Les métamorphoses deI`écit, de largile à l`ordinateur
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Les métamorphoses deI`écit, de largile à l`ordinateur
deI'écit, delargile à l'ordinateur Lesmétamorphoses d'âbord lèncéeds une pâssionnânte enquêtesù les représentatioN - discemablesà l'ùièreplù .lesplDsùcieN sysrem$ d ecntureluDcertarnmDo()nâu- I eù qui utilisent D ordi' nateur virtuellement toutlemonde panament : qùelquechosea chûgé dânsles naniàes de penser, d'écrire et de tràvaillq depuis que cesmÂchinessesont imposées. On pùle banalenent d'efâcâciÎé, de nettetéoù derâpidité, en soupçoûnet une mutadon plus profondeet plus subtile.Comunicâ_ immétion accrue,trùsmissions diâtcs,voilà l'apparence.En dessous,quelleùodificadon ? Châon a prcssenti,ù joùr o'r I'aùtre, un bouleversement secret,infiniment moins rcpérâ' ble. Evidùt, et mâlgré tout.lifflcile à cerner.Cherchântà le dôrire, on ne trouve rien de clair. Àucln constatdéùil on sepeF sùadga Cêtle ûompé. Encore de8histoiles qu'on Beraconæ. Depuisque tut inventéel'éditure,les hùmâins trâcen! lisoq archivent,transmenent, mémo dsent Lesoutils charyent. t es opéràtionsdemeurent.L'instrunen ne touche pâs à l'6sentiel, ClarisseHenemchmidt com- re ne correspondentpasaumeine prlEâgemental.- Dis'moicxom dùs quern DveÉ gnpruque,gl9 raicomentru ndss,Leis rBotrdapourmi lesrappor.sotre chæ€sdu monded ôoses du langâge, - telle e$ sa@nvictionfondâaie. Spéciâlistede l'Oiient mcien, clari€se Herrenschmidt s'est nde soiptùâile et lâ comptâbiliÉ o partie double,cefÀbdeutra' jet permet d'ùtlaoi cequebouleversentnos ordiûâteurs.Àvec exJqécrire devientune opârtion condùite avecun objet indùsûiel fidr"E;Ëp"*é".àhla;s* I estm6enmw ep uneecntre I complexe,qu1ûdsfone en syXabtæ.un auft pù ledisposi-, impulsionsélectriquescodéestoutes 16 lettres,images,instnctioN tifâlphnbaiqùe. Une fob inven qosraphiques. Pour que lâ pase ée c€ttedéconposition son par sor! et la traNcription delerr successionpaf lejeu desvoyeneset consonnes,aucte aùtre invenLângrre, nombre, code tion ne dent plùs boulaefter là deClùisseHùrenschmidt prenière ( Éolûtrbn €Îdpni qud ) inauguréepât le fâit même -Gôllimrd, 1 Bibliothèqùe desscièn@8 de rendrc visjble 1âlùsue. Une seconderûolùtion noùsddione visible, un imens'oul're Àvec1âvisibilité desnorn selravail cachédeh machineest bres,colmençmt par lâ séâtion ùécessâire,qui codelesdoDnées despronières nonnâies fràppées,puis f inrcntion deschifdel'urilisateù en nombrcset ces fres,débouchânt,via l'économie Prilcipale éffangdé : pâges, et l'àlgèbre,sur la nathénaiisâphrases,mots. leftres n'elistot à l'éûan que conne siml acres, La demièrc révolûiôn 6t ælle ânif icesreconstituéssur lesquels du codeinformatique. Depuisleg nous interenons (pouÎ àjoùter, trâits creusesdùs l'argile par les suppnmer, modifier) comne s'il Hittites et lesbulles scelleesutilisæsà SNq o passantpar la mon- s'agissaitdelextes ( en dur '. J,'il,'"--;*[* Noûs âûns souslesyeu la repré sentârionvirtuelle d'une page imprimée où nou éoirnns, d emblée.Noussomnesâinsicome qui deplâin-piedddsun espace aunefois érâit le point d'âboulissementd'une longùe châîne d'opâations semi anisânâles. Cetteconfi$ion permaente du vinuel et dù réel n'est pâsle ser paradoxedel'écnn. L'inforhâtique suppose,finalement, que toute question puisserecevoirune réponse< oui , ou < non ). Tout problèmeest ùe altemâtive, et l'une ou l'autre de det[ solutions doit convenir. tæmoi$ qù'on puissedire est qu'il n'en allail pas ainsi auûefois...au trps delâ penséehunaine dassique, celle qui avait coùreâvènt que le.s machinesne s'enmêlent. Quel âvenir seproÊle dos cet interminable jeu des apparences, ceneécriture que noûs ne traçons plùs diredement de noûe main, qùi coun seuledâm 1âlésère lùrninosité, Diforne et pâle;de ' l'écrân ? Noù prépare't elle un mondeà sonimage,ltuseet réEoe- clêiré, sDs âspéntéconlne sâns nùit ? Faut-il aù cofiraire en attendreùnc violencetrès ùcien' ne, inconfôlable, comne si des tonires de sùs et de larmes,qui ne rouvqlt plus leur plncesur aucun éao. de!âienr soudain rerornDelstrrresqsagesr E.rm-l ciendiolosuedel àne avecelle- f neme. commePlalorldcnom- | mait la pensée,est'il inéluctable-| nent déchiré,à l'ærù, âvecl'in' terconndion permùente, par I'imption continue du ftâcâs du nonde ? voilàdes questionsqui peùvent sembler obscùe6, presque en toùt câs, confuses.Personne, ne saurait y répondrê âvecceûtude-Ia plupan de ceu qui se serert d'ordinateurs ne seles posent pns. Les écârter d'emblée commenon Pemnenresserârenr mâlgrétoùt une graveerreur.ll sepoùrrait que notre avenir leur L'é.rit, lesnachines, ressemble. les réseau, le sursissement du futur, roùt a partie liée, désor nais, pour te neileur conne