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N°15
28/08/2015
Fédération Départementale des
Chasseurs de la Seine-Maritime
La lettre d’info de la Fédération des Chasseurs 76
SPÉCIALE OUVERTURE 2015
UN BON CRU !
L
es indicateurs météorologiques étaient réunis depuis plusieurs semaines pour
favoriser une bonne reproduction du petit gibier et faire de la saison 2015/2016
un bon millésime. De quoi faire oublier les aléas des trois années précédentes
et redonner le moral aux chasseurs de petit gibier.
LAPIN DE GARENNE
I
l fait une belle percée cette année.
Sa reproduction s’est enclenchée tardivement mais à un rythme soutenu à partir du
mois d’avril. La faible pluviométrie a limité le développement de la ravageuse coccidiose. Les populations ont littéralement explosé dès les mois de mai et juin. Les foyers de
myxomatose survenus à partir de début juillet sont loin d’avoir anéanti les populations…
C’est plutôt bon signe pour la suite des évènements. Bien entendu, la répartition du lapin
n’a rien d’homogène, ce qui signifie que le lapin ne sera présent que là où existaient des
noyaux de population !
LIÈVRE
C
’est la bonne surprise de la saison. Après avoir connu des fortunes
diverses, la dynamique de ses populations semble rentrée dans les
normes… Ce que devrait confirmer à postériori les analyses de tableaux de chasse via les prélèvements de cristallins. Une belle présence
de levrauts dans toutes les classes d’âge sur le terrain laisse augurer d’une
excellente reproduction en 2015. Le capucin devrait enfin être au rendez-vous de la chasse en plaine.
Lettre d’info de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Seine-Maritime n°15 / 28/08/2015
PERDRIX GRISE
C
’est bien la météo qui fait la repro chez le perdreau…Comme chez de nombreuses espèces d’oiseaux insectivores pendant leurs premières semaines de vie. Le mois de juillet a connu des records
de chaleur, favorisant très largement la prolifération des insectes et de leurs larves. Le faible niveau des précipitations et l’absence d’orages significatifs ont permis de réunir les conditions optimales
pour que la reproduction 2015 de la perdrix grise se présente sous les meilleurs auspices… Cela met
enfin un terme à la spirale infernale des mauvaises saisons de reproduction successives… Une situation
favorable qui devrait permettre une reconstitution des stocks reproducteurs amoindris.
Attention, deux nouvelles unités sont soumises au PG2 : la n°38 et la n°68.
FAISAN COMMUN
S
i les conditions météo n’étaient guère favorables à l’élevage des faisandeaux courant mai, faute
d’insectes en quantité suffisante, en revanche, par la suite elles se sont nettement améliorées. La
reproduction du faisan, très étalée dans le temps lui a permis de mettre à profit les mois de juin
et juillet pour élever de belles couvées en comblant le déficit du début de saison. L’espèce
suscite un intérêt croissant dans de nombreux GIC et poursuit sa progression à la fois dans
l’espace et au niveau de ses effectifs, grâce aux plans de gestion qui lui sont appliqués désormais sur 16 zones de gestion. Attention cette année deux nouvelles unités de gestion
sont concernée par une suspension de la chasse du faisan commun : l’unité 47 à l’ouest de
la N27 au nord de Tôtes (à la demande du GIC du Bosc aux lièvres) et L’unité 11 entre Fécamp
et Ypreville Biville (à la demande du GIC faisan de Petreval).
PIGEON RAMIER
I
l conforte ses positions comme nicheur local, non seulement en ville, mais aussi
dans tous les villages ou le nombre de couples présents dans les jardins ne cesse
de croître. Pour autant, sa grande vulnérabilité à la prédation, du stade de l’œuf au
stade du poussin, fait du pigeon ramier une espèce fourrage qui paie un lourd tribut aux
prédateurs : corvidés, mustélidés et rapaces ! Heureusement, ses capacités de reproduction sont énormes, avec en cas de destruction la faculté de produire à l’infini des
pontes de remplacement jusque tard en saison. Ce sont du reste les couvées les plus
tardives, nées à partir du mois de juillet, qui ont les meilleures chances de survie et qui
alimentent logiquement les tableaux de chasse d’ouverture.
Lettre d’info de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Seine-Maritime n°15 / 28/08/2015
CANARD COLVERT
D
e plus en plus présent sur toutes les zones humides naturelles et artificielles, même
de petite superficie, l’espèce possède de grandes capacités d’adaptation et est commune partout dans le département où elle tend à se sédentariser. La baisse très rapide
des niveaux des nappes d’eau et les températures basses d’avril et mai n’ont guère favorisé la survie des nichées précoces. Résultat, de nombreuses pontes de remplacement avec pour conséquence
un calendrier des éclosions très étalé jusque début juillet. Les premiers halbrans étaient toutefois
bien volants début juin. Mais, l’état de sécheresse qui règne sur nos zones humides ne favorisera pas
dans nos contrées la halte des espèces d’oiseaux d’eau migratrices.
AUTRES GIBIERS D’EAU
M
ention spéciale cette année pour une espèce opportuniste qualifiée d’« invasive » : la bernache
du Canada. Désormais bien implantée dans les boucles de la Seine, elle occupe alternativement
les plans d’eau des ballastières, la Seine, les prairies humides et les cultures agricoles. Les couvées ont été nombreuses et bien pourvues en jeunes, les éclosions synchronisées sur le mois de mai.
La bernache du Canada dont l’intérêt cynégétique va croissant, bénéficie encore du statut d’espèce
chassable jusqu’en 2016.
CHEVREUIL
L
a situation de l’espèce est extrêmement variable selon les zones
de gestion. Dès lors, les commissions locales jouent pleinement
leur rôle pour effectuer les ajustements nécessaires en fonction
des objectifs fixés. Les mortalités dues aux maladies et la mauvaise
reproduction pouvant affecter localement la dynamique des populations de chevreuil. En conséquence, grâce au travail fourni par les
commissions locales du plan de chasse, les attributions de chevreuil
ont été revues à la baisse avec 6483 bracelets attribués pour la prochaine campagne.
SANGLIER
L
a situation de l’espèce est bien stabilisée avec un tableau annuel qui
avoisine les 5000 sangliers. C’est vraisemblablement vers cet objectif
que tendra la prochaine saison de chasse… La reproduction des laies observée à toutes les époques de l’année optimise encore la dynamique des
populations en augmentant la survie des marcassins. Les mesures de gestion
qui lui sont appliquées donnent désormais toute latitude pour chasser l’espèce en plaine dès le mois de juin à l’approche et dès le 15 août en battue !
Lettre d’info de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Seine-Maritime n°15 / 28/08/2015