Le comte de Saint-Germain
Transcription
Le comte de Saint-Germain
Hervé Priëls Le comte de Saint-Germain Rose + Croix invisible Un ouvrage paru sous la direction de Jacques Rolland « Ainsi que Prométhée, il déroba le feu Par qui le monde existe et par qui tout respire La nature, à sa voix, obéit et se meut, S’il n’est pas Dieu lui-même, un dieu puissant l’inspire. » Comte Pietro Rotari Prologue On visite le comte de Saint-Germain comme on part à la découverte d’un temple. De pièce en pièce, d’archive en archive, d’anecdote en anecdote, avec d’infinies précautions, c’est tout un puzzle qui se met en place et offre derrière chaque illusion cette part de rêve qui fait simplement de nous des êtres en quête de justes connaissances. On ne pourra avancer nul propos sur l’étonnant personnage que fut le comte de Saint-Germain sans faire référence à tous les mystères et secrets qui entourèrent sa vie et, oserait-on dire, son œuvre. Le magnétisme que délivra cet homme, qui fut d’hier mais reste encore intimement lié à notre présent, tient tout autant à la malice dont il fit preuve pour rendre obscures ses origines qu’au trouble maintenu autour de son existence ou bien qu’aux doutes émis sur ses réelles connaissances en matière de chimie, d’alchimie, d’ésotérisme, sans oublier la somme de savoirs dont il aimait s’entourer. Il paraissait dans l’ombre, mais devenait la lumière à qui l’approchait. Il fascinait les plus rétifs et indisposait les plus incrédules. En fait, jamais il ne laissait indifférent. Il était fait pour vivre brillamment. Et il vécut glorieusement. Il devait vivre longtemps. Et le voici éternel car, aujourd’hui encore, il fait parler de lui. Son immortalité réside tout entière dans son mystère. On ne pourra approcher la réalité du comte qu’en se frottant à ses passions qui furent multiples, qu’en démontant les arcanes qui le constituaient et l’établissaient. S’il était un homme debout, c’est qu’une colonne autre que vertébrale le tenait vertical. Plus que beaucoup d’êtres humains, Saint-Germain représente, dans la mémoire collective, celui par qui tout est possible, même l’imaginaire, car l’irrationnel peuple toujours nos raisons quelque peu bercées par nos souvenirs 7 Le comte de Saint-Germain – Rose + Croix invisible enfantins. Aussi, qu’un fou nous dise un jour qu’il est éternel, on ne demandera qu’à l’écouter et le croire, même si on le raille par convention au prime abord. Avouons qu’il reste en beaucoup d’entre nous cette part d’émerveillement et de béatitude que seuls les gens habités par la nature primitive peuvent comprendre. Quant aux autres, on les plaint. Ainsi, osons dire que Saint-Germain fut un génie, peut-être quelque peu usurpateur, lui qui purifiait les pierres précieuses sans qu’on ne puisse jamais connaître son secret. Par on ne sait quel miracle, elles devenaient visibles aux hommes alors que la méthode de transformation appartenait toujours au domaine du secret. Alors, pourquoi ce double jeu ? Pourquoi cacher une vérité qui, aujourd’hui, nous semble évidente ? Parce qu’en ce temps-là, aucune science n’était totalement établie et que, quand elle prenait corps, sa diffusion demandait l’effort de la curiosité. N’oublions pas que la rumeur faisait partout la loi, que l’esprit critique n’existait pas, ou bien seulement dans quelques consciences individuelles libertaires. La presse était bâillonnée, les chroniqueurs, embastillés. La crédulité trônait non pas par bêtise, mais tout simplement par ignorance, même dans les maisons les mieux fréquentées. Alors, il est certain qu’un homme instruit, fort bien mis de sa personne, éloquent en diable, savant dans les arts, les lettres ainsi que tout ce qui touchait les domaines des sciences et des civilisations, cet homme-là inondait un auditoire muet d’admiration. La question qu’on est en droit de se poser à cet instant est de savoir dans quel but Saint-Germain usait de ce stratagème pour éblouir une assemblée. Quel moteur l’animait ? Cet homme avait-il reçu une mission pour parvenir à ce degré d’imposture ? Mais derrière ce paravent de salon, il y avait l’homme sensible aux douleurs du peuple de la rue. Par conviction et aussi par devoir, SaintGermain devint thaumaturge. Il ne supportait pas la misère humaine et faisait profiter les nécessiteux d’une partie de sa science et de son argent. Osons affirmer que si le comte de Saint-Germain reste pour nous, hommes rationnels, un improbable condisciple de François Ier et de JésusChrist, il a ouvert toutes grandes les portes des tombeaux. Aujourd’hui, si l’on interpelle nos maîtres à penser, nos rois ou nos anciens, c’est que des hommes comme Saint-Germain et quelques autres les ont fait choir de leur piédestal. 8 Prologue Osons prétendre qu’il s’installa comme un savant dans l’art du fairevaloir. Il possédait dix langues, cent métiers, plusieurs vies en plus de la sienne et la faculté de se transcender. Il avait autant de savoirs que tout Versailles rassemblé sans compter un œil sur toute chose comme une conscience supplémentaire qui serait gravée là, au milieu du front, comme la trace d’un Grand Architecte de l’Univers qu’il côtoyait sans cesse sans jamais le nommer. Un œil frontal, intemporel et immatériel. Cet œil qui était le symbole spirituel d’une prise de conscience morale qui lui disait qu’en lui, il y avait plus que lui. Osons dire que s’il ne représenta aucune vérité révélée, il montra un passage entre le dedans et le dehors de l’être. Il fut le puits de son temps, une source de tradition où nombreux furent ceux qui vinrent boire l’eau de la connaissance. C’était un gnostique, un de ces êtres rares qui eurent le privilège de conduire une expérience avec les divinités. Il proposait à chacun l’acquisition d’une Terre sainte dans laquelle on pouvait semer un nouveau germe qui ferait naître un nouvel homme. Le comte de Saint-Germain sentait le soufre. Et c’est à ce niveau-là qu’il faut peut-être descendre pour comprendre ce qu’il fut vraiment, ce qu’il générait, ce qu’il apporta sans doute à une petite cour faite de faux-semblants, tout comme aujourd’hui, de toutes ces petites gens enclines aux affabulations colorées de vérités, de rêves, d’orgueils et de mystères. On aimait Saint-Germain ou on ne l’aimait pas. Il fallait choisir son camp. On « était du comte » ou on ne l’était pas. On dira qu’il fut de son époque mais, à bien y regarder, il fut de toutes les époques. Aujourd’hui, s’il captive toujours, c’est que les hommes n’ont guère changé. Ils sont et seront éternellement en dehors et au-dedans. S’ils changent le nom de leurs favoris, tous demeurent en quête d’un comte de Saint-Germain. Celui-là était d’une dimension très supérieure à la norme humaine car il portait l’aura des initiés. Et les initiés ont cela de commun : ils irradient. Ils évoluent avec des fréquences vibratoires différentes des nôtres. Alors, mythomane ? Alors, initié ? Aucunement, ou bien les deux à la fois. Un être hors de son temps conjuguant tous les temps. Et, si l’on ose dire que personne dans son entourage n’était en mesure de le comprendre, c’est qu’il était en mesure de développer une telle aura. 9 Le comte de Saint-Germain – Rose + Croix invisible Si, aujourd’hui, on le qualifie d’invisible, c’est par faiblesse d’esprit. En fait, cet homme paraissait visible pour les hommes qui acceptaient de ne le voir qu’à un endroit précis. Pour les autres, il pouvait vivre ici et ailleurs en même temps. Il possédait ce don d’ubiquité qui le mettait sur le devant de la scène même lorsqu’il n’en pouvait mais. Vivant, il fit donc salon en plusieurs lieux à la fois et à plusieurs époques, sans jamais changer d’âge. Mort, il apparut encore aux yeux des plus incrédules. Omniprésente, son ombre sans âge trompa les siècles. Par exemple, en 1760, on se souvenait l’avoir vu à Venise cinquante ans auparavant. Pourtant, il n’avait pas changé d’âge. Quel était donc ce Janus aux deux visages ? Un profil qui conversait avec les sages et un autre qui contemplait les sots. « S’il n’est pas Dieu lui-même, un dieu puissant l’inspire », peut-on lire sous la représentation picturale que son ami et frère Pietro Rotari lui offrit. Rose + Croix invisible, mais de quelle visibilité parle-t-on ? Est-ce celle des dieux ? Combien de vrais et de faux Saint-Germain fréquentèrent les lieux communs ? Osons croire qu’ils furent des dizaines de « germains » à peupler la rumeur. Pour le dire plus clairement, il commença son initiation par l’occultisme et maintenant, il nous fait découvrir un univers qui ne se limite pas seulement à notre monde matériel, le seul que les profanes reconnaissent. Il nous apprend à communiquer, à devoir nous déplacer mentalement, dans des dimensions nouvelles. Le comte de SaintGermain peut être représenté comme un souffle inspiré sur une époque donnée. Avec lui, on peut affirmer que rien n’a fondamentalement changé. Sans lui, assurément, quelques gouttes auraient fait défaut aux marbres de notre Histoire. Dans cet ouvrage, il ne faudra pas chercher à suivre une chronologie stricte qui correspondrait à la stricte observance de faits et gestes plus ou moins réels. Tout d’abord, soyons honnête, parce qu’on ne sait rien de ses origines familiales, du moins officiellement. Pas plus qu’on ne connaît la date de sa naissance. Mais est-il né un jour ? Et, mises à part son entrée à la cour de France en 1758 et les années qui suivirent, on ignore à peu près tout de sa première vie hormis un court passage à Londres en 1743. 10 Prologue L’angle choisi est d’une tout autre nature. C’est la traque d’un homme dans son vif esprit, dans sa démarche intellectuelle, dans son épaisseur pourrait-on dire, quitte à caricaturer sa personnalité en usurpant parfois son rang pour le faire redescendre parmi les hommes ordinaires et le laisser réagir. Et on sait désormais qu’il ne pouvait pas rester tout en bas de l’échelle des valeurs humaines parce qu’il était d’une autre race, d’une autre dynastie que celle des simples Terriens. Alors, mettons nos pas dans les siens, quitte à substituer à sa véritable existence une vie à la mesure de tout son être. Le comte de Saint-Germain vécut dans la démesure, et c’est par ce seul biais qu’on est en droit de comprendre la mécanique de son esprit. Peut-être fut-il un de ces hommes projetés dans un espace-temps programmé pour remplir une mission. Mais de quelle mission parle-t-on ? Aujourd’hui, quand on cite le comte, on n’évoque pas seulement un homme de chair mais bien un esprit. Sachez que déjà, à son époque, il apparaissait aux yeux des personnages influents comme étant l’un des fruits portant les plus grands mystères enfouis du siècle des lumières (du siècle qui cherchait désespérément la lumière, devrait-on dire). Car, et c’est bien de cela dont il faut parler, le xviiie siècle ne fut pas cette douce période d’éclosions dont il nous plaît à évoquer les noms sortis d’un almanach (Voltaire, D’Alembert, Diderot, Rousseau, Lavoisier…), mais un long temps d’apprentissage à la luminosité. Un peu comme lors de l’apparition d’une lumière qui serait tout d’abord fugace, instable, trouble, insaisissable ou amoindrie. Avant d’être initié, ne convient-il pas d’être initiable ? Dans le manteau qui couvrait encore les certitudes qu’un xixe siècle explosif allait balayer par des révolutions tant industrielles que civiles, les années du comte furent incertaines, faites de milliers de recherches souvent infructueuses, de théories sulfureuses, de rhétoriques trop artificielles pour paraître plus utiles que des bons mots de cour, de connaissances insuffisantes pour devenir des théorèmes qui traverseraient le temps. À cette époque, on aurait vendu son âme pour paraître quelqu’un. Ce n’était pas la vérité la plus humble qui comptait. C’était être habillé de l’étoffe d’un géant. Alors, qu’un homme de talent divulgue par quelques facéties une idée étonnante, voilà que la rumeur enflait aussitôt. Et, concernant le comte, la rumeur fit son œuvre. 11 Le comte de Saint-Germain – Rose + Croix invisible À croire que, lorsque Saint-Germain entrait dans un salon, c’est tout le salon qui se tournait vers lui pour saluer la part d’extraordinaire qu’il allait distiller. Et, pour un simple mot sortant un peu de l’ordinaire, on en faisait un menu de choix à raconter à la cour : « Ah ! Si Saint-Germain l’a dit !... » Anecdote Un jour, voilà qu’un homme prit la place de Saint-Germain. Il s’appelait Gauve. On ne savait pas grand-chose de cet individu sinon qu’il était saltimbanque. Peut-être fut-il un Gauve d’une famille de la commune de Faye-les-Étangs, dans le Vexin français. Une trace existe bel et bien. Payé par le ministre Choiseul, cet homme devait parcourir tous les lieux et les salons parisiens où il était de bon ton de se montrer pour discréditer l’image du comte de Saint-Germain en se faisant passer pour lui. Mal lui en a pris. La supercherie fut bien vite connue. Et c’est là un trait de la magnificence de Saint-Germain. Plutôt que d’accabler le pitre ou celui qui, dans l’ombre, tirait les ficelles, il laissa aux témoins et à la rumeur la liberté de conclure. Le comte sortit grandi de cette histoire et le coquin, puni de sa raillerie. De cette petite anecdote, on peut conclure trois aspects significatifs. 1. Le premier, lié à la personnalité du comte de Saint-Germain. Il ménageait ses effets en préférant ceux d’une vengeance froide à la colère chaude d’emportements outranciers. Il agissait en grand seigneur, laissant les effets se faire et se défaire sans souffler sur les braises. Juste ce qu’il faut pour que la vérité trouve doucement sa place. Le temps fait toujours son ouvrage. 2. Le deuxième, propre à l’époque. Gauve, comédien au modeste talent mais à l’imagination fertile, arriva sans grande difficulté à conquérir un auditoire attentif. À l’écoute de ses histoires toutes plus ou moins vraisemblables comme sa présence aux Noces de Cana, sa rencontre avec Ponce Pilate, sa complicité avec un Jésus-Christ réduit au rôle de simple acteur, sa participation au concile de Trente, il tint en haleine une assemblée assez large (tout du moins au début des parodies qu’il effectua). 12 Prologue Cela montre que, de toute évidence, une partie de la noblesse parisienne et versaillaise paraissait suffisamment crédule pour gober de tels boniments. 3. Enfin, dernier aspect et non des moindres : les accès dans les salons de l’époque n’étaient guère contrôlés. Cela a son importance. L’habit faisait déjà le moine. 13 Première partie Saint-Germain, l’aventurier 15 De l’origine à l’éclosion Il ne fait aucun doute que nous ne savons pas avec la plus grande exactitude les origines du comte de Saint-Germain (voir anecdote). Pourtant, René Alleau, dans son ouvrage fort bien documenté sur La Très Sainte Trinosophie, nous livre une solution à l’énigme que pose ce « gentilhomme ». Comme nous pourrons le lire dans le parcours itinérant du comte, celui-ci porta différents noms d’emprunt : La question qu’on est en droit de se poser est bien de savoir pourquoi autant de titres cachaient un même homme. Changeait-il d’identité pour ne pas être inquiété par des services de police ? Devait-il rester invisible aux yeux des plus curieux ? Ou encore obéissait-il à quelque obédience secrète ? Aujourd’hui, tous les historiens s’accordent à reconnaître que les recherches les plus fouillées n’ont pu aboutir à un résultat probant pour lui attribuer un titre ou un nom qui puisse pleinement correspondre à cet homme. Dans l’état actuel, il faudra se contenter de bien peu et aligner des hypothèses plus ou moins crédibles, voire même parfois extravagantes. Les voici1 : Rotondo, receveur des contributions de San Germano en Savoie. 1. Source : René Alleau, La Très Sainte Trinosophie, p. 37. 17 Le comte de Saint-Germain – Rose + Croix invisible Vercelli en 1704 et serait le bâtard d’un grand seigneur des princes de Savoie. de draps à Moscou. Strasbourg. Samer, né à Francfort en 1715, qu’il fut l’enfant d’un israélite de parler d’une descendance d’Henri IV. On le constate, tout y passe ! 2 qui nous livre la piste la plus sérieuse, même si celle-ci n’est étayée par aucune preuve ou document d’authentification. Tout le raisonnement de ce remarquable chercheur repose sur une question concernant ses origines que la mère de la comtesse de Genlis3 posa un jour au comte, devant témoins. Celui-ci parla de sa proscription alors qu’il n’avait que 7 ans, d’une longue errance dans les bois avec son gouverneur et d’un bracelet qu’il portait toujours sur lui et qui représentait sa mère. Par recoupement, Saint-Germain devenait donc le fils d’un roi détrôné, ce qui correspond à l’appellation que lui donnait Louis XV lorsqu’il disait : « Mon cousin ». Reste donc à déterminer quelle famille royale aurait mis cet enfant au monde. de Castille, Jean Thomas Enriquez de Cabrera, duc de Rioseco, comte de Melgar et de Marie-Anne de Palatinat-Neubourg, seconde épouse de Charles II, roi d’Espagne4, homme diabolique, laid et impuissant. À moins que cet enfant ne fût né d’une seconde épouse de l’amirante, morte en couche. 2. Paul Chacornac, Le Comte de Saint-Germain, Éditions Traditionnelles. 3. La comtesse de Genlis (1746-1830), femme de lettres, férue d’art et de chimie, fit beaucoup pour la notoriété du comte. 4. Charles II d’Espagne, surnommé l’Ensorcelé (1662-1700). Il fut roi d’Espagne, des Indes, de Naples, de Sardaigne, de Sicile et et de Milan, . 18 Table des matières Prologue........................................................................................................................................................................ 7 Anecdote.................................................................................................................................................................... 12 Première partie : Saint-Germain, l’aventurier............................................................................ 15 Anecdote.................................................................................................................................................................... 20 Londres, 1743-1747........................................................................................................................................ 21 Que la lumière soit............................................................................................................................................. 25 Un siècle de lumière......................................................................................................................................... 26 Les premiers nationalismes....................................................................................................................... 28 Un siècle de politique....................................................................................................................................... 29 L’orientalisme........................................................................................................................................................ 31 Paris, la cour de France, février 1758 – février 1760............................................................. 35 L’entrée en « manières »............................................................................................................................... 35 Anecdote.................................................................................................................................................................... 38 Vie de cour et vie de salons........................................................................................................................ 39 Sept anecdotes..................................................................................................................................................... 43 En terres étrangères, 1760 - 1763....................................................................................................... 47 Anecdote.................................................................................................................................................................... 48 Mission hollandaise........................................................................................................................................... 49 Anecdote.................................................................................................................................................................... 53 Séjour anglais........................................................................................................................................................ 53 Escapade russe (printemps 1762)......................................................................................................... 54 Commerce hollandais (1760 – 1764)................................................................................................. 54 Anecdote.................................................................................................................................................................... 57 Italie et autres 1764 - 1776....................................................................................................................... 59 Les Allemagnes.................................................................................................................................................... 63 Saxe 1776 – 1777............................................................................................................................................. 63 Les procédés secrets....................................................................................................................................... 64 Berlin août 1777 – octobre 1778........................................................................................................... 66 Année 1778 et suivantes.............................................................................................................................. 67 Anecdote.................................................................................................................................................................... 70 Vers une fin d’éternité 1784....................................................................................................................... 71 Mémorandum........................................................................................................................................................ 74 165 Deuxième partie : Saint-Germain, l’initié......................................................................................... 77 1re approche symbolique............................................................................................................................... 79 2e approche............................................................................................................................................................. 80 Anecdote.................................................................................................................................................................... 81 De l’hermétisme en général aux « chymies » et « alchymies » en particulier................ 85 Chimie et alchimie............................................................................................................................................................ 86 L’alchimie du comte........................................................................................................................................................ 89 De l’hermétisme en général à la Pierre philosophale en particulier....................................... 91 La démarche hermétique........................................................................................................................................... 91 Un Saint-Germain, hermétique.............................................................................................................................. 92 Anecdote................................................................................................................................................................................... 94 Synthèse................................................................................................................................................................................... 95 De l’hermétisme en général aux Rose + Croix en particulier...................................................... 97 Historique................................................................................................................................................................................. 97 Le rôle de Saint-Germain.............................................................................................................................. 98 De l’hermétisme en général à la franc-maçonnerie en particulier............................ 105 La franc-maçonnerie au xviiie siècle................................................................................................... 107 Anecdote................................................................................................................................................................. 109 Synthèse................................................................................................................................................................. 110 Troisième partie : Saint-Germain, l’auteur................................................................................ 111 La Très Sainte Trinosophie........................................................................................................................ 113 Exercice de style.............................................................................................................................................. 114 Philotaume ou Philothaume ?................................................................................................................ 115 Historique............................................................................................................................................................... 116 Symbolisme......................................................................................................................................................... 117 Appendice.............................................................................................................................................................. 131 Conclusion............................................................................................................................................................. 131 Soixante-seize.................................................................................................................................................... 135 Sonnet hermétique attribué au comte de Saint-Germain................................................. 143 Quatrième partie : Saint-Germain, la légende........................................................................ 145 L’élixir de longue vie...................................................................................................................................... 147 Quelques post-scriptum............................................................................................................................. 147 Les temps modernes.................................................................................................................................... 153 Anecdote................................................................................................................................................................. 153 Galerie de personnages.............................................................................................................................. 153 Époque contemporaine............................................................................................................................... 159 Au niveau des médias.................................................................................................................................. 160 Conclusion............................................................................................................................................................. 161 Orientation bibliographique...................................................................................................................... 163 166 Table des iconographies Le comte de Saint-Germain.................................................................................................................................... 5 Marie-Anne de Palatinat-Neubourg................................................................................................................... 34 François II Rákóczi (1676-1735)......................................................................................................................... 34 La franc-maçonnerie d’initiation au xviiie siècle.......................................................................................... 34 La bataille des Pyramides (1799)....................................................................................................................... 34 Marquis de Marigny..................................................................................................................................................... 42 Casanova............................................................................................................................................................................ 42 Itinéraires possibles du comte de Saint-Germain.................................................................................... 58 Frédéric II............................................................................................................................................................................ 68 Altona.................................................................................................................................................................................... 68 Portrait de Louis XV...................................................................................................................................................... 75 La marquise de Pompadour................................................................................................................................... 75 Portrait de Choiseul...................................................................................................................................................... 75 Comte de Cagliostro.................................................................................................................................................... 75 La Rose + Croix d’Or d’Ancien Système........................................................................................................ 79 Hermès Trismégiste..................................................................................................................................................... 87 Symbolique de la Pierre philosophale.............................................................................................................. 87 Sceau de Luther.......................................................................................................................................................... 101 De Macrocosmi historia......................................................................................................................................... 101 Couverture de La Très Sainte Trinosophie.................................................................................................. 121 figure 1.............................................................................................................................................................................. 122 figure 2.............................................................................................................................................................................. 122 figure 3.............................................................................................................................................................................. 122 figure 4.............................................................................................................................................................................. 122 figures 5........................................................................................................................................................................... 122 figure 6.............................................................................................................................................................................. 122 figure 7.............................................................................................................................................................................. 122 figure 8.............................................................................................................................................................................. 122 figure 9.............................................................................................................................................................................. 122 figure 10........................................................................................................................................................................... 123 figure 11........................................................................................................................................................................... 123 figures 12........................................................................................................................................................................ 123 Couverture : La magie sainte révélée à Moyse....................................................................................... 135 Planche iconographique de la magie sainte révélée à Moyse...................................................... 137 167