Revue de presse du Vendredi 26 février 2016

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Revue de presse du Vendredi 26 février 2016
Revue de presse du Vendredi 26 février 2016
Source : L’Observateur Paalga no9064, page 3, rubrique Chez Nous
Titre : Travail des enfants
Un phénomène qui tend à persister
La traite des enfants, voilà un phénomène qui est vivement combattu par plusieurs
associations au Burkina Faso. Pour le projet Fonds Enfants, fervent défenseur des droits de
l’enfant dans notre pays, le phénomène ne connait pas encore une baisse réelle. C’était hier
jeudi 25 février au cours de la première session ordinaire 2016 du comité de pilotage (COPIL)
dudit projet. Il s’est agi pour les membres du COPIL, d’examiner le rapport d’activités de
2015 afin de tirer des leçons pour les actions futures.
Selon Justin Nikiéma, Président du COPIL, la phase de 2015 a permis de programmer 101
projets pour 3 axes d’intervention. De l’avis du Coordonnateur du projet, Hamidou SEONE,
le plan de travail 2015 s’est exécuté avec un bilan satisfaisant. Et c’est donc tout à fait normal
que le taux d’exécution dépasse la moyenne soit 81.4%.
En effet, le projet qui est dans sa 4e phase, a beaucoup contribué dans les cantines scolaires,
les infrastructures et des appuis aux enfants exposés aux pires formes de travail.
Source : L’Observateur Paalga no9064, page 8, rubrique Société
Titre : Protection et défense des droits de l’enfant
Le Canada prête main forte
Forces de sécurité, professionnels de la justice et autres travailleurs sociaux, prendront part
bientôt des cours sur les droits des enfants pendant leur formation. En effet un projet du
Bureau international des droits des enfants (IBCR) lancé le jeudi 25 février 2016 à
Ouagadougou pour une durée de 5 ans, grâce au soutien financier du gouvernement canadien,
a intégré les modules sur ces droits dans les Curricula des bénéficiaires en vue de les doter des
outils compétences nécessaires à une protection plus accrue. C’est une initiative qui a été
accueillie à bras ouvert par le gouvernement burkinabé à la grande satisfaction de tous les
acteurs.
Concernant les étapes de mise en œuvre dudit projet, le Directeur Général de l’IBCR,
Guillaume Landry, a indiqué qu’il débutera par une cartographie du rôle des bénéficiaires ;
ensuite un accompagnement des ministères impliqués dans le développement et le
renforcement des modes opératoires normalisés, des cahiers de charges et du système de
collecte des informations ; puis interviendront des cours pilotes après une formation des
formateurs. C’est à l’issu de ces différentes étapes que les premiers cours pourront être
dispensés.
Présidant les travaux de lancement, le Ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la
famille, Laure Zongo, dont le département assure la tutelle technique du projet a salué la
pertinence de la démarche, « articulé autour d’objectifs dont la concrétisation permettra une
meilleure protection de l’enfant ».
Source : L’Observateur Paalga no9063 du mercredi 24 février, page 8, rubrique Société
Titre : Marche silencieuse contre le mariage d’enfants
A Fada ce samedi
Les mariages forcés et/ou précoces constituent un déni de droit de la jeune fille. Leurs
conséquences dévastatrices sont d’ordre social, sanitaire et économique… Face à ce
phénomène aux nombreuses victimes dans notre pays, Christian Children’s of Canada
(CCFC), en collaboration avec ses partenaires de mise en œuvre terrain et d’autres parties
prenantes, organise une marche silencieuse à Fada N’Gourma, chef-lieu de la région de l’Estce samedi 27 février 2016.
Cet évènement est coprésidé par la ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la
famille, et l’ambassadeur du Canada au Burkina Faso et coparrainé par le Roi de Gulmu et
l’Evêque de Fada. Le chargé de projets de Fonds Enfants/Fada, Marius Traoré, au nom des
partenaires de CCFC, a relevé qu’il croit aux actions concertées car elles sont efficaces. Il a
exprimé sa reconnaissance à cette ONG en promettant de faire le chemin avec elle parce
que « la lutte ne fait que commencer ».
Source : L’Observateur Paalga no9064, page 8, rubrique Société
Titre : Fin de prise en charge
De l’argent pour accompagner les jeunes
Une cérémonie de remise de chèque aux jeunes en fin de prise en charge a eu lieu le jeudi 25
février 2016. Cette manifestation solennelle a eu lieu dans la salle de conférences des archives
nationales à Ouagadougou. Elle a été présidée par Ousséni Nyantudré, directeur national de
SOS Villages d’Enfants-Burkina (SOSVEBF).
Marguerite Dakouré, responsable de la cellule d’encadrement des jeunes, a rappelé dans ses
propos que SOS Village d’enfants a pour mission de rétablir les enfants abandonnés du
Burkina dans leurs droits naturels. Au total, 9 jeunes sont en fin de prise en charge. Ces jeunes
quittent le centre nantis d’une expérience unique de formation et d’encadrement. Le chèque
d’un montant de 650 000 FCFA est un appui substantiel pour payer et poursuivre les études.
Ousséni Nyantudré s’est adressé aux jeunes en leur disant : « Vous êtes des missionnaires et
chacun de vous est devenu un ambassadeur de SOS Villages d’enfants ».