8
Adhésion et capacité
de portage
de la société civile
Noter les éléments
nécessaires
L’offre du territoire :
espaces naturels et
ressources
environnementales
Compléments indispensables à
apporter
Thèmes à ajouter
les propriétaires loueurs préfèrent
louer à des étudiants pour
collocation. Tout cela modifie la
sociologie des habitants de la ville
et conduit à une paupérisation
relative de la ville et des
nuisances sonores nocturnes et
de propreté.
d'énergie sont considérables
dans l'habitat. Exemple des
maisons passives.
Un nombre important de sites
avec sols pollués. La nappe
phréatique ne comporte pas une
eau de bonne qualité. Les zones
piétonnes à certaines heures dans
les quartiers historiques de la ville
sont très peu étendues en
comparaison à d'autres grandes
villes françaises ou européennes.
Etude des nuisances sonores
et de leur impact sur la
population habitant sur le
territoire. Plan d'action pour
améliorer la qualité phonique
des chaussées entre autres.
Données chiffrées
spécifiques à
ajouter
(+ source)
de l'Université
Catholique de Lille)
Cf. Profil
environnemental
Nord Pas-de-Calais,
tome2 DRIRE/DIREN
NPDC, 2008.
3 – Contribution de la métropole à la dynamique du territoire
Les politiques
communautaires
d’infrastructures et
de réseaux de
transport
Manque cruel d'un vrai RER pour
relier les villes de l'Eurométropole.
Les temps de liaison devraient
être partie intégrante d'un tableau
de bord sur les transports
(ex Lille Mouscron : 1h 30 !)
La sur-occupation de l'espace
public par l'automobile gêne
considérablement le développement des usages des modes de
transport doux. La qualité des
trottoirs n'est pas l'objet d'un suivi
régulier et la propreté est très
insuffisante, hors zone touristique.
Elaborer un document de
prospective concernant
l'aménagement urbain à
l'horizon 2030.
Un tableau de bord
comportant des indicateurs
pertinents de développement
durable devrait être mis sur
pied et être utilisé pour suivre
les progrès du territoire dans
tous les domaines en liaison
avec l'Agenda21
communautaire.
Cf. Contribution du
conseil de
développement à la
délibération cadre
transports-mobilité
Cf. Eléments de
diagnostic sur les
déplacements dans
Lille Métropole,
janvier 2009
Les projets d’équipements et de
services urbains à
impacts
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
9
Erreurs
à corriger
Adhésion et capacité
de portage
de la société civile
Noter les éléments
nécessaires
Compléments indispensables à
apporter
Thèmes à ajouter
Données chiffrées
spécifiques à
ajouter
(+ source)
Erreurs
à corriger
Adhésion et capacité
de portage
de la société civile
métropolitains
4 – les moteurs de la contractualisation
Anticiper l’occupation
future du territoire
Resituer le territoire dans une
perspective de développement
durable et de renforcement de la
fonction du territoire comme villecentre dans le cadre du processus
à poursuivre de métropolisation de
l'agglomération lilloise.
Cf. travaux du GT
Développement
économique sur la
métropolisation.
Les nouvelles
approches du
territoire : s’appuyer
sur les jeux d’acteurs
et la gouvernance
locale
5 – Récapitulatifs
Atouts
Faiblesses
La stimulation à la création ou la
reprise d'entreprises est une
activité qui fonctionne bien.
Néanmoins un diagnostic des
activités trop peu présentes
conduisant à des gisements
d'emploi serait un outil d'aide au
pilotage bien nécessaire.
Environnement, transport,
mobilité,
logement, voir plus haut.
Pas de stratégie de
développement durable traversant
et liant les actions concernant
l'aménagement, l'habitat, les
équipements publics, le transport
Patrimoine de la vieille ville et
de la Citadelle (enjeu
historique, touristique et
économique de la
reconnaissance à obtenir par
l'UNESCO)
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
La société civile est
largement demandeur
d'efforts en matière de
réduction des pollutions
et nuisances. Les aides
à l'habitat durable
permettent aussi
d'obtenir des économies
10
Noter les éléments
nécessaires
Compléments indispensables à
apporter
Thèmes à ajouter
Données chiffrées
spécifiques à
ajouter
(+ source)
ou les activités économiques.
Contrastes trop importants de
richesse de ses habitants selon
les quartiers.
Opportunités
Menaces
La réhabilitation du patrimoine du
territoire de Lille est une source
d'activités économiques et
d'emploi insuffisamment exploité.
De plus le patrimoine, comme les
activités culturelles présentes et
l'environnement, est un facteur
d'attractivité de la métropole
lilloise
Le changement climatique se
caractérise aussi par une
augmentation de la fréquence
d'apparition d'évènements
météorologiques violents. La
capacité de tenue des édifices et
habitations n'est pas suivie au
regard de cette nouvelle donne !
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
Cf. Statistiques du
GIEC sur la
fréquence
d'apparition et le coût
des événements
météo. Violents
11
Erreurs
à corriger
Adhésion et capacité
de portage
de la société civile
très substantielles pour
les ménages à moyen
terme.
TERRITOIRE ROUBAISIEN
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
12
Suite à nos réunions de travail et contributions de chacun, projet de rapport d’avis sur le diagnostic (base : version
n°3 mars 2009 - 50 pages).
Globalement, l’appréciation globale est très positive sur le travail de diagnostic réalisé, travail comportant peu
d’erreurs ou de manques au regard de la masse d’informations apportées sur 50 pages.
1. Les erreurs :
-
Page 3 : « Toutefois, cette dynamique est freinée par les communes du sud-est, par un manque de
liaisons directes avec Roubaix, porte d’entrée vers les autres territoires et Lille ».
Pour les communes du Sud EST, il manque plutôt des liaisons directes avec Villeneuve d’Ascq, véritable
porte d’entrée vers Lille, sans être contraint de passer par Roubaix.
-
Page 3 : Le tableau de recensement des chiffres de population sont ils bons dans la mesure où on parle
de croissance de la population ne se retrouvant pas dans les chiffres Insee donnés.
-
Page 10 (+ suivantes où on en parle : p17) : « CISPD regroupe les communes de Hem, Leers, Lys-LezLannoy, Toufflers et Lannoy (Territoire Est) » NON, tout est dans le même territoire roubaisien.
-
Page 16 : « Le grand prix cycliste de Lys Lez Lannoy » : n’existe plus.
-
Page 17 : « Des acteurs de l’emploi très présents » : à actualiser ! Il n’y a plus de PAIO au profit de
Missions Locales (non mentionnées), on ne parle pas de l’Ecole de la 2ème chance de Roubaix et des
projets d’antennes sur LMCU.
-
Page 17 : « Un accompagnement du parcours de la vie » : on a oublié de parler des crèches
d’entreprises, offrant des place d’accueil à des enfants du quartier d’implantation (ex : celle d’OKAÏDI).
-
Page 35 : « Le réseau est sécurisé. Les signalements provenant des agents d’ambiance font état … » : il
n’y a plus « d’agents d’ambiance ». Les signalements proviennent des effectifs d’humanisation et de
sécurisation du réseau de transports en commun, soit les médiateurs (en tenue orange), les personnels
de contrôle de Transpole (en tenue verte) et les effectifs de Police affectés à la surveillance des
transports en commun (en tenue bleue).
-
Page 44 : « Le tri et les secteurs d’habitat vertical » : les expérimentations sont menées avec LMH et
aussi avec CMH.
Le transfert du Conseil des Prud’hommes de Lannoy vers Villeneuve d’Asscq n’aura pas lieu.
-
Les manques, les compléments indispensables à apporter :
-
N’est pas fait mention du CLSPD de la ville de Roubaix (seulement du CISPD)
-
Sur les questions d’emploi et l’intérim pages 13 et 14 :
Actualiser du contexte de crise économique grave, de la VAD notamment, car bon nombre d’intérimaires,
résidant le territoire roubaisien, ont perdu leurs missions avec la crise de la VAD.
-
On ne mentionne pas les équipements publics et privés de formation professionnelle continue (CFA
bâtiment, centres AFPA, GRETA, centres de formation divers, …), acteurs majeurs de la formation tout
au long de la vie, éléments moteurs de développement des compétences, de développement de l’emploi,
d’attractivité du territoire pour les employeurs sur un territoire souffrant de réels carences en termes de
qualification. Il manque aussi la mention de certains équipements de formation initiale (IUTC Lille 2).
-
Page 15 : « La vie associative et festive » : la richesse associative est très largement sous estimée car les
chiffres ne tiennent compte que des associations employeurs et non des associations de bénévoles,
actives dans tous les domaines (sportif, culturel, solidarité, emploi, lutte contre l’exclusion, …).
-
Page 46 : sur les faiblesses et menaces : la grave crise actuelle de la VAD est insuffisamment
mentionnée.
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
13
2. Les 5 projets majeurs que le Conseil de développement souhaite mettre en
exergue pour le territoire roubaisien :
•
La réhabilitation du canal de Roubaix, intégrant les aspects touristiques et de loisirs, économiques,
espaces naturels / parcs urbains, dans une requalification urbaine de réelle qualité environnementale.
La réhabilitation du canal de Roubaix unit 4 communes autour du développement d’activités de tourisme et de
loisirs mais aussi de développement urbain des secteurs traversés. Adossé au canal, la ZAC de l’Union sur
Roubaix, Tourcoing et Wattrelos, est le centre de gravité de la requalification du territoire. Il intègre une
requalification paysagère autour d’un parc de programmes liés au pôle de compétitivité et d’excellence (UP
TEX et le CETI, PICOM, Pôle Image Union).
•
Les projets de rénovation urbaine, et notamment sur les 3 sites ANRU (démolition - reconstruction
- réhabilitation de logements, équipements de proximité, commerce et activités économiques, …)
et les investissements en matière d’accessibilité et de desserte (dont transports en commun
structurants avec les lignes à haut niveau de services, réseau cyclable sécurisé, cheminements
piétons améliorés), intégrant tous les aspects de requalification urbaine, de mixité sociale, de services
adaptés à la population avec et pour les habitants, de mobilité et de désenclavement des quartiers.
Les opérations ANRU intercommunales (Hauts Champs, Lonchamps Hem / Lys Lez Lannoy / Roubaix)
contribuent en particulier à créer des dynamiques communes sur le territoire roubaisien mais aussi vers le
transfrontalier.
•
Les travaux d’assainissement avec le recalibrage de l’Espierre, intégrant les logiques d’écologie
urbaine et le transfrontalier.
•
Le renforcement du vélodrome de Roubaix pour une seconde piste couverte aux normes
olympiques, l’augmentation de l’offre territoriale de structures liées au tourisme avec un espace
de congrès séminaire d’une capacité d’accueil de groupes de 300 personnes.
•
Le projet d’aménagement de 13 grandes places publiques afin de les rendre plus attractives et
identifiables, que Roubaix souhaite développer avec LMCU.
3. La place de la participation de la société civile pour le territoire roubaisien :
Le potentiel fiscal du territoire roubaisien est faible par rapport à la moyenne communautaire, sauf en ce qui
concerne la taxe professionnelle : or cet impôt disparaît sans que l’on sache ce qui va le remplacer. Les projets
devront donc bénéficier d’un fort soutien de LMCU.
Par ailleurs, le territoire est riche d’une culture associative et d’une mobilisation spontanée des acteurs locaux,
même s’il manque une coordination et une animation collective de tous les acteurs.
Il nous semble nécessaire de faciliter une implication de la société civile davantage porteuse de valeur ajoutée et
de projets concrets, en faveur de tous les citoyens et du territoire, et réalisations concrètes portées par/avec les
habitants.
L’implication des associations étudiantes dans la vie des quartiers d’implantation est nécessaire et dans des
actions mixant la participation et l’implication des jeunes non étudiants.
Il est fondamental de rechercher à favoriser la mixité dans les quartiers, pour permettre une société plus solidaire
et plus ouverte (notamment à l’occasion des projets de rénovation urbaine pour la revitalisation urbaine).
La coordination des communes du territoire roubaisien autour de projets forts et la collaboration avec le
transfrontalier, sont des atouts véritables pour LMCU.
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
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TERRITOIRE COURONNE SUD
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
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Avant toute critique constructive du document, il convient de souligner sa qualité. Il donne une vue réaliste des
caractéristiques du Territoire Couronne SUD (TCS) et une vision très claire de sa réalité.
En ce qui concerne les compléments à apporter, nous pouvons signaler :
- Les flux migratoires quotidiens des habitants de TCS vers la métropole et des habitants de la
métropole vers le TCS.
- Les flux qui transitent quotidiennement par le TCS.
- L’état des communications du TCS vers les autres territoires de la métropole.
En ce qui concerne les faiblesses du TCS, nous pouvons souligner que
- Les infrastructures nombreuses sur le TCS sont un handicap et un frein à son unité car il crée des
barrières entre les différents espaces du territoire.
-
Ce caractère est accentué par le fait que les déplacements au sein du TCR sont particulièrement
difficiles. Les différentes communes ne sont pas reliées entre elles par les transports en commun et
souvent le passage par Lille est indispensable, ce qui bien évidemment rallonge les temps de
transports.
-
Beaucoup de thèmes abordés ne sont pas à l’échelle de la communauté urbaine et devraient être
examinés à l’échelle au moins de l’aire métropolitaine. Le traitement de l’eau est à ce titre tout à fait
révélateur. Il en est de même pour les transports, sauf à considérer, ce qui est un non sens, que le
TCS est un cul de sac de la communauté urbaine.
Les projets prioritaires pour le TCS
- Organiser transversalement les transports avec une centralité affirmée de Seclin qui présente
l’avantage d’être le point de passage, via le Carambault, vers le bassin minier.
-
Simplifier les structures administratives ; Le TCS compte un nombre important de SIVU et SIVOM qui
sont à géométrie variable et regroupent des communes différentes issues de plusieurs territoires. Ces
structures sont de fait antinomiques par rapport à l’existence d’une identification du territoire et
peuvent de façon implicite apparaître comme une négation du rôle de la CUDL. Un « toilettage » et
une remise à plat de ces différentes structures semblent indispensables, ne serait-ce que pour
vérifier qu’il n’existe pas de double emploi par rapport aux compétences communautaires.
-
Mettre en œuvre des moyens pour faire connaître les richesses du patrimoine du TCS. La richesse du
patrimoine culturel et naturel est une caractéristique du TCS, un véritable atout. Il convient de le
mettre en valeur et de permettre au territoire, dans le prolongement de ces atouts issus du passé ou
d’une détermination récentes des politiques, de faire du TCS une vitrine du développement durable
pour la communauté urbaine dans les domaines des transports et de l’habitat. Le TCS doit proposer
aux métropolitains des aires de respiration sportives o ludiques par le développement d’activités de
loisir (aménagement du canal de Seclin, poursuite de la création de circuit de randonnée pédestres et
VTT vers la Pévèle ou le bassin Minier).
-
Faire bénéficier le TCS des avancées des autres territoires (échange des bonnes pratiques). Par
exemple le traitement par Roubaix, via la SEM VR, de l’habitat insalubre et la valorisation des
quartiers par une revalorisation des logements devraient être appliqués pour le TCS.
-
Gérer le foncier : bien arbitrer entre bâti (économique et résidentiel), voirie et activités agricoles.
Conserver une agriculture utile aux urbains : maraîchage ; élevage de petits animaux : poules, lapins…
Préserver et développer le caractère rural : paysage, bâtiments anciens.
-
Ces différents projets contribueront à l’émergence d’une identité partagée de ce territoire au travers
des atouts qu’il possède (patrimoine) mais également de ses qualités intrinsèques : cadre de vie rural,
espaces verts et champs captants. Le travail à effectuer pour faire émerger un projet qualitatif et
identitaire (car le TCS semble aujourd’hui être d’avantage fonctionnel et infrastructurel que structuré
avec une identité propre) constitue en soi un projet à part entière pour le TCS.
Un « Slogan » pour le TCS pourrait être :
Le Territoire Couronne Sud
« L’ouverture de Lille métropole vers le bassin minier »
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
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TERRITOIRE TOURQUENNOIS
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
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EN PRÉLIMINAIRE
N'ayant que peu de remarques à faire sur le diagnostic proprement dit, qui nous a semblé, très technique, certes,
mais au demeurant très complet, nous nous sommes attachés plutôt à réfléchir sur :
− les atouts à valoriser,
− les faiblesses à corriger,
− les opportunités dont il faut tirer parti,
− les menaces à maîtriser.
De plus ce qui nous a apparu comme faisant l'identité du territoire Touquennois c'est à la fois la cohérence de sa
structure (ville-centre périphérie et zone rurale) qui lui confère une certaine autonomie et parallèle ment son
histoire transfrontalière qui devrait lui donner un rôle particulier à jouer dans la démarche transfrontalière de la
Métropole
ATOUTS A VALORISER
La situation transfrontalière du territoire Tourquennois : a permis depuis, on pourrait presque dire toujours,
échanges et synergies entre les 2 pays. Ce qui lui confère une certaine expérience des pratiques transfrontalières
réussies et quelque fois moins réussies sur lesquelles on pourrait s'inspirer pour notamment explorer le concept
de « porte d'entrée ».
L'on pourrait s'essayer sur des dossiers précis et spécifiques d'intérêt commun à bâtir des projets communs avec
nos voisines belges: en matière de réseaux de transport, d'équipements mais aussi de continuum de rues
commerçantes (exemple de la rue de Menin) avec une animation organisée ensemble.
La complémentarité des différentes communes :
En matière de démographie, le territoire a la chance d'accueillir des populations hétérogènes : exemple : habitat
plus « bourgeois » dans certains quartiers de Bondues; un mélange de population plus ouvrière et de maison de
Maître à Tourcoing, ...Toute les classes sociales et types de famille peuvent trouver leur place sur le territoire. Le
« parcours résidentiel » est possible au sein même du territoire.
En matière de densité le territoire propose un tissu plus distendu, des pavillonnaires et des: espaces naturels à
Roncq, Neuville, Bondues et Halluin; une urbanisation dense à Tourcoing et Mouvaux.
Présence de zones d’activités économiques.
FAIBLESSES A CORRIGER :
Paradoxalement, les liaisons France-Belgique sont difficiles : pas de connexions faciles par la route ou la
ville. Il y a un vrai travail d'aménagement à bâtir avec les communes belges pour percer les rues en impasse de
part et d'autre de la frontière et retrouver leur pendant de l'autre côté, afin de créer un réel maillage entre les villes
de Tourcoing, Neuville-en-Ferrain et Mouscron, Menin, Rekkem et Halluin, etc.
Paupérisation de Tourcoing. Chômage.
Veiller à ce que les entreprises qui arrivent à Tourcoing dans le cadre des nouveaux aménagements (Vanoutryve,
ZAC de l'Union,...) puissent apporter non seulement le rayonnement escompté mais aussi de l'emploi aux
chômeurs du territoire notamment ceux peu qualifiés. Cela peut-il se décréter ? On sait bien que c’est plus
compliqué que ça.
Manque d’espaces verts en ville (Tourcoing)
Poursuivre les initiatives de création d'espaces verts telle que devant l'équipement sportif de « l'atelier » et créer
des respirations dans le tissu urbain tourquennnois qui est très dense et très minéral.
Centres-villes peu attractifs
- Mieux tirer parti du voisinage des rues commerçantes d'Halluin et de Menin qui pourraient devenir un réel pôle
commercial attractif s'il était réaménagé dans ce sens et qu'une réelle animation commerciale franco-belge était
mise en place. (On peut rêver !)
- Veiller à ce que le nouveau centre commercial prévu au centre de Tourcoing fonctionne bien en lien avec les
commerces des rues riveraines afin d'avoir vraiment l'effet escompté de réanimation du centre. Pour ce faire, un
réel effort d'animation et de mise en synergie entre les commerces est à faire.
Manque de liaisons rapides en transports en commun (bus) entre Halluin-Roncq et Lille.
A quand la Ligne à Haut Niveau de Service sur la RD 617, l'amélioration des points intermodaux à Tourcoing
entre les lignes de bus et le métro ou le tram?
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
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OPPORTUNITES DONT IL FAUT TIRER PARTI :
Liens déjà existants entre Halluin et Menin (B) qu'il faudrait optimiser notamment en matière de tissu
commercial
Réserves foncières des friches surtout sur Tourcoing. A valoriser soit par une réhabilitation de l’existant pour
bâtiments ayant une réelle valeur architecturale, soit par une reconstruction en veillant à l’esthétique et à la
préservation ou la création d’espaces verts.
Jeunesse de la population.
MENACES A MAITRISER :
Mitage de la campagne le long des axes routiers.
Anarchie des implantations d’activités : bâtiments sans valeur architecturale d’où nécessité d’un cahier des
charges.
Pollutions : autoroute et centre d’incinération d’Halluin. D’où menace pour l’agriculture et la santé des habitants.
Départ du centre de dédouanement du CIT de Roncq : quel avenir pour les transporteurs sur cette zone ?
Incertitudes sur les investissements dans les nouvelles zones d’activités : Valorparc, zone de Bondues
Pavé stratégique, Petit Menin
Où en est-on pour l’accueil des nomades ?
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
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TERRITOIRE COURONNE NORD
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
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Projet d’Avis du groupe Couronne Nord
Diagnostic, veut dire « connaître au travers », c’est donc un acte d’identification des facteurs actifs sur un territoire,
c’est aussi un acte d’anticipation. Nous saisissons positivement l’occasion d’apporter notre contribution en tant
qu’acteurs de la société civile engagés à participer à l’élaboration d’un diagnostic partagé de territoire. Notre regard
ne se veut ni expert ni technicien, seulement celui de citoyen-habitant.
Positionnement du groupe
Qu’est-ce qu’un territoire ? c’est un espace où se croisent et s’imbriquent des relations entre des acteurs, entre des
systèmes économiques, d’échanges d’informations, d’organisation d’habitat , d’équipements, de déplacements. C’est
un système complexe dont l’objet central est l’homme et l’enjeu principal l’organisation du « vivre ensemble ».
Identité du territoire de la Couronne Nord
Quel slogan pour le qualifier ? Equilibre et Attractivité.
Equilibre entre des zones rurales agricoles, aux aspirations touristiques et des zones urbaines en voie de
tertiarisation.
Equilibre entre de l’habitat rural et de l’habitat résidentiel, entre des dynamiques associatives, d’équipements de
loisirs, culturels et sportifs avec toutefois des difficultés concernant des populations en difficultés, des exigences
d’habitat diversifié et des friches industrielles à réhabiliter.
Nous nous interrogeons sur le sens et la pertinence d’un diagnostic effectué territoire par territoire alors que se
développent les notions d’intermodalité et d’intercommunalité.
Nous constatons que l’identité administrative n’a quelquefois rien à voir avec les lieux pertinents de l’identité de vie
ou d’actions.
Alors, dimension territoriale ou métropolitaine ?
Constatant la grande complexité et les interdépendances entre les systèmes et les réseaux, nous choisissons
de réfléchir au sens et à la cohérence d’une approche métropolitaine du territoire privilégiant la coopération,
la solidarité, la diversification des équipements dans un esprit de partage et de mutualisation des moyens et
de fédération au sens large.
Nous pensons également que l’apparente contradiction entre penser « métropole » ou penser « territoire voire
commune ou quartier » peut trouver ses solutions dans le respect des besoins et aspirations des habitants et la
valorisations des projets locaux.
Sur le plan pratique, la métropole est déjà dotée d’outils transversaux tels les » SIVOM » , les « SIVU » constitués en
systèmes d’alliances différenciées selon les thématiques à traiter,les Ateliers des espaces urbains. La question est la
bonne gestion de ces instruments en évitant les incohérences et l’arbitraire dans l’empilement des délimitations.
Projets d’intérêt métropolitain directement liés aux compétences communautaires
accompagnés par une ou plusieurs communes
– La mixité sociale
Nous reprenons parmi les préconisations émises dans le document « Contribution du Conseil de Développement à la
préparation du PLH communautaire » d’Avril 2005, les recommandations suivantes :
- Développer le locatif social et l’accession sociale
- Agir en faveur du logement des jeunes
- Développer l’offre des Foyers de Jeunes Travailleurs
- Créer des aires d’accueil pour les Gens du Voyage
- Prévoir le vieillissement et la paupérisation croissante des personnes âgées
- Développer le logement pour les personnes Handicapées
Illustration : le projet Humanicité avec Capinghem, Lomme et Premesques.
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
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– La mixité fonctionnelle
Il s’agit d’articuler la politique de « l’habiter » démarche globale comprenant le logement, les activités,
les services de proximité, les équipements de loisirs , de sports , d’enseignement, de santé et de
culture avec les politiques de déplacements et de développement économique.
Illustrations : Projet du 7° quartier à Lambersart, Projet « Tournebride » sur Capinghem-LommePéranchies. Ces 2 projets visent à créer des « Eco-quartiers »
– La mobilité
Le Conseil de développement a rédigé une contribution en Janvier 2009. Parmi les enjeux énoncés :
l’épanouissement des citoyens, la réduction des exclusions et pour ce faire :
- Affiner le maillage du réseau de transports en commun dans les zones périphériques.
- Penser le système dans sa cohérence globale et intermodale.
- Elargir cette préoccupation à la dimension transfrontalière
Illustrations : Ouvrir aux voyageurs la ligne Tram-Train Armentières-Saint André-Lille déjà ouverte aux
marchandises, des arrêts sont déjà aménagés gare de Lomme.
Développement des transports en site propre sur la LINO.
Aménagement de carrefours multimodaux (pont supérieur à Lomme-Lambersart)
Ligne Tram-Train Sud Nord Seclin-Comines
Un programme de vélos en libre service sur la métropole.
Projets d’initiatives locales portés par une ou plusieurs communes et dont la mise en
œuvre sera portée par LMCU
Le tourisme
La question de la mise en valeur du patrimoine local sur le territoire nord dont 6 communes sur 10 ont un patrimoine
classé suscite le projet de créer un super-site internet regroupant les informations culturelles des différents offices de
tourisme du territoire.
Cette question est d’autant plus importante qu’elle se rapproche de l’idée de la valorisation réciproque du caractère
rural et du capital patrimonial dans un projet de développement économique.
Illustration : Création d’un office de tourisme mutualisé à Marquette.
En conclusion
A-t-on parlé de gouvernance ou de modes de concertation quand nous avons présenté notre préférence pour le
développement de coopérations, de mutualisations et de solidarités intercommunales ? Ou bien s’agit-il de stratégies
dans le cadre de politiques publiques ?
Nous sommes pour les économies d’échelle et une meilleure prise en compte de la notion de développement durable.
Nous nous prononçons très fortement pour une plus grande concertation avec la société civile. Et pour aller
tout à fait dans ce sens, nous recommandons que soient revisités sous l’angle de ce nouveau
questionnement, les travaux réalisés en commissions depuis sa création par les membres du Conseil de
développement.
Pour mémoire : les travaux de la commission « Habitat », de la commission « Mobilité et déplacements », la
commission « Culture », la commission « Jeunes » ….
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
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TERRITOIRE LYS
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
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1°Une nécessité de cohérence avant de proposer un contrat entre LMCU et ses habitants
Après l’avis du Conseil de Développement fin mai, les Elus et les Services de la Communauté et des Municipalités
vont préparer, pour la fin de cette année, et pour chaque territoire un contrat prospectif jusqu’à la fin du
mandat, entre l’ensemble des communes du territoire et LMCU. Sans que cela soit formellement dit, mais on peut
l’espérer, une communication permettra de faire en sorte que les citoyens se sentent concernés véritablement
par ces projets réunis en un contrat qui a pour but de leur rendre la vie plus facile.
A une époque où l’on étudie la cohérence des territoires de tout le paysage administratif français, il ne faudrait
pas donner cependant l’impression qu’on crée, une strate supplémentaire au « mille feuilles » tant décrié.
Comme il s’agit d’élaborer un Contrat entre LMCU et sa population nous devons veiller à donner les éléments à la
population et aux partenaires économiques d’une unité du territoire, et d’indiquer des spécialisations permettant de
répondre aux véritables besoins de la population (emploi -culture –habitation- mobilité – intégration) pour les dix
prochaines années. Il s’agit de décentraliser les actions dans les « quartiers d’une même entité » dont la
population ne comprend pas l’existence et l’importance. (Chaque « territoire » étant considéré comme des grands
quartiers de la Métropole.)
Le diagnostic présenté met en évidence que le territoire baptisé, il y a quelques années, « Lys » par les élus et les
techniciens de LMCU est constitué de deux « sous territoires » très différents, non complémentaires. Et ayant
des tropismes l’un vers Tourcoing, l’autre comme porte ouest de Lille vers les Flandres- Le diagnostic présenté est
très complet mais reprend les incohérences territoriales imposées. Une seule erreur : celle de l’orientation
économique vers la route et non vers la Lys s’explique par une zone inondable rendant impropre la vie économique
jusqu’à l’établissement d’un système d’écluses ces dernières années….
Le fait d’avoir assemblé ces deux sous territoires n’était pas grave tant qu’il s’agissait d’un découpage administratif
interne à LMCU. Cela devient plus gênant si l’on prévoit un contrat de territoire dans lequel tous les partenaires
politiques, sociaux, économiques, culturels doivent être fortement concernés.
2°Argumentaire pour clarifier l’existence de deux sous territoires différents
De tous temps, historiquement, la partie Vallée de la Lys frontalière du territoire constituée des villages rassemblés ici
n’a jamais « fait commerce » avec les villes de l’Armentiérois, ouvertes sur les Flandres françaises et sur les
Weppes. Ou formant à elles seules un territoire de plus de 60 OOO personnes.
Comme indiqué sur le diagnostic, l’étude des flux montre que rares sont les personnes travaillant dans l’autre « sous
bassin ».Il est remarquable de voir dans le diagnostic que la quasi exclusivité des flux externes de l’Armentiérois ne
se fait pas vers la partie orientale du territoire mais vers Lille, le Cœur de Flandre (Hazebrouck) et vers les Weppes.
Il apparaît aux membres du Groupe que l’absence de Halluin dans la partie « Lys frontalière » est « contre
nature ».
Le récent regroupement des Prud’hommes sur Tourcoing pour la partie orientale indique clairement que la
population est plus tournée vers Tourcoing que vers Armentières.
C’est vrai historiquement (limite du Ferrain entre Deûlémont et Frelinghien avec la Deûle).
Aucun lien, ni dans les organisations syndicales, ni avec les organisations patronales entre le sous bassin
frontalier toutes orientées vers Tourcoing et le sous bassin Armentièrois.
Une seule Mission Locale existant pour le territoire « Val de Lys frontalier »suggéré.
L’organisation Boutique Espace Gestion pour aider à la création d’entreprises a son territoire correspondant au
territoire suggéré.
Le Pôle emploi Halluin a « juridiction » de Deûlémont à Halluin (sur la partie « Val de Lys frontalier » du Territoire).
Les éditions des journaux quotidiens tiennent compte des deux sous territoires.
Les organisations culturelles, ludiques, sportives du sous bassin frontalier se font souvent en lien avec les villes
voisines belges et extrêmement rarement avec Armentières.
Sur un plan de l’organisation des Maires, l’Association Lys Nord Métropole ne regroupe pas les villes de
l’Armentièrois.
Comme il est repris dans le diagnostic, il existe une Association d’entreprises : « Val de Lys Entreprendre » qui
existe sur le territoire identique à celui de Lys Nord Métropole.
SUGGESTIONS : Il apparaît opportun d’envisager que la partie du territoire à l’est de la Deûle se tourne vers le
territoire de Tourcoing et que la partie ouest du territoire centrée sur Armentières ait un prolongement vers les
Flandres ou les Weppes Les villes frontalières ont une vraie vie commune avec certaines villes du territoire de
Tourcoing (ensemble ou « à la carte ») – Il en est de même dans les flux pour la ville de Linselles. De nombreuses
actions communes existent et peuvent être développées sur ce « sous –territoire ».
- NB1 Il ne rentre pas dans notre rôle de justifier si ce rapprochement de la partie « orientale » de Lys vers Tourcoing
doit être « compensé » géographiquement par le rattachement au canton de Marcq, des villes actuellement dans le
territoire de Tourcoing mais appartenant à ce canton. Ou le fait que Quesnoy est dans les faits plus orienté vers le
Territoire Couronne Nord.
- NB2 Le diagnostic attire l’attention sur le fait qu’il y a 17 communes en France contre 6 en Belgique. Il est sans
doute important de réfléchir à des éventuels rapprochements L’Eurométropole nous en donne peut être l’occasion
En Belgique les fusions de communes ont amené des économies importantes. Une telle logique est elle envisageable
chez nous ?
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
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- NB 3 Le maintien des limites actuelles du territoire serait un véritable carcan condamnant les sous
territoires à s’interdire un développement économique intelligent. Ce qui serait hautement préjudiciable pour les
habitants concernés et pour toute cette partie de LMCU.
Ce diagnostic complété dernièrement par les services de la Communauté et par les élus est très complet et montre
que chaque sous territoire a de réelles potentialités en liens avec les villes vers lesquelles ils ont un tropisme naturel
(Lille d’une part et Tourcoing d’autre part).
3°Nous souhaitons proposer quelques pistes qui nous semblent importantes correspondant
aux souhaits de la population qui pourra ainsi adhérer au contrat proposé.
A - Compte tenu de l’existence de deux sous territoires ayant des tropismes complètement différents et très peu
d’occasion de travailler ensemble, il ne sera pas possible sur le territoire existant de proposer un contrat et il
faudrait obligatoirement en proposer deux différents. (à moins de rapprocher chaque sous territoire d’un
territoire voisin..).
B - La partie « Val de Lys frontalière) a une réelle opportunité à adhérer économiquement pleinement à une
expérience transfrontalière à condition de le faire en lien étroit avec Halluin. Cette expérience reprenant deux
pays, trois Régions, deux langues peut être un véritable moteur. L’existence de deux langues doit être un défi
supplémentaire. Le dynamisme de nos voisins flamands de Wervick et de Menen et wallons picards de Comines
ne doit pas être un facteur de concurrence mais comme un aiguillon permettant de construire réellement l’Europe.
C - Le territoire étant un des plus âgés de la Communauté, il est indispensable d’augmenter le nombre de pavillons
de pleins pieds, ou de béguinages pour faciliter la vie des personnes âgées sans les « mettre » en maison de
retraite tout en libérant des maisons plus grandes pour les ménages plus jeunes.
D - Faciliter une vie culturelle et sportive s’appuyant sur les nombreuses associations, et ce à la fois encore se
basant, dés que faire se peut, sur les échanges franco belges et sur la revitalisation de chacun de nos
quartiers.
4°Nous nous permettons de faire des Suggestions pour orientations du futur contrat de la
partie »Lys frontalière ». De même l’Armentiérois et son dynamisme devrait faire l’objet d’un contrat reprenant des
actions spécifiques au sous territoire
Nous avons dû réfléchir sur les besoins des habitants. Pour la partie « Lys frontalière » (ayant un tropisme
avec le Territoire Tourquennois), il est possible, de bâtir un véritable contrat de territoire basé sur les thèmes de
l’Eurométropole en y incluant Economie, Emploi, Santé, Culture, Transport :
A - Un territoire expérimental d’expansion économique européenne pour lequel la frontière des pays n’est pas un
obstacle mais un facteur de progrès
**Site commun frontalier (partie économique) indiquant par exemple pour la France.
•
Les terrains disponibles à vocation économique (Petit Menin – Rouge Porte – Bord de Lys –
Centre transports- Schumann, etc…).
•
Les bâtiments industriels et bureaux disponibles sur le territoire.
•
Accueil des entreprises nouvellement implantées.
•
Les actions de formation sur le territoire.
•
Lien avec les sites du Pole emploi (antennes de Halluin et de Tourcoing).
•
Lien avec les sites économiques des communes du territoire.
B - La Lys canalisée : moyen de transport vers Anvers et vers Lille et le réseau canaux vers Dunkerque puis le
Bassin Parisien- La Lys aux yeux de nombreuses personnes (hors celles des villes frontalières) est une frontière,
une limite. Nous devons faire en sorte que cela devienne un véritable lien économique entre les trois Régions.
(les péniches ne vont pas vers Armentières mais remontent la Deûle vers Lille).
C - Une étude franco-belge, en commun, pour lister puis mettre en pratique de chaque côté de la frontière les
« bonnes pratiques économiques ».
D - Un annuaire des entreprises commun aux deux côtés de la frontière.
E - Une politique commerciale et artisanale complémentaire de chaque côté de la frontière (avec le relevé et les
solutions apportées à toutes les questions transfrontalières sur ce territoire européen expérimental de Deûlémont
à Tourcoing) et en particulier le relevé de toutes les entraves à l’exercice des entreprises et des artisans et des
personnes physiques.
F - Une politique de formation technique en harmonie avec les voisins belges (formation technique ou continue)
pour former les personnes aux techniques intéressant les nouvelles entreprises, car il est difficilement
envisageable d’aller former à Armentières les demandeurs d’emploi - Sur Tourcoing ; Centres de formation
Métiers de la Bouche- Textile – Bâtiment, (une des plus forte densité de possibilité technique à promouvoir auprès
de la population).
G - Création de réseaux économiques par thème (logistique - imprimerie – agroalimentaire - textiles techniques
(Clubtex)).
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
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H - Une étude concertée avec la population semi urbaine et le monde agricole pour préserver la zone agricole,
véritable poumon vert en milieu urbain, respecter l’environnement tout en permettant la maîtrise de l’étalement
urbain, la diversification de leur activité et le développement touristique Examiner pour quelles raisons le
développement de la culture florale en serres permet à nos voisins belges d’exporter jusqu’au marché floral de Nice et
s’il est possible de réaliser en développement durable de nouvelles filières typiques à notre bassin.
I - Un volet mobilité
**Le développement d’un plan de mobilité pour faciliter la vie économique et touristique du territoire.
**Une communication au public pour que les « arrêts-têtes » de transport soient bien connues et utilisées (des lignes de bus
Comines –Lille démarrent en Belgique ; mais ce fait n’est pas assez connu donc pas assez utilisé)- Une communication au
public sur les moyens de transports existant vers Lille, vers Tourcoing, vers Courtrai, vers Mouscron
** des parkings à proximité de chaque arrêt de La Liane comme par la suite auprès des arrêts de Tram train
J - Un volet Habitat – Voierie
**Sur le site commun une connaissance des programmes de construction avec les adresses de leurs promoteurs et des
calendriers de livraison.
** La connaissance des programmes de réhabilitation de logements
** La connaissance des programmes voierie des 6 prochains mois.
K - Un volet sécurité
**Coopération transfrontalière des services de sécurité (police)
** Coopération des services de sécurité incendie (Un Centre de secours est prévu pour la partie orientale du Territoire sur la
commune de Linselles
L - Un volet environnemental
**Une politique environnementale commune de traitement des eaux et de suivi de la qualité de l’air.
**Le développement d’un suivi harmonieux des plantations d’arbres pour améliorer la qualité de la ville à la campagne, tout
en veillant au curage des becques et des fossés.
M - Un volet contrat « jeunes »
** petite enfance : les différents moyens
**orientation des jeunes chercheurs de stages
**application de la charte d’insertion jeunes de LMCU
**favoriser les jumelages écoles (secondaires et professionnelles) et entreprises
** les maisons de Jeunes (Comines Belgique – Halluin – Mouscron- Tourcoing
** sur le site les adresses et permanences de toutes les Associations de jeunes du territoire
** Favoriser la création d’une coopérative de moyens pour MJC et Assoc
** Faire connaître les solutions aux problèmes des jeunes (expulsion familiales, santé,
** Etudier les possibilités cours rattrapage avant insertion
N - Un volet culture et sports
** Utilisation par les communes françaises des piscines de Comines Belgique et de Menin
** Utilisation concertée d’outils comme la maison de la musique (Utilys) à Comines F, la Maison de la culture de Comines B, la
piste de ski Ice Mountain,
** Utilisation des moyens d’expression théatrale : Tourcoing – Mouscron – Comines Belgique, Le Fil et la Guinde etc..
** Sur site commun connaissance des dates de représentation de toutes les manifestations
** Connaissance d’un calendrier des Expositions sur le Territoire
O - Dans le cadre d’Eurométropole les problèmes de deux langues différentes doivent être un défi
supplémentaire et collectif et non un obstacle.
** (en commençant par signalisation, affichage dans les magasins. tant en France qu’en Belgique).)
** invitation obligatoire des délégations de langue néerlandophones
** l’instauration d’une fierté des habitants de réaliser une
véritable expérience européenne
En annexe du Contrat du Territoire avec LMCU ; L’accompagnement d’initiatives utiles à la population
•
Santé
a- Coopération des services de santé de chaque côté de la frontière
** Sur le site les pharmacies de garde
b- ** Connaissance sur site commun des ambulanciers
** Gérontologie : Inventaire – par exemple en France Comines-Wervicq-Bousbecque- Linselles- Halluin- Roncq,
Tourcoing,
Aide à la Création d’un GIE pour organisation commune de loisirs, excursions, etc..
** Les Centres Eitzeimer : comment et quand faire appel à eux
Etc…
Il est évident qu’à cette phase de l’étude on ne peut que donner des suggestions d’orientations et que le contrat à
établir d’ici fin 2009 pour les prochaines années devra proposer des actions étudiées, concertées, , choisies et
réalistes (et non seulement incantatoires) à suivre…. (Le premier examen montre la richesse des pistes possibles
dans un tel contrat..).
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
26
Préliminaire : Nous avons été gênés par le fait que les représentants connaissant le mieux l’Armentiérois n’ont pu être présents à la Réunion Nous avons trouvé
le diagnostic dernière version très complet et nous avons porté nos remarques sur la partie du territoire mieux connue par les personnes présentes
NOM (actuel) DU TERRITOIRE : LYS
Compléments indispensables à
apporter
Thèmes à ajouter
Données chiffrées
spécifiques à ajouter
(+ source)
Pertinence découpage
du T
Suggestions
87000 habitants sur
116 km2
Paysage urbain = 21%
du territoire
(moitié Armentiérois)
La Lys seule ne peut être
considéré comme un
élément de cohésion
La Deûle est également
un élément pertinent du
territoire
Eclatement et recomposition
du territoire Lys vers
Trg d’une part et vers Lille et
Flandres d’autre part
Les communes belges ont
orienté leur urbanisation
vers la Lys (faux = voir plan
futur)
Non intégration des
immigrants outre
méditerranée alors que
Espagnols et Portugais
complètement intégrés
Aucun flux de
Armentières vers
Comines/Halluin
Les flux sont beaucoup
plus importants vers Lille ,
Tourcoing et la Belgique
Créer une politique de
l’accueil sur le territoire
Créer un outil d’anticipation
des mutations économiques
avec participation des
citoyens
Repenser le territoire comme un
tissu actif de la production de
richesses et non comme un
découpage
administratif.
Linselles et Bousbecque
sont orientées vers
Tourcoing mais en même
temps Lys Nord
métropole …
Favoriser le travail en
partenariat de toutes les
institutions responsables de
l’emploi
Inciter des projets
intercommunaux d’insertion
Les territoires se doivent d'être
complémentaire et non vus
comme rivaux
Forte polarité vers Lille de
Bondues-Mouvaux Marcq devenu
Quesnoy est orienté vers
MNO
Partie 1 – le territoire comme espace identitaire
Eléments de
cohésion du
territoire
C’est un territoire sans cohésion
Composé de deux sous territoire
distincts qui ne travaillent jamais
ensemble
Les habitants doivent pouvoir donner
leur avis sur la manière dont ils vivent
leur territoire
Repères
démographiques
A priori territoire vieillissant (selon
l’ADU)
Migration des CSP + vers péri urbain
avec type d’habitat en individuel
Notre territoire LMCU n’est pas un
véritable territoire vécu par la
majorité des habitants
La vallée de la Lys doit prendre en
compte le territoire de la ville
d'Halluin.
Connaissance des flux migratoires
avec la Belgique et avec les
territoires voisins sud
MNO et Tourcoing pour Vallée de
la Lys, vers Lille pour Armentières
Voir argumentaire
Géographie
administrative et
coopérations
intercommunales
Données
financières sur les
communes
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
27
2- inscription du territoire dans la dynamique métropolitain
Manque d’anticipation des mutations
économiques positives ou négatives,
ce qui engendre des mutations subies
et non accompagnées et une
intervention trop tardive auprès des
salariés et des entreprises
La Lys = Armentières et Comines
Trg = Tourcoing + Bondues+
Halluin + Mouvaux+ Roncq
L’offre du territoire :
services et
équipements
publics
Un sous territoire orienté vers
Tourcoing alors qu’Armentières est
orienté vers Lille et les Flandres
françaises
L’offre du territoire :
activités
économiques
Une partie des salariés vont travailler
en Belgique (surtout entreprises
capitaux flamands)
Les repères socioéconomiques
Le territoire oriental a la taille critique :
comment en faire un atout de
développement en s’inspirant des
modèles économiques flamands
MDE Lys N Metro
766 <25 ans –
438> 50 ans
La Lys 860<25 ans
507> 50 ans
Armentières
337<25 ans
140> 50 ans
Trg 1457< 25 ans
645> 50 ans
Constitution d’un groupe
projet de territoire pour
construire collectivement un
état des lieux et une vision
prospective de l’économie
connaissance exacte du
vieillissement
connaissance des flux
migratoires avec Belgique
Chercher à coupler une
industrie de production et de
commerce à l’économie
résidentielle
1 ML Lys Nord Met+
TCG
1 PLIE Lys N Met
1 PLIE Trg
Piscine Comines belg
Stations épurations
franco belges
Besoin de compétence,
d’autonomie et de
responsabilisation
Les entreprises ont été
écartées des MDE et ne se
sentent pas concernées par
elles.
Zones activité : Comines (2)
Linselles –
Nécessité de qualifier
le personnel premier
niveau
Halluin partie intégrante de la
Vallée de la Lys Historiquement et
économiquement
Le travail avec la Belgique
(Eurométropole) doit être pris en
compte comme une vraie
opportunité
Prolongation naturelle vers
Bousbecque et Halluin
Promouvoir une qualité de vie
Penser passage lignes transport
auprès des nouveaux lotissements
Renforcer l’appui du
territoire aux salariés, à leur
évolution professionnelle et
au développement de leurs
compétences
Faire évoluer l’attitude
culturelle par rapport à
l’entreprise, au travail et à
la formation
Faire de ce territoire une « ruche » où
les habitants se connaissent et
participent au développement du
territoire
L’offre du
territoire : habitat
Maison de l’emploi ….
Sur Comines, Wervicq, Linselles,
Bousbecque des projets de
lotissements importants.
Politique de logement
en liaison avec les
habitants
Longtemps contribution volontaire
au 1% logement de certaines
villes
Réserves foncières
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
28
Travailler sur l’habitat et son
adaptation aux personnes
âgées (territoire fortement
vieillissant)
Paysage semi rural
Lien avec le monde agricole pour
L’offre du
faire évoluer le métier dans le
territoire : espaces respect réciproque des métiers.
naturels et
ressources
environnementales
Ports de Comines / Deulémont
De Wervick (Belgique) de Halluin
Circuits pédestres et vélos
Exploitation des rives de la Lys
comme découverte milieu naturel
Sur Armentières = Prés du Hem
3 – Contribution de la métropole à la dynamique du territoire
Les politiques
communautaires
d’infrastructures et
de réseaux de
transport
Liane Comines / Lille
TER Armentières / Lille
Bus Comines/ Tourcoing
Les projets
d’équipements et de
services urbains à
impacts
métropolitains
Tram/Trains Comines Lille
Etudes jusque 2015
Aménagements vélos
Identification des
carences
Identification des
gisements
Réseau de pistes cyclables
mais faible pourcentage de
mobilité vélo (contrairement
aux belges)
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
29
4 – les moteurs de la contractualisation ( voir suggestions en annexe)
Anticiper
l’occupation future
du territoire
Promouvoir et pérenniser la qualité
des espaces et des services dans
les zones d’activité économique
Travail intense avec les Belges
Observation permanente
des évolutions
démographiques et des
évolutions socio
économiques
La Lys lien de Lille avec Anvers
et Gand « Port de mer »
Echange de bonnes pratiques
Les nouvelles
approches du
territoire : s’appuyer
sur les jeux
d’acteurs et la
gouvernance locale
Travailler en liaison étroite avec des
associations type Val de Lys
Entreprendre.
L’association Lys Nord Métropole
Repenser l’économie pour
diminuer l’exclusion.
Créer un processus
dynamique de
requalifications sociales et
professionnelles. PLIE
Favoriser le travail
de proximité en réseaux des
entreprises et commerces du territoire
Soutenir le commerce de proximité et
l’artisanat
5 – Récapitulatifs
Atouts
Eurométropole= vivre l’Europe de
façon privilégiée et expérimentale
Partie orientale = la ville à la
campagne
Un état d’esprit transfrontalier
existant et favorisant la réalisation
de l’Eurométropole
Faiblesses
S’appuyer à la fois sur
•
Association Val de Lys
entreprendre
•
Réseau des Maires Lys
Nord Métropole
•
Multitude ‘associations
Appartenance actuelle au même
territoire qu’Armentières
A souffert de la disparition d’une
grande partie du textile traditionnel
Faiblesse de formation d’une partie
de la population
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
30
Opportunités
Le travail en liaison avec la Belgique
Territoire expérimental de
l’Eurorégion
A cheval vraiment sur 3 Régions.
Qualité de vie
Possibilité de créer un élan
participatif de la population autour
d’un projet construite en commun.
Faire des deux langues un défi
supplémentaire et non un
obstacle.
Rechercher par tous moyens une
meilleure compréhension
(une grande partie de la
population actuelle du territoire est
de descendance flamande.
Le rapprochement de TCG permet un
rééquilibrage de la non
discrimination.
Menaces
Pertes de personnel qualifié attiré par
les Flandres ce qui entraine risque de
pénurie de personnel qualifié
Ne rien faire = mort… ou à défaut
villes-dortoir….
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
31
Les cinq projets que le Conseil de développement souhaite mettre en exergue pour le territoire
TERRITOIRE LYS
1er
2ème
3ème
4ème
5ème
Actions d'initiative
Réussir l'intégration
Lancer la zone transfrontalière
Favoriser la création d'une
Favoriser le développement
Développer zones
communautaire
Tourcoing/Vallée de la Lys
économique expérimentale
Liane bis
artisanat et commerce
industrielles /artisanales
pour développer emploi
Comines.Tourcoing-Unions
Faire connaître la réalité
Création d'habitat béguinage
Développement partenariat
Favoriser intégration
Aider les associations à
vie des communes du
pour personnes âgées
avec villes belges plans
dans les quartiers du
"travailler " ensemble
territoire par "portail"
et jeunes
culturels: sportifs
territoire
Création de "coopératives
Actions initiatives
locales
internet commun
de moyens
à plusieurs villes
Actions relevant de
l'assistance
Favoriser les
Insertion des demandeurs
Développer petits parkings
Développement foyers
Plans de Sécurité renforcée
économies d'échelle
d'emploi sur territoire
à proximité des arrêts de Liane
accueil pour personnes en
sur territoire
aux communes
tout en conservant
pour favoriser son utilisation
difficulté
service proximité
Idées du petit groupe, relatives à l'organisation de la concertation
Chaque membre du Conseil de développement est présent dans une ou plusieurs associations, mouvements, syndicats ;
Il se fait l'ambassadeur de l'idée de contrat de territoire dans la société civile et remonte les idées reçues
Il est aidé pour ce faire par un support réalisé par LMCU (power point, etc.…)
Points d'appui possibles pour fonder une gouvernance
Ne plus appeler "territoire" mais par exemple "Métropole Lilloise- Quartier de Tourcoing Vallée de la Lys"
Organiser des " Réunions de Quartier/LMCU "
Par journal LMCU tenir informer les réalisations des "autres quartiers"
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
32
TERRITOIRE EST
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
33
Terre de contraste - Territoire des 15 villages ou Terre de l'innovation
Eléments de réflexions
Terre de contraste, le Territoire-Est en est un exemple avéré de par sa constitution même, regroupant autour
d'une ancienne Ville Nouvelle, onze villages et une commune que l'on aurait autrefois appelé « ville
champignon ».
Or, au delà de la diversité structurelle et fonctionnelle de ce territoire, les enjeux et objectifs de chacune des
communes qui le compose, paraissent de ce fait, très contrastés, voire, pour certaines, opposés. Bâtir un contrat
de territoire pourrait paraître alors pari impossible.
Pourtant, lorsque l'on se penche sur l'histoire de Villeneuve d'Ascq, la Ville Nouvelle, est née de la ruralité.
Ses anciens villages, Ascq, Annapes, Flers Bourg ou Flers Breucq ont été et sont encore sur certains aspects de
la vie quotidienne, très proches des communes telles que Sainghin, Willems ou Baisieux.
On pourrait dire que quarante ans de développement urbain ont redistribué autrement les cartes. Mais ce
développement s'est réalisé à l'aune de l'innovation avec peut être de façon pas forcément affichée, l'idée de
« faire la ville à la campagne », de faire une « technopole verte », affichera le maire de Villeneuve d'Ascq
presque 20 ans après les premiers coups de pioche.
Aussi l'enjeu du Territoire-Est ne serait-il pas de composer un projet de territoire avec ces communes qui nous
rappellent la ruralité de celles qui ont composé la Ville Nouvelle, tout en montrant le chemin de l'innovation,
l'inventivité, qui a toujours été au coeur de son histoire.
Innovation, inventivité qui est repris par certains projets cités dans le diagnostic; elles participent de l'identité du
territoire et lui permettent de jouer pleinement son rôle au coeur de la Métropole à savoir:
-
Innover par une nouvelle façon de concevoir « l'habiter » et compléter le parcours résidentiel sur ce
territoire qui accueille déjà des modes d'habitat très divers: quartiers dits « ANRU », quartiers dits « Ville
Nouvelle » qui au demeurant innovaient dans les domaine de la construction, la composition urbaine, ...,
lotissements, coeurs de village,...
-
Mieux habiter c'est mieux vivre ensemble, dans un cadre agréable qui est déjà un des gros atouts de ce
territoire, avoir les équipements de proximité (commerces, transports en communs,...) dans la logique des
premières expériences de ce territoire qui fut le laboratoire d'écoquartiers avant l'heure.
-
Innover dans un nouveau rapport de l'université avec la ville et l'entreprise dans le cadre de l' « opération
campus » qui est l'occasion de développer des synergies entre l'université et le monde de la recherche
comme ceux déjà en place avec Lille 1 et la Haute Borne mais aussi avec les étudiants eux-mêmes et les
entreprises qui sont sur le territoire que cela soit sur les zones d'activités existantes ou dans le cadre des
opérations 1000 ha.
-
Profiter des nombreux agriculteurs sur tout le territoire pour innover dans le domaine de la distribution et
des échanges par la création comme à Tressin, d'AMAP (association pour le maintien de l'agriculture
paysanne) qui loin d'être un mouvement conservateur est une piste pour l'avenir d'un développement
durable, d'une agriculture efficace maîtrisée et peu consommatrice d'énergie. Par l'implantation même au
plus près des consommateurs, cela peut marquer une nouvelle façon de raisonner les échanges.
-
Innover en développant les rapports avec la Belgique certes, par la redynamisation du TER Lille
Tournai et le projet de tram train mais aussi, confirmant le festival Next (Rose des vents-Maison de la
culture de Tournai-Centre Buda de Kortijk), en impulsant un projet autour du tourisme transfrontalier
dans le cadre de l'Eurométropole.
-
La recomposition du secteur commercial de V2 et ses alentours en un nouveau secteur de coeur de
ville en lien avec le pôle culturel d'une part (Rose des vents, forum des sciences) et le Grand Stade
d'autre part. La centralité, certes, pour l'instant essentiellement fonctionnelle de Villeneuve d'Ascq est
un élément fondamental qui participe de l'identité de son territoire, même si la locomotive « centre
commercial-métro » n'a pas encore réussi à créer un véritable coeur de ville autour de ses
équipements existants comme le forum des sciences ou la scène nationale de la Rose des vents.
Ces derniers, pour l'instant, ne drainent, en effet, chacun leur propre « clientèle » que de façon
déconnectée du lieu où ils sont. L'enjeu est de faire de son centre ville un « pôles d'excellence coeur
de ville », tel qu'il fut salué au niveau national, non seulement parce qu'il restructure son centre
autour de ce quartier, d'habitat finalement majoritairement social, mais aussi parce qu'il pourrait être
innovant de vouloir transformer un centre commercial régional de statut « périurbain » à celui d'un
véritable coeur de ville. Alors que les villes de Tourcoing et Roubaix font venir un centre commercial
pour redynamiser leur centre ville, Villeneuve d'Ascq et le territoire Est veut transformer son centre
commercial déjà dynamique en un « Coeur de ville ». N'est-ce pas un véritable défi ? Challenge qui
pourrait faire acte dans l'histoire de la métropole et plus généralement dans l'Histoire de la Ville.
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
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TERRITOIRE DES WEPPES
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
35
PREAMBULE
Nous sommes relativement en phase avec le diagnostic, complet, fouillé, intéressant.
Cependant, il ne nous semble pas exhaustif, et dans la mesure où des équipements sont listés, cités… il nous parait important que tous soient présents ! Ou bien
on n’intègre pas de liste dans ce diagnostic !
Par ailleurs, il nous semble que la question des transports déplacements est peu abordée, notamment le positionnement de ce territoire par rapport aux plus
grandes infrastructures (A1 et A25) qui sont fortement mobilisatrices et en lien avec les dynamiques économiques et le « remplissage » des zones économiques
en projet.
A ce propos, le diagnostic nous semble manquer de hiérarchie et comprend même quelques incohérences : le territoire ne peut à la fois être les « JARDINS DE
LA METROPOLE » et vouloir à la fois développer de grandes zones économiques, et contenir les zones d’urbanisation habitat les plus nombreuses de la
métropole !!!
Le projet politique pour ce territoire est à dessiner de façon plus précise, afin de définir une identité encore plus forte pour ce territoire. Sur celui-ci en particulier,
le potentiel existe, on parle déjà du pays des Weppes, en lien avec les communautés de communes voisines. Le sentiment identitaire existe déjà.
De notre point de vue, l’identité de ce territoire est vraiment paysagère et écologique avec le développement d’une agriculture qualitative…et il nous semble qu’il
soit difficilement conciliable de proposer autant de grandes zones de développement d’habitat ou d’activités…
NOM DU TERRITOIRE : WEPPES
Compléments indispensables à apporter
Thèmes à ajouter
Données chiffrées
spécifiques à ajouter
(+ source)
Erreurs
à corriger
Partie 1 – le territoire comme espace identitaire
Eléments de
cohésion du
territoire
Repères
démographiques
Géographie
administrative et
coopérations
intercommunales
Données
financières sur les
communes
A Santes également, le passage à
niveau constitue une barrière (p2).
Apport pédagogique à envisager sur les variations
de la population par commune entre 90 et 99 : de
grandes disparités par commune.
Un vieillissement important et
nouveau de la population à
prendre plus en compte.
Les nouvelles zones
d’habitat qui
expliqueraient ces
évolutions
démographiques
contrastées ?
Au-delà du listing des structures
intercommunales voisines, il
serait intéressant d’évoquer plus
de possibilités de coopération ou
d’intérêt de voisinage…
La question du potentiel fiscal par commune
devrait s’amenuiser compte tenu de la TPU
perçue par LMCU. Quid des évolutions sur ce
plan ?
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
36
Compléments indispensables à apporter
Thèmes à ajouter
Données chiffrées
spécifiques à ajouter
(+ source)
Erreurs
à corriger
2- inscription du territoire dans la dynamique métropolitaine
Les repères socioéconomiques
L’offre du
territoire : services
et équipements
publics
L’offre du
territoire : activités
économiques
Des confusions entre emploi offert dans le
territoire et CSP des habitants, en lien avec le
positionnement plus résidentiel du territoire. Par
ailleurs, il est évoqué que la population est moins
qualifiée que dans le reste de la métropole, mais
le revenu des ménages est légèrement supérieur
à la moyenne ?
Manque l’institution Notre Dame à La Bassée. Par
ailleurs, le collège de Gondecourt, sur un territoire
voisin a un impact important pour les Weppes, et
celui-ci doit être évoqué comme une des
réponses pour les collégiens locaux (dans la carte
scolaire).
Détailler la phrase 2 du paragraphe 2.3.1.
particulièrement dense et peu explicite.
Sur le thème du commerce, il serait important
d’indiquer les difficultés que rencontrent les petits
commerces…
Préciser que quelques hardiscounters au Maisnil
attire fortement la population locale,
Par ailleurs il manque des commerces dans les
citations…
Développement en cours de marchés forains
dans certaines communes.
Epicerie Solidaire et Cap Entreprise : 2 actions à
valoriser.
Développement à intégrer sur la
question des personnes âgées
ayant de faibles ressources, part
particulièrement importante dans
ce territoire.
Un thème également à intégrer
qui concerne la question de la
mixité de la population du
territoire : malgré une production
importante de logements, le
territoire est resté relativement
mixte et cohérent, c’est sans
doute dû à la production de
maisons individuelles (MI) de
propriétaires qui génèrent cette
stabilité ? La MI, comme un
modèle de développement pour
les Weppes ?
Il existe plusieurs clubs
hippiques importants dans le
territoire, à Herlies et
Erquinghem.
Il manque également des écoles
de musique municipale, des
fanfares …
De la même façon que pour les
activités économiques, la
proximité du Pas-de-Calais influe
les dynamiques de l’habitat, ainsi
que d’autres domaines…
La partie p 13 sur l’histoire des
implantations industrielles est
intéressante, elle mériterait d’être
développé en précisant surtout la
situation actuelle.
P14, il conviendrait de
développer en détaillant les
structures économiques
existantes.
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
Part du logement
indécent, en lien avec les
personnes âgées aux
faibles revenus, et
propriétaires occupants.
Création de l’association
« Cœur de Nounou »
financée par les CCAS de
plusieurs communes +
AMA (Association des
Assistantes maternelles).
37
Sur le thème des équipements
sanitaires et sociaux, beaucoup
d’erreurs sont à signaler, ainsi que des
manques, comme les services
spécifiques à domicile à ajouter …
L’offre du
territoire : habitat
Logement indécent ou insalubre à identifier…
Questionnement sur l’état des
logements et l’insalubrité dans le
territoire, sans doute présente
dans les centres anciens de
plusieurs communes…
Questionnement sur le devenir de
l’économie des Weppes en voie de
tertiarisation ? Est-ce que cette
question est validée, partagée ? A
mettre en lien avec le développement
d’une agriculture de qualité à
promouvoir…
L’offre du
territoire : espaces
naturels et
ressources
environnementales
Lister les bailleurs sociaux
présents sur le territoire,
et leur poids en logement.
En ce qui concerne l’appel
à projets PLAI, quelles
sont les communes qui se
sont portées candidates ?
Manque les élevages
bovins dans ce chapitre,
alors que leur présence
est significative dans le
territoire, à la fois en ce
qui concerne la viande, et
la production laitière…
3 – Contribution de la métropole à la dynamique du territoire
Les politiques
communautaires
d’infrastructures et
de réseaux de
transport
Les politiques
communautaires
d’aménagement et
de renouvellement
urbain visant au
développement de
l’habitat et de
l’économie
Les projets
d’équipements et
de services
urbains à impacts
métropolitains
Le co-voiturage parait difficile : quelques expériences
ont déjà eu lieu dans le territoire …
Il est indispensable de clarifier la situation du territoire
et les perspectives à envisager en matière de
transports. Ce territoire ne peut fonctionner comme
les autres, étant donné son éloignement et le manque
d’infrastructures. Il serait pertinent d’être pragmatique
sur ces questions…
Réflexion à conduire sur la part que ce territoire
doit jouer dans les politiques de développement
urbain (habitat / économie) ? Ou développement
rural ?? Notamment en lien avec les transports
difficiles…
Est-ce que le logement pour étudiant pourrait
connaître ou non un développement dans les
Weppes ?
Ne faudrait-il pas songer au
développement de modes très
locaux de transport en commun,
type mini bus mieux adaptés à une
demande locale ponctuelle, et vers
du rabattement vers les gares … ?
Prévoir à proximité des gares de
nouveaux parkings adaptés.
Nouvelle vision et comptabilisation
des enjeux et objectifs pour ce
territoire ?
22% du potentiel d’extension
urbaine, mais sur les 302 hectares
recensées, seuls 41 hectares sont
situés dans un DIVAT. Ici plus
qu’ailleurs, la localisation proche
d’un DIVAT ne devrait-elle pas être
prioritaire ?
Nécessité d’une information locale
sur les aides de l’ANAH.
Quelle vision communautaire de la
question de l’hébergement. Il
manque 32 places dans le territoire.
Quel projet ?
Question concernant le
crématorium : il manque un
restaurant, un lieu d’accueil pour
les familles …
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
38
Compléments indispensables à apporter
Thèmes à ajouter
Données chiffrées
spécifiques à ajouter
(+ source)
Erreurs
à corriger
4 – les moteurs de la contractualisation
Anticiper
l’occupation future
du territoire
Les nouvelles
approches du
territoire :
s’appuyer sur les
jeux d’acteurs et la
gouvernance
locale
Sur la grande disponibilité de foncier
dans ce territoire, il semble que les
points de vue locaux soient différents
… de celle de LMCU…
Réflexions sur l’enjeu majeur que représentent les
zones d’extension urbaine pour le territoire ?
En ce qui concerne les formes d’habitat
innovantes, évoquées dans le diagnostic, il est
nécessaire de préciser et de mobiliser sur ces
questions : quelles formes d’habitat innovantes ?
La question de l’information et de la
sensibilisation des populations locales : élus,
agriculteurs, habitants aux différentes
problématiques de développement durable,
transports, habitat …
Relations à contractualiser avec
les élus du Lensois notamment
sur le thème économique …
Mise en place d’une nouvelle concertation locale.
Comment partager la vision ?
5 – Récapitulatifs
Atouts
En ce qui concerne le sentiment
d’insécurité, il faudrait relativiser, en
tout cas, cette question n’est peut-être
pas à insérer dans les « faiblesses du
territoire »… ?
Faiblesses
Opportunités
Menaces
A part avec cet item sur le sentiment d’insécurité, nous sommes tout à fait en phase avec la conclusion du diagnostic pour le territoire des Weppes, mais qui
peut paraître un peu « décalé » avec ce qui précède …
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
39
Synthèse :
Pour les Weppes, comme pour les autres territoires communautaires, il est impératif de réfléchir de façon transversale et de prendre en compte
simultanément les 3 piliers que constituent les transports déplacements, l’économie et l’habitat.
Nous considérons comme prioritaires toutes les questions et projets en lien avec les déplacements (en rouge à suivre les projets proposés par le
groupe de travail), en raison de l’enclavement du territoire entre les infrastructures parallèles du canal, de la voie ferrée et de la RN41, de la saturation de
l’axe RN41, de l’absence d’un réseau ferré de desserte locale efficace :
-
Projet de développement du tram-train sur le réseau ferré existant ;
Création de parkings adaptés près des gares entre La Bassée et Haubourdin ;
Création des pôles d’échanges de La Bassée et Don Sainghin ;
Mise en place de la ligne à haut niveau de services Lille-Loos-Haubourdin ;
Mise en place de modes de transports adaptés aux besoins locaux ;
Travail de concertation sur la question des déplacements ;
Etudes pour le traitement des passages à niveaux, voire enterrement de certains d’entre eux.
Les autres projets déjà connus localement et qui concernent l’amélioration des liaisons routières, des échangeurs ou autres projets routiers vient en tout
dernier lieu de notre point de vue …Certains développements de modes doux nous semblent trop segmentés : il est bon de favoriser le partage de la
voirie, développement plus harmonieux.
L’enjeu pour le territoire des Weppes est de trouver une vraie alternative aux seuls déplacements en voiture, et quels que soient les projets
habitat ou économie … Pour cela, en lien avec les futurs pôles d’échanges, nous préconisons par exemple la mise en place de modes de transports
adaptés aux besoins locaux (bus de petite taille par exemple, mais aussi dispositifs de co-voiturage …).
Afin de définir précisément les besoins locaux sur cette question des transports, la société civile représentée au sein du Conseil de développement
pourrait travailler avec les populations locales sur ce thème : lien avec les dispositifs de micro PDU à renouveler sur ce territoire ??
L’économie est le second axe prioritaire. Nous ne croyons pas du tout possible de travailler au rapprochement de l’emploi des zones d’habitat pour
diminuer les navettes domicile-travail. En matière de développement économique, il nous semble que la vocation des Weppes est majoritairement le
développement du maraîchage, de l’horticulture, de l’agriculture, ainsi que tout ce qui touche aux espaces naturels. L’élevage, peu cité dans le diagnostic est
également un créneau à préserver sur ce territoire.
Sur ce thème, c’est bien la réussite des projets en lien avec l’identité des Weppes qu’il faut viser :
- Campagnes lilloises ;
- Promotion du commerce de proximité ;
- Lancement d’une étude adaptée pour mesurer les besoins locaux en matière de commerce de proximité ;
- Mobiliser les grands groupes (Auchan…) pour développement d’une offre nouvelle adaptée …
- Partenariat avec les agriculteurs à poursuivre sur les questions de qualités paysagères, agricoles et environnementales – sur ce thème, la société
civile pourrait être mobilisée ;
- Développement de cahiers des charges qualitatifs sur les zones d’activités économiques ;
- Communication sur le Parc de la Deûle vers les habitants locaux qui connaissent peu.
Avis du Conseil de développement sur les diagnostics des Contrats de territoires – 20 mai 2009
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L’enjeu pour ce territoire doit être de développer une image d’excellence dans le domaine de l’économie agricole. Pour cela, il est impératif que
les entreprises qui vont se localiser sur les futures zones d’activités aient un lien avec ce thème…
Enfin, l’habitat est le troisième pilier du développement des Weppes, qui doit impérativement être pensé de façon cohérente avec les deux autres
grands champs du développement de ce territoire.
Pour cela, il est important d’avoir une vision territoriale de ce développement, et en particulier articuler la question des transports déplacements à celui de
l’habitat. Déplacement et habitat plutôt que emploi et habitat !
Si ce territoire est destiné à porter une part aussi importante des projets habitat de la métropole, il est impératif de les discuter à une échelle
intercommunale, et de privilégier les communes desservies par la voie SNCF et de freiner le développement des communes les moins bien
desservies …Des projets existent déjà comme par exemple à Wavrin, Salomé et Sainghin-en-Weppes. Ces projets doivent faire l’objet d’une analyse fine
pour favoriser la densité la plus importante possible…
De même, la production des logements locatifs sociaux doit également être plus appropriée possible, et certaines communes concernées par l’article 55 de la
loi SRU ne sont pas propices à de la construction de nouveaux logements sociaux la mise en place de modes de transports adaptés aux besoins locaux, les
locataires de ce type de parc étant peu mobiles. Ou si un parc se développe dans ces communes, il est indispensable d’y articuler des transports collectifs
adaptés…
Dans le domaine de l’habitat, les différents projets que l’on peut lister par priorité :
- Développement adapté des grandes zones habitat proches des gares ;
- Accentuer la production de logements locatifs sociaux bien placés (dans les DIVAT) ;
- Lutte contre l’indécence de certains logements de personnes âgées dans les bourgs ;
- Information des aides de l’ANAH dans le territoire – sur ce thème, la société civile pourrait être partie prenante ;
- Idée d’un permis de louer communal, afin de lutter contre le découpage abusif de fermes et la mise en location de logements non conformes ;
- Développement de structures d’accueil de jour pour les personnes âgées : c’est le seul type de structure qui semble manquer sur le territoire des
Weppes.
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