Lettre C - Les Mémoires d`un Ane Communiste

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Lettre C - Les Mémoires d`un Ane Communiste
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« La femme entend le moindre geste, le moindre mouvement du visage ou des yeux : elle accourt, elle vole, elle
est partout, elle pense à tout, elle prévient jusqu’à la fantaisie la plus fugitive, et rien ne la rebute, ni le caractère
dégoûtant des soins, ni leur multiplicité, ni leur durée.
CABANIS.
« Partout où les femmes sont considérées, les hommes sont libres et vertueux. »
CABANIS.
« Vainement l’art du monde couvre-t-il les individus et leurs passions de son voile uniforme : la sagacité des
femmes y dévoile facilement chaque tarit et chaque nuance... L’intérêt continuel d’observer les hommes, et ses
rivales, donne à cette espèce d’instinct une promptitude et une sûreté que le jugement du plus sage philosophe ne
saurait jamais acquérir. S’il est permis de parler ainsi, son œuvre entend toutes les paroles, son oreille voit tous
les mouvements, et, par comble de l’art, elle sait presque toujours faire disparaître cette continuelle observation
sous l’apparence de l’étourderie et d’un timide embarras. »
CABANIS.
« La femme reste malheureusement femme à trop d’égards encore, jusque bien avant la vieillesse. »
Georges CABANIS.
« Connaissant les hommes, je donne toujours raison aux femmes. »
José CABANIS, né en 1922.
« Il faut que l’homme soit audacieux, entreprenant ; que la femme soit faible, timide, dissimulée. Telle est la loi
de la nature. »
José CABANIS.
« Ainsi, ma chère amie, c’est surtout à l’égard de la femme et de la femme du Peuple que l’Organisation sociale
actuelle est vicieuse, injuste, immorale, oppressive, inhumaine, honteuse, intolérable... »
Etienne CABET, 1788-1856, Douze lettres d’un communiste à un réformiste sur la communauté, 7ème lettre.
« La femme !... Ah ! si ma plume savait exprimer tous les sentiments de mon âme, l’admiration, la
reconnaissance, l’affection, le respect, pour la femme en général !... Je dirais ses qualités, ses titres, ses droits. Je
la représenterais dépositaire de la puissance créatrice de la Nature, mère et nourrice de l’Espèce humaine,
formant en nombre la moitié du Genre humain. Je la montrerais première compagne de l’homme, sa première
associée, ou plutôt partie intégrante de lui-même, partie vers laquelle la Nature l’entraîne par un irrésistible
attrait, partie qui seule peut suffire au complément de son existence, partie sans laquelle son existence est
incomplète et privée de bonheur. Je la figurerais sous une image qu’aucun homme ne peut voir sans émotion,
sous l’image d’une mère, ou d’une sœur, ou d’une épouse, ou d’une fille. Je la peindrais la plus belle des fleurs ;
la plus parfaite des créatures animées ; le chef-d’œuvre de la Nature ; la source, pour l’homme, de ses plus belles
inspirations et de ses plus douces jouissances ; le charmant, dés le berceau, par son premier sourire, par ses
premières caresses, par les inexprimables grâces de son enfance ; le ravissant par la beauté et par l’ineffable
grâce de sa jeunesse ; le captivant par sa bonté ; le soulageant et le sauvant dans la maladie ; le soutenant dans le
péril ; le consolant dans les revers par sa tendresse et son dévouement ; supérieure à lui en patience et en
sensibilité ; son égale en intelligence et en droits... Je la montrerais transformée en divinité chez les anciens
peuples civilisés de l’Orient (...). Je m’indignerais de son oppression chez les Peuples barbares, qui, par le plus
lâche abus de la force, l’ont réduite à l’état d’esclave, usurpant sur elle le droit de vie ou de mort, ou de vente, ou
de répudiation capricieuse... Je m’indignerais même contre la prétendue civilisation moderne, qui traite encore la
femme comme une espèce d’esclave, et contre l’insolent despotisme de l’homme, qui, abusant toujours de sa
puissance, et imposant ses lois à la femme, décide et déclare qu’elle lui doit obéissance. Je m’indignerais surtout
contre l’ingratitude, l’injustice, la tyrannie d’une société qui condamne plus de la moitié des femmes à
l’ignorance, à la misère, à des travaux excessifs qui les exténuent, les défigurent et les assassinent... »
Etienne CABET, 1788-1856, Douze lettres d’un communiste à un réformiste sur la communauté, 7ème lettre.
« La masse des femmes préfère sans doute avec nous une institution qui leur donne un époux, un ami, un
protecteur pour leur vieillesse comme pour le temps des orages. »
Etienne CABET, 1788-1856, Douze lettres d’un communiste à un réformiste sur la communauté, 7ème lettre.
« Le mariage et la famille sont plus conformes à la dignité, au repos, au bonheur de la femme que son isolement
et son indépendance. »
Etienne CABET, 1788-1856, Douze lettres d’un communiste à un réformiste sur la communauté, 7ème lettre.
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« Nous croyons, au contraire, que la Famille, (...) est la combinaison et l’institution la plus conforme à l’ordre, à
l’harmonie, à la concorde, à la fraternité dans la société, à la dignité de la femme, à son bonheur comme au
bonheur de l’homme et des enfants ».
Etienne CABET, 1788-1856, Propagande communiste.
« Oui, le Mariage et la Famille sont, pour la femme, la source de mille jouissances morales bien supérieures aux
autres jouissances. Oui, le Mariage et la Famille sont bien plus conformes à la dignité, au repos, au bonheur de la
femme, que son isolement et son indépendance. Oui, c’est la femme surtout qui doit désirer la conservation du
Mariage et de la Famille, purgés de tous leurs vices... »
Etienne CABET, 1788-1856, Douze lettres d’un communiste à un réformiste sur la communauté, 7ème lettre.
« Car il est bien à croire que la femme eût enfanté sans douleur ou tout le moins sans avoir de si âpres tourments,
si elle fût demeurée en sa première condition ; mais sa révolte et sa rébellion contre Dieu l’ont assujettie à de
telles incommodités. »
Jean CALVIN, 1509-1564, Commentaires sur l’Ancien Testament.
« Car l’obligation des deux sexes est mutuelle : la femme est assignée pour aide à l’homme à cette condition que
l’homme se montre son chef et son conducteur. »
Jean CALVIN, 1509-1564, Commentaires sur l’Ancien Testament.
« Je lui ferai une aide. On peut demander pourquoi il n’a pas dit un nombre pluriel : Faisons, comme il l’avait dit
ci-dessus en la création de l’homme. D’aucuns estiment que par ce moyen est notée la différence qui est entre
les deux sexes, et qu’ainsi il est montré combien l’homme est excellent par dessus la femme. (...) On ne peut
certes nier que la femme aussi ne soit créée à l’image de Dieu, bien que ce soit en second degré, d’où il s’ensuit
que ce qui a été dit en la création de l’homme appartient aussi au sexe féminin. »
Jean CALVIN, 1509-1564, Commentaires sur l’Ancien Testament.
« On a dit en proverbe commun que c’était un mal nécessaire, mais il faut plutôt écouter la voix de Dieu qui
prononce que la femme a été jointe à l’homme pour compagne, pour l’aider à vivre plus commodément. »
Jean CALVIN, 1509-1564, Commentaires sur l’Ancien Testament.
« Quand Dieu assigne la femme à l’homme pour lui être une aide, non seulement il ordonne aux femmes la règle
de leur vocation, pour les instruire de leur devoir, mais il prononce que le mariage sera effectivement aux
hommes un très bon secours de leur vie. »
Jean CALVIN, 1509-1564, Commentaires sur l’Ancien Testament.
« Lorsqu’une femme se rend, c’est qu’elle est gagnée. »
A. CAMMAROTA.
« Les hommes ne pleurent pas. Seules les femmes ont cette chance. »
Rino CAMMILLERI, Béatrice ou l’Inquisiteur, roman, 1998, trad. Marguerite Pozzoli.
« L’homme se souvient du passé, la femme pressent l’avenir ; le couple voit le présent. »
Maxime du CAMP, Souvenirs littéraires.
« Formez le jugement des femmes pour qu’elles sachent apprécier l’instruction, les grands travaux, les valeureux
exploits de leurs maris, qu’elles reconnaissent leur juste supériorité, qu’elles les satisfassent par leur esprit
d’ordre, les charment par leur douceur, les distraient par leurs talents ».
Mme CAMPAN, 1824.
« Les Femmes honnêtes doivent être fort humbles en leurs paroles, en leurs habits, en leur allure, en toutes leurs
actions. Elles doivent donner pour fidèles compagnes à cette humilité, la bonne grâce et l’obéissance en toutes
choses qui ne répugnent point aux lois de Dieu ni moins à leur honneur. Il faut qu’elles rient et pleurent aux ris et
larmes de leurs maris, jamais les impatiences d’un mari ne doivent obscurcir le ciel de leur visage d’un
dédain... »
F. CAMPANI, La vie civile, 1608.
« Dieu a donné à la femme deux seins parce qu’il a donné à l’homme deux mains. »
Léo CAMPIN.
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« Il n’y a guère que quatre siècles (depuis le concile de Trente) que la femme a une âme. »
Léo CAMPIN.
« La femme est à la fois un être superficiel qui a des besoins naturels, et un être naturel qui a des besoins
superficiels. »
Léo CAMPIN.
« Les fleuves et les femmes se livrent à des débordements : les premier en sortant de leur lit, les secondes en y
entrant. »
Léo CAMPIN.
« Si la femme a la réputation d’être une créature de rêve, il peut advenir que ce rêve doit un cauchemar. »
Léo CAMPIN.
« Si tu veux que ta paix ne soit pas altérée, crois beaucoup en Dieu, et pas du tout aux femmes. »
Ramon de CAMPOAMOR, 1817-1901.
« La femme, hors de l’amour, est ennuyeuse. Il faut vivre avec l’une et se taire. Ou coucher avec toutes, et faire.
Le plus important est ailleurs. »
Albert CAMUS.
« En amour, quand une femme vous dit : si je n’en meurs pas, je deviendrai folle ! elle oublie d’ajouter d’un
autre. »
CANI du PLESSIS-CHAMANT.
« La conversation des femmes entre elles est beaucoup plus décolletée que celle des hommes entre eux. »
CANI du PLESSIS-CHAMANT.
« La femme est, de tous les êtres, celui qui aime le plus et qui est le plus aimé. »
CANI du PLESSIS-CHAMANT.
« Les femmes commencent par faire de l’amour une grande affaire ; mais bientôt, familiarisées avec lui, elles
n’en font plus qu’un jeu. »
CANI du PLESSIS-CHAMANT.
« Les femmes n’aiment la liberté que pour en abuser. »
CANI du PLESSIS-CHAMANT.
« Les femmes ne se parent jamais pour plaire à leurs maris : chacun sait cela. Elles se parent quelquefois pour les
amants qu’elles possèdent, et toujours pour ceux qu’elles espèrent conquérir. »
CANI du PLESSIS-CHAMANT.
« Les femmes ressemblent aux poules et aux perroquets ; elles parlent beaucoup pour ne rien dire. »
CANI du PLESSIS-CHAMANT.
« Si les femmes préfèrent le mariage au célibat, c’est uniquement parce qu’il les décharge quelquefois de la
responsabilité des enfants ; »
CANI du PLESSIS-CHAMANT.
« Le ballon, c’est comme les femmes, il aime les caresses. »
Eric CANTONA.
« La femme vieillit plus vite que l’homme, mais elle met plus de temps à mourir. »
Jacques CANUT.
« Bien des femmes vous pardonnent plutôt un manque de respect qu’un manque d’hommages. »
Alfred CAPUS.
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« Cet âge délicieux où les femmes ne sont plus orgueilleuses mais inquiètes de leur beauté. C’est l’âge que
préfèrent les véritables voluptueux. »
Alfred CAPUS.
« Chaque fois que vous ne comprenez pas la conduite d’une femme, vous dites qu’elle est hypocrite. Ce n’est pas
elle qui est hypocrite, c’est vous qui manquez de lucidité. »
Alfred CAPUS.
« Chez les femmes, la fidélité est une vertu, mais chez les hommes, c’est un effort. »
Alfred CAPUS.
« Dans le pardon de la femme, il y a de la vertu ; mais dans celui de l’homme il y a du vice. »
Alfred CAPUS.
« Eh, mon cher, il y a une minute où toutes les femmes se ressemblent, c’est quand elles tombent. »
Alfred CAPUS.
« Il y a des femmes qui n’aiment pas faire souffrir plusieurs hommes à la fois et qui préfèrent s’appliquer à un
seul : ce sont les femmes fidèles. »
Alfred CAPUS.
« Il y a des femmes qui sont vertueuses naturellement et d’autres qui ne le deviennent qu’après avoir commis
toutes les fautes. »
Alfred CAPUS, 1900.
« Le chef-d’œuvre de la femme dans la société : se faire des amis utiles avec d’anciens amants. »
Alfred CAPUS.
« Le meilleur souvenir qu’une femme garde d’une liaison, c’est l’infidélité qu’elle lui a faite. »
Alfred CAPUS.
« Les femmes d’aujourd’hui ne nous pardonnent plus nos fautes ; elles ne nous pardonnent même plus les
leurs. »
Alfred CAPUS.
« Les femmes ne seront vraiment les égales des hommes que lorsqu’elles accepteront d’être chauves et
trouveront cela distingué. »
Alfred CAPUS.
« Les femmes ont un coin de la mémoire réservée aux fautes qu’elles n’ont pas commises. »
Alfred CAPUS.
« Les hommes jaloux agacent les femmes, mais les hommes qui ne sont pas jaloux les exaspèrent. »
Alfred CAPUS.
« On ne doit jamais donner d’ordre à une femme que lorsqu’on est bien sûr d’être obéi. »
Alfred CAPUS.
« Quand une femme commence à remarquer qu’elle est honnête, il est temps de se méfier. »
Alfred CAPUS.
« Quand une femme commence à faire remarquer qu’elle est honnête, c’est grave. »
Alfred CAPUS.
« Si une femme est jolie, ne lui dites pas qu’elle est jolie parce qu’elle le sait ; dites-lui qu’elle est intelligente,
parce qu’elle l’espère. »
Alfred CAPUS.
« Une femme doit suivre son mari, pas le poursuivre. »
Alfred CAPUS.
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« Une femme fidèle rend un seul homme malheureux. »
Alfred CAPUS.
« Une femme s’inquiète de l’avenir jusqu’à ce qu’elle trouve un mari, tandis qu’un homme ne s’inquiète de
l’avenir que lorsqu’il a trouvé une femme. »
Alfred CAPUS.
« - Vous est-il arrivé de rencontrer des femmes honnêtes ?
- Rarement... et toujours au moment où elles cessaient de l’être. »
Alfred CAPUS.
« Les femmes ont parfois d’étranges manières de consolider leurs positions quand elles se sentent maîtresses ;
elles possèdent à merveille l’art de dissimuler ; fines psychologues, elles arrivent à leurs fins par des moyens que
nous ne soupçonnons pas. »
Hector CARBONNEAU.
« Pourquoi parler mal d’une femme ? Ne suffit-il pas de dire que c’est une femme ? »
CARCINUS.
« Quand la femme ne peut pas se venger, elle fait comme les enfants, elle pleure. »
Jérôme CARDAN.
La « loi de nature laquelle ayant créé la femme imparfaite ... l’a soumise sous la puissance de l’homme... [et]
veut que la femme reconnaisse et rende obéissance à son mari comme à son chef et à son Roy... »
Conseiller CARDIN LE BRET, mort en 1655.
« Les changements sociaux appellent de nouvelles lois. Autrefois la femme dépendait de l’homme : faible,
inéduquée, esclave, elle voyait son existence politique confondue avec celle de son père, de son frère, de son
époux ou d’un parent. Désormais, libérée par la religion du Christ, révérée par l’homme comme mère, sœur,
amie et conseillère, voyant sa position morale rehaussée, son caractère intellectuel affirmé, sa sphère d’action et
d’influence élargie, la femme n’est plus comme auparavant un non-être (nullity). Ne dépendant souvent que
d’elle-même, elle devient artisan, dirigeant, marchand, professeur, propriétaire foncier ou terrien, contribue au
revenu, paye des impôts et des taxes. C’est une citoyenne sans les droits à la citoyenneté. Elle a la volonté de
servir le pays, mais s’en voit refuser le pouvoir. »
Elisabeth Sheridan CAREY, 18 mars 1848.
« En général, toutes les femmes se croient belles, et elles trouvent disgracieuses et laides celles qui ne leur
ressemblent pas ; car il est dans leur nature de s’admirer jusque dans leurs difformités, qui, par rapport à leur
individualité, du moins, leur paraissent des perfections. »
Aloïse Christine, Baronne de CARLOWITZ, 1797-1863.
« Il n’est pas de pays qui atteste plus fortement l’influence de la femme que celui où elle est esclave ; car, là
aussi, l’homme est nul, et il le restera tant qu’il ne comprendra pas la dignité de l’être qu’il a l’infamie de
prosterner à ses pieds au lieu de l’asseoir à ses côtés. »
Aloïse Christine, Baronne de CARLOWITZ, 1797-1863.
« J’ai vu des femmes faillir, comme j’ai vu des hommes forfaire à l’honneur ; mais toujours le remords a suivi, et
quelquefois précédé la faute ; chez la femme, surtout, il s’efface souvent. Quel que soit, au reste, l’avilissement
où elle puisse tomber, elle conservera toujours la fierté de l’ange déchu, car elle est une émanation du ciel !
vertueuse, c’est l’astre mystérieux conduisant les mages près du sauveur du monde qui vient de naître ; égarée,
c’est l’étoile filante qui éblouit jusque dans sa chute à travers l’infini, où elle était destinée à briller d’un éclat
constant et pur. »
Aloïse Christine, Baronne de CARLOWITZ, 1797-1863.
« La femme ne doit être ni médecin, ni architecte, ni général, ni chef de parti, mais elle le peut. »
Aloïse Christine, Baronne de CARLOWITZ, 1797-1863.
« Toutes les femmes aiment à se voir l’objet d’une grande passion ; il en est peu qui ne s’en effrayent pas
bientôt. »
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Aloïse Christine, Baronne de CARLOWITZ, 1797-1863.
« L’amour, c’est la vie même des femmes pendant les deux premières périodes de leur existence ; le souvenir
s’empare du reste, et c’est encore de l’amour. »
CAROLA.
« Ce n’est pas vieillir que les femmes craignent : ce qu’elle redoutent par-dessus tout, c’est d’enlaidir. Si elles
avaient autant d’amour pour leur esprit que pour leur beauté, elles seraient presque parfaites. »
Denis CARON.
« … Comme la chatte, la femme sait faire patte de velours ; mais aussi, comme elle et mieux peut-être, elle sait
égratigner et mordre. »
Denis CARON.
« Cherchez bien, a dit un ancien philosophe, qui, comme tant d’autres, a pris les effets pour les causes ; cherchez
bien, au fond du malheur d’un homme, vous trouverez toujours une femme ; allez plus avant encore, et vous en
trouverez plusieurs. »
Denis CARON.
« Défiez-vous des femmes qui se plaignent de ne pas être assez libres : une honnête femme ne s’en plaint
jamais. »
Denis CARON.
« Il ne faut dire aux femmes que ce que l’on veut qui soit su ; »
Denis CARON.
« Il n’est pas dans la nature de la femme d’être constante. »
Denis CARON.
« Je ne demande pas aux femmes de s’aimer les unes les autres ; je leur demande de ne pas se haïr. »
Denis CARON.
« La femme pardonne à l’homme toutes les extravagances qu’il fait pour elle… Cesse-t-il d’en faire ? elle le
méprise. »
Denis CARON.
« La méchanceté chez les femmes est une chose tellement épouvantable, tellement horrible, qu’elle paraît
incroyable à ceux qui ont le bonheur de ne pas en être victime. »
Denis CARON.
« La plus imparfaite de toutes les femmes à toujours un peu le diable au corps. »
Denis CARON.
« Les femmes entre elles se lient par leurs défauts, et se repoussent par leurs qualités, mais elles ont des
complices et pas d’amies ; »
Denis CARON.
« les femmes, lorsque l’une d’entre elles leur porte ombrage, elles la déchirent à belles dents. »
Denis CARON.
« Les femmes ont bien tous les défauts de leurs qualités, mais elles n’ont pas toujours les qualités de leurs
défauts. »
Denis CARON.
« Les femmes ne soupirent après la liberté qu’à fin de pouvoir mal faire. »
Denis CARON.
« Pour entrer dans les bonnes grâces des femmes, c’est à la porte de leur vanité qu’il faut frapper. »
Denis CARON.
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« Toutes les femmes sont curieuses, et la curiosité leur est toujours fatale. »
Denis CARON.
« Une femme aime beaucoup plus un homme pour le plaisir qu’il lui procure que pour le bien qu’il lui fait. »
Denis CARON.
« Une jeune chatte, jouant avec une souris et l’éreintant avant de la croquer, offre le tableau fidèle d’un homme
sous la domination de la femme. »
Denis CARON.
« L’expression qu’une femme a sur son visage est beaucoup plus importante que les vêtements qu’elle porte. »
Dale CARNEGIE.
« Je crois que l’éducation qui convient le mieux aux femmes est celle de la famille et que la meilleurs école pour
les jeunes filles est la maison maternelle. »
Lazare Hippolyte CARNOT.
« les femmes, au point de vue sexuel, sont beaucoup moins favorisées que les hommes. »
Docteur J. CARNOT.
« Compagne de l’homme faite pour contribuer à notre bonheur et qui ne remplit pas toujours sa destination. Il y a
de bonnes et de mauvaises femmes et souvent nous sommes causes de ce qu’elles sont. Comme elles ont moins
de ressources que nous, elles ne se corrigent point de ce défaut. »
L. A. De CARRACCIOLI, Dictionnaire critique, pittoresque et sentencieux propre à faire connaître les usages
du siècle, Lyon, 1768.
« En réalité, la femme est profondément différente de l’homme. Chacune des cellules de son corps porte la
marque de son sexe. Il en est de même de ses systèmes organiques, et surtout de son système nerveux. »
Alexis CARREL.
« Les femmes doivent développer leurs aptitudes dans la direction de leur propre nature, sans chercher à imiter
les mâles. Leur rôle dans le progrès de la civilisation est plus élevé que celui des hommes. »
Alexis CARREL.
« Mieux une femme est douée mentalement et physiquement, plus il est important qu’elle ait de nombreux
enfants. En outre, elle n’atteint son plein développement organique et mental que par la maternité. C’est dans ce
dernier rôle seulement qu’elle excelle ; car, en médecine, pédagogie, science, philosophie, aviation ou affaires,
elle est presque toujours inférieure à l’homme. »
Alexis CARREL.
« A un certain âge, toutes les femmes ont envie d’être veuves. »
Roch CARRIER.
« Quand une femme se donne à quelqu’un une fois, ou plusieurs fois, elle ne peut pas se donner à un autre après ;
elle peut seulement se prêter. »
Roch CARRIER.
« Une femme est une femme, (...) elle sait ce qu’elle vaut et elle ignore ce qu’elle veut. »
Roch CARRIER.
« Asservie sous une tutelle perpétuelle, la femme ignore l’indépendance. »
Suzanne CARUETTE, La femme de demain, Le libertaire, 22 avril 1900.
« Au nom du droit imprescriptible et sacré qu’a chaque être humain à la liberté et au bonheur, la femme,
aujourd’hui asservie et dégradée par la loi, sera donc demain, intégralement affranchie ; elle se montrera alors
digne compagne et camarade de celui dont librement, elle partagera non seulement la vie, non seulement
l’amour, mais aussi l’intelligence. »
Suzanne CARUETTE, La femme de demain, Le libertaire, 22 avril 1900.
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« Dans le mariage, ne considérer l’homme que comme une machine à engendrer et la femme comme une
machine à reproduire, c’est ravaler l’être humain au rang de la bête, c’est faire une injure à la dignité humaine. »
Suzanne CARUETTE, La femme de demain, Le libertaire, 22 avril 1900.
« dans une société plus équitable la maternité qui aujourd’hui est, pour la femme, une terrible charge, sera
acceptée par elle comme une promesse de joie future. »
Suzanne CARUETTE, La femme de demain, Le libertaire, 22 avril 1900.
« Délivrée de toute entrave, de tout contrôle et de tout préjugé ; émancipée dans son corps, dans son cœur,
comme dans son esprit, souveraine maîtresse d’elle-même, libre, aimée et respectée, telle sera la femme de
demain, dans l’humanité régénérée par la Révolution. »
Suzanne CARUETTE, La femme de demain, Le libertaire, 22 avril 1900.
« Etreinte dans un cercle de fer, forgé par les erreurs, les préjugés, les conventions sociales, la femme subit alors
cette ignoble domination cléricale qui pourrit son cerveau et son cœur, et qui la livre, faible et impuissante en
holocauste au monstre de la loi ! »
Suzanne CARUETTE, La femme de demain, Le libertaire, 22 avril 1900.
« Nous ne pourrons donc juger de l’intelligence féminine que quand la femme, enfin affranchie, pourra donner
libre cours à ses aspirations et à ses facultés. »
Suzanne CARUETTE, La femme de demain, Le libertaire, 22 avril 1900.
« Pour revenir à l’article (…) de Mirbeau [paru dans le Journal], certes je suis de son avis quand il raille les
femmes qui, en se coiffant d’un haut de forme et en portant un pantalon cherchent à être ce qu’elles ne peuvent
être. Il existe une inégalité physiologique des deux sexes qui se manifeste par la différence des fonctions
naturelles et à cette inégalité établie par la Nature, nous ne pouvons, quelle que soit notre volonté, que nous
soumettre. Mais, là où je ne suis plus du tout d’accord avec lui, c’est quand il nie l’intelligence de la femme qui,
d’après lui, est un sexe et non un cerveau. »
Suzanne CARUETTE, La femme de demain, Le libertaire, 22 avril 1900.
« Selon Mirbeau et selon Zola dans « Fécondité », la femme n’est faite que pour aimer, enfanter et allaiter. »
Suzanne CARUETTE, La femme de demain, Le libertaire, 22 avril 1900.
« Tout est actuellement contre la femme. Famille, éducation, religion, loi, toutes les puissances morales et
sociales concourent à son oppression. »
Suzanne CARUETTE, La femme de demain, Le libertaire, 22 avril 1900.
« C’est bien a tort qu’on s’imagine que les femmes s’accommodent facilement de cette condition passive qui leur
est imposée. L’activité de leur âme se tourne contre leur intérieur pour peu qu’elles soient inoccupées. »
Mme A. de CASAMAIOR.
« toutes les femmes ne veulent pas plus être fidèles qu’obéissantes quand même. »
Mme A. de CASAMAIOR.
« Tromper est facile aux hommes. Pour les femmes, tromper est un art cultivé d’abord par prudence, puis par
goût d’une occupation, si ce n’est même par amour de l’art. Des deux parts, respecter se traduit par endormir. »
Mme A. de CASAMAIOR.
« C’est au pied du lit qu’une femmes voit l’homme au pied du mur. »
CASANOVA.
« La douleur et la joie tuent beaucoup plus de femmes que d’hommes, et cela démontre que si elles sont bien
plus sensibles, elles sont aussi bien plus faibles. »
CASANOVA.
« Le plaisir de la femme doit être plus grande, puisque la fête se fait dans sa propre maison. Elle n’a besoin que
de laisser faire. Et elle a davantage d’organes. »
CASANOVA.
« Les femmes n’ont d’autre âge que celui qu’elles montrent. »
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CASANOVA.
« La vertu, c’est tout ce qui reste aux femmes qui n’ont jamais eu l’occasion de la perdre. »
Boni de CASTELLANE, 1788-1862.
« La vertu est tout ce qui reste aux femmes quand elles n’ont jamais eu l’occasion de la perdre. »
Boni de CASTELLANE, 1788-1862.
« Les femmes ! Ah ! les femmes ! Elles sont comme l’argent : on aimerait pouvoir les jeter par la fenêtre. »
Boni de CASTELLANE, 1788-1862.
« Pour une femme tout événement, même un deuil, se termine par un essayage. »
Boni de CASTELLANE, 1788-1862.
« Des hommes très fages ont écrit que la nature dont l’intention & le deffein eft toujours de tendre à la
perfection, ne produirait s’il étoit poffible, jamais que des hommes, & que quand il naît une femme c’eft un
monftre dans l’ordre de fes productions, né expreffément contre fa volonté ; ils ajoutent que comme on voit
naître un homme aveugle, boiteux ou avec quelqu’autre défaut naturel, & comme on voit à certains arbres des
fruits qui ne meuriffent jamais, ainfi l’on peut dire que la femme eft un animal produit par accident & par le
hazard. »
Comte Balthasar CASTIGLIONE, 1478-1529, Livre du courtisan, Livre 3, 1528.
« Il n’y a pas de doute que les femmes ne sentent faiblement les autres passions : le seul amour est par elles
éprouvé, exprimé et peint dans toute son étendue ; il fait le charme et l’intérêt de toute leur vie ; il est l’âme de
leurs pensées ; il leur appartient exclusivement. L’homme, peut-être, s’enflamme lentement et par degré ; les
passions des femmes sont plus rapides. »
CATALANI.
« La crainte et les alarmes qui unissent chez les femmes l’inquiétude à l’amour, les redoublent en les occupant. »
CATALANI.
« Presque toutes les religions doivent aux femmes la rapidité de leurs conquêtes. Douées d’une imagination vive
et d’un esprit ardent, animées d’un zèle pieux pour la religion qu’elles professent, elles ont été les premières dans
tout espèce de culte à voler dans les flammes, à braver les échafauds et à livrer aux tourments leurs corps faibles
et délicats. »
CATALANI.
« La femme qui pleure dresse des embûches au moyen de ses larmes. »
Dyonisius CATON, 234-149 av. JC, in Quittard, Proverbes sur les femmes, l’amitié, l’amour et le mariage,
1861.
« Les femmes qui pensent trop à leur toilette songent peu à leur vertu. »
CATON, 234-149 av. JC.
« S’il n’y avait pas de femme au monde, les hommes eussent conversé, dés cette vie, avec les dieux. »
CATON, 234-149 av. JC.
« Traitons les femmes comme nos égales, et elles ne manqueront pas de devenir bientôt nos maîtresses. »
CATON, 234-149 av. JC.
« Si nous rendions les femmes nos égales, elles demanderaient demain comme un tribut, ce qu’elles reçoivent
aujourd’hui comme une grâce. »
CATON, 234-149 av. JC.
« Si le monde était sans femmes, la terre serait le séjour des Dieux. »
CATON, 234-149 av. JC.
« Si chaque père de famille, selon l’exemple de ses ancêtres, s’efforçait de maintenir sa femme dans l’état de
dépendance qui lui convient, on n’aurait pas tant de difficultés, publiquement, du sexe entier. »
CATON, 234-149 av. JC.
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« Si chacun de nous avait maintenu prudemment chez sa femme le droit et la supériorité de l’homme, nous
aurions moins de difficultés avec les femmes : maintenant notre liberté, vaincue au foyer familial, est également
brisée et piétinée ici au Forum par l’indiscipline féminine, et parce que nous ne pouvons prendre pied devant la
femme, nous les craignons collectivement. Nos ancêtres voulurent que la femme ne put s’occuper d’aucune
occupation particulière sans intervention d’un tuteur, qu’elle fut entre les mains de son père, de son frère ou de
son mari ; nous tolérons déjà qu’elle prenne possession de la République, et qu’elle se mêle aux réunions
populaires... Lâchez la bride au caractère dominateur de la créature indomptable, et espérez alors qu’elle limitera
ses caprices. C’est là encore le moindre inconvénient de ce que l’esprit peu malléable des femmes impose aux
mœurs et aux lois. Pour dire la vérité, elles désirent liberté, non, licence effrénée en toutes choses... Elles ont
commencé par être nos égales, bientôt elles seront nos supérieures. »
CATON, 234-149 av. JC.
« Ce que dit une femme à son crédule amant doit s’écrire sur le vent ou sur l’onde rapide. »
CATULLE, v.87-54 av. JC, in Quittard, Proverbes sur les femmes, l’amitié, l’amour et le mariage, 1861.
« C’est sur le vent et l’eau rapide qu’il faut écrire les promesses des femmes. »
CATULLE, v.87-54 av. JC.
« Dans toute femme il y a un ange qui sommeille ; il suffit de cogner assez fort pour le réveiller. »
CAVANNA.
« La femme complique tout. C’est par sa faute que le sexe est devenu l’amour. »
CAVANNA.
« L’histoire de l’amour, c’est l’histoire de la colonisation de l’homme par la femme. »
CAVANNA.
« Il n’y a pas d’hommes impuissants. Il n’y a que des femmes feignantes. »
François CAVANNA.
« L’homme est sain et direct. S’il n’y avait que lui, le sexe serait resté sexe. La femme complique tout. C’est par
sa faute que le sexe est devenu amour. »
François CAVANNA.
« Quand une mode nouvelle autorise les femmes à laisser voir d’elles ce que jusque là elles cachaient, ce sont
toujours les plus mal fichues qui la suivent les premières. »
Jean CAZALET.
« Le bonheur est un piège que la femme tend à l’homme. »
Jean CAZENEUVE.
« D’abord, on ne devrait jamais écouter les femmes qui ne sont pas belles, elles ne peuvent dire que des
bêtises. »
Louis-Ferdinand CELINE, 1894-1961.
« Elles sont si rares les femmes qui ne sont pas essentiellement vaches ou bonniches - ou alors sont sorcières et
fées. »
Louis-Ferdinand CELINE, 1894-1961.
« Les femmes ont des natures de domestiques. »
Louis Ferdinand CELINE, 1894-1961.
« Le ventre des femmes recèle toujours un enfant ou une maladie. »
Louis-Ferdinand CELINE, 1894-1961.
« Une femme qui passe sont temps à redouter les grossesses n’est qu’une espèce d’impotente et n’ira jamais bien
loin dans la réussite. »
Louis-Ferdinand CELINE, 1894-1961.
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« Quand la femme a des soucis, qu’elle les cache au monde ou n’y vienne pas. Quel que soit son mérite, qu’elle
n’oublie pas qu’elle peut être homme par la supériorité de son esprit, par la force de sa volonté, mais qu’à
l’extérieur elle doit être femme, elle doit présenter cet être fait pour plaire, pour aimer, chercher un appui, cet
être inférieur à l’homme et qui s’approche de l’ange. »
E. CELNART, Manuel complet de la bonne compagnie, 1832.
« Une femme de ne se donne jamais, elle s’offre toujours en sacrifice. »
Blaise CENDRAS.
« C’est la nature des femmes, de ne pas aimer quand nous les aimons, et d’aimer quand nous ne les aimons pas. »
Miguel de CERVANTES, 1547-1616.
« Dieu créa d’abord l’homme et la femme ensuite. On fait d’abord les tours, puis les girouettes. »
Miguel de CERVANTES, 1547-1616.
« Entre le Oui et le Non d’une femme
Il n’y a guère de place pour une épingle. »
Miguel de CERVANTES, 1547-1616.
« Entre le oui et le non d’une femme, on ne ferait pas tenir une point d’aiguille. »
Miguel de CERVANTES, 1547-1616.
« La femme et le verre sont toujours en danger. »
Miguel de CERVANTES, 1547-1616.
« La légèreté et les étourderies publiques nuisent plus à l’honneur des femmes que les fautes secrètes. »
Miguel de CERVANTES, 1547-1616.
« L’avis d’une femme est de peu de prix, mais qui ne le prend est un sot. »
Miguel de CERVANTES, 1547-1616.
« Les femmes ne sont pas tenues de faire des miracles. »
Miguel de CERVANTES, 1547-1616.
« L’homme est feu, la femme d’étoupe, le diable arrive et souffle. »
Miguel de CERVANTES, 1547-1616.
« Quand la femme ne sert plus de marmite, elle sert de couvercle. »
Miguel de CERVANTES, 1547-1616.
« Tenir une femme par sa parole, c’est tenir une anguille par le queue. »
Miguel de CERVANTES, 1547-1616..
« Tout l’honneur des femmes consiste dans la bonne opinion que l’on a d’elles. »
Miguel de CERVANTES, 1547-1616.
« Il est souvent plus difficile d’adresser la parole à une femme que de coucher ensuite avec elle. »
Gilbert CESBRON.
« Il y a des femmes que l’on écoute que d’un œil. »
Gilbert CESBRON.
« Les femmes aiment les conquérants. Mais les conquérants n’aiment pas leurs conquêtes : ils n’aiment que
conquérir. »
Gilbert CESBRON.
« Je ne sais si l’on citerait une femme qui n’ait eu qu’une faiblesse. »
Michel Paul Guy de CHABANON, 1730-1792.
« La première faiblesse d’une femme sert d’introduction à beaucoup d’autres. »
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Michel Paul Guy de CHABANON, 1730-1792.
« Une femme est plus près d’aimer l’homme qu’elle hait, que celui qu’elle voit sans y faire attention. »
Michel Paul Guy de CHABANON, 1730-1792.
« Avez-vous jamais connu une femme qui, voyant un de ses amis assidu auprès d’une autre femme, ait supposé
que cette femme lui fût cruelle ? On voit par là l’opinion qu’elles ont les unes des autres. Tirez-en vos
conclusions. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« Ce qui rend le commerce des femmes si piquant, c’est qu’il y a toujours une foule de sous-entendus, et que les
sous-entendus qui, entre hommes, dont gênants, ou du moins insipides, sont agréables d’un homme à une
femme. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« Grâce à la passion des femmes, il faut que l’homme le plus honnête soit ou un mari, ou un sigisbée ; ou un
crapuleux, ou un impuissant. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« Il fait semblant d’être malhonnête afin que les femmes ne le rebutent pas. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794.
« Il faut choisir d’aimer les femmes ou de les connaître, il n’y a pas de milieu. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794.
« Il me semble, disait M. de ... à propos des faveurs des femmes, qu’à la vérité, cela se dispute au concours, mais
que cela ne se donne ni au sentiment, ni au mérite. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« Il paraît qu’il y a dans le cerveau des femmes une case de moins et dans leur cœur une fibre de plus que chez
l’homme. Il fallait une organisation particulière pour les rendre capables de supporter, de soigner, caresser les
enfants. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« Il semble que la Nature, en donnant aux hommes un goût pour les femmes, entièrement indestructible, ait
deviné que, sans cette précaution, le mépris qu’inspirent les vices de leur sexe, principalement leur vanité, serait
un grand obstacle au maintien et à la propagation de l’espèce humaine. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« La société qui rapetisse beaucoup les hommes, réduit les femmes à rien. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794.
« Le commerce des hommes avec les femmes ressemble à celui que les Européens font dans l’Inde ; c’est un
commerce guerrier. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« Le fameux Ben-Jonhson disait que tous ceux qui avaient pris les Muses pour femmes étaient morts de faim, et
que ceux qui les avaient prises pour maîtresses s’en étaient fort bien trouvés. Cela revient assez à ce que j’ai ouï
dire à Diderot, qu’ « un homme de lettres sensé pouvait être l’amant d’une femme qui fait un livre, mais ne
devait être le mari que de celle qui sait faire une chemise. Il y a mieux que tout cela : c’est de n’être ni l’amant
de celle qui fait un livre, ni le mari d’aucune. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« La femme qui s’estime plus pour les qualités de son âme ou de son esprit que pour sa beauté, est supérieure à
son sexe. Celle qui s’estime plus pour sa beauté que pour son esprit ou les qualités de son âme, est de son sexe.
Mais celle qui s’estime plus pour sa naissance ou pour son rang que pour sa beauté, est hors de son sexe, et audessous de son sexe. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« Les femmes donnent à l’amitié que ce qu’elles dérobent à l’amour. »
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Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« Les femmes font avec les hommes une guerre où ceux-ci ont un grand avantage, parce qu’ils ont les filles de
leur côté. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794.
« Les femmes n’ont de bon que ce qu’elles ont de meilleur. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794.
« Les femmes ont des fantaisies, des engouements, quelque fois des goûts. Elles peuvent même s’élever
jusqu’aux passions : ce dont elles sont le moins susceptibles c’est l’attachement. Elles sont faites pour
commercer avec nos faiblesses, avec notre folie, mais non avec notre raison. Il existe entre elles et les hommes
des sympathies d’épiderme, mais peu de sympathie d’esprit, d’âme et de caractère. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« Les femmes sont faites pour commercer avec nos faiblesses, avec notre folie, mais non avec notre raison. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794.
« Les femmes sont si décriées qu’il n’y a même plus d’hommes à bonnes fortunes. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794.
« Les femmes sont toujours plus polies, plus aimables que les hommes. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794.
« Les jeunes femmes ont un malheur qui leur est commun avec les Rois, celui de n’avoir point d’amis ; mais,
heureusement, elles ne sentent pas ce malheur plus que les Rois eux-mêmes. La grandeur des uns et la vanité des
autres leur en dérobent le sentiment. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« M... disait : « Les femmes n’ont de bon que ce qu’elles ont de meilleur. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« M... me disait qu’il s’était toujours bien trouvé des maximes suivantes sur les femmes : Parler toujours du sexe
en général ; louer celles qui sont aimables ; se taire sur les autres ; les voir peu ; ne s’y fier jamais ; et ne jamais
laisser dépendre son bonheur d’une femme, quelle qu’elle soit. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« M... me dit un jour plaisamment, à propos des femmes et de leurs défauts : « Il faut choisir d’aimer les femmes
ou de les connaître : il n’y a pas de milieu. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« M. de B... disait qu’on ne dit point à une femme, à trois heures, ce qu’on lui dit à six ; à six, ce qu’on lui dit à
neuf ; à minuit, ect. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« M. de Voltaire, étant chez Mme du Châtelet et même dans sa chambre, s’amusait avec l’Abbé Mignot, encore
enfant, et qu’il tenait sur ses genoux. Il se mit à jaser avec lui et à lui donner des instructions. « Mon ami, lui ditil, pour réussir avec les hommes, il faut avoir les femmes pour soi ; pour avoir les femmes pour soi, il faut les
connaître. Vous saurez donc que toutes les femmes sont fausses et catins. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« Marivaux disait que le style a un sexe et qu’on reconnaît les femmes à une phrase. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« On demande pourquoi les femmes affichent les hommes, on en donne plusieurs raisons dont la plupart sont
offensantes pour les hommes. La véritable, c’est qu’elles ne peuvent jouir de leur empire sur eux que par ce
moyen. Les femmes d’un état mitoyen, qui ont l’espérance ou la manie d’être quelque chose dans le monde,
n’ont ni le bonheur de la Nature, ni celui de l’opinion : ce sont les plus malheureuses créatures que j’ai
connues. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
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« On marie les femmes avant qu’elles soient rien et qu’elles puissent rien être. Un mari n’est qu’une espèce de
manœuvre qui tracasse le corps de sa femme, ébauche son esprit et dégrossit son âme. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« On n’est pas tout à fait la dupe d’une femme tant qu’elle n’est point la votre. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794.
« On serait trop malheureux si, auprès des femmes, on se le moins du monde de ce qu’on sait par coeur. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« Pour être aimé des femmes, il faut les laisser croire qu’on ne les connaît pas. Elles ne peuvent se persuader
qu’un homme puisse les connaître et les aimer en même temps. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794.
« Quand les femmes s’affichent, ce n’est presque jamais pour un honnête homme : c’est pour un fat. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794.
« Quelque mal qu’un homme puisse penser des femmes, il n’y a pas de femmes qui n’en pense encore plus mal
que lui. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794.
« Si l’on veut se faire une idée de l’amour-propre des femmes dans leur jeunesse, qu’on en juge par celui qui leur
reste, après qu’elles ont passé l’âge de plaire. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« Toute femme, en prenant un amant, tient plus de compte de la manière dont les autres femmes voient cet
homme que de la manière dont elle le voit elle-même. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794.
« Toutes les fois que je vois de l’engouement dans une femme, ou même dans un homme, je commence à me
défier de sa sensibilité. Cette règle ne m’a jamais trompé. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« Une femme d’esprit m’a dit un jour un mot qui pourrait bien être le secret de son sexe : c’est que toute femme,
en prenant un amant, tient plus de compte de la manière dont les autres femmes vient cet homme, que de la
manière dont elle le voit elle-même. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« Une femme est comme votre ombre ; suivez-la, elle fuit ; fuyez-la, elle suit. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794.
« Une femme est-elle encore jolie au moment où sa beauté baisse ; ses prétentions la rendent ou ridicule ou
malheureuse : dix ans après, plus laide et vieille, elle est calme et tranquille. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« Une femme n’est rien par elle-même ; elle est ce qu’elle paraît à l’homme qui s’en occupe : voilà pourquoi elle
est si furieuse contre ceux à qui elle ne paraît pas ce qu’elle voudrait paraître. Elle y perd son existence.
L’homme en est moins blessé parce qu’il reste ce qu’il est. »
Sébastien-Roch Nicolas dit CHAMFORT, 1741-1794, Maximes et pensées, Caractères et anecdotes.
« Les femmes quoi qu’on en dise, ont encore plus de souplesse que de faiblesse dans le caractère, et, à la
constance près, on peut tout attendre d’elles. »
CHAMPECENETZ.
« Prodiguons la louange aux femmes, puisque c’est là le grand chemin de leur cœur. Elles nous aveuglent par des
caresses, endormons-les par des éloges. »
CHAMPECENETZ.
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« Aujourd’hui plus que jamais, cette profonde et magnifique doctrine que la femme doit être nécessairement
ignorante et frivole, s’épanouit en deux grands résultats : par les femmes honnêtes, gardiens convaincus du potau-feu, le progrès est enrayé dans le monde, et tout mouvement généreux est éteint ; par la femme de luxe et la
courtisane, l’honnêteté privée elle-même est entreprise ... et vaincue. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« Aussi longtemps que la femme restera intellectuellement et légalement inférieure, elle restera méprisée. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« chez l’immense majorité [des hommes] - se réalise encore dans toute sa splendeur, la maxime hindou : la
femme doit obéir, fille à son père, femme à son mari, mère à son fils. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« Etrange système social, avouons-le, qui ferait de l’existence de la femme le devoir de l’homme, et donnerait la
vie de celle-là pour enjeu de l’oubli du devoir chez celui-ci ! »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« historiquement, la femme fut la première bête de somme. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« il ne résulte pas de la nature et de la destinée féminines qu’une femme doive être mère avant d’être formée
d’esprit et de corps. Il est dans sa destinée, comme de celle de tout être humain, de savoir ce qu’elle fait, à quoi
elle s’engage, de stipuler pour elle-même en toute connaissance, en toute liberté, d’être capable enfin des devoirs
qu’elle embrasse. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« Il n’est que trop accepté, aux deux extrémités des fortunes humaines, que la femme abandonne ses enfants, ici,
pour le travail, là, pour le plaisir. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« La femme, égale de l’homme dans la société, c’est la prostitution à jamais détruite. C’est l’amour purifié par la
liberté, par la force même des choses. C’est la morale passant du droit dans le fait.
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« La femme naît, aussi bien que l’homme, pour la vie, ainsi que ses diverses aptitudes le démontrent ; et, de
même que pour tout être conscient, son devoir ne relève que de sa conscience, à elle ; il ne peut être antérieur à
sa liberté. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« La femme, née pour plaire, a pris cette destinée si fort au sérieux que le budget de la toilette est devenu dans
chaque ménage, au point de vue du découvert et de l’emprunt, semblable à celui du gouvernement ».
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« la femme possède contre la douleur, contre la fatigue, pour les travaux et les luttes de la vie - dont, quoi qu’on
en dise, les plus rudes épreuves ont été réservées à cette prétendue faiblesse - une force, particulière sans doute,
contenue, latente, en rapport avec les aptitudes de l’être auquel elle appartient ; mais qui peut en somme, comme
valeur absolue, soutenir la comparaison avec la force plus extérieure de l’homme. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« la femme s’éloigne d’autant plus de la coquetterie qu’elle cultive davantage son intelligence. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« La femme se trouve tout à la fois responsable et irresponsable ; en dehors de la loi commune quant au droit,
elle y rentre quant au devoir. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« La force résistante et reproductrice de la femme dans l’ordre physique, est l’équivalent de la force masculine,
plus extérieure. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
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« La maternité. Voici le grand argument, le sceau de la chaîne, par laquelle on attacha de tout temps la femme à
la case, au gynécée, et maintenant au foyer. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« La plupart des médecins, émerveillés par la constance de la femme, au milieu des souffrances les plus vives,
mettent son courage fort au-dessus de celui de l’homme. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« le désir de maintenir la suprématie de l’homme sur la femme a pu, tout dernièrement, en notre siècle, pousser
des démocrates à ces conclusions : que le travail industriel devait être interdit aux femmes ; qu’elles devaient
être nourries par l’homme. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« l’esclavage de la femme s’oppose à la liberté de l’homme ; (que) si le pape règne encore, c’est de par leur
grâce ; voire même l’empereur, et (que) ces infimes créatures, qui n’ont pas le droit de vote, influent pourtant sur
les élections. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« L’homme du peuple exploite la femme, comme ont fait les nobles, comme font les bourgeois. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« lorsqu’il s’agit de la femme, l’homme ne veut pas être logique et semble ne le pouvoir. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« Mais la femme vit de la nature aussi bien que lui [l’homme] et fait, bon gré, mal gré, tous les jours, de la
géométrie, de la physique et de la chimie, à la manière de M. Jourdain. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« Non, la femme n’est pas une chose, un pur réceptacle. Elle pétrit son enfant de ses sentiments et de ses idées
comme de sa chair ; esclave, elle ne peut créer que des esclaves ».
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« On allègue, pour prouver l’infériorité intellectuelle de la femme, l’infériorité de sa production scientifique,
littéraire et artistique dans l’humanité. Cette infériorité est évidente. Mais depuis quand les effets comptent-ils à
part les causes ? »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« On consacre à l’amour la femme encore enfant ; on écarte d’elle tout autre but ; on arrête le développement de
ses facultés à l’âge où elles prennent l’essor et on lui demande compte, ironiquement sans doute, non seulement
de ce qu’elle n’a point reçu, mais de ce qu’on s’est appliqué à lui ravir. Ce développement que tout excite chez
l’homme, chez la femme, tout le combat. Pour l’étouffer en elle, la société arme toutes ses forces, toutes ses
influences et donc le plus propre cœur de la femme et ses trop précoces devoirs. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« on attribue aux femmes plus d’imagination, parce que leur pensée a moins de culture. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« parce que la femme est mère, elle doit rester à part de la science et à part de la liberté ; la connaissance et la
responsabilité lui sont inutiles, et bien plus, funestes ! - N’est-ce pas, dites, quelque peu bizarre ? »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« Parce que la force physique de la femme n’est pas identique à celle de l’homme, il ne s’en suit pas qu’elle ne
soit pas égale. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« 80 ans se sont écoulés depuis l’inauguration du droit humain - et c’est encore une nouveauté presque bizarre
que de revendiquer la justice pour la femme, courbée depuis le commencement du monde sous un double joug,
dans l’esclavage. Doublement esclave, esclave toujours au sein de la famille libre, et maintenant encore, dans
nos civilisations, privée de toute initiative, de tout essor, livrée, soit aux dépravations de l’oisiveté, soit à celles
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de la misère, et partout et toujours soumise aux effets démoralisants du honteux mélange de la dépendance et de
l’amour. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« Quelque distinction qu’on s’efforce de faire, l’histoire des femmes est celle de l’humanité. Quand leurs
sentiments éclatent sur la place publique, c’est que leur émotion est immense ; mais leur influence, en temps
ordinaire, quoique difficile à saisir, n’existe pas. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« Quoi qu’on dise d’ailleurs, le fait est là, dans son écrasante réalité : la femme est subordonnée ; donc,
inférieure pour tous ceux qui ne séparent pas le fait du droit, c’est-à-dire l’immense majorité des hommes ».
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« Respecter le sentiment chez la femme et le conserver par l’ignorance, en bonne française donc, cela ne veut
dire qu’une chose : abandonner la femme à ses instincts. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« s’agit-il de la femme, la liberté devient aussitôt un objet de soupçon et de terreur. Elle serait incompatible avec
l’exercice du devoir. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« Si la femme est inférieure à l’homme en tant que manœuvre, elle est, comme reproducteur principal de
l’espèce, le premier ouvrier de l’humanité. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« si l’esprit de la femme est naturellement différent de celui de l’homme, elle saura d’elle-même distinguer ce
qui lui convient et rejeter le reste. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« Toujours illogique à l’égard de la femme, l’homme se plaît à se poser en ce qui la touche des problèmes
d’inconséquence, qu’il parvient à résoudre à sa propre satisfaction. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« Tous les littérateurs sensibles font de la femme le génie du sentiment ; certains logiciens - plus conséquents
avec eux-mêmes - la représentent au contraire comme une créature injuste, arbitraire, passionnée, dont le
sentiment n’est qu’un instinct, humanisé par l’imagination. »
Leonie CHAMPSEIX (alias André Léo), 1832- ?, La femme et les mœurs, La liberté ou la monarchie, 1869.
« Les femmes n’ont jamais perdu personne. Ce sont les hommes qui se jettent sur elles. »
André CHAMSON.
« A trente ans, une femme doit choisir entre son derrière et son image. »
Coco CHANEL.
« Une femme sans parfum est une femme sans avenir. »
Coco CHANEL.
« Je pense quelquefois que les femmes nous sont en tout supérieures : ce monde serait assurément un triste lieu
sans vous. »
CHANNING.
« La femme a apporté du Paradis son sourire et sa tendresse, qui valent bien plus que les roses sans épines et les
doux zéphyrs qu’elle y aura laissés. »
CHANNING.
« Mais qui, pour tous les regards sincères, offre le plus de charme,
Et qui, à ceux dont le cœur est fait
Pour s’émouvoir devant la beauté,
Pour éprouver un sentiment naturel et doux,
Montre une grâce qui anime
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Toutes les fadeurs de la vie ?
C’est la femme, - la femme dont chaque poète
Chante la gloire, - la femme, qui est beauté.
(…)
(Mais) Ce qui nous rive tant à elle,
C’est qu’elle est la grâce subtile, délicate,
La grâce intérieure, trop excellente pour être décrite ;
La noble, la loyale, la majesté de la terre, la reine de l’été,
Dont la pensée n’accueille que ce qui est grand.
(…)
Elle remplit un doux office, plus doux que tout autre,
Mère et enfant, amie, conseillère, nul plus qu’elle n’a droit
Aux plus hautes louanges humaines. »
William Ellery CHANNING, 1818-1901, Vénération, 1843.
« Ah ! si les mots en avaient le pouvoir,
Que ne dirions-nous pas de la femme !
(…)
A elle
Nous devons nos plus grands bienfaits, nos heures rieuses,
Nos gais sourires, nos larmes soudaines, et plus encore
Un amour sûr et perpétuel. »
William Ellery CHANNING, 1818-1901, Vénération, 1843.
« Les femmes des autres ont un charme troublant. Elles sont pareilles aux nôtres, mais c’est très différent. »
CHANSON.
« En général, il convient de parler peu et à voix basse dans la rue et dans les lieux publics. Une femmes surtout
qui y élèverait la voix se ferait remarquer d’une manière défavorable. Les femmes doivent éviter de regarder en
face les personnes particulièrement les hommes, qui passent à côté d’elles. Ce serait un manque incivile
d’effronterie. »
J.B.J. de CHANTAL.
« Il est surtout du devoir des femmes d’user de politesse envers tout le monde, même à l’égard des gens les plus
grossiers. »
J.B.J. de CHANTAL.
« Une marche sautillante est l’indice de la légèreté et de la coquetterie. Il est essentiel qu’elles évitent aussi ce
balancement de corps qui donne un air hébété à toute personne, ou ces mouvements brusques et saccadés qui
contrastent avec la douceur, cet apanage de la femme. »
J.B.J. de CHANTAL.
« Il y a les femmes avec qui ont fait l’amour et celles avec qui l’on en parle. »
Maurice CHAPELON.
« Il y a des femmes avec qui l’on fait l’amour et celles avec qui l’on parle. »
Maurice CHAPELAN.
« L’âme de la femme ? L’espace autour duquel elle a été créée. »
Maurice CHAPELAN.
« La pudeur qu’on prête aux femmes pimente la moindre liberté de leurs gestes. »
Maurice CHAPELAN.
« Le sexe des femmes, il est certain qu’on l’a comparé à tout, mais peut-être pas, ou pas assez, à une tuile. »
Maurice CHAPELAN.
« Peu de femmes inspirent la tendresse après l’amour, peu d’hommes ont la courtoisie de la feindre ! »
Maurice CHAPELAN.
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« Une des raisons pour lesquelles il y a toujours eu une majorité de femmes pour assister à la messe, c’est que les
hommes ne sont jamais intéressés à ce que portent, le dimanche, leurs concitoyens. »
Maurice CHAPELAN.
« Une maison sans femme est aussi vide qu’un écrin à bijoux. »
Charlie CHAPLIN, Ma vie.
« Que veut une femme ? Etre aimée. Pas pour sa cuisine, ni son écriture : pour elle-même. »
Madeleine CHAPSAL.
« On gouverne une femme à vingt ans, elle a la taille fine ; à quarante cinq, elle résiste souvent, secoue le joug
marital et la taille grosse. Dieu la punit. »
E. CHAPUS.
« Quand une femme se fait des idées au lieu de suivre son instinct, il n’y a rien à espérer. »
Robert CHARBONNEAU.
« Voilà donc les femmes médecins maintenant ! Ces prétentions sont exhorbitantes car elles sont contraires à
l’esthétique. »
Jean Martin CHARCOT, 1868.
« J’ai toujours admiré les femmes. Elles ont sur l’existence des informations qui nous échappent. Elles savent
interpréter les nuances et elles constituent une vaste science humaine avec peu d’éléments. »
Jacques CHARDONE, 1884-1968.
« L’âge ingrat pour une femme, c’est au alentour de soixante à soixante-dix ans, si elle a conservé, ce qui est
fréquent, quelque jeunesse ; âge où les maux physiques sont le plus douloureux ; et la solitude ; l’avenir
effrayant. »
Jacques CHARDONE, 1884-1968.
« Un homme, ce n’est pas assez pour une femme, ou bien c’est trop. »
Jacques CHARDONE, 1884-1968.
« Une femme est toujours utile... même à un philosophe. »
Jacques CHARDONE, 1884-1968.
« Une bonne femme est le plus grand bienfait de la Providence. »
CHARDY, Petit Plet, XIIIe s., in Quittard, Proverbes sur les femmes, l’amitié, l’amour et le mariage, 1861.
« En amour, la femme vertueuse dit non, la passionnée dit oui, la capricieuse dit oui ou non, la coquette ne dit ni
oui ni non. »
Jean CHARLES.
« les années qu’une femme retire de son âge ne sont pas perdues pour tout le monde ; elle s’arrange pour les
ajouter à l’âge de ses amies. »
Jean CHARLES.
« Si les femmes trompent les hommes, c’est souvent plus à cause de leur suffisance que de leur insuffisance. »
Jean CHARLES.
« La fortune est comme les femmes, elle prodigue ses faveurs à la jeunesse et méprise les cheveux blancs. »
CHARLES QUINT.
« Il faut que dans le fond, quoiqu’elle ne paraisse toujours, les femmes aient une grande confiance au jugement
et au goût les unes des autres. Un homme est une marchandise qui en circulant entre leurs mains, hausse quelque
temps de prix, jusqu’à ce qu’elle tombe tout à coup dans un décri total, qui n’est d’ordinaire que trop juste. »
Isabelle Agnète de Saint-Hyacinthe de CHARRIERE, 1741-1806.
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« O femmes ! que vous êtes malheureuses quand celui que vous aimez se fait de votre amour un droit de vous
tyranniser, quand, au lieu de vous placer assez haut pour s’honorer de votre préférence, il met son honneur à ne
faire craindre et à vous voir ramper à ses pieds. »
Isabelle Agnète de Saint-Hyacinthe de CHARRIERE, 1741-1806.
« C’est le vice des femmes que le luxe dans la parure. »
Pierre CHARRON, 1541-1603.
« Dans le mariage, il faut une dépendance entière et une obéissance docile de la femme au mari. Cette supériorité
est dans la nature. »
Pierre CHARRON, 1541-1603.
« Nous avons forcé les femmes à être dissimulées ; nous leur savons gré de toutes les grimaces, de toutes les
mines de la pudeur, etc., et nous prenons droit de leur franchise pour les mésestimer. »
Pierre CHARRON, 1541-1603.
« La science du ménage est la plus honorable occupation de la femme ; c’est sa maîtresse qualité : c’est ce qui
ruine ou sauve les maisons. »
Pierre CHARRON, 1541-1603.
« les théologiens, qui veulent tout prouver, tirent leurs raisons de la Bible, disant que l’homme a été fait
immédiatement de Dieu, et la femme par occasion. »
Pierre CHARRON, 1541-1603.
« Les femmes valent infiniment mieux que les hommes ; elles sont fidèles, sincères et constantes amies (...).
Elles ont de l’élévation dans la pensée, sont généreuses, obligeantes (...). »
François René Vicomte de CHATEAUBRIAND, 1768-1848.
« Rien ne remplace l’attachement, la délicatesse et le dévouement d’une femme. »
François René Vicomte de CHATEAUBRIAND, 1768-1848.
« Sans la femme, l’homme serait rude, grossier, solitaire, et il ignorerait la grâce qui n’est pas le sourire de
l’amour. La femme suspend autour de lui les fleurs de la vie, comme ces lianes des forêts qui décorent le tronc
des chênes se leurs guirlandes parfumées. »
François René Vicomte de CHATEAUBRIAND, 1768-1848.
« Un homme vous protège par ce qu’il vaut, une femme par ce que vous valez : voilà pourquoi, de ces deux
empires, l’un est si odieux, l’autre si doux. »
François René Vicomte de CHATEAUBRIAND, 1768-1848.
« La laideur est un mécompte de la nature, mais la femme qui en est affligée en rend responsable chacun de ceux
qui la remarque. »
Marquise du CHATELET.
« La plupart des femmes préféreraient plutôt d’être moins aimées, en effet, pourvu qu’elles le parussent
davantage, parce que la vanité est le premier de tous leurs sentiments. »
Marquise du CHATELET.
« La ruse prouve d’abord la crainte, aussi est-elle l’apanage des enfants et des femmes. »
Marquise du CHATELET.
« Les femmes nulles suivent la mode, les prétentieuses l’exagèrent, mais les femmes de goût pactisent
agréablement avec elle. »
Marquise du CHATELET, Traité sur le bonheur.
« Les femmes, les femmes ... C’a été ma grande erreur. J’ai fait ça pour bien faire, pour accommoder Adam,
mais ça a été ma grande faiblesse. Ah ! je l’ai bien regretté par la suite, mais il était trop tard. »
Pierre CHATILLON.
« Qu’y a-t-il de meilleur que la sagesse ? - La femme. Et qu’y a-t-il de meilleur qu’une femme bonne ? - Rien. »
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Geoffrey CHAUCER, vers 1340-1400, Les contes de Canterbury, 1387..
« Depuis quand est-il permis aux femmes de renier leur sexe et de se changer en hommes ? Depuis quand est-il
d’usage de les voir délaisser les soins pieux de leur ménage et les berceaux de leurs enfants pour venir, sur les
places publiques, prononcer des discours du haut de la tribune, se mêler aux rangs des troupes, en un mot remplir
des devoirs que la nature n’a donnés en partage qu’aux hommes ? La nature a dit à l’homme : sois homme ! Les
courses, la chasse, l’agriculture, la politique, les fatigues en tout genre sont ton privilège. Elle dit à la femme :
sois femme ! Le soin de tes enfants, les détails du ménage, les douces inquiétudes de la maternité, voilà tes
travaux ! Femmes imprudentes, pourquoi voulez-vous devenir des hommes ? Que vous faut-il de plus ? Au nom
de la nature, restez ce que vous êtes ; et, bien loin de nous envier les périls d’une vie orageuse, contentes-vous de
nous les faire oublier au sein de nos familles, en laissant nos yeux se reposer sur le délicieux tableau de nos
enfants, heureux grâce à vos soins éclairés. »
Pierre Gaspar CHAUMETTE, 1793.
« La femme ne peut être qu’époux ou mère : sinon, elle est un monstre. »
Pierre Gaspar CHAUMETTE.
« Les femmes ne sont quelque chose que quand les hommes ne sont rien. »
Pierre Gaspard CHAUMETTE, dit Anaxagoras, 1763-24 germinal.
« Les hommes ne savent pas ce qu’ils doivent à l’imagination des femmes. »
A. CHAUVILLIER.
« Il y a trois hameçons auxquels se prend la femme : le torse, les sentiments, le métal. »
A. CHAVANNE.
« Quand un homme dit qu’il est chaste, ça veut dire qu’il est frigide. Quand une femme dit qu’elle est chaste...
mais il n’y a pas de femmes disant qu’elle est chaste. Car une femme frigide n’est pas chaste. »
Eugène CHAVETTE.
« Le cœur, chez les femmes, est un sexe au ralentit, et leur sexe un cœur qui bat. »
Malcom de CHAZAL, 1902-1981.
« Les femmes aiment les hommes sérieux, elles n’entendent pas que quiconque leur dispute le monopole des
enfantillages. »
Malcom de CHAZAL, 1902-1981.
« Les hommes portent leur cœur dans leur sexe ; les femmes portent leur sexe dans leur cœur. »
Malcom de CHAZAL, 1902-1981.
« On trouvera encore des diplomates qui mentiront plus et mieux que certaines femmes, mais on n’en trouvera
pas un seul qui sache mentir. »
Malcom de CHAZAL, 1902-1981.
« Parler de sentiments à des femmes de chair est aussi offensant que parler littérature à des gens qui ont faim. »
Malcom de CHAZAL, 1902-1981.
« Pour se diriger parmi l’écueil des hommes, les femmes se servent de leurs yeux comme sextants, de leur sexe
comme de boussole, et de leur bouche comme gouvernail. »
Malcom de CHAZAL, 1902-1981.
« Une femme qui raisonne est une femme à bout de sentiment. »
Malcom de CHAZAL, 1902-1981.
« Les femmes sont les meilleures psychanalystes jusqu’à ce qu’elles tombent en amour, ensuite elles deviennent
les meilleurs patients. »
Michael CHEKHOV.
« Que les femmes soient femmes avant d’être homme. »
CHEMALE, 1868.
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« En général un homme cesse d’aimer lorsqu’il a obtenu ; l’affection d’une femme augmente lorsqu’elle a
donné. »
Marquis de CHESNEL, 1791-1862.
« L’amour est le plus éloquent missionnaire qu’on puisse employer auprès d’une femme : elle sera toujours de la
religion de son amant. »
Marquis de CHESNEL, 1791-1862.
« La pudeur est la plus grande beauté d’une femme, et c’est précisément l’attrait dont elle se débarrasse avec le
moins de scrupule. »
Marquis de CHESNEL, 1791-1862.
« Les femmes pour lesquelles on a trop de respect ne sont pas toujours très édifiées d’inspirer ce sentiment ;
beaucoup trop même le réclament avec sincérité qu’après en avoir autorisé l’oubli. »
Marquis de CHESNEL, 1791-1862.
« L’esprit, chez une femme, est rarement l’interprète de la bonté. »
Marquis de CHESNEL, 1791-1862.
« Les hommes se détestent et s’estiment quelquefois en même temps ; les femmes se haïssent cordialement, mais
ne s’estiment jamais. »
Marquis de CHESNEL, 1791-1862.
« Une femme pieuse aime Dieu et son mari ; une dévote n’aime que son confesseur ; une prude aime son
confesseur et ses amants. »
Marquis de CHESNEL, 1791-1862.
« Voulez-vous vous saturer de ce que la sensibilité a de plus exquis, l’amour de plus vif et de plus doux, la
délicatesse de plus touchant, l’esprit de plus gracieux, la pensée de formes les plus enivrantes ?… Lisez dans le
cœur d’une femme ! Voulez-vous aussi connaître tout ce que la candeur feinte a de perfidie, la malice d’astuce,
l’âme de dépravation, la haine de criminel, la vengeance de rage et d’atrocité ?… Lisez encore dans le cœur
d’une femme ! »
Marquis de CHESNEL, 1791-1862.
« Aucune femme n’est laide au point d’être insensible aux compliments. »
Lord CHESTERFIELD, 1694-1773, 1747.
« Comme les femmes font une partie agréable et nombreuse de la société, et que leur suffrage sert beaucoup à
établir le caractère d’un homme, il est nécessaire de leur plaire. »
Lord CHESTERFIELD, 1694-1773, Lettres à son fils.
« La raison est femme : on l’entend beaucoup, mais on ne l’écoute guère. »
Lord CHESTERFIELD, 1694-1773.
« les femmes ont directement ou indirectement beaucoup d’influence dans la plupart des cours. »
Lord CHESTERFIELD, 1694-1773, Lettres à son fils, 1751.
« Les femmes sont des enfants d’une large et bonne crue : elles ont la parole, de l’esprit quelquefois ; mais le bon
sens ou le raisonnement, je n’en ai jamais connu de ma vie qui en eût, ou qui agît et raisonnât vingt-quatre heures
de suite. La moindre passion, le moindre goût rompt sur-le-champ leurs meilleures résolutions. Leur beauté
négligée ou niée, quelques années de plus qu’on leur suppose, et dérangent tout le système moral de leur
conduite qu’elles avaient arrangé dans leurs moments raisonnables. Un homme de sens joue avec elles, les flatte,
les amuse, comme il ferait avec un enfant, mais ni les consulte jamais, ni ne leur confie des secrets intéressants,
quoi qu’il leur persuade souvent qu’il le fait ; c’est la chose au monde qui flatte le plus leur vanité : elles aiment
beaucoup à se mêler dans les affaires qu’elles embrouillent et gâtent presque toujours. Justement persuadées que
les hommes en général ne les regardent que comme des jolis bijoux, elles adorent cet homme qui leur parle
sérieusement et qui paraît se confier à elles et les consulter ; je dis qui paraît, car, si les hommes faibles les
consultent en effet, le sage n’en fait rien que semblant. Aucune flatterie n’est trop forte ni trop dégoûtante pour
elles. Elles avalent tout avec avidité. »
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Lord CHESTERFIELD, 1694-1773, Lettres à son fils.
« les femmes sont les véritables raffineuses de l’or masculin ».
Lord CHESTERFIELD, 1694-1773, 1751.
« On gagne une femme par la flatterie qui lui plaît, et une femme par toutes sortes de flatteries. »
Lord CHESTERFIELD, 1694-1773.
« Pour plaire aux femmes, il faut être considéré des femmes, et pour plaire aux hommes, il faut savoir plaire aux
femmes. »
Lord CHESTERFIELD, 1694-1773, lettre du 15 avril 1751.
« Près des femmes, il faut de même beaucoup de respect extérieur et d’attention, quoi que vous pensiez d’elles
au fond. Leur sexe a ce droit, grâce à une longue prescription, et c’est un des devoirs de la bienséance. »
Lord CHESTERFIELD, 1694-1773, Lettre du 13 juin 1751.
« Une femme se sert de son intelligence pour trouver raison à supporter son intuition. »
Lord CHESTERFIELD, 1694-1773.
« Vous paraissez croire que, depuis Eve jusqu’à nos jours, les femmes ont fait beaucoup de mal (…). Mais, (…)
l’histoire vous apprend que les hommes ont fait dans le monde beaucoup plus de mal que les femmes. »
Lord CHESTERFIELD, 1694-1773.
« Il est meilleur pour la santé d’avoir des femmes dans la mémoire que sur les genoux. »
Maurice CHEVALIER.
« Et vous savez comment le cœur d’une femme va ;
Car de ce qu’on lui prie contraire fera. »
Le CHEVALIER AU CYGNE, manuscrit du XV°s.
« L’ennemi, dans le couple, c’est la femme. »
CHEVALLIER et LASPALES.
« La colère d’une femme est le plus grand mal dont on puisse menacer ses ennemis. »
CHILLON.
« Pour moi, la femme idéale, c’est la femme corrézienne, celle de l’ancien temps, dure à la peine, qui sert les
hommes à table, ne s’assied jamais avec eux et ne parle pas. »
Jacques CHIRAC.
« C’est le génie propre à la femme et à son tempérament, elle naît fée. Par le retour régulier de l’exaltation, elle
est sibylle. Par l’amour, elle est magicienne. Par finesse, sa malice (souvent fantasque et bienfaisante) elle est
sorcière et fait le sort, du moins endort, trompe les maux. »
M. CHOLET.
« Qu’elles aiment ou non, toutes les femmes souhaitent qu’on les aime. »
Gilbert CHOQUETTE.
« Plus je connais les femmes, plus j’aime ma main. »
Professeur CHORON.
« L’ordination des femmes prêtres britanniques jette le trouble dans les églises, les mosquées, les synagogues et
les pagodes. Religion, sexe, mariage. Aux yeux de Dieu et de ses ministres ,la femme n’est décidément pas
l’égale de l’homme et l’Eternel est un sacré macho. »
André CHOURAQUI.
« Ce que n’importe quelle femme pouvait trouver à un homme en particulier se situait bien au-delà des facultés
de compréhension d’un être ordinaire de sexe masculin. Une femme capable d’intelligence dans tous les
domaines de la terre pourrait se comporter comme la dernière des demeurées à propos d’un homme. »
Agatha CHRISTIE.
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« Confie ta barque aux vents, ne confie pas ton cœur aux belles ; car l’onde est moins perfide que la promesse
d’une femme. »
Quintus CICERON.
« Eh ! mes amis, ne savez-vous pas qu’il est impossible d’épouser une femme et la sagesse tout ensemble ? »
Quintus CICERON.
« Nulle femme n’est bonne, ou s’il en est quelqu’une, c’est je ne sais par quel hasard qu’une chose mauvaise est
devenue bonne. »
Quintus CICERON.
« La femme : on ne saurait médire d’un sujet qui a survécu au romantisme et au bidet. »
E. M. CIORAN.
« La femme, dans le parti politique, doit être consolation et dédommagement ; sa riche sentimentalité vaut plus
que tous les âpres principes de la lutte pour la survie. Je la préfère, douce, charitable, confiante et sa beauté
morale et physique ne mérite pas la déformation politique de ses sentiments. »
Marin CIVERA.
« Notre sexe est si faible, que j’ai toujours envie de rire, lorsque je vois une femme afficher l’esprit fort. »
Claire Joseph Leris dite Mlle CLAIRON, 1723-1803.
« les femmes ont la mémoire courte lorsque cela leur convient ; elles effacent ou gravent selon leur bon plaisir. »
Jean-Claude CLARI.
« Une femme n’est jamais la première dans le vie d’un homme : précédée de fantômes, elle apparaît souvent
rayonnante et chasse les cauchemars, ou les prolonge. »
Jean-Claude CLARI.
« Je ne crois pas à l’homme qui s’approprie, assimile, et digère la femme. Entité distincte et unique, pendant de
la nôtre, elle est avant tout une autonomie, un mouvement « libre » qui tend à rejoindre l’homme dans ce qu’il a
de personnel, d’irremplaçable, et par là même, d’universel et d’humain. »
Jean-Claude CLARI.
« On ne conquiert pas une femme. Elle est, devient, restera toujours une amie, passionnément. »
Jean-Claude CLARI.
« Pourceaux, femmes et abeilles ne peuvent être détournés. »
J. CLARKE.
« La femme attend l’homme, oui, mais comme l’araignée attend la mouche. »
Francis CLAUDE.
« Heureuse la femme qui trouve à se donner ! Celle-là ne demande point à se reprendre. »
Paul CLAUDEL, 1868-1955.
« La femme n’est intelligente qu’au détriment de son mystère. »
Paul Claudel, 1868-1955.
« La femme sera toujours le danger de tous les paradis. »
Paul CLAUDEL, 1868-1955.
« Tant qu’on aura pas trouvé autre chose que les femmes pour en être le enfants, jusqu’à là sur un cœur
d’homme elles conserveront leur droit et leur empire. »
Paul CLAUDEL, 1868-1955.
« Tu ne sais pas ce que c’est qu’une femme et combien merveilleusement, et avec toutes ces manières qu’elle a,
il lui est facile de céder tout à coup, de se retrouver abjecte et soumise et attendante et pesante et gourde et
interdite entre la main de son ennemie. »
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Paul CLAUDEL, 1868-1955.
« Il n’y a pas de vieux messieurs, il n’y a pas que des femmes maladroits. »
Georges Benjamin CLEMENCEAU.
« Les femmes vivent plus longtemps que les hommes, surtout quand elles ont veuves. »
Georges Benjamin CLEMENCEAU.
« Ainfi, pour éviter les faux pas du défir, les Femmes peuvent avoir pour frein la crainte qu’on ne life fur vifage,
ce qui s’imprime dans leur efprit. A cela fe joint, que la Pudeur monte dans plufieurs Femmes jufqu’à un tel
degré, qu’elles l’ont d’elles-mêmes. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« Au refte confentons qu’il y ait très peu de Femmes capables de garder un fecret : en revanche les Politiques les
plus expérimentés conviendront auffi qu’il eft très difficile de trouver des Hommes aufquels on puiffe confier
des fecrets d’importance. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« Dans les Païs où les Femmes font moins agréables, il ne fe commet pas moins de défordres que dans ceux où
elles ont plus d’agrémens, & où elles font mieux faites. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« de ce que les Femmes ne fçavent pas autre Chofe, il ne fuit pas qu’elles n’aïent point de talent pour autre
chofe. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« Il eft de notoriété publique, qu’il y a des Femmes, qui ont plus fçu gouverner & regir des Communautés
Religieuses, & même des Républiques entières. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« il paroît qu’on doit accorder aux Hommes la préférence pour trois qualités, par lefquelles ils l’emportent
évidemment fur les Femmes, qui font la Force, la Conftance & la Prudence ; mais les Femmes, après avoir
reconnu leur infériorité dans ces trois points, peuvent auffi prétendre la fupériorité par trois autres endroits, en
quoi elles excèdent réellement les Hommes, & qui font, la Beauté, la Docilité, & la Sincérité. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« il y a des exemples infinis de Femmes, fur le coeur defquelles la Potence n’a pû faire le moindre effet. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« il y a quantité de Femmes qui font douées des mêmes perfections, dont les Hommes font gloire. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« Je crois que tout ce qui peut fuivre de ce Systême du Cerveau des Femmes, c’est, que les mouvements
corporels font en elles moins vigoureux que dans les Hommes, & par conséquent que les Nerfs qui ont leur
origine dans les Fibres du Cerveau & dans la Moëlle fpinale, font moins forts, ou mûs par des impulfions plus
faibles ; mais on ne peut pas conclure que leurs opérations fpirituelles foient plus ou moins parfaites. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« Je ne nie pas qu’il y ait des Femmes adonnées aux Vices. Mais hélas ! Si l’on examine la généalogie de leurs
défordres, ne trouvera-t-on pas qu’ils tirent leur première origine de la vive follicitation des Hommes ?
Quiconque voudra rendre bonnes toutes les Femmes, doit commencer par convertir tous les Hommes. La Nature
a mis en elles la pudeur pour leur fervir de barrière, contre les batteries du défi charnel ; & l’on fait très rarement
brêche à ce mur, par la partie intérieure de la Place. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« La Confiance qui anoblit les Hommes, peut être contrebalancée par la Docilité des Femmes ».
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« La Prudence des Hommes fe trouve compenfée par la Sincérité des Femmes. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
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« la pudeur, qui eft une bonne marque dans les Femmes, l’eft encore meilleure dans les Hommes ; parce qu’elle
y dénote, outre un caractère noble, un efprit fin. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« L’égalité des Femmes avec les Hommes dans l’aptitude pour les Arts nobles, fe voit principalement dans la
Mufique, comme dans un Art indifférent à l’un & à l’autre Sexe. Celles qui s’y appliquent, y font autant de
progrès que nous autres, eû égard au tems qu’elles étudient ».
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« l’entendement des Femmes n’eft pas moins propre que celui des Hommes, pour les Sciences, même les plus
difficiles ».
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« les Femmes ont pour elles quantité d’exemples d’une confiance invincible dans la garde d’un fecret. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« Les Femmes s’occupent & penfent beaucoup plus que les Hommes aux après du manger, à l’ajuftement dans
les Habits & à autres chofes de cette efpèce ; d’où vient qu’elles en raifonnent & en parlent mieux & avec plus
de facilité. Au contraire, dans les Queftions théoriques, ou dans les idées abftraites, il eft très rare qu’une Femme
penfe : par conféquent il n’y a pas lieu de s’étonner qu’on les trouve ignorantes, quand on les met fur ces
matières. Pour mieux montrer l’erreur, on obfervera que les Femmes fenfées & d’un efprit gay, qui prennent
plaifir à s’entretenir quelque fois fur les délicateffes de l’amour Platonique, quand l’occafion s’en préfente,
l’emporte de beaucoup fur l’Homme le plus fçavant, qui ne s’eft point attaché à examine ces bagatelles de
caprices. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« L’infériorité chimérique de l’Entendement des Femmes, ne peut pas plus fe fondre fur la différence de
temperament. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« On m’objectera peut-être, que la Docilité des Femmes, dégénère fouvent en légèreté. Mais je réponds que la
Confiance des Hommes fe change fouvent en opiniâtreté. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« on peut dire, que quand l’occafion fe préfente, les Hommes parlent avec beaucoup de réflexion, & les Femmes,
comme il leur vient dans le moment de la penfée. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« Outre que les bonnes qualités dont j’ai parlé, il refte aux Femmes la plus belle & la plus excellente de toutes,
qui est la Pudeur ; grace qui caractérife tant ce Sexe, qu’elle ne l’abandonne pas même dans les cadavres, fi l’on
doit en croire Pline, qui affûre que les corps des Hommes noïés, flottent fur l’eau, la bouche tournée en haut, &
ceux des Femmes avec la bouche en bas : Veluti pudori defunctarum parcente natura.
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« Pour ce qui eft des Femmes, comme dans la converfation elles ne s’entretiennent que de leurs travaux & de
leurs autres affaires domestiques, & qu’il n’y eft point question de ces matières fublimes, elles ne fe
communiquent point les unes aux autres de lumières là deffus. De là vient, que quand il y a occafion de parler fur
de femblables matières, outre qu’elles raifonnent fans refléchir & fans connaiffance, elles ne font ufage, chacune
que de fes propres lumières. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« Quand les Femmes connaîtront donc ce qu’elles font, elles ne donneront ni dans la vaine gloire, ni dans la
préfomption, fi elles ne jugent pas de leurs qualités plus avantageufement qu’elles ne doivent. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« Que les Femmes fçavent donc que leur Entendement n’est point inférieur à celui des Hommes. Elles feront par
là en état de réfuter avec confiance leur fofismes, où les égarements fe cachent fous le manteau de la raifon. Si
l’on perfuade à la Femme que l’Homme eft par rapport à elle un Oracle, elle prêtera attentivement l’oreille à la
propofition la plus indigne, & refpectera comme une vérité infaillible, la fauffeté la plus notoire. »
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Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« Que l’Humidité ceffe donc de craindre le faux témoignage qu’on rend contre elle, touchant fa prétendue
oppofition avec la pénétration de l’efprit, & que l’on convienne de bonne foi, qu’on ne peut prouver par cette
voie, que les Femmes font inférieurs aux Hommes dans le raifonnement. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« Si la Femme eft dans l’erreur de croire que l’Homme eft d’un Sexe beaucoup plus noble, & qu’elle eft par le
fien un petit animal imparfait, & de peu de valeur, elle n’aura pas honte de fe foumettre à lui ; & fe faifant de
l’aveugle obeïffance un devoir, elle regardera comme une gloire ce qui eft ignominieux. Que la Femme
connoiffe donc la dignité, s’ecrioit Saint Léon à l’Homme : Qu’elle fçache qu’il n’y a aucun avantage du côté de
notre Sexe, & qu’il fera toujours honteux pour elle de confentir que l’Homme domine fur leur corps, à moins
qu’il n’y foit autorifé par la Sainteté du Mariage. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« Si le fecond exemple prouve que les Femmes font communément pire que les Hommes, on pourra inférer de la
même manière, que les Anges font pires que les Femmes ; parce que de même qu’Adam fut induit à pécher par
une femme, de même la Femme fut féduite par un Ange. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« Si l’on me dit qu’une bonne partie de ce qu’on appelle dans les Femmes Sincérité, eft indifcrétion : je réponds,
qu’une bonne partie de ce qu’on appelle dans les Hommes Prudence, eft fauffeté, duplicité & trahison, ce qui eft
encore pire. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743.
« Si toutes les Femmes étoient laides, on trouverait dans celles qui feroient les moins difformes autant d’attraits
qu’on en remarque à préfent dans les Belles ; d’où il fuit qu’elles feroient le même ravage. »
Pierre CLEMENT, Défense ou Eloge des femmes, 1743..
« La pudeur des femmes se trouve dans leur chemise, et d’abord que l’on parvient à la leur ôter, on n’en voit
plus, pas même l’ombre. »
SAINT CLEMENT D’ALEXANDRIE.
« Toutes les femmes devraient mourir de honte à la pensée d’être des femmes. »
SAINT CLEMENT D’ALEXANDRIE.
« La femme doit être entièrement voilée, sauf chez elle. En dissimulant son image, elle évitera d’entraîner
d’autres personnes à leur perte. »
SAINT CLEMENT D’ALEXANDRIE.
« La femme sage évite de se faire remarquer. »
CLEMENT XIV, 1705-1774.
« Les femmes c’est comme Dieu : on ne peut être heureux ni « avec » ni « sans ». C’est le drame du célibat. »
Michel CLERC.
« Il est plus prudent de croire au mystère de la femme, cela lui en donne. »
Nataly CLIFFORD-BARNEY.
« L’attirance du vide explique la séduction des femmes . »
Nataly CLIFFORD-BARNEY.
« Une femme, si aimante fût-elle, ne pardonnera jamais à son compagnon de la voir vieillir. Elle est totalement
vouée à l’aigreur et à la haine. »
Eugène CLOUTIER.
« Après tout une femme est davantage destinée à devenir religieuse qu’à être religion. »
Emmanuel COCKE.
« les femmes c’est comme le fric, ça s’en va. »
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Emmanuel COCKE.
« Les femmes veulent toujours que vous soyez fatigués, ça leur donne de l’importance, et si vous répondez oui,
elles se sentent des chances de pouvoir vous dominer. »
Emmanuel COCKE.
« Toute femme est perverse. Il suffit de l’aider à l’être. »
Emmanuel COCKE.
« Une femme c’est comme un paysan. L’ensemble de l’idéologie et du système féodalo-patriarcal chancelle
devant l’autorité des paysans quand ils se révoltent.
Emmanuel COCKE.
« une femme qui admire est meilleure à prendre qu’une femme qui se contente d’écarter les jambes. »
Emmanuel COCKE.
« Désormais, ni l’homme, comme dans ces derniers temps, ni la femme comme dans les vieux âges n’auront le
monopole de la conduite des affaires. L’intelligence analytique de l’homme sera complété par l’intuition
synthétique de la femme : ce que la corde est à l’arc, la femme l’est à l’homme. »
John A. COCKBURN.
« Chez l’homme, la drogue n’endort pas le cœur, elle endort le sexe. Chez la femme, elle éveille le sexe et endort
le cœur. »
Jean COCTEAU, 1889-1963.
« Il y a trois mystères que je ne suis jamais parvenu à percer : le flux et le reflux des marées, le mécanisme social
des abeilles, et la logique des femmes. »
Jean COCTEAU, 1889-1963.
« La grande tactique des femmes est de faire croire qu’elles aiment quand elles n’aiment pas, et, lorsqu’elles
aiment, de le dissimuler. »
Jean COCTEAU, 1889-1963.
« Les femmes qui disent qu’elles aiment, aiment qu’on les aime. »
Jean COCTEAU, 1889-1963.
« Picasso a peint les femmes avec une bouche à la place des oreilles. Cela prouve qu’il les connaît bien. »
Jean COCTEAU, 1889-1963.
« Qu’y a-t-il de pire qu’une femme ? deux femmes. »
Jean COCTEAU, 1889-1963.
« Une femme dort. Elle triomphe. Elle n’a pas à mentir. Elle est un mensonge, des pieds à la tête. »
Jean COCTEAU, 1889-1963.
« il y a moins d’étoiles dans le ciel que de fourberies dans le coeur de la femme. »
CODRUS.
« Le ciel n’a pas autant d’étoiles, la mer autant de poissons, que la femme n’a de ruses. »
CODRUS.
« J’aime les femmes, mais je ne leur pardonnerai jamais d’aimer les hommes. »
Albert COHEN, 1895-1981, Belle du Seigneur, 1968.
« Avec la femme, le mensonge devient bientôt vérité et la vérité mensonge. »
Gautier de COINCY
« Les femmes, nous n’en pouvons douter, ont reçu de la nature les mêmes dons que les hommes ; et, lorsqu’elles
ont eu la liberté d’agir, elles les ont égalés dans les actions qui demandent de la force, de l’esprit, du jugement,
du courage, des vertus. »
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Mme de COINCY.
« Toutes les femmes, depuis celles des princes jusqu’à celles des classes inférieures, jusqu’à celles qui par leur
genre de vie sont indignes d’être admises dans aucune, sont vêtues fastueusement ou modestement, comme bon
leur semble ; rien ne les fait connaître, parce que rien ne les distingue. »
Mme de COINCY.
« L’intelligence créatrice des femmes est incontestable ; nier leur talent d’écrire, c’est nier leur faculté de sentir,
l’un dérivant naturellement de l’autre. »
Louise COLLET.
« La femme est capable de tous les exercices de l’homme, sauf de faire pipi debout contre un mur. »
COLETTE, 1873-1954.
« Les femmes libres ne sont pas des femmes. »
COLETTE, 1873-1954.
« Une femme qui reste une femme, c’est un être complet. »
COLETTE, 1873-1954.
« Une femme qui se croit intelligente réclame les mêmes droits que l’homme. Une femme qui est intelligente y
renonce. »
COLETTE, 1873-1954.
« Une femme se réclame d’autant de pays natals qu’elle a eu d’amours heureux. »
COLETTE, 1873-1954.
« Et puisque la femme est la tête du péché, l’âme du diable, la cause de l’expulsion du paradis et de la
destruction de l’Ancienne loi, et que pour tous ces motifs il convient d’éviter soigneusement tout commerce avec
elle, nous décidons et défendons formellement que personne se permette d’introduire dans ledit collège
n’importe quelle femme, quelque honorable qu’elle soit. »
COLLEGE de L’UNIVERSITE de BOLOGNE, 1377.
« Quelle différence y a-t-il entre une femme et un journal ? Aucune : Tous les deux sont composés de caractères
différents, et l’un et l’autre réussissent à avoir le dernier mot. Pour l’un comme pour l’autre les numéros périmés
sont rarement demandés. »
Gérard COLLET.
« Les femmes seront les égales des hommes le jour où elles accepteront d’être chauves et de trouver ça
distingué. »
COLUCHE, 1944-1986.
« Qualité préférée chez une femme : la forme et le fond. »
COLUCHE, 1944-1986.
« L’étude et les livres ne servent qu’à rendre une femme insupportable. »
P. COM.
« Comparer la femme à une rose, c’est faire acte de lèse-galanterie ; les roses ne changent-elles pas en
vieillissant ? »
Jean Louis COMMERSON, 1802-1879.
« Il y a beaucoup de femmes qu’on peut conquérir ; il en est peu qu’on puisse dompter. »
Jean Louis COMMERSON, 1802-1879.
« La femme est un abricot. Je ne les aime qu’en fleur. »
Jean Louis COMMERSON, 1802-1879.
« La femme est une propriété dont le mari a rarement l’usufruit. »
Jean Louis COMMERSON, 1802-1879.
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« La femme n’est pas absolument cruelle, mais elle se plaît à voir maigrir sa rivale. »
Jean Louis COMMERSON, 1802-1879.
« La femme tient de l’éléphant : on l’aime et ça trompe. »
Jean Louis COMMERSON, 1802-1879.
« La vérité est ce qu’une femme simule et dissimule le mieux. »
Jean Louis COMMERSON, 1802-1879.
« La vertu est un colifichet dont une femme aime à se parer. »
Jean Louis COMMERSON, 1802-1879.
« Le cœur d’une femme est un baromètre qui marque toujours variable. »
Jean Louis COMMERSON, 1802-1879.
« Les femmes aiment mieux qu’on froisse leur robe que leur amour-propre. »
Jean Louis COMMERSON, 1802-1879.
« Les femmes ne savent bien que ce qu’elles n’ont pas appris. »
Jean Louis COMMERSON, 1802-1879.
« Les femmes m’apparaissent comme des forêts ; je n’ai jamais vu de forêts vierges. »
Jean Louis COMMERSON, 1802-1879.
« Les femmes perdent plutôt la raison que la parole. »
Jean Louis COMMERSON, 1802-1879.
« Les femmes se méfient trop des hommes en général et pas assez en particulier. »
Jean Louis COMMERSON, 1802-1879.
« Les femmes sont comme les serrures : toutes ont leurs pennes. »
Jean Louis COMMERSON, 1802-1879.
« Quand une femme dédaigne de raccommoder les chemises de son mari, on peut en augurer qu’elle se complaît
à repriser les chaussettes de son amant. »
Jean Louis COMMERSON, 1802-1879.
« Si j’étais une femme, je voudrais m’appeler Madeleine, pour avoir toujours l’intention de me repentir. »
Jean Louis COMMERSON, 1802-1879.
« Une femme est une ligne ; ses yeux sont des hameçons ; son sourire l’appât. Un homme est un goujon.
L’amour est la friture. »
Jean Louis COMMERSON, 1802-1879.
« Il n’est si étrange mensonge que la femme ne croit, s’il est sa louange. »
Philippe de COMMYNES, v. 1447-1511.
« Aux femmes surtout nous devons aussi le peu d’atteintes réelles qu’éprouve la constitution de la famille
humaine ».
Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
« Car, elles n’ont toutes, au fond, qu’une même mission, celle d’aimer. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
« C’est (donc) à tort que les femmes ont été souvent taxées de tendance rétrograde ».
Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
« Ce sexe est certainement supérieur au nôtre, quant à l’attribut le plus fondamental de l’espèce humaine, la
tendance à faire prévaloir la sociabilité sur la personnalité. »
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Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
« Chargées d’entretenir la source affective de l’unité humaine, les femmes sont aussi heureuses qu’elles puissent
l’être quand elles sentent dignement leur vraie vocation, et qu’elles peuvent la suivre librement. Leur office
social à cela d’admirable qu’il les invite à développer leur instinct naturel, et leur prescrit les émotions que
chacun préfère à toures les autres. Ainsi, les femmes n’ont, en général, à demander à la régénération finale que
de mieux adapter leur situation à leur destination, soit en les dispersant de toute activité extérieure, soit en
assurant leur juste influence morale. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
« Chez l’homme, dominent évidemment les qualités propres à la vie active, avec l’aptitude spéculative qui en est
inséparable. Au contraire, la femme est surtout vouée à la vie affective. L’une est supérieure en tendresse,
comme l’autre pour tous les genres de force. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
« Dans le régime positif, la destruction sociale des femmes devient aussitôt une suite nécessaire de leur vraie
nature. Ce sexe est certainement supérieur au nôtre, quant à l’attribut le plus fondamental de l’espèce humaine, la
tendance à faire prévaloir la sociabilité sur la personnalité. A ce titre moral, indépendant de toute destination
matérielle, il mérite notre tendre vénération, comme le type le plus pur et le plus direct de l’Humanité, qu’aucun
emblème ne représentera sous forme masculine. Mais, une telle prééminence naturelle ne saurait procurer aux
femmes l’ascendant social qu’on a quelquefois osé rêver pour elles, quoique sans leur aveu. Car leur supériorité
directe quant au but réel de toute existence humaine se combine avec une infériorité non-certaine quant aux
divers moyens de l’atteindre. Pour tous les genres de force, non seulement de corps, mais aussi d’esprit et de
caractère, l’homme surpasse évidemment la femme, suivant la loi ordinaire du règne animal. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
« dans toutes les sociétés humaines, la vie publique appartient aux hommes, et l’existence des femmes est
essentiellement domestique. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Cours de philosophie positive.
« Des deux attributs généraux qui séparent l’humanité de l’animalité, le plus essentiel et le plus prononcé
démontre irrécusablement, sous le point de vue social, la prépondérance nécessaire et invariable du sexe mâle,
tandis que l’autre caractérise directement l’indispensable fonction modératrice à jamais dévolue à la femme,
même indépendamment des soins maternels, qui constituent évidemment sa plus importante et sa plus douce
destination spéciale, mais sur lesquels on insiste, d’ordinaire, d’une manière trop exclusive, qui ne fait point
assez dignement comprendre la vocation directe et personnelle du sexe féminin. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Cours de philosophie positive.
« Elles constituent, en un mot, les prêtresses spontanées de l’Humanité (...). Leur office consiste surtout à
cultiver directement le principe affectif de l’unité humaine, dont elles offrent spécialement la plus pure
personnification. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
« Il est incontestable, quoique ce sexe participe inévitablement, (...) au type commun de l’humanité, que les
femmes sont, en général, aussi supérieures aux hommes par un plus grand essor spontané de la sympathie et de la
sociabilité, qu’elles leur sont inférieures quant à l’intelligence et à la raison. Ainsi, leur fonction propre et
essentielle, dans l’économie fondamentale de la famille et par suite de la société, doit être spontanément de
modifier sans cesse, par une plus énergique et plus touchante excitation immédiate de l’instinct social, la
direction générale toujours primitivement émanée, de toute nécessité, de la raison trop froide ou trop grossière
qui caractérise habituellement le sexe prépondérant. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Cours de philosophie positive.
« La femme la plus spirituelle et la plus raffinée n’équivaut au bout du compte qu’à un homme secondaire, avec
seulement beaucoup plus de prétention. »
Auguste COMTE, 1798-1857.
« l’aptitude naturelle des femmes à rectifier partout les désordres moraux propres à chaque élément sociale. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
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« L’assujettissant des femmes sera nécessairement indéfini parce qu’il repose sur une infériorité naturelle que
rien ne saurait détruire. »
Auguste COMTE, 1798-1857.
« la vie publique appartient aux hommes, et l’existence des femmes est essentiellement domestique. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
« le défaut naturel d’harmonie générale entre les trois parties de notre constitution morale, (qui) condamne les
femmes à modifier par l’affection le règne spontané de la force. Le juste instinct de leur supériorité affective leur
inspire ordinairement des désirs de domination, qu’une critique superficielle attribue trop souvent à ses
penchants égoïstes. Mais l’expérience leur rappelle toujours que, dans un monde où les biens indispensables sont
rares et difficiles, l’empire appartient nécessairement au plus puissant, et non pas au plus aimant, qui pourtant en
serait plus digne. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Cours de philosophie positive.
« Les arts spéciaux, surtout ceux des formes, resteront, sans doute, interdits aux femmes, comme exigeant une
habileté technique qui leur convient peu, et dont le lent apprentissage étoufferait leur admirable spontanéité. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
« les femmes constituent l’élément le plus direct et le plus pur du pouvoir modérateur, destiné à moraliser de
plus en plus l’empire nécessaire de la force matérielle. A ce titre, elles sont chargées, d’abord comme mères, puis
comme épouses, de l’éducation de l’Humanité. De là résulte leur existence de plus en plus domestique, et leur
participation de plus en plus complète à l’instruction générale, afin que leur situation tende toujours a mieux
développer leur vocation. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
« Les seuls résultats possibles d’une lutte insensée contre les lois naturelles, qui, de la part des femmes, fournirait
de nouveaux témoignages involontaires de leur propre infériorité, ne sauraient être que de leur interdire, en
troublant gravement la famille et la société, le seul genre de bonheur compatible pour elles avec l’ensemble de
ces lois. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Cours de philosophie positive.
« leur noble destination sociale est surtout caractérisée par leur auguste vocation domestique, source naturelle de
toute leur influence comme premier élément nécessaire du pouvoir modérateur. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
« leur supériorité directe quant au but réel de toute existence humaine se combine avec une infériorité non moins
certaine quant aux divers moyens de l’atteindre. Pour tous les genres de force, non seulement de corps, mais
aussi d’esprit et de caractère, l’homme surpasse évidemment la femme, suivant la loi ordinaire du règne
animal. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
« L’homme doit nourrir la femme : telle est la loi naturelle de notre espèce, ne harmonie avec l’existence
essentiellement domestique du sexe affectif. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
« L’homme est fait pour penser, la femme pour aimer. »
Auguste COMTE, 1798-1857.
« l’influence des femmes sur la vie publique ne doit pas être uniquement passive ».
Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
« Mais heureusement, les femmes, comme les prolétaires , ne jugent alors que par le sentiment, qui les guide
bien mieux qu’une intelligence dépourvue maintenant de tout principe propre à prévenir ou à corriger ses
imminentes aberrations. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
« même les esclaves sont parvenus à leur liberté, ce qui prouve que les femmes, elles, n’en ont ni le goût ni les
moyens. »
Auguste COMTE, 1798-1857.
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« Puisque les femmes constituent l’élément le plus pur et le plus spontanné de la force morale, elles doivent
mieux remplir les conditions qui lui sont propres. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
« S’il ne fallait qu’aimer, comme dans l’utopie chrétienne sur une vie future affranchie de toute nécessité
matérielle, la femme régnerait. Mais il faut surtout agir et penser, pour lutter contre les rigueurs de notre vraie
destinée ; dès lors l’homme doit commander, malgré sa moindre moralité. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Cours de philosophie positive.
« Si notre instinct du bien doit ordinairement aux femmes son premier essor, elles nous initient encore mieux au
sentiment du beau, étant aussi propres à l’inspirer qu’à l’éprouver. Leur aspect nous indique à la fois tous les
genres de beauté, non seulement physique, mais intellectuelle, et surtout morale. Tous leurs actes sont embellis
par la recherche spontanée d’une perfection idéale envers chacune de leurs occupations, même involontaires. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
« Supérieures par l’amour, mieux disposées a toujours subordonner au sentiment l’intelligence et l’activité, les
femmes constituent spontanément des êtres intermédiaires entre l’humanité et l’homme. »
Auguste COMTE, 1798-1857.
« Tel est le défaut naturel d’harmonie générale entre les trois parties de notre constitution morale, qui condamne
les femmes à modifier par l’affection le règne spontané de la force. Le juste instinct de leur supériorité affective
leur inspire ordinairement des désirs de domination, qu’une critique superficielle attribue trop souvent à des
penchants égoïstes. Mais l’expérience leur rappelle toujours que, dans un monde où les biens indispensables sont
rares et difficiles; l’empire appartient nécessairement au plus puissant, et non pas au plus aimant, qui pourtant
serait plus digne. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
« Toute femme sans tendresse constitue une monstruosité sociale, autant que tout homme sans courage. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Discours sur l’ensemble du positivisme, 1847.
« Un certain degré spontané d’activité spéculative constitue le principal attribut cérébral de l’humanité, ainsi que
la première source du caractère profondément tranché de notre organisme social. Or, sous ce rapport, on ne peut
sérieusement contester aujourd’hui l’évidente infériorité relative de la femme, bien autrement impropre que
l’homme à l’indispensable continuité aussi bien qu’à la haute intensité du travail mental, soit en vertu de la
moindre force intrinsèque de son intelligence, soit à raison de sa plus vive susceptibilité morale et physique, si
antipathique à toute abstraction et à toute contention vraiment scientifique. »
Auguste COMTE, 1798-1857, Cours de philosophie positive.
« Il est naturel que la femme allaite son enfant, qu’elle soigne leurs premières années ; attachée à sa maison par
ces soins, plus faible que l’homme, il est naturel encore qu’elle mène une vie plus retirée, plus domestique. »
CONDORCET, 1743-1794, Sur l’admission des femmes au droit de cité, 3 juillet 1790.
« Il n’y a aucune révolution dans les empires et dans les familles, où les femmes ne soient entrées comme cause,
comme objet ou comme moyen. C’est à elles que le destin a dit : Imperium sine fine dedi. »
CONDORCET, 1743-1794.
« La constitution des femmes les rend peu capables d’aller à la guerre, et pendant une partie de leur vie doit les
écarter des places qui exigent un service journalier et un peu pénible. Les grossesses, les temps des couches et de
l’allaitement, les empêcheraient d’exercer ces fonctions. Mais je ne crois pas qu’on puisse assigner, à d’autres
égards, entre elles et les hommes aucune différence qui ne soit l’ouvrage de l’éducation. »
CONDORCET, 1743-1794, lettres d’un bourgeois de New Haven à un citoyen de Virginie, 1787.
« Les femmes cependant, à qui l’éducation moderne ne laisse que les arts de plaire, sont susceptibles de tous les
grands talents et de toutes les vertus héroïques. »
CONDORCET, 1743-1794.
« On leur accorde tous les talents, hors celui d’inventer. »
CONDORCET, 1743-1794, lettres d’un bourgeois de New Haven à un citoyen de Virginie, 1787.
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« Les femmes sont supérieures aux hommes dans les vertus douces et domestiques ; elles savent comme les
hommes, aimer la liberté, quoiqu’elles n’en partagent point tous les avantages. »
CONDORCET, 1743-1794, Sur l’admission des femmes au droit de cité, 3 juillet 1790.
« L’histoire des femmes, si elle était écrite, serait l’histoire générale du monde. »
CONDORCET, 1743-1794.
« On a dit que les femmes, malgré beaucoup d’esprit, de sagacité, et la faculté de raisonner portée au même
degré que chez de subtils dialecticiens, n’étaient jamais conduites par ce qu’on appelle la raison.
Cette observation est fausse : elles ne sont pas conduites, il est vrai, par la raison des hommes, mais elles le sont
par la leur. »
CONDORCET, 1743-1794, Sur l’admission des femmes au droit de cité, 3 juillet 1790.
« On a dit que les femmes, quoique meilleures que les hommes, plus douces, plus sensibles, moins sujettes aux
vices qui tiennent à l’égoïsme et à la dureté du cœur, n’avaient pas proprement le sentiment de la justice ;
qu’elles obéissaient plutôt à leur sentiment qu’à leur conscience. Cette observation est plus vraie, mais elle ne
prouve rien : ce n’est pas la nature, c’est l’éducation, c’est l’existence sociale qui cause cette différence. »
CONDORCET, 1743-1794, Sur l’admission des femmes au droit de cité, 3 juillet 1790.
« Qu’on me montre entre les hommes et les femmes une différence naturelle, qui puisse légitimement fonder
l’exclusion du droit. »
CONDORCET, Sur l’admission des femmes au droit de cité, 1790.
« La femme est ce qu’il y a au monde de plus corrupteur et de plus corruptible. »
CONFUSIUS, v.-555, v.-479.
« la femme doit travailler, n’étant pas moins tenue de produire que l’homme vu qu’elle consomme ».
Résolution finale du CONGRES OUVRIER de France, III° session, Marseille, 1879.
« Le Congrès, considérant que l’homme et la femme sont équivalents devant la nature, considérant qu’ils sont
aussi indispensables l’un que l’autre à la perpétuation de la société, déclare qu’ils doivent régir ensemble cette
société et partager l’exercice des mêmes droits, tant dans la vie publique que dans la vie privée. »
Résolution finale du CONGRES OUVRIER de France, III° session, Marseille, 1879.
« Le Congrès (…) reconnaît aux femmes les mêmes droits sociaux et politiques qu’aux hommes. »
Résolution finale du CONGRES OUVRIER de France, III° session, Marseille, 1879.
« Etre une femme est, en réalité, terriblement difficile : en effet cela consiste essentiellement à avoir affaire à des
hommes. »
Joseph CONRAD.
« Etre une femme n’est pas un métier facile : on y a trop affaire aux hommes. »
Joseph CONRAD.
« Amour, tendresse, douceurs, tels sont les éléments principaux dont Dieu a formé l’âme de la femme ; aimer,
guérir, consoler, telle est sa destination sur terre. »
Hendrik CONSCIENCE.
« Presque toutes les femmes parlent bien sur l’amour, c’est la grande affaire de leur vie. »
Benjamin CONSTANT.
« Les femmes, c’est comme vos machines à battre le blé. Ca ne sait pas travailler sans ronronner. »
M. CONSTANTIN-WEYER.
« Les femmes apprécieraient leurs rides si celles-ci provenaient du travail et du plaisir plutôt que de l’ennui et de
la paresse... »
Michel CONTE.
« Ce n’est pas à Dieu qu’il faut remonter et l’accuser d’avoir créé la femme inférieure à l’homme. Il les a créés
égaux quoique dissemblables. »
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A de COOL, La femme et l’homme, Réponse à M. Alexandre Dumas, 1872.
« Oui, monsieur, une femme, quelle qu’elle soit, sait, sait bien, sait absolument ; et nous, nous mourrons la
plupart du temps sans avoir jamais su ! »
A de COOL, La femme et l’homme, Réponse à M. Alexandre Dumas, 1872.
« Rien ne manque à la femme, croyez-le bien, pour nous égaler ! »
A de COOL, La femme et l’homme, Réponse à M. Alexandre Dumas, 1872.
« Venons maintenant au reproche que l’on fait généralement à la femme : d’avoir une intelligence moins
puissante que celle de l’homme ! C’est là, véritablement, que la preuve est encore à faire. »
A de COOL, La femme et l’homme, Réponse à M. Alexandre Dumas, 1872.
"Admonestez celles dont vous craignez l'infidélité ;
reléguez-les dans des chambres à part et frappez-les.
Mais ne leur cherchez plus querelle,
si elles vous obéissent."
Le CORAN, Sourate IV, 34, traduction D. Masson, Gallimard 1967.
« Dieu voulut résumer les charmes de la femme
En un seul, mais qui fut le plus essentiel
Et mit dans son regard tout l’infini du ciel. »
François COPPEE.
"Epousez, comme il vous plaira,
deux, trois ou quatre femmes.
Mais si vous craignez de ne pas être équitables,
prenez une seuls femme
ou vos captives de guerre."
Le CORAN, Sourate IV, 3, traduction D. Masson, Gallimard 1967.
"Il n'y aura aucune faute à vous reprocher
si vous répudiez les femmes
que vous n'aurez pas touchées
ou celles à l'égard desquelles
vous n'avez pas d'obligation.
Donnez-leur le nécessaire "
Le CORAN, Sourate II, 236, traduction D. Masson, Gallimard 1967.
"Les femmes ont des droits
équivalents à leurs obligations,
et conformément à l'usage.
Les hommes ont cependant une prééminence sur elles."
Le CORAN, Sourate II, 228, traduction D. Masson, Gallimard 1967.
"Les femmes répudiées ont droit
à une pension convenable :
la leur assurer est un devoir
pour ceux qui craignent Dieu."
Le CORAN, Sourate II, 241, traduction D. Masson, Gallimard 1967.
"Les hommes ont autorité sur les femmes,
en vertu de la préférence,
que Dieu leur a accordée sur elles,
et à cause des dépenses qu'ils font
pour assurer leur entretien."
Le CORAN, Sourate IV, 34, traduction D. Masson, Gallimard 1967.
"Quand une femme redoute
l'abandon ou l'indifférence de son mari ;
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nul péché ne leur sera imputé
s'ils se réconcilient vraiment,
car la réconciliation est un bien."
Le CORAN, Sourate IV, 128, traduction D. Masson, Gallimard 1967.
"Quand vous aurez répudié vos femmes,
et qu'elles auront atteint le délai fixé,
reprenez-les d'une manière convenable,
ou bien renvoyez-les décemment."
Le CORAN, Sourate II, 2, 231, traduction D. Masson, Gallimard 1967.
" Que les femmes ne se moquent pas des autres femmes ;
il se pourrait que celles-ci fussent meilleures
que celles-là."
Le CORAN, Sourate XLIX, 11, traduction D. Masson, Gallimard 1967.
"Si un homme répudie sa femme,
elle n'est plus licite pour lui,
tant qu'elle n'aura pas été remariée à un autre époux."
Le CORAN, Sourate II, 230, traduction D. Masson, Gallimard 1967.
"Si vous répudiez des femmes
avant de les avoir touchées
ou celles auxquelles vous avez déjà versé
ce qui leur est du,
donnez-leur la moitié
de ce quoi vous vous étiez engagés ;
à moins qu'elles n'y renoncent,
ou que celui qui détient le contrat de mariage
ne se désiste."
Le CORAN, Sourate II, 237, traduction D. Masson, Gallimard 1967.
"Tenez-vous à l'écart des femmes
durant leur menstruation ;
ne les approchez pas, tant qu'elles ne sont pas pures.
Lorsqu'elles sont pures,
allez à elles, comme Dieu vous l'a ordonné ".
Le CORAN, Sourate II, 222, traduction D. Masson, Gallimard 1967.
"Vos femmes sont pour vous un champ de labour "
Le CORAN, Sourate II, 223, traduction D. Masson, Gallimard 1967.
« La passion c’est l’averse
qui traverse
Mais la femme n’est qu’un grain
Grain de beauté, de folie
ou de pluie...
Grain d’orage - ou de serein. »
Tristan CORBIERE.
« La femme ne peut être comprise et définie que vierge ou mère. Si épouse, elle reste inféconde, non par le fait
d’une impossibilité matérielle (...) mais de par sa volonté et celle de son époux, elle est non seulement coupable,
mais son rôle devient incompréhensible. »
Docteur A. CORIVEAUD.
« Femme ! ce nom suffit sans ce torrent d’injures. »
Pierre CORNEILLE, 1606-1684, Polyeucte, 1642.
« Mon père, je suis femme et je sais ma faiblesse. »
Pierre CORNEILLE, 1606-1684.
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« Quand une femme a le don de se taire,
Elle a des qualités au-dessus du vulgaire. »
Pierre CORNEILLE, 1606-1684.
« Que la vengeance est douce à l’esprit d’une femme. »
Pierre CORNEILLE, 1606-1684.
« Quoi ! Vous ne pouvez pas ce que peut une femme ! »
Pierre CORNEILLE, 1606-1684.
« Tant qu’ils ne sont qu’amants, nous sommes souveraines,
Et jusqu’à la conquête ils nous traitent en reine,
Mais après l’hyménée ils sont rois à leur tour. »
Pierre CORNEILLE, 1606-1684.
« Pour moi, traiter une femme de salope, c’est lui témoigner de la tendresse. »
Kevin COSTNER.
« Pour une faiblesse, une femme accroît tous ses maux et n’en évite aucun. »
Marie Sophie Risteau, dite Mme COTTIN, 1770-1807.
« élever la femme en vue de la seule résistance à l’homme n’est pas moins absurde que de prêcher aux
travailleurs, aux enfants, aux citoyens, la révolte systématique contre toute forme d’autorité, quelle qu’elle soit. »
Pierre de COUBERTIN, 1863-1937, Notes sur l’Education publique, Paris, 1901.
« Je n’approuve pas personnellement la participation des femmes aux concours publics (...). Aux Jeux
Olympiques leur rôle devrait être surtout, comme aux anciens tournois, de couronner les vainqueurs. »
Pierre de COUBERTIN, 1863-1937, Le sport suisse, 7 août 1935.
« La femme aime encore mieux qu’on s’en remette à son instinct des soins de lui suggérer ce qu’on ne lui
apprend pas, que de se voir convier à l’école pour n’y acquérir que des notions si terre à terre : l’ignorance lui
paraît préférable à de tels apprentissages. »
Pierre de COUBERTIN, 1863-1937, Notes sur l’Education publique, Paris, 1901.
« La femme, avons-nous dit, est, avant tout, la compagne de l’homme ; mais qui dit compagne, aujourd’hui, dit
associée. L’homme ne veut ni d’une servante ni d’une rivale. »
Pierre de COUBERTIN, 1863-1937, Notes sur l’Education publique, Paris, 1901.
« la gaieté de la femme n’importe pas qu’à elle, mais importe aussi bien à la société ; c’est par là, en effet, que la
femme a la chance d’acquérir sur l’homme assez d’action pour exercer, sur l’ensemble des moeurs, l’heureuse
influence que prévoyait Michelet. »
Pierre de COUBERTIN, 1863-1937, Notes sur l’Education publique, Paris, 1901.
« La première [caractéristique féminine], c’est la prédominance du sentiment dans la nature même de la femme.
Si le raisonnement peut suffire, parfois à appuyer la vie morale de l’homme, celle de la femme n’a de base solide
que dans le sentiment. Une femme qui ne sent pas avant de comprendre est anormale, presque monstrueuse. »
Pierre de COUBERTIN, 1863-1937, Notes sur l’Education publique, Paris, 1901.
« Le rôle de la femme dans le monde reste ce qu’il a toujours été : elle est, avant tout, la compagne de l’homme,
la future mère de famille, et doit être élevée en vue de cet avenir immuable.
Pierre de COUBERTIN, 1863-1937, Notes sur l’Education publique, Paris, 1901.
« La seconde caractéristique [de la femme], c’est la tendresse naturelle vers ce qui demeure, ce qui est permanent
: permanence de la race, permanence du foyer, permanence des affections. On dit la femme changeante, versatile
; ce sont le voisinage du vice, l’oisiveté, les habitudes trop raffinées qui, directement ou par hérédité, la rendent
telle ; mais, sous la mobilité de l’esprit, elle cache, sans cela, un invincible conservatisme et, de fait, elle est, par
sa mission, la gardienne par excellence de tout ce qui doit durer. »
Pierre de COUBERTIN, 1863-1937, Notes sur l’Education publique, Paris, 1901.
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« Les femmes ont sans doute prouvé qu’elles étaient à la hauteur de presque tous les exploits dont les hommes
sont coutumiers, mais elles n’ont pas réussi à établir qu’en ce faisant, elles soient demeurées fidèles aux
conditions nécessaires de leur existence et dociles aux prescriptions de la nature ».
Pierre de COUBERTIN, 1863-1937, L’Education des jeunes filles, Revue Olympique, 1902.
« On oublie, avec une étrange facilité, ce que le bon sens et la gaieté importe à toute éducation, mais à celle de la
femme surtout, car elle n’a point, comme l’homme, la ressource de réagir et de chasser par l’emploi, même
excessif, des premières heures de liberté, les déprimantes influences ou bien les milieux artificiels et tristes. Il
faut donc écarter d’elles les utopies. »
Pierre de COUBERTIN, 1863-1937, Notes sur l’Education publique, Paris, 1901.
« Que, par ailleurs, la femme possède comme une vue en raccourci de ce que l’homme a appris, ce qui lui
permettra de le suivre et de le comprendre - parfois l’aider - et elle se trouvera admirablement préparée à ce rôle
vieux jeu, très vieux jeu ! oh combien !... »
Pierre de COUBERTIN, 1863-1937, Notes sur l’Education publique, Paris, 1901.
« rien n’est plus contraire à la nature, qui prend soin que la femme ait, presque dès l’enfance, la notion de sa
maternité future, alors que l’idée du mariage n’a encore, pour elle, ni intérêt ni sens. »
Pierre de COUBERTIN, 1863-1937, Notes sur l’Education publique, Paris, 1901.
« J’estime, toutefois, et en cela je suis d’accord avec nos adversaires que le rôle de la femme ou plutôt ses
qualités négatives la désignent pour se consacrer aux soins du ménage. »
Emma COURIAU, L’Equité, 15 décembre 1913.
« Le travail ne pourra (…) devenir une récréation, un exercice salutaire au lieu d’être une obligation matérielle
pour la femme qu’avec la disparition du régime capitaliste. A ce moment-là, seulement, j’estime qu’est possible
et réalisable le rêve des humanitaires : la femme au foyer. »
Emma COURIAU, L’Equité, 15 décembre 1913.
« Bonne femme au fond comme toutes les coquines. »
Pierre-Louis COURRIER, 1772-1825.
« Femme qui prête l’oreille prêtera bientôt autre chose. »
Pierre-Louis COURRIER, 1772-1825.
« Il est évident que la femme peut égaler l’homme en niaiserie, mais à l’homme seul revient la gloire d’être à
l’occasion la Brute, dans tout l’abomination et dans toute l’étendue du terme. »
Georges COURTELINE, 1858-1929.
« Il faut vivre avec une idiote pour vivre en bonne intelligence avec les femmes. »
Georges COURTELINE, 1858-1929.
« Je ne crois pas beaucoup à la loi de la pesanteur, il est en effet plus facile de lever une femme que de la laisser
tomber. »
Georges COURTELINE, 1860-1929.
« L’absence de sens, chez la femme, est encore le meilleur garant qu’on puisse espérer de sa fidélité. »
Georges COURTELINE, 1858-1929.
« La femme est meilleure qu’on le dit : elle ne blague les larmes des hommes que si elles les a elle-même fait
couler. »
Georges COURTELINE, 1858-1929.
« La femme ne voit jamais ce qu’on fait pour elle, elle ne voit que ce qu’on ne fait pas. »
Georges COURTELINE, 1858-1929.
« Les femmes sont de deux ordres : celles qui commandent et celles qui n’obéissent pas. »
Georges COURTELINE, 1858-1929.
« Les femmes sont sottes ou folles. Il n’y a pas de milieu. »
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Georges COURTELINE, 1858-1929.
« Les femmes sont tellement menteuses, qu’on peut même pas croire le contraire de ce qu’elles disent. »
Georges COURTELINE, 1860-1929
« Les hommes trahissent les femmes dans la proportion modeste d’un sur deux ; les femmes, elles, trahissent les
hommes dans la proportion effroyable de 97%. »
Georges COURTELINE, 1858-1929.
« L’homme est le seul mâle qui batte sa femelle. Il est donc le plus brutal des mâles, à moins que de toutes les
femelles, la femme ne soit la plus insupportable - hypothèse très soutenable en somme. »
Georges COURTELINE, 1858-1929.
« On peut battre une femme quand il n’y a pas d’autre moyen de la faire taire. »
Georges COURTELINE, 1858-1929.
« Pourquoi donc, dans un groupe de femmes bavardant comme des perruches, la conversation cesse-t-elle
aussitôt qu’un monsieur s’approche ? »
Georges COURTELINE, 1858-1929.
« Tromper. Toute la femme est là. »
Georges COURTELINE, 1858-1929.
« Le femme est un être domestique comme l’homme est un personnage public. »
Victor COUSIN.
« L’homme et la femme ont la même âme, la même destinée morale. »
Victor COUSIN, 1792-1867.
« Quelle est la différence entre la femme et le chien ? Les colliers ne sont pas au même prix. »
Dary COWL.
« Les femmes adorent souvent en nous nos plus grands ridicules quand elles peuvent se flatter que c’est notre
amour pour elles qui nous les donne. »
Claude CREBILLON, Les égarements du cœur et de l’esprit.
« Ce qui perd les femmes n’est pas ce qu’elles accordent, c’est le temps qu’elles perdent à le faire attendre. »
CREBILLON fils, 1707-1777.
« Ce qu’on croit la dernière fantaisie d’une femme est bien souvent sa première passion. »
CREBILLON fils, 1707-1777.
« Il est bien plus important pour les femmes de flatter notre vanité que de toucher notre cœur. »
CREBILLON fils, 1707-1777.
« La vertu, chez les femmes, n’est jamais plus cérémonieuse que quand on lui laisse le temps de l’être. »
CREBILLON fils, 1707-1777.
« Le devoir n’est pénible aux femmes que parce qu’il n’est pas l’ouvrage de leurs fantaisies. »
CREBILLON fils.
« Les femmes adorent nos plus grands ridicules, quand elles peuvent se flatter que c’est notre amour pour elles
qui nous les donnent. »
CREBILLON fils, 1707-1777.
« Les femmes sont sans cesse tourmentées du désir d’apprendre ce qu’elles s’obstinent à ignorer. »
CREBILLON fils, 1707-1777.
« Toute femme qui se repose trop sur sa vertu court risque de se perdre. »
CREBILLON fils, 1707-1777.
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« Une femme quand elle est jeune est plus sensible au plaisir d’inspirer des passions qu’à celui d’en prendre. »
CREBILLON FILS, 1707-1777.
« Une femme qui, dans de certains occasions, parle de sa vertu, s’en pare moins pour ôter l’espoir du triomphe,
que pour le faire paraître plus grand. »
CREBILLON fils, 1707-1777.
« Les femmes qui ont la réputation d’être honnêtes, chastes et vertueuses, ne la méritent pour la plupart que
parce qu’on ne leur a jamais rien demandé, ou que l’on s’y est mal pris. »
Prosper Tolyot de CREBILLON, 1674-1762.
« J’ai toujours remarqué que les fortunes ne périclitent guère et qu’elles se rétablissent presque toujours sous la
tutelle des femmes, qui, d’abord et de fondation, ne veulent jamais entendre parler de rien aliéner, et qui sont
toujours en frayeur des gens d’affaires et en défiance contre les projets d’amélioration prétendue, pour peu qu’ils
doivent coûter un peu d’argent. C’est l’ignorance de l’administration des biens qui les met en garde, et c’est leur
méfiance qui sauve le patrimoine de leurs enfants. »
Mme de CREQUY.
« Femme, un être humain femelle, substitut possible à la masturbation. »
Capitaine CROCHET, 1877-1937.
« chez les femmes, la fidélité est une vertu, mais chez les hommes, c’est un effort ! »
François de CROISSET, 1877-1937.
« Les femmes détestent l’amitié. La température y est trop basse : c’est un pays où elles s’enrhument. »
François de CROISSET, 1877-1937.
« Les femmes exigent que l’amour soit grave, mais elles n’aiment que des amants gais. »
François de CROISSET, 1877-1937t.
« Les femmes vieillissent mieux, elles passent de l’ombre à l’obscurité. »
François de CROISSET, 1877-1937.
« Nous, les hommes, quand nous sommes heureux, c’est souvent à cause de quelque chose. Vous, les femmes,
c’est toujours à cause de quelqu’un. »
François de CROISSET, 1877-1937.
« Nous ne tenons pas à ce qu’une femme soit trop intelligente parce qu’alors, qu’est-ce qu’il nous reste. »
Francis de CROISSET, 1877-1937.
« On dit souvent que ce sont les femmes qui mentent le mieux et le plus souvent ; ce n’est pas vrai, ce sont les
médecins. »
François de CROISSET, 1877-1937.
« Pour une femme, une idée a toujours un visage. »
Francis de CROISSET, 1877-1937.
« Quand une femme a tort, il faut commencer par lui demander pardon. »
Francis de CROISSET, 1877-1937.
« Un homme qui vous aimait et qui vous le dit trop tard, pour les femmes, c’est ça l’amitié. »
Francis de CROISSET, 1877-1937.
« Femme ! Femme ! Cercueil de chair... »
Charles CROS, 1842-1888.
« Il y a des soirs que la femme illumine de son éclat. »
Charles CROS, 1842-1888.
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« On meurt d’avoir dormi longtemps.
Avec les fleurs, avec les femmes. »
Charles CROS, 1842-1888, Le coffret de santal.
« Il est essentiel, pour l’humanité, que l’homme soit vraiment homme et la femme vraiment femme. La
différence tient dans « un je ne sais quoi » subtil qui est capital. »
Monseigneur Albert de COURTRAY, le Progrès, 17 août 1990.
« Les femmes ont besoin d’une raison pour faire l’amour, les hommes ont juste besoin d’un endroit. »
Billy CRYSTAL.
« Si vous satisfaites une femme sur l’article important de la beauté, elle n’y regardera pas de près avec vous sur
la bagatelle qu’on nomme bon sens. »
CUMBERLAND.
« Les femmes sans charme sont comme les poètes qu’on ne lit pas. »
Adolphe de CUSTINE, 1790-1857.
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