MEZZANINE SUD 2016 AUTOUR DU NOUVEAU REALISME

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MEZZANINE SUD 2016 AUTOUR DU NOUVEAU REALISME
ACTU TOULOUSE 2017 #1
— LES ABATTOIRS – FRAC MIDI-PYRÉNÉES
MEZZANINE SUD 2016
> 26 FEVRIER 2017
Mezzanine Sud est un prix, qui chaque année distingue
quatre artistes par le biais d'une exposition et d'une aide à la
production. Il a pour objectif de promouvoir et de soutenir la
création contemporaine des scènes artistiques gravitant
autour de Montpellier, Toulouse et Bordeaux.
Artistes présentés :
Vincent Betbèze. Dans Here Come the Waves, les œuvres
créent d’elles-mêmes les incidents qui perturbent la vie du
musée.
Julie Chaffort. L’œuvre produite aux Abattoirs, Halo est un
tourbillon incessant, celui d’un cheval au galop et d’un fracas
de piano.
Rémi Groussin. Avec Abyss, Rémi Groussin brouille les
limites entre sculpture et décor, ici celles d’un aquarium.
Lou-Andréa Lasalle. Aux Abattoirs, l’artiste revisite un motif
classique de l’histoire de l’art, celui de la décapitation.
AUTOUR DU NOUVEAU REALISME
> 2 FEVRIER - 28 MAI 2017
Artistes présentés : Arman, Ben, César, Gérard
Deschamps, François Dufrêne, Raymond Hains, Horst
Egon Kalinowski, Yves Klein, Robert Malaval, Robert
Rauschenberg, Jean-Pierre Raynaud, Martial Raysse,
Mimmo Rotella, Niki de Saint Phalle, Daniel Spoerri,
Richard Stankiewicz, Jean Tinguely, Jacques Villeglé,
Gil Joseph Wolman, Edition MAT
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Les Abattoirs présentent, à l’occasion du 40 anniversaire du
Centre Pompidou, pour la première fois à Toulouse un ensemble d’œuvres historiques du Nouveau
Réalisme.
C’est sous cette bannière qu’en octobre 1960, Pierre Restany réunit, à la faveur d’une déclaration
constitutive, des artistes qui ont en commun de proposer un "recyclage poétique du réel urbain,
industriel, publicitaire". Arman, César, François Dufrêne, Raymond Hains, Yves Klein, Martial Raysse,
Daniel Spoerri, Jean Tinguely, Jacques Villeglé, en sont les signataires, bientôt rejoints dans les
manifestations collectives du mouvement par Niki de Saint Phalle, Gérard Deschamps, Christo et
Mimmo Rotella. Ce groupe propose une alternative à la vague abstraite de l’après-guerre et devient
rapidement, grâce à l’usage inédit qu’ils font de l’objet et du geste, un courant majeur de la scène
française et européenne dans un contexte international de remise en cause des formes tant classiques
que modernes de l’art (Néo-Dada, Fluxus, Pop art, groupe Zéro, autant de mouvements avec lesquels
les Nouveaux Réalistes exposent).
Les artistes du Nouveau Réalisme répondent dans leurs œuvres à l'émergence d'une société marquée
par l’industrialisation et l’apparition d’une consommation à grande échelle. Ils puisent la matière de leur
travail dans le nouveau quotidien des années 1960 et les objets de tous les jours, des affiches aux
voitures en passant par le néon ou les rebuts. Cependant, sans nier cette dimension sociologique, leurs
activités furent également denses et radicales, marquées par l’action. Détruire, arracher, compresser,
assembler, accumuler, étendre, tirer, emballer, estampiller… sont autant de gestes fondateurs pour ces
artistes qui chacun ont affirmé des parcours personnels. Accumulations et destructions d'Arman,
compressions et expansions de César, décollages et lacérations d'affiches de Hains et Villeglé,
monochromes d’Yves Klein, assemblages et détournements de Raysse, tableaux-pièges de Spoerri,
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ACTU TOULOUSE 2017 #1
sculptures en mouvement ou autodestructrices de Tinguely, tirs et nanas de Niki de Saint Phalle…
témoignent de la diversité de ces "nouvelles approches perceptives du réel" à l’œuvre.
Cette vitalité des créations des Nouveaux Réalistes prendra aux Abattoirs la forme d’un parcours
thématique accompagné de films d’époque, soulignant combien leur art fut ancré dans la vie et l’espace
public, rendant compte de l’aspect souvent engagé, parfois comique, en tout cas performatif, de leurs
œuvres. Cette exposition comprend des prêts exceptionnels du Centre Georges Pompidou, dont
plusieurs œuvres appartenant au dépôt de la collection Daniel Cordier (César, Arman), ainsi que des
prêts de plusieurs collections publiques, dont le Musée Tinguely de Bâle. Déployé dans l’ensemble des
grandes salles du rez-de-chaussée des Abattoirs, le parcours intégrera également plusieurs œuvres
d'artistes proches du mouvement, tels, entre autres, Malaval, Raynaud, Rauschenberg.
DANIEL SPOERRI, LES DADAS DES DEUX DANIEL
> 2 FEVRIER - 28 MAI 2017
Daniel Spoerri, membre fondateur du Nouveau
Réalisme, investit les sous-sols des Abattoirs. En
contrepoint d’une présentation historique, il a conçu
“les dadas des deux Daniel”, vaste cabinet de curiosité
réalisé à partir de ses œuvres, de sa collection
ethnographique et de celle de Daniel Cordier donnée au
Centre Georges Pompidou et en dépôt aux Abattoirs.
Daniel Spoerri, né en 1930 en Roumanie, réfugié en Suisse
après la mort de son père pendant la guerre, se consacre
d’abord à la poésie et la danse, avant d’adhérer au Nouveau Réalisme en 1960. Proche également du
mouvement Fluxus, il se fait connaître par ses tableaux- pièges, dans lesquels il fixe sur un support
mural les éléments d’une situation à un moment donné. Il poursuit cette réflexion en détournant les
objets et la peinture (les "détrompe- l’œil") et en préfigurant l’Eat Art. Le fait de manger devient la
matière de l’œuvre, aussi bien dans les restaurants qu’il ouvre, qu’en faisant des restes des déjeuners
qu’il organise des natures mortes.
Depuis ses débuts, Daniel Spoerri interroge les aspects sociaux, culturels et symboliques de la
nourriture et des objets. Dans le parcours historique sont présentés plusieurs tableaux-pièges et une
salle est consacrée à un pan méconnu et précurseur de son travail, les MAT (Multiplication d’Art
Transformable), édition de multiples d’artistes qu’il fonde en 1959 pour contester l’idée d’une œuvre
unique et à laquelle participèrent de nombreux artistes de renom, de Man Ray, Jean Tinguely, Pol Bury
à Roy Lichtenstein. Résurrection, film réalisé avec Tony Morgan appartenant à la collection des
Abattoirs, dans lequel on suit à l’envers le chemin d’un "beefsteak" de la mort à la vie, complète cette
réflexion sur le cycle de l’existence et ouvre cette carte blanche.
Les dadas des deux Daniels
Pour les "Dadas des deux Daniel", Daniel Spoerri investit les salles du sous-sol des Abattoirs pour
mettre en scène les connivences entre ses œuvres, sa collection et celle de Daniel Cordier.
Ainsi, face à la Généalogie du marché aux puces, aux Corps en morceaux créés pour le château
d’Oiron, ou encore aux récents Restes des restes, Daniel Spoerri imagine sur toute la largeur du musée
un cabinet de curiosité croisé où l’ensemble des aires géographiques, des cultures et ses œuvres se
répondent dans une généalogie humaniste.
ETAGE CONTEMPORAIN,
EN ECHO AU NOUVEAU REALISME
2 FEVRIER - 28 MAI 2017
Artistes présentés : Joël Andrianomearisoa, Tomaž
Furlan, Adela Goldbard, Cinthia Marcelle, Présence
Panchounette, Kevin Rouillard, Valerie Snobeck
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ACTU TOULOUSE 2017 #1
Les Abattoirs ont invité plusieurs artistes français et internationaux à intervenir dans le musée en
parallèle de l’exposition "autour du nouveau réalisme".
D’un point de vue historique, les œuvres du Nouveau Réalisme apparaissent aujourd’hui comme une
entrée sur l’art et la société des années 1960 et comme un jalon majeur d’une histoire de l’usage de
l’objet en art qui caractérise l’art du 20e siècle depuis les collages de Picasso et les Ready-made de
Duchamp jusqu’à aujourd’hui. De par la radicalité de leurs gestes et de leurs propositions plastiques,
elles se révèlent également pertinentes comme clefs de lectures de pratiques artistiques actuelles pour
des artistes qui font face aux enjeux de l’échange, du commerce, du périssable et de la valeur
marchande et sentimentale de l’objet à l’ère de la globalisation.
— MEDIATHEQUE DES ABATTOIRS
77 / 77 : 77 DOCUMENTS POUR L’ANNEE 1977
2 FEVRIER - 20 MAI 2017
A l’occasion du 40e anniversaire du Centre Pompidou, c’est
sur un mode revival que la médiathèque des Abattoirs se
propose de revisiter l’année 1977 par une évocation
littéraire, visuelle et documentaire du contexte tant artistique,
culturel que politique ou encore sociétal.
Le Centre Georges Pompidou est inauguré par le Président
Valéry Giscard d’Estaing le 31 janvier 1977, il deviendra vite
l’un des lieux culturels emblématique à travers le monde.
1977 marque, avec le deuxième choc pétrolier, la fin d’une décennie qui débute au lendemain de mai
68 et qui verra s’opérer un total bouleversement du paysage culturel.
A travers 77 documents sélectionnés sur le mode d’un inventaire, nous replongerons dans le contexte
créatif et social d’une époque à redécouvrir. Du premier opus des célèbres "Trucs-en-vrac" de Gotlib à
Marguerite Yourcenar, Grand prix de littérature de l’Académie française.
Rappelons que l’ouverture du centre Pompidou s’accompagne de la création de la Bibliothèque
publique d'information (Bpi), une institution unique en son genre, organisée depuis sa création en
fonction de trois grands principes : le libre accès (gratuité), l’actualité des informations et la participation
aux activités culturelles du musée… autant de missions que la Médiathèque des Abattoirs a
particulièrement à cœur de promouvoir.
— LE CHÂTEAU D'EAU – POLE PHOTOGRAPHIQUE DE TOULOUSE
YUSUF SEVINÇLI
11 JANVIER – 5 MARS 2017
Le Château d’Eau présente la série «Dérive» du jeune
photographe turc Yusuf Sevinçli dont la pratique
photographique quasi compulsive de la vie quotidienne est le
moyen pour lui de rester relié aux êtres et aux choses.
Avec une écriture très personnelle, s’inscrivant dans le champ
de l’image contemporaine, il développe une approche intuitive
de son environnement, de ses angoisses et de ses
questionnements au quotidien. C’est son commentaire sur la
vie et sur la manière dont il voit et perçoit le monde qui
l’entoure. Ses images en N/B au contraste élevé, au grain
épais et à la surface souvent griffée, proposent ainsi une vision subjective et ressentie du monde.
Exposition en partenariat avec les Filles du Calvaire – Paris
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ACTU TOULOUSE 2017 #1
— MUSÉE DES AUGUSTINS
FENÊTRES SUR COURS
Peintures du 16e au 20e siècle
> JUSQU’AU 17 AVRIL 2017
Le musée des Augustins de Toulouse présente, « Fenêtres sur cours »,
première exposition jamais conçue sur le thème des cours intérieures
qui abondent pourtant dans la peinture de paysage ou d'architecture. Le
musée réunit quatre-vingt-dix peintures du XVIe au XXe siècle
provenant de collections publiques et privées, françaises et
internationales.
Au thème de la cour, est associé un sujet complémentaire, plus familier,
des fenêtres par lesquelles les peintres regardent le monde. Les
tableaux retenus illustreront cette thématique sans exclusivité d'école
ou de mouvement artistique : atriums, patios, cloîtres, cours de palais,
de fermes et cours urbaines se succèdent, vus par Vredeman de Vries,
Hubert Robert, Corot, Boudin, Bonnard, ou Rusiñol entre autres.
Désertes ou peuplées, ces cours sont une exploration poétique entre
paysage, architecture réelle ou imaginée, grande et petites histoire(s)
qui parlent essentiellement de l'humain et amoureusement de la
peinture.
— CENTRE D’INITIATIVES ARTISTIQUES DU MIRAIL - LA FABRIQUE
.img - Exposition des étudiant-e-s du
Master CARMA
12 JANVIER – 9 FEVRIER 2017
Une exposition organisée et produite par les étudiant-e-s en
Master CARMA (Création Artistique, Recherche et pratique du
Monde de l’Art) - département Arts Plastiques -Design sous la
responsabilité d’Isabelle Alzieu.
Encadrée par Marie-Frédérique Hallin, Alain Josseau, Christian
Satgé et Bertrand Segonzac.
Autour de la thématique des flux et du transit des images sur le Web, l’exposition .IMG rassemble des
projets d’étudiants qui interrogent Internet comme espace de création. Les propositions plastiques
explorent les innombrables utilisations de la toile : des réseaux sociaux à la mémoire collective, de la
vidéosurveillance au mixage des images, du stockage au partage. Plus qu’un outil, Internet devient le
terrain de jeu des artistes, un objet de réflexion, une matière première riche et malléable.
Dans un esprit de work in progress, l’exposition propose un parcours numérique et expérimental. Les
spectateurs circuleront dans un univers hybride, jonction entre espace muséal et environnement virtuel.
— ESPACE CROIX-BARAGNON
SEXY GROOVY
16 DECEMBRE – 31 JANVIER 2017
Attaché à suivre les parcours professionnels des artistes de l’Occitanie,
Croix-Baragnon a invité La cellule (Becquemin & Sagot), duo de
plasticiennes issu du champ du design. Leur créations s’articulent autour de
la mise en forme d’un faux couple de fausses jumelles qui jouent les
doublures du réel afin d’en faire miroiter les faux- semblants.
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ACTU TOULOUSE 2017 #1
L’exposition Sexy Groovy présente une vingtaine d’oeuvres, mêlant nouvelles productions et pièces
plus anciennes dont certaines n’ont encore jamais été montrées en France. Tout en questionnant en
filigrane le genre de l’autoportrait, où les deux artistes se font les héroïnes d’un récit qu’elles tissent au
fil de leurs productions avec humour et autodérision, l’exposition met en scène nos rapports aux objets
dans une société qui n’est plus que loisir et divertissement.
Cette exposition s’inscrit dans la continuité de « LOFT STORY » CIAM – La Fabrique, consacrée aux
relations entre l’art et le design, sous le prisme de l’humour.
Rencontre autour de l’exposition le 20 janvier 2017, 18h, avec Christian Alandete.
— FONDATION D'ENTREPRISE ESPACE ÉCUREUIL POUR L'ART CONTEMPORAIN
HAD - HIER, AUJOURD'HUI, DEMAIN
> JUSQU’AU 25 FEVRIER 2017
Haguiko et Jean-Pierre Viot sont céramistes. Ils proposent un
parcours d'exposition pensé pour le nouvel espace de la
Fondation. Quand les deux caves accueillent leurs travaux
respectifs antérieurs; l'espace séparé / ouvert proposé par les
colonnes, donnent à voir leurs pièces d'aujourd'hui, créées pour
l'espace. Un dialogue s'instaure entre leurs deux univers : le
silence, le blanc, le noir, le sol, l'horizontalité pour Haguiko, la
verticalité, la couleur, aller du sol au mur, s'éparpiller sur le mur
pour Jean-Pierre Viot. Ils dotent les colonnes d'ombres faites
de terre crue, qui évoluera le temps de l'exposition. Se craqueler, se faire couleur et brillance au fil des
mois.
Ainsi, la céramique s'inscrit dans le temps, par deux fois : c'est une matière vivante qui évolue au fil du
séchage, de la cuisson… C'est une pratique ancestrale qui s'inscrit pleinement dans une
contemporanéité du monde et une contemporanéité de l’art.
— BBB CENTRE D'ART
COLLECTIVE COLLECTION 2 : JACQUES GIRARD
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1 FEVRIER - 1 AVRIL 2017
Pierre Buraglio, Louis Cane, Olivier Debré, Alexandre Delay,
Valérie Du Chéné, Daniel Dezeuze, Monique Frydman, Victor Gray,
Gottfried Honegger, Philippe Hortala, Léon Kossof, Philippe Lamy,
Luc Lauras, Claude Lévêque et Hervé Imbault, Piet Moget, Bernard
Pagès, Anne-Marie Pécheur, Anne Pesce, Jean-Pierre Pincemin,
Rick Prol, François Rouan, Dominique Thiolat, Gérard Traquandi,
Geer Van Velde, Claude Viallat, etc
Commissariat : Cécile Poblon & les collectionneurs
« Collective collection » indique le format de l’exposition collective.
C’est aussi l’idée d’un « collectif », d’un en-commun qui se partage par
le truchement de collections privées données à voir dans l’espace
public de l’exposition.
Après le premier opus en 2014 qui présentait, de façon originale et
inédite, l’importante et précieuse collection de l’artiste Laurent Fiévet, « Collective Collection #2 »
s’attache à la figure de Jacques Girard, récemment disparu, première personnalité à avoir ouvert une
galerie d’art contemporain à Toulouse. Le spectateur de l’exposition retrouvera des figures historiques
de la scène de l’art contemporain français, Ben, Gottfried Honegger… et liées particulièrement à
Supports / Surfaces (Pierre Buraglio, Daniel Dezeuze, Claude Viallat, Bernard Pagès, François Rouan,
Jean-Pierre Pincemin) ; des artistes ayant émergés dans les années 2000 (Pierre Malphette, Laurent
Terras) ; et d’autres alors au démarrage de leur carrière (Guillaume Pinard, Valérie du Chéné, Fleur
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ACTU TOULOUSE 2017 #1
Noguera). Epoques, territoire : exposer des oeuvres de la galerie Jacques Girard, c’est aussi retrouver
des figures marquantes et impliquées dans la vie artistique locale et régionale (Jean Dieuzaide, Philippe
Hortala, Piet Moget).
À l’heure d’une nécessaire réécriture de l’histoire de l’art par ses marges, impensés et exclusions,
soulignons également la présence de nombreuses artistes femmes représentées par la galerie Jacques
Girard.
L’exposition s’appuie sur les prêts de collectionneurs privés ainsi que sur un partenariat avec les
Abattoirs.
— CENTRE D'ART CONTEMPORAIN CHAPELLE SAINT-JACQUES, SAINT-GAUDENS (31)
PROUE AU SOMMET D'UNE FALAISE
7 DECEMBRE 2016 - 4 FEVRIER 2017
Les étudiants (Ecole supérieure d’art des Pyrénées, Institut
supérieur des arts de Toulouse, Master recherche Université
Jean-Jaurès) s’installent en résidence en novembre au
centre d’art et propose une installation devenue espace de
vie.
Proue au sommet d’une falaise est un projet abordé
comme un jeu avec le réel.
Pour les étudiants, la Chapelle Saint-Jacques devient un
lieu d’expérimentation. Une occasion unique de vivre la
création in situ en lien direct avec l’œuvre Dom-ino de
Rirkrit Tiravanija de la collection des Abattoirs - Frac Midi-Pyrénées.
Conçue pour interagir avec le public, cette installation deviendra de décembre à février un espace
de vie, de rencontres et d’expériences avec des rendez-vous inédits à découvrir sur :
www.lachapelle-saint-jacques.com
— LE MAJORAT, VILLENEUVE TOLOSANE (31)
AU PLUS PRES DU REEL
> JUSQU’AU 25 FEVRIER 2017
Avec les œuvres de la Collection les Abattoirs - Frac Midi-Pyrénées : Gaël Bonnefon, Matthias
Bruggmann, Anne Deguelle, Alfredo Jaar, Gil Joseph Wolman.
Entre témoignage et nouvelle perception du réel, cette exposition aborde les questions de l’histoire, de
l’archive, du document et de la mémoire dans la création contemporaine. Elle réunit des artistes qui
s’emparent d’une actualité ou d’une vision saisissante, collective ou intime, inscrivant ainsi leur travail
dans une forme de récit critique de l’histoire.
Gaël Bonnefon, né à Foix en 1982, vit et travaille à
Toulouse
"sur le fil d’un réel qui menace de se rompre". Les
Abattoirs - Frac Midi-Pyrénées possède un ensemble
important d’œuvres du jeune artiste d’origine ariégeoise.
Elles sont présentées dans leur intégralité et de façon
inédite."Parti prenant du mécanisme de la chute, le geste
photographique de Gaël Bonnefon fige avec ténacité
l’éreintement de nuits désœuvrées. […] Il fouille avec
insolence le quotidien pour en dévoiler son irréversibilité,
en pointer les rouages et les règles." Mickaël Soyez
Matthias Bruggmann, né à Aix-en-Provence en 1978, vit et
travaille à Paris et à Lausanne
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ACTU TOULOUSE 2017 #1
"Au cœur du conflit. Matthias Bruggmann développe un travail proche du reportage, témoignant
de situations tendues et de paysages dévastés par la guerre. Les territoires qu'il photographie sont
notamment la Libye, l’Égypte, la Somalie, l'Afghanistan, l'Irak ou encore Haïti. Son travail
photographique va au-delà de la valeur informative attribuée à l’image de guerre. Les scènes qu’il
capte semblent témoigner de la tension et du chaos provoqués par la guerre sans pour autant
situer explicitement le théâtre du conflit, pour mieux interroger les systèmes de représentation de
celui-ci. Les deux photographies acquises récemment par le musée participent pleinement à ce
questionnement du traitement du réel.
Anne Deguelle, née à Paris en 1943, vit et travaille à Paris
"Le réel approché". Anne Deguelle est une artiste
inclassable qui recourt à des médiums différents : la
photographie, la vidéo, l’installation, les projections
lumineuses ou encore les créations sonores avec une
prédilection pour la lumière ; elle mobilise tous les moyens
possibles pour explorer les signes du réel qu’elle tente de
décrypter en réinvestissant l’histoire, en jetant le trouble
dans la perception de l’information et de notre mémoire.
L’œuvre vidéo présentée dans l’exposition "Au plus près du
réel" montre une captation d’un journal télévisé du 11 septembre présentant en boucle les images
devenues emblématiques de la mémoire collective. Filmées au ralenti, sur un fond sonore de
ressac, elles témoignent de l’endormissement médiatique particulièrement lisible sur l’expression
du visage du présentateur.
Alfredo Jaar, né à Santiago du Chili en 1956, vit et
travaille à New York
"Une vision du monde". Artiste, architecte et
réalisateur, Alfredo Jaar crée des installations
complexes à travers lesquelles il interroge la nature
des images et leur réception. Son travail se
concentre ainsi sur la photographie en tant que
témoin politique. Son œuvre, conduite à partir
d’investigations personnelles, s’intéresse plus
particulièrement
aux
relations
nord-sud
contemporaines, en empruntant à la tradition documentaire ses préoccupations politiques et
sociales. Cependant, il opère un glissement des stratégies visuelles du journalisme vers des
scénographies élaborées, acquises aux domaines de l’art, de la publicité, du cinéma ou encore de
l’architecture. La présentation vient remettre en question les moyens de représenter le réel et d’en
faire le commentaire. Les démonstrations sont souvent d'une simplicité brutale et débordent
largement l'événement historique. A l’occasion de cette exposition, Alfredo Jaar réactive l’œu
vre monumentale "Paysage" avec de nouvelles images extraites de l’actualité, celle de la "jungle"
de Calais.
Gil Joseph Wolman, né à Paris en 1929, décédé à Paris en 1995
"L’art et la vie". C’est le langage qui guide l’œuvre de Gil Wolman ; il
fonde avec Guy Debord l’Internationale lettriste en 1952, dont il sera exclu
5 années plus tard. Il développe alors une œuvre personnelle à l’écart de
toutes les écoles et cherche à créer un nouvel art entre poésie, musique et
art visuel. Prolongeant certaines positions des avant-gardes du début du
siècle, en particulier celles des dadaïstes, il défend un art en mouvement
permanent, sans distinction avec la vie. L’œuvre présentée impose une
distance poétique avec le réel, des mots qui cheminent comme sur
un tableau d’écolier entre mémoire et oubli.
— ENSA, TOULOUSE
MIRAGE PASSIONNEL
> JUSQU’AU 15 MARS 2017
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ACTU TOULOUSE 2017 #1
Depuis 2010, des expériences d’expositions ont été mises en place
avec l’École nationale supérieure d’architecture de Toulouse. "Mirage
passionnel" explore la question du protocole de l’exposition avec
l’œuvre "la réalité n’existe pas" du collectif ALP et les œuvres de
Marianne Plo.
Depuis 2011, le partenariat entre les Abattoirs et l’ENSA Toulouse
s’inscrit dans le contexte pédagogique d’un module d’ouverture
"dispositifs d’espaces". Cet enseignement tente de s’approprier de
manière profonde les enjeux de l’exposition et des modes opératoires
liés aux dispositifs d’expositions, de monstration, ou de situation.
Les questions liées à la scénographie, mais aussi aux installations, ou tout simplement à l’exposition
des pratiques contemporaines interrogent la collection des Abattoirs - Frac Midi-Pyrénées ainsi que les
espaces publics de l’école d’architecture de Toulouse. Ces recherches structurent un discours sur
l’espace et ses perceptions.
Pour la première fois, une résidence de création a été mise en place pour accueillir au sein de l’école
un artiste dont des œuvres appartiennent à la collection.
Cette résidence est un espace de recherche et de création in situ en partenariat avec les étudiants et
les enseignants du module d’ouverture.
Pour sa résidence, Marianne Plo a sélectionné dans la collection des Abattoirs FRAC - Midi-Pyrénées
une dizaine d’œuvres essentiellement graphiques autour de la phrase "la réalité n’existe pas" du
collectif ALP. Son exposition "Mirage Passionnel" est pensée comme une ouverture sur des espaces
imaginaires. Les recherches de Marianne Plo se sont aussi portées sur le motif du drapé. A partir de
différents matériaux plissés, elle a conçu une installation qui habille les murs et dévoile les œuvres de la
collection.
— CENTRE D’ART LE LAIT – ALBI (81)
ECHOS #6 - WHITE PAPERS
28 JANVIER - 12 MARS 2017
Le Centre d’art et l’ADDA du Tarn croisent arts plastiques et danse et
invitent Julie Mathieu et Dominique Rebaud.
Pour la sixième année consécutive, le Centre d’art Le LAIT s’associe à
l’ADDA du Tarn pour explorer les résonances entre arts plastiques et
danse. Le Centre d’art présente cette année le travail d’une artiste
émergente de la région, Julie Mathieu. Née en 1986 et vivant à Toulouse,
Julie Mathieu est une artiste qui s’intéresse aux mouvements qui nous
traversent et nous orientent. Elle travaille souvent le geste, les postures et
les déplacements dans le cadre de projets participatifs en créant des
dispositifs de rencontre dans l’espace public.
L’installation pensée pour la Box des Moulins Albigeois est issue du travail en résidence avec des
personnes en perte de mémoire, réinventant leur présence au monde au travers du mouvement et du
geste dansés.
Le fruit de cette expérience donne lieu à une installation de l’artiste : un environnement en papier,
donnant son titre à l’exposition, un pénétrable, épuré et minimal, construit comme un ensemble
organique, un dédale au cœur duquel sont projetés des fragments vidéos, issus des séances de travail
menées lors de sa résidence.
Cet espace labyrinthique avec ses interstices et ses méandres, fait écho à l’intimité d’un cheminement,
celui de la conscience humaine cherchant à habiter ou à réinventer sa présence au monde.
Une performance dansée de Dominique Rebaud, de la Compagnie Camargo, programmée en
collaboration avec l’ADDA du Tarn, sera donnée lors du vernissage, le vendredi 27 janvier à 19h.
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