La Villa Palladienne Vendredi 19 juin 2015 à 18 h

SYAM
La Villa Palladienne
Jean-Paul Guy
Pianiste
W.A.Mozart (1756-1791)
Sonate en mi bémol majeur K282
Adagio-Menuets 1&2 -Allegro
R.Schumann (1810-1856)
Scènes de la forêt op 82
F.Schubert (1797-1828)
Sonate en la majeur op 120, D 664
Allegro moderato-andante-allegro
J.Brahms (1833-1897) Klavierstücke op 76 : capriccio en fa dièse mineur
Klavierstücke op 118 - Intermezzo en la majeur-ballade en sol mineur
S.Rachmaninov (1873-1943) Prélude en sol mineur op 23 N° 5
Prélude en ut dièse mineur op 3 N° 2
Vendredi 19 juin 2015 à 18 h
Tarif unique : 15 €
Information et réservation 0384516414 ou [email protected]
Programme
W.A MOZART (1756-1791)
Sonate en mi bémol majeur K 282
Adagio - Menuets 1et2 – Allegro
Elle fait partie des deux sonates que Mozart aimait jouer en concert .
L’adagio initial , très inhabituel, est une sorte de cadence variée, très proche ,par sa tonalité et son chromatisme,
du Concerto « Jeunhomme » qui jaillira trois ans plus tard .
Deux menuets de facture plus classique , et un allegro final très enjoué, savoureux pastiche du « père » Haydn .
R SCHUMANN (1810-1856)
Scènes de la forêt op 82
Entrée - Chasseur à l’affût – Fleurs solitaires – Trop d’ombre – Paysage familier – L’auberge –L’oiseau prophète .
Chanson des chasseurs – L’adieu .
Symbole de l’errance chez les romantiques allemands , la forêt est aussi celui des forces de l’inconscient ;
ainsi des pièces clairement descriptives alternent avec des partitions très modernes et hermétiques : « trop d’ombre » ,
dans cette vallée où les fleurs sont pâles comme la mort, l’oiseau prophète chante une dernière fois avant de disparaître ;
l’adieu reprend le thème du « Lebewohl » utilisé par Beethoven dans la sonate « les adieux « et auparavant par Mozart.
ENTRACTE BREF F. SCHUBERT (1797-1828)
Sonate en la majeur op 120, D 664 .
Allegro moderato –andante – allegro
Eté 1819 , Schubert est heureux à Steyr , en haute Autriche , où il compose pour la fille de son hôte ,
Joséphine Von Koller, cette sonate, contemporaine du quintette « la truite ».
Tendresse mélodique du premier mouvement , le lyrisme à l’état pur ( Einstein ) ,contemplation du bonheur fugitif dans
le deuxième mouvement,
puis allégresse juvénile d’un amour de vingt ans payé de retour
J. BRAHMS (1833-1897)
Klavierstücke op 76 : Capriccio en fa dièse mineur
Klavierstücke op 118 Intermezzo en la majeur – Ballade en sol mineur
La première pièce , offerte en 1871, pour son anniversaire à Clara Schumann ( qui la jugea « horriblement difficile » ) est
caractérisée par des arpèges à grands écarts,
en double croches montantes ou descendantes, avec un seul thème , ardent, répété à tous les étages du clavier .
Les deux dernières font partie du testament pianistique du compositeur, qu’il surnommait « berceuses de ma souffrance »,
confidences pour lesquelles « même un seul auditeur est de trop ».
L’intermezzo est d’une poésie magnifique , d’une grande tendresse ,la ballade, seule portant ce nom dans ces trente pièces
pour piano ,a un caractère héroïque , bondissant , proche de se œuvres de jeunesse, avec une partie centrale rêveuse, fluide .
S . RACHMANINOV (1873-1943)
Prélude en sol mineur op.23 n°5
Prélude en ut dièse mineur op3 n°2
Les deux plus célèbres du compositeur parmi les 24 que comporte son œuvre , à juste titre . Alla marcia commence
est finit comme une chevauchée ,
d’un rythme inexorable , avec une partie médiane très douce , quasi orientale,
avec apparition d’un réseau de contrechants savamment mêlés dans les arpèges.
Le premier prélude en ut dièse mineur, Rachmaninov a 19 ans, est d’une écriture moins complexe mais remarquable
par ses effets de sonorité,
l’ensemble du clavier étant recruté et donnant l’impression de sonner en même temps.
Nous vous souhaitons un excellent concert,
Brigitte Cannard & Claude Darbon