2013 - Banque Centrale de Madagascar
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2013 - Banque Centrale de Madagascar
Commission de Supervision Bancaire et Financière Madagascar MOT DE LA PRESIDENTE DE LA COMMISSION DE SUPERVISION BANCAIRE ET FINANCIERE (CSBF) En 2013, le nombre des établissements de crédit en activité n’a connu aucun changement. Le secteur bancaire au sens large est composé de onze banques territoriales, de cinq établissements financiers et de trente et une institutions de microfinance. En dépit de la persistance de la crise socio-politique à Madagascar, le secteur bancaire a pu améliorer la rentabilité de son exploitation en enregistrant un bénéfice net de 136,5 milliards d’ariary contre 104,6 milliards un an auparavant. Le total du bilan s’est accru de 2 p.cent pour se chiffrer à 6 000,9 milliards. 462,9 milliards de crédits supplémentaires (soit +17,7 p.cent) ont été distribués avec un encours de crédits bruts à la clientèle de 3 074,1 milliards à fin 2013. Les dépôts collectés se sont maintenus autour de 4 600 milliards en fin de période. L’industrie de la microfinance continue à se développer malgré une conjoncture économique difficile. Le résultat net du secteur affiche une tendance à la hausse avec un bénéfice de 7,9 milliards d’ariary à fin 2013, soit une amélioration de 27,4 p.cent, quoique à un rythme moins rapide qu’en 2012 (+31,9 p.cent). Les crédits octroyés et l’épargne collectée ont respectivement progressé de 21,6 p.cent et de 27,2 p.cent en un an. Sur le plan prudentiel, les établissements de crédit ont en général respecté les normes en vigueur. Néanmoins, une attention particulière de la part de l’autorité de supervision bancaire a continué d’être portée sur certains établissements qui n’ont pas satisfait aux exigences réglementaires. Et la modification de la géographie du capital d’une banque intervenue en 2013, consécutive à la cession de la participation d’un groupe bancaire international, a abouti à l’adoption de nouvelles dispositions en matière d’actionnariat et de contrôle des banques de la place. Par ailleurs, afin de renforcer l’efficacité de la surveillance des banques systémiques et des groupes bancaires transfrontaliers conformément aux principes de Bâle, la coopération de la CSBF avec les homologues étrangers a démarré avec la tenue de collèges prudentiels relatifs aux groupes bancaires State Bank of Mauritius (SBM) et Mauritius Commercial Bank (MCB). Avec l’émergence du mobile money et de nouveaux modèles d’affaires innovants et technologiques, la Banque Centrale de Madagascar a adhéré à l’African Mobile Policy Initiative (AMPI). Cette coopération régionale permettra de conforter le processus d’inclusion financière à Madagascar compte tenu de sa superficie et de l’insuffisance d’infrastructures. Des acteurs majeurs et incontournables, tels que les trois opérateurs en téléphonie mobile établis à Madagascar, sont appelés à assumer de nouveaux rôles prépondérants dans le développement économique du pays. Dans le cadre de sa mission et de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de la Finance Inclusive (SNFI), avec une optique d’intégrité et de stabilité financière, la CSBF s’aligne à cette nouvelle donne pour la mise en place d’une règlementation à la fois sécurisante, favorable à la fourniture de services financiers de qualité, pérennes et accessibles à moindre coût à la majorité de la population insuffisamment soutenue en terme de bancarisation. Telle est sa nouvelle contribution au développement humain durable de la nation à l’heure actuelle. En somme, malgré la fragilité de l’économie nationale, les performances réalisées par le secteur bancaire sont globalement satisfaisantes. Confrontée à de nouveaux défis, la CSBF a redoublé d’efforts en matière de supervision. Avec une optique de modernisation du cadre juridique et institutionnel de la finance, la mise à niveau de la réglementation bancaire par rapport aux normes internationales figure parmi ses engagements pour les années à venir. Vonimanitra RAZAFIMBELO Gouverneur p.i. Banque Centrale de Madagascar Sommaire Composition de la Commission de Supervision Bancaire et Financière ………………………………..……… Organigramme du Secrétariat Général ………………………………………..................................................................... Chiffres clés de l’exercice ……..……………………………………………………………………………………...…................. Liste des abréviations ……………………………………………………………………………………………….......................… 6 7 8 9 PREMIERE PARTIE : SUPERVISION DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT …………………………… 10 1.1. CADRE LEGAL ET REGLEMENTAIRE REGISSANT LA PROFESSION BANCAIRE A MADAGASCAR ………………...................................................................................................................................... 1.1.1. CADRE LEGAL GENERAL ………………..…………………..…...…………………………………..……….…. 1.1.2. CADRE LEGAL SPECIFIQUE …………………..………..………….………………..…...…………………….…. 1.1.3. CADRE REGLEMENTAIRE …………………..……...…..………….………………..…...…………………….…. 1.2. CADRE INSTITUTIONNEL DE LA SUPERVISION BANCAIRE ………………………………..................…….. 1.2.1. ORGANE DELIBERANT ………………..…………………..…...……………………………….……..……….…. 1.2.2. ORGANE EXECUTIF ………………..…………………..…...…………………..……………………..……….…. 1.2.3. RELATIONS INSTITUTIONNELLES ………………..……………………..……………………………..……….…. 1.2.3.1. Associations professionnelles ………………………………………………………….………….. 1.2.3.2. Relations avec les partenaires techniques et financiers ……………………………………….. 1.2.3.3. Relations avec les homologues …………………………………………………………….…….. 1.3. DOMAINE DE LA SUPERVISION DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT ………………………………........ 1.3.1. STRUCTURE DU SYSTEME BANCAIRE ………………..…………………..…...……………………………….…. 1.3.2. ACTIVITES DE REGLEMENTATION ………………..…………………..…...……………………………….……... 1.3.2.1. Réforme de la loi sur le blanchiment d’argent ………………………………………………..….. 1.3.2.2. Projet de loi sur les transactions électroniques et cadre régissant le commerce 10 10 11 11 12 12 13 13 13 13 14 14 14 15 15 électronique ………………………………………………………….………………………..…….. 1.3.2.3. Texte juridique ayant un lien avec la cybercriminalité ………………………….….………….... 1.3.2.4. Auto-évaluation par rapport aux principes fondamentaux révisés du comité de Bâle ………. 1.3.3. AGREMENTS ET AUTORISATIONS ………………..…………………..…...……………………………….……... 1.3.4. CONTROLE SUR PIECES ……………………………….........................................................................................….. 1.3.4.1. Qualité de l’information …………………………………..……………………..…………… 1.3.4.2. Respect des normes prudentielles et de gestion …………...…………..…....…...………... 1.3.4.2.1. Quelques anomalies ont été observées auprès des banques et établissements financiers ………………………………………………………………………………... 1.3.4.2.2. Des IMF n’ont pas respecté certaines normes en vigueur ………………………… 1.3.4.2.3. La CSBF continue la notation trimestrielle des banques ………………………….. 1.3.5. CONTROLE SUR PLACE ………………………………............................................................................................... 1.3.5.1. Les missions réalisées …………………………………..……….………………………….. 1.3.5.2. Les constats et les recommandations qui en ont découlé ………….………..…………...... 1.3.6. SANCTIONS INFLIGEES AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT ………………………………........................................ 15 15 16 16 16 17 17 17 21 21 22 22 23 24 DEUXIEME PARTIE : ACTIVITE DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT………………………..…. 2.1. VUE D’ENSEMBLE …………………………………….………………………….…………………………………………...... 2.2. BANQUES ET ETABLISSEMENTS FINANCIERS …………………………………….…….……………………...... 2.2.1. STRUCTURE ………………………………………………………………………………………….…………… 2.2.1.1. Le paysage bancaire n’a connu aucun changement …………………...………………….…… 2.2.1.2. Le réseau bancaire a continué de se développer …………..………………....…….….….…… 2.2.1.3. L’effectif du secteur s’est étoffé ……………………………..…………………………….…..….. 2.2.2. BILANS ………………………………………………………………………………………….……………...… 2.2.2.1. Les activités bancaires progressent de façon continue ……………………...……...………… 2.2.2.2. Les dépôts de la clientèle ont affiché un repli ………………………..…………………………. 2.2.2.3. Les fonds propres disponibles se sont renforcés …………………………….……….….…….. 2.2.2.4. Les crédits à la clientèle ont augmenté à un rythme soutenu …….…………………..…...….. 2.2.2.5. La trésorerie a baissé ……………………….…………………..………………………………… 2.2.3. HORS BILANS …………………………………………………….…………….………………...………………. 2.2.4. COMPTES DE RESULTAT …………………………………...…….….…………………………..………………. 2.2.4.1. Le Produit Net Bancaire s’est amélioré ………………………………………………….…….... 2.2.4.2. La charge nette du risque a encore régressé ….……………………..………………………… 2.2.4.3. Le résultat opérationnel a nettement évolué ……..…………………..…………………....…… 2.2.4.4. Le résultat net du secteur a poursuivi sa progression ………………...…....……..….…..…... 2.3. INSTITUTIONS DE MICROFINANCE …………………………..………………….…….…………..…........................…... 2.3.1. STRUCTURE ………………………………………………………………………………………………….…… 2.3.1.1. Le paysage de la microfinance reste inchangé ……………………..……………………….…. 2.3.1.2. L’effectif du personnel augmente ………………...………………………..………….….….…... 2.3.1.3. Le nombre de membres s’élargit ……………………….…....……….………..……….…..…… 2.3.2. BILANS …………………………………………………………………………………………..……….………. 2.3.2.1. Les activités des IMF continuent à se développer ……………….………………..…..….....… 2.3.2.2. Les dépôts se sont renforcés ……………………………………….……………………………. 2.3.2.3. Les crédits à la clientèle évoluent à la hausse …………………………..……………………... 2.3.3. COMPTES DE RESULTAT …………………………………………………………………………....……...….… 2.3.3.1. Le Produit Net Bancaire a connu une évolution ……………………….……………..…..….… 2.3.3.2. Le résultat opérationnel a poursuivi sa croissance ……………………….…….………..….… 2.3.3.3. Le résultat net s’améliore ………………………………………….......……..……………..….… 25 25 26 26 26 26 27 28 28 30 32 33 35 37 38 38 39 39 39 40 40 41 41 41 41 41 43 44 47 47 48 48 ANNEXE……………………………………………………………………………………………………... 50 Composition de la Commission de Supervision Bancaire et Financière à fin 2013 La Commission est composée de : Membres ès qualités le Gouverneur par intérim de la Banque Centrale de Madagascar, Président, Madame RAZAFIMBELO Vonimanitra, Directeur Général le Directeur Général du Trésor, Monsieur ROBIMANANA Rivomanantsoa Orlando Membres désignés un membre désigné par le Ministre chargé des Finances, Monsieur ANDRIAMBELO Mamy Lesth un magistrat désigné par le Premier Président de la Cour Suprême, Madame RAHARISOASEHENO Injaikarivony Personnalités nommées pour leurs compétences en matière bancaire et financière et pour leur honorabilité Madame RAKOTO Harimino Oliarilanto, Enseignante en comptabilité et finances à l’INSCAE, Directeur Administratif et Financier de l’lNSCAE Monsieur RAVELOMANANA Mamy Raoul, Professeur agrégé en sciences économiques, spécialiste de la finance des marchés Monsieur RAKOTOVAO Rivo, Conseiller technique du Ministre des Finances et du Budget 6 Commission de Supervision Bancaire et Financière Organigramme du Secrétariat Général à fin 2013 Secrétariat Général RAKOTONDRAMANGA Jules Théodore, Secrétaire Général Direction de la Réglementation et des Etudes RASOARILALA Sylvia Monique, Directeur RABIBISOA Nirhy Henintsoa RABEMANANORO Faniry HARINAIVO Voahangy Eliane RAKOTOARISOA John Bernard Direction de l’Inspection des Etablissements de crédit RAKOTOMIZAHO Eric, Directeur Chef de mission RAMILISON Rijamamy Thierry Adjoints au Chef de mission RANAIVOARIVONY Hanitriniaina RAMIANDRISOA Richard Inspecteurs ANDRIAMANANA Fabien Liva RAMANGASON Maria Direction du Contrôle sur Pièces RABEANTOANDRO Lala, Directeur Département Secteur Bancaire RASOANIRINA Lanto RANDRIANARISON Miarinjarasoa RANDRIAMANANA Reine Virginie Département Secteur Microfinance RAKOTOARIMANANA Tahiry Ny Aina RAMILISON Riana Lalaina ANDRIANTSIROFOMANIRAKA Ramananjatovo Méthodes et Procédures RABARISOA Volatiana, Directeur ANDRIAMAHENINA Voahangy RAZAFINDRABE Dina RAMAMPIANDRA Vololontiana Unité Projets RAMANANDRAIBE Stéphane RAZAFIMBELO Bruno 7 Chiffres clés de l’exercice Environnement économique Rubriques Produit Intérieur Brut à prix courant (en milliards d’ariary) Taux de croissance réel du PIB Inflation moyenne de l’année Inflation en glissement (d’une fin d’année à l’autre) Crédits sains au secteur privé / PIB Taux directeur de la Banque Centrale en fin d’année 2011 2012 20 073 +0,7% +9,4% +6,9% 7,1% 9,5% 21 637 +1,9% +5,8% +5,8% 6,8% 9,5% Principaux agrégats du système bancaire et financier Rubriques 2011 5 356,1 1,8 2 390,1 0,8 2 118,1 4 280,8 1,5 2 603,1 636,1 489,9 436,1 399,9 87,7 30,1 Total du bilan Equivalent en milliards d’euros Crédits bruts à la clientèle Equivalent en milliards d’euros Crédits nets de provisions et d’agios réservés Dépôts de la clientèle Equivalent en milliards d’euros Trésorerie à l’actif Encours de BTA au bilan du secteur bancaire Fonds propres disponibles réglementaires Produit Net Bancaire Résultat des opérations bancaires Résultat net de l’exercice Equivalent en millions d’euros 2013 23 423 +2,4% +5,8% +6,3% 7,4% 9,5% (a) (en milliards d’ariary) 2013 5 884,1 6 000,9 2,0 2,0 2 611,2 3 074,1 0,9 1,0 2 307,9 2 746,7 4 648,5 4 628,5 1,6 1,5 2 915,0 2 538,4 852,2 808,4 530,5 718,0 481,1 546,2 462,5 528,3 104,6 136,5 35,1 44,4 2012(b) (a) données agrégées des banques, établissements financiers et institutions de microfinance (b) chiffres définitifs Etablissements agréés en activité Rubriques Nombre d’établissements de crédit Banques Etablissements financiers Institutions de microfinance Nombre d’implantations Banques et établissements financiers Institutions de microfinance Nombre de bureaux de change en activité 2011 2012 45 11 6 28 751 195 556 17 2013 47 11 5 31 758 213 545 20 Cours de change en fin d’année 2011 EUR USD 2 912,14 2 247,48 8 2012 2 980,74 2 270,56 2013 3 077,26 2 236,01 47 11 5 31 877 233 644 21 Liste des abréviations APIMF ASD BCM BDC BPCE IOM BTA BTP CA CASA CCP CDL CERS CPDCE CSBF DAT DAV EPIF EPNF EUR FPD IMF INSCAE IOB IOFHL KES MGA MID M&L terme ONG OPCA PAR PIB PME PNB S.A. SAMIFIN USD : Association Professionnelle des Institutions de MicroFinance : Autres sommes dues : Banque Centrale de Madagascar : Bons de caisse : Banque Populaire Caisse d’Epargne International et Outre-mer : Bons du Trésor par Adjudication : Bâtiments et travaux publics : Conseil d’Administration : Crédit Agricole S.A. : Compte courant postal : Créances douteuses, litigieuses (ou contentieuses) : Compte d’épargne à régime spécial : Comité de Pilotage pour le Développement du Commerce Electronique : Commission de Supervision Bancaire et Financière : Dépôt à terme : Dépôt à vue : Entreprise privée franche : Entreprise privée non franche : Euro : Fonds propres disponibles : Institution de microfinance : Institut National des Sciences Comptables et de l’Administration d’Entreprises : Intermédiaire en opérations de banque : Indian Ocean Financial Holdings Limited : Kenyan shilling : Ariary : Marché interbancaire de devises : Moyen et long terme : Organisme non gouvernemental : Organisme public à caractère administratif : Portefeuille à risque : Produit intérieur brut : Petites et Moyennes Entreprises : Produit net bancaire : Société anonyme : Sampana Malagasy Iadiana amin’ny Famotsiam-bola : Dollar américain 9 PREMIERE PARTIE SUPERVISION DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 1.1. CADRE LEGAL ET REGLEMENTAIRE REGISSANT LA PROFESSION BANCAIRE A MADAGASCAR 1.1.1. CADRE LEGAL GENERAL La loi n° 95-030 du 22 février 1996 relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit, dite « loi bancaire », constitue le cadre commun de l’exercice de la profession bancaire. Sont régis par ladite loi : les banques territoriales et extraterritoriales, les établissements financiers, les institutions de microfinance, et les institutions financières spécialisées. Ne sont pas régis par la loi bancaire, le Trésor Public, la Banque Centrale de Madagascar, les services financiers de la Poste, les organismes financiers multilatéraux et les institutions publiques étrangères d’aide et de coopération dont l’intervention est autorisée par des traités, accords ou conventions auxquels Madagascar a adhéré. En cas d’absence de dispositions particulières dans la loi bancaire, les dispositions du droit commun demeurent applicables aux établissements de crédit, notamment : la loi n° 2006-008 du 2 août 2006 portant Code des changes, la loi n° 2004-052 du 28 janvier 2005 sur le crédit-bail, la loi n° 2003-041 du 30 septembre 2004 sur les sûretés, la loi n° 2003-042 du 3 septembre 2004 sur les procédures collectives d’apurement du passif, la loi n° 2003-036 du 30 janvier 2004 sur les sociétés commerciales, la loi n° 2001-020 du 19 août 2004 sur le blanchiment, le dépistage, la confiscation et la coopération internationale en matière de produits de crime, la loi n° 97-039 du 4 novembre 1997 sur le contrôle des stupéfiants, des substances psychotropes et des précurseurs à Madagascar laquelle réprime le blanchiment d’argent lié au trafic de drogues, le décret n° 2009-048 du 12 janvier 2009 fixant les modalités d’application de la loi n° 2006-008 du 2 août 2006 portant Code des changes, 10 le décret n° 2007-510 du 4 juin 2007 portant création, organisation et fonctionnement du Service des renseignements financiers dénommé SAMIFIN. Outre la définition des établissements de crédit et des opérations de banque, cette loi : fixe les conditions d’exercice de l’activité pour l’ensemble des catégories d’établissements de crédit, met en place une autorité de supervision, la Commission de Supervision Bancaire et Financière (CSBF), chargée de la surveillance du secteur bancaire pour prévenir le risque systémique et protéger les déposants, définit les compétences de l’autorité susvisée, notamment en matière administrative, de réglementation, de contrôle et de sanction, introduit des règles particulières en matière de liquidation des établissements de crédit, définit les poursuites en cas de manquement à la réglementation bancaire. 1.1.2. CADRE LEGAL SPECIFIQUE En raison de la spécificité de l’industrie de la microfinance, la loi n° 2005-016 du 29 septembre 2005 relative à l’activité et au contrôle des institutions de microfinance (IMF), dite « loi sur la microfinance », a été adoptée. Cette loi régit à la fois les institutions mutualistes et non mutualistes, tenant compte, entre autres, de leur niveau de risques, de la qualité de la gouvernance et de leur organisation. Elle constitue ainsi le cadre légal de l’exercice d’activités de microfinance. La loi sur la microfinance prévoit notamment la définition de l’activité de microfinance, la classification en trois niveaux des IMF, les conditions d’exercice de l’activité de microfinance, la surveillance et la supervision ainsi que la création de l’Association Professionnelle des Institutions de microfinance (APIMF). Toutes entités publiques ou privées qui effectuent, d’une manière ponctuelle, des opérations de gestion de fonds non remboursables par les bénéficiaires finaux pour des raisons humanitaires ou d’actions sociales ne sont pas soumises à la réglementation sur la microfinance. 1.1.3. CADRE REGLEMENTAIRE La CSBF fixe par voie d’instruction les textes d’application de la loi bancaire et de la loi sur la microfinance. Ces textes constituent un ensemble de « règles de jeu » claires et homogènes composées des normes quantitatives dites « ratios prudentiels », d’une part, et qualitatives appelées « règles de bonne gestion », d’autre part. 11 Les règles prudentielles concernent les fonds propres disponibles, la règle de représentativité du capital minimum, la solvabilité, la position de change, la division des risques, la limitation des engagements en faveur des actionnaires ou associés, administrateurs et dirigeants, personnel et commissaires aux comptes, la prise de participation et l’exercice d’activités non bancaires. Les normes de gestion regroupent des dispositions relatives au provisionnement des risques, au contrôle interne, à la nomination des dirigeants sociaux et des commissaires aux comptes, au plan comptable des établissements de crédit et aux obligations déclaratives. 1.2. CADRE INSTITUTIONNEL DE LA SUPERVISION BANCAIRE 1.2.1. ORGANE DELIBERANT La supervision bancaire est assurée par une autorité indépendante, la Commission de Supervision Bancaire et Financière (CSBF) composée de huit (8) membres : le Gouverneur de la Banque Centrale de Madagascar, Président, le Directeur Général de la Banque Centrale de Madagascar, le Directeur Général du Trésor, deux membres désignés respectivement par le Ministre chargé des Finances et le Premier Président de la Cour Suprême, trois personnalités nommées pour leurs compétences en matière bancaire et financière ainsi que pour leur honorabilité. La CSBF se réunit au moins deux fois par an. Elle est chargée essentiellement de : veiller au bon fonctionnement des établissements de crédit, vérifier le respect par ces établissements des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont applicables, sanctionner les manquements constatés. Afin de bien mener sa mission, la loi bancaire a accordé des pouvoirs étendus à la CSBF. Ainsi, elle exerce ses missions à travers quatre attributions : administrative par l’octroi d’agrément ou de licence, l’autorisation préalable pour les changements significatifs des éléments pris en compte lors de l’agrément ou de la délivrance de la licence, réglementaire car elle définit et met à jour les normes prudentielles, les règles de gestion ainsi que les mesures de vigilance devant être observées par les établissements de crédit en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, contrôle par le biais de l’examen des déclarations communiquées par les établissements de crédit et des inspections sur place, 12 juridictionnelle puisqu’elle est habilitée à prononcer des sanctions administratives allant du simple avertissement au retrait d’agrément assorti le cas échéant d’astreintes financières. 1.2.2. ORGANE EXECUTIF La Banque Centrale de Madagascar assure, sur son budget et avec le concours de son personnel, le Secrétariat Général de la Commission. La CSBF exerce au quotidien ses missions par le biais de son Secrétariat Général composé de trois directions opérationnelles et d’une direction de support : la Direction de la Réglementation et des Etudes (DRE), la Direction du Contrôle sur Pièces (DCP), la Direction de l’Inspection des Etablissements de crédit (DIE), la Direction des Méthodes, Procédures et Bases de données (DMP). 1.2.3. RELATIONS INSTITUTIONNELLES 1.2.3.1. Associations professionnelles Le Secrétariat Général de la CSBF entretient de bonnes relations avec les associations professionnelles : Association Professionnelle des Banques (APB) et Association Professionnelle des Institutions de Microfinance (APIMF). Par ailleurs, des réunions sont tenues avec ces associations professionnelles pour discuter des faits marquants, des problèmes au niveau du secteur, des réformes envisagées ainsi que de la situation des établissements de crédit en difficulté. Les bureaux de change ont décidé de créer une association professionnelle régie par l’Ordonnance n° 60-133 du 3 octobre 1960 portant régime général des associations. La CSBF a pris acte le 15 avril 2013 de la création de l’Association Professionnelle des Bureaux de Change à Madagascar (APBC). 1.2.3.2. Relations avec les partenaires techniques et financiers La Banque Centrale de Madagascar bénéficie de l’appui des partenaires techniques et financiers dont le principal bénéficiaire est la CSBF. La Banque mondiale finance le Programme d’Appui aux Services Financiers (PASEF). Le programme conjoint du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et de l’United Nations Capital Development Fund (UNCDF) prend en charge le Programme d’Appui à la Finance Inclusive de Madagascar (PAFIM). 13 La CSBF travaille également en étroite collaboration avec le Ministères des Finances et du Budget pour toutes questions législatives et règlementaires touchant l’exercice des activités bancaires et de bureau de change. 1.2.3.3. Relations avec les homologues Un projet de convention a été rédigé en vue de la coopération entre la CSBF et la Bank Of Mauritius. La version améliorée du projet de convention tenant compte des observations respectives des deux parties a été réactivée pour validation avant sa signature. 1.3. DOMAINE DE LA SUPERVISION DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 1.3.1. STRUCTURE DU SYSTEME BANCAIRE L’année 2013 a été marquée par l’entrée de deux (2) nouvelles institutions de microfinance1 qui viennent étoffer le secteur pour ramener le nombre des IMF à trente et un (31). Un établissement financier2 s’est vu retiré son agrément suite à sa fusion avec sa maison mère3. Le nombre d’établissements de crédits assujettis au contrôle de la CSBF au cours de l’année est de quarante-sept (47), dont : onze (11) banques territoriales4, cinq (5) établissements financiers5, trente et une (31) institutions de microfinance6. 26 bureaux de change7 sont également sous la surveillance de la CSBF. 1 2 3 4 5 6 7 OTI V B oen y Mah aja nga e t Progr amm e d ’ App ui au x Pe tit s Mét ier s ( P A PM) S oc iét é Eq uip ba il Mad aga scar B O A M ada ga scar Cf . li ste en an nex e Cf . li ste en an nex e 4 I MF3, 13 IMF 2 e t 1 4 I M F 1, cf. l is te en ann exe Do nt 5 son t n on opér at ion nel s, cf . l is te en an nex e 14 1.3.2. ACTIVITES DE REGLEMENTATION 1.3.2.1. Réforme de la loi sur le blanchiment d’argent La CSBF a vu sa participation au sein du comité technique chargé de : la révision de la loi n° 2001-020 du 19 août 2004 sur le blanchiment, le dépistage et la coopération internationale en matière de produits de crime, mis en place par le SAMIFIN, la validation du projet de loi révisé par les organismes de tutelle et par les entités concernées par la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, la transmission du projet de texte validé au Ministère de la Justice pour le suivi du processus d’adoption auprès des autorités compétentes. 1.3.2.2. Projet de loi sur les transactions électroniques et cadre régissant le commerce électronique La CSBF a contribué à l’analyse du cadre régissant le commerce électronique et à l’étude du projet de loi sur les transactions électroniques. Le dispositif couvre l’ensemble des instruments de paiement et produits identifiés, fixes et mobiles, en ligne et hors ligne. Un projet en partenariat avec les pouvoirs publics, les régulateurs et les opérateurs du secteur bancaire et en téléphonie mobile pour une mise en cohérence avec la réglementation en vigueur a également été mené par la CSBF. Des représentants du Secrétariat Général de la CSBF ont intégré le Comité de Pilotage pour le Développement du Commerce Electronique (CPDCE) pour la conduite des études sur le projet de loi sur les transactions électroniques. 1.3.2.3. Texte juridique ayant un lien avec la cybercriminalité La CSBF a contribué à l’élaboration du corpus de textes juridiques ayant un lien avec la cybercriminalité à partir de l’examen du dispositif du Code pénal malgache dans une logique d’intégration verticale avec le développement du commerce électronique dans le cadre du CPDCE. 15 1.3.2.4. Auto-évaluation par rapport aux principes fondamentaux révisés du Comité de Bâle La CSBF s’est également penché sur la réalisation d’une auto-évaluation concernant les 29 principes fondamentaux révisés du Comité de Bâle (BCP 29). L’auto-évaluation était surtout axée sur les nouveaux principes qui font primer la qualité de gouvernance de l’autorité de contrôle et des établissements de crédit. Une importance a également été donnée à l’adaptation des méthodologies qui permettent d’établir et d’évaluer en permanence la nature, l’incidence et la portée des risques auxquels les établissements de crédit sont exposés. La prise en compte de l’environnement macroéconomique et de l’évolution d’autres secteurs dans l’évaluation des risques s’avère également nécessaire. Ainsi, des réformes et l’élaboration de nouveaux textes s’imposent concernant les principes jugés « relativement conformes ». 1.3.3. AGREMENTS ET AUTORISATIONS La Commission a autorisé la cession des actions détenues par le groupe « Crédit Agricole S.A. » (CASA) à travers sa filiale IUB Holding en faveur du consortium Indian Ocean Financial Holdings Limited (IOFHL), composé d’un groupe mauricien et d’une société malagasy, dans le capital social de la BNI Madagascar. En outre, le Président a pris les décisions relatives à l’agrément ci-après au cours de l’année 2013 en vertu de l’article 8 du Règlement intérieur de la CSBF. Agrément et licence : retrait d’agrément d’Equipbail Madagascar, un établissement financier, suite à sa fusion absorption par BOA-Madagascar, autorisation d’affiliation d’une IMF de base dénommée OTIV Fanantenana au Réseau OTIV Antananarivo, octroi de licence d’exploitation à trois bureaux de change ayant satisfait aux exigences requises par la règlementation (Planète Change, Great Happening Change, Money Change), retrait de licence d’exploitation d’un bureau de change de Mada Hotel Change en raison du non usage de sa licence dans un délai de douze mois. 1.3.4. CONTROLE SUR PIECES Le contrôle permanent ou sur pièces veille au respect de la réglementation édictée, vérification réalisée essentiellement sur la base des déclarations périodiques des établissements de crédit. 16 Le contrôle sur pièces est opéré sur chaque établissement pris individuellement mais également sur l’ensemble du secteur bancaire et celui de la microfinance aux fins de suivi de l’évolution des activités dans le temps. Les états financiers et les autres documents reçus périodiquement alimentent la base de données tenue par les services du Secrétariat Général. Cet outil permet d’analyser et d’évaluer la situation financière des établissements contrôlés. L’ensemble des données collectées permet également d’apprécier les risques encourus par les établissements de crédit, de procéder à leur notation trimestrielle et de détecter les vulnérabilités nécessitant des démarches correctrices ou préventives. 1.3.4.1. Qualité de l’information Pour les banques territoriales et les établissements financiers, la qualité des déclarations est dans l’ensemble satisfaisante et reflète globalement la situation du secteur. Malgré les moyens de traitement et de communication des états déclaratifs encore limités de certaines institutions de microfinance, les délais de transmission réglementaires ont généralement été respectés. Des recommandations ont été prodiguées afin de corriger la situation financière de certaines IMF. 1.3.4.2. Respect des normes prudentielles et de gestion La CSBF surveille l’application par les établissements de crédit des dispositions législatives et réglementaires auxquelles ils sont assujettis. 1.3.4.2.1. Quelques anomalies ont été observées auprès des banques et des établissements financiers Les fonds propres disponibles (FPD) constituent la pierre angulaire de la réglementation prudentielle, ils servent de référence pour le calcul des différents ratios prudentiels et revêtent de ce fait une importance particulière. Les FPD retenus pour le calcul des ratios prudentiels en 2013 atteignent 446,6 milliards d’ariary. Ces FPD ont été établis à partir des bilans de fin 2012 ajustés d’une augmentation de capital réalisée en cours d’année par un établissement. 17 Trois établissements de crédit n’ont pas respecté la règle de représentativité du capital minimum laquelle exige à tout moment des FPD au moins égaux au capital minimum légal de 3 milliards d’ariary pour les banques et 1 milliard pour les établissements financiers. Deux établissements ont enregistré des FPD négatifs et sont en infraction sur l’ensemble des normes prudentielles. Le premier a été mis sous administration provisoire. La dissolution anticipée du second, recommandée par la CSBF, a été décidée par l’Assemblée Générale de l’établissement en septembre 2013. Les agréments de ces deux entités ont été retirés par la Commission lors de sa réunion du 26 mars 2014. Ces établissements ont été immédiatement mis en liquidation. Les FPD d’une autre banque étaient devenus inférieurs à la norme requise après la prise en compte de pertes en 2012 et d’un résultat déficitaire au cours de l’exercice 2013. Ce manquement a été régularisé après une recapitalisation réalisée au mois de septembre 2013. Le ratio de solvabilité impose aux établissements de crédit un rapport minimum de 8 p.cent entre les FPD et les risques sur les actifs et les engagements de hors bilan. Seuls les deux établissements ayant des FPD négatifs ont enfreint cette règle. Le ratio moyen de solvabilité du secteur atteint 14,8 p.cent à fin 2013. Malgré la hausse des FPD, ce taux de couverture des risques du secteur a diminué par rapport à fin décembre 2012. Les risques pondérés ont augmenté de 13,0 p.cent suite essentiellement à la hausse des crédits et des déclassements en CDL opérés par les banques. Ratio moyen de couverture des risques du secteur Rubriques Total fonds propres disponibles (A) Total risques pondérés (B) Ratio moyen de couverture des risques du secteur (A)/(B) Source : Secrétariat Général de la CSBF 31/12/2011 379,5 2 409,6 15,7% (en milliards d’ariary) 31/12/2012 31/12/2013 412,0 446,6 2 666,5 3 012,1 15,5% 14,8% L’Ordonnance n° 88-005 du 18 avril 1988 prévoit en son article 47 que le total des participations et immobilisations, à l’exception des opérations financées par des concours affectés, ne peut excéder le montant total des fonds propres. 18 Cette règle a été respectée par tous les établissements. Le total des participations et immobilisations du secteur représente en moyenne 42,7 p.cent des fonds propres à fin 2013. Participations et immobilisations du secteur Rubriques Immobilisations Titres de participation Total Fonds propres (Immo.+Participations)/Fonds propres Source : Secrétariat Général de la CSBF 31/12/2011 167,8 24,9 192,7 410,8 46,9% (en milliards d’ariary) 31/12/2012 31/12/2013 173,2 181,6 23,9 28,5 197,1 210,1 456,4 491,6 43,2% 42,7% La norme de position de change oblige les établissements de crédit à respecter un seuil maximum de 20 p.cent entre le montant cumulé des avoirs nets dans les différentes devises étrangères et le montant des FPD. Outre les cas des deux établissements ayant des FPD négatifs, deux banques ont été en dépassement vis-à-vis de cette norme durant l’année 2013. L’irrégularité relevée au début de l’année auprès de la première est liée à l’effritement de ses FPD. Cette situation a été régularisée après une augmentation de capital en février 2013. Le dépassement, constaté auprès du second établissement, a résulté de l’obtention d’un prêt intragroupe libellé en Euro afin d’accompagner ses clients dans les opérations à l’international. Cette infraction a été normalisée dans le délai imparti à l’établissement concerné. A fin décembre 2013, le taux moyen de l’ensemble du secteur est de 16,9 p.cent contre 11,4 p.cent il y a un an. Position de change du secteur Rubriques Positions longues (A) Positions courtes (B) Positions de change cumulées (A+B) Fonds propres disponibles Ratio moyen du secteur (A+B) / FPD 31/12/2011 49,1 3,6 52,7 379,5 13,9% (en milliards d’ariary) 31/12/2012 31/12/2013 45,2 62,5 1,9 13,0 47,1 75,5 412,0 446,6 11,4% 16,9% Source : Secrétariat Général de la CSBF La règle de division des risques prévoit l’obligation de respecter deux limites en permanence. L’une concerne tout engagement sur une seule signature lequel ne peut pas dépasser 35 p.cent des FPD et l’autre pour l’ensemble des grands risques fixée à un seuil maximum de 10 fois des FPD. 19 Au cours de l’année 2013, une banque a enfreint la limite individuelle suite à l’insuffisance de ses FPD compte tenu d’un résultat négatif. Les dépassements observés ont été normalisés après un rappel à l’ordre. En revanche, aucun incident n’a été décelé au titre de la limite globale. Les engagements cumulés en faveur des dirigeants, des personnes siégeant au Conseil d'Administration et des commissaires aux comptes ne doivent pas excéder 10 p.cent des FPD. Aucune irrégularité n’a été constatée par rapport à cette règle. Concernant les prises de participation, l’instruction n° 004/2000-CSBF du 27 octobre 2000 prévoit deux limites : 15 p.cent des FPD sans excéder 15 p.cent du capital de l'entreprise pour chaque participation ou toute autre forme d'apports qui permettrait à l'établissement de crédit d'avoir une influence effective ou potentielle sur la gestion de l'entreprise, 60 p.cent des FPD pour le total des participations. Ces limites ont été respectées pour l’année 2013. Les règles de gestion sont des normes qualitatives fixées par des textes réglementaires. Afin d’harmoniser les critères de déclassement automatique des créances saines en créances compromises et de fixer les règles de constitution de provisions en tenant compte des risques réels et des garanties, des règles de provisionnement des risques ont été édictées. Les soldes du compte « valeurs non imputées » ont fait l’objet d’un suivi particulier étant donné que ce poste enregistre des échéances impayées. Lors de l’examen des comptes annuels de 2013, aucune recommandation de constitution de provisions complémentaires n’a été notifiée aux établissements de crédit. Concernant le contrôle interne et lors de l’analyse des rapports annuels en la matière, des observations à l’endroit de quelques établissements ont été formulées afin d’améliorer leur système de prévention de risques. Le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme mis en place à Madagascar repose sur les déclarations d’opérations suspectes effectuées par les établissements de crédit. Il exige une démarche encore plus active de ces derniers et implique la mise en place de moyens de détection adéquats. La CSBF veille à s’assurer que leur participation soit effective. 20 1.3.4.2.2. Des IMF n’ont pas respecté certaines normes en vigueur Il est à rappeler que les IMF, mutualistes ou non mutualistes, sont classées en trois niveaux : IMF1, IMF2 et IMF3, selon les opérations qui leur sont autorisées, la structure de fonctionnement et de contrôle, l’importance des risques liés à l’activité de microfinance, les règles de gestion et/ou les normes de prudence exigées. A fin décembre 2013, trois IMF2 ne respectent pas la règle de représentativité du capital minimum. La raison principale de cette irrégularité provient en particulier des résultats déficitaires qui pourraient conduire à des FPD négatifs. Face à ces insuffisances, la CSBF a prononcé des injonctions à leur encontre. Consécutivement à leurs FPD négatifs, ces institutions sont en infraction de fait vis-à-vis de toutes les normes prudentielles. Suite à la dégradation de ses FPD due à des pertes cumulées, une autre IMF2 a enfreint les règles de solvabilité, de division des risques et de crédits aux dirigeants. Un rappel à l’ordre a été formulé à son endroit. Par ailleurs, une autre IMF2 n’a pas aussi respecté la norme de solvabilité suite à l’effritement de ses FPD. Après rappel à l’ordre, cette institution a envisagé de renflouer ses FPD. Des efforts ont été entrepris par ces IMF afin de redresser leur situation lesquelles feront l’objet d’un suivi particulier. 1.3.4.2.3. La CSBF continue la notation trimestrielle des banques Afin d’apprécier le niveau de risques des banques, les Services du Secrétariat Général continuent leur notation trimestrielle. Ce système repose sur cinq facteurs à savoir le respect de la réglementation, la qualité des crédits, la rentabilité, la qualité de la gestion et de l'actionnariat, facteurs subdivisés en trente-deux indicateurs. Chaque indicateur est noté de 1 à 5 suivant le niveau de risque y afférent, la note 1 correspondant au niveau de risque le moins important et la note 5 au risque le plus élevé. Ce système de notation est une approche de surveillance des risques laquelle permet aux superviseurs de : détecter au préalable la vulnérabilité d’un établissement, matérialisée par une détérioration de la note, afin de lui demander des mesures correctrices préventives, établir pour chaque établissement un profil de risques permettant de mettre l’accent sur les points sensibles. 21 Les notes restent à l’usage interne du Secrétariat Général de la CSBF. A fin décembre 2013, sept banques sont notées 2 avec quelques points à surveiller, une banque s’est vue attribuer la note 3 avec une surveillance renforcée notamment sur les normes prudentielles et la qualité du portefeuille de crédits, deux banques sont notées 4 suite à leur situation non encore rentable et font l’objet d’une surveillance étroite, une banque est notée 5 du fait d’un défaut de respect des normes prudentielles, d’une rentabilité négative et d’une mauvaise gouvernance, laquelle a d’ailleurs été liquidée finalement. 1.3.5. CONTROLE SUR PLACE Complémentaire au contrôle sur pièces, le contrôle sur place a pour objectifs : de s’assurer de la fiabilité des états déclaratifs communiqués par les établissements de crédit par rapport à leur situation réelle, d’apprécier le respect des termes de leur agrément respectif ainsi que des dispositions légales et réglementaires régissant la profession, de par l’étendue des analyses et des investigations menées, d’opérer un diagnostic plus approfondi et plus qualitatif de la situation globale de l’établissement contrôlé ainsi que de la qualité de sa gestion concernant notamment la gouvernance, l’efficacité de la gestion des risques et la tenue de la comptabilité. 1.3.5.1. Les missions réalisées Dix missions de contrôle sur place ont été effectuées au cours de l’année 2013 dont cinq missions de portée générale, quatre contrôles thématiques et un contrôle à chaud non planifié. Un établissement financier et quatre institutions de microfinance (IMF) ont fait l’objet de contrôles généraux, il s’agit des premières vérifications opérées auprès de ces établissements depuis leur entrée en activité. Ces derniers ont ainsi été revus sous tous leurs aspects, notamment sur le plan du contrôle interne et de la gouvernance (structure organisationnelle, organes de gestion,…), de la gestion et de la qualité du portefeuille des crédits, de la qualité des comptes et des états déclaratifs (système d’information et de gestion, tenue de la comptabilité, contrôles comptables,…), de la situation financière et du respect de la réglementation. Ces travaux ont permis de porter une appréciation sur la qualité de la gestion dans son ensemble. 22 Les quatre missions thématiques ont été conduites auprès de trois banques et d’une IMF3. Les contrôles ont porté sur le portefeuille de crédits, sur les opérations en devises puis sur le dispositif de contrôle interne et de gestion des risques concernant la troisième banque et l’IMF3. Enfin, un contrôle à chaud a été réalisé auprès d’un réseau de microfinance après la destitution du premier dirigeant exécutif. 1.3.5.2. Les constats et les recommandations qui en ont découlé Concernant les contrôles généraux auprès d’un établissement financier et de deux IMF2, les normes prudentielles étaient d’une manière générale respectées. Le niveau des fonds propres était élevé par rapport au volume d’activité qui restait modeste. Toutefois, des lacunes ont été constatées résultant de moyens insuffisants, en rapport au niveau réduit de l’activité. L’organisation ou la qualité de la gestion ne répondent pas aux exigences requises d’un établissement financier ou d’une IMF2. Notamment, les procédures sont incomplètes ou obsolètes et la fonction d’audit interne est inexistante. Les organes sociaux, en particulier le Conseil d’Administration (CA), n’ont pas assumé leur rôle dans les IMF. Des erreurs et autres anomalies ont été relevées dans les comptes du fait de l’insuffisance de suivi et de contrôle ou dans certains cas d’un manque de fiabilité du système d’information et de l’importance des traitements manuels. Sur le plan financier, l’exploitation est déficitaire dans les trois établissements en raison d’un volume d’activité insuffisant au regard des charges. Une mise à niveau de la gestion leur a été demandée, notamment un renforcement des contrôles, ainsi qu’un véritable plan stratégique de relance de l’activité et de développement traduit par un business plan pour atteindre la rentabilité et assurer la pérennité et ainsi s’affranchir des subventions dont certains restent dépendants. Egalement, une vigilance particulière a été recommandée à ces établissements en raison d’un taux d’impayés assez élevé au sein du portefeuille de crédits. Pour leur part, les deux IMF1 inspectées ont présenté également une insuffisance de gestion. Elles sont confrontées à des problèmes d’impayés et de fiabilité des comptes par manque de moyens et de capacité. Financièrement, elles sont pour l’instant tributaires des subventions. 23 Les contrôles thématiques ont conduit aux observations suivantes. Concernant le portefeuille de crédits d’une banque, des efforts ont été constatés dans la gestion et le bordage des engagements récents malgré quelques dépassements. Néanmoins, la situation générale de la banque demeure critique. Le portefeuille reste notamment dominé par les impayés plus anciens et nécessite des actions de recouvrement drastiques. L’analyse des opérations en devises d’une autre banque n’a pas appelé de remarque particulière. Les dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques d’une troisième banque et d’une IMF d’envergure sont apparus globalement conformes aux exigences de la réglementation malgré des améliorations nécessaires et les risques semblent être maîtrisés dans l’ensemble. La mise en place d’un outil d’évaluation du niveau des risques et du niveau de leur maîtrise a notamment été recommandée. Enfin, le premier dirigeant exécutif d’un réseau de microfinance a été démis de ses fonctions dans un contexte de conflit avec les élus. La mission n’a pas décelé d’anomalie dans les opérations réalisées au cours de la période de confusion qui a entouré cette éviction. La nomination rapide de deux dirigeants exécutifs a été demandée. 1.3.6. SANCTIONS INFLIGEES AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT La CSBF peut prononcer une ou plusieurs sanctions disciplinaires si un établissement de crédit a enfreint une disposition législative ou réglementaire afférente à son activité ou n’a pas déféré à une injonction ou n’a pas tenu compte d’une mise en garde. Au cours de l’année 2013, des sanctions disciplinaires ont été prononcées envers une banque (BICM) conduisant à la désignation d’un Administrateur provisoire. En outre, la liquidation d’un établissement financier (INTERCECAM) a été clôturée. 24 DEUXIEME PARTIE ACTIVITE DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 2.1. VUE D’ENSEMBLE Les banques et établissements financiers ont continué à améliorer leurs résultats d’exploitation et à maintenir leur solvabilité à un niveau proche de 15 p.cent. Le total des bilans a de nouveau progressé mais à un rythme moins rapide qu’il y a un an avec +116,8 milliards d’ariary ou +2,0 p.cent (+528,0 milliards soit +9,9 p.cent en 2012) pour s’établir à 6 000,9 milliards (équivalent de 2 683,8 millions d’euros) contre 5 884,1 milliards en 2012 (équivalent de 2 591,5 millions d’euros). Cette évolution résulte en particulier de la variation des crédits à la clientèle (+462,9 milliards) en emplois et des dépôts collectés (-20,0 milliards) en ressources. Principaux agrégats du système bancaire et financier Rubriques 31/12/2011 Total des bilans 5 356,1 dont banques et EF 5 103,6 IMF 252,5 Dépôts 4 280,8 dont banques et EF 4 164,3 IMF 116,5 Crédits bruts 2 390,1 dont banques et EF 2 236,6 IMF 153,5 Résultat net 87,7 dont banques et EF 83,0 IMF 4,7 Nombre d’implantations 751 dont banques et EF 195 IMF 556 Source : Bilans et renseignements annuels 31/12/2012 5 884,1 5 569,5 314,6 4 648,5 4 500,9 147,6 2 611,2 2 412,5 198,7 104,6 98,4 6,2 759 213 545 31/12/2013 6 000,9 5 629,4 371,5 4 628,5 4 440,7 187,8 3 074,1 2 832,4 241,7 136,5 128,7 7,8 877 233 644 (en milliards d’ariary) Variation 2013/2012 +116,8 +2,0% +59,9 +1,1% +56,9 +18,1% -20,0 -0,4% -60,2 -1,3% +40,2 +27,2% +462,9 +17,7% +419,9 +17,4% +43,0 +21,6% +31,9 +30,5% +30,3 +30,8 % +1,6 +25,8% +118 +15,5% +20 +9,4% +99 +18,2% En termes de volume d’actifs, les banques dominent le système financier en formant 95,7 p.cent du bilan. S’agissant de la couverture territoriale, le nombre d’implantations a augmenté de 118 unités en 2013. Le secteur, toutes catégories d’établissement confondues, compte 877 agences et caisses à travers l’île. Un guichet se partage pour 26 000 habitants à fin 2013 contre 29 000 habitants à fin 2012 et 27 000 habitants en 2011. 25 Compte tenu de leurs fortes disparités, le secteur bancaire traditionnel, formé des banques et des établissements financiers, et le secteur de la microfinance ont fait l’objet d’une analyse séparée. 2.2. BANQUES ET ETABLISSEMENTS FINANCIERS 2.2.1. STRUCTURE 2.2.1.1. Le paysage bancaire n’a connu aucun changement Le secteur bancaire est composé de 11 banques territoriales et de 5 établissements financiers, situation inchangée par rapport à 2012. Evolution du nombre des banques et établissements financiers Etablissements agréés en activité 31/12/2011 Banques 11 Etablissements financiers 6 Total 17 Source : Secrétariat Général de la CSBF 31/12/2012 11 5 16 31/12/2013 11 5 16 2.2.1.2. Le réseau bancaire a continué de se développer Les banques et les établissements financiers comptent au total 233 implantations contre 213 représentations à fin 2012 avec l’ouverture de 20 agences, 2 par BOA Madagascar : à Antananarivo (Ivato et Ivandry), 1 par BNI Madagascar : à Mahajanga (Amborovy), 1 par BFV-SG : à Antananarivo (Anosizato), 4 par BMOI : 2 à Antananarivo (Ankorondrano), 1 à Toamasina et 1 à Nosy Be, 2 par BGFIBank Madagascar : 1 à Antananarivo (Ivandry) et 1 à Toamasina, 7 par Microcred Banque Madagascar : 1 à Antananarivo (Mahitsy), 3 à Antsiranana (Ambanja, Antalaha et Sambava), 2 à Toamasina (Boulevard Augagneur et Fénérive Est) et 1 à Ambositra, 3 par IFRA: à Toliara (Ampanihy, Betioky et Betroka). 26 BOA Madagascar dispose du réseau le plus dense avec un total de 79 agences, suivie par BFV Société Générale (45), BNI Madagascar (29), Microcred Banque Madagascar (22), AccèsBanque Madagascar (20), BMOI (14), MCB Madagascar (6), IFRA (6), BICM (3), BM Madagascar (3), BGFIBank Madagascar (3), Banque SBM Madagascar (2) et BPI Madagascar SME Fund (1). Réseau des établissements de crédit 877 759 751 644 556 545 2011 233 214 195 2012 Total des implantations 2013 Banques et EF IMF Source : Etablissements de crédit Le Fonds de Garantie Malgache (FDGM) et SOLIDIS ne disposent pas d’agence bancaire, leur activité consiste uniquement en la garantie de crédits octroyés par les banques. Même cas pour la BNI-Leasing qui ne dispose non plus d’agence propre mais distribue ses produits à travers le réseau de BNI Madagascar. 2.2.1.3. L’effectif du secteur s’est étoffé L’effectif du personnel s’est renforcé de 269 unités depuis 2012 et compte 4 297 agents à la fin de l’année 2013 dont 4 214 personnes dans les 11 banques et 83 salariés dans les 5 établissements financiers. Les nouvelles recrues concernent surtout les agents de maîtrise (+93 agents) et les employés (+98 agents) suite notamment à l’ouverture de nouvelles agences. L’analyse révèle que 95,4 p.cent de l’ensemble du personnel sont affectés à l’activité bancaire. Le personnel de service est pourtant devenu largement externaliser. Répartition de l’effectif du personnel Rubriques 31/12/2011 31/12/2012 Cadres supérieurs 800 969 Agents de maîtrise 1 557 1 489 Employés 1 353 1 570 Effectif bancaire 3 710 4 028 Personnel de service 223 233 Total 3 933 4 261 Source : Etablissements de crédit 31/12/2013 1 047 1 582 1 668 4 297 207 4 504 27 Variation 2013/2012 +78 +8,1% +93 +6,3% +98 +6,2% +269 +6,68% -26 -11,2% +243 +5,7% 2.2.2. BILANS 2.2.2.1. Les activités bancaires progressent de façon continue La masse bilancielle consolidée des banques et établissements financiers a augmenté de 1,1 p.cent, une croissance moins soutenue par rapport à la hausse de 9,1 p.cent en 2012. En termes de volume, le total du bilan s’établit à 5 629,4 milliards d’ariary contre 5 569,5 milliards l’année précédente. A l’actif, les crédits nets de provisions ont progressé de 401,8 milliards d’ariary (+18,4 p.cent). En revanche, la trésorerie a diminué de 382,6 milliards (-13,5 p.cent). Au passif, les dépôts de la clientèle ont diminué de 60,2 milliards d’ariary (-1,3 p.cent). Les capitaux propres se sont améliorés pour leur part de 53,7 milliards (+9,4 p.cent). Bilan d'ensemble des banques et établissements financiers Rubriques ACTIFS Trésorerie Prêts interbancaires Crédits nets de provisions Autres comptes financiers dont comptes d’encaissement Immobilisations nettes Total du bilan PASSIFS ET CAPITAUX PROPRES Trésorerie Emprunts hors marché monétaire Dépôts d'établissements de crédit Dépôts de la clientèle Autres comptes financiers dont comptes d’encaissement Capitaux propres dont bénéfices nets Source : Bilans 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2013 (en milliards d’ariary) Variation 2013/2012 2 537,3 59,5 2 032,0 282,1 153,7 192,7 5 103,6 2 838,6 54,8 2 187,3 291,7 160,2 197,1 5 569,5 2 456,0 35,1 2 589,1 339,1 181,3 210,1 5 629,4 -382,6 -19,7 +401,8 +47,4 +21,1 +13,0 +59,9 -13,5% -35,9% +18,4% +16,2% +13,2% +6,6% +1,1% 13,4 61,2 36,0 4 164,3 325,4 146,9 503,3 83,0 42,2 58,1 44,0 4 500,9 351,6 148,8 572,7 98,4 31,1 84,8 52,5 4 440,7 393,9 159,0 626,4 128,7 -11,0 +26,7 +8,5 -60,2 +42,3 +10,2 +53,7 +30,3 -26,3% +46,0% +19,3% -1,3% +12,0% +6,9% +9,4% +30,9% 28 D’une manière générale, la physionomie du bilan PASSIFS ET CAPITAUX DU BILAN AU 31-12-2013 reste inchangée. Les dépôts forment 78,9 p.cent des ressources tandis que les capitaux propres Capitaux propres 11,1% restent la deuxième composante du passif avec 11,1 p.cent du total. Trésorerie 0,6% Emprunts 1,5% Dépôts d'établissements de crédit 0,9% Autres comptes financiers 7,0% Dépôts de la clientèle 78,9% ACTIFS DU BILAN AU 31-12-2013 En emplois, la trésorerie ne représente plus que Autres comptes financiers 6,1% 43,6 p.cent du total du bilan contre 51,0 p.cent en 2012. Les crédits nets de provisions sont devenus la principale composante de l’actif Immobilisations nettes 3,7% Trésorerie 43,6% avec 46,0 p.cent. Crédits nets de provisions 46,0% Prêts interbancaires 0,6% Le taux de transformation des dépôts en crédits, mesuré par le rapport entre l’encours brut des crédits à la clientèle et les dépôts de la clientèle, a enregistré une croissance de 10,2 points. Les crédits représentent 63,8 p.cent des dépôts contre 53,6 p.cent en 2012. L’évolution témoigne du dynamisme de la demande de crédits. Evolution des opérations avec la clientèle Rubriques Dépôts Crédits bruts Solde Taux de transformation Source : Bilans 31/12/2011 4 164,3 2 236,6 1 927,7 53,7% 31/12/2012 4 500,9 2 412,5 2 088,4 53,6% 29 31/12/2013 4 440,7 2 832,4 1 608,3 63,8% (en milliards d’ariary) Variation 2013/2012 -60,2 -1,3% +419,9 +17,4% -480,1 -23,0% +10,2 points 2.2.2.2. Les dépôts de la clientèle ont affiché un repli Le total des ressources collectées auprès de la clientèle se chiffre à 4 440,7 milliards d’ariary et a diminué de 60,2 milliards par rapport à leur niveau à fin décembre 2012 soit -1,3 p.cent. Le recul de ces dépôts provient aussi bien des dépôts à terme et des bons de caisses que des dépôts à vue. Ils ont respectivement régressé de 141,2 milliards d’ariary (soit -21,4 p.cent) et de 132,2 milliards (soit -4,9 p.cent). En revanche, les épargnes à régime spécial se sont renforcées de 150,7 milliards d’ariary, mouvement résultant en particulier d’une augmentation de l’épargne des particuliers (+20,8 p.cent). Répartition par terme des dépôts Rubriques Dépôts à vue (DAV) Dépôts à terme (DAT) et bons de caisses (BDC) Comptes d'épargne à régime spécial (CERS) Autres sommes dues (ASD) et dépôts de garantie Total Source : Bilans (en milliards d’ariary) 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2013 Variation 2013/2012 2 614,6 2 692,3 2 560,1 -132,2 -4,9% 542,7 659,3 518,1 -141,2 -21,4% 841,1 973,8 1 124,5 +150,7 +15,5% 165,9 175,5 238,0 +62,5 +35,6% 4 164,3 4 500,9 4 440,7 -60,2 -1,3% REPARTITION DES DEPOTS PAR TERME AU 31-12-2013 Les DAV prédominent toujours et représentent 57,7 p.cent du total des dépôts, taux toutefois ASD 5,4% en baisse de 2,1 points sur l’année. CERS 25,3% Par ailleurs, la part des comptes d’épargne à régime spécial s’élève à 25,3 p.cent DAV 57,7% et a enregistré une hausse 3,7 points en un an. DAT et BDC 14,7% 30 La régression des dépôts s’explique principalement par les retraits réalisés sur les comptes des organismes publics (-212,8 milliards d’ariary) et des entreprises privées non franches (-91,5 milliards). En revanche, les dépôts collectés auprès des particuliers ont augmenté de 192,0 milliards. Evolution des dépôts par agent économique Rubriques 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2013 Particuliers 1 126,9 1 330,0 1 522,0 EPIF 47,1 38,8 49,2 EPNF 1 553,4 1 691,9 1 600,4 OPCA 545,9 592,0 379,2 Entreprises publiques 226,6 301,8 298,9 Divers 557,0 458,5 487,6 Non Résidents 71,6 51,3 66,9 Bons de caisse 35,8 36,6 36,5 Total 4 164,3 4 500,9 4 440,7 Source : Etats des renseignements divers (en milliards d’ariary) Variation 2013/2012 +192,0 +14,4% +10,4 +26,8% -91,5 -5,4% -212,8 -35,9% -2,9 -1,0% +29,1 +6,3% +15,6 +30,4% -0,1 -0,3% -60,2 -1,3% REPARTITION DES DEPOTS PAR AGENT ECONOMIQUE AU 31-12-2013 Les entreprises privées et les particuliers détiennent Divers 11,0% 70 p.cent du total. Entreprises Non Résidents 1,5% publiques 34,3% 6,7% OPCA 8,6% Bons de caisse 0,8% Particuliers EPINF 36,0% EPIF 1,1% Les dépôts de la clientèle sont composés de 83,4 p.cent de comptes en ariary et de 16,6 p.cent de fonds en devises. Les dépôts en monnaie locale s’élèvent à 3 704,6 milliards d’ariary et se sont réinscrits en hausse (+65,4 milliards soit +1,8 p.cent) mais avec un rythme plus modeste qu’en 2012 (+282,0 milliards soit +8,4 p.cent). 31 Les dépôts en devises sont passés de 861,7 milliards d’ariary en 2012 à 736,1 milliards en 2013, soit une baisse de 125,6 milliards. L’équivalent en euros de ces dépôts toutes devises confondues a diminué de 42,1 millions d’euros. La part des dépôts collectés auprès des entreprises privées a connu un net repli (-61,2 p.cent contre -72,1 p.cent en 2012), variation résultant des utilisations sur les comptes d’un sous-traitant opérant dans le secteur minier. Ces entreprises privées restent les principaux déposants en devises du secteur. Ce mouvement de la contre-valeur en euro des ressources en monnaie étrangère a été aussi affecté par la variation du cours de l’euro puisque, entre le 31 décembre 2012 et le 31 décembre 2013, l’ariary s’est déprécié de 3,2 p.cent. Dépôts de la clientèle Rubriques Dépôts en ariary Dépôts en devises Equivalent en millions d'euros Total Source : Bilans (en milliards d’ariary) 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2013 Variation 2013/2012 3 357,2 3 639,2 3 704,6 +65,4 +1,8% 807,1 861,7 736,1 -125,6 -14,6% 277,2 289,1 247,0 -42,1 -14,6% 4 164,3 4 500,9 4 440,7 -60,2 -1,3% 2.2.2.3. Les fonds propres disponibles se sont renforcés Les capitaux propres du secteur bancaire se sont améliorés de 53,7 milliards d’ariary (+9,4 p.cent) et s’élèvent à 626,4 milliards à fin 2013. Les réserves complémentaires de 16,9 milliards constituées à partir des résultats de 2012 et les bénéfices réalisés en 2013 ont principalement contribué à cette augmentation. Capitaux propres Rubriques 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2013 152,7 179,0 183,6 28,4 31,8 33,9 216,0 236,5 253,4 6,4 7,9 7,4 16,8 19,4 21,1 11,4 12,6 13,5 5,4 6,8 7,6 Capital libéré Primes de capital et dotations Réserves Report à nouveau Provisions pour charges Prov. pour retraite et assimilés Prov. pour autres charges Ecart d'évaluation et provisions à 0,0 constituer Résultat net de l'exercice 83,0 Capitaux propres avant dividendes 503,3 Dividendes distribuées (60,6) Capitaux propres après dividendes 442,7 Source : Bilans et procès-verbaux d’Assemblées générales -0,3 -1,7 98,4 572,7 (82,3) 490,4 128,7 626,4 (100,7) 525,7 (en milliards d’ariary) Variation 2013/2012 +4,6 +2,6% +2,1 +6,6% +16,9 +7,1% -0,5 -6,3% +1,7 +8,8% +0,9 +7,1% +0,8 +11,8% +1,4 +466,7% +30,3 +53,7 +18,4 +35,3 +30,8% +9,4% +22,4% +7,2% Six banques ont distribué des dividendes totalisant 100,7 milliards d’ariary contre 82,3 milliards en 2012 (+18,4 milliards). Trois d’entre elles ont payé des montants de plus de 20 milliards et une quatrième a partagé une somme supérieure à 15 milliards. Après dividendes, les capitaux propres se chiffrent à 525,7 milliards à fin 2013. 32 Au final, les fonds propres disponibles (FPD), base de calcul de tous les ratios prudentiels, ont enregistré une progression plus modérée (+6,6 p.cent avec +28,8 milliards d’ariary en 2013 contre +12,3 p.cent avec +48,0 milliards en 2012) après dividendes pour atteindre 466,4 milliards. Fonds propres disponibles Rubriques Fonds propres de base (A) Fonds assimilés dont montant retenu (B) Eléments à déduire (C) FPD réglementaire (A) + (B) – ( C) Source : Secrétariat Général de la CSBF 31/12/2011 410,8 4,4 2,7 -23,9 389,6 31/12/2012 456,4 3,9 2,3 -21,1 437,6 (en milliards d’ariary) 31/12/2013 Variation 2013/2012 491,6 +35,2 +7,7% 2,0 -1,9 -48,7% 2,0 -0,3 -13,0% -27,2 +6,1 +28,9% 466,4 +28,8 +6,6% Les fonds propres de base se chiffrent à 491,6 milliards d’ariary contre 456,4 milliards il y a un an soit une augmentation de 35,2 milliards (+7,7 p.cent). Cette évolution s’explique principalement par la consolidation des réserves et des bénéfices réalisés par le secteur. Les ressources assimilées à des fonds propres se sont réinscrites en baisse de 1,9 milliard d’ariary et ne s’élèvent plus qu’à 2,0 milliards en 2013 suite essentiellement au reclassement des fonds de garantie d’un établissement de crédit en dotations. Les éléments à déduire des fonds propres, notamment les participations détenues dans des établissements de crédit agréés, se sont amplifiés de 6,1 milliards d’ariary pour s’établir à 27,2 milliards à fin 2013. Cette évolution est tirée en particulier par la hausse des participations d’une banque auprès de banques étrangères. 2.2.2.4. Les crédits à la clientèle ont augmenté à un rythme soutenu Le rythme de progression des crédits a été plus rapide qu’en 2012 L’année 2013 a été caractérisée par la poursuite de la croissance de l’encours brut des crédits à la clientèle. Le total des concours octroyés à la clientèle sur le secteur s’est élevé à 2 832,4 milliards d’ariary soit une augmentation de 419,9 milliards (+17,4 p.cent). Les crédits à court terme ont enregistré la hausse la plus importante en passant de 1 309,6 milliards en 2012 à 1 635,6 milliards en 2013 soit une augmentation de 326,0 milliards (+24,9 p.cent). Ce mouvement provient essentiellement des découverts octroyés à des entreprises privées. 33 Les prêts à long terme ont suivi la même tendance mais dans une moindre mesure en affichant une majoration de 40,8 milliards d’ariary (+16,1 p.cent) après une réduction de 39,0 milliards (-13,4 p.cent) un an auparavant. Ces nouveaux crédits ont été accordés principalement à des sociétés œuvrant dans le secteur de l’immobilier et du transport. Evolution des encours bruts de crédits par terme Rubriques 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2013 Court terme 1 208,5 1 309,6 1 635,6 Moyen terme 736,2 850,1 903,2 Long terme 291,8 252,8 293,6 Total crédits bruts 2 236,6 2 412,5 2 832,4 Source : Etats des concours à l’économie (en milliards d’ariary) Variation 2013/2012 +326,0 +24,9% +53,1 +6,3% +40,8 +16,1% +419,9 +17,4% Les crédits en ariary de 2 656,8 milliards d’ariary représentent près de 94 p.cent des crédits à la clientèle. De nouveaux prêts en ariary de 384,6 milliards ont été octroyés et concernent notamment des découverts et des avances sur produits. Les crédits en devises pour une contre-valeur de 175,6 milliards d’ariary ont enregistré une hausse de 35,3 milliards. Cette variation provient particulièrement de la mobilisation de nouvelles créances sur l’étranger. Répartition des crédits bruts en ariary et en devises Rubriques 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2013 Crédits en ariary 2 075,2 2 272,2 2 656,8 Crédits en devises 161,4 140,3 175,6 équivalent en millions d'euros 55,4 47,1 57,1 Crédits bruts 2 236,6 2 412,5 2 832,4 Source : Etats des concours à l’économie (en milliards d’ariary) Variation 2013/2012 +384,6 +16,9% +35,3 +25,2% +10,0 +21,2% +419,9 +17,4% Les créances douteuses ont augmenté mais leur taux a diminué Les créances saines se sont amplifiées de 376,8 milliards d’ariary soit +18,3 p.cent pour atteindre 2 436,1 milliards contre +160,1 milliards soit +8,4 p.cent il y a un an. L’encours de créances douteuses et litigieuses (CDL) a enregistré une hausse de 43,1 milliards d’ariary soit +12,2 p.cent pour se situer à 396,3 milliards. Cette situation résulte en particulier des impayés émanant en majorité des PME qui ont subi l’impact de la crise laquelle s’est prolongée sur l’année 2013. 34 Deux banques ont déclassé en CDL 43,9 milliards de leurs créances en 2013. Toutefois, la proportion moyenne des CDL des banques et établissements financiers a régressé de 0,6 point pour s’établir à 14,0 p.cent des encours de crédits bruts à fin 2013 compte tenu de la hausse de l’encours global. Le taux moyen de provisionnement de ces créances compromises est passé de 80,0 p.cent à 75,6 p.cent sur la période sous revue. Cette variation s’explique en partie par la baisse du montant de provisions constituées sur les clients nouvellement déclassés auprès de certaines banques. Evolution des créances douteuses Rubriques 31/12/2011 Crédits bruts 2 236,6 Crédits sains 1 899,2 CDL brutes (y compris AR) 337,4 Provisions 204,6 Agios réservés 62,7 CDL brutes / Crédits bruts 15,1% Taux de couverture CDL 74,5% Source : Secrétariat Général de la CSBF 31/12/2012 2 412,5 2 059,3 353,2 225,2 71,6 14,6% 80,0% 31/12/2013 2 832,4 2 436,1 396,3 243,2 74,4 14,0% 75,6% (en milliards d’ariary) Variation 2013/2012 +419,9 +17,4% +376,8 +18,3% +43,1 +12,2% +18,0 +8,0% +2,8 +3,9% -0,6 point -4,4 points 2.2.2.5. La trésorerie a baissé La trésorerie à l’actif se chiffre à 2 456,0 milliards d’ariary contre 2 838,6 milliards à fin 2012, soit un recul de 382,6 milliards (-13,5 p.cent). Cette tendance s’explique en particulier par la contraction des dépôts de la clientèle (-60,2 milliards) et par la progression des crédits (+419,9 milliards). La proportion de dépôts conservée en trésorerie s’est contractée de 7,5 points (54,6 p.cent contre 62,1 p.cent en 2012). Le ratio de la trésorerie rapporté aux encours de crédits sains a diminué, passant de 135,8 p.cent en 2012 à 99,5 p.cent en 2013. Trésorerie nette Rubriques 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2013 Trésorerie à l'actif 2 537,3 2 838,6 2 456,0 Trésorerie au passif -13,4 -42,2 -31,1 Trésorerie nette 2 523,9 2 796,4 2 424,9 Dépôts 4 164,3 4 500,9 4 440,7 Trésorerie nette / Dépôts 60,6% 62,1% 54,6% Crédits sains 1 899,2 2 059,3 2 436,1 Trésorerie / Crédits sains 132,9% 135,8% 99,5% Source : Secrétariat Général de la CSBF 35 (en milliards d’ariary) Variation 2013/2012 -382,6 -13,5% -11,1 -26,3% -371,5 -13,3% -60,2 -1,3% -7,5 points +376,8 +18,3% -36,3 points Le recul de la trésorerie à l’actif concerne essentiellement sa composante en monnaie locale avec -285,6 milliards d’ariary suite à des crédits supplémentaires accordés en ariary. Trésorerie en ariary et en devises Rubriques 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2013 Trésorerie en ariary 1 822,3 2 074,9 1 789,3 Trésorerie en devises 715,0 763,7 666,7 Trésorerie totale à l'actif 2 537,3 2 838,6 2 456,0 Source : Secrétariat Général de la CSBF (en milliards d’ariary) Variation 2013/2012 -285,6 -13,8% -97,0 -12,7% -382,6 -13,5% Cette variation de la trésorerie en monnaie locale s’est répercutée surtout sur les avoirs auprès de la Banque Centrale (-286,0 milliards). Trésorerie en ariary Rubriques Encaisse Avoirs à la BCM dont compte courant placements Bons du Trésor (BTA) Banques locales CCP Trésorerie totale à l'actif Excédents / (Insuffisances) sur réserves obligatoires Source : Bilans et BCM 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2013 93,2 122,8 159,4 1 082,2 1 088,3 802,3 804,1 977,8 691,5 278,1 110,5 110,8 636,1 852,2 808,4 10,4 10,6 18,5 0,4 1,0 0,7 1 822,3 2 074,9 1 789,3 37,3 118,9 20,2 (en milliards d’ariary) Variation 2013/2012 +36,6 +29,8% -286,0 -26,3% -286,3 -29,3% +0,3 +0,3% -43,8 -5,1% +7,9 +74,5% -0,2 -25,0% -285,6 -13,8% -98,7 -83,0% La trésorerie en devises a suivi la même tendance et s’élève à 666,7 milliards d’ariary après un repli de 97,0 milliards, les dépôts en devises ayant diminué de 125,6 milliards. Les placements à terme se sont réduits de 177,4 milliards tandis que les comptes à vue des correspondants ont progressé de 78,8 milliards. Trésorerie en devises Rubriques Encaisse Comptes de correspondants dont avoirs à vue placements à terme Trésorerie totale à l'actif Equivalent en millions d'euros Source : Bilans (en milliards d’ariary) 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2013 Variation 2013/2012 46,9 29,4 31,0 +1,6 +5,4% 668,1 734,3 635,7 -98,6 -13,4% 211,3 243,0 321,8 +78,8 +32,4% 456,8 491,3 313,9 -177,4 -36,1% 715,0 763,7 666,7 -97,0 -12,7% 245,5 256,2 216,6 -39,6 -15,4% 36 L’année 2013 a été marquée par les retraits de dépôts en monnaies étrangères qui ont ponctionné la trésorerie et par l’octroi de crédits supplémentaires. Situation résumée des emplois et ressources en devises Rubriques Actifs Trésorerie Crédits à la clientèle Autres actifs dont comptes d'encaissement Passifs Correspondants créditeurs Emprunts Dépôts de la clientèle Autres passifs dont comptes d'encaissement Dettes sans risques de change Devises à recevoir sur le MID Devises à livrer sur le MID Devises à livrer à terme Avoirs propres (position nette) Equivalent en millions d'euros Source : Bilans et hors bilans 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2013 994,2 1 022,0 983,1 715,0 763,7 666,7 161,3 140,3 175,6 117,9 118,0 140,8 100,0 99,8 117,7 927,8 969,9 912,7 5,9 2,9 3,9 11,0 9,2 67,8 807,1 861,7 736,1 103,8 96,1 104,9 99,7 91,4 99,5 7,1 4,0 0,8 25,6 44,7 66,6 -28,7 -55,8 -85,6 -25,6 -2,2 -8,7 44,8 42,8 43,5 15,4 14,3 14,1 (en milliards d’ariary) Variation 2013/2012 -38,9 -3,8% -97,0 -12,7% +35,3 +25,2% +22,8 +19,3% +17,9 +17,9% -57,2 -5,9% +1,0 +34,5% +58,6 +637,0% -125,6 -14,6% +8,8 +9,2% +8,1 +8,7% -3,2 -80,0% +21,9 +48,9% -29,8 +53,4% +6,5 +295,5% +0,7 +1,6% -0,2 -1,4% Les avoirs propres du secteur atteignent 43,5 milliards d’ariary à fin 2013. Ils sont libellés pour l’essentiel en euro (14,3 milliards soit 4,6 millions EUR) et en shilling kenyan (14,9 milliards soit 576,8 millions KES). 2.2.3. HORS BILANS Les engagements par signature continuent de progresser L’exercice 2013 a été caractérisé par une poursuite de la hausse des opérations au hors bilan lesquelles ont progressé de 16,6 milliards d’ariary et affichent un total de 2 405,9 milliards. Hors bilan Rubriques Engagements donnés Engagements reçus Opérations en devises Garanties reçues de l'Etat Opération sur titres (titres détenus) Total Source : Hors-bilans 31/12/2011 772,7 400,6 160,0 35,2 836,1 2 204,6 37 (en milliards d’ariary) 31/12/2012 31/12/2013 Variation 2013/2012 817,5 829,7 +12,2 +1,5% 332,2 269,3 -62,9 -18,9% 198,6 293,4 +94,8 +47,7% 35,2 36,0 +0,8 +2,3% 1 005,8 977,5 -28,3 -2,8% 2 389,3 2 405,9 +16,6 +0,7% Les engagements donnés par les établissements de crédit s’élèvent à 829,7 milliards d’ariary et se sont accrus de 12,2 milliards (+1,5 p.cent). Cette variation résulte essentiellement des nouvelles cautions accordées entre autres à un distributeur pétrolier, à un opérateur de téléphonie mobile et à un intermédiaire en opérations bancaires. En revanche, des règlements de crédits documentaires ont été réalisés par une société pétrolière. 2.2.4. COMPTES DE RESULTAT 2.2.4.1. Le Produit Net Bancaire s’est amélioré Le PNB évolue toujours à la hausse, cette fois-ci de près de 12,2 p.cent, (+51,5 milliards d’ariary), et s’élève à 474,9 milliards. Cet accroissement provient notamment des revenus sur opérations avec la clientèle (+56,6 milliards) et reflète le dynamisme de l’activité de crédit sur l’année. Le taux de marge globale, mesuré par le rapport entre le PNB et le total moyen des actifs, a augmenté. Il est passé de 8,1 p.cent en 2012 à 8,5 p.cent en 2013. Evolution du Produit Net Bancaire Rubriques 2011 2012 Revenus nets d'intérêts 250,1 270,5 sur opérations de trésorerie* 85,4 94,9 sur opérations avec la clientèle 164,7 175,6 Revenus nets de commissions** 121,0 131,8 Revenus nets de portefeuille 1,1 1,6 Résultat net de change 22,1 19,5 Produit net bancaire (PNB) 394,3 423,4 PNB / PIB courant 2,0% 2,0% Taux de marge globale 8,3% 8,1% * y compris BTA ** y compris les commissions sur opérations de change Source : Comptes de résultat 2013 304,9 72,7 232,2 150,0 -5,4 25,4 474,9 2,0% 8,5% (en milliards d’ariary) Variation 2013/2012 +34,4 +12,7% -22,2 -23,4% +56,6 +32,2% +18,2 +13,8% -7,0 -437,5% +5,9 +30,3% +51,5 +12,2% +0,4 point Les revenus nets d’intérêts d’un montant de 304,9 milliards d’ariary se sont améliorés de 34,4 milliards (+12,7 p.cent) et représentent 64,2 p.cent du PNB : la marge sur opérations avec la clientèle s’est raffermie de 56,6 milliards (+32,2 p.cent). en revanche, les produits nets de trésorerie ont régressé de 22,2 milliards (-23,4 p.cent) par rapport à ceux de l’exercice précédent. Les revenus sur les placements en bons du trésor se sont réduits de 11,5 milliards suite entre autres à la baisse du taux de rendement moyen des BTA. Ce taux est passé de 9,56 p.cent en 2011 à 6,97 p.cent en 2012 et à 6,41 p.cent en 2013. 38 2.2.4.2. La charge nette du risque a encore régressé La charge nette du risque se situe à 24,4 milliards d’ariary après un nouveau repli de 3,3 milliards (-11,9 p.cent). Cette maîtrise résulte de la contraction de 6,8 milliards des charges nettes sur les créances douteuses qui sont en baisse continue depuis trois années successives. La charge nette du risque a absorbé au total 5,1 p.cent du PNB contre 6,5 p.cent en 2012 et 12,4 p.cent en 2011. Charge nette du risque Rubriques Charge nette sur créances douteuses Charge nette sur autres comptes financiers Charge nette du risque PNB Charge nette du risque/PNB Source : Comptes de résultat 2011 45,6 3,4 49,0 394,3 12,4% 2012 28,3 -0,6 27,7 423,4 6,5% 2013 21,5 2,9 24,4 474,9 5,1% (en milliards d’ariary) Variation 2013/2012 -6,8 -24,0% +3,5 +583,3% -3,3 -11,9% +51,5 +12,2% -1,4 point 2.2.4.3. Le résultat opérationnel a nettement évolué Le résultat opérationnel de 460,2 milliards d’ariary a progressé de 55,1 milliards soit +13,6 p.cent contre une expansion de 48,9 milliards soit +13,7 p.cent en 2012. Résultat opérationnel Rubriques PNB Autres produits nets opérationnels Charge nette du risque Résultat opérationnel Source : Comptes de résultat 2011 394,3 10,9 (49,0) 356,2 2012 423,4 9,4 (27,7) 405,1 2013 474,9 9,7 (24,4) 460,2 (en milliards d’ariary) Variation 2013/2012 +51,5 +12,2% +0,3 +3,2% -3,3 -11,9% +55,1 +13,6% 2.2.4.4. Le résultat net du secteur a poursuivi sa progression Les frais de structure se sont encore amplifiés avec 22,4 milliards d’ariary de charges complémentaires (+8,3 p.cent), bien qu’à un rythme plus faible comparé à celui de l’année précédente (+28,7 milliards soit +11,9 p.cent). Coefficient d’exploitation Rubriques Frais généraux Impôts et taxes Charges de personnel Charges externes Dotations aux amortissements Total charges de structure PNB Coefficient d'exploitation Source : Comptes de résultat 2011 211,9 13,3 78,4 120,2 28,8 240,7 394,3 61,0% 2012 238,4 15,2 91,4 131,8 31,0 269,4 423,4 63,6% 39 (en milliards d’ariary) 2013 Variation 2013/2012 258,3 +19,9 +8,3% 15,4 +0,2 +1,3% 101,9 +10,5 +11,5% 141,0 +9,2 +7,0% 33,5 +2,5 +8,1% 291,8 +22,4 +8,3% 474,9 +51,5 +12,2% 61,4% -2,2 points Cette hausse s’explique essentiellement par : 10,5 milliards d’ariary de charges de personnel additionnelles suite au recrutement de nouveaux agents et à l’augmentation de salaires opérée par certains établissements, 9,2 milliards d’ariary de charges externes supplémentaires constituées principalement de rémunérations d’intermédiaires et d’honoraires. Dans l’ensemble, les charges de structure ont augmenté moins vite que le produit net bancaire, permettant ainsi une amélioration du coefficient d’exploitation lequel s’élève à 61,4 p.cent contre 63,6 p.cent en 2012. Résultat net Rubriques Résultat opérationnel Frais généraux Dotations aux amortissements Dotations nettes aux prov. pour charges Quote-part subventions d'équipement et subventions d'exploitation Résultat ordinaire avant impôt Impôt sur les revenus Résultat ordinaire après impôt Résultat extraordinaire Résultat net Source : Comptes de résultat (en milliards d’ariary) Variation 2013/2012 +55,1 +13,6% +19,9 +8,3% +2,5 +8,1% -3,9 -67,2% 2011 356,2 (211,9) (28,8) (3,6) 2012 405,1 (238,4) (31,0) (5,8) 2013 460,2 (258,3) (33,5) (1,9) 0,9 0,7 0,9 +0,2 +28,6% 112,8 (29,8) 83,0 0,0 83,0 130,6 (32,2) 98,4 0,0 98,4 167,4 (38,8) 128,6 0,1 128,7 +36,8 +6,6 +30,2 +0,1 +30,3 +28,2% +20,5% +30,7% +30,8% A fin 2013, le secteur a affiché un résultat net de 128,7 milliards d’ariary, réalisation supérieure de 30,3 milliards à celle de 2012. Le niveau de bénéfice enregistré avant la crise en 2008 de 102,8 milliards d’ariary a été dépassé, cette situation témoigne de la bonne tenue des activités du secteur bancaire. 2.3. INSTITUTIONS DE MICROFINANCE 2.3.1. STRUCTURE Le nombre des IMF inscrites au registre des établissements de crédit demeure inchangé en 2013 avec 31 institutions dont 10 mutualistes et 21 non mutualistes. Les textes subséquents à la loi sur la microfinance, notamment le décret d’application précisant les formes juridiques des IMF et celui portant fixation du capital minimum des établissements de crédit, ainsi que les instructions relatives à la licence, à l’agrément, à la classification, aux opérations autorisées et à la structure minimale de fonctionnement des IMF demeurent applicables. Les ratios de gestion et de prudence font l’objet de suivis étroits et réguliers afin d’apprécier la solvabilité et l’équilibre financier des institutions de microfinance. 40 Le présent rapport n’inclut pas la situation financière de cinq IMF1 dont les données n’influent pas toutefois significativement sur l’ensemble du secteur. 2.3.1.1. Le paysage de la microfinance reste inchangé Les 31 IMF agréées et en activité qui composent le secteur à fin décembre 2013 se répartissent comme suit : 4 IMF3 : ACEP Madagascar, SIPEM, PAMF et CECAM, 13 IMF2 : Fanampiana Ivoarana, Vola Mahasoa, MECI, OTIV DIANA, OTIV Antananarivo, OTIV SAVA, Mutuelle du Mandrare, OTIV Toamasina Zone « Littoral », OTIV Alaotra Mangoro, TIAVO, Mada Credito, EAM Finances et OTIV BOENY, 14 IMF1 : CEFOR, Mampita, ONG Vahatra, Mamelasoa, Soahita, Mutua Fide Microfinance, HARDI FINANCE, TITEM, VATSY, ORDIMIC, AGRICRED, ODRD, APEM PAIQ et PAPM. 2.3.1.2. L’effectif du personnel augmente Le secteur de la microfinance emploie 4 242 agents à fin 2013 et 483 nouvelles recrues ont renforcé l’effectif du personnel par rapport à 2012. Le nombre de caisses affiliées dotées de la personnalité juridique demeure au nombre de 59 unités et les points de services totalisent 644 avec 99 guichets supplémentaires. 2.3.1.3. Le nombre de membres s’élargit L’impact social de la microfinance ne cesse d’évoluer et touche 845 129 bénéficiaires à fin 2013 contre 775 336 répertoriés en 2012. Cette progression reflète une évolution positive vers l’inclusion financière de la population et l’importance des activités de crédit et de dépôt des IMF. 2.3.2. BILANS 2.3.2.1. Les activités des IMF continuent à se développer La masse bilancielle totalise 371,5 milliards d’ariary à fin 2013. Une croissance de 56,9 milliards (+18, 1 p. cent) est ainsi enregistrée par rapport à fin 2012. Cette situation marque le développement des activités de la microfinance en dépit du contexte économique encore précaire qui prévaut ces cinq dernières années. A l’actif, les crédits à la clientèle ont augmenté de 43,0 milliards d’ariary (+21,6 p.cent) et atteignent 241,7 milliards à fin 2013. La trésorerie à l’actif, avec un solde de 82,4 milliards, a progressé de 6,0 milliards (+7,9 p.cent) comparée à 2012. 41 Au passif, les dépôts se chiffrent à 187,8 milliards d’ariary suite à une hausse de 40,2 milliards (+27,2 p.cent). En revanche, les emprunts et les refinancements ont diminué de 3,7 milliards passant de 53,3 milliards à fin 2012 à 49,6 milliards (-6,9 p.cent). Les capitaux propres s’élèvent à 91,5 milliards d’ariary consécutivement au renforcement de capital opéré par quelques institutions pour un montant total de 13,0 milliards (+16,6 p.cent). Le secteur a dégagé un résultat net positif de 7,8 milliards à fin 2013 (+25,8 p.cent) avec une progression maintenue à un rythme quasiment identique qu’en 2012 où il s’élevait à 6,2 milliards. Bilan d’ensemble des IMF (en milliards d’ariary) Rubriques ACTIFS Trésorerie et prêts interbancaires Crédits nets Encours bruts dont créances saines créances douteuses Provisions Autres actifs Immobilisations nettes Total du bilan PASSIFS Trésorerie à court terme et dépôts interbancaires Emprunts M&L terme Dépôts de la clientèle Autres passifs Capitaux Propres dont résultat net Source : Bilans 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2013 Variation 2012/2013 65,8 148,8 153,5 147,3 6,2 (4,7) 15,4 22,5 252,5 76,4 192,2 198,7 190,5 8,2 (6,5) 18,9 27,1 314,6 82,4 231,9 241,7 229,6 12,1 (9,8) 24,7 32,5 371,5 +6,0 +39,7 +43,0 +39,1 +3,9 +3,3 +5,8 +5,4 +56,9 +7,9% +20,7% +21,6% +20,5% +47,6% +50,8% +30,7% +19,9% +18,1% 11,5 11,0 9,7 -1,3 -11,8% 40,5 116,5 22,8 61,2 4,7 53,3 147,6 24,2 78,5 6,2 49,6 187,8 32,9 91,5 7,8 -3,7 +40,2 +8,7 +13,0 +1,6 -6,9% +27,2% +35,9% +16,6% +25,8% 42 2.3.2.2. Les dépôts se sont renforcés Les dépôts sont passés de 147,6 milliards d’ariary à 187,8 milliards à fin 2013 (+27,2 p.cent). L’évolution de +40,2 milliards est tirée principalement par l’accroissement de 19,7 milliards des dépôts à vue (DAV) et des dépôts à terme (DAT) des institutionnels de 15,1 milliards. Les DAV qui totalisent 98,9 milliards sont essentiellement partagés à raison de 71,5 p.cent entre quatre IMF2. Par contre, une institution mutualiste accapare à elle seule 43,8 p.cent des DAT totalisant 56,4 milliards tandis qu’une autre se focalise à la collecte des épargnes à régime spécial avec 11,5 milliards sur un total de 13,7 milliards enregistrés pour le secteur, soit 83,9 p.cent de cette catégorie. Evolution des dépôts Rubriques Dépôts à vue Dépôts à terme Dépôts bloqués Autres Dépôts Source : Bilans 31/12/2011 65,1 30,1 10,5 10,8 116,5 31/12/2012 79,2 41,3 14,6 12,5 147,6 31/12/2013 98,9 56,4 18,5 14,0 187,8 (en milliards d’ariary) Variation 2012/2013 +19,7 +24,9% +15,1 +36,6% +3,9 +26,7% +1,5 +12,0% +40,2 +27,2% Les capitaux propres se sont raffermis de 13,0 milliards d’ariary (+16,6 p.cent) sur l’année pour totaliser 91,5 milliards à fin 2013. Cette croissance provient essentiellement de l’augmentation du capital souscrit de 4,9 milliards (+10,0 p.cent) dont 2,3 milliards par une IMF3. En outre, la performance de l’exercice 2012 a contribué à l’amélioration de 2,3 milliards des réserves et de 3,1 milliards de bénéfices non distribués. La consolidation des capitaux propres résulte également de la hausse de 1,6 milliard (+25,8 p.cent) du profit net pour s’afficher à 7,8 milliards à fin 2013. Evolution des capitaux propres Rubriques 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2013 (en milliards d’ariary) Variation 2012/2013 Capital souscrit et primes liées au capital 37,7 49,1 54,0 +4,9 +10,0% Réserves et écart d'évaluation 12,2 14,2 16,5 +2,3 +16,2% Bénéfices antérieurs non distribués (1,7) (0,4) 2,7 +3,1 +775,0% Provisions pour charges 0,6 0,7 0,9 +0,2 +28,6% Dotations 7,7 8,7 9,6 +0,9 +10,3% Résultat net de l'exercice 4,7 6,2 7,8 +1,6 +25,8% 61,2 78,5 91,5 +13,0 +16,6% Capitaux propres et résultat net Source : Bilans 43 Les fonds propres disponibles, base de calculs des ratios prudentiels délimitant le niveau d’activité des institutions ont enregistré une hausse de 19,0 milliards d’ariary (+20,5 p.cent) sur l’année pour se situer à 111,9 milliards. Les fonds assimilés aux fonds propres, d’un montant de 26,1 milliards d’ariary, ont faiblement varié sur l’année. Ils ne sont pris en compte dans le calcul des FPD qu’à hauteur de 25,5 milliards du fait de la limite fixée par l’instruction de la CSBF. L’encours des emprunts subordonnés est resté stable au cours de trois exercices. Fonds propres disponibles Rubriques Fonds propres (A) Non valeurs (B) dont Report à nouveau débiteur Pertes en instance d'affectation Fonds propres de base (C=A-B) Fonds assimilés dont Emprunts subordonnés Subventions, dons Fonds de garantie mutualisé et fonds de garantie des réseaux Fonds assimilés retenus dans le calcul des FPD (D) Fonds constitutif de FPD dans d'autres EC (E) Fonds propres disponibles (F=C+D-E) (en milliards d’ariary) Variation 2012/2013 +21,7 +23,3% +5,8 +25,9% +4,6 +28,4% +1,4 +37,8% +15,9 +22,5% +1,3 +5,2% -0,1 -0,6% - 31/12/2011 76,4 17,1 12,9 2,8 59,3 24,7 16,2 5,0 31/12/2012 93,1 22,4 16,2 3,7 70,7 24,8 16,2 4,0 31/12/2013 114,8 28 ,2 20,8 5,1 86,6 26,1 16,1 4,0 3,4 4,6 6,0 +1,4 +30,4% 22,3 22,4 25,5 +3,1 +13,8% 0,6 0,2 0,2 81,0 92,9 111,9 - +19,0 +20 ,5% Source : Bilans 2.3.2.3. Les crédits à la clientèle évoluent à la hausse Les encours bruts de crédit ont enregistré une hausse de 43,0 milliards d’ariary (+21,6 p.cent) et s’élèvent à 241,7 milliards contre 198,7 milliards à fin 2012. Trois institutions dont deux IMF3 et une IMF2 octroient plus de la moitié de ces crédits, soit 52,7 p.cent de part de marché. Evolution des crédits (en milliards d’ariary) Rubriques Crédits sains CDL brutes Crédits bruts Source : Bilans 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2013 Variation 2012/2013 147,3 190,5 229,6 +39,1 +20,5% 6,2 8,2 12,1 +3,9 +47,6% 153,5 198,7 241,7 +43,0 +21,6% 44 La physionomie des prêts du secteur reste inchangée à fin 2013. Les crédits de trésorerie constituent près de 66 p.cent des encours sains avec 151,6 milliards d’ariary. Les crédits d’équipement de 36,3 milliards et de l’habitat de 21,5 milliards, représentent respectivement 15,8 p.cent et 9,3 p.cent des crédits sains. Evolution des crédits par nature Rubriques Crédits de trésorerie Crédits d’équipement Crédits à l’habitat Crédit bail Autres Crédits Source : Bilans 31/12/2011 101,1 21,9 10,3 8,1 5,9 147,3 31/12/2012 125,3 31,3 15,6 9,3 9,0 190,5 31/12/2013 151,6 36,3 21,5 8,5 11,7 229,6 (en milliards d’ariary) Variation 2012/2013 +26,3 +21,0% +5,0 +15,9% +6,0 +38,4% -0,8 -8,2% +2,7 +30,0% +39,1 +20,5% Les PAR à 90 jours ne cessent de s’accroître. Ils sont passés de 7,3 milliards d’ariary à fin 2012 pour s’établir à 11,4 milliards. Parmi les IMF concernées par la déclaration périodique du PAR8, 12 institutions enregistrent un taux de PAR à 90 jours supérieurs à la référence internationale de 5 p.cent dont quatre dégagent un taux excédant à 30 p.cent mais n’ont pas cependant de répercussion significative sur la qualité du portefeuille de l’ensemble du secteur compte tenu du volume assez minime de leurs activités. Le taux moyen du secteur s’établit à 4,6 p.cent. Les provisions constituées de 9,8 milliards d’ariary couvrent 80,7 p.cent des crédits en souffrance contre 78,8 p.cent à fin 2012 (+1,9 point). Evolution des créances douteuses Rubriques (en milliards d’ariary) 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2013 Variation 2012/20123 153,5 198,7 241,7 +43,0 +21,6% 6,2 8,2 12,1 +3,9 +47,6% 4,0% 4,1% 5,0% +0,9 point 4,7 6,5 9,8 +3,3 +50,8% 75,8% 78,8% 80,7% +1,9 point Crédits bruts CDL brutes* CDL brutes / Crédits bruts Provisions pour créances douteuses Taux de couverture des CDL Source : Bilans * CDL brutes tenant compte des agios réservés P our tou te s l es IMF 2 e t I MF 3, se ule men t p our le s I MF1 d ont l a m as se bi lan ci ell e a tte in t 500 mi ll ion s d’ar iar y et plu s 45 8 Les immobilisations nettes se sont accrues de 5,4 milliards d’ariary (+19,9 p.cent) et totalisent 32,5 milliards à fin 2013. Cette évolution résulte essentiellement des investissements en immobilisations corporelles pour +5,6 milliards notamment en constructions pour +2,8 milliards. Les valeurs immobilisées nettes représentent 8,7 p.cent de la totalité des actifs. Immobilisations nettes (en milliards d’ariary) Rubriques Titres d'investissement Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Valeurs immobilisées nettes Source : Bilans 31/12/2011 0,9 1,0 20,6 22,5 31/12/2012 0,5 1,3 25,3 27,1 31/12/2013 0,5 1,1 30,9 32,5 Variation 2012/20123 -0,2 -15,4% +5,6 +22,1% +5,4 +19,9% La trésorerie nette du secteur de 73,8 milliards d’ariary s’est amplifiée de 8,4 milliards (+12,8 p.cent) avec des disponibilités à l’actif de 82,4 milliards compensées par des ressources de trésorerie au passif de 8,6 milliards. Les placements en banque se sont accrus de 10,5 milliards sur l’année tandis que les souscriptions en BTA ont diminué de 25,2 p.cent et ne s’élèvent plus qu’à 16,2 milliards contre 21,7 milliards en 2012. Cette tendance traduit une forte attraction des institutions aux taux proposés par certains établissements de crédit de la place qui sont apparemment plus attrayants que ceux appliqués en BTA. Trésorerie nette Rubriques Trésorerie à l’actif Trésorerie au passif Trésorerie nette Source : Bilans 31/12/2011 65,8 11,5 54,3 31/12/2012 76,4 11,0 65,4 46 31/12/2013 82,4 8,6 73,8 (en milliards d’ariary) Variation 2012/2013 +6,0 +7,9% -2,4 -21,9% +8,4 +12,8% 2.3.3. COMPTES DE RESULTAT 2.3.3.1. Le Produit Net Bancaire a connu une évolution Le Produit Net Bancaire poursuit sa croissance ces trois dernières années pour s’établir à 71,3 milliards d’ariary (+23,6 p.cent). Cette tendance traduit l’essor continu de l’activité de crédit. Produit net bancaire Rubriques Produits d'intérêts Charges d'intérêts Revenus nets d'intérêts Produits d'honoraires et commissions Charges d'honoraires et commissions Revenus nets d'honoraires et de commissions Revenus nets du portefeuille de transaction Revenus nets sur autres opérations Produit net bancaire (PNB) Source : Comptes de résultat 2011 46,3 (6,9) 39,4 3,0 (0,5) 2,5 0,0 0,0 41,9 2012 63,8 (9,7) 54,1 4,7 (1,1) 3,6 0,0 0,0 57,7 2013 78,1 (11,5) 66,6 6,2 (1,5) 4,7 0,0 0,0 71,3 (en milliards d’ariary) Variation 2012/2013 +14,3 +22,4% +1,8 +18,6% +12,5 +23,1% +1,5 +31,9% +0,4 +36,4% +1,1 +30 ,6% +13,6 +23,6% Les intérêts perçus sur les crédits à la clientèle dépassent en effet de 14,6 milliards d’ariary les réalisations de 2012 (+24,0 p.cent). Ils couvrent largement les intérêts payés sur les dépôts de la clientèle lesquels se sont accrus mais à un rythme moins rapide (+2,2 milliards) pour s’afficher à 6,9 milliards en fin d’année 2013. Le secteur enregistre ainsi une marge d’intérêts sur opérations avec la clientèle de 68,6 milliards (+22,1 p.cent), en hausse de +12,4 milliards comparée à celle de l’an passé (+22,1 p.cent). Marge d'intérêts sur opérations avec la clientèle Rubriques Intérêts perçus sur crédits Intérêts payés sur dépôts Marges d’intermédiation Source : Comptes de résultat 2011 43,4 3,2 40,2 2012 60,9 4,7 56,2 47 2013 75,5 6,9 68,6 (en milliards d’ariary) Variation 2012/2013 +14,6 +24,0% +2,2 +46,8% +12,4 +22,1% 2.3.3.2. Le résultat opérationnel a poursuivi sa croissance Le résultat opérationnel du secteur s’est nettement amélioré (+10,7 milliards d’ariary) par rapport à 2012 (+18,6 p.cent) et s’élève à 68,1 milliards en fin d’exercice. Deux grands réseaux mutualistes et une IMF non mutualiste réalisent plus de la moitié du résultat opérationnel de l’ensemble du secteur. Résultat opérationnel Rubriques PNB Autres produits opérationnels Charges nettes sur CDL Dotations nettes- pertes de valeur sur autres comptes financiers Résultat opérationnel Source : Comptes de résultat (en milliards d’ariary) Variation 2012/2013 +13,6 +23,6% +0,1 +3,6% +3,3 +122,2% 2011 41,9 2,7 (0,8) 2012 57,7 2,8 (2,7) 2013 71,3 2,9 (6,0) 0,0 (0,4) (0,1) -0,3 -75,0% 43,8 57,4 68,1 +10,7 +18,6% Les efforts de recouvrement des IMF, essentiellement marqués par les reprises de provisions des encours douteux d’un montant de 6,8 milliards d’ariary et la récupération sur créances apurées de 0,5 milliard, n’ont pas suffi à couvrir les pertes sur prêts de 2,7 milliards ainsi que les dotations aux provisions des CDL de 10,6 milliards de l’exercice. Au final, les charges nettes sur CDL se chiffrent à 6,0 milliards à fin 2013 contre 2,7 milliards en 2012 (+122,2 p.cent). Charge nette sur créances douteuses Rubriques Charges sur CDL Pertes sur prêts et avances Dotations - pertes de valeur Produits sur CDL Reprises de provisions Récupération créances apurées Charge nette sur CDL Source : Comptes de résultat 2011 (7,7) (3,8) (3,9) 6,9 6,5 0,4 (0,8) 2012 (7,6) (1,5) (6,1) 4,9 4,3 0,6 (2,7) 2013 (13,3) (2,7) (10,6) 7,3 6,8 0,5 (6,0) (en milliards d’ariary) Variation 2012/2013 +5,7 +75,0% +1,2 +80,0% +4,5 +73,8% +2,4 +49,0% +2,5 +58,1% -0,1 -16,7% +3,3 +122,2% 2.3.3.3. Le résultat net s’améliore Les charges de structure, constituées principalement des charges de personnel, des charges externes et des amortissements se sont alourdies (+19,7 p.cent contre 28,7 p.cent en 2012) et totalisent 61,7 milliards d’ariary. Avec l’adhésion de nouveaux clients et l’ajustement des salaires en 2013, le secteur a dû engager 4,9 milliards de charges de personnel supplémentaires (+19,3. p.cent) auxquelles s’ajoutent les autres charges externes notamment les déplacements, les missions et réceptions allant de 16,4 milliards à 19,5 milliards sur un an (+18,9 p.cent). 48 Le secteur affiche un résultat positif avant impôt et subvention de 6,2 milliards d’ariary, soit +1,1 milliard comparé à la même période de 2012 (+21,6 p. cent). Si le secteur reste globalement profitable, les situations sont assez contrastes. Sur les 17 IMF de niveaux 2 et 3, huit institutions sont déficitaires sans subventions tandis que les IMF1 enregistrent des pertes à hauteur d’un milliard. L’autosuffisance opérationnelle du secteur s’établit à 110 p.cent et régresse de 1 point d’indice sur les performances de 2012. L’accroissement des frais généraux sur l’année par rapport au résultat opérationnel en est la principale cause. Outre les IMF1, quatre IMF2 et IMF3 ne dégagent pas suffisamment de résultat pour couvrir les charges de structures avec un ratio inférieur à 60 p.cent. Résultat avant impôt et subvention Rubriques Résultat opérationnel (1) - Frais généraux (2) - Amortissements (3) + Dotations nettes - Provisions pour charges Résultat avant impôt et subvention Autosuffisance opérationnelle (1) / (2)+(3) Source : Comptes de résultat 2011 43,8 (36,6) (3,5) (0,1) 3,6 109% 2012 57,4 (47,1) (4,7) (0,5) 5,1 111% 2013 68,1 (56,4) (5,3) (0,2) 6,2 110% (en milliards d’ariary) Variation 2012/2013 +10,7 +18,6% +9,3 +19,7% +0,6 +12,8% -0,3 -60,0% +1,1 +21,6% -1 point Le secteur réalise un résultat net positif de 7,8 milliards d’ariary à fin décembre 2013 et dépasse de 1,6 milliard la réalisation de l’année précédente. La tendance à la hausse du résultat net au cours de ces trois dernières années marque une confiance sur l’activité de la microfinance mais la répartition reste très inégale. Deux IMF non mutualistes et trois réseaux mutualistes ont contribué à 95,0 p.cent dans la performance du secteur en termes de profit et ont enregistré un excédent de plus de 1 milliard chacun. Les subventions d’exploitation reçues par le secteur au titre de l’exercice 2013 se sont stabilisées à 2,5 milliards d’ariary au profit de certaines institutions de microfinance. Résultat net Rubriques Résultat opérationnel (1) - Frais généraux (2) - Amortissements (3) + Dotations nettes - Provisions pour charges Résultat avant impôt et subvention Subventions d'exploitation reçues Impôt sur les revenus Résultat extraordinaire Résultat net de l'exercice Source : Comptes de résultat 2011 43,8 (36,6) (3,5) (0,1) 3,6 1,9 (0,8) 0,0 4,7 49 2012 57,4 (47,1) (4,7) (0,5) 5,1 2,2 (1,1) 0,0 6,2 2013 68,1 (56,4) (5,3) (0,2) 6,2 2,5 (0,9) 0,0 7,8 (en milliards d’ariary) Variation 2012/2013 +10,7 +18,6% +9,3 +19,7% +0,6 +12,8% -0,3 -60,0% +1,1 +21,6% +0,3 +13,6% -0,2 -18,2% +1,6 +25,8% ANNEXES Annexe 1. Liste des établissements de crédit agréés au 31 décembre 2013 Annexe 2. Liste des bureaux de change au 31 décembre 2013 Annexe 3. Liste des textes légaux et réglementaires Annexe 4. Bilan du secteur bancaire Annexe 5. Résultat du secteur bancaire Annexe 6. Bilan des institutions de microfinance Annexe 7. Résultat des institutions de microfinance 50 Annexe 1 LISTE DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT AGREES AU 31 DECEMBRE 2013 _____________ 1. Catégorie : banque territoriale (11) Décision Numéro d’inscription Date d’inscription Raison sociale Actionnaire majoritaire Arrêté n° 6832/88 du 20 décembre 1988 004/Ba/1989 23 mars 1989 Banque Malgache de l’Océan Indien (BMOI) BPCE IOM Arrêté n° 922/91 du 19 février 1991 005/Ba/1991 19 décembre 1991 BNI Madagascar IUB Holding Arrêté n° 3694/91 du 20 juin 1991 006/Ba/1992 28 décembre 1992 The Mauritius Commercial Bank Madagascar SA (MCB Madagascar) Mauritius Commercial Bank Ltd Arrêté n° 0476/95 du 10 février 1995 007/Ba/1998 28 janvier 1998 Banque SBM Madagascar State Bank of Mauritius Ltd 002/98-CSBF du 18 novembre 1998 008/Ba/1998 31 décembre 1998 BFV Société Générale Société Générale 002/99-CSBF du 17 novembre 1999 modifiée par 013/2012-CSBF (1) du 24 décembre 2012 009/Ba/1999 18 novembre 1999 Bank Of Africa Madagascar African Financial Holding 002/00-CSBF du 23 juin 2000 010/Ba/2002 16 décembre 2002 Banque Industrielle et Commerciale de Madagascar Groupe Gahood 020/06-CSBF du 12 décembre 2006 011/Ba/2007 1er février 2007 AccèsBanque Madagascar Access Microfinance Holding AG 001/09-CSBF du 29 mai 2009 012/Ba/2009 25 novembre 2009 BGFIBank Madagascar BGFI Holding Corporation SA 012/2009-CSBF du 11 septembre 2009 013/Ba/2010 13 janvier 2010 Microcred Banque Madagascar Microcred SA 008/2010-CSBF du 30 novembre 2010 014/Ba/2011 25 mars 2011 BM Madagascar (ex-Transfer Express) Banque des Mascareignes (1) Fusion absorption de la société Equipbail Madagascar par Bank Of Africa Madagascar autorisée le 24 décembre 2012 dont les conditions suspensives n’ont été levées qu’en 2013 2. Catégorie : banque extraterritoriale Néant Annexe 1 (suite) 3. Catégorie : établissement financier (5) Décision Numéro d’inscription Date d’inscription Raison sociale Sigle 001/02-CSBF du 12 décembre 2002 003/Ef/2003 7 mars 2003 Fonds de Garantie Malgache S.A. - 005/2006-CSBF du 29 juin 2006 006/Ef/2005 28 août 2006 BNI - Leasing - 001/2006-CSBF du 11 avril 2006 009/Ef/2007 7 décembre 2007 Business Partners International Madagascar SME Fund - 017/2008-CSBF du 23 décembre 2008 011/Ef/2009 20 mai 2009 Institution Financière Régionale de l'Anosy IFRA 007/2010-CSBF du 5 octobre 2010 modifiée par 002/2012-CSBF du 3 janvier 2012 012/Ef/2011 24 mars 2011 SOLIDIS - 4. Catégorie : institution de microfinance (31) Décision Numéro d’inscription Date d’inscription Raison sociale Sigle 00006/2008-CSBF du 3 novembre 2008 01/IMF2/M/08 13 novembre 2008 Réseau OTIV de la DIANA OTIV de la DIANA 00008/2008-CSBF du 3 novembre 2008 02/IMF3/NM/08 13 novembre 2008 Société d'Investissement pour la Promotion des Entreprises à Madagascar SIPEM 00009/2008-CSBF du 3 novembre 2008 modifiée par 001/2010-CSBF du 14 avril 2010 03/IMF2/M/08 13 novembre 2008 Réseau OTIV Antananarivo OTIV Antananarivo 00010/2008-CSBF du 3 novembre 2008 04/IMF2/M/08 13 novembre 2008 Réseau OTIV de la SAVA OTIV de la SAVA 00011/2008-CSBF du 3 novembre 2008 05/IMF3/NM/08 13 novembre 2008 Première Agence de Microfinance PAMF 00004/2008-CSBF du 3 novembre 2008 07/IMF2/NM/09 29 janvier 2009 Vola Mahasoa S.A. - 00013/2008-CSBF du 3 novembre 2008 08/IMF1/NM/09 9 février 2009 Mampita - 00012/2008-CSBF du 3 novembre 2008 09/IMF2/NM/09 25 mars 2009 Mada Credito - 00003/2008-CSBF du 3 novembre 2008 10/IMF2/NM/09 20 mai 2009 Fanampiana Ivoarana S.A. - Annexe 1 (suite) Décision Numéro d’inscription Date d’inscription Raison sociale Sigle 00005/2008-CSBF du 3 novembre 2008 11/IMF2/M/09 20 mai 2009 Mutuelle d'Epargne et de Crédit de l'INSCAE MECI 00007/2008-CSBF du 3 novembre 2008 12/IMF1/NM/09 20 mai 2009 Mamelasoa S.a.r.l - 004/09-CSBF du 29 mai 2009 13/IMF2/M/09 10 juin 2009 005/09-CSBF du 29 mai 2009 14/IMF2/M/09 10 juin 2009 Réseau des OTIV Toamasina zone «littoral» - 006/09-CSBF du 29 mai 2009 modifiée par 011/2012-CSBF du 5 décembre 2012 15/IMF3/M/09 10 juin 2009 Coopératives d'Epargne et de Crédit Agricole Mutuels CECAM 020/08-CSBF du 23 décembre 2008 16/IMF1/NM/09 22 juin 2009 ONG Vahatra - 018/08-CSBF du 23 décembre 2008 17/IMF3/NM/09 6 août 2009 021/08-CSBF du 23 décembre 2008 18/IMF1/NM/09 6 août 2009 Crédit Epargne Formation CEFOR 003/09-CSBF du 29 mai 2009 19/IMF1/NM/09 19 octobre 2009 Soahita - 009/2009-CSBF du 17 août 2009 20/IMF1/NM/09 19 octobre 2009 Mutua Fide Microfinance - 013/2009-CSBF du 19 octobre 2009 21/IMF2/M/09 20 octobre 2009 Réseau Tahiry Ifamonjena Amin’ny Vola TIAVO 016/08-CSBF du 23 décembre 2008 22/IMF2/M/09 3 novembre 2009 Mutuelle de Mandrare - 002/09-CSBF du 29 mai 2009 23/IMF1/NM/09 9 décembre 2009 Harmonisation pour la Réalisation d'un Développement Intégré HARDI-Finance 010/2009-CSBF du 17 août 2009 24/IMF1/NM/09 12 janvier 2010 Tahiry Iombonan'ny Tantsaha Eto Madagasikara TITEM 011/2009-CSBF du 17 août 2009 25/IMF1/NM/10 16 mars 2010 Organisme Diocesain de Microcredit ORDIMIC 015/2009-CSBF du 18 décembre 2009 26/IMF1/NM/10 16 mars 2010 Vakinankaratra Tsimisaramianakavy VATSY 016/2009-CSBF du 18 décembre 2009 27/IMF1/NM/10 2 septembre 2010 AGRICRED - 003/2011-CSBF du 22 mars 2011 28/IMF1/NM/11 11 octobre 2011 Organisation pour le Développement de la Région de Diégo Suarez ODRD 001/2011-CSBF du 22 mars 2011 29/IMF2/NM/11 24 novembre 2011 Entreprendre à Madagascar Finances S.a.r.l. EAM FINANCES S.a.r.l. 002/2011-CSBF du 22 mars 2011 30/IMF1/NM/12 3 janvier 2012 APEM PAIQ S.A. - Réseau «OTIV Alaotra Mangoro» - Agence de Crédit pour l'Entreprise ACEP Madagascar Privée-ACEP Madagascar Annexe 1 (suite) Décision Numéro d’inscription Date d’inscription Raison sociale Sigle 001/2012-CSBF du 3 janvier 2012 31/IMF2/M/12 12 mars 2012 OTIV BOENY Mahajanga - 006/2012-CSBF du 7 juin 2012 32/IMF1/NM/12 19 décembre 2012 Programme d’Appui aux Petits Métiers PAPM 5. Catégorie : institution financière spécialisée Néant Annexe 2 LISTE DES BUREAUX DE CHANGE AU 31 DECEMBRE 2013 _____________ Les bureaux de change agréés et opérationnels Décision de licence Date de décision Dénomination Adresse Entrée en activité 1998 001/98-CSBF 24 avril 1998 SOCIMAD Tsaralalana 14, rue Radama 1er BP : 7548 101 Antananarivo 008/01-CSBF 27 juin 2001 Mada Change Ampefiloha Logt 712 101 Antananarivo 15/03/02 002/03-CSBF 12 mars 2003 Société de Change de Madagascar Imerinafovoany Lot 26 A 105 Ambohidratrimo Antananarivo 27/01/06 003/03-CSBF 11 juillet 2003 Tayyebi Change Toliarar Rue du Marché B.P. 435 19/04/04 27/11/03 004/03-CSBF 23 juillet 2003 Master Change Ambohijatovo Lot 2, rue Samuel Rahamefy, Antananarivo 003/04-CSBF 22 avril 2004 NCH Change Toamasina 23, Boulevard Joffre 12/01/05 005/04-CSBF 11 mai 2004 X Change Tsaralalana Immeuble SOCAMAD Antananarivo 28/06/04 010/2005-CSBF 7 décembre 2005 Tamachange Toamasina 13, rue Nationale 06/04/06 011/2005-CSBF 7 décembre 2005 Great Happening Change Ivato Lot K1 055 Ivato Aéroport 12/04/06 Noor Change Toliara Rue Henri Martin, face Air Madagascar, BP 406 007/2006-CSBF 29 juin 2006 15/10/07 Annexe 2 (suite) Décision de licence Date de décision Dénomination Adresse Entrée en activité 008/2006-CSBF 29 juin 2006 L&D Bureau de Change Analakely Lot SI AH 33 Immeuble City Center 101 Antananarivo 17/10/08 016/06-CSBF 4 décembre 2006 Manambina Change Toliara Lot IV 03 Andabizy B.P. : 270 17/09/07 003/2007-CSBF 28 février 2007 Nosy Change Nosy be Ambonara, Hell Ville 26/11/07 08/12/08 008/2007-CSBF 28 novembre 2007 Central Change Analakely 46, Avenue de l’Indépendance 101 Antananarivo 007/2009-CSBF 15 juillet 2009 Travel Exchange Ivato Talatamaty Lot 006 bis MM III Ambohidratrimo 22/04/2010 017/2009-CSBF 22 décembre 2009 Le Pacifique Ambodifilao Lot SIAG 13, Antananarivo 101 13/04/2010 Andravoahangy Suprême Center Box n°610, Lot IVB 34, Antananarivo 101 06/03/2012 Best Change 006/2011-CSBF 14 juillet 2011 007/2011-CSBF 5 septembre 2011 SOFITRANS S.A Ambodirotra 85, rue Pasteur Rabeony Antananarivo 101 30/03/2012 005/2012-CSBF 30 mai 2012 SHISHI CHANGE Behoririka Lot IVE 90 101 Antananarivo 21/12/2012 21/02/13 22/03/13 010/2012-CSBF 21 août 2012 UNIVERSAL EXCHANGE Analakely Lalàna Andrianampoinimerina, Box n° 10, Immeuble BAOLAI 101 Antananarivo 004/2012-CSBF 30 mai 2012 MORAMORA CHANGE Antsiranana Lot 07, Rue Sylvain Roux, Bazarikely Les bureaux de change agréés mais non opérationnels Annexe 2 (suite) Décision de licence Date de décision Dénomination Adresse Entrée en activité 008/2005-CSBF 7 décembre 2005 Europe Exchange Tsaralalàna 32, rue de Liège 101 Antananarivo Non opérationnel Suspension d’activité 010/01-CSBF 10 août 2001 Cash Exchange Antanimena Immeuble Santa III 1er étage 24, rue Naka Rabemanantsoa 101 Antananarivo 008/2009-CSBF 15 juillet 2009 JS ET FILS Change Sarl Toamasina Lot n° 7 parcelle 13/31 Tanambao III Suspension d’activité Planète Change Sambava Enceinte de la Cla Boutique, Analamandrofo En attente de la levée des conditions suspensives Money Change Sainte Marie En face de l’Hôtel LA BANANE Ambodifotatra En attente de la levée des conditions suspensives 004/2013-CSBF 006/2013-CSBF 9 juillet 2013 17 décembre 2013 Annexe 3 LISTE DES TEXTES LEGAUX ET REGLEMENTAIRES Thème Référence A. TEXTES DE BASE Cadre légal commun - Loi modifiée n° 95-030 du 22 février 1996 relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit Cadre légal spécifique à la microfinance - Loi n° 2005-016 du 29 septembre 2005 relative à l'activité et au contrôle des institutions de microfinance B. TEXTES REGLEMENTAIRES 1. Conditions d’exercice de l’activité bancaire Capital minimum Etablissement de crédit - Décret n° 2007-013 du 9 janvier 2007 Agrément et licence Etablissement de crédit autre que les IMF - Instruction n° 002/97-CSBF du 2 juin 1997 IFM 1 - Instruction n°002/2007-CSBF du 11 mai 2007 IFM 2 et 3 - Instruction n°003/2007-CSBF du 11 mai 2007 Modification de la situation des établissements de crédit - Instruction n° 003/97-CSBF du 2 juin 1997 Formes juridiques des IMF et modalités de leur immatriculation au RCS - Décret n° 2007-012 du 9 janvier 2007 Classification en IMF - Instruction n° 004/2007-CSBF du 11 mai 2007 2. Normes prudentielles Fonds propres disponibles - Instruction n° 001/00-CSBF du 1er février 2000 Ratio de solvabilité - Instruction n° 001/2006-CSBF du 13 octobre 2006 Ratio de division des risques - Instruction n° 003/94-CCBEF du 29 décembre 1994 - Instruction n° 002/99-CSBF du 22 juillet 1999 - Décision n° 002/2004-CSBF/P du 21 avril 2004 - Décision n° 006/2004-CSBF/P du 7 juin 2004 - Décision n°001/2007-CSBF du 29 janvier 2007 Position de change - Instruction n° 001/98-CSBF du 23 septembre 1998 - Instruction n° 001/99-CSBF du 23 février 1999 - Instruction n°001/2007-CSBF du 11 mai 2007 Engagements des établissements de crédit en faveur de leurs actionnaires ou associés, administrateurs et dirigeants, - Instruction n° 003/00-CSBF du 24 mai 2000 de leur personnel et de leurs commissaires aux comptes Règles de prises de des établissements de crédit participation - Instruction n° 004/00-CSBF du 27 octobre 2000 Annexe 3 (suite) Thème Référence Exercice d’activités non bancaires - Instruction n° 005/00-CSBF du 27 octobre 2000 par les établissements de crédit Ratios prudentiels des IMF 2 et 3 - Instruction n° 002/08-CSBF du 14 novembre 2008 3. Règles de gestion Règles de provisionnement des risques - Instruction n° 002/2006-CSBF du 13 octobre 2006 Nomination des dirigeants exécutifs - Instruction n° 003/97-CSBF du 2 juin 1997 Nomination des commissaires aux comptes - Instruction n° 003/97-CSBF du 2 juin 1997 Contrôle interne - Instruction n° 006/00-CSBF du 10 novembre 2000 Opérations autorisées - IMF - Instruction n° 005/2007-CSBF du 11 mai 2007 Structures de fonctionnement et de contrôle - Instruction n° 007/2007-CSBF du 7 décembre 2007 des IMF 4. Système d'informations Déclaration des risques 5. Organisation de la comptabilité Plan comptable des établissements de crédit - Instruction n° 002-DCR/09 du 23 juillet 2009 relative à la déclaration des risques des institutions de microfinance - Instruction n° 004-DCR/09 du 1er octobre 2009 relative à la déclaration des risques bancaires - Instruction n° 001/05-CSBF du 1er juin 2005 Conditions d’arrêté périodique et annuel, - Instruction n° 002/05-CSBF du 1er juin 2005 de publicité des documents comptables - Circulaire n° 001/05-CSBF du 18 août 2005 des établissements de crédit Transparence financière des IMF - Instruction n° 001/08-CSBF du 14 novembre 2008 6. Blanchiment de capitaux - Loi n° 2001-020 du 19 août 2004 Prévention et lutte contre le blanchiment - Instruction n° 006/2007-CSBF du 3 août 2007 de capitaux et le financement du terrorisme 7. Astreintes - Circulaire n°002/99-CSBF du 23 novembre 1999 8. Contribution des établissements de crédit - Arrêté n° 7938/09 fixant les modalités relatives à la contribution des établissements de crédit aux frais de fonctionnement de la Commission de Supervision Bancaire et Financière (CSBF) et de son Secrétariat Général Annexe 4 BILAN DU SECTEUR BANCAIRE Rubriques 31/12/2011 (en milliards d’ariary) 31/12/2012 31/12/2013 ACTIFS Trésorerie 2 537,3 2 838,6 2 456,0 Encaisse 140,1 152,2 190,4 1 082,2 1 088,3 802,3 636,1 852,2 808,4 0,4 1,0 0,7 678,5 744,9 654,2 Opérations avec la BCM Opérations avec le Trésor (bons du Trésor) Opérations avec CCP Opérations avec les établissements de crédit Prêts interbancaires 59,5 54,8 35,1 Crédits à la clientèle nets Créances brutes sur la clientèle créances saines créances douteuses Provisions pour créances douteuses Autres actifs dont comptes d'attente à régulariser comptes d'encaissement Valeurs immobilisées Participations Immobilisations nettes 2 032,0 2 236,6 1 899,2 337,4 204,6 282,1 21,4 153,7 192,7 24,9 167,8 2 187,3 2 412,5 2 059,3 353,2 225,2 291,7 21,8 160,2 197,1 23,9 173,2 2 589,1 2 832,4 2 436,1 396,3 243,2 339,1 30,9 181,3 210,1 28,5 181,6 Total des actifs 5 103,6 5 569,5 5 629,4 13,4 0,0 13,4 61,2 36,0 4 164,3 42,2 0,0 42,2 58,1 44,0 4 500,9 31,1 0,0 31,1 84,8 52,5 4 440,7 325,4 91,4 62,7 146,9 420,3 178,2 216,0 6,4 16,8 2,9 83,0 351,6 104,5 71,6 148,8 474,3 204,7 236,2 7,9 19,4 6,1 98,4 393,9 116,4 74,4 159,0 497,7 209,3 251,7 7,4 21,1 8,2 128,7 5 103,6 5 569,5 5 629,4 PASSIFS ET CAPITAUX PROPRES Trésorerie Opérations avec les établissements de crédit Refinancements sur le marché monétaire Emprunts à moyen et long terme* Dépôts interbancaires Dépôts de la clientèle Autres passifs dont créditeurs divers agios réservés comptes d'encaissement Capitaux propres Capital souscrit et primes de capital Réserves consolidées et écarts d'évaluation Bénéfices antérieurs non distribués Provisions pour charges Dotations et subventions d'équipement reçues Résultat net de l'exercice Total des passifs et capitaux propres * y compris les emprunts subordonnés Annexe 4 bis (suite) Répartition des encours de crédits sains par bénéficiaire Rubriques Particuliers EPIF EPNF OPCA Entreprises publiques Divers Non-résidents Total crédits sains 31/12/2012 537,4 26,1% 126,0 6,1% 1 308,3 63,5% 0,1 0,0% 52,9 2,6% 2,4 0,1% 32,2 1,6% 2 059,3 100,0% (en milliards d'ariary) 31/12/2013 667,0 27,4% 112,6 4,6% 1 569,6 64,4% 0,1 0,0% 54,0 2,2% 3,2 0,1% 29,6 1,2% 2 436,1 100,0% Autres comptes financiers à l’actif Rubriques Produits à recevoir Opérations sur fonds affectés Succursales et agences Débiteurs divers Régularisation - actif Comptes d'encaissement Divers Total 31/12/2011 49,6 2,5 0,8 52,6 21,4 153,7 1,5 282,1 (en milliards d'ariary) 31/12/2012 31/12/2013 50,3 46,0 1,5 0,1 2,4 18,4 52,6 58,6 21,8 30,9 160,2 181,3 2,9 3,8 291,7 339,1 Trésorerie à court terme au passif Rubriques Refinancements BCM Emprunts marché interbancaire Correspondants créditeurs Autres sommes dues Total 31/12/2011 10,8 2,6 13,4 (en milliards d’ariary) 31/12/2012 31/12/2013 12,1 30,1 42,2 16,2 14,9 31,1 Annexe 4 bis (suite) Echéanciers des comptes à terme Rubriques Dépôts à terme (DAT) 2 mois à 3 mois 3 mois à 6 mois 6 mois à 1 an 1 an à 2,5 ans 2,5 ans et plus Bons de caisse (BDC) Echus Inférieurs à 6 mois 6 mois à 1 an 1 an à 2 ans 2 ans à 3 ans 3 ans à 4 ans 4 ans à 5 ans Supérieurs à 5 ans DAT et BDC (1) Total des dépôts (2) DAT et BDC/total dépôts = (1)/(2) (en milliards d’ariary) 31/12/2012 En % du total 31/12/2013 En % du total 622,7 13,8% 481,5 10,8% 252,9 5,6% 309,9 7,0% 34,3 0,7% 38,8 0,9% 155,4 3,4% 73,0 1,6% 171,7 3,8% 57,3 1,3% 8,4 0,2% 2,5 0,0% 36,6 0,8% 36,6 0,8% 3,8 0,0% 0,1 0,0% 14,5 0,3% 32,5 0,7% 9,7 0,2% 4,0 0,0% 8,6 0,2% 0,0 0,0% 0,0 0,0% 0,0 0,0% 0,0 0,0% 0,0 0,0% 0,0 0,0% 0,0 0,0% 0,0 0,0% 0,0 0,0% 659,3 518,1 4 500,9 4 440,7 14,6% 11,7% Répartition par durée des comptes à terme Rubriques dont < à 6 mois dont > à 6 mois Total dont < à 1 an dont > à 1 an Total (en milliards d’ariary) 31/12/2012 En % du total 31/12/2013 En % du total 305,5 46,3% 381,3 73,6% 353,8 53,7% 136,8 26,4% 659,3 100,0% 518,1 100,0% 470,6 71,4% 458,3 88,5% 188,8 28,6% 59,8 11,5% 659,3 100,0% 518,1 100,0% Autres comptes financiers au passif Rubriques Opérations sur fonds affectés Succursales et agences Créditeurs divers Régularisation – passif dont agios réservés Comptes d’encaissement Subventions Impôt différé net Fonds de garantie Autres (charges à payer …) Total 31/12/2011 1,1 0,3 91,4 72,0 62,7 146,9 0,3 -3,1 3,4 13,1 325,4 (en milliards d’ariary) 31/12/2012 31/12/2013 1,0 0,8 0,8 10,2 104,5 116,4 82,1 93,8 71,6 74,4 148,8 159,0 0,3 0,1 -3,0 -2,3 4,1 2,3 13,0 13,6 351,6 393,9 Annexe 5 RESULTAT DU SECTEUR BANCAIRE Rubriques Produits d'intérêts dont produits des placements en bons du Trésor produits interbancaires et sur marché monétaire intérêts des crédits à la clientèle Charges d'intérêts dont opérations de trésorerie et marché monétaire dépôts de la clientèle emprunts et lignes de refinancement Revenus nets d'intérêts Revenus nets d'honoraires et de commissions Revenus nets de portefeuille de transaction Revenus nets de portefeuille d'investissement Revenus nets des opérations en devises dont profits/pertes nets de change commissions nettes perçues PRODUIT NET BANCAIRE Autres produits nets opérationnels Charge nette sur créances douteuses Dotations nettes - pertes de valeur sur autres comptes financiers RESULTAT OPERATIONNEL Frais généraux Dotations aux amortissements Dotations nettes aux provisions pour charges Subventions reçues (d'exploitation et quote-part équipement) RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOT Impôt sur les revenus RESULTAT ORDINAIRE Résultat extraordinaire RESULTAT NET 2011 357,4 67,8 25,2 264,4 -107,3 -1,2 -99,7 -6,4 250,1 101,1 0,3 0,8 42,0 22,1 19,9 394,3 10,9 -45,6 -3,4 356,2 -211,9 -28,8 -3,6 0,9 112,8 -29,8 83,0 0,0 83,0 (en milliards d’ariary) 2012 2013 383,0 406,4 72,6 61,1 29,7 18,5 280,7 326,8 -112,5 -101,5 -0,7 -0,6 -105,1 -94,6 -6,7 -6,3 270,5 304,9 111,3 124,6 0,9 -7,0 0,7 1,6 40,0 50,8 19,5 25,4 20,5 25,4 423,4 474,9 9,4 9,7 -28,3 -21,5 0,6 -2,9 405,1 460,2 -238,4 -258,3 -31,0 -33,5 -5,8 -1,9 0,7 0,9 130,6 167,4 -32,2 -38,8 98,4 128,6 0,0 0,1 98,4 128,7 Annexe 6 BILAN DES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE Rubriques (en milliards d’ariary) 31/12/2011 31/12/2012 31/12/2013 ACTIFS TRESORERIE 65,8 76,4 82,4 Encaisse 6,7 11,2 11,4 Opérations avec la BCM 0,0 0,0 0,0 20,0 21,7 16,2 0,0 0,0 0,8 39,1 43,5 54,0 0,0 0,0 0,0 148,8 192,2 231,9 153,5 198,7 241,7 147,3 190,5 229,6 6,2 8,2 12,1 (4,7) (6,5) (9,8) 15,4 18,9 24,7 dont comptes d'attente à régulariser 2,0 2,4 3,0 comptes d'encaissement 0,2 0,1 0,1 22,5 27,1 32,5 0,9 0,5 0,5 21,6 26,6 32,0 252,5 314,6 371,5 11,5 11,0 8,6 11,5 11,0 8,3 0,0 0,0 0,2 40,5 53,3 49,6 DEPOTS INTERBANCAIRES 0,0 0,0 1,1 DEPOTS DE LA CLIENTELE 116,5 147,6 187,8 22,8 24,2 32,9 9,2 8,6 12,2 agios réservés 0,5 0,5 1,0 comptes d'encaissement 0,0 0,0 0,0 56,5 72,3 83,7 Capital souscrit et primes liées au capital 37,7 49,1 54,0 Réserves consolidées et écarts d'évaluation 12,2 14,2 16,5 Bénéfices antérieurs non distribués (1,7) -0,4 2,7 Provisions pour charges 0,6 0,7 0,9 Dotations 7,7 8,7 9,6 RESULTAT NET 4,7 6,2 7,8 252,5 314,6 371,5 Opérations avec le Trésor (bons du Trésor) Opérations avec CCP (comptes chèques postaux) Opérations avec établissements de crédit PRETS INTERBANCAIRES CREDITS A LA CLIENTELE NETS DE PROVISIONS Créances sur la clientèle (brut) créances saines créances douteuses Provisions pour créances douteuses AUTRES ACTIFS VALEURS IMMOBILISEES Participations Immobilisations nettes Total des actifs PASSIFS ET CAPITAUX PROPRES TRESORERIE Opérations avec les établissements de crédit Refinancements sur le marché monétaire EMPRUNTS A MOYEN ET LONG TERME * AUTRES PASSIFS dont créditeurs divers CAPITAUX PROPRES Total du passif et des capitaux propres * y compris les emprunts subordonnés Annexe 7 RESULTAT DES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE Rubriques Produits d'intérêts dont produits des placements en bons du Trésor produits interbancaires et sur marché monétaire intérêts des crédits à la clientèle Charges d'intérêts dont opérations de trésorerie et marché monétaire dépôts de la clientèle emprunts et lignes de refinancement Revenus nets d'intérêts Revenus nets de commissions (hors opérations en devises) Revenus nets de portefeuille de transaction (plus-values sur BTA) Revenus nets de portefeuille d'investissement Revenus nets des opérations en devises dont profits/pertes nets de change commissions nettes perçues PRODUIT NET BANCAIRE Autres produits nets opérationnels Charge nette sur CDLCC Dotations nettes - pertes de valeur sur autres comptes financiers RESULTAT OPERATIONNEL Frais généraux Amortissements Dotations nettes - provisions pour charges (congés, retraite…) Subventions reçues (d'exploitation et quote-part équipement) RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOT Impôt sur les revenus RESULTAT ORDINAIRE Résultat extraordinaire RESULTAT NET 2011 46,3 1,8 1,1 43,4 (6,9) (2,3) (3,2) (1,4) 39,4 2,5 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 41,9 2,7 (0,8) 0,0 43,8 (36,6) (3,5) (0,1) 1,9 5,5 (0,8) 4,7 0,0 4,7 (en milliards d’ariary) 2012 2013 63,8 78,1 1,7 1,0 1,2 1,5 60,9 75,5 (9,7) (11,5) (3,4) (2,4) (4,7) (6,9) (1,6) (2,1) 54,1 66,6 3,6 4,7 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 57,7 71,3 2,8 2,9 (2,7) (6,0) (0,4) (0,1) 57,4 68,1 (47,1) (56,4) (4,7) (5,3) (0,5) (0,2) 2,2 2,5 7,3 8,7 (1,1) (0,9) 6,2 7,8 0,0 0,0 6,2 7,8