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1. «Soleil Noir»
Jean-Luc Moulène, 2008
Vidéo, 2’26’’
© Courtesy de l’artiste
Filmé au téléphone portable, puis retravaillé par l’artiste, ce court film
montre le soleil comme une figure noire, entre éclipse permanente et
mauvais présage. Comme souvent chez l’artiste, cette image est une
investigation sur les signes qui invite à un jeu de pistes conceptuel et
formel, à la recherche de motifs mystérieux au coeur du réel.
2. «Feuillage»
Jean Amblard
Encre de Chine sur papier, 50 x 65 cm
© Musée d’Art et d’Histoire de Saint-Denis
Issu d’un «réalisme socialiste» à la française, Jean Amblard a réalisé des peintures politiques aussi bien que des fresques naturalistes,
dont ce dessin d’une forêt vaguement inquiétante pourrait être une
ébauche.
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3. «La Voix de la forêt»
Toyen, 1934
Huile sur toile, 100 x 72,5 cm
© Musée d’Art et d’Histoire de Saint-Denis
Cette peinture de Toyen, immense artiste surréaliste tchèque liée au
surréalisme, fut offerte à Paul Éluard. Dans les prémisses de la seconde
guerre mondiale, La Voix de la Foret elle fait peut-être signe d’un avenir
sombre et inconnu.
4. «Container 1» (de la série ‘Le Détroit’)
Yto Barrada, 2003
Tirage color print, 62 x 62 x 2,5 cm
© Collection Départementale de la Seine Saint-Denis
Cette photographie a priori abstraite représente le détail de l’intérieur
d’un cargo, dont la coque percée laisse entrevoir le ciel. Le bateau en
question est de ceux qui assurent le passage des immigrés clandestins
entre le Nord et le Sud de la Méditerrannée, donnant un sens politique
à cette image.
5. Sans titre (issu du recueil de poèmes «Le Phénix» de Paul
Eluard)
Valentine Hugo, 1952
Dessin, impression en noir et blanc, 27,5 x 19 cm
© Musée d’Art et d’Histoire de Saint-Denis, ADAGP
Ce dessin illustre le recueil de poèmes Le Phénix de Paul Éluard. L’ambivalence de cette figure, renaissant de ses cendres, vient ici désigner
que tout commencement surgit d’une fin.
6. «L’Aurore»
F. W. Murnau, 1927
Vidéo, 95’
Le maître du cinéma expressionniste allemand livre une narration
sombre et fiévreuse sur une histoire d’amour et de meurtre, se déroulant du soir jusqu’aux premiers rayons de soleil, qui alterne avec brio les
moments d’angoisse, d’euphorie et de drames, sur fonds de mauvais
augure naturaliste.