Le leasing de biens d`équipement:
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Le leasing de biens d`équipement:
Fiche technique Le leasing de biens d’équipement: une alternative au crédit d’investissement Vous voulez acquérir une nouvelle machine de chantier, des ordinateurs performants ou encore des équipements de production de la dernière génération sans entamer vos fonds propres? C’est possible, grâce au leasing de biens d’équipement. Avec cette formule, la Banque Cantonale Genevoise (BCGE) met à la disposition du preneur de leasing un objet moyennant une redevance mensuelle, similaire à un loyer, pendant une durée déterminée. Les créateurs savent que les fonds propres sont l’un des facteurs déterminants du succès de leur entreprise: il faut gérer leur rareté. D’un côté, les progrès technologiques sont extrêmement rapides, l’entreprise ne peut pas se permettre de servir sa clientèle avec des outils dépassés, elle doit investir; de l’autre, il faut composer avec des fonds propres limités et une trésorerie en bonne partie absorbée par la croissance. Le leasing des biens d’équipement permet de résoudre ce dilemme. Tout comme une personne qui choisit d’être locataire de l’appartement qu’elle utilise tous les jours, l’entrepreneur peut être locataire de la machine dont il a besoin quotidiennement. Il paye alors une redevance mensuelle fixe, similaire à un loyer pendant un temps déterminé. Pendant la durée du leasing, l’objet doit souvent être quasiment entièrement amorti, cet amortissement constitue d’ailleurs l’essentiel du coût de la mensualité payée. A la fin du contrat, la valeur résiduelle contractuelle atteint généralement entre 0,5% ou 2% de la valeur d’achat. Dans certaines banques, les leasing de biens d’équipement sont octroyés dès CHF 5000, d’autres n’entrent en matière qu’à partir de CHF 50 000. Une grande diversité d’outils de production peut être achetée par ce moyen: véhicules utilitaires, équipements de garage, portiques de lavage, matériel de chantier, élévateurs, grues, machines de production, machines d’imprimerie, appareils médicaux et de laboratoire, matériel informatique, matériel de télécommunication. Toutes les banques n’accordent pas de leasing de biens d’équipement aux entreprises qui démarrent, certaines exigent un minimum de trois ans d’expérience. Toutefois, à Genève, les start-up qui ont obtenu une garantie de la Fondation d’aide aux entreprises, la FAE, peuvent en demander à la BCGE. Tout comme pour les crédits classiques, le coût du leasing dépend de l’analyse du risque et donc de la solidité de l’entreprise. Les créanciers évaluent la fiabilité des locataires et proposent des taux d’intérêt en fonction de cette estimation. Le taux dépend aussi du type d’objet, de la durée et du montant à financer. Cinq conseils 1. Utiliser le leasing pour les objets les plus facilement revendables sur le marché 2. Utiliser le leasing pour les objets qui se déprécient le moins avec le temps 3. Attention à ne s’engager que pour des mensualités supportables pour l’entreprise 4. Calculer le taux réel demandé 5. S’assurer des conditions en vigueur en cas de remboursements anticipés Sept avantages 1. 2. 3. 4. Préservation des fonds propres Préservation partielle de la capacité d’endettement Préservation des liquidités Redevances mensuelles fiscalement déductibles dans les limites définies par l’administration 5. Capacité de rester à la pointe de la technologie 6. Réduction du risque de taux grâce aux taux d’intérêt fixes 7. Récupération de la TVA associée au leasing pour les sociétés qui y sont assujetties Les conseils de l’experte Béatrice Favre est une pionnière du leasing des biens d’équipement. Grâce à elle, la BCGE a été la première des banques cantonales à proposer ce service à la clientèle. Elle nous fait part de ses recommandations: «Ne vous basez pas uniquement sur le taux annoncé par votre créancier. Analysez l’ensemble des éléments du contrat. En effet, il n’existe pas une définition unique des taux. Certains parlent de coefficient, d’autre de taux nominal, de taux annuel effectif global ou simplement de taux d’intérêt. Chaque établissement a sa méthode de calcul. Il faut aussi tenir compte des frais administratifs et des éventuelles cautions à apporter. Avec un taux d’intérêt apparemment plus faible, le client peut se retrouver avec des mensualités plus élevées.» Olivier Schaerrer Béatrice Favre Créateurs No 5 27