N°8 - AMI - Santé au travail

Transcription

N°8 - AMI - Santé au travail
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En décembre dernier, la Commission
médico-technique de l’Association a
validé le Projet Pluriannuel de Service
(PPS) élaboré réglementairement en
son sein. Dans leurs nouvelles compositions paritaires, le Conseil d’administration et la Commission de contrôle ont
approuvé à l’unanimité en janvier 2014
ce projet ambitieux et réaliste. Il est à présent en cours d’examen par la DIRECCTE,
l’autorité de tutelle chargée de délivrer
l’agrément du service. La réponse est
attendue en juin 2014. Dans une prochaine édition, Coups d’œil présentera
le programme d’actions de prévention
et de suivi de la santé au travail que nos
équipes déploieront ces cinq prochaines
années. Dans ce numéro, nous vous
présentons une nouvelle fois la diversité
de nos actions et de nos intervenants.
Ainsi, trois entreprises témoignent de
leur satisfaction suite à leur participation
aux premières sessions de prévention de
la pénibilité, une enseigne de la grande
distribution évoque sa coopération avec
son médecin du travail et l’apport des
entretiens infirmiers et un service d’aide
à la personne fait part de sa relation de
confiance avec les équipes du service.
Thierry Bonnefond
sommaire
V IE D E L’ASSO C IATIO N
08
N U M É R O
Recrutement : les équipes continuent
d’être renforcées
Agenda
FAITS M ARQ UANTS
Carrefour Évreux fait état de son
partenariat avec AMI Santé au Travail
L’ADMR de l’Eure : l'importance
des relations avec les médecins
du travail
P RÉ V E NTIO N
Une prise en charge innovante :
“l'accueil santé-travail collectif ”
Premiers retours sur le module
d'accompagnement à la prévention
de la pénibilité
DIRECTEUR GÉNÉRAL
L E B U L L E T I N D ’ I N F O R M AT I O N S D E V OT R E A SS O C I AT I O N D E S A N T É A U T R AVA I L / F É V. 2 0 1 4
TÉMOIG N AG E S
Une grande enseigne de la distribution fait état
de son partenariat avec AMI Santé au Travail
Le docteur Bogdan Covtun est le médecin du travail de Carrefour - Évreux.
Christine Louvet, manager ressources
humaines de l’enseigne, répond à nos
questions :
Quelle place le sujet de la santé au
travail tient-il au sein de Carrefour
- Évreux Madame Louvet ?
La santé au travail au sein de notre
entreprise a une place prépondérante ;
il est très important d’être à l’écoute
de notre personnel afin de cerner les
problématiques et d’adapter au mieux
les solutions.
En quoi les équipes AMI Santé au
Travail peuvent-elles contribuer à votre
politique de prévention des risques
professionnels ?
Elles le peuvent en nous apportant
leurs connaissances des différentes
pathologies existantes liées au travail.
L’accompagnement des équipes AMI
Santé au Travail est "un plus" pour
notre entreprise.
Comment considérez-vous votre
service de santé au travail ?
Nous abordons AMI Santé au Travail
comme un partenaire ; nous pouvons
compter sur le médecin du travail
pour nous aider et nous conseiller par
exemple sur l’aménagement de certains
postes afin d’éviter des inaptitudes.
Dans quel(s) type(s) de problématique(s)
diriez-vous que le service de santé au
travail vous aide directement dans votre
fonction de manager RH ?
AMI Santé au Travail nous aide dans notre
fonction RH en nous informant régulièrement des nouvelles réformes concernant
les visites médicales, les rendez-vous
infirmiers, le suivi des inaptitudes.
À ce jour, comment qualifieriez-vous la
relation nouée par le médecin du travail
avec votre entreprise ?
Nos relations avec le docteur Covtun sont
très bonnes et très importantes pour
notre entreprise. Cette relation permet
d’échanger et de trouver ensemble des
solutions aux différents problèmes que
nous pouvons rencontrer.
L’ADMR de l’Eure insiste sur l'importance de ses
relations avec les médecins du travail
Sabine Grivot et Amandine PlatteeuwCuvelier, respectivement directrice et
responsable des ressources humaines
de la Fédération ADMR de l'Eure, nous
en donnent une illustration à partir de
leur expérience avec le docteur Blandine
Devaux sur Évreux. Premier réseau associatif français de proximité, l'ADMR est
une référence du service à la personne.
Comment définiriez-vous la relation
avec votre médecin du travail ?
Nous avons en commun le souci du
salarié. C’est ainsi que nous pouvons
interpeller le Médecin du travail dès lors
où nous détectons une difficulté de santé
en lien avec le travail ou pouvant être
aggravée par le travail. La relation de
confiance établie permet d’aborder simplement et très facilement les difficultés
de santé de nos salariés et donc de relayer
les demandes de ces derniers. Nous pouvons également échanger aisément sur
les possibilités d’aménager un poste ou
son organisation lorsque nous constatons
une altération possible de l’état de santé
d’une de nos salariées en lien avec le
travail et que nous détectons qu’elle est
parfois dans le déni de sa fragilité pour
« tenir » dans son emploi. Nous pouvons
sans jugement utiliser nos mots pour
décrire les maux de nos personnels. Le
Médecin du travail nous aide à reformuler
notre demande et à la situer dans l’objectif
de la santé au travail et nous oriente vers
d’autres interlocuteurs le cas échéant.
Il nous apparait comme étant notre
interlocuteur privilégié indispensable
pour nous accompagner et accompagner
les salariés en difficulté dans leur travail
du fait de leur santé. Il est attentif à nos
problématiques de terrain et apporte son
expertise médicale permettant d’apporter
la meilleure réponse aux salariés.
Sur quels sujets récurrents faites-vous
appel à son expertise ?
Nos échanges portent majoritairement
sur la problématique du maintien
dans l’emploi des salariés présentant
des difficultés, ce qui implique donc
des aménagements de poste ou des
inaptitudes lorsque la pathologie du
salarié le nécessite.
Pourriez-vous dire à ce jour que son
écoute compense la diminution des
examens médicaux périodiques ?
Nous saluons la disponibilité et la
réactivité de notre médecin du travail.
Toutefois, cela ne peut suffire à la bonne
prise en charge des personnels notamment dans le cadre de la prévention.
Nous pensons que les centres de médecine du travail doivent pouvoir bénéficier
de plus de moyens et de médecins.
Connaissez-vous le rôle de pilote du
médecin au sein des équipes santétravail ? De quel(s) autre(s) type(s) de
professionnels est-il entouré ?
Oui, car nous avons pu intégrer des
groupes de travail et de concertation
initiés par AMI Santé au Travail. Nous
sollicitons de plus en plus le recours
à un suivi psychologique. L’intégration
d’une assistante sociale serait un plus.
En effet, les aides à domicile, connaissent
une grande précarité et le soutien et
l’accompagnement peuvent permettre à
ces dernières de stabiliser leur situation
financière, sociale parfois très compliquée
et donc de se maintenir dans l’emploi.
Et que pensez-vous des entretiens
infirmiers qui sont à présent réalisés
en parallèle des visites médicales ?
Les entretiens infirmiers nous ont permis de rétablir un suivi régulier de nos
salariés. Ces rendez-vous permettent
d’anticiper et repérer d’éventuels
problèmes de santé, afin de préparer les
rendez-vous avec le médecin du travail.
Globalement, comment percevez-vous
les évolutions de l’Association ?
Sans attendre le déploiement du Projet
Pluriannuel de Service, avez-vous
déjà perçu une certaine dynamique de
changements utiles ?
Le fait d’avoir un médecin référent pour
notre entreprise nous a considérablement aidé et permis d’avoir à nouveau
de bonnes relations avec AMI Santé au
Travail ; nous avons régulièrement des
rendez-vous et les équipes répondent
rapidement à nos sollicitations. Le
médecin du travail participe aux
réunions du CHSCT quand il le peut
et il nous accompagne dans le dossier
sur la pénibilité au travail.
RE C RUTE M E NT
Les équipes continuent
d’être renforcées
> Nous nous réjouissons de l’arrivée
du docteur Brigitte Poupel début janvier
sur le secteur de Pont-Audemer, ce qui
constitue une première étape significative pour ce secteur durement touché
par la pénurie médicale.
> Aurélie Ortet a rejoint le pôle technique de Louviers et concentre ses
actions sur les petites entreprises.
> Virginie Vivar est venue étoffer le
pôle infirmier sur le secteur d’Evreux.
D’autres embauches interviendront en
2014, conformément aux orientations
définies dans le volet GPEC (*) du PPS.
(*)
GEPC : Gestion
Prévisionnelle des
Emplois et
des Compétences
PREMIERS RETOURS SUR…
Une prise en charge
innovante
Dans le cadre d’une action coordonnée
au niveau régional visant à élaborer un
programme de santé répondant aux réels
besoins des professionnels salariés (*) et
employeurs (**) du secteur des services
à la personne sur la Haute-Normandie,
un groupe pluridisciplinaire (***) AMI
Santé au Travail vient de construire un
accueil santé-travail collectif en collaboration avec l’ADMR :
Le rendez-vous collectif de santé au travail pour les aides à domicile de l’ADMR,
« Prendre soin de soi pour prendre soin
des autres ».
La direction de l’ADMR
de l’Eure nous parle
de cette action...
Comment avez-vous abordé la
construction de ce dispositif spécifique
de surveillance de l’état de santé des
aides à domicile de votre structure ?
AMI Santé au Travail a pris l’initiative de
nous inviter aux réunions de travail et de
concertation autour des rendez-santé.
Très naturellement, nous avons répondu
présents, conscients et volontaires
pour travailler et améliorer le suivi de
la santé et les conditions de travail de
nos personnels d’intervention. C’est
également tout naturellement que nous
avons mis nos personnels et locaux à
disposition. L’aboutissement de ce dispositif devait répondre au plus près aux
besoins de nos intervenantes de terrain
et il était donc très attendu par tous.
Quel était l’objectif poursuivi ?
Le métier de l’aide à domicile est un vrai
métier qui requiert des moyens d’accompagnement qui n’ont pas toujours
été activés. Les risques psycho-sociaux
et les troubles musculo-squelettiques
sont réels et importants. Ainsi, pouvoir
échanger avec le service de santé au
travail et participer à l’élaboration du
questionnaire santé, mieux connaître les
dispositifs possibles d’accompagnement
des personnels, permet d’améliorer
les conditions de travail et d’enrayer
ou, à défaut, de diminuer les risques
professionnels pour les intervenantes
de terrain. Il s’agit également de la
reconnaissance de leur métier et des
salariées elles-mêmes.
Quelles sont vos attentes pour vos
salariées ?
Avoir un interlocuteur professionnel
pour répondre à de vrais problèmes de
santé en émergence dans notre secteur
d’activité. Avoir un soutien médical
pour certaines d’entre elles. Leur offrir
l’opportunité d’échanger et d’être
accompagnées quel que soit le problème
de santé rencontré avec un professionnel de la santé au travail. C’est aussi
optimiser le maintien dans l’emploi et
donc repousser autant que possible et
avec cohérence l’échéance d’une incapacité et/ou d’une invalidité. Le médecin
du travail est le recours pour toutes
difficultés réelles de santé. Lui confier
nos personnels, c’est agir au mieux des
L'ACCUEIL SANTÉ-TRAVAIL COLLECTIF
Dans un secteur
à sinistralité
préoccupante
Co-construction
d’une prise en
charge innovante
Davantage d’efficience
en santé au travail
auprès de publics
particulièrement fragiles
intérêts du salarié. Il est l’acteur majeur
dans la prise en compte de la santé du
salarié pour toute entreprise.
problématiques, ce type de rendez-vous
ne peut que nous apporter du plus dans
notre quotidien de travail.
En quoi une telle co-construction
change votre regard sur votre service
de santé au travail ?
Il s’agit de créer un partenariat
de confiance entre médecins et
employeurs, afin de rendre plus pertinentes encore nos actions conjuguées
autour du salarié en difficulté de santé ;
plus de communication entre nos
services pour mieux appréhender les
difficultés des uns et des autres, sans
jugement, par une réponse concrète et
cohérente pour chaque situation.
En quoi les conseils délivrés peuventils vous aider dans votre travail au
quotidien ?
Y. Lagram : nous avons beaucoup
parlé des gestes et postures. C’est
important pour nous qui sommes
amenées à manipuler des gens de forte
corpulence.
Et quels sont les impacts d’après
vous vis-à-vis des bénéficiaires
auprès desquels les aides à domicile
interviennent ?
L’impact peut se traduire par la qualité
du service rendu par la salariée. Si ellemême maîtrise sa santé, sait qu’elle a
des recours en cas de difficulté, toute
son attention durant l’acte rendu à l’usager sera tournée vers lui avec précision
et objectivité. Elle sera le relais et la
sauvegarde du bon maintien à domicile
de l’usager.
Deux aides à domicile,
Yasmina Lagram et
Céline Lesec’h témoignent
également
Avez-vous apprécié le fait d’être
associées à la construction de cette
action aux côtés de votre Direction et du
Service de Santé au Travail ?
C. Lesec'h : à la toute première réunion,
nous nous sommes demandées ce que
l’on attendait de nous, beaucoup de
questions nous ont été posées, nous
avons eu peur de perdre notre temps et
de ne rien obtenir en retour.
Y. Lagram : la première fois, je me suis
demandée où ça allait nous mener, si
cela allait nous apporter quelque chose
mais nous avons été bien impliquées ;
l’équipe a été attentive à notre ressenti
sur le terrain. C’était intéressant
d’échanger sur notre travail.
Ce rendez-vous collectif santé-travail
répond-il à vos attentes ?
C. Lesec'h : nous avons constaté
l’ampleur du travail réalisé par l’équipe
pluridisciplinaire. Nos réalités de travail
ont été bien évaluées.
Y. Lagram : bien que nos formations
internes soient déjà bien faites et que
notre entreprise prenne en compte nos
Avant ce rendez-vous, connaissiezvous les autres professionnels de AMI
Santé au Travail à part les Médecins du
travail ?
C. Lesec'h : non, pas vraiment ; nous
avons découvert l’apport réel du travail
en groupe. Nous avons rencontré des
gens formidables qui savent travailler
ensemble et sérieusement ! Un rapport
de confiance s’est installé. Vous savez,
nous allons toujours vite dans notre
métier. Nous étions sur la même longueur d’ondes avec le groupe AMI Santé
au Travail. On peut arriver parfois sur
des lieux où une personne est décédée.
C’est difficile à surmonter. Le Service de
Santé au Travail peut nous épauler dans
ce type de situation traumatisante grâce
à une prise en charge psychologique.
C’est une offre complémentaire à ce que
met déjà en place notre encadrement.
Y. Lagram : c’était une découverte ;
je ne savais pas que ces différents
métiers existaient et se coordonnaient.
L’équipe AMI Santé au Travail est là
pour nous. C’est important à savoir !
Un tel rendez-vous vous aide-t-il à vous
sentir davantage acteur de votre propre
santé et sécurité au travail ?
C. Lesec'h : oui, c’est un plus pour
notre santé ; on se sent épaulé. C’est
un réconfort et par ricochet cela
bénéficie à notre entreprise.
Y. Lagram : la documentation qui nous
a été remise est fort utile. J’ai toujours
sous le coude deux petits livres avec
des trucs et astuces notamment.
J’espère vraiment que ces rendez-vous
vont se poursuivre.
En avez-vous parlé à vos autres
collègues ?
C. Lesec'h : nous avons peu l’occasion de
nous rencontrer entre collègues mais je
n’hésiterais pas à le faire si possible.
Y. Lagram : j’ai effectivement fait part
du côté très positif de cette action
à des collègues à l’occasion d’une
rencontre mensuelle animée par notre
responsable.
(*)
± 9 000 dont
50 % âgés de
+ 45 ans
(**)
302 employeurs
(***)
Composition de l’équipe
pluridisciplinaire :
- Nathalie Bekkaye,
conseillère en prévention des risques
professionnels
- Roselyne Faict,
secrétaire médicale et
documentaliste
- Dr Félicette Fruit,
médecin du travail
- Dr Sylvie Leroux,
médecin du travail,
pilote du groupe
- Rachel Navarre,
infirmière en santé
au travail
Prenez connaissance
dans le dépliant
joint ou sur
www.sameth27.com
des informations
utiles concernant
le SAMETH 27,
notre partenaire
pour le maintien
dans l’emploi sur
l’ensemble du
département.
> Cf. également
Coups d’œil n°6
PREMIERS RETOURS SUR…
Le module d’accompagnement à la prévention de la pénibilité
Dans le cadre de sa mission de conseil,
AMI Santé au Travail vous accompagne
dans vos obligations à travers deux modules de sensibilisation et notamment le
module de prévention de la pénibilité (cf.
présentation dans Coups d’œil n°7).
Trois entreprises ont participé en décembre 2013 au lancement des sessions
animées par des conseillers en prévention des risques professionnels.
Anissa Boudali, responsable hygiène
sécurité environnement chez Intertek, à
Heudebouville (+/- 200 salariés ; domaine
d’activités : analyses, essais & inspections techniques).
Corinne Azaïs, secrétaire-comptable chez
Trans 2000 à Evreux (+/- 40 salariés ;
transport routier de fret de proximité).
Sophie Jehenne et Jocelyne Isaac, respectivement secrétaire-chauffeur poids
lourds et secrétaire-comptable aux Ets
Jehenne de St-Elier (+/- 10 salariés ;
traitement et revêtement des métaux).
Ci-après leurs commentaires à chaud :
Avant de bénéficier de cet accompagnement, qu’évoquait le thème de la
pénibilité pour votre entreprise ?
A. Boudali : le thème de la pénibilité
est pour nous une voie complémentaire
pour évaluer et prévenir les risques
professionnels.
S. Jehenne, J. Isaac et C. Azaïs : nous
percevions cela comme une obligation
règlementaire supplémentaire à charge
des employeurs alors que nous sommes
déjà très occupés.
Les messages délivrés pendant la
sensibilisation ont modifié votre
première approche à cet égard ?
S. Jehenne : oui, car j’ai ainsi pu prendre
le recul nécessaire.
C. Azaïs : nous constatons bien que nos
chauffeurs ont des problèmes cardiovasculaires en relation avec leur activité
professionnelle ; il est important de voir
tout ce que nous pouvons envisager
pour prévenir ces risques.
Connaissiez-vous déjà votre service
de santé au travail sous cet angle du
conseil, de l’accompagnement ?
A. Boudali : pas spécialement ; l’interlocuteur était pour nous le médecin
dans le cadre des visites médicales
principalement.
INSCRIVEZVOUS !
SENSIBILISATIONS
D.U.E.R.
Au-delà d'un document
obligatoire, le Document
Unique d'Évaluation des
Risques professionnels
permet à l'entreprise de
s'engager efficacement
dans une dynamique
de prévention et de la
pérenniser en trois
étapes essentielles :
1. Identification
des risques
2. Evaluation
3. Propositions
d’actions
de prévention
S. Jehenne, J. Isaac et C. Azaïs : nous
savons maintenant que nous pouvons
disposer d’appuis complémentaires.
C’est enrichissant. Par le passé, nous
n’aurions pas eu le réflexe de contacter
notre service de santé au travail sur ce
type de sujet.
entreprises présentes était très intéressants. On apprend des cas de chacun.
S. Jehenne, J. Isaac et C. Azaïs : le fait
que l’entreprise Intertek avait déjà bien
avancé sur ses fiches de prévention des
expositions a été un facteur encourageant supplémentaire.
Qu’avez-vous pensé du module de
sensibilisation qui vous a été proposé ?
A. Boudali : j’ai beau être en charge des
questions HSE au sein de l’entreprise,
il est bon de se poser des questions sur
ses pratiques. J’ai pu réinterroger ma
méthodologie et apporter des précisions
à ma réflexion.
S. Jehenne : l’accompagnement a été
bien construit ; les conseillères en
prévention des risques professionnels,
Stéphanie Lenormand et Audrey Guiho,
se sont montrées à notre écoute et
disponibles.
Que pensez-vous du portail internet
pénibilité ?
A. Boudali : c’est un gain de temps
indéniable.
S. Jehenne, J. Isaac et C. Azaïs : cela
permet d’adresser directement les
fiches règlementaires au service de
santé au travail ; avant de venir à la
sensibilisation, nous ne savions pas que
la transmission était obligatoire.
Le recommanderiez-vous à d’autres
entreprises ?
Réponse unanime des trois entreprises
représentées : tout à fait, car cet
accompagnement nous a fait gagner en
temps et en efficacité.
A. Boudali précise d’ailleurs l’avoir déjà
fait à l’attention d’une collègue HSE.
L’approche, basée sur des cas concrets,
vous aide-t-elle ?
C. Azaïs : oui, vraiment et le retour
d’expérience, l’échange avec les autres
Après avoir bénéficié de cet accompagnement, vous sentez-vous mieux
“outillées” sur le sujet ?
Unanimes : la partie théorique
développée par AMI Santé au Travail
était très claire. Le guide pratique très
bien illustré qui nous a été remis a servi
à éclairer les étapes et les critères
pour nos entreprises. Nous allons le
conserver et nous en resservir. Et si
nous avons d’autres questions, nous
savons que nous pouvons revenir vers
nos interlocutrices.
Votre Association peut
vous aider dans ces
étapes grâce à un
accompagnement
méthodologique :
> Évreux : 10 mars
> Vernon : 17 mars
> Verneuil-sur-Avre :
2 juin
> Pont-Audemer :
3 juin
SENSIBILISATIONS
“PÉNIBILITÉ“
Dans le prolongement
de la démarche du
D.U.E.R, cet autre
module d'accompagnement global porte
sur la pénibilité et
notamment les Fiches
de Prévention des
Expositions à certains
facteurs de risques
professionnels.
Une aide méthodologique et des outils pratiques sont proposés.
> Pont-Audemer :
18 février
> Évreux : 13 mars
> Vernon : 8 avril
> Pont-Saint-Pierre :
17 avril
> Evreux : 20 mai
COUPS D’ŒIL
Le bulletin d’informations de votre Association de Santé au Travail
Ami Santé au Travail 28 bis, rue Jacquard BP 3526 27035 Évreux Cedex 02 32 28 70 30
Directeur de la publication : Jack Lapeyre
Rédaction : Thierry Bonnefond, Céline Delamaide-Mézière. Ont contribué à l’élaboration de ce
numéro les entreprises : ADMR (S. Grivot, A. Platteeuw-Cuvelier, Y. Lagram et C. Lesec’h),
Carrefour (C. Louvet), Intertek (A. Boudali), Jehenne (S. Jehenne et J. Isaac) et Trans 2000 (C. Azaïs) ;
ainsi que : Dr Bogdan Covtun, Dr Blandine Devaux, Dr Félicette Fruit, Dr Sylvie Leroux, Rachel Navarre,
Audrey Guiho et Stéphanie Lenormand.
Photos : © Kristian Sekulic, Yuri Arcurs- iStockphoto.com ; AMI Santé au Travail.
Design graphique et réalisation : LCG Concepts
Evreux - 02 32 33 10 90
Impression : Kapp Graphic - Évreux (Papier PEFC) / Tirage : 8 250 exemplaires / Dépôt légal : à parution.
Pour toute question
et/ou réservation :
sensibilisations@
ami-sante.fr