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Racines254_avril2014_Mise en page 1 21/03/14 17:45 Page40 | LOISIRS | DÉCOUVERTE Planète sauvage, le safari en famille 150 espèces en liberté sur 80 ha ! Grands fauves, oryx rarissimes et dauphins attachants, émotions garanties sur tous les continents, à Planète Sauvage, à Port-Saint-Père. “O n attend le feu vert de la tour de contrôle et on va pouvoir décoller !” Rémy, notre guide du jour commence résolument notre safari sur une note d’humour. Dans la cabine du 4 x 4 de l’armée reconverti en véhicule de loisir, j’aurai une vue à 180 ° sur les animaux de la réserve animalière. Derrière nous, dans le camion et sa remorque, une quarantaine de visiteurs ont choisi la visite commentée. Surtout des parents et des jeunes enfants et beaucoup de papis-mamies avec leurs petits-enfants, en ce mercredi de vacances scolaires. Une vitrine en plexiglass renforcé, des bancs et un grillage sécurisant (grands fauves en liberté obligent !), on prépare déjà les questions et les appareils photo ! En route sur la piste pour l’Afrique, l’Asie, l’Australie et l’Amérique ! La leçon de choses de Rémy commence, on ouvre grand les oreilles. Devant nous, les voitures des visiteurs s’arrêtent pour admirer de près (vitre baissée, mais bras bien à l’abri, c’est impératif !) les rhinocéros blancs qui semblent vivre en bonne entente avec les autruches de 3 mètres et 150 kg. On poursuit doucement sur la plaine des antilopes où un jeune troupeau d’oryx algazelles exhibe ses fines cornes arquées. “Totalement disparue en 1972, elle renaît et est réintroduite dans le désert du Sahara et en Israël, grâce au programme de reproduction des espèces auquel adhèrent plusieurs parcs animaliers, dont Planète sauvage”, précise notre guide. À quelques mètres de nos yeux paissent aussi des bœufs Watussi et les imposants élans du Cap. Et hop, tout à coup, ça cavalcade ! Familiers des véhicules, mais vacants à leurs occupations (manger, s’accoupler ou dormir), les animaux laissent passer la horde des humains. Sur la Piste safari, on croisera de nombreuses espèces de gazelles et d’antilopes bondissantes (cobe à croissant, impala, springbok, damalisque…). “Ouvrez grand vos yeux, on va commencer le parcours des félins !”, prévient Rémy en redémarrant. On ne rigole plus et je remonte ma vitre ! Si les voitures doivent suivre bien rigoureusement le tracé de la piste (interdit de mettre pied à terre !), le camion peut lui, s’engager dans la prairie au plus près des animaux. Un avantage de la visite guidée. Comme dans Jurassic park, on passe un sas télécommandé. Une sorte d’écluse à voiture dont la seconde porte s’ouvre quand la première est bien fermée (ce sera pareil avec les loups). Pas de risque ainsi qu’un guépard, un lion ou un tigre prennent la poudre d’escampette… Nous admirons avec un peu d’appréhension ces félidés gracieux et imposants. Les guépards se chauffent à deux sous les arbres au soleil de midi, les lions sont nonchalamment (sauf le mâle) allongés pour la sieste. Chacun dispose de plusieurs hectares d’espace vital dans une prairie séparée. On entame le troisième sas sous l’œil vigilant d’une voiture de soigneurs, en veille permanente au cas où, prêts à intervenir. “Le tigre est LE super prédateur, il n’y a personne dans la chaîne animale au-dessus de lui”, commente Rémy. “Sur la gauche, vous apercevez Coumal. Plus loin, Gawan le petit jeune, n’a plus qu’un moignon de queue. Rebelle, il s’est battu avec les trois autres mâles pour imposer sa loi, il a perdu.” Ces “gros chats” de 350 kg peuvent vite devenir dangereux. Mais c’est magique de les voir évoluer en liberté, sans les cages du zoo ou les artifices du cirque. Nous arrivons au kilomètre 5, où nous attend une pause d’un quart d’heure, avant l’autre heure de notre périple. Nous y croiserons Bouba et Frisquette, les ours noirs, le grand koudou, des zèbres qui se frottent presque aux roues, les hippopotames dans la boue, yaks et antilopes à chaussettes, une femelle walibi albinos et son petit dans sa poche, Kiki, Flora et Bamba les éléphantes, et un curieux croisement du chameau et du dromadaire (fort rare), le turcoman… Difficile d’atterrir ensuite à Port-Saint-Père, sur le plancher des vaches… On a des animaux plein les yeux ! Et on revient avec un scoop : le zèbre est bien noir rayé blanc (son fœtus est noir) et pas le contraire ! Christine Grandin | 40 | RACINES | Avril 2014 | Racines254_avril2014_Mise en page 1 21/03/14 17:45 Page41 | LOISIRS | La danse des dauphins Pirouettes, vol plané, figures d’ensemble : les dauphins sont époustouflants ! Oryx algazelles en voie de disparition (au fond), élan du Cap et bœufs Watussi, sur la plaine des antilopes. La Cité marine accueille depuis 2009 les dauphins au cœur du parc. Quatre bassins communicants (dont un sur ascenseur) d’un volume de 8 millions de litres d’eau sont la demeure et l’espace ludique de six dauphins thursiops. Les plus jeunes Peos, Amtan, Parel, Spat, Kite, âgés de 5 ou 6 ans, évoluent sous le regard du vétéran de la troupe, Cecil, 30 ans. Sous les gradins, dans la galerie sous-marine spécialement dédiée aux mammifères marins et à leur préservation, de larges vitrages vous permettent de voir évoluer sous l’eau les dauphins après le spectacle. Ils s’amusent à les longer au plus près devant les regards ébahis des enfants ! Cette année, le spectacle vous raconte l’histoire de Noa, petite fille exploratrice qui devient amie avec les dauphins avant de les sauver du terrible danger de la pollution et d’une capture. La trame de la scénographie de ce conte, donne matière à une exploration des mœurs des dauphins et aux jeux des cétacés qui pirouettent, chantent, tourbillonnent en un gracieux ballet, sans nul doute le clou de votre journée. Représentation (s) chaque jour à heure fixe selon l’affluence. Grands fauves en liberté : impressionnants quand on passe près d’eux en voiture, sauf à l’heure de la sieste ! Sur Le chemin de brousse, les makis catta jouent à cache-cache avec les petits visiteurs. 250 m de passerelles suspendues sur le Parcours jungle, pour observer de haut les macaques. | 41 | RACINES | Avril 2014 | Racines254_avril2014_Mise en page 1 21/03/14 17:45 Page42 | LOISIRS | DÉCOUVERTE (Planète Sauvage) À la carte Avec Soigneur d’un jour, on prépare la nourriture, on entre dans la tanière des animaux tout au long de la journée. Soigneur d’un jour V otre petite-fille rêve de soigner les animaux sauvages ? Votre petit-fils est passionné par les grands fauves ? Leur rêve peut devenir réalité avec la nouvelle animation proposée cette année par Planète sauvage. Pendant une journée, adultes et jeunes (à partir de 12 ans) suivront pas à pas les gestes d’un soigneur animalier du matin au soir. Faire la litière des rhinocéros et les sortir sur la prairie, entrer dans les coulisses de la tanière des girafes ou des guépards, préparer la soupe de fruits des suricates et des lémuriens, servir les poissons aux pélicans, entrer dans l’espace réservé aux dauphins pour les nourrir et accompagner leurs dresseurs… “Nous avions vraiment beaucoup de demandes pour voir les coulisses et côtoyer de plus près le quotidien des animaux, reconnaît Clémentine Amar, responsable marketing de Planète sauvage. C’est en très petit groupe (huit personnes) parce que nous avons voulu préserver la qualité des échanges entre les participants, les soigneurs et les animaux en liberté. C’est une journée complète en immersion où l’on déjeune ensemble…” • Soigneur d’un jour : à partir de 12 ans (les jeunes mineurs doivent être accompagné d’un adulte). 100 € de 9 h à 16 h, repas compris. Rencontre avec les dauphins : tous les jours à 11 h 30, supplément 18 € hors saison, 19,50 € en juillet et août. Réservations au 02 40 04 89 88 ou sur www.planetesauvage.com. Planète sauvage est un site de 80 ha de prairies très arborée à 2 km de Port-SaintPère, à côté de Pornic en Loire-Atlantique. Comptez cinq heures de visite minimum pour parcourir les 10 km de la piste Safari (deux bonnes heures en voiture), et à pied, le Parcours jungle, le Lac des flamands, le Village de brousse (avec cette année une animation d’été avec le célèbre Kirikou), l’Arche des reptiles, la Miniferme du km 5, le spectacle des dauphins et la cité sous-marine. Pas de sens de visite, on est libre de commencer par l’espace que l’on choisit. Deux prestations spéciales vous permettent également de dormir sur place (le Bivouac avec repas africain et le Camp mongol avec repas asiatique) ou d’être visiteur privilégié avec un guide pour la journée (Safari excellence). Ouvert de mars à fin novembre de 10 h à 18 h (fermeture des caisses à 16 h), de 10 h à 19 h à partir du 18 avril, en mai et juin (fermeture des caisses à 17 h) et de 9 h 30 à 19 h 30 du 14 juillet au 31 août. Tarifs : Adulte 26 €, enfant 21 € (de 3 à 12 ans). Raid 4 x 4 (visite commentée en camion, âge minimum 3 ans) : adulte 36 €, enfant 28 €. Aire de pique-nique, boutiques, et restauration à l’intérieur du parc. Accès réservés aux personnes en fauteuil roulant ou à mobilité réduite. Réservations et contact au 02 40 04 82 82 ou sur [email protected]. Renseignements complémentaires sur www.planetesauvage.com. Plan d’élevage européen Encadré par l’European association for zoos and aquariums (EAZA), Planète sauvage participe aux Plans d’élevage européens qui assurent la reproduction d’espèces menacées grâce à la mise en place d’échanges entre parcs animaliers. Elle contribue ainsi directement à la préservation des oryx algazelles, des girafes, des éléphants d’Afrique et des rhinocéros blancs et à leur réintroduction dans le milieu naturel. | 42 | RACINES | Avril 2014 | Planète sauvage est partenaire de la carte lecteur Racines : 1 € sera déduit sur chaque entrée adulte (valable pour deux personnes). Précision Une erreur s’est glissée dans notre dernière édition, en pages découverte (page 40). Au cœur de Berlin, la porte de Brandebourg fait bien le trait d’union entre les avenues du 17-juin et Unten den Linden. Mais la première est située à l’Ouest et la seconde à l’Est (contrairement à ce que nous avions écrit).