Fiche 9. Le dilemme inflation-chômage I. La théorie keynésienne
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Fiche 9. Le dilemme inflation-chômage I. La théorie keynésienne
Fiche 9. Le dilemme inflation-chômage I. La théorie keynésienne après Keynes : politiques de la demande, chômage et inflation. 1. Le modèle IS-LM : prix fixes. Un seul niveau de production et du taux d’intérêt équilibre les marchés du bien, des titres et de la monnaie. Le marché du travail n’est pas forcément équilibré. Une hausse de la demande accroît la production et l’emploi. 2. Le modèle à prix flexibles La hausse de la demande s’accompagne d’une hausse de la production et de l’emploi et d’une hausse des prix. II. La courbe de Philips et sa critique par Friedman 1. La courbe de Phillips (1958) Reprise par Samuelson et Solow (1960) π B 4,5 A 0 3 2. Friedman : la critique de la courbe 5,5 u π B C 4,5 A 0 3 5,5 u Taux de chômage naturel : s’impose lorsque les anticipations d’inflation des employeurs et des employés sont correctes. Ici indiqué à 5,5% (point A). A court terme, il est possible d’atteindre un taux de chômage de 3% (point B). Erreur d’anticipation des salariés. A long terme, correction de l’erreur d’anticipation (point C). La stagflation dans les années 1970 sembla valider ces prédictions. 3. Réactions keynésiennes Le point A de Friedman suppose l’absence de sans chômage involontaire. La stagflation peut s’expliquer par le choc pétrolier.