Méthodes d`enseignement

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Méthodes d`enseignement
Méthodes d’enseignement
Introduction
On apprend en imitant, en créant, en explorant, en expérimentant, en
s’exerçant, etc. Ces diverses manières d’apprendre (et d’enseigner)
constituent les fiches de cette partie. La catégorisation reprise pour ces
fiches vient de Dieudonné Leclercq et Marianne Poumay (le contenu des
fiches s’inspire de leur article référencé en bibliographie). Leur modèle des 8
événements d’enseignement/apprentissage permet de tirer le meilleur
profit de trois conceptions différentes de l’apprentissage. L’enseignant n’est
pas forcé de choisir une seule de ces méthodes. En effet, plusieurs de ces 8
évènements d’apprentissage peuvent se combiner au sein d’une même
séquence de cours.
Cependant, puisque ces méthodes sont issues de conceptions différentes, elles ne favorisent pas toutes les
mêmes types d’apprentissages. Le tableau ci-dessous relève quelques concepts-clés pour les trois modèles.
Modèle transmissif
Conditionnement
Conception de
l’apprentissage
 Encyclopédisme
 Linéaire, tout s’enchaine
 Découpé en petites unités
 Vérification de l’acquisition (via des
exercices) avant de passer à la suite
Rôle de
l’apprenant
 Écoute, redit, répond
aux questions
 Mémorise à la maison
 Effectue
 Reproduit
 S’exerce
Objet
Evénements
issus de ce
modèle
(Socio-)constructivisme
 Apprentissage en spirale : perception,
intuition, formalisation
 Restructuration de ses connaissances
(notamment par confrontation avec les
conceptions des autres)
 À partir de situation complexes
 Perçoit, cherche, (re)structure
 Réalise et intègre des procédures
 Identifie les situations dans lesquelles il
doit utiliser les ressources intégrées
Savoirs
Savoirs et savoir-faire
Savoirs, savoir-faire et Compétences
Transmission/réception
Modélisation/Imitation
Guidage/Exercices
Documentation/Exploration
Env. réactif/Expérimentation
Valorisation/Création
Co-réflexion/Métacognition
Les choix de méthodes s’opèrent dès lors en fonction des objectifs du cours et de l’épreuve d’évaluation à
laquelle préparer l’étudiant. Bien entendu, ils sont également fonction des contraintes (matériel, locaux,
temps, etc.) et des préférences des enseignants.
Il s’agit en fin de compte pour chaque enseignant de concevoir des séquences de cours qui articulent de
manière cohérente et logique plusieurs de ces événements, permettant ainsi d’activer les 8 clés identifiées en
introduction de ce fichier.
1 - SENS ET VALEUR
5 - ETRE ACTIF
2 - S’ESTIMER CAPABLE
6 - REPRESENTATIONS
3 - AVOIR PRISE
7 - AVEC LES AUTRES
4 - METACOGNITION
8 - RYTHME/MANIÈRE
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Transmission/réception
 transmettre des informations : un boulot complexe
Le focus est ici mis sur l’enseignant : c’est lui qui a la charge de la transmission d’informations. Il n’en est pas
pour autant le producteur ou l’émetteur. Par exemple, il peut présenter des vidéos ou un ouvrage qui vient de
paraitre. Les tâches de l’enseignant qui utilise cette méthode consistent à :
 Choisir les informations à transmettre (ce qui nécessite la consultation de sources pertinentes et fiables)
 Adapter l’information au public (présenter, introduire, reformuler, analyser, synthétiser, etc.)
 Illustrer par des exemples
Pour des infos sur la construction
 Utiliser les médias les plus adaptés au contenu à transmettre, à
d’un powerpoint, consulter la
la fois au niveau
o des supports : document, affiche, tableau noir, powerpoint,
fiche technique ad hoc.
audio-visuel, visite, observation dans un cadre
professionnel, etc.
o et des formes de présentation : graphique, schéma,
Pour vérifier la compréhension des
tableau, texte, image, son, vidéo, etc.
étudiants, certains utilisent des boitiers
 Structurer l’exposé (titres, mots-liens, synthèses
partielles)
de vote électroniques (QCM posée à
 Animer la présentation, la rendre vivante et attrayante :
l’auditoire, affichage des réponses des
réussir l’accroche (question choc, image humoristique,
étudiants sur écran) ; une version
métaphore, etc.) et maintenir l’attention (modulations
moins coûteuse peut être utilisée :
de la voix, regard, posture corps, déplacements)
chacun reçoit 3 papiers de couleurs
 Vérifier la compréhension en posant des questions aux
différentes - au signal, chacun lève le
étudiants
papier correspondant à la réponse
 Rendre des explications complémentaires si nécessaire
(idéalement, sous d’autres formes)
choisie – l’enseignant obtient en un
coup d’œil un feedback global et peut
ajuster la suite si nécessaire.
Avantages et limites
Parmi les principaux avantages, on relève
 La quantité de contenus qui peuvent être passés
en revue en un faible laps de temps.
 La possibilité d’axer la transmission sur
différents niveaux d’abstractions (description,
procédure,
raisonnement,
démonstrations
mathématiques).
En voici cependant les limites :
 Ce n’est pas parce que l’étudiant reçoit des
informations qu’il les comprend, les intègre et sait
les utiliser  Pour favoriser un réel apprentissage,
cette modalité gagne à être combinée avec d’autres
qui permettront de diminuer ces inconvénients-ci.
 Il est nécessaire, pour que la modalité fonctionne
efficacement, d’intéresser les étudiants, de susciter
un questionnement auquel la transmission
d’informations pourra apporter des réponses.
 quelques exemples













Raconter la guerre de 100 ans
Comparer les points de vue du déterminisme
et de l’actionnisme
Reproduire une expérience en physique
Commenter une angiographie
Accueillir un témoin (professionnel ou publiccible)
Faire respirer un échantillon d’une substance
(mal)odorante
Emmener en visite au musée d’art moderne
Faire lire un article de presse
Faire écouter le son d’une échographie
Présenter une collection de Haute Couture
Faire toucher des matières (ex : tissus)
Faire soupeser des matériaux
…
 quelques suggestions pour mettre en œuvre les 8 clés
Lier les contenus à leur utilisation
dans la vie professionnelle.
ou/et
Préciser l’intérêt de voir/étudier
ces contenus, spécifier leur apport
pour l’étudiant.
…
Utiliser un vocabulaire adapté au
niveau des étudiants.
S’assurer que les étudiants possèdent
les prérequis nécessaires pour
aborder une nouvelle matière.
L’étudiant peut, tour à tour,
écouter, noter, sentir, toucher,
observer, imaginer, mais aussi
s’interroger, répondre,
questionner, etc.  varier les
activités de l’apprenant
Par exemple, pour débuter un
cours sur l’anatomie du cœur,
inviter l’étudiant à schématiser un
cœur ; puis, en fin de cours, à
confronter son schéma au contenu
travaillé.
…
1 - SENS ET VALEUR
5 - ETRE ACTIF
2 - S’ESTIMER CAPABLE
6 - REPRESENTATIONS
3 - AVOIR PRISE
7 - AVEC LES AUTRES
4 - METACOGNITION
8 - RYTHME/MANIÈRE
Permettre à l’étudiant d’accéder
aux ressources en dehors des
séances de cours (e-Learning par
exemple) ; de choisir une partie
des contenus ; de poser des
questions en classe, etc.
Travailler avec les étudiants sur
les démarches qu’ils vont mettre
en œuvre pour intégrer les
contenus (faire part de son
expérience ; échanger sur les
habitudes, etc.).
Cette clé est difficile à activer dans la
transmission. Toutefois, si l’enseignant
incite les étudiants à poser des
questions, à réagir en classe, il se peut
que des éléments soient déclencheurs
de compréhension pour d’autres ..
L’e-Learning est une réponse aux
rythmes d’apprentissage différentes des
étudiants. Les étudiants apprennent
aussi de manières différentes. Varier les
modalités d’enseignement est le plus
approprié. Cependant, au sein même
d’une méthode transmissive, il est
possible de varier : le cours est différent
du syllabus ou un ouvrage de référence
présente d’une autre manière les
contenus de cours.
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Modélisation/Imitation
 imiter, c’est inné…
Dès le plus jeune âge, l’enfant imite (le sourire, les sons, les gestes, etc.). L’imitation est une modalité
d’apprentissage souvent exploitée pour ce qui relève du « savoir-faire ». L’enseignant montre, les étudiants
reproduisent.
Il en va par exemple ainsi à HELMo pour des techniques de soins (Ste Julienne), la manière de dessiner les
lettres (école normale), des techniques de coupe/couture (Mode), des procédés de résolution mathématiques,
une expérience en chimie, des dialogues en langue étrangère, des techniques en art plastique ; etc.
Il va sans dire que cette modalité d’enseignement nécessite un certain équipement en matériel (à manipuler)
et en infrastructures (laboratoires) ainsi qu’un encadrement important.
Avantages et limites
Le principal avantage :
 Les possibilités de recours à des modèles se
multiplient avec les nouvelles technologies.
En voici cependant les limites :
 Cette modalité d’enseignement se borne
généralement à des recettes. L’étudiant ne sera
probablement pas en mesure d’adapter ou de
transférer le savoir-faire si d’autres modalités
d’enseignement ne sont pas associées (par
exemple, une réflexion sur le sens des gestes ou des
étapes)
 Dans le même ordre d’idée, si une étape est
« oubliée » ou « transformée » à un moment
donné par l’étudiant parce qu’il n’a pas perçu le
sens, c’est la technique dans son ensemble qui est
mise à mal.
 quelques suggestions pour mettre en œuvre les 8 clés
Préciser le sens de chaque geste
ou chaque étape ainsi que les
conditions d’utilisation.
…
S’assurer que les étudiants possèdent
les prérequis nécessaires pour
travailler sur cette démarche ou
technique.
Permettre à chaque étudiant
d’imiter (en cas de matériel
insuffisant, occuper une partie
des étudiants à une autre tâche
ou utiliser du matériel factice)
Cette clé est difficile à activer dans
la modélisation/imitation.
Faire réaliser la tâche par un étudiant
qui se propose spontanément afin
que les moins sûrs d’eux constatent
que des pairs y arrivent.
…
1 - SENS ET VALEUR
5 - ETRE ACTIF
2 - S’ESTIMER CAPABLE
6 - REPRESENTATIONS
3 - AVOIR PRISE
7 - AVEC LES AUTRES
4 - METACOGNITION
8 - RYTHME/MANIÈRE
Permettre à l’étudiant d’accéder
aux ressources en dehors des
séances de cours (e-Learning par
exemple, mais également
ouverture des labos à d’autres
heures) ;
Travailler avec les étudiants sur la
prise de conscience de la
procédure mise en œuvre et sur
les raisons de ce déroulement.
Cette clé est difficile à activer dans la
modélisation/imitation.
Cette modalité ne permet pas de varier
les manières d’apprendre. Le rythme
d’apprentissage des étudiants peut
toutefois être pris en compte si l’accès
au matériel et aux infrastructures est
permis à d’autres moments que ceux du
cours (cf. clé 3)
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Guidage/Exercices
 on apprend en s’exerçant
Pour intégrer un savoir-faire, une habileté (conduire une voiture, danser la salsa, réaliser des multiplications,
écrire, poser un cathéter, couper dans un tissus en biais, calculer la résistance des matériaux, mettre en page
un document word, etc.), recevoir des informations ne suffit pas. Cela nécessite généralement de la pratique.
Pour acquérir ces habiletés, l’imitation n’est pas suffisante non plus, notamment parce que les données
changent et qu’on ne peut se contenter de reproduire fidèlement un modèle. Réaliser des exercices, pratiquer
sont donc des moyens efficaces de maitriser des savoir-faire.
Une des options est de laisser l’apprenant s’exercer autant que nécessaire jusqu’à ce qu’il maitrise le
processus. Cependant, par souci de « rentabilité », par manque de temps ou de matériel, par peur des risques
(ex : accident de voiture), ou par nécessite (ex : ne pas mettre des vies en danger), un accompagnement des
apprenants est généralement proposé. Cet accompagnement peut prendre diverses formes : travail sur la
connaissance de la procédure pour viser le transfert dans d’autres situations (voir fiche métacognition) ou
travail sur la procédure elle-même, étape par étape, en guidant l’apprennat. C’est l’objet de cette fiche.
 le rôle de l’enseignant
Dans cette optique, l’enseignant (le guide, le coach) joue un rôle
 en préparation de l’activité d’apprentissage:
o il découpe la matière en petites unités « réalisables »
(chacun est capable de réussir chaque étape dans
des délais plus ou moins longs)
o il conçoit une séquence qui articule ces unités de
manière progressive
 en cours d’apprentissage :
o il apporte des aides éventuelles
o il évalue et rend un feedback (encourage, valorise ou
propose des remédiations)
La réussite de cette approche tient donc à ces deux aspects :
méthode des petits pas et correction immédiate.
Avantages et limites
Le principal avantage :
 Chacun peut y arriver, à son
rythme.
En voici cependant les limites :
 Cette modalité laisse peu d’initiative
à l’apprenant.
 Elle ne favorise pas le transfert,
n’entraine pas aux compétences
transversales, ni à la gestion de
situations complexes
 un enseignement individualisé, personnalisé
La démarche de guidage est donc fortement personnalisée pour l’étudiant. Elle
nécessite, pour l’enseignant, soit une réaction en situation (réajustement éventuel),
soit une réaction rapide après une production (correction d’une étape pour permettre
à l’étudiant de se lancer dans la suivante).
Dans une partie des cas, la correction peut être automatisée. En effet, l’essentiel du
travail de l’enseignant consiste à anticiper, à prendre en compte les aspects qui
peuvent faire obstacle pour l’étudiant. Une fois ces « nœuds » établis, il reste à
concevoir la progression et, pour chaque étape, les aides dont l’étudiant pourra
disposer s’il est bloqué ou les remédiations qui lui seront proposées s’il n’a pas atteint
le seuil attendu.
C’est sur cette base que l’enseignement programmé s’est développé. A HELMo, une
plateforme en ligne utilise ce principe : SARDES (voir illustration ci-contre), accessible
via ce lien : http://sardes.hemes.be/application/accueil.php .
 quelques suggestions pour mettre en œuvre les 8 clés
Cette clé est peu présente dans
cette modalité. L’apprenant
perçoit souvent mal le sens de ce
qui lui est demandé.
C’est le cœur de cette modalité :
découper le travail en petites tâches
réalisables. Cela devrait fortement
renforcer le sentiment de
compétence de l’apprenant.
Cette clé est bien présente, c’est
l’activité de l’apprenant qui
détermine sa vitesse de
progression, finalement.
Cette clé n’est pas présente, mais
le principe de ce type de modalité
est de repartir à zéro et de passer
très vite les étapes déjà acquises.
1 - SENS ET VALEUR
5 - ETRE ACTIF
2 - S’ESTIMER CAPABLE
6 - REPRESENTATIONS
3 - AVOIR PRISE
7 - AVEC LES AUTRES
4 - METACOGNITION
8 - RYTHME/MANIÈRE
C’est une faiblesse de cette
modalité : l’apprenant a très peu
de prise sur le processus.
Toutefois, cela ne devrait peutêtre pas poser problème puisque
les tâches sont réalisables (il y a
peu de chances d’attribuer son
échec à un élément sur lequel on
n’a pas de prise) .
Cette clé est difficile à activer dans le
guidage.
C’est une force de cette modalité :
chacun effectue les étapes à son rythme.
Des remédiations sont proposées
(idéalement, elles envisagent d’autres
moyens d’acquérir l’habileté).
C’est une autre faiblesse de cette
modalité : on vise des
automatismes et non du transfert
de procédures à des situations
semblables.
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Documentation/Exploration
 on apprend en explorant
On apprend en cherchant des réponses aux questions que l’on se pose. Il faut pour cela explorer des sources
pertinentes et fiables d’informations :
 des personnes : des experts, enseignants, professionnels invités, témoins, guides au musée,
interlocuteurs dans leur milieu professionnel, etc.
 des documents : ouvrages d’une bibliothèque, vidéos, articles sur internet, etc.
 du matériel à manipuler : jeux, manuels scolaires, sonde gastrique, logiciels, etc.
Pour l’apprenant, l’exploration débouche généralement sur une restructuration de ses connaissances (son
réseau de concepts est élargi ou/et réorganisé).
 le rôle de l’enseignant
L’enseignant n’est pas forcément un expert. Dans cette modalité, il
 fournit de la documentation (ex : portefeuille de lecture)
 ou oriente vers des personnes-ressources (visites, invitation d’experts, etc.).
 restructure les informations récoltées (progressivement, l’étudiant devient autonome par rapport à
cet aspect et effectue cette étape seul).
Dans le cas d’un sujet d’exploration à l’initiative de l’étudiant (ex : TFE), l’enseignant peut également
accompagner l’étudiant dans sa recherche documentaire, dans le tri des informations, etc.
 les conditions de réussite
A la base du processus, l’enseignant favorise, suscite le questionnement de l’étudiant. Ainsi, il peut, entre
autres,
 placer l’étudiant dans une situation qu’il ne peut gérer (démarche de l’apprentissage par problèmes,
APP  voir fiche technique)
 permettre à l’étudiant de vivre des expériences
de terrain (observations ou action) puis en
Avantages et limites
travailler sur ce qui a étonné, surpris
Le principal avantage :
 demander à l’étudiant d’autoévaluer sa capacité
 En tant qu’étudiant, obtenir des réponses à des
à prendre en charge une action suite à une
questions que l’on se pose, au moment où on se
observation (réelle ou vidéo) d’un professionnel ;
les pose.
puis d’identifier des éléments de progression
 L’étudiant est acteur de sa formation.
 …
L’enseignant est une « aide »
En voici cependant les limites :
 Trouver une information pertinente et fiable n’est
pas toujours aisé et nécessite beaucoup de temps.
 Pour l’enseignant, ce n’est pas toujours facile de
susciter un réel questionnement chez l’étudiant .
 quelques suggestions pour mettre en œuvre les 8 clés
Par nature, si le questionnement
vient de l’étudiant, la tâche à du
sens et de la valeur à ses yeux.
Pour favoriser le sentiment de
compétence, l’enseignant peut
baliser et offrir un cadre (aide à la
recherche documentaire, formulation
en groupe des questions à poser à
l’expert, etc.).
Cette clé est bien présente, c’est
l’activité de l’apprenant qui
aboutit au résultat.
Cette clé est présente dans la
mesure où l’apprenant se pose des
questions en fonction de ses
connaissances actuelles.
1 - SENS ET VALEUR
5 - ETRE ACTIF
2 - S’ESTIMER CAPABLE
6 - REPRESENTATIONS
3 - AVOIR PRISE
7 - AVEC LES AUTRES
4 - METACOGNITION
8 - RYTHME/MANIÈRE
Une grande autonomie est laissée
à l’apprenant (choix). Cependant, il
importe que l’étudiant perçoive
que la situation est aussi sous son
contrôle en cas de problème (aides
et outils pour mener à bien le
travail par exemple). En d’autres
mots, qu’il peut trouver les
ressources nécessaires s’il n’arrive
pas à mener la tâche à bien.
Cette clé peut être activée si
l’exploration se fait en groupe.
Cependant, pour que le travail de
groupe soit efficace pour chacun,
certaines modalités sont plus propices
que d’autres (voir fiche technique).
C’est une force de cette modalité :
chacun effectue les étapes à son rythme
et en empruntant le chemin qui lui
convient.
Cette clé n’est pas prise en
compte dans cette modalité.
Toutefois, un travail sur la
métacognition (fiche 18)
compléterait avantageusement
l’exploration (favorisant ainsi le
transfert de la démarche de
recherche par exemple).
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