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Compagnie Créature Bibi D’après Elzbieta Edité à l’Ecole des Loisirs - Collection Pastel Création novembre 2009 Bibi Album « BIBI » édité à l’Ecole des Loisirs Collection Pastel Auteur : Elzbieta Théâtre, chant, danse, masques, marionnettes, ombres Tout public à partir de 3 ans Durée : 45 minutes Jauge : en scolaire, 120 spectateurs en gradinnage ADAPTATION SCENOGRAPHIE Michel BROQUIN MISE EN SCENE Odile BRISSET ASSISTANTE MISE EN SCENE Lou BROQUIN CHOREGRAPHE Gaetano GIUNTA MUSIQUE Nihil BORDURES REGIE Guillaume HERRMANN COMEDIENNES Emilie BROQUIN Amandine MENEAU ADMINISTRATION : Myriam CHAABOUNI CHARGE DE PRODUCTION : Marc MARIN DIFFUSION : Claire COUTOLLEAU L’histoire... Quand une reine qui s’appelle Maman est séparée de son roi, il arrive que son petit garçon, Bibi, ait envie de prendre la place de son papa. Alors, cela donne lieu à des situations étranges qui ne favorisent pas l’épanouissement du petit garçon. Pour grandir, Bibi, doit redevenir un enfant comme les autres, qui, lorsqu’il aura appris à voler de propres ailes, quittera sa maman ... « Les préoccupations des enfants ne peuvent être abordées au premier degré. En abordant ces thèmes subrepticement, loin de tout réalisme, tout moralisme,on leur donne des outils de rumination, ils font des déductions, des rapprochements loufoques mais pertinents. » « Ce à quoi je souhaiterais parvenir au moyen des histoires et des images de mes albums, ressemble au souvenir que j’ai de la méthode pour faire le portrait d’un oiseau : offrir à celui que l’on veut rendre libre quelque chose de beau et d’utile pour lui » «L’Enfance de l’Art » – Elzbieta NOTES DE MISE EN SCENE BIBI Accompagner la petite enfance dans ses premiers rapports au monde à l’aide du théâtre. Mettre en scène pour ce public offre un champ d’infinis possibles mais implique aussi de magnifiques contraintes: rester vigilant par rapport à la responsabilité que l’on a sur ce que l’on transmet. Faire le choix d’un sujet dit «difficile» implique une grande maîtrise de l’écriture scénique afin que les choses ne se disent pas seules, les poser, les soutenir, les accompagner, voilà comment je conçois ma responsabilité. Garder la simplicité ramassée du livre d’Elzbieta et son absence de psychologisme afin d’en préserver la charge émotive. Retranscrire la pudeur, la pertinence mais aussi l’humour de l’album. Eviter d’en faire un propos moralisateur et culpabilisant à l’égard des familles monoparentales et des mères «trop aimantes». Donner le rôle de la maman (poule) à une comédienne marionnettiste et chanteuse qui à l’aide de sa voix envahira jusqu’à l’étouffement l’espace vital de son petit.Donner le rôle de Bibi (l’oisillon) à une comédienne marionnettiste et danseuse qui se servira du langage chorégraphique pour nous faire ressentir les difficultés de Bibi à prendre son envol; nécessaire pour gagner son autonomie et indispensable à son épanouissement. Se servir des marionnettes et des éléments scénographiques pour donner la distance nécessaire. Grâce à la poésie visuelle et sonore rendre visible des choses impalpables comme le temps qui passe, les pensées qui traversent Bibi, ses désirs, ses frustrations, ses colères mais aussi ses joies. Que la scène soit encore une immense fenêtre ouverte sur l’espoir, faire confiance à l’intelligence enfantine pour sortir des chemins balisés.Tenter un spectacle drôle et tendre dans lequel la force intérieure de Bibi et sa pulsion de vie l’amène à s’ouvrir au monde inconnu et permettra de donner confiance à chacun pour réussir son envol vers l’autonomie, seule solution pour grandir. Odile BRISSET NOTES DE SCENOGRAPHIE Plus encore que dans ses autres livres dans Bibi, Elzbieta joue avec l’espace. Changement d’angle de vue, travelling, plongée, contre plongée, elle rythme son récit en déplaçant une branche, quelques feuilles et de tenus traits blancs. La scénographie devra rendre tout cela possible aussi simplement. Pour dire l’omniprésence de « Maman», la solitude de Bibi, il faut que les décors pivotent, s’avancent, s’estompent pour que l’espace respire en palpitations entre lieu clos et immensité de la liberté à conquérir. Michel BROQUIN Bibi D’après Elzbieta Editions Ecole des Loisirs – Collection Pastel Texte intégral Il était une fois une reine qui s’appelait Maman. Cette reine avait un secret. Elle était fâchée avec le roi et vivait dans un autre château avec son fils unique : Moi ! Ce fils de la reine était Son bibi, son bibi, son bijou Son crapoussin, son lapin ou, Son fanfan et son roudoudou Son frise-poulet, son poupouniou Son mistouflet, son chatounet, Son chouchou et son seul doudou Comme la reine ne lui avait jamais dit son secret, ne lui avait jamais parlé du roi, un jour le fils de la reine déclara : « Puisque la reine a zéro de mari, c’est moi qui serai le roi » Et TOC, il s’est pris pour le roi. Ce soir-là, vous savez ce qu’il a fait ? Il est entré dans la chambre de la reine, pour dormir à la place du roi ! « Non, mon bibi, mon bijou ! Retourne dans ton nid », gronda la reine. Mais un roi fait toujours ce qui lui plait, même les choses défendues, bien entendu. Alors la reine accepta qu’il dorme à la place du roi, juste pour cette fois et le lendemain elle accepta encore une fois et puis encore une fois et enfin toutes les autres fois. C’était le secret de son fils et de la reine : il dormait à la place du roi. Un an passa, puis deux, puis trois. Chouchouté, pomponné, bichonné, frites et bonbons à tous les repas, le bibi bibi bijou vivait une vie de roi. Maintenant, quand la reine emmenait son bibi en promenade, on s’étonnait sur leur passage. -Sapristi, un oiseau qui ne vole pas à son âge, ça ne s’était jamais vu ! Malgré tout, depuis qu’il faisait roi, (toujours plus gros et tous les jours plus ramollo), il était souvent fâché : « Mon bibi veut-il ceci ? Mon bibi veut-il cela ? » Le bibi ne voulait jamais rien Mais si ! Et voulait toujours tout Mais non ! Et la reine ne lui refusait jamais rien ? Oh si ! Souvent le vent leur apportait, depuis le château du roi, des airs de musique. Mais si le bibi demandait « Qui fait ces zimbadaboum tagada tsoin tsoin ? » La reine gardait son secret et répondait toujours que c’était personne. Parfois aussi, il rêvait d’être un oiseau ordinaire, sachant voler tout seul, avec ses ailes à lui. Mais comme la reine disait toujours… « Pas encore, mon bibi, tu te ferais bobo » il attendait pour voler d’être devenu grand » N’empêche, chaque fois qu’il entendait la musique – zimbadaboum – que ses pieds frétillaient ! - Tagada tsoin tsoin – que ses ailes fourmillaient ! Ça mettait la reine en colère, mais il n’y pouvait rien. Alors un jour, il se dit : « Dans mon ancien nid je serais plus tranquille pour faire mes tagada tsoin tsoin. » Et – zimbadaboum – il y retourna. Arrivé chez lui, il se rappela ce moment, d’il y a longtemps, quand il s’était pris pour le roi. Ça le fit rire et il se dit : « C’est quand j’étais petit ! » Et tout à coup, il comprit qu’il était grand, maintenant. Il grimpa sur une chaise et remua les ailes. Il voleta même un petit peu, jusqu’à son lit. C’était difficile….il manquait d’exercice. Mais il se dit : « Un jour, quand j’aurai appris, je m’envolerai vraiment. Maman sera triste, alors je lui ferai un petit coucou quand je passerai par ici. EXTRAITS DE PRESSE L’impossible monsieur Bibi Les albums pour tout-petits d’Elzbieta ne sont pas de courtes histoires linéaires et rédigées à la va-vite et illustrées le mieux possible sous pretexte que rien n’échappe à l’intérêt de moins de quatre ans et qu’il suffit donc d’un peu de bonne volonté pour écrire à leur attention....Ses dessins et le texte explorent une émotion prompte à captiver des enfants qui n’ont pas encore la maîtrise du langage mais déjà le sens de l’humour et des interrogations fondamentales....[...] Bibi un petit oiseau qui est le petit «bijou» de la reine, sa maman, et qui, malgré son statut de bébé adoré est bien malheureux. La reine vit seule dans son château avec son fils unique. Elle mange d’amour son petit «crapoussin, son lapinou, son fanfan et son roudoudou»,lui offre des frites et des bonbons à tous ses repas et lui permet de passer les nuits dans son lit. Mais, en dépit de ce traitement, Bibi n’est jamais statisfait. Il ne veut rien, il exige tout, il est ramollo, il ne sait pas voler. Pourtant, il grandit. Comment peut faire le jeune oiseau pour aller écouter la musique dont les rumeurs lui parviennent au loin? Bien sûr, l’album, couleur orange abricot avec des jolies branches chocolat et une maman en rouge seyant, se termine bien.[...] Tout le monde, bien sûr, se reconnaît dans le personnage du bébé qui n’a pas le sens des limites et de sa mère.[...] Anne DIATKINE - Libération le 28/05/1998 C’est le bijou, le crapoussin, le lapinou, le fanfan, le roudoudou, le poupouniou, le chatounet, le chouchou, le seul doudou, bref le bibi à sa maman! C’est le fils unique d’autant plus adoré que papa a été congédié, qu’avec son petit chéri maman fait bande à part. Pour le marmot, sa mère est une reine donc il peut revendiquer le titre de roi dès lors qu’il prend dans son lit la place laissée vacante par le père. La mère accepte «juste pour cette fois» et puis «toutes les autres fois», car elle ne lui refuse rien...hormis ce qui favoriserait le rapprochement avec le père. Mais l’adoration névrotique et la pression surprotectrice de la mère deviennent insupportables pour celui qui, forcément, se lasse d’être bloqué dans le rôle de bébé éternisé, il veut grandir, découvrir le vrai monde, voler de ses propres ailes (au propre et au figuré) comme un oiseau qu’il est. [...] Elzbieta signe un album exemplaire de pudeur, de pertinence et d’humour sur un sujet difficile, celui de l’enfant auquel sa mère possessive empêche de gagner son autonomie sous prétexte de répondre à son immense demande d’amour. Le Ligueur - 24/06/1998 Petit Bibi deviendra grand, il en a trop envie Orange de bout en bout, le «Bibi» d’Elzbieta explose littéralement. Par sa couleur d’abord. Par son sujet ensuite: un prince-oiseau vivant en duo avec sa reine mère! « Bibi» raconte de manière formidablement imaginée la force qui pousse les enfants à grandir et à prendre leur autonomie, même s’ils sont les soleils de leurs parents. [...] Ainsi va la vie, et les dessins d’Elzbieta soutiennent admirablement son propos. Rapidement jetés sur leur fond ensoleillé, ils s’illuminent de quelques touches de blanc qui captent le regard. A la fois drôles et tendres, ils font autant plaisir aux yeux qu’à l’âme...[...] Lucie CAUWE «Récits de passages» Le Soir - le 20/05/1998 Les mamans poules vont détester! Bibi est le bijou adoré de sa maman qui l’élève seule. A peine cet oiseau d’amour formule-t-il une exigence qu’il est aussitôt exaucé. Du coup, Ramollo, il en oublie d’apprendre à voler...Ce dernier album d’Elzbieta a soulevé un tollé à sa sortie. Nos petits ont tendance à être trop couvés dans les familles monoparentales où l’un des parents a perdu sa place. Or n’est-ce pas en leur apprenant à prendre leur envol que nous donnons les plus belles preuve d’amour? une illustration très actuelle sur les dérives de l’éducation permissive. A méditer ensemble! Top Famille -Septembre 1998 NOTES D’INTENTION Aujourd’hui, plusieurs mois avant de créer «Bibi», après l’enthousiasme d’une nouvelle création, les doutes, les obsessions et les questionnements commencent à m’envahir. Je sais aussi que seules les premières répétitions dans la boîte noire permettront de faire les derniers choix artistiques, néanmoins plusieurs réflexions et pistes vont me guider jusqu’à ce moment déterminant. Il me faut «fédérer» une équipe de créateurs, les embarquer pour ce voyage car c’en est toujours un... D’abord un texte de Marcel Rufo extrait de son livre «Détache-moi! se séparer pour grandir»: « La toute petite enfance ressemble à un château fort où l’on vit au chaud et à l’abri et où l’on fait le plein de sensations rassurantes qui aident à se sentir fort. Mais c’est au-delà des douves que commence le monde. Alors, les parents doivent se transformer en pont-levis pour que l’enfant puisse sortir de l’enfermement, affronter l’extérieur, qui réserve quelques belles surprise, même s’il n’est pas exempt de dangers. On dit que l’enfant n’est ni tout-puissant ni invincible, mais on doit lui faire confiance et l’assurer qu’il pourra revenir au château aussi souvent qu’il le désirera. On ne doit pas craindre qu’il ne revienne pas et nous oublie, parce que nul ne se débarasse jamais de son enfance.» Aussi plusieurs idées vont guider mes premières approches de la mise en scène: - Rester vigilante au mixage des arts (chant, danse, marionnette) pour ne pas affaiblir l’identité de chaque genre et diminuer l’efficacité. - Préserver la charge symbolique, poétique, émotionelle du livre constituant un langage universel et donc accessible à tous. - Faire que la musique par son pouvoir évocateur, tienne une grande place. - Se servir du corps chorégraphié de Bibi pour retranscrire sa pensée mais aussi sa jubilation à retrouver son identité. - Ne garder de la scène qu’un espace à jouer: s’efforcer de trouver des solutions ludiques, légères, poétiques. - Ne pas s’encombrer de soucis de reproduction exacte des images du livre ou d’un quelconque réalisme mais préférer restituer la sensation qui s’en dégage en jouant plastiquement avec les matières, les couleurs, les surfaces, les reflets et les renversements. - S’interroger sur l’équilibre nécessaire entre l’évocation et la narration de l’histoire de Bibi. - Préserver un espace réel concret avec une scénographie affirmée et un espace mental qui offre des «trous» permettant l’évasion du spectateur et le rêve. - Faire que la lumière «palpite» comme le désir de Bibi de grandir, de s’affranchir et qu’elle illumine cette histoire et lui restitue sa couleur solaire. - Ne pas chercher à cacher les humains sous les masques de Bibi et de sa maman mais se servir au contraire de ce double regard. - Une grande conviction aussi : devenir grand n’est pas prendre le pouvoir à l’intérieur de sa famille, c’est pouvoir se passer de la famille. Odile BRISSET «Bibi» Théâtre, chant, danse, masques, marionnettes, ombres Tout public à partir de 3 ans Durée : 45 minutes Jauge : en scolaire, 120 spectateurs en gradinnage CONDITIONS FINANCIERES Droits : Droits d’auteur/ SACD Droits voisin / SPEDIDAM Prix des représentations repr : 1 650 € pour une représentation isolée 1 450 € l’une pour 2 représentations * 1 350 € l’une pour 3 représentations * Nombre de représentations possible par jour : 2 *Les représentations doivent avoir lieu dans une même salle, sinon repartir au tarif d’une représentation isolée. Défraiements : Tarif syndical en vigueur pour 4 personnes (1 metteur en scène, 2 comédiennes, 1 régisseur lumière et son) Transport : Transport du décor (camion) + équipe : 0.92 € du km Affiches : (40 x 60 cm) 30 premières : gratuites Au-delà : 0,76 € à l’unité Actions culturelles : 65 € de l’heure CONDITIONS TECHNIQUES SALLE Noir indispensable ESPACE SCENIQUE ouverture : 8.50m Profondeur : 7.50 m Hauteur : 4.50 m PERSONNEL 2 techniciens pendant 8h pour déchargement + montage 1 technicien pour un éventuel filage 2 techniciens pour le démontage REGIE Nécessité de gérer simultanément le son et la lumière pour le régisseur Régie souhaitée en salle LOGE 2 loges équipées Exclusivement pour enfants et adultes… Les Créations de la Compagnie En 2008 : Les Cultivateurs de Rêves . Installation plastique et spectacle interactif pour un public familial joué par une tribu de 13 personnes. Masques, marionnettes, mise en scène Lou Broquin. En 2007 : C’est la lune qui me l’a dit… .Théâtre, objets et marionnettes. Une petite roulotte en balade, un air de musique…tendez l’oreille et approchez, suivez les traces de cette étrange charrette tirée par une demoiselle en guenilles…elle est marchande de rêves, bidouilleuse d’objets….. Mise en scène Odile BRISSET. En 2007: Pour tout bagage : Petit Gris d’après Elzbieta. Conte philosophique sur le thème de la pauvreté. Mise en scène Odile Brisset, adaptation Michel Broquin. Ce spectacle, (de théâtre, danse, marionnettes, images) restituant l’histoire magique et lumineuse de Petit Gris accompagne la pensée d’Elzbieta : « Autoriser les enfants à se séparer en pensée du destin de leurs parents. » En 2007: Histoires Pressées d’après le livre de Bernard Friot. Création du spectacle Lecture théâtralisée avec évocation d’images en masques et marionnettes. Mise en scène Odile Brisset. En 2005: Histoires Pressées d’après le livre de Bernard Friot. Lecture dans le cadre du Marathon des Mots. Mise en scène Odile Brisset. En 2004: Petite Histoire de Fête, spectacle de marionnettes et de théâtre. Duo clownesque de deux comédiennes revisitant l’histoire de Boucle d’Or à l’occasion d’un anniversaire. Mise en scène Odile Brisset. En 2004: Les Souliers rouges, mise en scène de Michel Broquin de l’œuvre de Tiziana Lucattini. Ce texte d’une splendide force poétique nous guide vers l’épure, le non-dit. Mettant en scène deux jeunes comédiennes, ce troisième volet de notre trilogie sur la guerre, à la manière d’un reportage, condamne toute forme d’oppression. . En 2003: Flon-Flon et Musette, adaptation du livre d’Elzbieta. Mise en scène Odile Brisset. Un spectacle de théâtre, objets, ombres et marionnettes qui se veut sobre et émouvant sur l’histoire de deux petits lapins impuissants face à la violence de la guerre. Flon-Flon et Musette explique aux tout-petits que la guerre ne meurt jamais mais surtout que l’amitié et l’amour de deux enfants est plus fort. En 2002: Œuf de Lune de Michel Broquin. Spectacle de masques, marionnettes et théâtre, mettant en scène des personnages inspirés du monde de la féerie, traitant des «nourritures affectives». Mise en scène Odile Brisset. En 2001: OTTO », d’après Tomi Ungerer. OTTO, vieux nounours râpé, rapiécé et tâché d’encre, raconte sa vie. Avec lui, pour l’aider dans son récit, masques, pantins, marionnettes et comédiens dansent et chantent dans un univers sonore interprété en direct. OTTO tente d’appeler à la vigilance face à l’insidieux petit fascisme ordinaire, larve des dictatures et de leurs exactions. Mise en scène Michel Broquin. En 2001: Poucette d’après H.C Andersen. A travers l’ouverture de boîtes à rêves, les deux comédiens nous content l’histoire de la petite Poucette avec poésie, féerie, inventions et humour. Ce spectacle suspend le temps dans un rêve grave, poétique miroir de la complexité et de la richesse de notre vie intérieure qui aborde avec sensibilité les grandes questions que, souvent, les enfants se posent pour grandir. Mise en scène Odile Brisset. En 1999: Le Diable des Rochers, d’après l’œuvre de Grégoire Solotareff, conte philosophique moderne qui traite par de belles métaphores de problèmes tels que les différences, l’exclusion, la solitude, la solidarité, l’intégration… Mise en scène Jean-Claude Bastos. En 1998, ouverture du Festival International Marionnettissimo à Odyssud-Blagnac avec Solitude en Loques. Travail poétique sur le souvenir et la mémoire. Une marionnette géante voit défiler sa vie une dernière fois. Son serviteur comédien convoque les événements marquants de sa vie, mais aussi les temps forts de notre siècle dans un univers fait uniquement d’images et de son. Mise en scène Michel Broquin et Odile Brisset. En 1996: C’est ta Mère après tout au Théâtre de La Digue de Toulouse. Cette adaptation du roman Poil de Carotte utilise l’éclairage des autres œuvres de Jules Renard, et notamment celui de son « journal intime » dans un décor proche du travail pictural de Van Gogh. Mise en scène Michel Broquin. En 1995: Boucle d’Or sur une idée originale d’Odile Brisset. Parcours sensoriel et initiatique au code théâtral pour les tout petits. En 1995: Hansel et Gretel d’après les frères Grimm, dans la tradition du théâtre noir donne autant d’importance au texte et au jeu d’interprétation qu’aux images et à la manipulation. Mise en scène Jean-Marc Brisset. En 1992, La minuscule Histoire de Poucette, d’après H.C. Andersen voit le jour. Travail sur la miniature et la profusion d’images, alliant jeu de comédiens et de marionnettes. Mise en scène Michel Broquin et Odile Brisset. En 1991: Morte-Gueule au Théâtre Daniel Sorano de Toulouse, pour adolescents et adultes. Chanson de geste entre épopée picaresque et fresque épique du haut Moyen-Âge peuplée de personnages héroïques et fantastiques. Mise en scène Michel Broquin et Odile Brisset «Le dock des ragondins» 76, chemin des ramiers 31700 BLAGNAC tel : 05.62.74.13.09 fax : 05.62.74.13.08 email : [email protected] web : www.cie-creature.net