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Panorama de l'Actualité Africaine Divers media Bujumbura, Burundi, 2009-08-27 (Burundi Réalité) - Untitled 2 Panorama de l’Actualité Africaine 3 millions de USD pour l'exploitation du gaz du lac Kivu (Xinhuanet 25/08/2009) Le ministre congolais de l'Environnement et de la Conservation de la nature de la République démocratique du Congo (RDC), José Endundo Bomonge, a annoncé lundi à Kinshasa que l'exploitation du gaz du lac Kivu est désormais possible grâce aux 3 millions de dollars de la Banque mondiale. "Il n'y a plus de raison de trainer encore pour l'exploitation de ce gaz étant donné que les technologies sont connues et établies scientifiquement", a exprimé M. Endundo au cours d'une conférence qu'il aminée lundi à Kinshasa sur le lac Kivu "risques écologiques et potentialités économiques". Selon le ministre congolais, le dégazage du méthane s'impose et qu'il faut l'exploiter afin de permettre aux populations de Kivu, du Rwanda et de l'Ouganda de bénéficier des possibilités comme l'électricité, l'eau potable et le développement économique. Cette position du ministre est confirmée par les scientifiques qui estiment que l'extraction et la valorisation de ce gaz constitueraient un facteur déterminant de développement énergétiques pour toute la région en luttant contre la déprestation. Les orphelins de Bongo se disputent le pouvoir (Le Figaro 25/08/2009) Les Gabonais redoutent que la disparition de leur ancien président marque la fin d'une cohabitation sans vagues. Le Gabon est sens dessus dessous. Pendant plus de quatre décennies, ce petit pays d'Afrique centrale a vécu sous le joug tranquille et anesthésiant du président Omar Bongo. Sa mort brutale en juin dernier laisse un État un peu effaré face à une succession, qu'Omar Bongo lui-même avait toujours refusé d'évoquer. Lundi, alors que les premières cartes électorales étaient distribuées pour la présidentielle du 30 août, le Gabon est sorti lentement de sa torpeur pour s'inquiéter de l'avenir. „C'est le premier enjeu de ce scrutin. Le Gabon peut-il vivre en paix sans Bongo ?«, affirme un diplomate africain. La campagne électorale qui se termine n'a rien fait pour rassurer les Gabonais. Entre les 23 prétendants, les rivalités ont été vives, renvoyant au passé le temps où les tensions politiques étaient rares, et se réglaient le plus souvent à l'amiable dans les salons cossus du Palais des bords de mer. Les polémiques se sont succédé, à commencer par celle concernant la liste électorale. Publiée officiellement le 18 août dernier, elle recense 813 164 inscrits, un chiffre immédiatement dénoncé par nombre de candidats. „C'est vrai que pour un pays de 1,5 million d'habitants plutôt jeunes cela paraît important. D'autant que l'an dernier, pour les élections locales, on ne comptait que 700 000 électeurs«, détaille, prudemment un universitaire de Libreville. Si Alain Joyandet, le ministre français de la Coopération, estime „que le scrutin se prépare dans les meilleures conditions«, l'opposition se montre nettement moins mesurée : „La liste électorale est fausse. Selon les ratios internationaux, il faudrait une liste comptant quelque 500 000 électeurs«, juge le candidat, Zacharie Myboto. Longtemps au cœur du pouvoir, l'homme soupçonne par avance des tentatives de fraudes en faveur du fils du défunt président, Ali Bongo. Quinquagénaire rondelet, Ali Bongo a écrasé la campagne et se place en favori à la succession. Riche, il fut le seul ou presque à pouvoir se permettre d'inonder le pays d'affiches et de gadget électoraux. Il a pu aussi compter sur l'appui du Parti démocratique gabonais (PDG), à la tête de l'État depuis quarante ans et redoutable machine politique. Règlements de comptes fratricides Le PDG peine pourtant à „vendre« son poulain. Ali Bongo souffre d'une réputation sulfureuse qui mine durement sa popularité. On lui reproche les sources floues de sa fortune et des rumeurs l'accusent de n'être que l'enfant adoptif d'Omar Bongo. Ses supporteurs considèrent pourtant sa victoire comme acquise. Seule certitude, Ali Bongo est l'homme à battre. L'élection, qui ne comporte qu'un tour, très ouverte, a tourné au „tout sauf Ali«. „Ce n'est pas anormal. La plupart des rivaux sérieux d'Ali Bongo sont eux aussi très impliqués dans le système mis en place par Omar Bongo où ils ont eu des postes clés. Ils n'ont donc aucune raison de critiquer des dérives du passé«, explique un observateur. Dans ce contexte les mots d'ordre de campagne ont souvent viré aux règlements de comptes fratricides. La candidature surprise d'André Mba Obame, indéboulonnable ministre de l'Intérieur d'Omar Bongo en est le meilleur exemple : il a longtemps été considéré comme le „frère« d'Ali. Casimir Oyé Mba, ancien premier ministre, a martelé son refus d'une „succession dynastique«. Dans cette liste, Pierre Mamboundou, opposant depuis 1989, apparaît presque comme une exception. En filigrane de ce combat de personnes, se dessine celui des différentes ethnies que chacun d'eux entend incarner. Jamais franches, les allusions aux origines des candidats se font néanmoins de moins en moins discrètes au fil des semaines. Au risque de ranimer des querelles que le feu président avait su faire taire à la faveur de „cadeaux« et d'alliances improbables. Omar Bongo disparu, une élection aux résultats constestés achèverait sans doute de mettre à bas cette calme cohabition et mettrait la paix gabonaise en danger. Réunion au Mozambique pour tenter de finaliser la transition (France 24 25/08/2009) Quatre leaders malgaches, dont le nouvel homme fort de l'île, Andry Rajoelina, et le président destitué Marc Ravalomanana, doivent se retrouver au Mozambique afin de déterminer la répartition des postes-clés au sein de la transition. Le nouvel homme fort de Madagascar Andry Rajoelina et trois ex-présidents se retrouvent mardi au Mozambique pour tenter de régler leur dernier mais profond différend afin de sortir le pays de la crise: la répartition des postes-clés au sein de la transition. Lors de ce deuxième sommet de Maputo, M. Rajoelina, son rival Marc Ravalomanana et les anciens chefs d'Etat Didier Ratsiraka et Albert Zafy devraient discuter jusqu'à mercredi de ce point d'achoppement qui n'avait pas été réglé lors de la signature, sous médiation internationale, de l'accord de Maputo le 9 août. Ces nouvelles négociations pourraient cependant prendre plus de temps que prévu en raison des exigences de chacun. "Seize jours après la fin du premier sommet, il y a eu peu ou pas d'échanges entre les délégations et beaucoup de surenchères" entre elles,a expliqué à l'AFP une source proche de la médiation. Plusieurs postes, notamment celui de Premier ministre et de président de la transition, sont très prisés par les différentes mouvances politiques. Les quatre hommes ont jusqu'au 9 septembre pour mettre en place le gouvernement d'union nationale, les deux chambres législatives et les autres organes de la transition, selon l'accord de Maputo. Le but de cette transition est de sortir le pays de la crise débutée en janvier avec l'organisation d'ici fin 2010 d'un référendum constitutionnel ainsi que des élections présidentielle et législatives. Le premier sommet de Maputo a également permis, après plusieurs mois de négociations, de régler la question du retour de M. Ravalomanana, un des principaux obstacles à la transition. Le président évincé, qui vit en Afrique du Sud, a accepté de ne retourner à Madagascar que lorsque "la situation (serait) favorable". Les poursuites judiciaires à son encontre ont également été levées. Lâché par l'armée et sous la pression de la rue, M. Ravalomanana avait été contraint le 17 mars de remettre ses pouvoirs à un directoire militaire qui les avait immédiatement transférés à son rival Rajoelina, le maire d'Antanarivo. La communauté internationale réclame depuis lors le retour à l'ordre constitutionnel dans ce pays de l'océan Indien.