L`Ecume de l`air - Pierre Diaz saxophoniste

Transcription

L`Ecume de l`air - Pierre Diaz saxophoniste
L’Ecume de l’air
cie Les Apostrophés
Un concert acoustique pour balles et saxophone, une conversation imaginaire entre un jongleur et un
musicien, la mémoire ancestrale de l'alliance du mouvement et du son. Un éloge à la simplicité construit
comme un concert.
Un spectacle de Martin Schwietzke
Musique: Michel Bismut et Pierre Diaz
Costumes et scénographie: Sandrine Rozier
Lumière: Bertrand Poggioli
Avec
Pierre Diaz (saxophone)
Martin Schwietzke (jonglage)
L'écume de l'air
Il s’agit là d’une rencontre à variations multiples : jonglage et musique partagent le même défi
autant spatial que temporel avec l’aptitude commune de se transformer, se déformer, entrer dans
l’enveloppe de l’autre, s’en faire sienne, y goûter l’air pour un instant, un mouvement, un geste.
Attentif à l’éblouissement de la relation, donc puisant généreusement dans cette alliance fertile le
moteur des mouvements de convection qui lui sont propres, Martin Schwietzke se creuse, observe
et témoigne. Loin des écueils cyniques et des naufrages ironiques de notre temps, sa jongle est un
laboratoire-tourbillon, un îlot mobile où les rêves anciens viennent s’affronter. Toujours prompt à
l’émerveillement, il attrape au vol nos luttes intérieures face aux forces qui dépassent sans doute de
loin celles de la gravité. Il met le doigt sur le vertige et les limites de la détermination individuelle
dans l’impermanence du monde. Il nous interroge sur le choix du combat ou de la fuite cher à Henri
Laborit.
Renouvelant la tradition du jonglage sans la trahir, Martin Schwietzke évacue tout ce qui pourrait
encombrer son geste. Il trace, avec les qualités du calligraphe, un mouvement toujours unique. Sans
un mot, avec l’air comme allié, son appel est celui d’une révolution intime. Premier mouvement.
Sandrine Rozier, le 6 février 2008
Propos
Un dialogue qui met côte à côte un Jongleur et un Musicien, les artistes conversent avec sensibilité
et maitrise l’un avec l’autre. Ce canevas, finalement très simple, vas s’ouvrir à une nouvelle
personnalité… un musicien hors pair qui « souffle le cuivre »
Retrouver l’enfance de l’art, quelque chose de brut, de direct, d’essentiel.
Une conversation suspendue entre l’éphémère et l’éternel, où s’allie l’infini des sons à la multiplicité
du jonglage.
Deux doses d’écriture, une dose d’improvisation.
L’alchimie de la rencontre se fait à jeu égal, dans la jubilation de façonner le temps et l’espace, le
plaisir de partager et le bonheur de donner à voir et à entendre .
Le jonglage…ou quel intérêt de vouloir défier l’apesanteur
Tout jongleur rêve d’être magicien là où il doit affronter la tragédie de l’attraction terrestre.
Acte héroïque ou sommet du ridicule, dans l’entêtement dérisoire à vouloir déjouer l’apesanteur ?
N’est-ce pas le propre de l’homme, avec son ego d’homme, de trouver comment s’engager dans une
lutte qu’il ne peut pas «gagner»? Elle est sa tragédie et son salut.
Le jongleur est quelqu’un qui emprunte l’échelle qui relie la terre au ciel. Il peut s’élever et toucher
l'excellence, tout en étant constamment rappelé à la terre.
les artistes
Martin Schwietzke.
Dès l’âge de 16 ans, il apprend et pratique le jonglage. Autodidacte, il travaille à partir de 1981 avec
les Compagnies Malabar, Pot aux Roses, Archaos puis la Carérarie et l’ARFI.
Il crée la Compagnie Métafolis avec Boris Loew et le bruiteur Olaf Augele : avec lesquels il obtient le
« Prix Découvert »e au festival Chalon dans la Rue en 1989.
En 1992, il rencontre Jérôme Thomas et intègre sa Compagnie dont le travail sur la manipulation
d’objets et le théâtre de geste enrichit ses créations personnelles (300 représentations avec Quipos,
Hic-Hoc, 4. Aujourd’hui, son travail avec Jérôme Thomas se concentre autour de rencontres plus
impromptues, en duo, où chacun est davantage jongleur-créateur qu’interprète (Juggling Hands ou
Les Hurluberlus, Biennale de Venise, Festival d’Helsinki,…).
En 1997, il crée la Compagnie Les Apostrophés avec Jérôme Tchouhadjian et crée en 1998 A Corps,
pour deux solistes, spectacle pour un jongleur et un musicien (70 représentations en France,
Allemagne, Brésil, Mexique, Japon…).
En 2000, il joue dans Histoire d’Eux, une pièce pour jeune public du chorégraphe Yann Lheureux,.
En 2001, il crée La Cour des choses, deuxième spectacle de la Compagnie Les Apostrophés où un trio
clownesque joue d’objets dérisoires et invente un univers à part (100 représentations à la fin de
l’année 2007).
Depuis juin 2002, il initie des rencontres improvisées avec des DJ pour proposer en 2003 à Helsinki :
78 Tours de mains, petite forme improvisée de 35 minutes avec le gramophoniste Mathieu Ogier,
utilisant les techniques de mixage d’aujourd’hui sur un support d’antan.
En 2004, il se lance dans la création d’un « spectacle enjoué et itinérant » Passage Désemboîté, qui a
joué plus de 300 fois et dans le monde entier.
En 2006, il crée Le dimanche les fleurs poussent plus vite à la Scène national d’Alès. Solo pour un
jongleur et un batman, mis en scène par Sandrine Barciet. Il y réaffirme sa fascination pour le
quotidien, à travers la fiction d’une vie d’artiste, d’un homme pressé, inspirée de situations vécues,
dans un « esprit clownesque ».
Parallèlement, il enseigne le jonglage sous forme de stages et dans des écoles de cirque, notamment à
l’Ecole de Cirque de Stockholm. En plus des techniques classiques de jonglage, il y enseigne la
pratique des cercles, une démarche personnelle qu’il continue à développer, le travail
d’improvisation et la liberté de mouvement du jongleur. En automne 2007, il crée en binôme avec
Jérôme Thomas et avec Dgiz Le malheur de Job pour le CDN de Normandie sous la direction de Jean
Lambert-Wild. Tournée en France janvier-mai 2008 (40 représentations).
Pierre Diaz déroule des mélodies sur son saxophone. Il ouvre de multiples espaces à notre
imaginaire. Le saxophone devient entre ses mains un instrument polyglotte qui se prend à
emprunter des intonations qui lui sont inhabituelles.
.. SAXOPHONISTE,COMPOSITEUR, ARRANGEUR, COMEDIEN
Après des études aux Conservatoires de Béziers et de Montpellier, puis une expérience de musicien
de variétés, Pierre Diaz s’oriente vers les musiques improvisées, le jazz la Création Spontanée avec la
Danse, les Arts plastiques, le Théâtre….
Une expérience de la scène nationale et internationale (Vietnam, Pays de l’Est, New York, Montréal…)
en tant que saxophoniste.
On en a parlé
« il maîtrise tous les registres de la jonglerie classique : l’équilibre, la vélocimanie, la manipulation
d’un seul objet. Il en joue d’une manière incomparable, absolument inédite. »
Jean-Michel Guy
« Quand le noir s'installe, la blancheur écarlate et vaporeuse d'une immense moustiquaire rayonne.
Les sons du saxophone installent une ambiance sonore qui vous happe. Les deux artistes ne
chercheront jamais à se tester, toujours à s'accompagner. Ils s'écoutent d'abord, s'entendent ensuite,
s'accordent enfin. Martin Schwietzke maîtrise les balles d'une telle manière qu'elles semblent aussi
bien obus que bulles de savon. Ajoutez sa grâce gestuelle et l'hypnose agit immédiatement. Un grain
de rêve supplémentaire pour lutter contre la gravité. »
La Russie d’aujourd’hui
Cie les Apostrophés / Martin
Schwietzke
Production – Diffusion
Association SI PAR HASARD
31, rue Drelon
63000 CLERMONT-FERRAND
www.siparhasard.com
www.lesapostrophes.com

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