Erwachsene FRANZ - Deutsches Historisches Museum

Deutsches
Historisches
Museum
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Visites guidées pour les groupes
Le Musée d’Histoire allemande propose au public une large offre de visites guidées
en français. Les participants peuvent ainsi découvrir de diverses manières les
collections permanentes du musée :
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par un tour complet de l’exposition : L’Histoire allemande en images et en
témoignages (90 minutes)
par une visite générale axée sur le thème des relations franco-allemandes à
travers l’Histoire (90 minutes)
par période spécifique (60 minutes)
d’autres visites thématiques sont possibles à la demande
Visites guidées de groupes :
max. 30 participants par groupe,
frais de réservation et de visite : 75 euros
+ entrée 8 euros par personnes, tarif réduit 4 euros
Réservation et information :
E-mail : [email protected]
Fax :
030 20 30 4 - 759
Téléphone : 030 20 30 4 – 751
du lundi au vendredi 9 h-16 h
1) Visite générale : L’Histoire allemande en images et en témoignages
L’espace d’exposition s’étend sur deux étages du Zeughaus. 8000 objets d’une
valeur historique unique, sélectionnés dans les collections du Musée d’histoire
allemande, présentent un panorama vivant et intelligible du passé sur 8000 m²
d’exposition.
Le tour guidé conduit le visiteur à travers 2000 ans d’histoire allemande replacée
dans un contexte européen, qui rend compte des multiples formes d’échange et
d’interrelations politiques, culturelles et historiques avec les États voisins.
L’étage supérieur présente l’histoire allemande du 1er siècle av.-J.C. à la fin de la
Première Guerre mondiale. Le rez-de-chaussée décrit la République de Weimar, le
National-socialisme, l’après-guerre ainsi que l’histoire des deux États allemands de
1949 jusqu’à la Réunification en 1990 suivie du retrait des Alliés en 1994.
2) Visite générale : Les relations franco-allemandes de Charlemagne à la
Communauté européenne
Cette visite propose au public francophone de mieux comprendre le pays voisin à
travers trois périodes principales : du Moyen Âge au Premier Empire ; de la
Révolution française à la Première guerre mondiale ; l’Allemagne et la France au XXe
siècle.
D’abord, les visiteurs découvriront les grands personnages qui ont marqué cette
histoire commune, de Charlemagne à Napoléon Bonaparte.
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Historisches
Museum
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Ils seront emmenés ensuite sur les traces de la rivalité franco-allemande de 1789 à
1918. Cette période, qui voit naître la notion d’« ennemi héréditaire », est marquée
par de nombreux conflits entre les deux pays. Ils parcourront à travers les riches
collections du musée la Révolution française et ses conséquences en Allemagne ; les
mouvements révolutionnaires de 1848 ; la guerre franco-allemande (1870-1871),
pour terminer par la Première Guerre mondiale.
Enfin, du traité de Versailles (1919) au traité de l’Élysée (1963), les relations francoallemandes ont fortement évolué au cours du XXe siècle. Les prémices de la
réconciliation franco-allemande se feront sentir dès 1951 avec la création de la
Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA), première pierre de la
construction européenne. La visite s’achèvera avec la signature d’un traité de
coopération, le 22 janvier 1963, entre le général de Gaulle et Konrad Adenauer,
aboutissement d’un rapprochement amorcé cinq ans auparavant.
3) Visites thématiques par période
1. De l’époque romaine à la guerre de Trente ans
La visite commence au 1er siècle avant J-C., époque à laquelle les Romains, les Celtes
et les Germains occupaient le territoire de l’Allemagne actuelle.
Avec le Sacre de Charlemagne, l’Empire romain passe aux mains des Francs.
Plusieurs illustrations attestent de la position dominante en Europe du Saint-Empire
romain germanique. Des témoignages de la culture quotidienne, ainsi que des
œuvres originales de l’art médiéval montrent l’importance de la religion au Moyen
Âge tandis que des armures, épées et cottes de mailles illustrent la vie des
chevaliers.
Avec la doctrine de Luther au 16e siècle, la Réforme de l’Église provoque un
bouleversement au sein de l’Empire. De même, les découvertes du Nouveau Monde
modifient la perception de notre Terre. La paix d’Augsbourg en 1555 met un terme
aux guerres de religion et favorise le développement des villes et des activités
culturelles.
Mais l’Empire allemand connaît à nouveau une période noire en 1618 lorsqu’éclate
la Guerre de Trente ans, illustrée par les armes et armures des collections du
Zeughaus. D’autres puissances européennes prennent part au conflit et les portraits
du Général Piccolomini et du Cardinal Richelieu le confortent. Le traité de Westphalie
en 1648 permet l’émergence d’un nouvel ordre européen pendant plus d’un demisiècle.
2. Absolutisme et Lumières
À l’issue de la Guerre de Trente ans, plusieurs dynasties se disputent l’hégémonie
de l’Europe, en particulier les rois français et les Habsbourg d’Autriche. Le portrait
du roi Louis XIV illustre ce modèle de monarque absolu à l’échelle européenne. Les
princes allemands cependant n’obtiennent qu’une souveraineté limitée, dans
laquelle l´absolutisme est plus restreint.
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Historisches
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Une tente turque originale et des peintures relatent le Siège de Vienne de 1683. Par
ailleurs, à l’aide de l’uniforme de Frédéric II, l’exposition montre l’essor de la grande
puissance prusse, prête à concurrencer l’Empire des Habsbourg. Enfin, les écrits,
tableaux et bustes des principaux représentants des Lumières, tels Voltaire,
Rousseau, Kant, Mendelssohn
incarnent ce grand mouvement européen qui
inspirera de nombreux souverains.
3. De la Révolution française à la Première Guerre mondiale
Les répercussions de la Révolution française se font rapidement sentir en Europe et
donnent lieu à des guerres qui provoqueront la disparition du Saint-Empire
germanique en 1806. Sous Napoléon, le pouvoir de la France s’étend sur une grande
partie de l’Europe centrale.
Après le Congrès de Vienne, le rétablissement d’un ordre de paix permet la
naissance de l’industrialisation, matérialisée par les machines à vapeur et une
maquette de chemin de fer alors que la présence d’un métier à tisser évoque
l’apparition de nouveaux problèmes sociaux.
La répression des mouvements démocratiques, libéraux et nationalistes provoque
les révolutions de 1848/1849. Le musée détient l’exemplaire original de la
Constitution avortée de 1849 par la première assemblée nationale allemande. Des
représentations de 1871, tel un rideau qui relate la Proclamation du IIe Reich à
Versailles dépeignent l’ambiance patriotique de la jeune nation allemande. De
même, un portrait de Guillaume Ier, roi de Prusse et un uniforme d’Otto Von
Bismarck, Premier Chancelier fédéral présentent les protagonistes du nouvel Empire
allemand. Plus tard, des tensions apparaîtront entre le chancelier et le nouveau
souverain Guillaume II, qui partage une autre vision de la politique extérieure.
Une automobile « Maurer Union » montre l’industrialisation en pleine expansion
alors que le mouvement des ouvriers s’intensifie. L’œuvre La Grève de Robert
Koehlers (1886) souligne les relations précaires entre les travailleurs et les
employeurs. Enfin, des fusils, bombes et casques à pointe percés de balles
témoignent de la brutalité de la Première Guerre mondiale, qui éclate dans un climat
politique et social défavorable.
4. La République de Weimar et le IIIe Reich
À la suite de bouleversements révolutionnaires consécutifs à la Première Guerre
mondiale, l’Empire allemand disparaît en 1918 au profit d’une démocratie
parlementaire. La jeune République de Weimar doit faire face aux nombreuses
protestations suite aux conditions de paix désavantageuses imposées par le Traité
de Versailles, qui augmentent la faim et la misère du peuple allemand. L’occupation
de la Ruhr par les troupes françaises fait l’objet de caricatures et un impressionnant
tas de billets de banque, suite à l’hyperinflation de 1923, témoignent des crises
politiques et sociales de la jeune République.
À partir de 1924, une brève phase de stabilité permet le redressement de
l’économie et certaines formes artistiques et culturelles connaissent leur apogée.
Mais les affiches électorales, un uniforme de la SA (Sturmabteilung) ainsi que des
photographies des manifestations du national-socialisme illustrent l’échec de la
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Historisches
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première république allemande. Ainsi, des articles de presse et des textes de loi de
1933 et 1934 montrent comment le régime national-socialiste depuis la prise de
pouvoir en janvier 1933 a renversé les instances fondamentales de la République de
Weimar pour instaurer un régime dictatorial.
En outre, des affiches publicitaires pour la jeunesse hitlérienne, une étagère des
livres condamnés par le parti ainsi qu’une affiche reprenant les lois raciales de
Nüremberg renvoient à l’idéologie nationale-socialiste qui poursuit une politique
d’exclusion, de terreur et de persécution.
Avec l’éclatement de la Première Guerre mondiale lors de l’attaque de la Pologne en
Septembre 1939, puis l’invasion de l’Union soviétique en été 1941, la radicalisation
de la politique de privation des droits et d’extermination à l’encontre des Juifs,
Tsiganes, Roms ainsi que d’autres catégories de population s’intensifie. Une
maquette de l’artiste polonais Mieczyslaw Stobierski représente le camp
d’extermination d’Auschwitz-Birkenau et illustre les moyens industriels mis en
œuvre par les nationaux-socialistes pour commettre ce massacre. Un restant de
bombes ainsi qu’un canon de défense anti-aérienne rappellent les attaques
aériennes des Alliés, qui ont laissé des traces profondes en Allemagne. Enfin,
l’exposition aborde également les multiple tentatives des mouvements de résistance
visant à renverser le gouvernement national-socialiste.
5. L’Allemagne divisée et la réunification
Des vues aériennes de l’État allemand détruit, des cartes de rationnement ainsi que
des règlements pour lutter contre les épidémies dépeignent la vie quotidienne de
l`’Allemagne à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Plus loin, des photos et des
documents de la conférence de Postdam de 1945 exposent les projets des Alliés
victorieux. Une voiture d’une famille en fuite rappelle l’histoire des réfugiés et
expulsés allemands. Ou encore, un cliché du pont aérien de 1948 pendant le blocus
de Berlin souligne l’échec de la coopération entre l’Union soviétique et les trois
puissances de l’Est.
Grâce à la loi fondamentale de la République fédérale et la Constitution de la RDA,
la création des deux États allemands en 1949 ainsi que leurs divergences
apparaissent clairement. Après un aperçu de la Guerre froide, du réarmement
militaire et de la formation de l’Armée nationale populaire, le visiteur se rend
compte de l’état des relations entre les deux États. Des extraits de films sur la
République fédérale allemande (RFA) et la République démocratique allemande
(RDA) montrent la construction du Mur en 1961, qui deviendra infranchissable pour
tous les citoyens allemands.
Dans les années 1970, les grandes puissances initient toutefois un processus de
détente comme l’atteste un exemplaire d’un traité en 1972. Des morceaux du Mur
de Berlin, des affiches de protestation de 1989 ainsi que des extraits d’émissions
informatives comme le Tagesschau ou l’Aktuelle Kamera informent sur le processus
de réunification des deux États. La visite se termine par l’adhésion de la RDA à la
République fédérale allemande en 1990, suivie par le retrait des Alliés de Berlin en
1994.
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